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Yacht Club Classique
© Francois Berland
© Alain Milbeo
COMPTE RENDU
Voiles de la Citadelle – Trophée Sergent – 4 & 5 juin 2016
Viola…
Bruno Barbara, à bord de Viola.
Lorient, ruche maritime ancestrale. En face une forteresse en garde l’entrée.
Pourquoi Port Louis accolé à cette citadelle semble épargnée des va et viens incessants qui animent la
rive droite, malgré tous les charmes qu’elle arbore ?
Des marins s’affairent entre les pannes pour libérer un ponton de ses bateaux habituels, en y laissant
quelques-uns plus colorés à leurs places.
Comme un joueur qui trierait au fur et à mesure qu’elles arrivent entre ses mains les cartes distribuées
par un hasard cependant savamment ordonné.
Bientôt toutes les pannes sont à nouveau occupées par une flotte bigarrée, prête à en découdre pour
offrir le meilleur d’elle-même autour des bouées choisies pour orchestrer le bal.
Sur une mer d’huile, sous un ciel blanc, portés par le jusant, les gréements animés par de frêles
silhouettes s’échappent un à un de la ville endormie pour se rejoindre ailés autour du bateau comité
positionnant la ligne.
Pas de tour de Groix cette fois ci, le vent ne nous donnerait pas assez d’erre pour le boucler dans les
temps.
On se contentera de l’approcher et d’en revenir, frustrés de ne courir qu’une seule manche malgré le
retour dans l’après-midi de la brise tant attendue.
Demain le soleil est annoncé, on partira plus tôt, et les deux manches pourront être jouées.
A peine les ponts mis au clair, la horde des équipages pénètre dans la citadelle entrouverte, se retrouve
dans la cour centrale, et boit quelques verres pour se voir d’un peu plus près, pendant que d’autres
s’égrènent dans les allées des extraordinaires collections du musée, émerveillés par les valeureuses
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prouesses des sauveteurs en mer de tous les temps comme par les trésors exhumés du fond des mers,
transportés dans les confins de notre histoire.
Tous attablés pour tenter de rassasier nos faims et nos soifs, tout en continuant de forger d’anciennes
ou nouvelles amitiés, jusque dans l’intimité des carrés, la rage de vaincre les concurrents qu’on s’était
promis de laisser derrière est encore ravivée.
Un peu plus hésitants que la veille pour remettre à poste drisses et écoutes, de nouveau nous voici à
décompter minutes et secondes dans des tournoiements de sillages, desquels fusent quelques cris
sauvages, jusqu’au moment précis à partir duquel on peut s’élancer à l’assaut de la première marque.
Comme en apesanteur, suspendus aux infimes variations de force et d’orientation des masses d’air se
faufilant entre nos voiles, la flottille s’éparpille sur le plan d’eau, tantôt pour se dégager ou au contraire
perturber la qualité du flux au vent d’un concurrent.
Un à un on se frise les moustaches à la pointe des chats en regardant l’arrivée des suivants.
On s’étire, on croque un sandwich, on reprend une part de Portlouisien après une dernière de kouignamann, on sieste à la cape, on bondit de nouveau, départ au portant, pépin, la bulle.
Arrivée en rade, petit tour dans le Blavet avec la fin du flot, à peine arrivés à quai Le bagad de notre ami
Yannick nous fait les honneurs, jusqu’à accompagner l’établissement du guidon du YCM sur son petit
mâtereau au plus haut du mât.
Voilà, bien vite passés ces bons moments, merci à tous pour cette organisation et tous ces préparatifs,
grâce à vous le spectacle était grandiose, et nos belles machines ont pu révéler tout ce qu’elles
pouvaient donner dans les conditions rencontrées.
Pour terminer, un à un chaque bateau, chaque équipage est applaudi, dans un ordre déterminé selon les
coefficients calculés à partir des critères demandés, censés tempérer les différences de potentiels.
A chacun d’interpréter les résultats, sachant bien qu’au final la jauge ne paraitra juste qu’à ceux arrivés
en tête de ce classement !
