Portraits d`habitants qui ont choisi notre territoire

Transcription

Portraits d`habitants qui ont choisi notre territoire
Formations
au Lycée les Ferrages
Gestion des ordures
ménagères
Un Dimanche
en Famille
Aquastep
à la piscine
Bienvenue
à Pélissanne
magglopole
n°11 - mars 2012
Le magazine d’Agglopole Provence
Dossier
Portraits d’habitants
qui ont choisi notre territoire
Toute l’info sur www.agglopole-provence.fr
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SOMMAIRE
ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012
ENTREPRENDRE
•Zone de la Crau ............................................................................ p 4
•Agglopole Provence Initiative .................................................... p 5
•Lycée les Ferrages......................................................................... p 6
PRÉSERVER
•Gestion des ordures ménagères ................................................ p 12
•Déchets électriques et électroniques ....................................... p 13
•Surveillance des eaux pluviales . ............................................... p 13
VIVRE
•Lire Ensemble ............................................................................... p 14
•Dimanche en famille..................................................................... p 15
•Les Cytises..................................................................................... p 16
DOSSIER
Les nouveaux visages
du territoire
Plus d’un millier de nouveaux habitants s’installent chaque
année sur le territoire d’Agglopole Provence. Quelles sont
les motivations qui poussent ces personnes à venir s’installer
ici ? Quelles sont les raisons qui les font rester ?
•Aquastep à la piscine .................................................................. p 17
HABITER
•Pélissanne vue du ciel ................................................................. p 18
•Bienvenue à Pélissanne . ............................................................. p 19
>> p 7 à 11
un lieuun instant
Forum Emploi
Plus de 250 personnes ont
participé au Forum Emploi
thématique « services et
soins aux personnes » qui s’est
tenu le 19 octobre dernier à
Saint-Chamas.
Editeur : Agglopole Provence • Directeur de la publication : Michel Tonon • Responsable éditorial : Frédéric Vigouroux, Laetitia Zugna, service communication (04 90 44 72 04 - [email protected])
Conception et rédaction : Stratis • Impression : Rockson • Crédits photos : Agglopole Provence, Stratis, J-N Lanthiez, S.C. de Pasquale, Ville de Salon-de-Provence, P. Box, M. Gouiran, M. Chevre, E. Boisset, L. Rignanese, x
• Imprimé à 60 000 ex. sur papier recyclé et diffusé dans les 17 communes d’Agglopole Provence • ISSN 1969-0266
EDITO
L e magazine d’agglo p ole provence
Un territoire
attractif
Depuis 10 ans, Agglopole Provence intervient dans
de nombreux domaines de la vie courante : transports,
traitement des déchets, eau et assainissement…
Afin de vous proposer un service public toujours
plus efficace, des marchés importants sont lancés.
Ce sont des procédures longues qui obéissent aux
règles de la commande publique tout en respectant
les intérêts des 135 000 habitants du territoire.
Michel Tonon
Président d’Agglopole Provence
Maire de Salon-de-Provence
Conseiller général .
des Bouches-du-Rhône
Dans ce numéro, nous avons choisi de parler de
vous, habitants du territoire. Vous allez découvrir
les témoignages d’actifs, de retraités, de chefs
d’entreprises, de personnes qui ont choisi de s’installer
ou de créer leur entreprise sur notre territoire. Chacun
exprime les raisons qui ont guidé leurs choix : un
environnement préservé, des déplacements facilités,
une qualité de vie valorisée, un développement
territorial maîtrisé, une activité économique
soutenue… Notre territoire est attractif et tous ces
atouts sont au cœur de nos préoccupations, ensemble
poursuivons notre développement.
Bonne lecture
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ENTREPRENDRE
4
ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012
AGGLOPOLE EN ACTIONS
C’EST DIT
pour les entreprises
La Crau côté croissance
« Nos flux
logistiques ont
bénéficié des
aménagements
réalisés »
Myriam Montecot,
(Ottofond)
« Ottofond fabrique et distribue
aux plans national et international
des robinets, sanitaires, cabines
et colonnes de douche. Nous
avons deux implantations
en France : à Avrillé, dans le
Maine-et-Loire, et à Salon-deProvence, où nous sommes
installés zone de la Crau depuis
2009, sur 3200 m2 d’entrepôt
avec des activités administratives
et commerciales. Notre arrivée
a précédé de quelques mois le
début des travaux. L’accès à la
zone était alors un peu chaotique.
Maintenant, les camions qui
arrivent de l’autoroute viennent
jusqu’à nous plus facilement et
directement. La deuxième entrée
a permis de désengorger l’entrée
principale. On circule mieux,
et la zone fait plus propre, c’est
plus arboré, plus joli à voir, plus
agréable pour travailler. Le seul
point noir, c’est la connexion
Internet : on espérait que la fibre
viendrait avec la reprise des
réseaux souterrains… ».
Après 20 mois de travaux, le parc d’activité de la crau (120 hectares) se
découvre une nouvelle jeunesse : voiries rénovées, circulations ameliorées
et sécurisées, espaces verts, reprise des réseaux souterrains…
un investissement de 4,5 millions d’euros, porté par la communauté
d’agglomération pour soutenir l’activité des 17 entreprises de la zone,
valoriser leur environnement de travail, et faire progresser la qualité
de vie professionnelle de leurs 1500 salaries. Découverte en image.
Une nouvelle voie a été aménagée
entre l’avenue Joseph Cugnot et
la route départementale 113, pour
désenclaver des terrains ouverts
à la commercialisation. Dans
une zone dédiée aux activités
logistique/transport, et donc soumise
aux rotations des camions, il était
également important de
« boucler » la circulation
pour sécuriser et
fluidifier les allées
et venues. Ce qui est fait, et permet la
création d’une deuxième entrée dans
la zone via un rond-point qui améliore
au passage l’accès à l’hippodrome
voisin. Les abords du pont à bascule
public utilisé par les poids lourds
ont eux aussi été réhabilités : voirie,
aire de retournement, travaux
d’embellissement.
Entièrement rénové, le réseau de
voiries est désormais
complété de pistes
Les entreprises
sont gagnantes
cyclables pour permettre aux salariés
de venir travailler en vélo sans croiser
les camions. Les trottoirs sont plus
confortables et donnent une vraie place
aux piétons dans le parc d’activités.
Un arrêt de bus équipe également
la nouvelle voie, offrant une autre
possibilité d’accès Libébus sur la zone.
Des espaces verts complètent
agréablement les rénovations. La zone
a changé de visage et les entreprises
sont gagnantes en image.
ENTREPRENDRE
L e magazine d’agglo p ole provence
AGGLOPOLE EN ACTIONS
5
pour l’emploi
API marque des points
Avec son bilan 2011, agglopole provence initiative donne quelques reperes sur trois ans d’activite a l’appui des createurs
et repreneurs d’entreprise. depuis 2009, les prets d’honneur a taux zero attribues par api ont suscite pres de 2 millions d’euros
de cofinancements bancaires. Les projets soutenus ont permis la creation (ou le maintien) de 114 emplois.
