THAILANDE – MALAISIE – INDONESIE – PHILIPPINES – OCEANIE
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THAILANDE – MALAISIE – INDONESIE – PHILIPPINES – OCEANIE
DEPARTMENT SCIENCES CLINIQUES | SERVICE MEDICAL Kronenburgstraat 43/3, 2000 Anvers | Fax: +32 3 247 64 10 Version mise à jour (05/07/2016- UM) voir: www.medecinedesvoyages.be THAILANDE – MALAISIE – INDONESIE – PHILIPPINES – OCEANIE & PAPOUASIE-NOUVELLE GUINEE – BRUNEI – SINGAPOUR – TIMOR EST Dans la plupart des régions d’Asie (voir carte des pays germanophones: (http://www.dtg.org/21.0.html), on peut envisager de renoncer à la prise des comprimés anti-malaria. (chimioprophylaxie), après une évaluation soigneuse du risque. Ce risque de malaria est en général faible, voire dérisoire, même pour les voyageurs aventureux et/ou séjours de longue durée, en fonction de la région visitée, la saison, séjour urbain ou rural, mais est surtout déterminé par les modalités de séjour en ce qui concerne les nuitées et la disponibilité de structures de santé locales fiables dans le diagnostic et traitement de la malaria. Des mesures préventives strictes contre les piqûres de moustique du coucher au lever du soleil sont toujours nécessaires. En cas de fièvre pendant ou après un séjour en zone à risque de malaria, ce diagnostic doit toujours être considéré et doit être exclu, consultez un médecin. Lors des itinéraires traversant différentes régions (avec risque de malaria en général faible, mais localement probablement plus élevé) il y a plusieurs options à côté d’une prévention anti-malarique continue: • on peut emporter avec soi dans la pharmacie de voyage un traitement anti- malarique de secours (p.ex. atovaquone/proguanil) avec des instructions d'utilisation précises et bien expliquées et/ou • on peut planifier une prise prophylactique temporaire de comprimés anti-malaria (atovaquone/proguanil), en fonction du risque local de malaria, lorsque ce risque s’avère suffisamment élevé dans la région visitée (information sur www.itg.be). Voire aussi http://www.who.int/malaria/publications/world-malaria-report-2015/en/ terme de recherche "nom du pays en anglais". THAILANDE Il n’y a pas de risque de malaria, ni à Bangkok ni dans les autres villes et les zones urbaines, ni dans les endroits touristiques principaux comme Chiang Mai, Chiang Rai, Pattaya et les îles Phuket, Ko Phi Phi, Ko Samui et Ko Samet. Le risque de malaria est très faible dans pratiquement tous les endroits touristiques; y compris la région de la rivière Kwai et sur l’île de Ko Phangan; il y a bien un faible risque sur les îles à l’est (Ko Chang, Ko Mak et Ko Kut); des mesures de protection contre les piqûres de moustiques (*) entre le coucher et le lever du soleil sont suffisantes lorsque l’on voyage dans de bonnes conditions dans les environs de la rivière Kwai et sur les îles déjà citées. La prise de médicaments contre la malaria n’est pas nécessaire pour l’immense majorité des voyageurs pour la Thaïlande, les mesures de protection contre les piqûres de moustiques le soir et la nuit sont suffisantes. Pour les personnes qui visitent durant la journée une région où sévit la malaria et qui retournent le soir dans de bons hôtels (par exemple les excursions dans la jungle aux alentours de Chiang Mai et Chiang Rai), la prise de comprimés antimalariques n’est pas nécessaire, mais elles doivent toutefois disposer d’un répulsif à portée de main, au cas où un problème (panne, maladie, etc.) les empêcherait de rentrer avant le coucher du soleil. En cas de fièvre on doit toujours penser à une malaria et consulter un médecin. Pour les personnes qui, au départ de Chiang Mai et Chang Rai, entreprennent des excursions organisées en montagne avec plusieurs nuitées (dès une seule nuit) sur place, ou pour les touristes qui visitent les îles situées à l’est (Ko Chang, Ko Mak et Ko Kut), avec les nuitées dans des conditions rudimentaires et aventureuses, la prise de comprimés antimalariques (**) est indiquée comme expliquée ci-dessous. Il y a en outre un risque de malaria durant toute l’année dans différentes régions rurales boisées dans l’ensemble du pays, mais surtout dans les provinces frontalières (y compris dans l’extrême Sud) ; il y a un risque local très élevé dans un certain nombre de provinces situées à la frontière du Myanmar (surtout à partir de la province de Tak), et il existe des foyers à risque élevé à la frontière du Cambodge (surtout la province de Trat). En pratique, il existe un taux de résistance élevé contre le Lariam® (médicament contre la malaria) dans toutes les régions frontalières du Myanmar (Birmanie) et du Cambodge. Pour un séjour aventureux en zone rurale dans des conditions rudimentaires, des mesures de prévention de malaria supplémentaires sont