Que cela ne tarisse pas la qualité des souvenirs qu’on en gardera, espérant qu’avec le temps et les
ajustements successifs notre comité parviendra à trouver, à force de comparatifs et de bon sens la
formule idéale qui conviendra à chacun !
Vive la marine en bois, vive les rencontres, à terre et sur l’eau !
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© David Lancry
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Résumé des 2 manches courues dans la flottille II
David Lancry, armateur de Ty Barik.
Sur les 32 Yachts Classiques inscrits, 7 constituent la flottille des 'petits bateaux':
- 3 Belougas 6m50 dont celui des 'Belougirls' qui participent à leur première régate
- un Nordic Folkboat de 7m66,
- 3 sloop en bois de 7m50, 8m45 et 10m36
Manche du samedi 4 juin
Départ lancé dans un vent d'Est très faible et un ciel nuageux. La ligne semble favorable à gauche mais
pour ne par se faire déventer par les grands yachts, le Belouga Ty Barik choisit la droite du plan d'eau qui
semble plus ventée et coupe la ligne de départ en tête de toute la flotte tandis que le Bélouga Zephyr
ferme la marche sans parvenir à passer la ligne de départ.
La bouée de dégagement située face au courant et dans un vent mollissant est compliquée à franchir
pour les petits yachts, cependant le Folkboat Imaraq passe largement en tête.
Le bord sous spi après la bouée de dégagement profite au léger Bélouga Ty Barik et une bascule de 90°
sur la droite réaligne les voiliers de tête.
A la bouée «Edouard de Gougy, Ty Barik passe avec un bon mile d'avance et ce nouveau bord de portant
lui permet d'accroître son avance jusqu'à Basse Mélite. Une nouvelle molle le stoppe et toute la flotte
revient par derrière. Ty Barik passera la ligne d'arrivée raccourci à Speerbrecker avec seulement
quelques longueurs d'avance sur le Folkboat.
Après le repas des équipages organisé au pied de la capitainerie de Port Louis, de nombreux marins
viennent déguster les Rhum arrangés sur Ty Barik afin de fêter l'anniversaire de l'équipier du bord
Tanguy Richomme.
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Ty Barik finit pour la 3éme année consécutive en tête de son classement après la première journée de
régates aux Voiles de la Citadelle. Saura-t-il pour une fois concrétiser le dimanche ? La soirée ne semble
pas de bonne augure ...
Manche du dimanche 5 juin
Même type de départ lancé dans un vent d'Est très faible mais un soleil radieux. Le gros de la flotte part
à droite alors que Ty Barik choisit la gauche! Le Belouga Caprice, Imaraq et la plupart les concurrents
croisent largement devant. Les Belougirls, cette fois, parviennent à couper la ligne de départ.
Mais la bouée de dégagement face au courant et dans un vent encore plus faible que la veille est très
compliquée à franchir. Le sloop à quille de 7m50 là passe largement en tête et s'envole au portant dans
le courant.
Cependant la bascule au portant est à nouveau présente et permet à Ty Barik, plus abattu, de repasser
en tête au Banc des Truies. La remontée au prés jusqu'à Speerbraker s'annonce longue mais Ty Barik
reste dans le centre du plan d'eau et touche le vent. Tous ceux partis trop à gauche ou trop à droite
resteront dans l'accalmie. Ty Barik parvient ainsi à passer à l'arrivée à Edouard de Gougy avec plus d'une
heure d'avance sur ces concurrents. Le Belouga Zephyr parviendra à terminer la manche et ainsi à
passer sa première ligne d'arrivée.
Le Belouga Ty Barik parvient enfin à remporter sa première victoire devant le Folkboat Imaraq et le
Classique Eleonore.
Merci aux rédacteurs et photographes pour ce compte-rendu.
Plus d’information et photos :
Secrétariat du YCC, Laureen Donizeau au 05 46 50 02 75
Thomas du Payrat, au 06 98 96 19 29, [email protected]
Save the date : prochains événements
- du 24 au 26 juin, Rendez-vous de la Belle Plaisance, à Bénodet.
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