La dyslexie - Commune de Léglise

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La dyslexie - Commune de Léglise
s
d
Ecoles communales de Léglise
q
p
La dyslexie
b
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La dyslexie
Pour mieux comprendre …
La dyslexie rassemble l’ensemble des difficultés liées à l’apprentissage de la
lecture, de l’écriture et de l'orthographe.
Lorsqu’on lit un mot, notre cerveau le décrypte via l’œil, qui scanne les différentes lettres.
Ces lettres, une fois analysées par l’œil, sont envoyées dans le lobe pariétal.
Les lettres vont ensuite être assemblées et suivre deux voies :

La voie phonologique : c’est là que les lettres sont transformées en sons
afin d’en comprendre le sens (accès à un dictionnaire sonore).
[m e z ɔ̃] = maison

La voie lexicale : c’est la photographie du mot qui permet d’accéder au
lexique mental de l’enfant, dans lequel il stocke tous les mots qu’il connait et
qu’il finira, à force d’entrainement, par ne plus devoir décoder et qu’il
reconnaitra dans sa globalité.
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Il existe différents types de dyslexies:
Dyslexie phonologique : L’enfant reconnait globalement le mot. Il est capable de
reconnaitre les mots, mais il ne sait pas lire (incapable de décoder et d’assembler les
lettres en sons complexes et en mots) :
confond souvent les phonèmes (ex : f/v ou s/ch) => (cochon va se dire « cosson »)
Inverse les lettres (labavo au lieu de lavabo)
oublie des lettres (abre pour arbre)
ajoute des lettres (plaquet pour paquet)
Dyslexie lexicale (ou de surface) : l’enfant ne sait pas mémoriser la silhouette et donc
l’orthographe des mots entiers et surtout irréguliers ou ayant une difficulté particulière
(femme, doigt, monsieur, ...). Il sait décoder les mots en les décomposant en lettres et en
sons, mais les confond souvent. L’enfant atteint de cette forme
de dyslexie :
Confond des graphèmes au niveau de leur orientation
(n/u ou p/q ou b/d).
Inverse les lettres dans les mots (« prati » pour
« parti » ou « hortographe » pour « orthographe »)
Décompose les mots en syllabes régulières et connues
(ma, pa, ton, si, ...) puis rassemble le tout. Cette
recomposition du mot donne lieu à une lecture
hachée, comme s’il lisait le mot pour la première
fois. (l’enfant lit « ta-b-le » au lieu de « table »).
Les enfants dyslexiques ont donc des difficultés à accéder à la phase orthographique
et à la mémorisation des mots (l’enfant a un lexique mental très peu développé dû à son
incapacité à mémoriser les mots). La plupart du temps, l’enfant essaie de deviner le mot
à partir de quelques indices et il accède au sens des phrases en s’appuyant sur ce
décodage global. Cependant, le décodage étant globalisé, la compréhension du texte est
perturbée (car incohérences). Elle handicape la représentation mentale de l’histoire et
donc, par conséquent le raisonnement explicite et implicite. Parfois il arrive que les deux
dyslexies soient combinées ; on parle alors de dyslexie mixte.
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Symptômes visuels : un éventuel diagnostic
Les notions « avant », « après », « la semaine prochaine »,
« hier » n’ont pas de sens pour l’enfant. Il a des difficultés pour
s’organiser dans l’espace et dans le temps.
Il confond sa droite et sa gauche à la fois sur lui-même et par
rapport aux objets. Ces notions n’ont aucun sens pour lui.
L’enfant tient mal son crayon, il a un geste cursif maladroit. Il a des
difficultés pour recopier et se retourne très souvent (après chaque
syllabe) vers son modèle de copie (feuille ou tableau).
Perte, oubli des effets personnels, grande désorganisation.
Incapacité à reproduire un rythme.
Difficultés à comprendre des consignes orales multiples données
simultanément. L’enfant semble perdu et ne sait que faire.
(Incapacité à traiter, à l’oral ou à l’écrit, plusieurs informations
différentes en même temps).
Il se dit fatigué, bâille beaucoup, se déconcentre vite.
Difficultés de mémoire (poésie, tables de multiplication, ...) car
faiblesse de la mémoire visuelle et/ou auditive.
Le syndrome du « mot sur le bout de la langue ». L’enfant a des
difficultés à donner oralement et rapidement des objets familiers
(par exemple). Le problème n’est pas un manque de vocabulaire,
mais c’est qu’il n’arrive pas à retrouver les mots dans sa mémoire à
long terme.
Éprouve des difficultés à retenir la graphie d’un mot (mauvaise
orthographe phonétique). Difficulté => tificulté
N’arrive pas à exprimer ses idées par écrit et même parfois
oralement.
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N’aime pas lire, préfère qu’on lui lise.
A une lecture lente et très saccadée, hachée.
Il saute des mots, des lignes, quand il lit.
Il ne respecte pas la ponctuation à l’oral.
Ne retient pas les règles contextuelles (m devant p ou b, s-ss, la
cédille devant a, u ou o, …) .
Il a une mauvaise orthographe d’usage. Dans un même texte, un
même mot peut être écrit de 3 manières différentes (mais la
phonétique est correcte).
Corbeau => quorbo, korbeau, quorbau, ...
Confond des lettres, des sons à l’oral et à l’écrit. (p/b/d/q, t/d, s/z, n
et u …) .
En lecture : confusion visuelle, omission ou inversion de lettres,
irrespect de la ponctuation. L’enfant confond certains sons, au niveau
oral et écrit, dans les mots : « panlaton » au lieu de « pantalon ».
En orthographe : fusion des mots, découpage incorrect.
« toulemonde » ou « le la pin ».
En grammaire : confusion genre et nombre, confusion nature et
fonction, confusion des homophones grammaticaux ou lexicaux.
Grosses lacunes en traitement de données, résolution de problèmes.
Ne sait pas distinguer les signes + et - .
Ne sait pas lire les opérations dans le bon sens.
A des difficultés pour classer des objets dans l’ordre croissant ou
décroissant.
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Comment agir ?
En classe
Simplifier les consignes :

