Anastasia sipped her café au lait quietly, observing the patrons of
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Anastasia sipped her café au lait quietly, observing the patrons of
La curiosité Anastasia sirotait son café au lait doucement, en observant les clients de la petite boulangerie. Elle se perchait rigidement, son dos si droit qu’un poteau, au bord d’une chaise froide avec de la nervure complexe des pétales noirs de fer. Ses jambes lisses restaient croisées, immobiles. Elle allumait une cigarette mince, inhalant profondément, et soufflant la fumée comme un murmure. Un homme portant un béret et une guitare s’approchait. « Madame, très belle, » il disait en inclinant sa tête. « Merci. » Anastasia répondait et sirotait son café. L’homme commençait à chanter pour elle : une ballade lente de l’amour. Anastasia entendait à l’écart, fumant et sirotant, réfléchissant à la graisseuse moustache noire de cet homme, à comment ça sentirait sur ses lèvres – si la moustache chatouillerait ou gratterait. Anastasia pensait comme ça des hommes fréquemment : les pauvres africains qui vendent des montres volés sur les rues de Paris, le boucher avec son tablier couvert de sang, le chanteur ici avec sa voix soyeuse. Mais il a fini sa chanson. Elle lui donnait quelques sous et un sourire brusque comme paiement pour le compliment. Le café au lait fini, Anastasia se levait, laissant les cendres de sa cigarette et deux euros pour le serveur. Elle lissait sa jupe noire sur ses hanches et elle sortait le rouge à lèvres de son sac à main. Méticuleusement, méthodiquement, Anastasia mettait une couche de rouge sur ses lèvres somptueuses traçant chaque courbe. Elle sortait ses lunettes de soleil et elle se dirigeait vers la rue bondée. Les talons de ses souliers chics cliquaient avec ses pas vite et certains. La lumière de l’après-midi frappait son visage pâle, le réchauffant. Elle plissait ses yeux, même derrière ses lunettes. Elle inhalait l’air chaud, notant la fumée des autres cigarettes, les odeurs brèves de la nourriture des restos proches. – Anastasia, pour combien de temps y resteras-tu avant que tu me vois ? Je dirais que je mérite quand même un moment de ton attention. – André, elle disait, surprise et énervée. Je t’ai dit de ne plus me suivre. – Tu ne m’as même pas vu. Tu aurais continué à marcher si je n’avais rien dit. Son visage jaillissait avec un sourire. – Je ne pouvais pas me contrôler. Je faisais une petite promenade, je t’ai vue en train de boire ton café, et tu regardais si belle. – Tu me dégoûtes, André. Laisse-moi tranquille. – Vraiment Ana je t’aimais. Je t’aime encore. Je crois encore que tu gardes de la passion envers moi. – Je ne veux pas en parler. Oublie ça. Oublie moi. J’ai passé à autre chose il y a longtemps. Anastasia quittait vite, tête élevée. Ce rencontre avec André la débordait avec des souvenirs – les moments qu’elle ne voulait pas s’en rappeler. Anastasia bloquait André de son cerveau, se concentrant seulement sur le claquement de ses talons sur le trottoir en le laissant derrière elle sur la rue. Le personnage d’Anastasia Ses caractéristiques physiques Preuve du texte Ses traits de personnalité Preuve du texte