Anglais - Lycée Gambetta

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Anglais - Lycée Gambetta
Jacques Sadry, Professeur d’anglais de Première supérieure. Lycée Gambetta, Arras
Anglais l.v. 1
(7pages)
1- POUR L’ANGLAIS EN TRONC COMMUN :
1. A  ATTENTES ET DEVOIRS DE VACANCES
 ATTENTES :
❶ savoir les
et les exercices du site :
verbes irréguliers sur le bout des doigts en utilisant la liste
http://www.anglais-verbes-irreguliers.com/verbes_irreguliers_liste.php?pleine_page=0
❷ Il est indispensable de maîtriser le vocabulaire élémentaire
texte que vous avez vu en lettres supérieures. Deux sites utiles à cet égard:
du commentaire de
http://www.ange-noir.fr/wp-content/uploads/2008/08/vocabulaire-litteraire.pdf
http://monet-ezy-col.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/structurer-son-discours.pdf
http://angellier.biblio.univ-lille3.fr/ressources/miniglossairelitterature.pdf
❸ Connaître le sens et le fonctionnement de ces quelques structures :
LISTE SIMPLIFIEE DE STRUCTURES
Bien observer pour contraster la construction anglaise de la construction française
(sb =somebody ; sth = something)
1- Exprimer l’envie, le désir : feel like doing (Fr avoir envie de + infinitif) She feels like
discussing with you. Elle a envie de discuter avec toi.
2- Exprimer une volonté bien affirmée : want sb to do sth (Fr  vouloir que qqn +
subj.)
We want him to eat up his meal
Nous voulons qu’il finisse son repas.
Refus catégorique  négativation : He
does not want me to move.
3- Exprimer un comportement ou un événement prévisibles : expect sb to
do sth (Fr  s’attendre à ce que qqn + subj.)
John expected her to let me down.
Expression de la surprise  négativation:
Nobody expected the tsunami to wipe out the village.
John s’attendait à ce qu’elle me laisse tomber.
4- Dire un obstacle ou la cause d’un empêchement : prevent sb from doing sth
(Fr  empêcher que qqn + subj.)
The fire has prevented him from reaching the window. Le feu l’a empêché d’atteindre la
fenêtre.
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5- Exprimer ce que l’on reproche à qqn : blame sb for doing sth (Fr  reprocher à qqn de +
inf.)
Même construction avec criticize ou reproach:
People often criticize him for saying nothing.
People often reproach him for not speaking his mind.
People often blame him for keeping silent.
Les gens lui reprochent souvent de se taire.
6- Exprimer un conseil bien avisé : had better do sth (Fr  ferait mieux de + inf.)
Négativation: peut aller jusqu’à la menace You’d
better not contradict me.
You’d better listen to what he’s telling you.
Tu ferais mieux d’écouter ce qu’il te dit.
7- Donner une explication avec insistance sur le résultat : all the more +
adj long + because (Fr  d’autant plus que)
This 3D movie is all the more beautiful
because you feel as if you were actually
flying.
Pour adj. court: all the + [adj. + er] + because
She is all the thinner because she never eats anything.
“Because” peut être remplacé par “as” ou “since”
Ce film en 3D est d’autant plus beau qu’on a
vraiment l’impression de voler.
8- Réprouver qqch ou trouver à redire à ce que qqn fasse qqch : resent sth ou resent
sb/sb’s doing sth (Fr  subj.)
His mother resents him/his smoking here.
Ça ne plaît pas beaucoup à sa mère qu’il
fume ici.
On dit la chose en plus fort avec can’t stand (ne pas supporter
que) ou hate(détester que) mais la construction est la même:
His mother can’t stand him smoking here.
9- Exprimer l’autorisation ou la liberté laissée à qqn : let sb do sth (Fr 
laisser qqn faire qqch)
L’absence d’acceptation négativation:
This old man never lets his neighbour help him carry his bin bags.
Contrainte explicite ou implicite: même construction avec “make”
They made them toe the line. Ils les ont fait rentrer dans le rang.
Peter let me ride his bike last Saturday.
Pierre m’a laissé conduire sa moto samedi
dernier.
10- Craindre que qqch n’arrive : fear that sth might/would do/happen... (Fr  subj.)
He feared that the police would catch him. Il
craignait que la police ne l’attrape.
