Dossier de Presse / Exposition Gerezien denbora juin
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Dossier de Presse / Exposition Gerezien denbora juin
Exposition à l’église des Forges dans le cadre de la pastorale Gerezien denbora - Le temps des cerises par Jean-François Larralde IMAGES CROISÉES Photographies d’archives témoignant de l’activité industrielle de la rive droite de l’Adour et images (photos, vidéos et peintures) contemporaines d’artistes plasticiens du Pays Basque qui questionnent frontalement, implicitement, métaphoriquement les éléments naturels et les facteurs humains propres à un pareil environnement. Exposition à l’église de Forges de Tarnos du 21 au 29 juin 2014 Inauguration le 21 juin Performance de Benoit Pingeot IMAGES CROISÉES Exposition de photographies de : Sandrine Agosti-Navarri, Hélène Hourmat, Catherine Lacuve, Agnés Mallet, Luc Médrinal, Joëlle Rodeau. Danielle Loisel, peintures Benoit Pingeot, dessins Présentation de photographies d’archives sur les Forges de l’Adour et sur Boucau-Tarnos à cette époque. Sandrine Agosti Navarri Mes premiers pas dans la photographie ont débuté par des séances de portrait et de nu. Mon entourage se prêtait volontiers au jeu à ma grande surprise. Selon les thématiques, je plaçais mes modèles, les maquillais d’abord et leur indiquais des attitudes parfois inconfortables jusqu’à ce que se dégage de cette théâtralité un aspect irréel. « Je ne cherche pas la ressemblance » disait Man Ray. La ville où je résidais, Paris, a été mon premier univers photographique ; les lumières et les belles architectures étaient mes sujets principaux. Grâce aux longues heures de déambulations à travers la ville j’ai ainsi pu récolter d’innombrables clichés des vieux quartiers populaires de Paris. Mon travail le plus important portait sur les expressions murales : les graffitis, les pochoirs et les collages présentés sur les murs, avec rage et subtilité, formaient l’art de la rue. De ce fait j’ai voulu figer par le moyen de la photographie cette poésie éphémère qui répond à la charge désinvolte et émotive des lieux enfin anoblis mais de manière temporaire car ces lieux sont le plus souvent menacés de disparition. En 2004, je décide de m’installer au Pays Basque; ce nouveau décor marque le passage au moyen format et modifie mon approche photographique. Un nouvel élan et une nouvelle direction se sont dessinés. Comment traduire en photographie l’ébahissement et la béatitude que procure le spectacle des grands paysages naturels en faisant abstraction de l’intellect et de l’histoire. Des questionnements sans doute qu’ont ébréchés Cézanne, Monet, et Courbet. C’est un acte purement romantique. La vision photographique est par conséquent élargie et il n’y aucune notion de frontière, ni temporelle, ni géographique, ni théologique. J’élabore des compositions classiques de façon à épurer la lecture en amenant le détail progressivement. Je recherche à chaque fois un cadrage sans fioriture pour rester dans la sincérité et l’authentique. Ce souci du cadrage est dû à mes influences venant de l’histoire de la peinture occidentale; les maîtres vénitiens pour ce qui est de l’importance accordée au ciel, les primitifs pour ce qui est de la précision dans la description scénique. Dans mon cheminement l’homme prend une place considérable, car il est le point de départ de tout voyage. Parfois son absence certaine est la preuve de son passage. Je ne raconte pas une histoire, je la découvre. Mettre en lumière l’inexprimable est un jeu périlleux auquel je ne résiste pas. Une pluralité de signifiés qui coexistent en un seul signifiant, la Photographie « comme la rencontre de l’instant et de la géométrie » (Henri Cartier Bresson), en tant qu’oeuvre ouverte. «Série noire» Hélène Hourmat Hélène Hourmat développe depuis plusieurs années une recherche nourrie par une trajectoire personnelle entre Maroc, France, Pays Basque, Angleterre. Mots-clefs : autobiographie, mémoires, archives, album de famille, colonialisme, l’Etranger, l’Autre, passages entre cultures, femmes, voyages, dessin, photographie... 