Analyse modale
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Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 1 Partenaires du groupe dB Vib Siemens PLM Editeur de solution de Gestion du Cycle de vie produit, offre produits et services en : CAO, FAO avec des produits tels que NX et Solid-Edge Simulation intégrée dans l’offre de conception avec des produits tels NX CAE, NX Nastran, NX TMG, FEMAP. PLM avec la solution TeamCenter Digital Manufacturing avec l’offre TECNOMATIX LMS a Siemens Business Concepteur de matériels et Editeur de solution de Simulation offre produits et services en : Matériels et logiciels de test et mesure en Vibration, Acoustique et Fatigue produits SCADAS et LMS Test.Lab Logiciels de simulation multi-physique des systèmes – produit LMS Imagine.Lab Logiciel de simulation 3D multi corps pourvu de solutions en Vibration, Acoustique, Fatigue, corrélation produit LMS Virtual.Lab Logiciel de simulation 3D des phénomènes physiques non linéaires en mécanique et composites produit LMS Samcef ICR conçoit des logiciels vibro-acoustique pour des clients ayant des besoins spécifiques. dB Vib GROUPE Le groupe est composé de trois sociétés indépendantes et complémentaires L’expertise dynamique Prestations de service, expertise, essais, maintenance et formation Ingénierie au service des industriels Ingénierie bruit et traitement d’air Solutions de mesures Vente et location d’instruments innovants pour la maintenance et R&D 3 Analyse modale de structures : approches expérimentales et numériques Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 4 dBVib Montée de Malissol 38200 VIENNE Tél. : 04-74-16-28-80 Fax : 04-74-16-28-89 1.Les domaines d’application de l’analyse modale: Une compréhension détaillée de la dynamique des structures est essentielle pour la conception, le développement de nouvelles structures et la résolution des problèmes de bruit et de vibration sur des structures existantes (machines tournantes, conduites ,etc.….) Cette compréhension passe par l'étude de l'analyse modale expérimentale ou théorique, outil efficace qui permet de décrire, comprendre et modéliser le comportement dynamique des structures. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 5 1.Les domaines d’application de l’analyse modale: Qui est responsable des niveaux de bruit ou de vibration au-dessus des limites spécifiées? Dans tous les cas, trois facteurs sont prédominants: • La source, où sont générées les forces dynamiques • Le chemin de propagation qui transmet l'énergie • Le récepteur et sa limite acceptable de bruit et de vibrations. La clé du problème réside dans l'un de ces facteurs qui peuvent être étudiés de façon à trouver la solution optimale. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 6 1.Les domaines d’application de l’analyse modale: Exemple 1.considérons un pompiste qui monte sur un châssis un groupe moto-réducteur- pompes. Il reçoit de la part de ses fournisseurs le moteur et le réducteur, qui sont générateurs de sources vibratoires et acoustiques à des fréquences excitatrices différentes de celles générées par la pompe. Si une de ces fréquences (moteur ou réducteur) entre en résonance avec la structure du châssis on peut se demander qui du pompiste ou du fournisseur est responsable? Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 7 1.Les domaines d’application de l’analyse modale: Sous-Titre: Exemple 2.considérons un essai de fatigue réalisé avec un excitateur électrodynamique. L’objet à tester dans une bande passante donnée ,est monté sur la table de l’excitateur avec une pièce de liaison qui doit être inerte dans la bande passante considérée. C’est-à-dire ne pas présenter de fréquences de résonances . Comment faire? Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 8 1.Les domaines d’application de l’analyse modale: Exemple 3.considérons une éolienne qui rentre en résonance avec l’excitation du balourd ou de la fréquence de passage des pales que faire? Exemple 4.considérons une ligne d’arbre d’une turbine a gaz ou a vapeur comment s’assurer qu’elle ne présente pas de fréquences critiques? Exemple 5.comment réduire le bruit d’un alternateur lors du démarrage d’un véhicule? On pourrait multiplier ces exemples à l’infini car toute structure présente des caractéristiques dynamiques qui lui sont propres. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 9 2. analyse du signal et analyse de systèmes l'analyse de systèmes l'analyse du signal donne les propriétés inhérentes à un système. L'analyse est réalisée en excitant le système avec des forces mesurables et en étudiant le rapport réponse /force. donne la réponse d'un système à une excitation généralement inconnue, ainsi que la possibilité d’'interpréter facilement cette réponse . Pour des systèmes linéaires, ce rapport est propre au système et reste le même que la structure soit excitée ou au repos. Détermine les propriétés inhérentes au système et permet d’obtenir un modèle dynamique. Détermine et décrit la réponse réelle due aux forces opérationnelles qui ne sont pas mesurables Exemples Niveau de bruit et de vibration Mode de flexion opérationnel Intensité acoustique Analyse de la réponse d’une conduite L’analyse modale opérationnelle. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques Exemples Mesures de mobilités Analyse modale Détermination du module d’élasticité d’un matériau 1 0 3. Les fondamentaux du comportement dynamique de structure simple Système à un degré de liberté (1ddl) ou SDOF k m Considérons une masse indéformable (m) suspendue par un ressort de rappel de raideur (k) et par un amortisseur de type visqueux (λ), l'ensemble ne pouvant se mouvoir que dans la direction X.l’application de la loi fondamentale de la dynamique nous conduit a l’équation différentielle suivante: x(t) mx(t ) x (t ) kx (t ) F (t ) 2 F (t ) 0 m x 2hx x F(t) On note : m : masse du solide (en kg) k : raideur du ressort (en N / m) : facteur d'amortissement (en kg / s) F(t) : force appliquée au solide (en N) x(t) : déplacement du solide (en m). 2h Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques m 1 1 2 k m 3 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure simple Réponse dans le domaine temporel: essai de lacher Vibrations libres : On éloigne la masse de sa position d'équilibre et on la lâche, sans vitesse initiale. L’équation du mouvement devient une équation sans second membre La solution est du type x 2hx 02 x 0 x (t ) Ae r1t Be caractéristique r² + 2hr + 0² = 0 r2t avec et les racines de l’ équation r1 r2 4 h 2 0 2 ² 4 km 1 m2 avec 1 0 2 m • = 0 : Pas de vibration: amortissement critique, valeur de l'amortissement au-delà de laquelle on ne peut avoir de vibration h 2 km c 2 km 2 m 0 On introduit le coefficient d’amortissement Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 0 1 2 c h 1 c 2m0 0 3. Les fondamentaux du comportement dynamique de structure simple > 0 : Pas de vibration h 0 2 km < 0 : vibrations amorties h 2 km 0 2 2 2 r1, 2 h j 0 h 0 j0 1 0 j 0 0 x(t ) X 0 e 0t sin 0 t (r1,2 pôles complexes conjugués) =3 =1 = 0.1 x (t ) 0 0 1 2 x(t ) e 0t X 01e j0t X 02 e j0t Mouvement libre pulsation propre de la structure conservative associée pulsation de la structure amortie (ou pseudo-pulsation) 1 (r1,2 sont toujours négatifs) 1 4 j 2 02 h 2 Pseudo-période T0 = 2 p / 0 temps X01, X02, X0 et sont déterminés par les conditions initiales [ x(t=0) et x’(t=0) ] Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 1 3 3. Les fondamentaux du comportement dynamique de structure simple •Vibrations libres : notion d’instabilité Si le coefficient d’amortissement est négatif (0 < 0), l’évolution du déplacement x(t) tend vers l’infini (figure ci-dessous) : on définit ainsi l’instabilité. Vibrations Pas d'oscillation Amorties Instabilité du mouvement libre 0 = 0(1-²) 0 1 Résonance Amortissement critique x(t) Instabilité temps =0 = c = 2 m 0 0 = (k/m) 0 = 0 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 14 3. Les fondamentaux du comportement dynamique de structure simple Réponse dans le domaine fréquentiel En reprenant l’équation et en écrivant F(t) mx x kx F0 e jt sous la forme F0 ejwt j (t ) x ( t ) A e Solution permanente : on recherche x(t) sous la forme : x (t ) F0 1 2 m 0 2 e jt Re( x ) jIm( x ) 2 j 0 À la résonnance l’amplitude du déplacement est régit par l’amortissement 2.36 Comportement élastique A F0 m 0 2 0 0,2 0,5 0.79 2 0.00 F/X En phase En opposition de phase Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 15 1 2 2 2 1 4 ² 2 0 0 ² Comportement massique 0,1 1.57 0 F0 a k 3. Les fondamentaux du comportement dynamique de structure simple Partie réelle et imaginaire Nyquist Re(x) bode 0,01 0,1 0,3 / 0 Re( x) Im( x) Différents modes de représentation Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 16 1 0 2 2 2 2 1 2 0 0 2 2 0 2 2 1 2 0 0 F0 k F0 k 3. Les fondamentaux du comportement dynamique de structure simple Amortissement et facteur de surtension Coefficient d'amortissement critique Coefficient de surtension (définition) Ces formules permettent d’évaluer le coefficient de surtension Qr et l’amortissement par la mesure de la bande passante à -3 dB. Cela suppose que les modes soient d’une part découplés et d’autre part peu amortis.