Biographie de Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) - theatro

THEATRO-FRANCE
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ET « LES FOUS DE BASSAN »
Présentent
1914 - 2014
L’orchestre et les chœurs
de ma bouche te diront
mon amour
Création des fous de bassan !
Flânerie poétique, musicale et picturale
Spectacle composé d’extraits de
Lettres à Lou (Ed. Gallimard),
Poèmes à Lou (Ed. Gallimard),
Calligrammes (Ed. Gallimard) et
Lettres à Madeleine (Ed. Gallimard).
Au long des années 14-18, dans l’œuvre
et la vie de Guillaume Apollinaire…
Avec Christian Sterne et Pascal Ducourtioux
Mise en scène : Christian Sterne
Musique: Pascal Ducourtioux
L’orchestre et les chœurs
de ma bouche te diront
mon amour
présentation
Pour une flânerie poétique
Comment choisir ? A quoi se réduire dans cette abondance de lettres
passionnées et donc passionnantes ? Quels textes, quels poèmes sélectionner ?
Trop difficile ! Contrariant ! Mais exaltant, jubilatoire et revigorant !
Tant pis ! Tant mieux !
J’ai fini par privilégier le temps de la guerre, dite la Grande.
Et comment résister à relater, certes trop peu, cette fulgurante et sublime
pour Lou ?!
Et j’ai, quasiment, respecté la chronologie d’écriture, entremêlement des lettres
Madeleine…
Et surtout, au-delà de la guerre et des sinistres conséquences, évoquer la
farouche d’écrire l’amour, l’appétence de décrire le désir, l’irrésistible goût
l’inextinguible besoin d’être aimé…
Douloureux !
passion
à Lou et à
volonté
d’aimer et
Pierre Garin
Déclaration pour un Gui
Parmi les lectures de correspondances que j’affectionne, celles de Guillaume Apollinaire ont forcément pris une place de choix. Et
d’emblée : une place de très grand choix !
D’autant plus que la poésie s’y glisse, s’y installe, s’y love langoureusement…
Son audace lyrique et sa liberté prosaïque en font un visionnaire, un précurseur.
Son humanité et ses faiblesses d’homme se dévoilent dans ses caprices, dans ses incartades.
Sa fougue, ses innovations, parfois sa détresse mais toujours ses passions, y sonnent et résonnent, et contribuent à atténuer les
abus de la réalité (en crise) et m’éviter les obus du quotidien.
Sa sublimation de la guerre par sa quête perpétuelle de sentiments et de plaisir devient philosophie contemporaine.
Depuis longtemps, la soif de dire quelques-unes de ses lettres-poèmes se faisait insidieuse, soutenue et envoûtante.
L’insistance, la complicité et la musique de Pascal Ducourtioux ont déposé les cerises, vermeilles, sur le gâteau pour parvenir à
cette humble mais très profonde déclaration d’amour.
Christian Sterne
19 juillet (WILLEM)
(Festival d’Avignon)
CITATIONS
« …dès son arrivée au front le 6 avril… Apollinaire accorde sa lyre à sa nouvelle
vie : il va désormais aborder les réalités les plus cruelles de biais, refaçonner le
réel, le transmuer, pour que le chant s’épure et fasse une place, si ténue soit-elle,
à la Beauté. »
Laurence Campa, in Je pense à toi, mon Lou, Poèmes et lettres d’Apollinaire à Lou – Textuel.
« …Il serait l’annonciateur d’un humanisme fondé sur la connaissance du passé
et l’accord de la poésie avec la science. Aller de l’avant avec audace, mais sans
témérité excessive, s’engager à fond dans les voies ouvertes par l’expérience de
la guerre et les nouvelles inventions, notamment par le cinéma : le salut, le
progrès étaient à ce prix. »
André Billy, in Préface des OEuvres Poétiques, Bibliothèque de La Pléiade – Gallimard
« Apollinaire ne chante pas le voyage pour lui-même… C’est la relation intime
avec les lieux qu’il recherche ; c’est leur quatrième dimension, celle de
l’imagination, et de la création ;…
La poésie d’Apollinaire exalte nos sens et leur donne une acuité nouvelle. Elle
nous rend plus sensibles à la subtilité de l’air, à l’étrangeté de cette rue familière,
à l’insolite d’une conversation de café, au fleuve qui coule, à la nuit qui descend,
à la courbe d’une hanche aimée. En nous conduisant à travers ses lieux réels et
imaginaires, le poète nous ouvre le monde, nous fait sortir de nous-mêmes et
nous rend moins craintifs… »
Laurence Campa et Michel Décaudin, in Passion Apollinaire, La poésie à perte de vue – Textuel
L’orchestre et les chœurs
de ma bouche te diront
mon amour
musique et sons
Assis dans le train, la tête penchée vers la fenêtre, je regarde la paysage défiler… la pluie… les gouttes coulent sur la
vitre comme des notes… alors je pense au poème d’Apollinaire Ecoute s’il pleut, là où les mots glissent sur la page…
mais déjà mon esprit vagabonde sur ces espaces monotones et mon imagination dérive sur le nom du poète… mes
pensées se fixent sur la lettre R d’ApollinAIRe, j’égrène la mélodie qui coule comme les mots de l’écrivain… une poésie
des sons et du mouvement…
Je voyage…
« … Une musique au fil des mots ! »
Je me sens si PROCHE de l’esprit qu’évoque Guillaume Apollinaire pour l’Art…
… Créer doit venir de l’Imagination, de l’Intuition car il doit se RAPPROCHER plus de la Vie, de la Nature.
