Matériel nouveau

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Matériel nouveau
Informatique générale – Le matériel 1/10
INFORMATIQUE GÉNÉRALE
LE MATÉRIEL
I PRESENTATION SUCCINCTE D'UN ORDINATEUR
Le mot informatique désigne les techniques du traitement automatique de
l'information, information signifiant : nombres, textes, images, signaux électriques, etc. Il a
été adopté par l'Académie en 1967 en même temps qu'ordinateur.
Le mot ordinateur a été créé pour remplacer le mot américain computer qui en
fait, vient de l'ancien français computer : compter. Ordinateur indique que c'est plus qu'un
calculateur, il peut traiter l'information, l'analyser, la trier, la transférer. Pratiquement, il
transforme, d'une façon qu'on lui a prédéfinie dans un programme (ensemble
d'instructions ordonnées), des données ou des informations d'entrée en résultats ou
informations de sortie ou en actions, etc...
Un ordinateur se compose de trois parties principales : l'unité centrale, la
mémoire centrale et les unités d'entrées-sorties. Ces éléments sont communs à TOUS
les ordinateurs, ce sont leurs périphériques qui les différencient.
1) L'unité centrale :
Elle prend en charge le traitement de l'information. Sur les micro-ordinateurs,
il s'agit du microprocesseur. Il constitue l'essentiel du micro-ordinateur, mais il ne sert à
rien tout seul. Par abus de langage, certains appellent parfois unité centrale, le boîtier de
l'ordinateur et son contenu.
2) La mémoire centrale :
Elle contient les programmes et des données. Elle est de deux types :
LA MEMOIRE MORTE (MEM) ou ROM (read only memory) est permanente,
elle ne s'efface pas lorsqu'elle n'est plus sous tension et contient (entre autre) les
instructions nécessaires au fonctionnement de l'ordinateur. Elle est conçue par le
constructeur. On peut la changer ou la mettre à jour. Sur certains matériels, en particulier
les ordinateurs de poche, elle contient des logiciels : tableur, traitement de texte, etc. ce
qui rend leur chargement très rapide.
LA MEMOIRE VIVE (MEV) ou RAM (random access memory) s'efface lorsque
l'appareil est arrêté car elle a besoin de courant pour conserver les informations. On y
place les données à traiter ainsi que les programmes que l'on utilise.
Informatique générale – Le matériel 2/10
3) Le bus et les interfaces d'entrée sortie :
Le transport des données est assuré par des bus (binary unit system) qui
sont des réseaux de fils, généralement en circuit imprimé, solidaires de la carte mère de
l'ordinateur ou apparents pour relier les disques. Ils sont de plusieurs types et leurs
caractéristiques influent beaucoup sur la vitesse de la machine.
Des interfaces d'entrée-sortie permettent les échanges avec l'extérieur, c'està-dire les périphériques.
4) Les mémoires auxiliaires :
Elles sont extérieures ou non à l'ordinateur : bandes magnétiques, disques
magnétiques, CD ROM, CD-RW, DVD ROM, carte compact-flash, etc. d'une capacité très
supérieure à celle de la mémoire centrale, elles permettent de stocker des programmes
très importants ou de grandes quantités de données : fichier clients, comptabilité, sons,
images, vidéos, etc. Les disquettes ou les CD peuvent par exemple, être envoyés par la
poste.
5) Les unités de communication :
Sans elles l'ordinateur ne servirait à rien. Elles ne font pas à proprement parler
partie de l'ordinateur, ce sont en fait des périphériques : écrans, claviers, imprimantes,
crayon optique, souris, modem (liaison avec le réseau téléphonique), robots, lecteurs de
disques et de disquettes, tables traçantes, capteurs (par exemple de température), etc.
Elles permettent le dialogue avec l'extérieur (de la machine).
Ho rlo g e
Bus d e d o nnées
Mémoire cent rale
Unit é cent rale
Microprocesseur
R.O.M.
R.A.M.