Paradoxe, ou pas… Alors que l’actualité de 2011 a été marquée
par la crise de la dette et les scénarios noirs de raidissement du
crédit, les banques du territoire n’ont jamais autant prêté aux
porteurs de projets soutenus par API. 22 300 € en moyenne par
entreprise créée ou reprise (soit 892 328 € d’emprunts consentis),
contre 12 700 € en 2010. Chaque euro prêté par Agglopole Provence
initiative (pour un total de 216 200 €) a donc suscité 4,1 euros de
cofinancement bancaire. De quoi concrétiser 40 demandes différentes,
dans des domaines variés : principalement des créations d’entreprise dans les
domaines de l’artisanat et du commerce (45 % des dossiers), des services aux
entreprises et aux particuliers (36 %) et de l’hôtellerie-restauration (12 %). 53
emplois ont ainsi été créés ou maintenus, soit le meilleur résultat annuel d’API
depuis sa création. Record battu également sur le nombre de dossiers déposés :
59 demandes ont été examinées en 2011 par le comité d’agrément composé
de chefs d’entreprises, d’experts comptables, de juristes, de banquiers… Il est
intéressant aussi de constater la diversité des chemins suivis par les porteurs de
C’ESTDIT
Christian Larguier,
Président
d’Agglopole Provence Initiative
projets pour arriver jusqu’à API : collectivités, Pôle
emploi, chambres consulaires, missions locales,
banques, experts comptables, bouche à oreille…
C’est la preuve qu’Agglopole Provence initiative est
inscrite dans un réseau capable d’orienter les créateurs
et repreneurs d’entreprises vers une solution efficace.
Cette visibilité sera consolidée en 2012, avec la diffusion
d’un Guide de la création/reprise d’entreprise, l’organisation
d’un Forum de la création d’entreprise, la refonte des moyens
d’information… API entend bien attribuer pendant l’année
son 100e prêt d’honneur (le compteur est à 89 fin 2011)
et atteindre le million d’euros de cofinancement bancaire.
Mais si des caps sont à franchir, d’autres sont à maintenir
fermement. Le taux de pérennité à trois ans des entreprises
financées par API est ainsi de 87 %… Quasiment 9 sur 10 : là
est la grande victoire du dispositif.
« En période d’incertitude économique, il est capital
d’être soutenu lorsqu’on lance une entreprise »
« En 2011, Agglopole Provence initiative a passé le cap des trois ans d’activité. En trois ans, nous avons
accueilli 860 porteurs de projets et expertisé 140 dossiers. Nous avons multiplié par trois le montant
des prêts d’honneur attribués aux porteurs de projets de création et de reprise d’entreprise. Et le volume
des prêts bancaires associés a plus que doublé. En 2012, nous allons continuer à renforcer les moyens
d’API, en jouant sur deux leviers : d’une part, la dynamique de remboursement des prêts d’honneur, qui
nous permet de réinvestir les fonds dans d’autres prêts à 0 % à l’appui d’autres projets ; d’autre part,
le développement de nouveaux partenariats avec les banques, entreprises, associations, organisations
consulaires et institutionnels, pour renforcer les instruments de soutien et mobiliser de nouveaux parrains
dans l’accompagnement sur trois ans des bénéficiaires de prêts d’honneur. API a plus que jamais un rôle à
jouer dans cette période où l’environnement économique n’est pas très favorable à l’initiative. Les indicateurs
sont flous, il est donc important d’aider les très petites entreprises qui démarrent et créent de l’activité locale,
de la croissance économique, et des emplois non délocalisables. »
6
ENTREPRENDRE
ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012
Des formations
recherchées,
adaptées
aux besoins
des employeurs
Focus
c’estDIT
« J’ai trouvé
un employeur
au forum emploi
de Saint-Chamas »
Aurélie Sauneuf, titulaire du bac
« service de proximité et de vie
locale » et présente sur le forum
emploi
« Grâce au stage effectué dans
le cadre de mes études et à
la mise en relation dont j’ai
pu bénéficier au forum emploi
de Saint-Chamas, j’ai trouvé
un employeur, il m’a même
recrutée avant d’être sûr que
j’avais le bac. Aujourd’hui je
suis en CDD chez Adoma, à
Istres, et j’ai postulé pour un
CDI. Ma formation me permet de
répondre à tous les besoins de
mon poste. Les cours de droit me
servent pour accompagner les
locataires dans leurs démarches,
notamment lorsqu’ils perdent
leur retraite à tort, les cours de
médiation m’aident à gérer les
conflits, les cours d’hygiène
m’aident à faire passer les
messages de santé publique.
En plus de tout cela, j’assure la
gestion locative : je m’occupe
des problèmes techniques, des
impayés et des baux. C’est un
métier de contacts ! »
Formations au Lycée les Ferrages
Objectif emploi !
Méconnu du grand public, le lycée les Ferrages de Saint-Chamas permet
pourtant de trouver rapidement un emploi une fois son diplôme en poche.
Ses formations sont recherchées par les employeurs du territoire. Les élèves
quant à eux s’y épanouissent, pour preuve : les résultats aux examens avoisinent
les 90 %. En octobre dernier, Agglopole Provence a organisé au sein de cet
établissement un forum emploi sur le thème des services et soins à la personne,
discipline enseignée sur place. 80 personnes y avaient trouvé un emploi.
« L’enseignement professionnel permet
aux jeunes de présenter un curriculum
vitae riche de plusieurs expériences en
entreprise grâce aux 22 semaines passées
en stage », souligne Laurent Sarles,
proviseur de l’établissement. « C’est une
voie qui répond aux aspirations d’élèves
de troisième en manque d’enseignements
concrets. Ils arrivent souvent ici cassés,
avec une mauvaise image d’eux-mêmes.
Peu à peu ils reprennent confiance en
eux et parviennent à s’insérer dans une
spirale de réussite. Le taux de réussite aux
examens le confirme chaque année ! ».
Anaïs, en CAP couture en témoigne avec
assurance : « je suis plus détendue ici qu’en
seconde, ce que j’apprends m’intéresse et
du coup je bosse davantage ». Le lycée
les Ferrages bénéficie d’importantes aides
financières de la Région pour former au
mieux ses 330 élèves. Les salles de classe
sont informatisées et équipées de tableaux
interactifs. Le lycée propose plusieurs
formations de niveau baccalauréat, dont
deux axées sur des métiers en tension :
le bac pro « service de proximité et
vie locale » (bac SPVL) et le bac pro
« accompagnement, soins et services à la
personne ». Les titulaires de ce dernier bac,
travaillent auprès des personnes âgées ou
handicapées à leur domicile ou en institut,
pour les accompagner dans les actes de
la vie quotidienne et maintenir leur lien
social. Souvent, ces bacheliers continuent
leurs études en école d’aide-soignante,
d’infirmière, ou suivent des formations
d’aide médico-psychologique. En effet, la
mutation des BEP en bac professionnel
ouvre les portes des études supérieures,
et de métiers plus rémunérateurs et plus
évolutifs en matière de carrière. De leur
côté, les bacheliers en service de proximité
et vie locale sont formés en alimentation,
santé, citoyenneté et logement. Ils peuvent
travailler immédiatement auprès de
collectivités territoriales ou d’associations,
ou poursuivre en BTS (secteurs sanitaires
et sociaux) puis en licence professionnelle
spécialité intervention sociale ou
coordination de projets urbains. Autant de
métiers qui sont appelés à se développer
dans l’avenir.
Formations dispensées
> CAP agent polyvalent de
restauration
> CAP couture flou
> Bac pro les métiers de la
mode
> Bac pro service de
proximité et vie locale
> Bac pro
accompagnement, soins
et services à la personne
> Bac pro gestion
administrative (qui va
remplacer le bac pro
secrétariat et comptabilité
en septembre 2012)
Infos
Lycée Les Ferrages
04 90 50 70 36
www.lyc-ferrages.ac-aixmarseille.fr
Auxiliaire de vie : une formation pour les adultes
Le lycée les Ferrages accueille une partie de la formation du diplôme d’État
d’auxiliaire de vie sociale. Cette formation s’adresse aux jeunes de moins de 26 ans
et aux personnes ayant des difficultés d’insertion (au moins 12 mois de chômage).