souvent nécessaires: la prise de comprimés antimalariques (**) comme expliquée ci-dessous. MALAISIE Il n’y a pas de risque de malaria ni dans les régions côtières, ni dans les villes/régions urbaines, ni dans la plupart des régions touristiques. Le risque de paludisme n’existe que dans des foyers limités au fond de l’arrière-pays. Pour les personnes qui vont séjourner dans de bonnes conditions de logement (dans des chambres d’hôtel convenables, libres de moustiques), les mesures de protection contre les piqûres de moustiques (*) le soir et la nuit sont suffisantes; pour celles qui visitent une région de malaria durant la journée et qui retournent le soir dans de bons hôtels, la prise de chimioprophylaxie n’est pas nécessaire, mais elles doivent toutefois disposer d’un répulsif à portée de main, au cas où un problème (panne, maladie, etc.) les empêcherait de rentrer avant le coucher du soleil. En cas de fièvre on doit toujours penser à une malaria et consulter un médecin. Il existe un risque de malaria (bien que faible) : - dans les états de Sarawak et Sabah (sur l’île de Bornéo = Malaisie de l’est) - dans les provinces centrales de Kelantan, Perak et Pahang, sur la presqu'île de « Malakka = Malaisie de l’ouest) et aussi dans le Parc National de Teman Negara. Il n’y a pas de risque dans les sites touristiques de Cameron Highlands. Seulement pour les voyageurs aventureux qui passent les nuits dans des conditions primitives dans la jungle à l’intérieur du pays, la prise de comprimés antimalariques (**) est indiquée comme expliquée ci-dessous. INDONESIE Il n’y a pas de risque de malaria sur Java, Bali et les villes/zones urbaines de toutes les îles de l’Indonésie (sauf la Papouasie et la Papouasie occidentale). Si on passe donc seulement la nuit ici, aucune mesure préventive n’est donc nécessaire. Le risque est bas à modéré sur Sumatra, Lombok, le sud de Kilamantan (Bornéo), le sud-ouest, ouest et centre de Sulawesi (donc tout Sulawesi, sauf dans l’extrême nord et est de cette région) et les îles de Gili (entre Bali et Lombok). Les mesures de protection contre les piqûres de moustiques entre le soir et la nuit sont recommandées (*). Sauf dans le cas d’un séjour dans les régions rudimentaires à la campagne avec le risque d’être piqué par des moustiques, on peut considérer de prendre des pilules contre le malaria (**). Le risque est élevé dans le nord et le sud-ouest de Sulawesi, le nord et centre de Kalimantan (Bornéo), la Paouasie (Irian Jaya) et toutes les îles à l’est de Lombok/îles Gili (entre autres Sumba, Flores, Sumbawa, Timor, Moluques). Les mesures de protection contre les piqûres de moustiques entre le soir et la nuit (*) et la prise des médicaments contre le malaria (**) sont recommandées. PHILIPPINES Il n’y a pas de risque de malaria dans les villes (entre autres à Manille), ni dans les îles au centre (Visayas, sauf Palawan), ni dans les régions situées au-dessus de 600 m. Il y a un risque faible de malaria dans les régions rurales situées en dessous de 600 m de Luzon (la grande île au nord), Mindoro (au sud de Luzon), Mindanao (la grande île au sud), Basilu, Sulu et Tawi-Tawi (les petites îles à l’ouest de Mindanao). Pour la plupart des voyages touristiques, des mesures anti-moustiques sont suffisantes (*). Pour les voyages dans des régions très éloignées où l’on passe ses soirées et ses nuits exposé aux moustiques, on peut opter pour une chimioprophylaxie (**). Il y a un risque modéré de malaria à Palawan (l’île allongé dans l’est). Des mesures antimoustiques (*) et une chimioprophylaxie (**) sont recommandées. TIMOR EST Il y a un risque de malaria dans tout le pays, on peut considérer de prendre des pilules contre le malaria (**). http://www.who.int/malaria/publications/world-malaria-report-2015/en/ → Timor Leste PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINEE Un risque de malaria est présent dans les régions situées à moins de 1800 m d'altitude. Le schéma prophylactique (**) conseillé est décrit ci-dessous. MELANESIE • VANUATU: Le risque de malaria est faible à moyenne, pas de risque ou un risque négligeable sur l’île de Futuna. On peut considérer de prendre des pilules contre le malaria (**). • LES ILES SALOMON: Le risque de malaria est considérable sur la plupart des îles, excepté sur quelques îles dans l’Est et le Sud). On peut considérer de prendre des pilules contre le malaria (**). • Au BRUNEI (sur l’île de Bornéo), il y a un risque de paludisme à Plasmodium knowlesi dans les forêts: les mesures de protection contre les piqûres de moustiques (*) sont nécessaires et suffisantes. • Pas de risque de malaria ni à SINGAPOUR, ni sur les autres îles du PACIFIQUE, en AUSTRALIE ou en NOUVELLE ZELANDE. MESURES PREVENTIVES CONTRE LA MALARIA Pour les