Bus d 'ad resses
Bus d e co mmand es
Unit és
d'ent réessort ies
P
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r
i
p
h
é
r
i
q
u
e
s
Informatique générale – Le matériel 3/10
Ces notions évoluent rapidement, les microprocesseurs intègrent de la mémoire
(cache interne ou antémémoire) très rapide. Les systèmes d'exploitation comme Linux ou
Windows 2 000, savent gérer des machines munies de plusieurs processeurs et le
Pentium est constitué de deux processeurs.
L'énergie est apportée à la machine par une alimentation électrique qui fournit
le courant continu basse tension nécessaire, 5 volts et 12 volts. Le micro-ordinateur est
très sensible, on lui adjoint parfois un onduleur chargé de fournir un courant stable, sans
micro coupures, sans perturbations et capable de prendre en charge les coupures de
courant pendant une dizaine de minutes, le temps de sauvegarder son travail et d'arrêter
la machine.
L'usage est de mettre en marche d'abord les périphériques puis l'ordi-nateur,
mais ce n'est plus franchement déterminant. En général, on met en marche l'appareil à
huit heures pour ne l'arrêter qu'à la fin de la journée, comme sur beaucoup de matériels,
l'usure étant plus forte au démarrage qu'en fonctionnement permanent. Il en va autrement
pour la consommation d'électricité et des procédés automatiques de mise en veille (écran,
disque dur) ont été mis au point.
II II LA CIRCULATION DE L'INFORMATION A L'INTÉRIEUR DE LA MACHINE
1) Le codage binaire :
Le courant électrique sert à la fois de source d'énergie et de support à
l'information qui circule dans un ordinateur. On aurait pu représenter l'information par des
grandeurs qui varieraient proportionnellement à celle-ci, par exemple un courant dont le
voltage serait proportionnel aux nombres, un courant "deux fois plus fort" représentant un
nombre deux fois plus grand. Cette méthode, dite analogique est difficile à gérer et elle
est abandonnée au profit du signal numérique (digital en anglais), même si elle est
utilisée dans des tâches particulières.
Les organes de l'ordinateur ne distinguent généralement que deux états du
courant, qui peuvent être facilement traduits en chiffres : 0 pas de courant, 1 du courant.
Toute l'information, les données, les ordres, les adresses, qui circulent dans la machine,
peuvent donc être représentés dans un système de numération à base de 0 et de 1, c'est
le système binaire (vrai-faux, possible-impossible)
L'élément de base pouvant prendre deux états est appelé un bit
(de l'anglais Binary digIT, nombre binaire), c'est la plus petite unité
d'information. En général, les bits sont regroupés en mots (bytes en
anglais), la taille la plus courante d'un mot est l'octet, il contient 8 bits. On
compte ainsi :
Dans chaque bit d'un octet, on peut mettre soit 1 soit 0, donc deux
possibilités par bit, c'est-à-dire pour l'octet entier :
2x2x2x2x2x2x2x2 = 28 = 256 possibilités
Exemple d'octet, le chiffre 77 qui représente le M: 1001101
= 1x26+ 0x25 + 0x24 + 1x23 + 1x22 + 0x21 + 1x20 = 64 + 8 + 4 + 1 = 77
Informatique générale – Le matériel 4/10
Les performances d'un ordinateur, sont aussi liées à la taille des mots
(quantité de bits simultanés) qu'il est capable de traiter et à sa vitesse de traitement. Les
machines anciennes comme le Thomson MO5, TO7, l'Amstrad PCW, l'Apple 2, le ZX 81
gèrent des mots de 8 bits, des octets. L'IBM PC d'origine est en fait un faux 16 bits, le
Personna 1600 de Logabax un vrai 16 bits, les 386 : de vrais (ou faux 32 bits), les 486 des
32 bits de même que les machines à base de Pentium, l'Athlon 64 à 64 bits, certaines
consoles de jeux ont des versions 64 bits et dorénavant 128 bits.