L’auxiliaire de vie sociale intervient auprès des personnes âgées, en maison de
retraite, à domicile ou en centre spécialisé pour handicapés pour les aider à faire leurs
courses, à préparer le repas ou à faire le ménage. L’admission à la formation se fait
sur concours et après un entretien avec un jury.
S’installer dans Agglopole Provence
Plus d’un millier de nouveaux habitants s’installent chaque année sur le territoire
d’Agglopole Provence. Quelles sont les motivations qui poussent ces personnes à venir
s’installer ici ? Quelles sont les raisons qui les font rester ? Est-ce pour la qualité du
cadre de vie, propice aux familles comme pour Tristan et Alexandra Gourlaouen ? Estce pour ce paysage béni des dieux dont est tombé amoureux le jeune viticulteur Romain
Baehni ? La proximité de l’aéroport et de la gare TGV jouent un rôle comme l’atteste
Jean-Baptiste Guitton, trentenaire et spécialiste de la santé. À en croire Maguy et
Georges, retraités dynamiques, notre territoire porte des valeurs fortes, authentiques,
dans un monde où se dématérialisent les relations humaines. Tous les nouveaux
arrivants s’accordent pour témoigner de la qualité des échanges qui appartient à
la tradition provençale au même titre que les élevages de taureaux et les poèmes de
Mistral. Tous ces atouts sont au cœur des préoccupations d’Agglopole Provence qui
œuvre depuis 10 ans pour préserver ce cadre, garder l’équilibre entre rural et urbain,
améliorer les transport en commun, produire des logements neufs et sociaux. Un
savant dosage qui ne se voit pas toujours du premier coup d’œil, mais qui agit dans
l’ombre, main invisible qui protège et brode le territoire. Georges Youssefane l’a bien
compris en y installant son entreprise en pleine croissance.
8
DOSSIER
tout
ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012
N°1
ATOUT 1
tout
N°1
Carte d’identité
LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
L’entreprise IREM est la dernière arrivée sur Euroflory. Comme les autres zones industrielles, celleci a bénéficié d’une requalification menée par Agglopole Provence. La communauté d’agglomération
œuvre pour rendre ces zones plus agréables et attractives pour les entreprises. 154 entreprises y
emploient plus de 3 000 salariés.
IREM
Originaire de Vitrolles
Installée sur notre territoire
depuis mai 2011
Objet : préassemblage et
montage de tuyauterie
métallique
Age : 7 ans
Ville : Berre l’Étang
Des besoins
en recrutement
importants
« Nous avons toujours besoin
de soudeurs, tuyauteurs et
monteurs même débutants, ou
en alternance, relève le pdg
Georges Youssefane. Parfois, nous
prenons des autodidactes et leur
donnons une seconde chance. Ils
peuvent devenir contremaîtres
ou chefs de chantier. L’entrée
dans l’entreprise se fait par un
CDD qui peut évoluer vers un CDI
si nous sentons que le salarié
est efficace, volontaire et qu’il a
envie de s’investir. Choisir Irem,
c’est accepter la mobilité. Nos
chantiers se font sur l’ensemble
du territoire et durent en moyenne
une année. Bien sûr, les hommes
touchent à ce moment-là des frais
de mobilité qui leur permettent de
vivre décemment. Je ne veux pas
qu’ils aient du mal à joindre les
deux bouts. Au-delà de la fonction,
nous avons besoin d’hommes et
de femmes prêts à s’engager aux
côtés d’IREM France.»
Infos
IREM France
Zac Flory, 13130 Berre l’Etang
04 42 89 45 36
www.iremfrance.com
IREM, la dernière née
« Agglopole Provence nous a proposé un prix abordable,
dans une zone agréable »
C’EST DIT
Georges Youssefane,
directeur d’IREM
Georges Youssefane a dû beaucoup jouer au meccano dans son enfance. Ce fils de
militaire, issu d’une fratrie de six enfants a fait toute sa carrière dans la tuyauterie
industrielle. Une vie à assembler et monter des structures géantes pour transporter
du pétrole ou du gaz au sein des usines. Des puzzles d’acier composés de tuyaux
qui s’entrelacent en formant des cartes de métro en 3D. Depuis 2004, il s’est
imposé en créant sa propre société : l’entreprise Irem France sur Vitrolles, installée
depuis mai 2011 sur Euroflory, à Berre l’Étang. « Agglopole Provence nous a proposé
un prix abordable, dans cette zone agréable et je voulais rester proche de Vitrolles
pour les salariés qui vivent à côté. Nous avons investi 2,5 millions d’euros pour
nous installer ici ». Un homme entier, qui accepte mal la tiédeur des compromis,
et le management low-cost des salariés. Il a pleinement conscience des besoins
de chacun et exploite les compétences internes en poussant ses salariés à la prise
de responsabilité « sous réserve qu’ils prouvent leur motivation ». Beaucoup de ses
anciens salariés sont venus le rejoindre dans cette nouvelle aventure. « Je ne les
ai pas débauchés, au contraire, je leur ai dit qu’ils prenaient des risques ». Ils sont
quand même venus. Belle reconnaissance. Aujourd’hui l’entreprise emploie une
centaine de personnes et en fait vivre autant par le biais de ses sous-traitants.
Au cours des quatre dernières années, le chiffre d’affaires est passé de trois millions
d’euros à dix-huit millions d’euros. Pour 2012, Georges Youssefane est optimiste,
les commandes sont là, car le PDG a diversifié son domaine de compétences. Sage
décision à l’heure où les raffineries ferment les unes après les autres sur le sol
français.
DOSSIER
L e magazine d’agglo p ole provence
tout
N°2
ATOUT 2
9
DES PAYSAGES REMARQUABLES
Notre territoire est composé de paysages remarquables, le préserver, c’est veiller à conserver les
paysages et les protéger du feu comme le fait Agglopole Provence. Grâce au Schéma de COhérence
Territoriale, la communauté d’agglomération maîtrise le développement urbain et l’équilibre avec le
monde rural.
tout
N°2
Romain Baehni, entre ceps et ciel
Carte d’identité
Quand il évoque sa première rencontre
avec le Vallon des Glauges dans les
Alpilles, Romain Baehni s’anime :
« j’ai été impressionné par la force du
paysage façonné par l’homme et le
vent. Un domaine ramassé tel un nid,
des vignes aux sols caillouteux, où le
Mourvèdre a le temps d’atteindre sa
pleine maturité. Autant de promesses
de vins tanniques, structurés ».
Un coup de cœur qui, cinq ans après,
n’a fait que grandir, à l’image de sa
production. Parfait exemple de la jeune
garde, il a appris de son grand-père
fondateur du domaine Lacoste au
nord d’Aix-en-Provence, le respect du
raisin et de la terre, auquel il a assemblé
ses expériences collectées pendant
quatre ans, dans les deux hémisphères.
« J’intervenais comme ingénieur
agronome, suivant les vendanges
en Amérique Latine, en Australie ou
encore en Afrique du Sud ». Ses vins
reconnaissables anoblissent les tables
de nombreux restaurants de la région.
Mais Romain Baehni compte aller plus
loin, à la fois dans la réduction du
traitement de la vigne, déjà finement
dosé, et dans la commercialisation.
