Protégez-vous et protégez votre famille
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Protégez-vous et protégez votre famille
PROTÉGEZ-VOUS ET PROTÉGEZ VOTRE FAMILLE ! UNE SEULE PIQÛRE SUFFIT POUR DÉCLENCHER L’ENCÉPHALITE À TIQUES. Le vaccin contre l’encéphalite à tiques – demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien. Chère lectrice, cher lecteur, Très répandues, les tiques sont présentes dans les zones climatiques tempérées jusqu’à environ 1500 m d’altitude. On ne les trouve pas seulement dans certaines zones géographiques spécifiques: elles peuvent se nicher dans les forêts, les jardins, les terrains de jeux, les prés et les parcs, au milieu des herbes et des buissons. Les tiques, suceuses de sang, peuvent malheureusement se faire le vecteur de divers agents pathogènes. Les deux maladies les plus sérieuses qu’elles transmettent dans nos contrées sont la méningo-encéphalite à tiques (FSME) et la borréliose (maladie de Lyme). Les régions dans lesquelles il est possible d’attraper ces maladies ne cessent de s’étendre en Suisse. En Europe, un grand nombre de destinations touristiques sont concernées, notamment l’Autriche, l’Allemagne – en particulier la Forêt-Noire –, la Hongrie,la Croatie, la Suède, la Russie, les pays baltes, l’Alsace et l’Italie du Nord. Les tiques Ces acariens deviennent actifs dès 10 °C environ : la saison des tiques dure donc de mars à octobre/novembre. Les tiques affectionnent les arbustes et buissons de hauteur moyenne ainsi que l’herbe, jusqu’à environ 1,50 m. Elles se plaisent également dans les feuilles au sol et dans les sous-bois. Les tiques ne tombent pas des arbres, on les ramasse lorsqu’on frôle la végétation en passant. Une fois que la tique a trouvé un endroit approprié où la peau est fine, elle pique. Le virus se trouve dans la salive des tiques. La salive de la tique contient un anesthésiant et de ce fait la piqûre passe inaperçue la plupart du temps. 2 MÉNINGO-ENCÉPHALITE À TIQUES : CE QU’IL FAUT SAVOIR La méningo-encéphalite à tiques (FSME) ou méningite inoculée par les tiques est une maladie virale. Le virus se trouve dans la salive des tiques. Transmis lors de la piqûre, il pénètre immédiatement dans la circulation sanguine. En Suisse, l’Office fédéral de la santé publique (www.bag.admin.ch) a enregistré en moyenne 120 cas de FSME par an ces dernières années. Symptômes typiques : Environ 7 à 14 jours après la piqûre : symptômes de type grippal accompagnés de maux de tête et de courbatures, de fièvre et d’un rhume. Après une rémission, une seconde crise plus grave se produit chez 5 à 15 % des personnes atteintes : une forte fièvre, une raideur de la nuque et des vomissements, voire une méningite et une inflammation de la moelle épinière peuvent survenir. Conséquences graves : Une partie des malades souffre de séquelles permanentes comme des paralysies et des troubles de la coordination. La maladie est mortelle dans 1 à 2 % des cas. 3 QUI COURT UN RISQUE ? La majeure partie des personnes atteintes de FSME sont infectées durant des activités en plein air (randonnée, vélo, jogging, pêche, équitation, pique-niques, promenade du chien, camping, course d’orientation, golf, scoutisme ou même dans son propre jardin). Certaines professions sont particulièrement exposées: gardes forestiers, chasseurs, bûcherons, agriculteurs, militaires, … 4 LA PRUDENCE NE SUFFIT PAS. SEUL LE VACCIN PROTÈGE VRAIMENT ! Il n’existe pas de traitement contre la FSME, on ne peut traiter que les symptômes. Seule la vaccination préventive offre une protection sûre. LA VACCINATION ! L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) recommande à tous les adultes et enfants (en règle générale dès l'âge de 6 ans) vivant ou séjournant temporairement dans une région à risque de se faire vacciner contre la FSME. Pour l’ensemble de ces personnes, les frais de vaccination