2) Les codes ASCII et ANSI :
Proposé en 1963 et adopté par l'ISO (International Standard Organization), le
code ASCII (American Standard Code for Information Interchange) , est utilisé entre autre
pour le codage des caractères, voir la page 12. Actuellement avec Windows, c'est le
codage ANSI qui est utilisé. Le code ASCII est un code américain sur 7 bits : 27 = 128
possibilités, il ne contient pas les caractères accentués de notre langue, ni ceux des
autres langues européennes, car les américains n'ont que 26 lettres sans accent. C'est la
partie de gauche du tableau joint en annexe. On est ensuite passé au code ASCII
"étendu", sur 8 bits, 28 = 256 possibilités, qui contient davantage de caractères, mais
d'une façon peu cohérente, certains caractères du français n'y étant pas : par exemple. Il
ne comportait pas les caractères des langues slaves, sans parler du russe, ces pays ne
représentant pas un marché intéressant (pour les américains) et les exportations de ces
technologies y étant très limitées.
Le code ANSI nous permet de trouver tous les caractères de notre langue.
Globalement, cela signifie qu'avec Windows, nous pouvons écrire en français alors
qu'avec des logiciels tournant sous dos, ce n'était généralement pas le cas pour tous nos
caractères.
Les premiers caractères ANSI de la police Arial, à partir du code 32 (l'espace) :
32
51
76
101
126
151
176
201
226
251
3
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0 1 2
I J K
b c d
{ | }
” • –
® ¯
Æ Ç È
ß à á
ø ù ú
Si vous êtes dans une fenêtre DOS, vous pouvez obtenir n'importe quel
caractère du code ASCII en laissant votre doigt sur la touche ALT et en tapant le code du
caractère sur le pavé numérique à droite. En lâchant la touche ALT, le caractère
correspondant s'inscrira, que le pavé numérique soit verrouillé ou non n'a aucune
importance. Attention avec les codes précédant 32, ce sont des codes de contrôle de
périphériques, en particulier de l'imprimante. Il ne faut pas les utiliser dans du texte. Si
vous êtes dans une application Windows, il en est de même pour le code ASCII.
Informatique générale – Le matériel 5/10
Les codes ANSI et ASCII sont les mêmes pour les 128 premiers éléments. Par
contre pour obtenir les caractères situés après 127 du code ANSI, il faut taper le code
avec la touche ALT mais en le faisant précéder d'un 0 (zéro), sans ce zéro c'est le
caractère du code ASCII qui s'affichera. Sous Windows, ALT 0156 donne œ alors que ALT
156 donne £, c'est-à-dire le caractère correspondant à 156 dans le code ASCII.
Ceci est par exemple utile si une touche ne fonctionne plus sur un clavier ou
pour entrer des caractères qui ne figurent pas sur un clavier. Sous Windows, la table de
caractères permet d'entrer des caractères ne figurant pas au clavier sans connaître leur
code. Elle permet aussi de trouver leur code ANSI. Certains logiciels comme les
traitements de textes, proposent une fonction d'insertion de "caractères spéciaux" qui
permet un choix dans une table.
Nous pouvons tout ignorer du codage des caractères, si nous ne travaillons
qu'avec notre ordinateur, mais dès que nous échangeons en différents systèmes
d'exploitation : Windows, Mac OS, Linux et surtout par l'Internet, cette question devient
centrale. C'est ce qui explique que parfois, certains messages dans notre courrier, sont
parsemés de caractères abscons, par exemple :
Il est donc recommand=E9 d'utiliser les caract=E8res accentu=E9s. Ils
"passent" bien dans les articles pour peu que le logiciel soit correctement
param=E9tr=E9
UCS/Unicode (Universel Character Set) normalisé en 1993 et étendu en 2000
est en passe de devenir LE standard pour toutes les langues existantes et ayant existé. Il
contient toutes les écritures que l'espèce humaine a inventées. La version 3.2 d'Unicode
classe 95 221 caractères, symboles et directives. La version actuelle est la version 4.0.