Il fourmille d’idées pour développer
l’oenotourisme et faire connaître son
petit bout de paradis.
Romain Baehni
Originaire de Aix en Provence
Installé sur notre territoire
depuis 2007
Profession : viticulteur
Age : 36 ans
Ville : Eyguières
tout N°3
ATOUT 3
LE CADRE DE VIE
Une nature riche, des centres-villes dynamiques, où les offres commerciales répondent aux attentes des habitants,
sont des atouts qui contribuent à la qualité de vie. Un confort recherché par les nouveaux venus !
tout N°3
Caroline Tillie Chauchard,
une Dame marteau
« Une ville agréable à vivre »
« J’ai trouvé en Salon-de-Provence une ville agréable à vivre où je peux tout
faire à pied : emmener mes enfants à l’école, me rendre à mon travail, faire
mes courses. Depuis un an, j’y ai même créé mon activité. Comme il n’y avait
pas de commissaire-priseur, j’ai décidé de quitter mon emploi sur Nîmes et
de m’installer ici ». Caroline Tillie Chauchard lève les tabous sur son métier :
« je ne fais pas que des ventes de prestige, je vends aussi du mobilier et des
objets dont chacun a besoin dans son quotidien, par exemple des services de
table, des canapés ou des tables, pas forcément anciens. Et surtout, à des prix
abordables », comme ce canapé de style chesterfield en sky emporté pour
100 €. Ses ventes aux enchères mensuelles sont l’occasion de s’offrir l’œuvre
originale d’un artiste qu’il soit peintre ou ébéniste du XVIIIe. Déterminée
à réussir, Caroline Tillie Chauchard ne compte pas ses heures, propose des
séances d’estimations gratuites tous les jeudis et se déplace à domicile pour
expertiser le mobilier lors d’héritage. Ce qui l’a le plus étonné ? « La force de
la culture provençale, elle est aussi importante que discrète. Je m’y intéresse de
plus en plus, notamment à travers la vente de costumes ».
Carte d’identité
Caroline Tillie
Chauchard
Originaire du nord de la France
Installée sur notre territoire
depuis 8 ans
Profession : commissaire
priseur
Age : 45 ans
Ville : Salon-de-Provence
DOSSIER
10
tout
tout
N°4
Carte d’identité
ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012
N°4
ATOUT 4
LA SITUATION GÉOGRAPHIQUE
Notre position géographique et sa desserte par les transports aériens, ferroviaires et le croisement
des autoroutes parlent en notre faveur. Agglopole Provence travaille, au sein du territoire, pour
améliorer les échanges interurbains de demain en les rendant plus rapides et plus soucieux de
l’environnement.
Provence.
C’est un des pans du Schéma de COhérence Territoriale établi par Agglopole
Jean-Baptiste Guitton
prend le pouls de Salon
Jean-Baptiste Guitton
Originaire de Savoie
Installé sur notre territoire en
septembre 2010
Profession : Phlébologue
Age : 33 ans
Jusqu’à la rentrée 2010, Jean-Baptiste Guitton effectuait
des remplacements dans une grande clinique lyonnaise
à la pointe de la technologie. Un avenir tout tracé pour
ce jeune phlébologue (spécialiste du système veineux).
C’était sans compter son besoin de contacts humains,
de proximité avec ses patients. Il envisage alors de se
mettre à son compte. Un soir, il découvre l’annonce sur
internet d’un cabinet à reprendre sur Salon-de-Provence.
« J’ai regardé sur google maps, c’était bien placé, proche
d’une gare TGV et d’un aéroport et pas si loin que cela
de ma Savoie natale. Et surtout, c’était en Provence, une
région attirante, avec ses paysages si diversifiés, proche
de la mer ! » confie cet adepte de la voile aux yeux rieurs.
Une visite a suffi à lui donner l’impulsion pour franchir le
cap. « Le cabinet se trouvait dans le centre-ville historique,
au cœur de la vie, j’étais sûr d’établir enfin un contact
simple et direct avec les patients ». Son appréhension de
ne pas être à la hauteur de son prédécesseur a bien vite
été gommée : « ses patients m’ont adopté, et aujourd’hui
je reçois chaque jour une quinzaine de personne en
consultation ». Quand on l’interroge sur ce qui l’a le
plus surpris, Jean-Baptiste Guitton évoque l’accueil des
habitants : « les gens sont naturels. Ici c’est l’humain qui
prime, ils ne se cachent pas pour dire leurs sentiments ».
Ville : La Fare les Oliviers
tout
N°5
ATOUT 5
LA CULTURE PROVENÇALE
Malgré la taille de la communauté d’agglomération forte de
133 000 habitants, la culture provençale a continué de se
tout
N°5
développer et de semer son sens des contacts humains simples
et puissants. Un gage d’authenticité qui se ressent au quotidien.
Maguy et Georges,
seulement pour le bonheur
« Sénas est une ville où les rapports humains sont forts
et les contacts sont faciles. Nous avons cherché à nous
faire connaître en arrivant ici, et on nous a vite acceptés.
Nous avons noué des liens qui sont proches de ceux d’une
famille . Le visage doux, encadré de ses cheveux roux
retenus par une petite barrette rouge, Maguy est heureuse
de s’exprimer sur cette ville qu’elle a faite sienne pourtant
presque par hasard. « Nous cherchions depuis longtemps
une maison avec un jardin autour de Salon, quand nous
nous sommes arrêtés devant la pancarte d’une maison à
vendre. Son jardin était recouvert de pyracantas, comme
la maison, il était à l’abandon. Nous l’avons entièrement
retapée. C’était un projet un peu fou, mais Georges est si
bon bricoleur ».
Cette maison abrite le dernier amour de l’infirmière
anesthésiste et du mécanicien, né il y a dix ans « seulement
pour le meilleur ». À Sénas, ils ont trouvé un cadre agréable
pour passer leur retraite en amoureux et ne manquent
jamais une fête célébrant la culture provençale. « Les gens
s’investissent pour faire revivre cette mémoire des travaux
des champs. Ils le font avec justesse en faisant perpétuer
l’esprit sénassais. C’est si rare aujourd’hui ».
Maguy Reynaud et
Georges Sèves
Originaires du Vaucluse
Installés sur Sénas depuis 2 ans
Profession : Retraités
Age : 70 et 76 ans
Carte d’identité
DOSSIER
L e magazine d’agglo p ole provence
tout
N°6
ATOUT 6
11
UN PARC DE LOGEMENTS SOCIAUX EN PROGRESSION
Trouver un logement n’est pas une mince affaire sur notre territoire, comme dans le reste du département.
Les logements sociaux manquent cruellement. Agglopole Provence met tout en oeuvre pour que dans le cadre du
PLH (Programme Local de l’Habitat) 288 nouveaux logements sociaux soient construits chaque année afin de
répondre aux besoins des ménages à faibles revenus. Car non seulement il faut aider les nouveaux arrivants à
venir s’installer, mais il faut aussi les aider, au même titre que les enfants du pays, à y rester en leur proposant
des logements abordables.
tout
N°6
Salon,
un engagement
pour la vie
Tristan et Alexandra
Gourlaouen
Originaires de région parisienne
Installés sur notre territoire
septembre 2011
Profession : Militaires
Age : 28 et 29 ans
Ville : Salon-de-Provence
Carte d’identité
« Je suis amoureuse de Salon-de-Provence, c’est tout ce
que j’aime : un côté campagne et un autre urbain, avec
ses commerces dans les jolies petites rues piétonnes du
centre-ville. Elle ne fait pas vieille ville, il y a toujours du
monde dans les rues et j’ai l’impression que les animations
sont fréquentes au théâtre ou au Portail Coucou, même
si je n’ai pas eu le temps d’en voir encore beaucoup ».
