institut national de podologie, paris, sainte-anne

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SAINTE-ANNE, 2015
Durée de l’épreuve : 2 heures. Cette épreuve est notée sur 40 points.
 EXERCICE N° 1 : QUESTIONS À RÉPONSE UNIQUE
Thème n°1 : génétique, diversification, évolution et biotechnologies
Pour chacune des questions suivantes (1 à 30), choisir la proposition qui convient.
1. En 1953, Watson et Crick publient dans la revue « Nature » un article décrivant pour la première
fois la molécule d’ADN. Ce travail sera récompensé en 1962 par le prix Nobel.
L’élément indiqué par une flèche est :
a) une base azotée.
b) un nucléotide.
c) un acide phosphorique.
d) un désoxyribose (sucre).
2. Les cellules nucléées non reproductrices d’un être humain possèdent toutes dans leur noyau :
a) une seule molécule d’ADN
b) 23 molécules d’ADN.
c) 46 molécules d’ADN.
d) plusieurs milliers de molécules d’ADN.
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쎲 ANNALES
3. En 1944, Avery, Mc Leod et Mc Carthy réalisent les expériences ci-dessous :
1) Un mélange de bactéries S (pathogènes, responsables de la pneumonie) préalablement broyées et
de bactéries R (non pathogènes) est injecté à des souris. Ces souris meurent et les bactéries se
retrouvent dans le sang.
2) Ils broient les bactéries S et traitent le broyat pour obtenir l’ADN de ces cellules. Cet ADN est
mélangé à des bactéries R, le tout injecté à des souris. Toutes les souris meurent de pneumonie et
des bactéries S sont présentes dans le sang.
On peut déduire de ces résultats que :
a) l’ADN est un agent mutagène.
b) les bactéries S deviennent des bactéries R dans la deuxième expérience.
c) les bactéries R étaient pathogènes au départ.
d) l’ADN des bactéries S tuées s’insère dans les bactéries R.
4. Les expériences de Avery, Mc Leod et Mc Carthy présentées ci-dessus sont un exemple de :
a) transgénèse utilisant une bactérie vivante comme vecteur de l’ADN.
b) transgénèse utilisant un virus comme vecteur ADN.
c) transfert génétique horizontal chez les bactéries.
d) l’existence d’erreurs de manipulation.
5. « L’insuline qui permet de traiter les diabétiques est produite actuellement par transgénèse, grâce
à des bactéries. »
D’après cet énoncé, on comprend que :
a) on extrait le gène de l’insuline chez une bactérie.
b) les bactéries produisent de l’insuline humaine.
c) on utilise la protéine insuline extraite chez l’Homme.
d) l’individu diabétique traité par ce médicament devient un organisme génétiquement modifié.
6. Un agent mutagène :
a) modifie souvent la séquence des nucléotides des introns.
b) est éliminé de la cellule grâce à des systèmes enzymatiques de réparation.
c) augmente la fréquence des mutations.
d) n’agit pas sur les cellules germinales.
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7. Dans le cas de la mucoviscidose, maladie autosomique récessive, un couple d’hétérozygotes :
a) a un risque de ½ d’avoir un enfant malade de cette maladie ¼.
b) a un risque de ¼ d’avoir un enfant malade de cette maladie.
c) n’a un risque d’avoir un enfant malade que si le fœtus est de caryotype XY.
d) a le même risque d’avoir un enfant malade qu’un couple où un seul des parents est hétérozygote.
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8. Un ARN messager :
a) porte l’intégralité de l’information d’une molécule d’ADN.
b) résulte de la traduction d’une séquence d’ADN.
c) est constitué des mêmes nucléotides que l’ADN.
d) est traduit en protéines.
9. La Phalène du bouleau est un papillon qui se pose sur les troncs d’arbre et les murs. Il s’expose
à ses prédateurs que sont les oiseaux. Ces papillons peuvent être blancs tachetés de noir (forme
claire) ou entièrement noirs (forme sombre) et ces deux formes peuvent se reproduire entre elles.