simplifier, réduire, fractionner la consigne.

Eviter les doubles tâches !

illustrer (logo).

présenter une consigne à la fois à l’oral.

demander la reformulation par un élève. (Donner des consignes de manières
différentes pour satisfaire tous les enfants).

Faire prendre l’habitude aux enfants de surligner (au fluo) les mots importants de
la consigne.
Prévoir un référentiel visuel afin que l’enfant puisse associer les actions récurrentes dans
les consignes (trace, souligne, colorie, écris, entoure, complète, ...) avec les logos. En un
coup d’œil l’enfant pourra donc reconnaitre le logo et savoir la tâche à effectuer.
Numéroter les pages pour conserver l’organisation.
Adapter la correction : éviter l’encre rouge pour les corrections. Si c’est l’orthographe
qui est évaluée, préférer une couleur plus neutre car cela peut être décourageant
de voir du rouge partout. Ne pas faire demander à l’enfant de s’autocorriger (sauf
s’il a accès à un code orthographique), lui écrire les mots correctement dans la
marge, par exemple, pour que l’élève se rende compte de son erreur et de la
bonne manière d’écrire le mot.
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Généralités

Placer l’enfant à côté d’un élève référant.

Donner un tiers de temps supplémentaire aux élèves dyslexiques


Pour relire le contenu (et aussi ortho et grammaire)

Pour prendre le temps de faire un plan ou bien comprendre les consignes.
Faire en sorte que le matériel soit à sa disposition (placer l’enfant au
premier rang et/ou près du rangement de colle, ciseaux, latte, équerre, com pas,
crayons de couleurs, ...)

Remettre à l’élève certains textes à l’avance afin qu’il puisse en prendre
connaissance avant le cours. Il est intéressant que l’enfant puisse entendre le texte
au préalable ( lecture d’un tiers, enregistrement audio, …).

Ne jamais forcer un élève dyslexique à lire oralement devant les autres.

Adapter les épreuves de compréhension de texte en réorganisant les
questions par paragraphe et en privilégiant les questions qui nécessitent
d’entourer, de cocher, de découper, coller, …

Utiliser des textes mutilés plutôt que de tout faire écrire.

Attendre que les enfants aient terminé de copier pour donner une
consigne ou expliquer quelque chose.

Eviter le recto-verso, cela peut parasiter la lecture par transparence.

Avoir recours à un scribe. Nombre d’enfants dyslexiques n’arrivent pas à
mettre leurs idées en phrases correctes, à cause de leur incapacité à transcrire
leurs pensées en mots. L’aide d’un scribe ou « secrétaire » peut être une aide
précieuse pour permettre à l’enfant d’imaginer et de rédiger sans passer par la
phase graphique. Le scribe permet :

d’éviter les problèmes liés à une dysgraphie.

d’éviter d’importantes erreurs grammaticales et/ou orthographiques.

d’éviter une production écrite pauvre.

une fatigue due à la tenue du stylo.
Le scribe peut être un parent, un camarade ou l’enseignant. Après que l’élève ait dicté son
texte au scribe, celui-ci relit le texte afin de permettre au dyslexique d’apporter des
modifications à son texte. Si le scribe est un camarade, l’activité sera un plus pour les deux
enfants, qui apprendront ainsi l’importance de l’écoute mutuelle.
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Aérer les documents :

Privilégier un interligne 1,5 ou 2.

Taille de police 14 au minimum.

Mettre plus d’espaces entre les mots,.

Choisir une police sans sérif (verdana, arial, comic sans ms, …).