2014 Elles Château Lescombes Eysines 2012 Débussy Villa Ducontenia, St Jean de Luz; 25 Printemps Le Triangle, Rennes 2010 Figures du Temps Biennale, Villeneuve-la-Garenne 2003 Exils Terres d’Images, Musée de Guéthary 1999-2000 Temps du Maroc MAHJ, Paris 1998 Terrains vagues entre le local et le global Ecoles des Beaux-Arts de Rouen et de Kent (Angleterre) 1996 Six Femmes Artistes Eté photographique de Lectoure 1995 Trois Musées: Musée Bonnat, Musée de Guéthary, San Telmo Museoa, San Sebastian Catherine Lacuve SEDIMENTS Les tirages photographiques en noir et blanc sont immergés dans l’eau, le travail de cet élément sur le papier fait disparaître l’image première pour donner naissance à une autre image. Peut-être est-ce le souvenir d’un passé ou l’émergence d’un futur. De la rencontre entre le gris et l’eau apparaissent des couleurs. « Un certain (gris), c’est aussi un fossile ramené du fond des mondes imaginaires (…), une sorte de détroit entre des horizons extérieurs et des horizons intérieurs toujours béants, quelque chose qui vient toucher doucement et fait résonner à distance diverses régions du monde coloré, (…)(quelque chose) qui n’est pas chose, mais possibilité, latence et chair des choses. » M.Merleau-Ponty – Le visible et l’invisible – Gallimard (1964)p.175 Les sédiments sont la trace de l’érosion due à l’élément liquide sur la surface du papier photographique. La transformation se rapproche du travail le l’archéologue qui creuse la terre pour trouver des empreintes du passé ou du chercheur qui projette le futur. Les différentes périodes s’assemblent et donnent à voir une histoire possible. Les images deviennent fragiles, elles sont transférées sur support numérique, les couleurs apparaissent, des formes surgissent. 2 JUILLET 1995 Cette seconde partie de l’exposition fait écho à la première car elle garde la trace d’un élément du paysage qui a été enlevé. Ces clichés ont été pris le 2 juillet 1995 et aujourd’hui il ne reste rien sur le lieu, juste quelques mémoires. Sédiments 2 JUILLET 1995 DANIELLE LOISEL Plasticienne depuis les années 80 , mon travail se décline sous plusieurs formes: Peinture, Lithographies, Installations , Performances et Livres d’artistes et de bibliophilie . Elle a occupé le poste de Présidente de l’association de plasticiens «Le Génie de la Bastille» à Paris. Danielle est spécialisée dans les échanges internationaux . Elle est Vice-Présidente de la «jeune Peinture» Elle est actuellement, Présidente des Editions Signum, collectif d’artistes et de poètes . EXPOSITIONS : Amsterdam,Berlin, Trapani, Londres, Malmö, Budapest, Kyoto, Séoul, Santiago du Chili, San Francisco… Salons Jeune Peinture, Comparaisons ,Découverte , 109 , Grands et Jeunes, Montrouge … Musée de Guéthary 1994 Itxassou: Errobiko Festibala et affiche 2004 Galerie de la Rue en Pente, Bayonne Expositions récentes : 2014 : Galerie Ariana : La Haye , 2014 : Résidence d’artiste: Islande «Fresh Winds» 2014 : 6°Ateliers d’Artistes, Printemps des Poètes 2014 : Galerie Mamû ,Budapest 2013 : Résidence d’artiste,Biennale de Yalova (Turquie ) 2013 : Installation au Campo de Santana à Rio de Janeiro 2012 : Galerie Ducontenia à St Jean de Luz LIVRES d’artiste et de bibliophilie ,une vingtaine : 2014 : Itxaro Borda : Ereinotza Burdin, Laurier fer 2013 : Francis Marmande : Qu’est-ce que le jazz, Pourquoi le Jazz ? 