Jusqu’au XIXe siècle, la forme claire prédominait largement dans les territoires britanniques. Le développement de la variété sombre remonte à 1860. La fréquence de cette forme s’est accrue rapidement jusqu’à constituer 98 % des individus aux alentours de 1900 dans les régions les plus
industrialisées. La forme claire est restée prédominante en zone rurale.
À partir de 1960, des mesures ont été prises afin de réduire la pollution ; la fréquence de la forme
sombre diminua alors que celle de la forme claire augmenta.
Les informations données ci-dessus sur la Phalène du bouleau permettent de déduire que :
a) les formes claire et sombre des Phalènes appartiennent à la même espèce.
b) la forme blanche est majoritaire dans un environnement pollué.
c) l’apparition de la forme sombre au sein de la population claire est due à l’effet mutagène de la
pollution.
d) l’évolution de la fréquence des variétés de papillon est indépendante de l’environnement.
10. On réalise une expérience de recapture de Phalènes du bouleau : on capture des papillons et on
en relâche certains (après les avoir marqués) d’une part en zone rurale et d’autre part en zone industrialisée. Quelques jours après, on recapture les papillons marqués dans ces deux régions différentes.
Les résultats obtenus dans les deux régions figurent dans les documents ci-dessous :
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쎲 ANNALES
Cette expérience montre que :
a) les papillons sombres sont peu capturés en milieu industrialisé.
b) les papillons clairs se sont reproduits en milieu rural.
c) les papillons sombres ont mieux survécu après relâchage en milieu industrialisé que les
papillons clairs.
d) les expérimentateurs ont choisi de recapturer certains papillons seulement.
11. On peut déduire de l’ensemble des informations données :
a) que les papillons clairs mutent et deviennent foncés en milieu industrialisé.
b) qu’une sélection naturelle s’exerce pour favoriser les allèles responsables de la couleur claire
en milieu rural.
c) que la sélection exercée par l’environnement sur les formes sombres est irréversible.
d) que la mutation est une réponse aux modifications de l’environnement.
12. Le document ci-contre présente des photographies de la méiose dans une cellule d’anthère de
Lys. L’ordre correct pour les photos est :
a) B, D, C, I, A, G, E, F, H
b) B, C, D, A, I, G, E, H, F
c) C, A, G, B, D, E, I, F, H
d) B, D, C, A, G, I, E, H, F
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13. Parmi les propositions suivantes concernant les photos, laquelle est fausse ?
a) La photo A correspond à une anaphase.
b) La photo D est une prophase durant laquelle on peut observer des chiasmas.
c) La photo I montre qu’il y a eu une cytodiérèse.
d) La photo B montre la phase où a lieu la réplication de l’ADN.
Thème n°2 : la perception visuelle
14. La plupart des tableaux du peintre Mondrian représentent des figures géométriques colorées. Au
cours d’une étude sur un patient présentant une lésion du cortex cérébral, on a demandé à celui-ci
de reproduire le tableau de Mondrian ci-dessous (fig. A). Le dessin réalisé par le patient est présenté
à droite du tableau (fig. B). À partir de la comparaison de ces deux représentations (fig. A et fig. B),
on peut déduire que :
a) le patient ne semble pas présenter de troubles liés à une lésion de l’aire V4.
b) le patient semble présenter des troubles dans la reconnaissance des formes.
c) le patient semble présenter des troubles dans la reconnaissance des couleurs.
d) l’aire V5 est une aire cérébrale impliquée dans le traitement des couleurs.
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쎲 ANNALES
15. Les aires corticales de la vision :
a) sont spécialisées dans le traitement d’informations visuelles différentes.
b) traitent indifféremment toutes les informations visuelles.
c) sont localisées dans le cortex à l’avant du cerveau.
d) celles de droite ne traitent que les informations en provenance de l’œil gauche.