En mathématiques : laisser beaucoup d’espace entre les calculs.
NON
X
Lis attentivement les phrases suivantes, puis, entoure les différents verbes.
Le petit chien dort dans son panier.
Les enfants jouaient sous le parasol.
OUI
V
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Il existe une police d’écriture appelée
qui est spécialement
conçue pour favoriser la lecture chez les enfants atteints de dyslexie, dysorthographie,
dyspraxie. Cette police permet aux enfants de ne plus voir les lettres pivoter et de leur
donner un certain « poids » . Les pourtours pleins et gras permettent à l’œil de mieux
s’orienter.
Pour l’installer, il suffit de :
1. Se rendre sur le site www.dafont.com
2. Taper le mot « opendyslexic » dans la barre de recherche.
3. Cliquer
sur
télécharger puis « ouvrir », vous trouverez le fichier
« OpenDyslexic - Regular.otf ». Laisser la fenêtre ouverte.
4. Sur le bureau de votre ordinateur, se rendre dans « démarrer » et taper
« polices » dans la barre de recherche.
5. Cliquer sur le dossier « Polices » et ouvrir (vous y trouverez toutes les polices
qui sont présentes par défaut sur votre ordinateur).
6. Faire glisser le fichier « OpenDyslexic-Regular.otf » dans le dossier
« Polices ».
7. Ensuite, il vous suffira de sélectionner votre police dans votre traitement de texte
(word, open office, ...).
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Donner des repères temporels, visuels et spatiaux
Proposer une couleur de cahier ou farde différente par matière.
Si tous les enfants adoptaient le même code couleur pour les différents cahiers, il y aurait
moins de confusions, cela faciliterait le rangement et la recherche du cahier.
ex : « Prenez votre cahier bleu ». Les enfants savent que le cahier bleu est celui de
français et ils ne confondent pas avec leurs autres, qui, en général, sont tous
recouverts par le même papier...
Proposer aux enfants un « menu du jour » : permet d’organiser et de planifier la
journée. Utiliser les mêmes couleurs pour « le menu du jour » que les couleurs des
cahiers. L’horaire journalier doit être visible par les enfants durant toute la journée
(possibilité de barrer ce qui a déjà été fait, pour se consacrer à ce qu’il reste à faire)
Aujourd’hui, mercredi 10 décembre 2014
8h30
Géométrie : les droites, les demi-droites et les segments.
9h20
Grammaire : le féminin des noms, exercices.
10h45
Dictée : préparation de la dictée « Le Chat Botté ».
11h55
Calcul écrit : l’addition écrite avec report(s).
Dans la partie pratique, pour tous les cycles, dans le dossier « gestion de classe », se
trouvent des affiches illustrées pour le programme de la journée.
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Propositions d’aides visuelles à la lecture
Le Corbeau et le Renard
Maitre corbeau sur un arbre perché
Tenait en son bec un fromage
Dans un texte à lire par l’enfant
Maitre renard par l’odeur aléché
(ou au tableau), surligner une
Lui tint à peu près ce langage.
ligne sur deux pour lui
« Hé!Bonjour, Monsieur du Corbeau,
permettre de ne pas sauter de
ligne. (Éviter les lettrines ou
dessins qui pourraient parasiter
la lecture). Utiliser des couleurs
noires au tableau noir.
Que vous êtes joli, que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage,
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phœnix des hotes de ces bois.
A ces mots le corbeau ne se sent plus de joie:
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec , laisse tomber sa proie.
Dans un texte, surligner au besoin certains mots importants.
Ceci aide
l’enfant à fixer son attention sur les sujets importants du texte. L’enfant dyslexique se
perd souvent dans la compréhension (même d’une phrase simple) car le temps de
décoder le tout, il a oublié le début. Les mots-clés l’aident à se souvenir du contenu de
ce qu’il a lu.
Proposer un « outil-guide » pour la lecture. Cela évite à l’enfant de sauter des
lignes.
Utiliser un chevalet, ou un plan incliné, pour faciliter le passage vertical du tableau
au passage horizontal de la feuille posée sur le bureau. Le chevalet facilite la lecture.
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Expliquer aux camarades
Il est important que le reste de la classe soit au courant des difficultés rencontrées
par l’élève dyslexique. Ils comprendront d’autant mieux les aménagements matériels et
pédagogiques mis en place.
L’élève peut lui-même expliquer.
L’enseignant peut expliquer.
On peut utiliser l’album « Le tiroir coincé » d’Anne-Marie Montarnal aux éditions
Tom Pousse. (Album conçu pour expliquer la dyslexie).
On peut utiliser l’album « Patouille, la petite grenouille dyslexique » de
Sophie Tossens aux éditions Erasme.
Il est intéressant de faire comprendre que, bien que la dyslexie soit un handicap, elle
n’empêche pas d’évoluer dans la vie. Prendre l’exemple de personnes célèbres ayant
réussi malgré leur dyslexie (Walt Disney, Léonardo da Vinci, Albert Einstein, John F.
Kennedy, Tom Cruise, ...).
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Organiser une séance de dialogue préliminaire à la lecture
Avant les activités qui font appel à de la lecture, il est intéressant d’organiser une
discussion préliminaire. Elle permet de dégager les représentations mentales initiales des
enfants pour présenter le sujet qui va être étudié ou travaillé. Cela leur permet de :

Se situer dans un contexte qui facilitera la compréhension de l’ensemble de la
leçon ou de la lecture.