sont pris en charge par l'assurance de base de la caissemaladie obligatoire. ● Trois vaccinations sont nécessaires pour obtenir une immuni- sation de base complète. C’est le seul moyen de bénéficier d’une protection durable sur plusieurs années, après quoi il est nécessaire d’effectuer un vaccin de rappel. ● Il existe des vaccins spécifiques pour les enfants et les adultes. ● Les vaccins modernes sont sans d’agents conservateurs. ● La vaccination est généralement bien tolérée. Parmi les réactions possibles au vaccin, on peut citer une rougeur et un gonflement légers au niveau du site d’injection ou une élévation de la température, lesquels disparaissent au bout de quelques jours. ● Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien. La gravité de la maladie augmente avec l’âge. La moitié des personnes gravement atteintes souffre des séquelles de la maladie de manière permanente. 5 OÙ LES RISQUES SONT-ILS LES PLUS IMPORTANTS ? RÉGIONS À RISQUE ACTUELLES (n’est pas valable pour la borréliose) En Suisse, la méningo-encéphalite à tiques ne cesse de s’étendre depuis quelques années et il faut s’attendre à ce que cette évolution se poursuive. Office fédéral de topographie www.swisstopo.ch 6 Prof. Dr. med. T. Krech, Kreuzlingen Zones ou population à risques élevés (plusieurs infections) Zones ou population à risques modérés (infection unique ou risque d’infection à prévoir) La vaccination contre l’encéphalite à tiques est recommandée à tous les adultes et enfants habitant ou séjournant temporairement dans une région d’endémie* * OFSP, Recommandations pour la vaccination contre l’encéphalite à tiques, Bulletin OFSP 2006 n° 13 : 225–31 Sources de données : – OFSP, Dr Zimmermann, communication personnelle – Office fédéral de la protection de la population OFPP – Données du prof. Krech Mise à jour 12.11 7 EN EUROPE … … un grand nombre de destinations touristiques est concerné, notamment l’Autriche, l’Allemagne – en particulier la Forêt-Noire –, la Hongrie, les pays scandinaves, l’Alsace, les pays baltes, la Croatie, l’Italie du Nord, la Slovénie, la République tchèque, la Russie et la Pologne. Aberdeen Edinburgh Glasgow Belfast Dublin Irland Liverpool Cork Bristol GroßBritannien Groning Niederlande Amsterdam London Plymouth Arnheim Brighton Antwerpen Belgien Dü Köln Brüssel Lüttich Le Havre Luxemburg Paris Saarbr Nancy Nantes Strassburg Frankreich Dijon Fr Mulhouse Schweiz Bordeaux Santander Porto Montpellier Nizza Salamanca Perpignan Portugal Marseille Madrid Lissabon Barcelona Korsika Spanien are Bale n Sevilla Alicante Granada Màlaga Almerìa 8 Sardinien Trondheim Jakobstad Finnland Lahti Bergen Turku Oslo Helsinki Norwegen Stockholm Stavanger Örebro Tallinn Kristiansand Estland Russland Göteborg Visby Lettland Schweden Dänemark Riga Arhus Moskau Kalmar Kopenhagen Malmö Litauen Bornholm Königsberg Kiel Vilnin Russland Danzig Lübeck Rostock gen Minsk Hamburg Bremen Stettin m Weißrussland Hannover Berlin Münster Posen Madgeburg Warschau Deutschland üsseldorf n Leipzig Marburg Jena Brest Polen Kassel Lodz Dresden Breslau Frankfurt/M. Kiew Karlsbad Würzburg rücken Prag Pilsen Krakau Tschechien Nürnberg Ukraine Karlsruhe Stuttgart Budweis Slowakei Ulm reiburg München Bratislava Wien Konstanz ! Budapest Österreich z Slowenien Trento Mailand Ljubljana Italien Venedig Chisinau Moldawien Ungarn Rumänien Krim ! Zagreb Rijeka Kroatien ! Bologna Bukarest BosnienHerzegowina Florenz Belgrad Schwarzes Meer Sarajevo Split Mostar Serbien und Montenegro Bulgarien a Dubrovnik Sofia Rom Régions où des cas de FSME ont été Istanbul enregistrés, vaccination recommandée Skopje Tirana Mazedonien ! ! Albanien Régions où des cas ont été rapportés, mais Türkei où le lien n’est pas définitivement établi Griechenland État 2006 : données fournies par les services publics de santé nationaux, Bröker et Gniel (2005) Athen Palermo