( de l’ordre de 2 à 3%) Cette formulation peut s’appliquer quelle que soit la fréquence de résonance. Elle est très utile pour un système à n degrés de liberté car applicable pour chacun d'eux. Qr 2m 0 X ( 0 ) 0 m 1 X ( 0) 2 f 1 on montre Qr f 2 X (dB) -3 dB f f 1 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 17 f 0 f (Hz) f 2 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Le système à un seul degré de liberté constitue le modèle de base, de nombreux phénomènes vibratoires. Il permet de saisir la notion de résonance Pour un système non amorti ,la réponse à une excitation à la fréquence de résonance w0, se traduit par une amplitude “infinie” du déplacement. Pour un amortissement visqueux, le maximum d’amplitude est obtenu à la pseudopulsation Ώ, toujours inférieure à ω Pour visualiser la réponse de la structure, plusieurs modes de représentation sont à notre disposition : Diagrammes de bode, Nyquist, parties réelles et imaginaires Le système à 1 ddl sert également à la compréhension de l'isolation vibratoire. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 18 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Déformées modales q1*K1 Réponse réelle du bâtiment q2*K2 Modèle analytique q3*K3 = Φ Mouvement du sol K1,k2,k3 étant des coefficients qui proviennent de la base modale Espace de configuration mg1 mg2 Φ mg3 Matrice modale Espace modale 3.1 Les fondamentaux du comportemen dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) q(t) 30 20 10 = Série1 -10 1 21 41 61 81 101 121 141 161 181 201 221 241 0 -20 Mouvement du sol -30 10 5 -10 1 24 47 70 93 116 139 162 185 208 231 -5 Série1 15 10 5 0 -5 -10 -15 Espace de configuration 10 5 -15 0 1 29 57 85 113 141 169 197 225 15 0 q3(t) q2(t) 1 22 43 64 85 106 127 148 169 190 211 232 q1(t) -5 -10 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 20 Espace modale 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Fonction de transfert H(ω) = ω Mouvement du sol Espace de configuration ω Espace modale Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 21 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Considérons une structure continue, discrétisée en n degrés de liberté dont les variables de position naturelles sont {x(t)}T = {x1, x2, …, xn, t) L'équation du mouvement s’écrit M x C x K x F (t ) Pulsations et modes propres Considérons la Structure Conservative Associée ( système non amorti), afin de calculer les fréquences et modes propres du système. M x K x 0 En posant {x(t)} = {φ} ejωt, on arrive à : N 2 I 0 ( avec [N] = [M]-1[K] ) On élimine la solution obsolète {ϕ} = 0. Le problème revient donc à chercher les valeurs propres de la matrice dynamique [M]-1[K]. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 22 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Pulsations et modes propres Soit det M K I 0 1 avec 2 En développant , on aboutit à l'équation caractéristique du système : n a1n1 a 2 n2 ..... an 0 (avec n = nombre de ddl) Les racines de l'équation sont appelées valeurs propres et les pulsations propres du système conservatif sont déduites de la relation : i Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 23 2 i 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Pulsations et modes propres Pour chaque valeur propre, lui correspond un vecteur propre (ou forme propre) 2 La solution de : i i 0 i est la déformée propre de la structure à la pulsation i On regroupe ensuite les vecteurs propres dans une seule matrice appelée matrice moda Φ 1 ;2 ;;n Les vecteurs propres de la base modale sont linéairement indépendants. Cette indépendance permet une normalisation des vecteurs (dans le but de faire ressortir l’influence ou la prépondérance d’un paramètre). Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 24 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Orthogonalité des vecteurs propres On montre que r M s 0 T r K s 0 T Les modes sont orthogonaux m gr r M r La masse généralisée T on définit : k gr r K r La raideur généralisée T Il suit r 2 r T K r k gr T r M r m gr Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 25 (On retrouve la solution trouvée pour un système à 1 ddl) - Norme 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Les vecteurs propres i sont définis à un coefficient près. Pour que l'amplitude des éléments des différents modes soit unique, on norme généralement les vecteurs propres . Normalisation par rapport à [M] : On rend unitaire les masses généralisées : mi i M i 1 T Norme Euclidienne : x1i i x ni La norme euclidienne consiste à rendre unitaire le module du vecteur propre {i} x12i x22i xni2 1 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 26 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Expression du mouvement libre dans la base modale Les équations du système sont couplées dans l’espace de configuration, c'est à dire que toutes les coordonnées xi sont présentes