Même construction avec was afraid that :
The Spartans were afraid that their slaves might rebel.
 DEVOIRS DE VACANCES POUR TOUS : M’envoyer le tout par la poste à mon adresse postale
(Monsieur Sadry, 179 rue de Souchez, 62400 Béthune) : une feuille par exercice pour le MERCREDI 19
AOUT 2015, TAMPON DE LA POSTE FAISANT FOI. ATTENTION A BIEN AFFRANCHIR. Si ces conditions ne sont pas
remplies, vous vous exposez à ce que vos copies soient refusées ou ne soient pas corrigées (ce qui entraînerait
une série de 0)
❶ 4 exercices portant sur l’extrait ci-dessous tiré de THE GOLDFINCH de Dona Tartt
2013
❷
2 exercices de thème : attention, contrairement à ce qui s’était passé l’an
dernier, ces exercices doivent être effectués par tout le monde !
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1. B  OUVRAGES DE REFERENCE
 Rappel du seul dictionnaire autorisé aux épreuves écrites du concours :
CONCISE OXFORD ENGLISH DICTIONARY, Oxford University Press, édition 2006, ISBN 978-0199296347
 Livre de vocabulaire :
ATTENTION ! CHANGEMENT CETTE ANNEE !
Vocabulaire anglais courant
2014 (collection Librio MEMO)
de Jean-Bernard Piat
Prix : EUR 3,00
2- POUR L’ANGLAIS EN SPECIALITE :
2. A – ATTENTES DISCIPLINAIRES :

Révision ou apprentissage des principales règles de grammaire : 1) le groupe verbal :
formation de tous les temps, aux formes simple et progressive et aux voix active et passive, nature et place des
adverbes qui les modifient ; 2) le groupe nominal : règles de formation (génitif ou cas possessif, noms
composés...), les déterminants (absence ou présence des articles) et les adjectifs (place, comparatifs et
superlatifs, nature et place des adverbes qui leur sont liés...) ; 3) la syntaxe : nature des propositions, pronoms
relatifs (attention à « whose ») et conjonctions (incidences sur les concordances des temps de verbes)
Apprentissage de vocabulaire : les lacunes lexicales sont un obstacle de plus en plus difficile à
surmonter pour aborder le thème littéraire car les mots de tous les jours ne sont pas maîtrisés (« bureau »,
« tante », « canard », « camion », « affiche », « oreiller »…). Le thème littéraire est l’épreuve essentielle de l’écrit
du concours pour un spécialiste d’anglais : elle représente à elle seule le quart des coefficients d’écrit. Un
angliciste sans lexique n’est pas un angliciste. Il n’y a pas d’autre solution que d’apprendre le vocabulaire (VOUS
POUVEZ DEJA LE FAIRE SUR LE PETIT LIVRE CONSEILLE CI-DESSUS)et de lire beaucoup pour le voir fonctionner en
contexte.

Lire et écouter de l’anglais courant pour avoir une langue authentique à l’esprit et enraciner les
collocations langagières qui font l’excellence en thème littéraire quand cela s’allie également à une bonne
connaissance des fondamentaux de grammaire. Grâce à Internet, les élèves d’aujourd’hui ont une mine de
documents audio ou autres qui leur permettent une immersion partielle à toute heure du jour ou de la nuit :
séries, films (en téléchargements ou en streaming... Attention à ne pas enfreindre la loi! Youtube donne aussi
accès à certains documents de grand intérêt), télévisions du monde entier (pour cela, se rendre sur le site
wwiTV), lectures (Wikipedia en anglais donne accès aux œuvres soustraites aux droits d’auteurs en allant à la fin
de l’article : essayez avec Scott Fitzgerald par exemple ; Amazon.fr ou Amazon.uk permettent également
d’obtenir dans un délai record tout livre contemporain et en autorise parfois la lecture de quelques pages sue le
site même : essayer T.C. Boyle ou André Brink par exemple pour voir s’afficher les invitations LOOK INSIDE ou

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FEUILLETER ; les sites de journaux auxquels vous pouvez vous abonner gratuitement pour les recevoir dans votre
boîte mail : The Washington Post, The Herald Tribune, Time, The Guardian, The Economist...)