Alexandra a en effet emménagé à la rentrée avec son
mari, militaire sur la base aérienne de Salon-de-Provence
et sa fille, dans un logement social de deux pièces dans le
quartier Lurian. Cette jeune femme, gendarme, n’est pas
avare de mots pour décrire son plaisir d’habiter sur notre
territoire. Tous deux rêvaient de quitter la surpeuplée
région parisienne pour un cadre de vie plus agréable pour
leur famille. Des habitudes des franciliens, ils ont gardé
le réflexe d’utiliser les transports en commun. La voiture
ne leur sert que pour se rendre au travail (Alexandra
est en poste sur Marseille), ou pour faire les grandes
courses. En dehors, « nous utilisons toujours notre carte
d’abonnement, nous avons deux lignes de bus à proximité
et en plus une fois au centre-ville nous pouvons utiliser la
navette gratuite pour nous déplacer. D’ici quelque temps
nous espérons pouvoir faire construire ou racheter une
maison avec un jardin, si possible sur Salon-de-Provence »
lâche Alexandra qui en signe de prière imperceptible,
presse sa fille dans ses bras.
« Quand j’ai divorcé, je ne pouvais plus assumer seule les charges de notre
logement. J’ai dû me résoudre à faire une demande de logement social.
Au bout d’un an, on m’a attribué un T3 dans une résidence qui
venait juste de sortir de terre : le Mas de Capelette. J’y habite
depuis trois ans avec mes trois enfants qui ont 11, 14 et 16 ans.
Je suis soulagée car grâce à la baisse de mon loyer de 200 €, je
paye actuellement 537 €, je sais que je vais pouvoir nourrir mes
enfants jusqu’à la fin du mois. Autour de moi, j’ai des amis qui
sont en difficulté, même avec deux salaires, ils ne parviennent
pas à trouver un logement, c’est aberrant. C’est encore plus
dur pour les familles recomposées qui ne trouvent pas de
grands logements. »
Profession : agent
administratif
Age : 40 ans
Ville : Sénas
Carte d’identité
Sénas, plus accessible
grâce au logement social
Sabine Sicot
Originaire de Lambesc
Installée sur notre territoire
depuis 15 ans
12
PRÉSERVER
Agglopole en Actions
ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012
Pour une bonne gestion des ordures ménagères
On a soif d’idéal...
Un peu osé comme titre ? C’est vrai. Quel est le lien avec les ordures ménagères ? Le besoin pour nous de vous offrir un service
public de qualité et de rendre les villes propres. Et quel est le rapport avec la chanson d’Alain Souchon « Foule sentimentale » dont
est tirée cette phrase ? Il faut se pencher du côté du service déchets de notre communauté d’agglomération pour entendre qu’il se
dégage de nos poubelles, des erreurs de tri qui risquent de faire déborder notre site d’enfouissement des déchets plus vite que prévu.
agglodécodée
Pas de nouvelle
hausse de la TEOM
Malgré la hausse de la TVA,
Agglopole Provence a décidé
de préserver le porte-monnaie
des habitants en maintenant la
Taxe d’Enlèvement des Ordures
Ménagères (TEOM) au même
taux, soit 10 %. Et ce depuis
six ans. Pas si mal.
Gestes souvent cachés, pratiqués aux heures où les rues sont
désertes, aux abords des poubelles ou des containers de tri, ils
encombrent nos poubelles. Il peut s’agir de la mise au rebut de
branchages suite à une taille de son jardin, d’une vieille batterie
qui encombre son garage, ou de gravats (ferraille, bois) suite
aux travaux de rénovation du week-end. Des gestes malheureux
qui ont plusieurs répercussions : la première c’est de mélanger
ces produits aux ordures ménagères et les envoyer dans le
centre d’enfouissement de la Vautubière à la Fare-les-Oliviers, au
lieu d’être amenés en déchèterie pour être réutilisés ou éliminés
dans des conditions sécurisées. Aujourd’hui, nos déchets
forment des collines où la végétation tente de reprendre vie.
À l’allure où nous allons, le lieu sera bientôt plein. Il faudra
alors trouver un autre site, peut-être sur un autre territoire,
et il faudra payer beaucoup plus cher. En effet, le site de la
Vautubière nous appartient, ce qui nous permet de bénéficier
de coûts réduits. La seconde conséquence de ces gestes, c’est
l’impact sur la qualité de travail d’autres citoyens : les ripeurs.
Ces hommes dont le travail débute à cinq heures du matin et
qui affrontent chaque jour toutes les conditions climatiques
pour mener à bien la collecte des ordures ménagères. Nos
gestes peuvent accroître la pénibilité de leur tâche. Troisième
répercussion, la mauvaise gestion des matières premières. La
plupart de ces objets pourraient être triés comme le verre, le
papier, ou encore les appareils électroménagers. Les filières de
traitement existent, elles fonctionnent bien et, de plus, nous
participons tous à leur recyclage à travers l’écotaxe. Chaque
déchet a sa destination, et si nous accordions tous nos voix ?
Paroles de ripeurs
85 ripeurs sont employés sur le territoire :
30 dans la régie communautaire, 40 à la Coved et 20 chez Silim.
Daniel
« Dans nos
consignes de
sécurité, nous
n’avons pas le
droit de ramasser les sacs déposés à côté
des poubelles, nous le faisons quand
même sinon cela deviendrait un dépotoir.
Mais il faudrait que les propriétaires de
chien ne les laissent plus sortir la nuit.
Souvent, les sacs sont déchirés, surtout
en centre-ville. Il y a des déchets partout,
c’est sale. »
Abdel Hakim « Nous retrouvons souvent
des pots de yaourt ou du
polystyrène comme celui
dans les emballages de
viande dans les poubelles
de tri. Quand il y en a un
peu, nous l’enlevons à la
main, sinon nous devons
laisser le bac de côté. Nous signalons ensuite
le problème à Agglopole Provence qui intervient
pour rappeler les consignes de tri aux habitants
concernés. »
Michel
« Depuis le début de
ma carrière en 1978, je
constate une vraie prise
de conscience du tri.
La création des déchèteries et des bacs de tri
individuel ont poussé les
habitants à faire des efforts. Aujourd’hui notre
problème vient de ceux qui jettent la nuit dans
les grands containers. Ils déchargent du ciment,
du gravier ou encore des vieilles pièces de voitures ! Ce n’est pas leur place et c’est lourd. »
Jean-Claude
« Le recyclage nous
a apporté beaucoup.
Il y a moins d’ordures
ménagères, c’est
moins pénible à
enlever. »
PRÉSERVER
L e magazine d’agglo p ole provence
Focus
13
Déchets électriques et électroniques
Que faire de vos vieux appareils électriques ?
Les téléphones, les rasoirs électriques, les lisseurs à cheveux sont
des appareils dits D3E pour Déchets d’équipements électriques et
électroniques. Jetés dans les poubelles, les divers matériaux comme
le plastique, le verre, mais aussi certains métaux précieux sont perdus
et les substances toxiques, métaux lourds qu’ils contiennent ne sont
pas neutralisés. Pour économiser nos ressources et éviter de polluer,
apportez vos vieux appareils dans les grandes surfaces alimentaires
ou les magasins spécialisés. Ils sont obligés de les reprendre*, lors de
l’achat d’un appareil neuf. En France, 600 millions de produits sont
vendus** chaque année et l’on recense 19 500 points de récolte
disséminés sur le territoire.