Unicode, dont la première publication remonte à 1991, a été développé dans le
but de remplacer l'utilisation de pages de code nationales. Dans la pratique, tous les
systèmes d'écriture ne sont pas encore présents, car un travail de recherche
documentaire auprès de spécialistes peut encore s'avérer nécessaire pour des caractères
rares ou des systèmes peu connus, par exemple disparus.
Cependant, tous les systèmes les plus utilisés dans le monde sont représentés,
ainsi que des règles sur la sémantique des caractères, leurs compositions et la manière
de combiner ces différents systèmes (par exemple, comment insérer un système d'écriture
de droite à gauche dans un système d'écriture de gauche à droite).
Informatique générale – Le matériel 6/10
LES ORDINATEURS
COMPATIBLES IBM PC PLUS
SIMPLEMENT LES PC
La micro informatique fait son apparition dans les années 70. Durant plusieurs
années, diverses marques se partagent ce marché et les matériels ne sont pas
compatibles entre eux. La société IBM fait son entrée dans ce domaine, dans le début
des années 1980 avec son micro-ordinateur IBM PC (Personnal Computer), qui était loin
d'être le plus performant à son époque. L'activité principale de IBM restant dans le
domaine de la bureautique en général et des gros systèmes informatiques. Son réseau de
distribution très puissant et ses services, lui ont permis alors, d'acquérir une place
dominante dans la micro-informatique.
Elle a rapidement autorisé d'autres constructeurs à produire des appareils très
proches du sien. Ils l'ont fait en apportant des améliorations plus ou moins importantes et
surtout à des prix beaucoup plus bas et actuellement IBM ne détient plus qu'une part de
ce marché. Ce type de matériel s'est établi comme un standard de fait, non détenu par
une seule marque. Une autre société présente un standard : Apple, avec des appareils
(Macintosh) qu'elle seule fabrique et qui faute d'un marché assez vaste (moins de 3 %),
sont plus chers et offrent une gamme de logiciels moins étendue. Nous ne parlerons ici
que du seul standard basé sur les PC, ce qui représente en fait des milliers de sociétés,
de constructeurs et d'assembleurs.
Les appareils fabriqués par les autres sociétés sur le modèle de l'IBM PC ont
été appelés COMPATIBLES IBM PC, COMPATIBLES PC et dorénavant PC. De
nombreuses marques sont présentes: Bull, Compac, Hewlett-Packard, Sony, Siemens,
etc. de plus beaucoup de vendeurs assemblent eux-mêmes des machines moins chères
qui sont vendues sans marque et que l'on appelle parfois "clones". Les machines sont
maintenant plutôt désignées en référence au microprocesseur qui les équipe, on parle de
Pentium 2, Pentium III, Celeron, Pentium IV, Athlon, Duron, Barton.
Certaines personnes opposent le Macintosh au "PC", cela n'a pas vraiment de
sens. S'il est possible de parler du Macintosh qui est une bonne machine, clairement
définie, on ne peut parler du PC comme entité unique, il en existe des milliers, de
toutes les qualités. De plus, les PC peuvent être utilisés avec plusieurs systèmes
d'exploitation : Windows 98, XP, 2000, 2000 pro, 2003, Unix, Linux, qui contribuent à
donner une image très variée de ce matériel.
III LE MICROPROCESSEUR :
Il est l'élément principal du micro-ordinateur. Pour les PC, ils sont fabriqués par
la société INTEL (Pentium), concurrencée par AMD (Athlon et AMD 64) et sont répertoriés
par numéros.
8088, 8086, 80186, 80286, 80386, 80486, les machines utilisant ces types de
Informatique générale – Le matériel 7/10
microprocesseurs ne sont plus fabriquées et n'apparaissent plus aux catalogues des
vendeurs. Elles n'ont pas d'intérêt, même en occasion. Elles ne permettent pas de faire
tourner les applications Windows actuelles, elles peuvent malgré tout faire tourner dans de
bonnes conditions des applications DOS : Word, Quattro, Dbase, Works ainsi que
Windows 3.1 (386, 486) etc.