16. Concernant la perception visuelle :
a) la perception visuelle est la même chez tous les mammifères.
b) des cônes sont sensibles au rouge.
c) des bâtonnets sont sensibles au bleu.
d) les daltoniens ne perçoivent pas les couleurs.
17. L’image d’un objet placé loin se forme sans accommodation pour un œil normal :
a) entre le cristallin et la rétine.
b) sur la rétine.
c) après la rétine.
d) derrière le cristallin.
Thème 3 : féminin/masculin
18. La progestérone est une hormone ovarienne présente dans le sang :
a) à très forte concentration tout au long du cycle.
b) à très faible concentration tout au long du cycle.
c) à forte concentration en phase pré-ovulatoire.
d) à forte concentration en phase post-ovulatoire.
19. La pilule contraceptive normo-dosée agit en provoquant :
a) une augmentation conjointe de la production des hormones hypophysaires FSH LH.
b) une baisse de la production de l’hormone hypophysaire FSH seule.
c) une baisse conjointe de la production des hormones hypophysaires FSH et LH.
d) une augmentation de la production de l’hormone hypophysaire LH seule.
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20. L’action exercée par les ovaires en début de phase lutéale sur le complexe hypothalamohypophysaire est :
a) un rétrocontrôle positif.
b) un rétrocontrôle négatif.
c) Il n’y a pas de rétrocontrôle.
d) un rétrocontrôle positif puis négatif.
21. L’ovulation est déclenchée par :
a) un pic de FSH.
b) un pic de progestérone.
c) un pic de GnRH.
d) un pic de LH.
22. On étudie le mode d’action du RU486 sur les cellules de la muqueuse utérine. Pour cela, on
effectue des expériences sur 3 lots de rates. Dans les 3 lots, les quantités de RU 486 radioactif, de
RU 486 non-radioactif et de progestérone radioactive injectées sont les mêmes.
Injection
Évaluation de la radioactivité présente
dans les cellules de la muqueuse
utérine des rates
(en unités arbitraires)
Lot 1
Injection de RU 486 radioactif.
7,9
Lot 2
Injection de progestérone radioactive.
8,6
Lot 3
Injection de RU 486 non-radioactif suivie
d’une injection de progestérone radioactive.
2,4
Dans cette expérience, on observe :
a) que, pour le lot 1 et le lot 3, les résultats sont similaires.
b) que la progestérone radioactive est dangereuse.
c) que la molécule RU 486 non-radioactive est quantifiée dans le lot 3.
d) que les molécules testées se fixent dans les cellules de l’endomètre.
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23. On peut déduire de ces 3 expériences que :
a) le RU 486 est capable de se lier à la progestérone.
b) la progestérone peut se fixer sur les cellules de l’endomètre grâce à un récepteur spécifique.
c) la progestérone est responsable de la régénération et de la prolifération des cellules de l’endomètre.
d) le RU 486 est la molécule active contenue dans la pilule du lendemain.
Thème n°4 : système immunitaire
24. Les récepteurs Toll sont :
a) situés à la surface des cellules phagocytaires.
b) codés par des gènes hautement polymorphes.
c) impliqués dans l’activation de la réponse adaptative.
d) des récepteurs qui activent les anticorps membranaires des lymphocytes B.
25. À propos des anticorps, on peut dire que :
a) ce sont des lipoprotéines.
b) ce sont des molécules symétriques.
c) leur structure de base est constituée de quatre chaînes polypeptidiques de tailles égales.
d) il n’y a pas de ponts disulfures entre les différentes chaînes.
26. L’immunocompétence :
a) se déroule dans le thymus.
b) consiste en la présentation d’éléments d’agents pathogènes par les molécules du CMH.
c) ne concerne que les lymphocytes T.
d) consiste, pour un lymphocyte, à présenter un récepteur spécifique d’un antigène.