Sizilien 9 Kreta BORRÉLIOSE ? AGIR VITE POUR MIEUX LA COMBATTRE ! Les cas de borréliose sont également en augmentation : on estime qu’en Suisse, 3000 personnes environ contractent cette maladie chaque année. Contrairement à la FSME, un risque d’infection à la borréliose subsiste dans toute l’Europe en dessous de 1500 m d’altitude. La borréliose Érythème migrant est une maladie infectieuse d’origine bactérienne. Si les virus de la FSME se trouvent dans la glande salivaire des tiques et sont donc transmis avec la salive peu après la piqûre, les borrélies résident dans l’intestin de l’acarien et ne sont transmises que lorsque celui-ci « vomit », par exemple lorsqu’on l'écrase en essayant de l’extraire de manière incorrecte. Si l’infection n’est pas constatée et traitée par antibiotiques, des symptômes pathologiques graves peuvent se manifester : Stade I : quelques jours à quelques semaines après la piqûre de la tique, apparition possible d’une tache localisée de couleur rougeâtre ou bleuâtre-rougeâtre, appelée « érythème migrant ». Malgré une infection, ce stade ne se manifeste pas auprès de la moitié des patients. Autres symptômes : fièvre, conjonctivite, symptômes grippaux, ganglions lymphatiques gonflés, douleurs musculaires et articulaires. Stade II : quelques semaines à quelques mois plus tard, douleurs possibles sur le site de la piqûre ainsi que douleurs musculaires et articulaires, impression générale de maladie et de faiblesse, fatigue, paralysies, troubles de la perception et parfois même problèmes cardiaques. Stade III : séquelles des mois ou des années plus tard, par exemple douleurs et inflammations articulaires, altérations de la peau, lésions neurologiques, même le cerveau peut être affecté. Dans le cas de la borréliose, il est essentiel d’agir vite : retirez rapidement la tique puis désinfectez le site de la piqûre. Si des symptômes apparaissent par la suite, consultez un médecin. Il n’existe pas de vaccin contre la borréliose. 10 QUE POUVEZ-VOUS FAIRE D’AUTRE ? MESURES DE PROTECTION COMPLÉMENTAIRES CONTRE LA FSME ET LA BORRÉLIOSE Même si cela n’est guère agréable en été, portez des vêtements clairs couvrants, notamment des pantalons longs et des chaussures fermées, pour vous protéger. D’une manière générale : après chaque séjour en plein air, examinez votre peau pour détecter la présence de tiques. Ces acariens apprécient tout particulièrement les endroits suivants : le creux des genoux, les plis de l’aine, les aisselles, la naissance des cheveux. COMMENT RETIRER DES TIQUES ? Si vous découvrez une tique, retirez-la immédiatement ! Pour cela, procédez comme suit : Saisissez la tique à l’aide d’une pincette, ou encore d’une pince ou d’un collet à tiques, aussi près que possible de la peau, puis extrayez-la en la tirant avec précaution vers l’arrière. Évitez les mouvements de rotation : vous pourriez arracher la tête de la tique qui resterait alors dans la plaie. Après avoir retiré la tique, désinfectez le point de la piqûre afin d’éviter toute inflammation. Si des parties de la tique sont restées dans la plaie, des réactions locales peuvent se produire du fait qu’il s’agit d’un corps étranger. Demandez dans ce cas à un médecin d’extraire les restes. Attention : ne comprimez jamais la partie arrière du corps de la tique et ne mettez pas d’huile sur l’acarien, pour éviter qu’un nombre élevé d’agents pathogènes pénètre dans la circulation sanguine. Surveillez le point de la piqûre pendant environ six semaines (marquez éventuellement son emplacement à l’aide d’un stylo). Si une plaque rouge de forme annulaire apparaît – qui peut même se déplacer –, consultez votre médecin ! 11 Cette brochure est recommandée par la Ligue suisse des personnes atteintes de maladies à tiques Avec l’aimable soutien de M527, décembre 2011 Cachet du cabinet médical Vous souhaitez en savoir plus ? www.info-tiques.ch