Numéro 1143 - Jardin de Nantes

Thème : Espaces Verts hors Nantes
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SEVE INFO
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Rappel
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Le comité de rédaction du Seve
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info se réunira le mardi 11 sep1234567890123456789012
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tembre à 10h30 au Grand
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Blottereau, salle de la mainte1234567890123456789012
nance.
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Comme il avait été décidé, il at1234567890123456789012
tend également les représentants
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des équipes Leclesve et Dronet
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ainsi que Pierre Artus de la cel1234567890123456789012
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lule de gestion.
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Date : 3 septembre 2001
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N° 1143
LES
JARDINS
BABYLONE
SUSPENDUS
DE
BABYLONE
AU SORTIR DE LA PRÉHISTOIRE, LES PREMIÈRES GRANDES CIVILISATIONS NAISSENT AU PROCHE ORIENT ET EN
EGYPTE... AU IIÈME SIÈCLE AVANT J.C. LE POÈTE GREC ANTIPATROS DE SIDON ÉVOQUE LES SEPT MERVEILLES
DU MONDE, DONT LES MURAILLES DE BABYLONE. LES ÉGYPTIENS Y ASSOCIENT UN PEU PLUS TARD LES
JARDINS SUSPENDUS DE SEMIRAMIS. AU FIL DES SIÈCLES, LES TEXTES DES HISTORIENS ANTIQUES
ET DE NOMBREUSES LÉGENDES VONT CONTRIBUER À NOUS TRANSMETTRE UNE IMAGE MYTHIQUE
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DE CES FABULEUX JARDINS.
CONTEXTE HISTORIQUE
La Babylonie naît au XVIIIème
siècle av. J.-C. sous le règne d’
Hammourabi. Sa capitale Babylone doit son éclat au climat
plutôt chaud de cette région,
mais surtout à la maîtrise de
l’eau. La présence des deux
grands fleuves le Tigre et
l’Euphrate et d’ingénieux travaux d’irrigation rendirent cultivables ces contrées désertiques et lui valurent le nom de
Croissant fertile. L’introduction du
palmier-dattier bien adapté à la
chaleur torride, permit la création
de luxuriantes oasis, les végétaux
les plus fragiles bénéficiant de l’ombre protectrice de celui-ci.
La ville est entièrement détruite à
la fin du IIième millénaire
C’est sous le règne de Nabuchodonosor II (604-562) que la ville
reconstruite et fortifiée va devenir la cité légendaire dont les jardins suspendus provoquent
l’émerveillement des hôtes ou
voyageurs de passage.
Les Perses marqueront la fin de
cet apogée en détruisant la ville
en 539.
TEXTES ET LÉGENDES
Durant le 1er siècle av.J.-C Diodore de Sicile que l’on pourrait
qualifier de Jules Verne de l’anti-
quité se rend à Alexandrie où il
compile les textes anciens pour
rédiger sa Bibliothèque ou il donne
une description très précise des
jardins :
Ce jardin de forme carrée, avait
de chaque côté quatre phlètres
(120 mètres)…le tout présentait
l’aspect d’un amphithéatre. Les
plates formes des terrasses
étaient composées de blocs de
pierre dont la longueur y compris
la saillie était de seize pieds sur
quatre de largeur. Ces blocs
étaient recouverts d’une couche
de roseaux mêlés de beaucoup
d’asphalte ; sur cette couche reposait une double rangée de briques cuites, cimentées avec du
plâtre ; celles-ci étaient à leur
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tour recouvertes de lames de
plomb afin d’empêcher l’eau de
pénétrer dans les fondations.
Sur cette couverture se trouvait
une masse de terre suffisante
pour recevoir des grands arbres.
Ce sol artificiel était rempli d’arbres de toutes espèces, capables
de charmer la vue par leur dimension et leur beauté.
Les colonnes s’élevant graduellement, laissaient par leurs interstices filtrer la lumière, et donnait accès
aux appartem e n t s
royaux, nombreux et diversement ornés.