Modifier leurs représentations mentales fausses grâce au dialogue.

Travailler les mémoires.
Sujet de lecture : texte informatif sur l’épiphanie et questionnaire.
1) Questionner les enfants sur le thème.
(Connaissent-ils le mot Épiphanie ? Quelle est la légende ? La coutume ? Quel
jour ? ...)
2)
3)
4)
Débattre oralement pour faire partager les idées et représentations mentales
des enfants, comparer, retenir, ...
Demander aux enfants d’expliquer ce qu’ils ont retenu de la discussion.
Noter au tableau les informations sous forme d’un mindmap simple ou d’un
brainstorming.
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Utiliser les tableaux SVA (ce que je Sais, ce que je Veux savoir, ce que j’ai Appris)
lors d’une leçon, d’une lecture, d’une observation liée à une expérience scientifique,
d’une recherche (internet, livres, ...)
Ce tableau est basé sur la théorie de l’apprentissage et de la mémorisation
par modification de représentations mentales et s’apparente au dialogue
préliminaire expliqué précédemment.
Exemple simple :
S
Toutes les grenouilles
sont vertes.
V
A
Il existe des grenouilles « dendrobates » Toutes les
appelées « grenouilles peintes » qui sont grenouilles ne sont
multicolores.
pas vertes.
Les représentations mentales de l’enfant ont changé, ce qu’il pensait savoir a été
modifié grâce aux résultats de ses recherches. On appelle cela la restructuration
conceptuelle à travers les expériences. En conclusion, l’enfant n’oubliera jamais qu’il
existe des grenouilles qui ne sont pas vertes.
On peut utiliser ce tableau pour enrichir ses connaissances sur un sujet donné.

Ce que je sais : la grenouille est verte, elle vit dans l’eau, elle pond des œufs . Il en
sort des têtards. Elle mange des mouches.

Ce que je veux savoir : tout ce qu’elle mange, comment elle se reproduit, les
différents lieux de vie, ses caractéristiques physiques, …

Ce que j’ai appris : il existe des grenouilles de toutes les couleurs. La grenouille
passe par plusieurs stades pour se développer (têtard, puis grenouille). C’est un
amphibien batracien. Elle est associée à des mythes (la pluie d’animaux, …). Le
crapaud n’est pas le mâle de la grenouille ...
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Fragmenter le travail
Pour les consignes : donner plusieurs consignes différentes au lieu d’une longue consigne
continue. De cette manière, l’enfant agit par étapes, petit à petit, et de manière
évolutive. C’est rassurant pour lui car il peut se situer par rapport à la tâche et cerne plus
facilement les actions à réaliser.
Problème pour les non dyslexiques
Problème pour les dyslexiques
« En classe de neige, monsieur Nicolas doit Nous sommes en classe de neige. La location
des skis coute 6 euros par enfant. IL y a 17
payer 6 euros par enfant et par jour pour enfants en classe.
louer les skis. La classe compte 17 élèves. Le Combien coutent les skis de tous les enfants ?
dépaysement dure 5 jours. Combien
Nous restons 5 jours en classe verte.
monsieur doit-il payer pour les skis pour Combien monsieur paye-t-il pour tout le
séjour ?
toute la semaine ? »
Il est important de faire reformuler le problème à l’enfant avec ses propres
mots, pour voir s’il a compris le sens. On peut lui demander de représenter le
problème par un dessin. Si l’élève éprouve de grosses difficultés à trouver les
informations nécessaires, malgré le découpage du problème en étapes, vous pouvez les
identifier et les mettre en évidence vous-même.
Pour un texte : utiliser des phrases courtes avec un vocabulaire simplifié afin qu’ils ne
soient pas bloqués par des mots inconnus ou superflus. Les enfants dyslexiques ont des
difficultés pour se représenter mentalement un texte et le fragmenter en étapes (de
même pour un énoncé de problème).
Texte pour les non dyslexiques
« L’infanterie anglaise était équipée de
grands arcs très puissants et les compagnies d’archers anglais, très mobiles,
constituaient une force d’attaque redoutable pour la lourde cavalerie française ».
Texte pour les dyslexiques
- Les tireurs anglais étaient terribles.
- Les archers anglais avaient de grands arcs
très puissants.
- Les archers anglais étaient très puissants.
- Les cavaliers français étaient nombreux.
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Travailler avec des référentiels
Utiliser la méthode visuo-sémantique : lorsque des nouveaux mots sont présentés à
l’écrit, s’assurer que l’élève en comprend le sens, pour que l’élève fixe les difficultés
orthographiques et photographie le mot (pour éviter les confusions, les omissions, les
inversions, …). Les dyslexiques ayant de grosses difficultés à automatiser ou à mémoriser
« par cœur » ils ont besoin de moyens mnémotechniques, d’images mentales qui ont du
sens.
Mettre en place un code orthographique : les enfants dyslexiques ont besoin de repères
et de codes. Cet outil, créé par Serge Terwagne, permet aux enfants d’être dans une
attitude de recherche pour améliorer et corriger leur orthographe. Pour qu’il soit efficace,
ce code doit être complété petit à petit, avec les élèves, et répété souvent (pourquoi pas
pendant les séances de rituel orthographique, lors de la découverte des règles
orthographiques) ?
Vous trouverez mon exemplaire dans la partie « matières ». Il se compose de plusieurs
catégories, chacune portant une lettre qui se rapporte à la catégorie :
P = ponctuation
A = accords
T = terminaisons de la conjugaison
H = homophones
U = orthographe usuelle
Pour chaque catégorie, il y a autant de numéros que de règles. Le code sera donc
composé d’une lettre et d’un numéro. Ainsi, lors de la correction des productions écrites,
les enfants, grâce à ce code, peuvent comprendre quelle est leur erreur, cela les pousse à
être dans une dynamique de recherche et de compréhension des accords.
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D’autres méthodes que la lecture silencieuse.
Pratiquer la lecture à deux voix :

