MEDECIN VOLANT - Compagnie Sandrine Anglade
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MEDECIN VOLANT - Compagnie Sandrine Anglade
Compagnie Sandrine Anglade LE MEDECIN VOLANT De Molière Mise en scène de Sandrine Anglade Avec les comédiens du Théâtre du Temps Pluriel Création novembre 2011 Coproduction : MCNN Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre, Ferme de Villefavard en Limousin, Compagnie Sandrine Anglade. Contacts Administrateur - Alain Rauline – [email protected] - 09 81 35 20 70 Direction artistique - Sandrine Anglade – [email protected] - 06 15 04 79 35 L’EQUIPE Mise en scène Sandrine Anglade Distribution Olivier Broda Marie-Julie De Coligny Cédric Joulie Anne-Laure Pons Scénographie Claude Chestier Création sonore Michaël Grébil Costumes Claude Chestier et Julie Lardrot Masques Julie Lardrot Création lumière Eric Blosse 2 L’HISTOIRE Lucile aime Valère, Valère aime Lucile, mais voilà, Gorgibus, vieux barbon avare et autoritaire, destine sa fille au fortuné vieillard Villebrequin, pensant réaliser ainsi un mariage avantageux. Pour retarder le mariage, Lucile décide de simuler la maladie et, par l’entremise de sa cousine Sabine, met au courant Valère de son stratagème : trouver un faux médecin qui ordonnera de lui faire prendre l’air de la campagne, ce qui permettra aux amoureux de se retrouver plus aisément. Affublé de l’habit noir de médecin, tout en adoptant une attitude pédante et assurée aussi crédible que cocasse, Sganarelle, le rusé valet de Valère, réussit à duper Gorgibus, obtenant de lui l’éloignement de sa fille dans son pavillon de jardin. Au moment où Sganarelle, ayant retrouvé ses habits de valet, rend compte à son maître de sa réussite, Gorgibus arrive. Afin de ne pas se faire démasquer, et profitant de la crédulité de son interlocuteur, le valet se fait passer pour Narcisse, le frère jumeau du médecin… S’en suivront de nouvelles aventures sujettes à quiproquos et autres situations imprévues… 3 NOTE D’INTENTION Dans l’agitation vibrante des insectes de la campagne, une vieille armoire flotte au cœur d’un champ de fleurs : maisonnette de poupée ou castelet de théâtre. Une porte fermée à clé, des fenêtres à volets qui s’ouvrent et claquent, une échelle pour escalader sur le toit et voir les étoiles. Tout se joue là, dans ce placard à trous, à trappes, dans ce petit théâtre de marionnettes, où tout surgit, se cache, disparaît et s’invente. Habillant les personnages qui sortent de l’armoire, les costumes XVIIème sont des figures, des « types », silhouettes simplement identifiables pour des acteurs masqués : le vieux Gorgibus avec sa canne, sa rhingrave et ses rubans ; la cousine Sabine, vieille fille en forme de perruche ; Gros René comme une boule de cuisinier ; Lucille, jeune fille cachée sous son voile de mariée ; Sganarelle du paysan enrubanné à l’inquiétant médecin en robe noire. Le texte du Médecin Volant est un texte court dans la tradition du théâtre de tréteaux propres à l’improvisation et aux lazzis des farces à l’italienne. Mais si le jeu emprunte à l’énergie, aux ruptures chères à la commedia d’ell arte, il y a ici la langue de Molière : musique des mots, rythme de la phrase, concision du texte. Travailler à l’ « extrême-écoute » de cette langue-là. J’ai pensé ce spectacle, commande de la Maison de la Culture de Nevers, pour les tout jeunes spectateurs. Qu’il soit pour eux une invitation à la langue de Molière, à la modernité de sa musique. Qu’il soit aussi l’occasion de découvrir, de façon ludique et sans limite aux pantalonnades de l’imaginaire, les grands thèmes qui fondent le génie des grandes comédies Moliéresques. Sandrine Anglade, metteur en scène 4 INTERPRETES Olivier Broda Il se forme entre autres auprès