Une
seule de ces
colonnes
était creuse…
elle contenait
des machines hydrauliques qui faisaient monter du fleuve
une grande
quantité
d’eau sans
que personne
ne pût rien
voir de l’extérieur.
A sa suite Strabon puis plus tard
Quinte-Curce donneront des
descriptions plus ou moins proches ou enjolivées.
Dés lors, la légende est née et durant les siècles suivants, les jardins suspendus de Babylone restent dans la tradition populaire
une des sept merveilles du
monde, aussi mythique que le
phare d’Alexandrie ou le colosse
de Rhodes.
LE VOILE SE LÈVE
De 1899 à 1917, les fouilles
réalisées par l’archéologue allemand Robert Koldewey vont
apporter un éclairage nouveau
sur l’histoire et le vie de Babylone ; mais aussi sur les fameux
jardins suspendus.
Lorsqu’il mit au jour plusieurs
chambres voûtées, ainsi qu’une
fontaine alimentée par trois tunnels, il demeura perplexe ; et de
plus les fondations étaient en
pierre de taille, alors que le matériau utilisé le plus couramment etait la brique. Il relu alors
les textes antiques, puis fit des
recoupements avec les inscriptions cunéiformes qu’il avait dé-
DES JARDINS ET
DES PLANTES
A travers les récits, mais aussi sur
de nombreux bas reliefs, ont peut
dresser un inventaire des végétaux qui peuplaient ces jardins
royaux. Outre le palmier dattier on
y trouvait le cèdre, le cyprès et différents conifères, le platane, le
saule et le peuplier ; sont aussi
mentionnés la myrte et le buis. Il
faut noter que ces plantes pour la
plupart étaient depuis l’antiquité
utilisé dans les jardins Perses,
qualifiés
de "paradis"
et il est probable que les
jardins de Babylonie aient
hérité de cette
culture.
Ainsi, qu’ils
aient existés
ou non les
jardins suspendus n’étaient pas une
exception en
Babylonie pas
plus qu’en
Mésopotamie
ou en Perse.
JEAN-PIERRE
BRIZARD
chiffré et il dut se rendre à l’évidence, il venait de découvrir les
légendaires jardins suspendus
décrits par Diodore.
RECONSTITUTIONS
Koldewey lui même, puis Mademoiselle M. Rutten ainsi que
Jean LACAM nous transmettrons plusieurs dessins qui donnent une meilleure idée de ce
que pouvaient être les fameux
jardins suspendus. Il s'agissait
plutôt de terrasses ; une erreur
de traduction s’étant produite le
mot latin pensilis signifiant à la
fois"suspendu" et "en forme de
balcon".
Pour en savoir plus...
Diodore Historien grec 1ier siècle
av.J.-C. auteur d’une bibliothèque
historique.
Strabon géographe grec 58 av. J.-C.
21 à 25 apr. J.C. auteur d’une Géographie et de Mémoires historiques.
Quinte-Curce Historien latin du
1ier siècle apr. J.-C.auteur d’une
vie d’Alexandre.
Nabuchodonosor II : (604-562).
Semiramis : Nom grec de la reine
assyrienne Sammuramat, mère
d’Adad-Nirari III (809-782) dont
elle assura la régence durant 5
ans.
○ ○ ○ ○ O
○ N○PREND
○ ○ UN
○ ○GRAIN
○ ○ DE
○ ○POUSSIÈRE
○ ○ ○ ○ ET○ LA
○ VASTE
○ ○ ○ TERRE
○ ○ ○TOUTE
○ ○ ENTIÈRE
○ ○ ○ ○Y RÉSIDE
○ ○ ○ ;○ ET○ L○'UNIVERS
○ ○ ○ FLEURIT
○ ○ ○ ○AVEC
○ ○ELLE
○ ○- ○MARIE
○ ○ A
○ NGEL
○ ○ ○ ○ ○ ○