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Thème n°5 : motricité et communication nerveuse
27. Les voies nerveuses du réflexe myotatique au sens strict obtenu par l’étirement du muscle, sont
constitués :
a) de fibres nerveuses sensitives empruntant la racine ventrale d’un nerf rachidien.
b) de fibres nerveuses sensitives connectées à une fibre motrice par une synapse excitatrice.
c) d’interneurones situés entre les neurones sensitifs et les motoneurones.
d) de récepteurs situés dans le tendon du muscle étiré.
28. Le potentiel de repos :
a) est une polarisation de la membrane plasmique.
b) est dû à une inégale répartition des électrons libres de part et d’autre de cette membrane.
c) est de - 70 volts.
d) est présent uniquement quand le stimulus est supérieur à la valeur seuil.
29. La membrane d’un corps cellulaire au niveau d’une synapse dite excitatrice sera caractérisée
par :
a) une aptitude à s’hyperpolariser.
b) un potentiel de repos proche de + 30 mV.
c) l’endocytose du neurotransmetteur recyclé.
d) la capacité à générer des potentiels d’action.
Thème 6 : plantes et domestication des plantes
30. La photosynthèse :
a) est un phénomène biologique qui caractérise seulement les végétaux supérieurs.
b) permet aux végétaux chlorophylliens d’utiliser l’énergie lumineuse pour réaliser la synthèse de
leurs composés minéraux à partir des composés organiques prélevés dans le milieu.
c) se déroule à la lumière, lorsque la plante ne respire pas.
d) ne peut avoir lieu qu’en milieu aérobie.
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 EXERCICE N° 2 : QUESTIONS À RÉPONSES MULTIPLES
Pour chacune des questions suivantes (1 à 26), choisir la ou les propositions qui conviennent.
Thème n°1 : génétique, diversification, évolution et biotechnologies
1. La dérive génétique :
a) est un mécanisme aléatoire.
b) crée de nouveaux allèles.
c) fait varier la fréquence des allèles dans une population.
d) est plus marquée quand l’effectif de la population est grand.
2. Le document ci-dessous illustre un événement qui peut se produire dans les cellules. Les changements observés :
a) correspondent finalement à un changement dans l’appariement des nucléotides.
b) sont dus, au départ, à un agent mutagène.
c) entraînent la formation de dimères de cytosine.
d) correspondent à une mutation.
3. La composition (% mole) d’un des 2 brins d’un ADN est :
Adénine : A = 30 %
Guanine : G = 24 %
a) On peut affirmer que ce brin possède 30 % de T et 24 % de C.
b) Ces résultats ne permettent pas de connaître la composition en T et C de ce brin.
c) On est certain que le brin complémentaire comporte 30 % de T et 24 % de C.
d) La composition du brin complémentaire est : A + G = 46 % ; et T + C = 54 %.
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4. On étudie le croisement entre des sujets hétérozygotes pour 2 gènes et des sujets homozygotes
récessifs pour ces deux mêmes gènes. On obtient 40 % de phénotypes dominants, 40 % de phénotypes récessifs, et 20 % de phénotypes recombinés.
a) Les 2 gènes sont portés par 2 chromosomes différents.
b) Les 2 gènes sont sur le même chromosome.
c) Les phénotypes recombinés prouvent qu’il y a eu un brassage intra-chromosomique.
d) Le croisement réalisé est un test-cross.
5. Parmi les critères squelettiques de l’hominisation, on peut distinguer par rapport aux grands
singes Pongidés :
a) plusieurs courbures de la colonne vertébrale.
b) les membres inférieurs plus longs.
c) une voûte plantaire plus marquée.
d) un pouce opposable aux autres doigts de la main.
6. Une nouvelle espèce peut être créée quand :
a) une population de départ est scindée en 2 groupes dont un de faible effectif.
b) une population de départ est scindée en 2 groupes qui continuent à s’inter reproduire.
c) deux populations de 2 espèces différentes se rejoignent.
d) deux populations de la même espèce développent des comportements différents.