L’enfant et l’adulte lisent ensemble, à voix haute, un texte. L’adulte calque son
rythme de lecture sur celui de l’enfant, pour lui donner l’exemple d’une lecture
correcte (pas de mot à mot, mais imposer une fluidité, le respect des règles de
ponctuation, ...).Lorsque celui-ci se trompe, l’adulte le corrige simplement en
lisant le mot correct, puis il attend que l’enfant répète correctement le mot. La
lecture peut ensuite continuer.
C’est l’enfant qui choisit le matériel de lecture (livre, texte informatif, ...)
Commencer par un texte court.
L’adulte et l’enfant lisent ensemble.
L’exercice se déroule sans interruption.
Les distractions sont réduites au maximum.
Les compliments sont nécessaires pour encourager l’élève.
Les discussions sur le texte ou les images se font à la fin de la lecture.
A force d’entrainement, et quand l’enfant se sentira plus à l’aise, lui proposer de lire à
voix haute tout seul (simplement devant l’adulte, pas devant la classe). L’adulte peut

soit lire à voix basse pour accompagner l’enfant .

soit se taire et suivre la lecture dans sa tête.
Cela doit se faire graduellement pour que l’enfant acquière petit à petit confiance en lui.
Ne pas oublier de manifester son contentement à chaque
fois que l’élève a bien lu, de féliciter les efforts... Certains petits
mots ont un impact gigantesque.
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Lire à voix haute pour favoriser la compréhension.
La lecture n’est pas une fin en soi : elle vise la compréhension et la mise en œuvre
des tâches scolaires.

L’élève dyslexique ne parvient pas à lire à une vitesse suffisamment élevée pour
comprendre le sens de ce qu’il lit. Sa lecture étant hachée et lente, l’enfant a oublié le
début du texte avant d’arriver à la fin.

Lorsque le but d’une activité est la lecture compréhension et non
l’entrainement à la fluidité en lecture, on peut proposer à l’enfant un
enregistrement du texte (sans support dans un premier temps). Cet
enregistrement permettra à l’enfant de comprendre le texte avant de le
relire, et ainsi, de savoir répondre aux questions, au même titre qu’un enfant
normo-lecteur.
A la place d’un enregistrement, on peut lire le texte, au fond de la classe, à
l’enfant. Seul l’écoute préalable d’un texte peut permettre une approche
fiable du sens global d’un texte.
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Favoriser les images mentales
Le remue-méninges (brainstorming). Le brainstorming est la recherche d’idées
originales par rapport à un sujet donné. Après une séance de remue-méninges
(individuelle ou collective), les enfants auront une liste de plusieurs idées leur servant de
base à une production écrite.