d’Anita Picchiarini, Gilberte Tsaï, Carlo Boso, Clémentine Yelnick, Alain Reynaud, Philippe Genty… (théâtre), Anne Fischer Lapallus, Pierre Mervant (chant) et Rézo Gabriadzé et Philippe Genty (manipulation et marionnette). Il joue en autres sous la direction de Jérôme Wacquiez, Olivier Peyronnaud, Jean-Luc Revol, Serge Lipszyc, Benoît Lambert, Jean-Claude Feugnet, Marie-Julie de Coligny, Eve Weiss, Vincent Colin… Il met en scène entre autres, ça vaut pas un clown, Le Petit Tailleur et Au fond de la boîte il y avait… (spectacles jeune public), Moulins à Paroles d’Alan Bennett, Les Règles du savoirvivre dans la société moderne de Jean-Luc Lagarce, Pour Bobby de Serge Valletti et Le Vent a frappé à ma porte (spectacle visuel)… Marie-Julie De Coligny Elle débute sa formation à l’école du Tremplin d’Avignon puis rejoint l’école Jean Périmony à Paris et se spécialise dans le travail du clown. Elle joue principalement sous la direction de Chantal Malebert, Olivier Peyronnaud, Serge Lipszyc, Jean-Luc Revol, Benoît Lambert, Olivier Broda… Elle crée en novembre 2007, Comment lui dire adieu d’après le livre de Cécile Slanka, sa première mise en scène. 5 Cédric Joulie Sa première école fut celle du théâtre de rue. La tête perchée dans les étoiles, il s’inscrit à l’école de cirque Piste d’Azur et l’année suivante, il est reçu au CNAC (spécialité clown). Il rencontre entre autres Alain Reynaud, Nicolas Bernard, Ami Hattab, Nikolaus et Christian Lucas. Il joue entre autres sous la direction d’Olivier Peyronnaud, Jean-Luc Revol, Serge Lipszyc, Benoît Lambert, Jean- Claude Feugnet, Olivier Broda, Vincent Colin… En octobre 2008, il crée son propre spectacle de théâtre visuel mis en scène par Olivier Broda, Le Vent a frappé à ma porte où il se fait interprète et auteur. Anne-Laure Pons Elle se forme auprès de Carlo Boso, Nathalie Cambonie (danse aérienne) et Pierre Mervant (chant, dont elle fait une spécialité). Elle joue principalement sous la direction d’Olivier Peyronnaud, Jean-Luc Revol, Benoît Lambert, Marie-Julie de Coligny, Olivier Broda, Vincent Colin… En 2009, elle écrit et interprète Et au fond de la boîte il y avait… jeune public mis en scène par Olivier Broda. Ils sont tous membres fondateurs du Théâtre du Temps Pluriel (2009), dont Oliver Broda est directeur artistique. EQUIPE ARTISTIQUE Sandrine Anglade - mise en scène Sandrine Anglade a travaillé la mise en scène aux côtés d'Andrei Serban, Jean-Pierre Miquel et Philippe Adrien (1995-2001). Sa création, L’Amour des Trois Oranges de Prokofiev, à l’Opéra de Dijon, a reçu le prix de la critique du meilleur spectacle lyrique en région en 2010. Elle cherche, du théâtre à l’opéra, à jouer de la transgression des genres, mêlant en des objets scéniques singuliers le théâtre, la musique et le mouvement. Depuis ses débuts, en 1999, elle mène sa carrière entre le théâtre et l’opéra. En 2001, elle signe sa première mise en scène de théâtre à la Comédie-Française (Théâtre du Vieux Colombier) avec La Mère Confidente de Marivaux, puis poursuit cette collaboration en 2002 en mettant en scène Opéra Savon de Jean-Daniel Magnin. Parallèlement, elle aborde la mise en scène d’opéra avec Le viol de Lucrèce de Britten à l’Opéra de Nantes (1999), Roméo et Juliette de Gounod à l’Opéra de Bordeaux (2000). De 2003 à 2010, avec sa compagnie, Sandrine Anglade signe les mises en scène du Tour d’écrou de Benjamin Britten pour l’inauguration d’Angers-Nantes (2003), du Petit roi du temple, création de Jean-Daniel Magnin d’après Mozart, avec la Maîtrise des Hauts-de-Seine (chœur d’enfants de l’Opéra de Paris), de Tamerlano de Haendel pour les opéras de Lille, Bordeaux et Caen, La Fabula di Orfeo d’Angelo Poliziano pour l’Abbaye de Royaumont, Monsieur de