(*Loi de juillet 2005 du code de l’environnement, directive européenne qui
introduit la REP (responsabilité élargie du producteur)
(** Source Ademe)
Infos
Pour connaître le lieu de collecte le plus proche
de votre domicile, rendez-vous sur :
Eco-systèmes : www.icijerecycle.org
Ecologic : www.ecologic-france.com
ERP : www.erp-recycling.fr
Agglopole en Actions
Pour sensibiliser sur la qualité de l’eau
Surveillons nos eaux pluviales
Beaucoup de réseaux d’eau de pluie s’écoulent encore
dans celui des eaux usées au risque de saturer les
stations d’épuration et d’entraîner une pollution des
effluents rejetés dans les cours d’eau. Agglopole
Provence invite chacun à vérifier son installation.
En novembre dernier, le gros épisode pluvieux a
engendré une forte augmentation du volume d’eau
dans les stations d’épuration. Un phénomène qui
est dû à l’écoulement des eaux pluviales dans le
réseau des eaux usées. Conformément à la loi, pour
éviter que les stations débordent, une partie du
flux est alors déviée et envoyée directement dans le
cours d’eau. Cette eau non traitée se déverse alors
directement dans le milieu naturel (la Touloubre,
l’Etang de Berre, l’Arc, la Durance). Bien que ce type
de déversement soit strictement régulé, un épisode
pluvieux très important pourrait s’avérer dangereux
pour l’équilibre écologique du milieu. Ce n’est pas
la seule nuisance du mauvais raccordement : le
réseau d’eaux usées parvient parfois à saturation et
déborde sur les routes à travers les plaques d’égout.
Au sein des maisons, ce phénomène peut se traduire
par un reflux de mauvaises odeurs. Pour éviter ces
désagréments, les municipalités, compétentes en
matière d’eaux pluviales, inspectent et déconnectent
régulièrement les anciens raccordements publics.
Le service eau d’Agglopole Provence invite chacun à
faire un point sur l’arrivée de ses gouttières. Celles
installées sur les immeubles et maisons en centreville doivent se déverser dans les avaloirs situés sur
la chaussée et pour les maisons particulières, dans le
jardin. Chaque propriétaire peut également aménager
un petit bassin de rétention. Celui qui n’en a pas
peut toujours se doter d’un collecteur qui se révélera
précieux lors des jours de sécheresse pour l’arrosage
du potager.
Infos
Service eau et assainissement
04 90 44 40 66
VIVRE
14
ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012
événement
Fête Intercommunale du Livre
Lever de rideau sur la 7e édition de
Inutile de tourner sept fois sa langue dans sa bouche pour le clamer, la septième édition de Lire Ensemble avec
son thème a.i.M.e comme Méditerranée sera forte en émotion ! Animée de la même volonté qu’à ses débuts, le
service culture d’Agglopole Provence, associé aux bibliothécaires du territoire, a concocté un savant dosage
pour satisfaire tous les goûts et les âges. Durant deux semaines, du 6 au 20 avril, spectacles, rencontres
d’auteurs, ateliers d’écriture s’enchaîneront en cadence !
© Patrick Box
Ils ont en commun, le goût de la Méditerranée et l’envie
d’aller à la rencontre de l’autre. Malgré leur emploi du
temps chargé, c’est sans difficulté qu’ils ont accepté de
mener des ateliers d’écriture et d’être parrains de Lire
4
écrivains
invités
Marseillaise, plasticienne de
formation, elle collabore depuis
1996 avec diverses compagnies de
théâtre réalisant scénographies,
costumes, masques et marionnettes.
« Monsieur cent têtes » son dernier
album a reçu le prix de Montreuil 2010 et
prix Opera Prima de Bologne 2011.
Ghislaine Herbéra
Atelier de masques le 15 mars
à Vernègues pour les scolaires,
11 avril à Saint-Chamas et
Pélissanne, 14 avril à Salon-deProvence pour tous les enfants
« J’anime un atelier sur les masques destiné
à faire visualiser des sentiments, la haine et
l’amour, en lien avec le thème (h)aït/aiMe.
C’est toujours très riche, mouvementé
et étonnant. En une heure, les enfants
d’une classe se transforment en tribu
masquée inventive et créatrice. J’essaye de
désamorcer les idées reçues, les étiquettes
qu’on leur colle parfois. On n’est jamais
seulement un boudeur ou un colérique. Nous
portons tous une large palette d’émotions. »
Marseillais, auteur de 19 romans, il
voit chacun de ses polars nominés
dans la plupart des prix polars : prix
sang d’encre 2003 pour « La nuit
des bras cassés », prix virtuel du
polar en 2006 pour « Sous les pavés
la rage ».
« Je guide les participants à rédiger
un mini polar durant deux séances
de trois heures à quelques jours
d’intervalle. Parfois j’anime cet
atelier en prison, en lycée ou pour des
associations. L’animateur n’est que le
catalyseur, je leur donne un minimum
de contraintes : cela les aide à mieux
concrétiser leur histoire. Quand on me demande s’il faut de l’expérience, je
réponds qu’il vaut mieux avoir des choses à dire. »
Maurice Gouiran
Ateliers d’écriture ouverts au grand public :
3 et 10 avril sur la vengeance à Salon-de-Provence
et Pelissanne ; 10 et 14 avril sur le crime passionnel
à Velaux et Rognac.
Savoyard et passionné par la
Marseillaise, elle vit entre Marseille et
les pays arabes. Elle dessine, écrit des
livres de jeunesse et dirige les éditions
du « Port a jauni » à Marseille. Ses
albums jeunesse bilingues jouent sur le
double sens de lecture du français et de
l’arabe.
« Je fais travailler les scolaires sur une lettre
d’amour, dans l’esprit de ces mots doux
que les mamans égyptiennes murmurent
à l’oreille de leurs enfants : « je t’aime
comme la terre, comme le ciel, comme la
mer, comme le vent ». Et je les amène ainsi
à libérer l’expression de leur sentiment, à mettre des mots sur ce qu’ils ressentent
quand le vent souffle. En trois heures, ils composent ensemble un livre d’amour. »
Mathilde Chèvre
Ateliers d’écriture pour les scolaires :
24 février à Charleval
Ensemble 2012. Du 24 février au 16 avril, trois auteurs
et illustratrices déclineront le thème a.i.M.e à travers les
résidences d’auteur et les ateliers qu’ils animeront.
Eric Boisset
Grèce, il a obtenu de nombreux
prix pour ses ouvrages, tant
pour adultes que pour enfants :
« Le grimoire d’Arkandias »,
prix PEEP 1997, prix des
Incorruptibles 1998, prix des
dévoreurs de livres 1999 ;
« Nicostratos », prix jeunesse
Saint-Dié-des-Vosges en 1998.
« J’apprécie d’aller à la rencontre des
adolescents. Ils ont souvent étudié mes livres avant, ou vu le film adapté d’une
de mes œuvres « Nicostratos » et sont avides de connaître les secrets de l’écriture
d’un roman ou de la réalisation d’un film. Parfois, ils me demandent s’ils peuvent
m’envoyer leur poème ou leur roman, je les lis toujours et je leur réponds.