choisir un sujet qui intéresse l’ enfant.
le skateboard ;
les vacances ;
les races de chiens, chevaux, ...
les sports ;
les costumes de carnaval.
La technique du brainstorming est très intéressante et efficace car elle permet non
seulement de travailler les champs lexicaux, et être un support utile pour les expressions
écrites, mais elle enrichit le vocabulaire des enfants dyslexiques (et des autres !). Elle aide
à visualiser les informations.
Les images, graphiques, légendes explicatives. Ils occupent une place
importante car ils favorisent la compréhension et lisibilité du texte. Il faut cependant
toujours veiller à ce que les images en question soient réellement en rapport avec le sujet
abordé.
L’orthographe visuo-sémantique (définie précédemment) est très utile pour
que les élèves se créent une image mentale des mots afin d’en mémoriser l’orthographe.
Utiliser la méthode « multimalin » qui est une technique de mémorisation à
long terme par association d’images mentales.
Chaque chiffre correspond à des dessins (toujours les mêmes). Par exemple, le
chiffre 8 est toujours représenté par un poisson, le chiffre 7 par un plongeoir, ... Pour
chaque calcul, différents personnages ou objets sont donc mis en scène, pour créer une
petite histoire visuelle qui peut être facilement oralisée. Ce sont ces différentes scènes
qui permettront à l’enfant de créer comme un « dessin animé » dans leur tête et de se
rappeler facilement du résultat des différentes multiplications.
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Trouver des méthodes de mémorisation des tables de multiplication. La répétition
systématique des tables n’est pas forcément efficace pour les enfants. Elle ne garantit
pas le passage de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme. Quand on
répète quelque chose «par cœur », on fait travailler sa mémoire de travail (qui est une
mémoire à court terme et qui ne fonctionne pas bien chez les dyslexiques) .C’est
pourquoi de nombreux enfants ne gardent pas longtemps en tête le résultat des tables
de multiplication.

La mémorisation se construit par des liaisons. Dans le cas des
tables, il est intéressant de faire le lien entre le calcul et une image
mentale qui s’y rapporte.
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Passer par les sens pour faire écrire.
Le passage à la phase de rédaction est souvent un moment difficile pour les
dyslexiques qui ont en général le syndrome de la page blanche. Entre la peur de
l’orthographe et le manque de vocabulaire, les enfants dyslexiques se retrouvent souvent
bloqués, perdus et découragés.
Stimuler par la vue :
Décrire une image est une bonne façon de développer le sens de l’observation et
stimuler l’imagination des enfants.

Choisir une image qui a un intérêt pour les enfants et qui suscitera une discussion. (Une
planche de BD, des animaux étranges, des scènes de sport, des gens avec des
expressions faciales étranges, une scène avec beaucoup d’objets, de personnages, de
couleurs, ...).

Déterminer l’intention d’écriture (raconter ? expliquer ? décrire ? donner son avis ?).

Faire oraliser l’enfant sur ce qu’il voit, ce qu’il pense de l’image.

Insister sur la précision du vocabulaire (les couleurs, les proportions, la situation
spatiale des objets, ...).

Préparer 3 ou 4 questions ouvertes pour aider l’enfant à analyser l’image.
Le but de la discussion est de permettre à l’enfant de trouver des détails qu’il pourra
mettre en mots lors de sa rédaction.
Dessiner avant d’écrire ! Pour une activité consistant à décrire un lieu, par exemple,
proposer aux enfants de mettre leurs idées en dessins puis leurs dessins en mots. Pour
ce faire :

Déterminer ensemble un lieu (une chambre, une forêt, une plage, un village, ...).

Faire noter des mots aux enfants qui se rapportent à ce lieu (sous forme de brainstorming, champ lexical, ...) écureuil, arbres, sapins, chênes, glands, pommes de pin, champignons, biches, faon, cerf, balade, chemins, feuilles, ...).

Donner une feuille blanche et faire dessiner les enfants. Ils doivent dessiner leur propre
forêt.

Poser des questions afin qu’ils ajoutent des détails (couleurs, situation des objets/
animaux les uns par rapport aux autres, météo, ...).

Proposer aux enfants de décrire leur forêt (plusieurs jets nécessaires).
Ce dessin peut aussi être la base de la rédaction d’une histoire.






Proposer aux enfants d’écrire une histoire qu’ils pourraient vivre dans leur forêt. Pour
les aider, poser des questions :
Comment se rendre dans ta forêt ?
Croises-tu des animaux ? Sont-ils gentils ou agressifs ?
Te perds-tu ?
Es-tu avec quelqu’un? Qui est-ce ?
Dois-tu faire face à des obstacles ?
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Stimuler par le toucher
Écrire grâce au toucher : l’objet mystère.
Cette activité permet à l’enfant d’utiliser son sens du toucher pour parvenir plus
facilement à produire un texte descriptif.

Choisir un objet (pas trop facile à reconnaitre au toucher) et le cacher dans un sac
opaque ou sous une caisse.

Permettre aux enfants de toucher l’objet (individuellement) quelques secondes.

Leur demander d’écrire 5 adjectifs qui caractérisent l’objet touché (rond, dur, froid,
lourd, léger, doux, cubique, ...)

Mettre les enfants en duos et leur demander de mettre leurs mots en commun et de
discuter de ce qu’ils ont ressenti.

Leur proposer, en duos, d’écrire une courte description de l’objet et de leurs sensations
lors de sa manipulation.