Une autre application extrêmement importante pour ces anciens matériels, à
partir du 486, est le recyclage de ces machines en terminaux (terminaux X sous Linux par
exemple). Ils sont montés en réseau et ce n'est pas le processeur de la machine qui est
utilisé, mais celui du serveur, les performances sont donc nettement plus importantes. On
parle de terminal, car on ne se sert que de l'écran, du clavier et de l'interface réseau. Le
disque dur n'est même pas indispensable.
1) Les processeurs actuels :
Intel : le Pentium et le Celeron, AMD : l'Athlon et le Duron, Transmeta et VIA
pour des processeurs à consommation inférieure de 50 % à ceux d'Intel pour les
portables.
Pour des ordinateurs plus puissants : Intel : Itanium (un demi-échec), c'est un
64 bits comme l'Opteron ou l'Athlon 64 de chez AMD ou le G5 de IBM.
2) Fréquence :
Un autre élément influe sur les performances du microprocesseur : sa
fréquence d'horloge, en mégahertz MHz, et donc la conception de la carte mère de
l'ordinateur (il ne suffit pas d'augmenter la vitesse de l'horloge pour que le reste suive).
Cela correspond au nom d'opérations élémentaires qu'il peut effectuer par seconde. La
machine d'entrée de gamme actuellement est à base de Celeron ou Duron à 2 Ghz, c'està-dire avec une fréquence d'horloge de deux gigahertz.
Le Pentium et l'Athlon, et l'AMD 64, sont maintenant les processeurs classiques
des PC. Les 386, 486, Pentium, Pentium Pro, Pentium II et III, ne sont plus
commercialisés, l'offre des sociétés débute au Duron ou au Celeron qui sont des versions
économiques de l'Athlon et du Pentium.
N'oublions pas que le microprocesseur n'est pas seul à déterminer la vitesse
d'exécution des logiciels sur une machine. La cohérence générale de l'ensemble utilisé, le
type de carte vidéo, la rapidité du disque dur, la quantité de mémoire, de mémoire cache
et la conception de la carte mère, sont déterminants.
Un PC d'entrée de gamme neuf, sans écran, vaut environ 250 €, mais surtout
les machines d'occasion sont devenues très intéressantes.
IV LES MEMOIRES :
1) La ROM (mémoire centrale) :
C'est une mémoire à lecture seulement ou mémoire morte, on l'appelle aussi le
BIOS. Elle gère des fonctions essentielles : affichage, clavier, mémoires de masse,
reconnaissance automatique de nouveaux matériels (plug and play), etc. Elle peut
Informatique générale – Le matériel 8/10
éventuellement être mise à jour en cas de changement du microprocesseur, mais en
général on la gardera. Il faut juste de vérifier qu'elle émane d'un concepteur fiable : AMI,
Phoenix, Award, etc. Sur certaines machines, comme les ordinateurs de poche, elle
contient des logiciels : tableur, traitement de textes, etc.
2) La RAM (mémoire centrale) :
La mémoire vive, c'est elle qui caractérise l'appareil. Elle est volatile, c'est-àdire qu'elle doit être alimentée en courant et qu'elle s'efface à l'arrêt de la machine.
Les ordinateurs doivent stocker, au moins momentanément, les informations
qu'ils traitent. Les organes de stockage sont appelés des mémoires. Les petites
calculatrices que nous utilisons couramment en possèdent de semblables, mais ne
permettent de stocker que quelques nombres. Il est nécessaire d'en utiliser beaucoup plus
pour faire de la comptabilité par exemple et nous ne travaillons pas qu'avec des nombres,
le son et la vidéo en sont de bien plus grands consommateurs.
Pour simplifier, nous considérerons que la mémoire est organisée en cases et
que chacune d'entre elles correspond à l'espace occupé par un caractère, par exemple la
lettre A. Une telle case de mémoire est aussi appelée octet. Donc pour nous UN OCTET =
ESPACE NECESSAIRE AU STOCKAGE D'UNE LETTRE OU D'UN CHIFFRE (cf. p. 4).