La musique, le compositeur et le musicien :
Sur scène, une guitare, des percussions et une bande-son avec une création musicale qui lie cet univers sonore.
Pouvoir être soliste mais aussi par l’intermédiaire de la bande-son être en grande et bonne compagnie avec un
orchestre de jazz, dans le compartiment d’un train, au bord d’un état en guerre, dans une polyphonie de mots…
transporté entre le réel de notre quotidien et la fiction d’une situation.
Ecrire une musique cubiste où les notes s’empilent comme des formes géométriques en leitmotiv, surréaliste c'est-àdire plus vraie que de nature, là où la bande a un rôle si prédominant et pourquoi pas un tantinet dadaïste, histoire de
rire, d’en rire et de pousser l’absurde tel un humour cinglant… et puis tout simplement composer en s’amusant sur
l’écriture poétique, lyrique de Guillaume Apollinaire.
Pascal Ducourtioux
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revue de presse
La République du Centre
L’orchestre et les chœurs
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Guillaume Apollinaire
Portrait de Guillaume Apollinaire par Pablo Picasso
Guillaume Apollinaris de Kostrowitzky naît le 26 août 1880 à Rome, d’une mère polonaise et d’un père supposé officier
italien.
Après une enfance dans le sud de la France, il devient précepteur puis fait de nombreux voyages. Il a plusieurs liaisons,
notamment avec le peintre Marie Laurencin.
En 1914, pas encore naturalisé, il s’engage volontairement dans les troupes françaises.
Il fait la rencontre de Lou, avec qui il passe une semaine à Nîmes : passion autant brûlante qu’éphémère.
Apollinaire idéalise la femme qu’il aime, lui écrit tous les jours des lettres et des poèmes.
Fiancé à Madeleine Pagès, avec qui il entretient également une relation épistolaire, il poursuit ses échanges avec Lou.
Envoyé au front en 1915, il est blessé à la tempe par un obus, il est trépané.
Mort le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole, quelques mois seulement après s’être marié avec Jacqueline Kolb.
Apollinaire annonce, à bien des égards, le surréalisme (c’est lui qui invente le mot), en particulier par un certain goût de
la provocation. Mais, en dépit de certaines apparences qui lui valurent de son vivant une réputation de joyeux drille et
de farceur, cette quête perpétuelle de la nouveauté, qui fit d’Apollinaire une figure majeure de l’avant-garde, n’était pour
lui ni surenchère, ni snobisme :
Il est un emblème de la poésie moderne.
L’orchestre et les chœurs
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équipe artistique
Christian Sterne
Metteur en scène, comédien, directeur artistique, formé à l’atelier-école Charles Dullin.
En 1987, il crée sa compagnie, les fous de bassan ! à Beaugency (45), dont il signe toutes les mises en scène, certaines
en collaboration.
Ses travaux révèlent son désir de tisser des liens en dépistant les mémoires ou en débusquant le fantastique social, de
susciter l’esprit de curiosité en éveillant le réel comme les songes…
Il privilégie les textes contemporains, favorise les rencontres avec les auteurs et participe à l'écriture de ses projets.
Comédien, il a travaillé au théâtre avec Yves Kerboul, Patrice Douchet, Jacques Le Ny, Gérard Audax, Antonio Arena,
Robert Hossein, Jean-Marie Broucaret, Gilbert-M. Duprez, Renaud Robert, Jacques Courtès, Philippe Lipchitz… A la
télévision, il a été dirigé par Jean-Louis Bertucelli, Luc Béraud, Marion Sarraut, Josée Dayan, Philippe Monnier…
Pascal Ducourtioux
Né en 1958, musicien, arrangeur, compositeur, il joue des percussions, du piano et de la guitare.
Formé au conservatoire de Versailles, il obtient un prix de percussion, d'Analyse et d'Histoire de la
Musique. Il fonde plusieurs ensembles de jazz. En 1997, il participe au Phare du Bout du Monde et
compose La Symphonie du Bout du Monde, créée en 2000 (Scène Nationale de La Rochelle). Il
travaille sur des projets avec l’ Education Nationale, le centre de détention de St Martin de Ré, …
Il intervient dans le monde des marionnettistes, du théâtre et du cinéma (Le dernier jour de R.
Marconi).
Il participe à de nombreux concerts et festivals français et étrangers et compose pour des cinéconcerts, tourne avec Isabelle Autissier, prépare des enregistrements et joue avec le trio « Bec de
Cha » et la trio « Fanal ».
Il vient de composer Homo Loquax pour une commande passée par France Musique, œuvre pour récitant et orchestre
sur un livret d’Isabelle Autissier. L’enregistrement a obtenu le « Coup de cœur » de l’Académie Charles Cros en juin2009.
Pour les fous de bassan !, il a signé les musiques de Celui qui traverse, Cœur mangé, C’est fini de rire, La protestation,
La Grande Faim dans les arbres.
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Plateau minimum
Adaptable à tout type de salle,
— ouverture minimum 4 m
— profondeur 3 m
— hauteur 4 m
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