Demander aux enfants de dessiner l’objet tel qu’ils l’ont « vu » avec leurs mains.

Donner le nom de l’objet qu’ils pensent avoir découvert.
Variante : utiliser 3 objets différents puis faire lire les descriptions aux autres groupes,
faire deviner grâce à la description et vérifier si celle-ci est correcte en touchant les
objets.
Découper, coller et écrire.
Lors d’une séance d’écriture sur un sujet au choix, proposer aux enfants de
découper dans des magazines, des journaux, ... différentes images qui se rapportent au
thème qu’ils ont choisi (voitures, vêtements, animaux, ...). Les élèves font ensuite un
collage personnalisé sur leur feuille, sous forme de mindmap. En fonction du thème
choisi cela fournira un point de départ pour un récit, un texte documentaire (style article
de magazine).

Pratiquer un brainstorming avant la phase d’écriture, pour ajouter des choses au mindmap.
Il est primordial de favoriser et d’encourager l’expression écrite
chez les enfants dyslexiques afin d’éviter tout dégout. Même si
les productions sont criblées d’erreurs, l’important est qu’ils
développent leur imagination et leur expression par l’écriture.
Ecoles communales de Léglise
La dyslexie
67
Évaluer le niveau de difficulté d’un texte .
Avant de le donner à un élève dyslexique, le texte doit être choisi en tenant compte
des éléments suivants :
Caractère d’impression : choisir des livres dont les caractères sont lisibles, espacés,
gros, dont les pages sont aérées.
Longueur des phrases : il est préférable de choisir des histoires, des textes, dans
lesquels les phrases sont courtes.
Nombre de syllabes par mots : préférer des mots d’une, deux, ou trois syllabes au
début. Les mots composés ou ayant un préfixe/suffixe seront vu ultérieurement.
Le style : ponctuation inhabituelle ou trop abondante à éviter.
L’histoire : si l’intrigue est trop complexe, l’enfant dyslexique ne sera pas en mesure
de décoder le texte, d’un part, et de comprendre le sens de ce qu’il parvient
péniblement à décoder.
Compter le nombre d’erreurs : proposer à l’enfant de venir lire (seulement devant
l’enseignant). S’il commet plus de 5 fautes dans le début du texte, celui ci est
probablement trop complexe.
Ecoles communales de Léglise
La dyslexie
68
L’importance des codes couleur.
Tout comme avec les mots et les lettres, les enfants dyslexiques mélangent et
inversent les chiffres, les nombres et les signes mathématiques (+, -, x, :).
Utiliser des codes couleur.
Conserver cette démarche de la première à la sixième primaire, sous forme d’affiche
référentielle dans la classe. Éventuellement, laisser tomber les couleurs en fin de 6 e
année pour le préparer à l’entrée en secondaire.
Ce système de couleur est non seulement efficace pour les enfants dys

(dyslexiques, dyscalculiques et dyspraxiques) mais aussi pour tous les enfants
en général (et particulièrement ceux qui ont une mémoire visuelle
prédominante).

Encourager la verbalisation
Pour permettre à l’enfant de bien aligner les chiffres dans une opération écrite,
utiliser des couleurs (par unités, dizaines, centaines, …) afin que l’élève s’y retrouve.
Pour les dyslexiques, les petits carreaux sur la feuille ne sont pas une aide en soi.
471 + 123 = ?
+
Ecoles communales de Léglise
4
1
7
2
La dyslexie
1
3
69
Pour les mathématiques.
Ne pas « zapper » les phases concrètes lors de l’apprentissage des
différentes opérations, par exemple. Il est primordial pour les enfants dyslexiques (et
les autres) de passer par une phase visuelle et kinesthésique :
mimer une transaction pour représenter la soustraction. (Utiliser des pièces,

des billets, ... du concret !)

découper une tarte en morceaux pour les notions de fractions.

réaliser une recette et faire mesurer les ingrédients pour la proportionnalité
ou la règle de trois.
Utiliser des boites d’œufs pour la table de 6 ou les décompositions additives,

soustractives ou multiplicatives du nombre 6.
Les enfants dyslexiques ont souvent des difficultés à suivre des processus
d’apprentissage séquentiels et linéaires. Ils raisonnent souvent « en désordre »
et ne sont pas à l’aise avec les méthodes de travail suivies, par séquences, ... Laisser
ces enfants travailler comme ils le souhaitent, veiller seulement à ce qu’ils aient pris
conscience des différentes étapes de leur raisonnement pour qu’ils puissent revenir
en arrière en cas d’erreur.
ex : résoudre 7 + 8
indispensable que l’enfant s’exprime quant à son raisonnement

(par écrit ou oralement si l’enfant n’arrive pas à s’expliquer à l’écrit). Insister
pour qu’il utilise un vocabulaire complet et correct.