Les ordinateurs du type PC sont en général livrés actuellement, avec au moins
1 000 000 000 de cases de mémoire vive, souvent le double, c'est-à-dire dans lesquelles
prendront place, momentanément, les données et les programmes que nous utilisons. On
dit qu'ils possèdent 1 000 000 000 octets de mémoire et comme un kilo correspond à
1 000, au lieu de dire 1 000 000 000 d'octets de mémoire, on dit 1 000 000 kilo octets et
on écrit 1 000 000 KO ou 1 000 méga octets, 1 giga octet..
Une machine neuve doit disposer de 512 MO de mémoire au moins avec la
possibilité de l'augmenter à 5 GO. Pour une machine d'occasion, un Pentium 133 par
exemple, il faut au moins 16 MO de mémoire, mais c'est le strict minimum. Sur une
machine actuelle, pour faire tourner convenablement Windows XP il faut au moins 64 MO
de ram, mais ce la machine sera lente.
En dehors même de la quantité de mémoire, il faut aussi tenir compte de la
vitesse à laquelle elle peut travailler. Actuellement, les vitesses vont de 266 à 330 Mhz ou
400 MHz. Une machine fonctionne toujours au rythme de son élément le plus lent.
Ceci est vrai en particulier lorsque l'on rajoute de la mémoire, il faut faire attention à ce
point et aux mélanges. Il en existe plusieurs types : EDO, SDRAM, DIMM, etc.
La mémoire est déterminante dans les performances de la machine. La vitesse
d'une machine sera nettement augmentée en passant de 128 MO à 256 MO ou 512,
toutes choses égales par ailleurs. Par contre de grosses quantités de mémoire
n'apporteront pas une augmentation significative de la vitesse apparente, mais la machine
tournera mieux et permettra en particulier de lancer facilement plusieurs applications
simultanément.
Informatique générale – Le matériel 9/10
V IV LES MEMOIRES AUXILIAIRES :
La mémoire centrale même importante, n'est pas toujours suffisante et surtout
elle ne conserve pas les données après arrêt de l'appareil. On utilise alors des mémoires
auxiliaires, dites aussi mémoires de masse, pour indiquer qu'elles peuvent stocker de
grandes quantités de données. Pour des micro-ordinateurs, elles sont généralement
constituées par des disquettes, disques durs, CD ROM, DVD.
1) Les disquettes :
Elles sont de différents modèles, mais vous utiliserez essentiellement pour
l'instant, des disquettes du type de celles qu'utilisent les PC : ce sont de
minces disques de matière synthétique, recouverts de particules
magnétiques, protégés par un étui. Pour les utiliser on les place dans un
lecteur de disquettes situé dans le micro-ordinateur, étiquette vers le haut et
vers soi partie métallique vers l'avant. Leur diamètre est de 3 pouces 1/2,
environ 9 cm.
CAPACITE DE STOCKAGE : cela ne dépend pas seulement de la disquette
elle-même mais du lecteur de disquettes. Pour l'IBM, PC ils sont du type double face (on
enregistre sur les deux côtés de la disquette). Dans ces conditions,on stocke 1,44 MO
(haute densité HD).
COUT : cela dépend des marques, des qualités et du lieu d'achat, de 15
centimes à plus de 3 € l'une.
La disquette ne peut plus remplir les fonctions pour lesquelles elle avait été
conçue, trop faible capacité, lenteur, mais il n'y pas de système standard pouvant
prétendre la remplacer. Certains systèmes de sauvegarde seraient intéressants, mais ils
sont loin de prétendre être un standard. Le cd-rom, en particulier ré-inscriptible, est une
bonne solution.