Au milieu de tous ces enfants, il y a les auteurs de demain. »
Eric Boisset rencontrera les adolescents
d’Alleins et d’Eyguières, le 16 avril.
Son film « Nicostratos » sera projeté le
même jour au Grenier de l’Alcazar.
VIVRE
L e magazine d’agglo p ole provence
Lire Ensemble
15
13 mai à Velaux,
animations gratuites
pour petits et grands
Demandez
le programme !
> 50 Rendez-vous gratuits
> 20 Spectacles pour enfants
> 32 Animations en bibliothèque
> 3 000 Participants attendus
Soirée d’ouverture le 6 avril au théâtre Armand, soirée
de clotûre le 20 avril au Café-Musiques du PortailCoucou en présence de Mathilde Chèvre, Maurice
Gouiran et Ghislaine Herbera.
Infos
Programme complet des ateliers et animations sur
www.agglopole-provence.fr rubrique vivre/culture
C’EST DIT
Soirée d’inauguration
Bon Knup à tous !
Luigi Rignanese, directeur artistique de la
compagnie d’A… ! et auteur du spectacle Knup qui
ouvre les festivités le 6 avril à 20h30 au théâtre
Armand à Salon-de-Provence.
« Knup est un conte contemporain qui se joue à fond la
caisse, accompagné de musiques actuelles funk, rock
et des slams, revues à notre sauce. Comme tous les
contes, il a plusieurs niveaux de lecture. Les petits,
dès l’âge de six ans, se délecteront des aventures de
Knup qui combat un dragon pour sauver une princesse.
Les adolescents seront ravis de voir des personnages
s’opposer à leurs parents et les adultes apprécieront
la touche philosophique sur les choix auxquels chacun
est confronté un jour ou l’autre. C’est vivant, rapide et
humoristique ! »
Spectacle gratuit sur réservation
du 30 mars au 6 avril au 04 90 56 00 82
Places limitées.
Evenement
Un Dimanche en famille
Tous ensemble !
Les paris sont lancés. La version 2012 d’«Un dimanche en famille»
réussira-t-elle à battre le record de fréquentation enregistré en 2011 ?
5 000 participants s’étaient déplacés à Eyguières. Cette année, direction
le sud et Velaux où le parc des Quatre Tours sera le théâtre de cette
journée placée sous le signe de la détente.
« Un dimanche en famille », la manifestation
sportive organisée par Agglopole Provence promet
encore de passer de bons moments. Une journée
idéale pour s’initier gratuitement aux pratiques
sportives plus urbaines telles que les rollers, le
skate, le hip hop ou le BMX, comme aux plus
anciennes mais fédératrices, telles que le basket et
l’escalade. Ce sera l’occasion de mettre à défi vos
amis dans une course de tricycles couchés, tandis
que les plus jeunes s’affronteront sur les karts à
pédales. L’attraction phare de l’année dernière, la
tyrolienne enfant, sera de nouveau
au rendez-vous, de même que
les trampolines et le tir à l’arc.
Pour se remettre de leurs émotions, les enfants
pourront apprendre des tours de magie, jongler ou
participer à une chasse au trésor. Les tout petits à
partir de 2 ans auront tout loisir de plonger dans
la piscine à balles gonflable ou de participer aux
ateliers d’activité manuelle. En tout, pas moins de
treize animations pour petits et grands, réparties
sur l’ensemble du parc des Quatre Tours et sur
le stade voisin, celui du collège. Notez
l’événement dès à présent dans vos
agendas, le 13 mai de 9 h à 18 h.
Infos
www.agglopole-provence.fr
16
VIVRE
ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012
AGGLOPOLE EN ACTIONS
pour l’enfance
Citoyens des
vitelu
> Nouveau en 2012 : la tarification
est progressive selon les revenus
du foyer pour que chacun
contribue à la hauteur de ses
moyens.
> Prochains séjours à thèmes :
Super héros en avril, Mission
impossible et Les trappeurs
en juillet, Zic et Slam et Les
Yamakazis de la nature en août.
Demandez le programme !
> Les inscriptions vont bientôt
s’ouvrir pour les séjours du
printemps. Il est prudent de
réserver bien à l’avance.
> Les Cytises, c’est aussi un
accueil en Maison familiale
de vacances et en classes
découvertes.
> Toutes les infos (séjours, tarifs,
inscriptions… ) sur www.
agglopole-provence.fr / VIVRE /
enfance-jeunesse.
Il y a l’intercommunalité des transports, de l’économie, de l’habitat… Mais qui s’occupe de
l’intercommunalité des vacances ? Réponse : les Cytises ! Installé a plus de 1000 mètres d’altitude, au
cœur de la Vallée de la Blanche dans les Alpes de haute-provence, le centre de vacances d’Agglopole
Provence propose aux 7-15 ans et en toute saison sa recette maison : le grand air a haute dose, une bonne
mesure de vie de groupe et des activités a volonte…
Il y a les nouveaux, et il y a les accrocs. Printemps, été,
automne, hiver, chaque vacance c’est pareil. Les habitués
des Cytises côtoient ceux qui viennent pour la première
fois. Le séjour terminé, on rentre un peu différent, plus
riche de souvenirs, d’autonomie, de découvertes, d’amitiés
nouées. Et souvent, on se promet d’y retourner. À tel
point qu’on retrouve aujourd’hui parmi les animateurs
des Cytises des jeunes qui y passèrent quelques vacances
d’enfance dans les années 80. Que vaut une telle fidélité ?
« Le centre est familial, 50 places au maximum pour les
séjours », explique Yolande Bongrain, directrice des Cytises.
« L’encadrement est très présent, avec une douzaine de
personnes mobilisées en saison, des animateurs recrutés
sur le territoire d’Agglopole Provence et formés par des
organismes agréés, ainsi qu’un projet pédagogique marqué
par l’ambition d’accompagner, d’éduquer les enfants et ados
Famille Michel - Alleins ans : « J’ai fait plein
Tony, 8
à faire
d’activités ! J’ai appris
barbecue :
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griller des saucis
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Christel, sa maman : « Pas
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pendant deux semaines.
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ses habits
et autonome : il choisit
table…
dans son armoire, met la
À refaire ! ».
que nous recevons ». Premier pilier : l’alimentation. Fruits
et légumes bio de saison, menus diversifiés, plats réalisés
sur place par une cuisinière… On apprend à tout goûter, et
pourquoi il est nécessaire de manger varié. La vie de groupe,
c’est tout aussi important. Respecter les règles communes,
apprendre à vivre ensemble, à choisir, à aller au bout de ce
qui est commencé… Les Cytises font vivre une jolie petite
démocratie, avec des conseils où les enfants proposent,
défendent leurs idées, et prennent part aux décisions en
votant sur les animations et la vie du centre. « On travaille
aussi sur l’individualité de chacun », précise Yolande
Bongrain, « Et c’est pour cela que nous demandons aux
parents de bien remplir les dossiers d’inscription, en nous
présentant précisément l’enfant : mieux nous le connaitrons
à son arrivée, et mieux nous saurons être attentif à ses
besoins pendant son séjour ».
Famille Pouzol - Mallemort
Lili-Rose, 7 ans : «
L’été dernier, j’ai
aimé
l’accrobranche, le
poney, le camping
…
À la fin du séjour,
on a fait une boum
et
j’ai appris à danser
des slows avec les
garçons ! ».
Jules, 9 ans : « Mo
i j’ai aimé l’Aquag
liss,
les jeux d’eau… Un
soir, on a fait du feu
et on a mangé autou
r. J’ai aussi appris
à
fabriquer un cerf-vo
lant. ».