personnes qui visitent une région de malaria durant la journée, et qui retournent le soir dans de bons hôtels, la prise de chimioprophylaxie n’est pas nécessaire, mais elles doivent toutefois disposer d’un répulsif à portée de main, au cas où un problème les empêchait de rentrer avant le coucher du soleil. Pour les personnes qui passent leurs nuits dans des conditions rudimentaires, en zone rural, il est en outre conseillé d’imprégner la moustiquaire de perméthrine ou de deltaméthrine et la prise d’un des trois comprimés contre la malaria (**) est indispensable. (*) appliquer un répulsif du coucher au lever du soleil en cas de sortir; dormir sous un moustiquaire imprégné. En cas de fièvre, penser à une malaria et consulter un médecin. (**) Traitement préventif proposé: ATOVAQUONE-PROGUANIL: 1 comprimé par jour, à commencer 1 jour avant le départ jusqu’à 7 jours après avoir quitté la région malarique DOXYCYCLINE: 1 comprimé par jour, à commencer 1 jour avant le départ jusqu’à 4 semaines après avoir quitté la région malarique; il peut être utile pour des raisons de tolérance, de commencer quelques jours avant le départ MEFLOQUINE (LARIAM®): 1 comprimé par semaine, à commencer 2 à 3 semaines avant le départ jusqu’à 4 semaines après avoir quitté la région malarique Ceci doit être discuté avec votre médecin ou le médecin d’un centre de médecine du voyage. Pour plus d'informations concernant malaria et les médicaments contre le malaria, voir: http://www.itg/be/itg/Uploads/MedServ/fmalaria.htm En cas de séjour prolongée dans les tropiques, voir: http://www.itg.be/itg/Uploads/MedServ/FMALTXT.pdf http://www.who.int/malaria/publications/world-malaria-report-2015/en/ terme à chercher → nom du pays en Anglais. DIARRHEE La DIARRHEE est un problème fréquent lors de voyage. Même quand on voyage dans de bonnes conditions, on y échappe rarement. Quelques conseils et des médicaments adaptés dans une pharmacie de voyage sont très utiles. Consultez le texte “la diarrhée des voyageurs" pour les mesures préventives et curatives dans la brochure de base VOTRE SANTE DURANT LE VOYAGE sur www.itg.be – www.medecinedesvoyages.be. On y discute des mesures pour prévenir la diarrhée et si nécessaire de la traiter adéquatement. DENGUE et CHIKUNGUNYA En Asie les fièvres Dengue et Chikungunya sont présents ; consultez la carte mondiale www.who.int/ith → « disease distribution maps ». Prévention = appliquer les mesures de protection contre les piqûres de moustiques pendant la journée. Consultez le texte sur la dengue et la chikungunya sur www.itg.be - www.medecinedesvoyages.be. VACCINATIONS • Aucune vaccination n'est obligatoire. • Le vaccin contre la FIEVRE JAUNE n'est pas exigé si vous partez d l’Europe. Il n’y a pas de risque de fièvre jaune. Si vous partez d'un autre pays (même un transit court dans l’aéroport), où la fièvre jaune peut exister (Afrique, Amérique), vous devez être vacciné pour un nombre de pays: à partir de l’âge d’un an pour l’Australie, Brunéi, la Malaisie, le Timor Est, Singapour et les îles Solomon, à partir de l'âge de 9 mois pour la Thaïlande et l’Indonésie. Les pays en Afrique où la transmission peut exister – voir: www.reisgeneeskunde.be/kaarten/Gele-Koorts-Afrika.jpg Les pays en Amérique du sud où la transmission du virus de la fièvre jaune peut exister –voir: www.reisgeneeskunde.be/kaarten/Gele-Koorts-Zuid-Amerika.jpg • Un voyage en Asie est une occasion idéale pour se mettre à jour avec les vaccins contre le TETANOS, la DIPHTERIE, la COQUELUCHE, la POLIO et la ROUGEOLE. • Tous les voyageurs en Asie, quelles que soient la durée et les circonstances de séjour, doivent être protégé contre l’HEPATITE A. • La vaccination contre la FIEVRE TYPHOIDE est à considérer pour les voyages aventureux dans de mauvaises conditions sanitaires vers les pays tropicaux ou subtropicaux ou pour les immigrés et leurs enfants qui retournent dans leur pays tropical d’origine pour visiter la famille et les connaissances. • Dans beaucoup de situations, la vaccination contre l’HEPATITE B est à considérer. Pour les détails, consultez la brochure sur www.itg.be – www.medecinedesvoyages.be. • Les personnes qui se rendront dans une zone rurale endémique pendant au moins 3-4 semaines ou qui vont y vivre, doivent considérer la vaccination contre l’ENCEPHALITE JAPONAISE. Pour les détails, consultez la brochure sur www.itg.be – www.medecinedesvoyages.be. • On doit toujours tenir compte du risque de RAGE et dans certaines situations spécifiques, la vaccination contre la rage est à considérer. Pour les détails, consultez la brochure sur www.itg.be – www.medecinedesvoyages.be. Tout cela mérite d’être discuté et adapté de manière individuelle avec votre médecin ou le médecin d’un centre de médecine du voyage.