2. B – LES DEUX PROGRAMMES D’OPTION EN ANGLAIS: il s’agit des programmes utilisés à l’oral. Le
programme littéraire est utilisé dans une épreuve d’admission spécifique à l’ENS lsh de Lyon. Le programme de civilisation
est utilisé dans une épreuve d’admission spécifique à l’ENS de Cachan.
 Pour l’ENS lsh de Lyon, rappel du programme et des éditions conseillées pour les œuvres
littéraires (voir ci-dessous): se les procurer le plus vite possible et suivre les consignes dans les bulles. Commander les
ouvrages anglais sur Amazon est souvent plus rapide et moins onéreux.
s’aider de la version en anglais moderne
de http://nfs.sparknotes.com/hamlet/
Auteurs de langue anglaise:
a) Mary Shelley, Frankenstein, ed. J. Paul Hunter, Norton Edition, 2nd edition, 2012, ISBN : 9780393927931.
b) William Shakespeare, Hamlet, Arden edition, Third series, eds. Neil Taylor & Anne Thompson, 2006, ISBN
: 9781904271338.
c) Langston Hugues, Selected Poems, (1959) Serpent’s Tail, 1999, ISBN : 9781852421274.
“Afro-American Fragments” ; “Shadow of the Blues” ; “Daybreak in Alabama” ; “Mulatto” ; “Dream Boogie” ;
“Theme for English B” ; “Deferred” ; “Words like Freedom”.
Nota : Ces œuvres, devront avoir été lues
 Programme spécifique à l’Ecole
et annotées pour la rentrée
Normale Supérieure de Cachan pour les sessions 2015 et 2016 :
LES POLITIQUES SOCIALES AU ROYAUME-UNI ET AUX ÉTATS-UNIS
Sur Parmi les notes acquises dans le cadre de la BEL, les seules notes du thème, de la version-commentaire et de
l'histoire sont prises en compte pour l'admissibilité à l'ENS Cachan. Les notes de français et de philosophie, quant à
elles, s'ajoutent aux notes d'oral (langue vivante 2, épreuve de civilisation, explication de texte d'auteur pour
déterminer l'admission. En civilisation, le document proposé est un document audio-oral d’où la nécessité de
fréquenter tous types de document audio-oraux pour développer sa compréhension de l’anglais.
J.S.
3- Sujets de devoirs et consignes:
D. N. S. de vacances d’été préparatoire à l’épreuve de
commentaire et version de LV1 à la B.E.L.
Les cubes feront l’exercice de manière traditionnelle et traiteront la version sur une copie
séparée de celles du commentaire comme pour les DNS et DS de l’an dernier.
Les carrés effectueront les quatre tâches suivantes en apportant le plus grand soin à
respecter le nombre de mots, chacune sur une feuille séparée portant nom, prénom et
spécialité choisie puis m’enverront le tout par la poste avant le mercredi 19 août 2015
minuit, tampon de la poste faisant foi à l’adresse indiquée en début de document:
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1- Après vous être renseignés pour vous-même sur les deux œuvres mentionnées par le
narrateur, vous évoquerez ce qui se passe dans l’extrait en moins de 120 mots sans utiliser
de catégories littéraires de commentaire (même pas le mot « character »)
2- Etablissez ensuite en moins de 400 mots ce qui en fait l’intérêt en utilisant, cette fois-ci au
contraire, autant de catégories littéraires que vous le souhaitez.
3- Rassemblez les deux parties précédentes dans un petit paragraphe d’une centaine de
mots (pour inciter à la lecture de ce texte) et traduisez le passage entre les flèches inversées
marquées Beg. et  End.
4- Effectuez la micro-analyse (500 mots maximum) de la ligne 36 (« His scorn of
commerce… ») à la ligne 46 (« … he has it—”) en rédigeant une introduction d’une ligne
qui exprimerait l’idée maîtresse de ce bref passage et une conclusion aussi brève centrée
sur l’effet que ce même court extrait est censé produire sur le lecteur.
Situation: Theo, who tells his story, has lost his mother in a terrorist attack at the MET and has been whisked away from his
New York environment by his father and his new girlfriend, Xandra. This is how he sees his first days in his new school in Las
Vegas.
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Beg. MY SCHOOL STARTED THE second week of August. From a distance, the fenced
complex of long, low, sand-colored buildings, connected by roofed walkways, made me think
of a minimum security prison. But once I stepped through the doors, the brightly colored
posters and the echoing hallway were like falling back into a familiar old dream of school:
crowded stairwells, humming lights, biology classroom with an iguana in a piano-sized tank;
locker-lined hallways that were familiar like a set from some much-watched television
show—and though the resemblance to my old school was only superficial, on some strange
wavelength it was also comforting and real.