Emmanuelle, leur
maman : « Nous
sommes profession
nels du tourisme,
nos
congés sont donc
hors saison. Les Cy
tis
es
permettent aux en
fants d’avoir leurs
vacances en appren
ant l’autonomie ».
VIVRE
L e magazine d’agglo p ole provence
Focus
17
Piscine intercommunale
Du neuf à la piscine
Des séances d’aquastep sont proposées tous les vendredis soirs depuis la rentrée à la piscine intercommunale Claude Jouve à Berre
l’Étang. Déjà une vingtaine d’habitantes est accro à cette discipline qui mêle cardio, training et aquagym.
Guilaine, entrainée par une copine trouve ça « génial,
le corps travaille beaucoup plus en raison de la
résistance de l’eau, mais il est moins contracturé
qu’après un sport classique. En plus, l’eau est à
27°, c’est un vrai bonheur ! ». Patricia, adepte du
fitness, ne se fait pas prier pour vanter les mérites de
cette activité qui mêle le côté ludique du step (une
marche installée dans le petit bassin à un mètre de
profondeur), et les qualités de l’eau qui évitent les
traumatismes articulaires liés à la pratique du step.
Au milieu du groupe, Aline ne se départit pas de
son lumineux sourire. Abonnée de la piscine depuis
Agglo Décodée
son ouverture, elle est un témoignage vivant des
bienfaits des sports aquatiques : « je suis atteinte
de polyarthrite rhumatoïde, et si je ne suis pas dans
un fauteuil roulant, c’est parce que je viens cinq fois
par semaine à la piscine. Je nage et je participe aux
activités d’aquagym dont l’aquastep, qui requiert
une bonne coordination des mouvements, cela
correspond parfaitement à mon caractère dynamique.
Grâce à cela, je réduis mes douleurs et la prise de
médicaments ». Les adeptes d’aquastep viennent
aussi chercher un moyen efficace pour brûler leurs
calories et sculpter leur corps. Sébastien Troccaz,
maître nageur en charge de l’activité le recommande
pour gainer la ceinture abdominale et les fessiers. « Il
reste encore une dizaine de places et si les demandes
sont importantes, c’est promis, le nombre de cours
sera multiplié. » Une activité d’autant plus plaisante
qu’elle sera pratiquée dans le bassin extérieur dès la
fin du printemps.
Infos
Cours tous les vendredis de 18 h 45 à 19 h 45.
Inscription auprès du cercle des nageurs,
155 euros l’année.
Renseignements : 04 42 85 36 06
Normes de sécurité
Fermée pour cause de lifting
Un mois de travaux a été nécessaire pour amener la piscine intercommunale Claude
Jouve située à Berre l’Étang, à répondre aux dernières normes. Le 3 janvier, c’est un
établissement encore plus agréable qui a ouvert ses portes au grand public.
155 000 euros, c’est la somme investie par
Agglopole Provence pour mener à bien les
opérations. Construite il y a quatorze ans, la piscine
avait besoin d’une révision pour répondre aux
nouvelles normes de sécurité. L’ancienne chaudière
capricieuse a été débarquée au profit d’un modèle
plus économique qui garantit une eau à 27,5°et
un air à 28°. Dans le même temps, les ouvriers
ont procédé au nettoyage des gaines d’aération.
Le système de télégestion a été reconçu afin de
pouvoir piloter toutes les opérations quotidiennes
de filtrage et d’addition de chlore, réduisant les
risques d’erreurs humaines. Enfin, le système de
protection contre les incendies a été revisité afin de
répondre aux nouvelles normes. Des changements
peu perceptibles, mais qui garantissent le confort et
la sécurité des nageurs, dont ceux du Championnat
de France Handisport, des moins de 18 ans, qui
se déroulera en mai prochain. Un chiffre : 95 000
entrées ont été enregistrées en 2011.
18
HABITER
Focus A la découverte de nos communes
Agglopole vue du ciel
Pélissanne
ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012
HABITER
L e magazine d’agglo p ole provence
Église St Maurice
Le peintre Pierre Bœuf a réalisé un
triptyque classé aux monuments
historiques représentant la Vierge à
l’enfant, St Roch et St Sébastien, il a été
commandé pour invoquer la protection
de Dieu contre la Peste. Pour la petite
histoire, très peu de Pélissannais
seraient tombés malades !
Fontaine du Pélican
Face au Beffroi, un pélican est juché
sur la fontaine emblématique de
Pélissanne, construite en 1769 et
inscrite aux monuments historiques.
Le nom de l’oiseau qui représente le
sacrifice du Christ dans la symbolique
chrétienne aurait inspiré celui de la
commune.
Chambre d’hôtes
Moulin de Pelissanne
Longtemps objet de litiges entre
lavandières et bergers qui voulaient
y faire boire leur troupeau, les lavoirs
ont beaucoup fait parler d’eux.
Cette construction, la troisième et
dernière, scella enfin la paix des
ménagères en 1863. Elle a récemment
été réaménagée par la municipalité.
Le Parc Maureau
Un très bel écrin de verdure,
conservé dans l’esprit de sa
création puisqu’au départ
il s’agissait du jardin d’une
maison du XVIIe siècle dont
il a conservé le nom du
dernier propriétaire. Il n’est
ouvert au public que
depuis 2003.
La vieille porte bleue s’ouvre sur une
maison typique du XIVe siècle avec ses
voûtes en pierre de Rognes, son puits
intérieur, sa terrasse tropézienne, ses
escaliers dédaléens conduisant à trois
chambres et un salon où trône une
cheminée digne d’un château médiéval.
C’est l’un des plus beaux gîtes du
territoire.
Contact Mme Rames : 01 64 45 92 96
Au XVIe siècle Adam de Craponne
construit ses canaux d’irrigation qui
vont servir de support aux moulins et
introduire l’ère de l’industrialisation.
Un bel hommage est rendu avec
le moulin à huile « Bertrand » le
plus médaillé de France en 2010.
Un précieux nectar sur lequel Georges
et Yvette Leclerc et Olivier Castellane
ont veillé pendant dix ans, s’interdisant
tout salaire, travaillant sans compter.
Une belle aventure dont témoigne
Georges avec toujours autant de
passion « La qualité de nos fruités
tiennent au tri drastique des olives, nous
n’avons pas que des amis, mais nous
pouvons être fiers de notre labeur. »
focuS
Le Lavoir des Passadouïres
19
A la découverte de notre territoire
Bienvenue
à Pélissanne
Ville dont les origines remontent à la préhistoire,
Pélissanne a conservé les traces des grands
moments de son histoire. Il suffit de lever
les yeux ou de pousser quelques portes pour
remonter le temps et découvrir d’anciens
passages secrets.
Mais partons ensemble !
Les Voûtes
Au rez-de-chaussée des maisons du
centre-ville, des voûtes attestent de
l’existence d’anciens passages qui
devaient permettre aux hommes et
aux animaux de circuler à l’abri des
intempéries.
La porte neuve
Ancienne porte d’entrée dans les
remparts de la ville, elle fait face à la
place Pisavis qui a longtemps accueilli
le marché au grain.
6 au 20 avril 2012
stratis (stratis.fr) • 03/12
Fête intercommunale du livre
Plus de 50 Animations gratuites
dans les 17 communes
Spectacles / Rencontres d’auteurs / Contes
Lectures / Concerts / Ateliers...
info +
04 90 44 85 85
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www.agglopole-provence.fr
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