« J’ai fait 8 + 8 et j’ai enlevé 1 au résultat. cela fait 15 »

« J’ai fait 8 x 2 et j’ai enlevé 1. cela fait 15 »

« J’ai fait 7 + 3 + 5. Je sais que 7 + 3 cela donne 10 et que si j’ajoute 5 à 10,
j’obtiens 15. »
En conclusion, en mathématiques comme ailleurs, il est nécessaire de faire

Dire, expliquer

Toucher

Voir
Ecoles communales de Léglise
La dyslexie
70
Pour les devoirs.
Une journée d’école est très fatigante physiquement et cognitivement pour un enfant
dyslexique. Il est donc important d’adapter les devoirs, plus encore que pour les autres
enfants. Voici quelques idées qui permettront à l’enfant dys de ne pas se décourager
face aux devoirs.

Adapter les consignes, comme dit précédemment (courtes, fractionnées, les
mots importants sont en gras, faire souligner en jaune les mots importants…)

Créer des routines dans les devoirs (ex : dictée à préparer toujours pour le jeudi,
le lundi, toujours des exercices de conjugaison, …)

Encourager l’enfant à surligner, dessiner, oraliser, mimer, pour comprendre
avant d’étudier.

Demander aux parents de mettre en avant chaque progrès de l’enfant
(rapidité, amélioration, concentration, …) et lui rappeler le chemin parcouru.

Pour les poésies, ne pas le faire étudier par cœur en lisant, privilégier
l’approche auditive (faire répéter par le parent puis illustrer chaque vers ou
enregistrer sur un appareil).

Raccourcir le devoir, donner moins d’exercices, les espacer beaucoup, utiliser
une police adaptée (surtout laisser de la place pour les calculs ou les réponses !).
Le but n’est pas que la feuille soit terminée, mais que les exercices faits soient
corrects. Il est important de ne pas sanctionner un exercice non fait.

Proposer des exercices qui demandent de courtes réponses et peu d’écrit
(QCM, vrai ou faux, relier, remettre dans l’ordre avec des numéros, textes
lacunaires, …)

Pour des exercices qui demandent plus d’écrit, accepter que ce soit les
parents qui écrivent sous la dictée à l’adulte. Se mettre d’accord préalablement
avec les parents.
Ecoles communales de Léglise
La dyslexie
71
Pour les évaluations ?
Toujours tenir compte des critères d’évaluation. Il faut se référer à

l’objectif de la question et ne pas évaluer les autres composantes.
Ex : ne pas évaluer l’orthographe en expression écrite !
Ne pas hésiter à faire des modifications lors d’une évaluation :

La flexibilité et les adaptations : cela équivaut à l’aide individualisée que l’on
donne à un enfant, pour réexpliquer une consigne, pour éventuellement donner un
petit indice si l’élève est complètement perdu.
Les modifications : après correction, on constate qu’un élève a mal écrit plusieurs
mots de sa dictée (qu’il savait pourtant orthographier). On peut demander à cet
élève, oralement et en « tête à tête » d’épeler les mots faux. S’il y arrive, on peut
revoir sa note.
Donner à l’enfant les mêmes aménagements que lors de

l’apprentissage ou des exercices.
Ex : lors des exercices sur les nombres de 0 à 20, l’élève avait eu accès à du matériel
(tableau de nombres, fil de nombres, dés, cubes, Cuisenaire...). Il faut lui permettre
de les utiliser lors de l’évaluation.
Dans les feuilles d’exercices, devoirs ou évaluations, il faut favoriser :


Les QCM

Les « vrai ou faux »

Les textes ou phrases lacunaires (avec ou sans proposition(s) selon
l’objectif et le niveau).

Les questions en couleur. Ainsi, lors d’un savoir lire, l’enfant peut souligner
la réponse de la même couleur que la question pour éviter de devoir
recopier.

Mettre des numéros devant les différentes réponses possibles, l’enfant ne
devra recopier que le numéro.

Proposer des problèmes simples ou, s’ils sont trop contextualités,
souligner avec l’enfant les informations nécessaires et la question.

Faire la dictée à l’adulte avec l’enfant dyslexique.
Ecoles communales de Léglise
La dyslexie
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Ecoles communales de Léglise
La dyslexie
Favoriser les images
mentales
Donner moins
d’exercices
agrandissements
Proposer des
Utiliser des couleurs
et du matériel
Mathématiques
Faire oraliser et
manipuler plutôt
qu’écrire
Lecture/écriture
Police d’écriture
Organisation
Que faire ?
Types
les mots
globalement
sait pas reconnaitre
Ne
globalement les mots
Phonologique
Phonologique
Ne sait pas reconnaitre
Inversions
Oublis/ajouts
Omissions
Confusions
Symptômes
Ne sait pas décomposer
pas décomposer
Ne sait
en sons
le mot
le mot en sons
Lexicale
Lexicale
Mixte
73
74

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