2013 : Emmanuel Hiriart : Rémanences 2010 : Emmanuèle Lagrange : Biarritz et aussi François Cheng, Mahammed Dib, Salah Al Hamdami, Jacques Darras ,... Agnès Mallet Agnès Mallet vit et travaille à Bayonne. Parcours : Beaux-Arts Bayonne 1965-1969 Professeur d’Arts Appliqués à Bayonne Actuellement à la retraite. Elle est influencée par les mouvements d’abstraction lyrique et puise aussi son inspiration dans l’art extrême oriental lors de ses nombreux séjours en Asie. Travaille sur l’écriture, le signe, l’empreinte, la trace. Utilise des matériaux variés : huile sur toile, acrylique, papier aquarelle, techniques mixtes, collage. Elle étend son travail vers la photographie et les compositions infographiques. Luc MEDRINAL Né au Havre le 2 Février 1966. Un père passionné de photographie lui offre son premier boitier à 12 ans et l’initie au tirage, moyen idéal pour transcrire émotions et rebellion. Des années d’apprentissage au fil des rencontres, avec en parallèle des études d’horticulture. Depuis 1997, un travail solitaire sur plusieurs axes choisis qui se résumerait par cette phrase de Bernard Descamp «Entrevoir, voir sans rien pouvoir dire, faute de mots exacts, faire des images, juste des images». Expositions 2011 Klaus. Festival Regard à Villeneuve de la rivière. Klaus. Festival Barrobjectif à Barro. 2010 Chismina. Commande, Installation visuelle et sonore avec 8 photographes, Amazonian Rovers. Hasparren. Festival Ertz. Klaus. Travail de résidence sur la RN10 Labouheyre. Maison de la photographie des Landes 2009 Rhône sur mer. Labouheyre. Maison de la photographie des Landes Festival international de l’image environnementale. Pendant les rencontres de Arles 2008 Elur eta sua. Saint Jean Pied de Port. Biltzar de la photographie Rhône sur mer. Barro Festival Barrobjectif 2007 45 jours sans voir la mer. Festival Barrobjectif Travail de commande sur Félix Arnaudin Labouheyre. Maison de la photographie des Landes Rhône sur mer. Arles Galerie Le Corazon. Bail à céder.150 ans de la ville de Boucau 2006 Retour aux sources La Bastide Clairence Galerie Arkua Bail à céder. Arles Galerie Le Corazon 2005 Solitude agricole. Arles Galerie Le Corazon Série «Bail à céder» Joëlle Rodeau Peintre autodidacte travaillant sur différents supports : toiles , carton , bois, papier argentique Travail visible dans l’atelier à Saint Jean de Luz. Pour cette exposition je présente des chimigrammes, technique que j’expérimente depuis plusieurs années. Elle consiste à dessiner en pleine lumière sur le papier photosensible avec des produits localisateurs. Chaque produit apportera sa matière propre et une métamorphose différente. Très proche de l’expressionisme le chimigramme tend à déformer la réalité. Il nous renvoie à une vérité intérieure de l’être à travers ses angoisses , ses peurs , sa solitude. On peut y trouver un lien avec la psychanalyse . Les visages apparaissent distendus , déformés, disloqués , bruts de façon à en faire ressortir une réalité intérieure , un choc émotionnel. Ce qui m’importe c’est d’éliminer la distance entre le processus technique et l’instinct. Expositions : Galerie Tabene St Jean de Luz Les puces de l’art Bayonne Kalastrope Bayonne Ducontenia St Jean de Luz (autour de Debussy) Librairie 5ème art St Jean de Luz Diverses expositions collectives Benoît Pingeot. Originaire de Picardie, ancien élève des Beaux-Arts de Paris, cet artiste de 38 ans est récemment venu s’installer à Saint-Barthélémy, dans le sud des Landes. Il présente à la Galerie du jeudi huiles sur toile et aquarelles sur papier qui ont en commun de raconter une histoire et d’entretenir un rapport avec le langage. De petites phrases ponctuent chacune des œuvres, souvent comme un contrepoint ironique. Ces huiles et ces aquarelles peuvent contenir des références à la Bible ou à l’univers du conte. Contact : 06 30 81 29 81 Attachée de presse [email protected] 06 32 75 19 83