2) Les disques durs :
Ils sont constitués de différentes façons, par exemple différents diamètres, mais
selon des principes communs. Il s'agit de disques rigides protégés par un capot
métallique, la plupart sont fixés dans l'ordinateur, on ne les démonte pas, d'autres au
contraire sont facilement extractibles et transportables. Il existe plusieurs techniques, par
exemple IDE, FAST IDE les plus courants ou SCSI en théorie plus rapides, la carte
électronique (carte contrôleur) qui gère le disque est également importante dans les
performances du disque
Capacité de stockage : en général de 40 000 000 KO (= 40 000 MEGA
OCTETS, on écrit 40 000 MO ou 40 GIGA OCTETS) à plusieurs centaines de giga octets
(1 000 000 KO = 1 000 MO = 1 Giga octet). 10 MEGA OCTETS représentent l'équivalent
de 7 disquettes 3"½ haute densité, pour PC. Les machines actuelles sont livrées pour la
plupart avec des disques de 40 GO (40 000 MO) au minimum.
Vu leur coût en diminution, un disque de 80 GO n'est pas disproportionné. Les
logiciels demandent de plus en plus de place disque. Cette grande capacité est également
nécessaire pour les données, par exemple le travail sur des images qui peuvent occuper
une place considérable (plusieurs dizaines de MO). Une machine peut avoir plusieurs
Informatique générale – Le matériel 10/10
disques durs, il est également facile de changer le disque dur.
Coût : un disque dur de 120 GO (120 000 MO), de marque (Maxtor ou Hitachi)
vaut moins de 80 € à 7 200 tours/minute ou rpm.
Un lecteur de disquettes ne fonctionne que lorsque l'on écrit ou lit sur la
disquette, il y a donc un petit instant avant que le moteur monte en régime à 350
tours/minute. Un disque dur tourne en permanence, même lorsqu'on ne l'utilise pas, de 3
500 à 5 400 tours/minute (rpm) au minimum. Les disques actuels tournent à 7 200 t/mn et
les disques rapides à 10 000 t/mn. Il n'y a pas de temps perdu à la montée en régime et
l'accès aux données est nettement plus rapide qu'avec une disquette.
D'autres disques, de beaucoup plus grande capacité existent avec d'autres
techniques, surtout les disques optiques numériques (D. O. N.) laser, CD ROM, CD-RW,
DVD-R+R-RW+RW, DVDROM, etc. La technique la plus répandue pour les disques
optiques est celle du W.O.R.M. (Write once read many), ils ne sont pas effaçables et
servent surtout au stockage de données genre dictionnaires, encyclopédies, bases de
données techniques, banques d'images, etc. La capacité d'un CD est de 630 MO, celle
d'un DVD de 4,7 GO et le double en double couche (double layer).
Un graveur de DVD coûte 25 €. Il est à noter que l'on trouve des kits de
nettoyage de lecteur de CD à 15 €... La diminution constante du prix des graveurs de CD
et CD-RW, et des CD vierges à 50 centimes pour 700 MO, font que ces modes de
stockage sont des bons outils pour les sauvegardes. De la même façon, les CD
réinscriptibles ont beaucoup diminué de coût et deviennent très intéressants, 1 € pour 630
MO. Ils ont l'inconvénient d'être bien plus sensibles aux rayures et ne sont pas lisibles sur
les anciens lecteurs de CD-ROM. La diode laser qui sert à la gravure, utilise une lumière
plus faible, ils n'ont pas le même pouvoir de réflexion que les CD ordinaires et ne
fonctionnent pas sur les lecteurs de cd anciens.
3) Les systèmes de sauvegarde :
Le faible coût, des graveurs de disques CD ROM, en fait également des
systèmes très intéressants, leurs vitesses de gravure ayant augmenté, en particulier avec
les CD-RW (ré inscriptibles).
Il en va de même pour les DVD R et RW, que l'on peut trouver à moins de 1 €
avec des graveurs double face pour environ 25 €. Leur capacité est au minimum de 4,7
GO et du double en double couche.
Les clefs USB sont devenues peu chères et on peut les emporter avec soi. Une
clef de 2 GO coûte 25 €, de 128 MO 6 €. Certaines permettent d'écouter la radio, des
fichiers musicaux et ont des fonctions de magnétophone.
Depuis plus de dix ans déjà, la demande de machines performantes vient plus
des particuliers que des entreprises (PC Expert - août 1995) du fait, par exemple, des
encyclopédies multimédia ou des jeux.

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