7. La mutation d’un gène :
a) donne toujours un désavantage à l’individu porteur de l’allèle muté.
b) donne toujours un avantage à l’individu porteur de l’allèle muté.
c) a un effet variable selon l’environnement de l’individu porteur de l’allèle muté.
d) peut ne pas avoir d’effet.
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쎲 ANNALES
8. Des campagnes de démoustification ont été entreprises dans la région de Montpellier à partir de
1995. Des insecticides ont été régulièrement épandus sur les vingt premiers kilomètres à partir
de la côte. On a mesuré, pour les années 1995, 1999 et 2002, le taux de résistance des populations
de moustique à ces insecticides, en fonction de la distance à la côte.
a) Le titre du graphique présenté pourrait être le suivant : « Évolution de la distance à la côte en
fonction de la fréquence des individus résistants ».
b) Les moustiques sont devenus de moins en moins résistants au cours du temps.
c) En 1995, quelle que soit la distance à la côte, la fréquence des moustiques résistants est
environ de 0,5 %.
d) Les données représentées par le graphique permettent d’établir une relation entre l’augmentation de la fréquence des formes résistantes et l’épandage des insecticides.
9. La sélection naturelle :
a) est le seul moteur de l’évolution des espèces.
b) peut conduire à l’apparition de nouvelles espèces.
c) sélectionne les individus les plus aptes à se reproduire.
d) est un mécanisme aléatoire.
10. Un ARN pré-messager :
a) est complémentaire de l’un des deux brins de l’ADN.
b) peut être à l’origine, après maturation, de plusieurs protéines différentes.
c) ne comporte jamais de nucléotides à uracile.
d) est de même taille qu’une molécule d’ADN.
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11. On étudie l’évolution du gène codant pour une enzyme cytoplasmique. Le tableau suivant présente
une comparaison d’une portion de ce gène (brin non transcrit) chez quatre espèces différentes :
Homme
Chimpanzé
Gorille
Orang-outan
GCG ACA ACC CAA AGA ACC
GCA ACA ACC CAA ACA ACC
GCA ACA ACC CAA ACA ATA
ACA ACC ACC CAG ACA CTA
D’après ce tableau :
a) l’homme et le chimpanzé ont une base seulement qui est différente.
b) l’orang-outan et le gorille ont 4 bases qui sont différentes.
c) pour cette séquence, le chimpanzé est plus proche du gorille que de l’homme.
d) pour cette séquence, l’orang-outan est plus proche du chimpanzé que du gorille.
12. Après traduction de ces séquences, on obtient les polypeptides suivants (code génétique fourni
ci-dessous) :
a) pour l’homme : Ala- thr-thr- thr- thr- thr
b) pour le chimpanzé : Ala-thr- thr-gln-thr- thr
c) pour le gorille : Ala-thr- thr-gln-thr-leu
d) pour l’orang-outan : Ala- thr-thr-gln-thr-leu
1re position
T
C
A
G
T
Phe
Phe
Leu
Leu
Leu
Leu
Leu
Leu
Ile
Ile
Ile
Met
Val
Val
Val
Val
2e position
C
A
Tyr
Ser
Tyr
Ser
Ser STOP
Ser STOP
His
Pro
His
Pro
Gln
Pro
Gln
Pro
Thr
Am
Thr
Am
Thr
Lys
Thr
Lys
Ala
Asp
Ala
Asp
Ala
Gln
Ala
Gln
G
Cys
Cys
STOP
Tsp
Arg
Arg
Arg
Arg
Ser
Ser
Arg
Arg
Gly
Gly
Gly
Gly
3e position
T
C
A
G
T
C
A
G
T
C
A
G
T
C
A
G
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13. Si on analyse les polypeptides formés, on constate que :
a) l’orang-outan et le chimpanzé possèdent quatre acides aminés différents.
b) les divergences entre séquences peptidiques sont aussi nombreuses que les divergences entre
séquences d’ADN.
c) la comparaison des divergences de séquences peptidiques avec celles des séquences géniques
montre la redondance du code génétique.
d) c’est le peptide de chimpanzé qui est le plus proche du peptide de l’homme.