The other section of Honors English was reading Great Expectations. Mine was
reading Walden; and I hid myself in the coolness and silence of the book, a refuge from the
sheet-metal glare of the desert. During the morning break (where we were rounded up and
made to go outside, in a chain-fenced yard near the vending machines), I stood in the shadiest
corner I could find with my mass-market paperback and, with a red pencil, went through and
underlined a lot of particularly bracing sentences: “The mass of men lead lives of quiet
desperation.” “A stereotyped but unconscious despair is concealed even under what are called
the games and amusements of mankind.” What would Thoreau have made of Las Vegas: its
lights and rackets, its trash and daydreams, its projections and hollow façades?
At my school, the sense of transience was unsettling. There were a lot of army brats, a
lot of foreigners—many of them the children of executives who had come to Las Vegas for
big managerial and construction jobs. Some of them had lived in nine or ten different states in
as many years, and many of them had lived abroad: in Sydney, Caracas, Beijing, Dubai,
Taipei. There were also a good many shy, half-invisible boys and girls whose parents had fled
rural hardship for jobs as hotel busboys and chambermaids.  End In this new ecosystem
money, or even good looks, did not seem to determine popularity; what mattered most, as I
came to realize, was who’d lived in Vegas the longest, which was why the knock-down
Mexican beauties and itinerant construction heirs sat alone at lunch while the bland, middling
children of local realtors and car dealers were the cheerleaders and class presidents, the
unchallenged elite of the school.
The days were clear and beautiful; and, as September rolled around, the hateful glare
gave way to a certain luminosity, a dusty, golden quality. Sometimes I ate lunch at the
Spanish Table, to practice my Spanish; sometimes I ate lunch at the German Table even
though I didn’t speak German because several of the German II kids—children of Deutsche
Bank and Lufthansa executives—had grown up in New York. Of my classes, English was the
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only one I looked forward to, yet I was disturbed by how many of my classmates disliked
Thoreau, railed against him even, as if he (who claimed never to have learned anything of
value from an old person) was an enemy and not a friend. His scorn of commerce—
invigorating to me—nettled a lot of the more vocal kids in Honors English. “Yeah, right,”
shouted an obnoxious boy whose hair was gelled and combed stiff like a Dragon Ball Z
character—“some kind of world it would be if everybody just dropped out and moped around
in the woods—”
“Me, me, me,” whined a voice in the back.
“It’s antisocial,” a loudmouth girl interjected eagerly over the laughter that followed
this—shifting in her seat, turning back to the teacher (a limp, long-boned woman named Mrs.
Spear, who always wore brown sandals and earthtone colors, and looked as if she was
suffering from major depression). “Thoreau is always just sitting around on his can telling us
how good he has it—”
“—Because,” said the Dragon Ball Z boy—his voice rising gleefully, “if everybody
dropped out, like he’s saying to do? What kind of community would we have, if it was just
people like him? We wouldn’t have hospitals and stuff. We wouldn’t have roads.”
“Twat,” mumbled a welcome voice—just loud enough for everybody around to hear.
I turned to see who had said this: the burnout-looking boy across the aisle, slouched and
drumming his desk with his fingers. When he saw me looking at him, he raised a surprisingly
lively eyebrow, as if to say: can you believe these fucking idiots?
“Did someone have something to say back there?” said Mrs. Spear.
“Like Thoreau gave a toss about roads,” said the burnout boy. His accent took me by
surprise: foreign, I couldn’t place it.
“Thoreau was the first environmentalist,” said Mrs. Spear.
“He was also the first vegetarian,” said a girl in back.
“Figures,” said someone else. “Mr. Crunchy-chewy.”
“You’re all totally missing my point,” the Dragon Ball Z boy said excitedly.
“Somebody has to build roads and not just sit in the woods looking at ants and mosquitoes all
day. It’s called civilization.”
Dona Tartt, THE GOLDFINCH, 2013
D. N. S. de vacances d’été préparatoire aux épreuves de
de thème des écrits de concours
(Les deux exercices de traduction sont à réaliser chacun sur une feuille différente et par tout
le monde. Ils seront coefficientés plus fort pour les spécialistes d’anglais.)