Pourceaugnac, comédie-ballet de Molière et Lully, L’Italienne à Alger pour l’Opéra de Lille, la Maison de la Culture d’Amiens et Théâtre de Caen, Le Voyage de Pinocchio, Le Médecin malgré lui, opéra comique Molière, L’Amour des Trois Oranges de Prokofiev, prix de la critique du meilleur spectacle lyrique en région), L’Oiseau Vert de Carlo Gozzi. En projet en 2011-2012: L’occazione fa il ladro de Rossini pour l’Opéra du Rhin. 6 Claude Chestier – scénographie Claude Chestier nourrit trois passions : le jardin, le Japon, le théâtre. Après des études d’arts plastiques, il exerce la profession de paysagiste, puis de scénographe et de créateur de costumes. Au théâtre, il accompagne les metteurs en scène : Michel Simonoy, Michel Valmer, Monique Hervouet, Gislaine Drahy, Eric Vignier, Eric Lacascade, Arthur Nauzyciel, Marie Tikova, Bérangère Jannelle, Renaud Cojo, Sandrine Anglade. En octobre 2000, il est lauréat de la Villa Kujoyama à Kyoto où il réside durant l’automne 2001. Claude Chestier accompagne tous les projets de la Compagnie Sandrine Anglade depuis sa création en 2003. Michaël Grébil – création sonore Michaël Grébil est un explorateur sonore qui cherche l'inspiration dans la beauté de mélodies intemporelles, le grain et les timbres des sonorités actuelles. Il se passionne pour la musique ancienne, notamment le répertoire médiéval. Il joue avec de nombreux ensembles, notamment avec Hesperion XXI (Jordi Savall, Montserrat Figueras) et participe au disque “Jerusalem” qui a remporté cette année le prix Cecilia de l'union de la presse musicale belge. A la croisée des chemins se situent des projets mêlant tradition & modernité. Ainsi La musique traditionnelle juive sépharade se réinvente à travers ses compositions et se mêle au free-jazz et à la musique electroacoustique avec la chanteuse Zahava Seewald dans le projet ZOHARA ("Scorched lips" - paru sur Tzadik). Avec la poésie de Khalil Gibran et les mélodies de Laïla Amezian, il signe les arrangements créant un univers mêlant musique ancienne, electronica, jazz & post-rock dans le nouveau projet de Laïla Amezian - BAST. Il navigue dans les univers électroniques et les arts scéniques. Il compose pour la danse et le théâtre contemporain avec la compagnie 7 Hayos, Clyde Chabot, Laurence de la Fuente, Sandrine Anglade, Odile Azagury, Gilone Brun, Michel Vinaver. Composition musicale, performance, improvisation, dramaturgie sonore... Chaque rencontre ouvre une nouvelle facette de la création musicale et sonore. Michaël Grébil a collaboré avec Sandrine Anglade pour L’Oiseau vert de Carlo Gozzi, saison 2010/2011. Eric Blosse – lumières Eclairagiste du spectacle vivant depuis la nuit des temps, la liste commence à se faire longue des artistes croisés durant ces années lumières - seules quelques abbayes, cathédrales ou ruines cathares conservent l'empreinte de ses assauts le temps d'un éclairage. Il parsème d'ampoules ses expériences par la présence des réseaux et des objets de lumière, il cherche à comprendre comment faire pour "Arde, e non luce". Claude Chestier accompagne tous les projets de la Compagnie Sandrine Anglade depuis sa création en 2003. Compagnie Sandrine Anglade Créée en 2003 La compagnie est associée depuis 2011 au centre de création de la Maison de la Culture de Nevers et de Nièvre et au projet artistique de la Scène Nationale de Besançon. Depuis 2006 ses spectacles bénéficient de résidences de créations à la Ferme de Villefavard en Limousin. Elle est soutenue par le Conseil Général du Val-de-Marne et la Ville de Vincennes. Ses créations sont régulièrement soutenues par la DRAC Ile-deFrance et l’ARCADI. Contact production : Alain Rauline 09 81 35 20 70 / 06 62 15 29 02 / [email protected] www.compagniesandrineanglade.com