Thème n° 2 : la perception visuelle
14. La vision des couleurs a pour origine, chez les primates, la présence de cellules photoréceptrices
dans la rétine. Chez l’homme, on distingue trois types de cônes chacun contenant un pigment absorbant la lumière dans une partie spécifique du spectre de la lumière blanche. Chaque pigment
comporte une protéine de la famille des opsines. Localisation sur les chromosomes (d’individus de
sexe masculin) des gènes codant pour les molécules d’opsine : gène B, gène V et gène R.
Le document ci-dessus montre que :
a) les hommes ont deux exemplaires du gène R.
b) certains hommes ont deux exemplaires du gène V.
c) le gène B est sur un chromosome sexuel.
d) les hommes reçoivent les gènes R et V de leur mère.
15. Le tableau ci-dessous présente, dans l’espèce humaine, les pourcentages de similitudes entre la
séquence des nucléotides du gène B, du gène V, du gène R présentés précédemment.
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Gènes comparés
Pourcentage des similitudes des séquences nucléotides
V et R
96 %
B et R
43 %
B et V
44 %
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a) On peut dire que B, R et V sont des gènes homologues qui composent une famille multi-génique.
b) On peut dire que le gène ancestral est R.
c) Il y a obligatoirement eu une transposition de gène dans l’histoire des gènes des opsines.
d) Avec 25 % de similitudes entre les séquences étudiées, on aurait aussi pu conclure à
l’homologie.
16. L’arbre ci-après présente l’histoire évolutive des singes au cours du Tertiaire et Quaternaire.
L’homme et les singes de l’Ancien Monde présentent les gènes B, V et R. Les singes du Nouveau
Monde possèdent le gène B et un seul gène codant pour une opsine sur le chromosome X.
Cet arbre et les documents des questions précédentes permettent de dire que :
a) les gènes V et R résultent de la duplication d’un gène ancestral qui a eu lieu il y a environ
40 millions d’années.
b) la présence d’un deuxième gène V chez l’individu 2 est due à une mutation qui modifie le caryotype de l’espèce.
c) le gène V est le plus récent dans l’histoire des gènes étudiés.
d) la perception visuelle des primates de l’Ancien Monde est différente de celle des primates du
Nouveau Monde.
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17. Il existe des aires visuelles primaires spécialisées :
a) dans la reconnaissance des formes.
b) dans la reconnaissance des mots.
c) dans la reconnaissance des couleurs.
d) dans la reconnaissance du mouvement.
Thème 3 : féminin/masculin
18. Le faible développement ou l’absence d’utérus chez la femelle free-martin est dû à :
a) l’échange de chromosomes sexuels entre les embryons mâle et femelle.
b) l’action sur la femelle d’une hormone fœtale (hormone antimüllérienne) produite par elle-même.
c) l’action sur la femelle d’une hormone fœtale (la testostérone) produite par le jumeau mâle.
d) l’action sur la femelle d’une hormone fœtale (hormone antimüllérienne) produite par le jumeau
mâle.
19. Les caractéristiques infantiles conservées par les castrats sont dues au fait que :
a) les castrats sont de sexe masculin mais leurs chromosomes sexuels sont (XXY).
b) les castrats sont de sexe masculin mais leurs chromosomes sexuels sont (XX).
c) le chromosome sexuel Y est absent chez les castrats.
d) les castrats ont subi une ablation des testicules avant la puberté.
20. Un embryon de sexe phénotypique indifférencié naîtra avec un sexe de garçon si à partir de la
6e semaine de grossesse :
a) les canaux de Wolff se transforment en trompes.
b) les canaux de Müller se transforment en testicules.
c) les gonades indifférenciées se transforment en testicules.
d) les gonades indifférenciées se transforment en ovaires.
Thème n°4 : système immunitaire
21. L’immunité non adaptative :
a) dispose de récepteurs variants.
b) les polynucléaires ne sont pas concernés.
c) est adaptée aux molécules microbiennes.
d) n’est pas adaptée aux mutations microbiennes.