1- Thème sur les fondamentaux de l’anglais
Points de grammaire
Structures idiomatiques
G.1- Ils m’ont demandé quand tu viendrais.
Alors, dis-moi : quand iras-tu les voir?
G.2- Ça fait deux mois que j’ai très mal à l’épaule.
S.1- J’aimerais mieux te voir dans un pub que
chez toi ou au bureau.
S.2- Ne craignez-vous pas qu’ils se mettent en
grève et manifestent contre votre nouveau
règlement ?
S.3- Je vais avoir beaucoup de mal à hisser ma
valise sur le porte bagage. Pourriez-vous
m’aider s’il-vous-plaît ?
G.3- Il y avait dans les deux cents personnes
quand elle a crié soudain : « Deux douzaines
d’œufs ne font pas une poule » et qu’elle est
morte.
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G.4- De moins en moins d’oiseaux nichent dans
le jardin et le peu de soleil qui y entre, ne fait pas
mûrir les fruits.
G.5- Si vous preniez la peine de lui écrire une
lettre, elle vous pardonnerait peut-être.
G.6- Il y a tout lieu de penser que ton patron
s’attendait à ce que tu te lèves quand il est entré.
G.7- La blessée, allongée sur une civière, n’avait
même plus la force de bredouiller son nom.
S.4- La campagne publicitaire n’a pas emporté
l’adhésion de nouveaux clients et l’entreprise
continue de vivoter.
S.5- Une hausse du prix de l’essence intéresserait
le gouvernement qui prélève des taxes.
S.6- Au lieu de vous disputer, vous feriez mieux
de réfléchir ensemble et de trouver une solution.
S.7- Tu peux t’époumoner à l’appeler, il passe
son temps à écouter de la musique au casque et
n’entend rien d’autre.
S.8- Il est sans doute temps que tu achètes une
Oyster Card vu tout l’argent que tu as gaspillé en
billets de métro.
S.9- Le juge a fait savoir qu’il réprouvait
totalement la présence des victimes lors de cette
audition.
S.10- Aujourd’hui, voyager est d’autant moins
coûteux pour les jeunes qu’ils peuvent se faire
héberger par d’autres dans tous les pays du
monde grâce « couch surfing ».
G.8- Cela fait combien de temps qu’ils ont quitté
la maison et combien de temps qu’ils sont en
croisière sur le Nil ?
G.9- Dès que tu reviendras de Londres, tu leur
téléphoneras qu’ils te remboursent les frais du
voyage.
G.10- Comme soldat, il devait obéir aux ordres et
être à 16h à Toulon et que son train, qui devait
arriver à 14h, ait eu six heures de retard n’a rien
arrangé du tout aux yeux de son sergent.
2- Court thème littéraire :
Me voici à Paris depuis onze jours déjà ! J’avoue ne pas encore y avoir été heureuse. Je n’ai
aucune joie. Aucune.
J’ai appris l’autre jour la mort de Jock. Je ne peux dire combien cela me fait de la peine. Je savais
que je ne le reverrais pas, mais j’espérais tout de même. Il a été tué en Italie, dans la région de
Cassino, je crois. Il était dans une jeep et a été décapité. Pauvre Jock, il était, paraît-il adoré de tout le
monde. Quand les autres parlaient tranquillement de sa mort, ils ne se rendaient pas compte de ce
que cela me faisait. Maintenant, je suis sûre de ne pas le retrouver sur le front, de ne plus le
rencontrer dans la rue, de ne plus recevoir une lettre de lui et je suis aussi triste que le premier jour.
Jock est le seul être que j’aie aimé. L’autre soir, lorsque j’étais au Lido, j’avais envie de pleurer. Tous
ces gens qui dansaient me donnaient mal au cœur. Je voyais Jock dans son cercueil. Je l’imaginais
comme j’en avais vu tant d’autres et je trouvais ça horrible. C’est vrai, j’ai failli pleurer.
Depuis que je suis à Paris, j’ai revu un tas de vieux amis, mais à tous j’avais envie de dire : « Ce
n’est pas vous que je voudrais voir, c’est Jock. »
Anne Wiazernsky, MON ENFANT DE BERLIN, 2009
(proposé aux khâgneux à un concours de grande école de management)
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