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22. Quelles sont les cellules sanguines dont la différenciation et la multiplication jusqu’à un stade
mature se font dans la moelle osseuse ?
a) Macrophage
b) Lymphocytes B
c) Lymphocytes T
d) Hématies
23. Le Sida :
a) est une maladie auto-immune qui affecte le système immunitaire.
b) a pour agent infectieux le VIH transmis uniquement lors de rapports sexuels non protégés.
c) se manifeste par un affaiblissement progressif des défenses immunitaires qui se traduit uniquement par une baisse du taux de Lymphocytes T4 lors de la phase symptomatique.
d) peut être décelée par la présence d’anticorps anti-VIH : c’est la séropositivité.
24. Grâce à leurs récepteurs T spécialisés, les lymphocytes T sont capables :
a) d’une double reconnaissance.
b) de reconnaître un antigène isolé.
c) d’interagir avec des cellules cancéreuses.
d) de phagocytose.
Thème n°5 : plantes et domestication des plantes
25. Les stomates :
a) sont des orifices présents sur les racines et par où pénètrent l’eau et les sels minéraux.
b) s’ouvrent en relation avec la luminosité.
c) permettent les échanges gazeux.
d) sont disposés uniformément sur toute la surface des feuilles.
26. La pollinisation :
a) peut être assurée par le vent, on parle alors d’anémochorie.
b) correspond à la dispersion des étamines.
c) peut être assurée par des espèces animales coadaptées (coévoluées) aux plantes pollinisées.
d) n’est jamais réalisée par l’homme.
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쎲 ANNALES
 EXERCICE N° 3 : DÉFINITIONS
Pour chacune des formulations suivantes (1 à 16), trouver le mot ou le groupe de mots qui correspond à la définition proposée.
1. Zone de la rétine qui correspond au point de départ du nerf optique et qui ne comporte ni cônes,
ni bâtonnets.
2. Vaisseaux conducteurs des plantes supérieurs qui conduisent la sève de la partie souterraine vers
la partie aérienne.
3. Nom du syndrome dans le cas du caryotype 45,X.
4. Neurohormone du système hypothalamo-hypophysaire.
5. Molécule organique appartenant à la famille des protides comportant une fonction acide (-COOH)
et une fonction amine (-NH2).
6. Adjectif qualifiant une molécule qui aura les mêmes récepteurs et les mêmes effets qu’une autre.
C’est notamment le qualificatif que l’on peut donner au LSD par rapport à la sérotonine.
7. Technique d’étude des macromolécules basée sur leur capacité de migration dans un gel et de
séparation en fonction de la taille lorsqu’elles sont soumises à un champ électrique.
8. Emplacement occupé par un gène sur un chromosome.
9. Organite cytoplasmique au niveau duquel s’effectue la biosynthèse des protéines.
10. Terme synonyme de « vigueur hybride » qui désigne l’augmentation des capacités d’un hybride
F1 par rapport à celles des 2 lignées pures dont il est issu.
11. Terme qui désigne les boursouflures observées sur des racines suite à l’association symbiotique
entre un champignon et les racines de plantes.
12. Terme qui désigne la mise au point automatique de l’image d’un objet rapproché. Dans l’œil, elle
se réalise par modification de la forme du cristallin (modification de la courbure).
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INSTITUT NATIONAL DE PODOLOGIE, PARIS, SAINTE-ANNE, 2015 쎲
13. Cellule de soutien de la paroi du tube séminifère et productrice de l’AMH.
14. Enzyme qui permet la fabrication de prostaglandine (molécule impliquée dans la fièvre et la sensation de douleur) et qui est la cible des substances anti inflammatoires.
15. Neurotransmetteur impliqué dans la communication nerveuse des informations visuelles et dont
l’action est mimée par le LSD.
16. Terme qui qualifie une pollinisation réalisée par des animaux.
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