dans toutes les équations. Le couplage est dû à la matrice [K]. Cette dernière est, dans notre cas, symétrique (et non diagonale). Ce type de couplage est appelé couplage statique (ou élastique ou encore de position). La résolution du système n'est donc, pas aisée. On surmonte ce problème en projetant le système dans la base modale; en posant x q Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 27 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Expression du mouvement libre dans la base modale T Nous avons vu que les produits r T M s 0 r K s 0 diagonalisent les deux matrices [M] et [K] m g1 0 0 m gi 0 0 0 q1 k g1 0 0 qi 0 k gi m gn qn 0 0 Soit, sous forme simplifiée Soit pour le mode i : 0 q1 0 0 qi 0 k gn q n 0 mg masse généralisée kg raideur généralisée 0 0 \ \ M q K q 0 g g 0 0 \ \ m gi qi k gi qi 0 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 28 avec m gi i T M i T k gi i K i 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) •Conclusion Les équations sont alors découplées en qi. Elles se résolvent facilement, puis on somme la réponse de chaque système à 1ddl La solution en {x} est ensuite obtenue par la matrice de passage x q Le passage dans la base modale se traduit donc par l'obtention de n équations découplées analogues à celle obtenue pour un système à 1 seul degré de liberté. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 29 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) •Vibrations forcées M x K x F (t ) avec {F(t)} = {P}{f(t)} Si nous effectuons le passage dans la base modale: x q M q K q F (t ) Soit en pré multipliant par T M q K q F (t ) T T T 0 \ \ 0 T f t 2 m q k q T F (t ) i i q Soit, pour le mode i q gi gi mi 0 0 \ \ i T est le facteur de participation du mode i i T f (t ) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 30 est la force généralisée 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) •Notions d'appropriation spatio-fréquencielle Appropriation fréquentielle Puisque nous sommes ramenés à un système à 1 degré de liberté, l'expression de la réponse à une excitation sinus s'écrit pour le mode i : La résonance du mode i nécessite donc i 0 Appropriation spatiale rappelons l'expression de la force généralisée : L'appropriation spatiale est réalisée lorsque : fi x 2 2 mi (i 0 2i i ) f i i P f t T i T P 0 (donc quand le facteur de participation n'est pas nul) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 31 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Exemple de compréhension d’appropriation spatiale 1 Considérons les 2 premiers modes propres d'une poutre appuyée - appuyée Premier mode 1 2 4 3 a 5 Pulsation propre a b 1 deuxième mode a -a Pulsation propre 2 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 32 0 a 1 1 b a 0 0 a 0 2 2 a 0 2 3 4 5 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Considérons deux excitateurs (rappel {F(t)}=[P]{f(t)}) avec une fréquence excitatrice en coïncidence fréquentielle avec le mode 1 et le mode 2, mais de répartition spatiale différente. p 1 2 p 4 3 5 p 1 2 3 4 -p Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 33 5 0 p P 0 1 p 0 0 p P 0 2 p 0 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Pour le mode n 1, l'appropriation spatiale sera réalisée lorsque les 2 excitateurs sont en phase et il y aura résonance si leur fréquence de pulsation vaut f T 1 2 4 3 a 5 a b 0 a T P1 1 b a 0 1 0 p 0 2 a p1 0 p 0 Pour le mode n 2, l'appropriation spatiale sera réalisée lorsque les 2 excitateurs sont en opposition de phase et il y aura résonance si leur fréquence de pulsation vaut f T a -a 0 a T P2 2 b a 0 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 34 0 p 0 2 ax ax 0 p 0 2 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Pour le mode n 1, l'appropriation spatiale ne sera pas réalisée lorsque les 2 excitateurs sont en opposition de phase et il n’ y aura pas résonance même si leur fréquence de pulsation vaut f T 1 1 2 4 3 5 +p a a b -p 0 a T P1 1 b a 0 0 p 0 0 p 0 Pour le mode n 2, l'appropriation spatiale ne sera pas réalisée lorsque les 2 excitateurs sont en phase et iln’ y aura pas résonance meme si leur fréquence de pulsation vaut f T 2 +p -a a +p 0 a T P2 2 b a 0 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 35 0 p 0 0 p 0 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté (schéma modale) Il n'existe pas, par définition, de système physique non amorti. En effet, toutes les structures ont un amortissement interne. Il existe une multitude d'amortissement : visqueux, structural, de Coulomb, aérodynamique,acoustique… Il est en général difficile de connaître précisément le type d'amortissement (qui peut être unique ou résultant d'une combinaison) présent dans une structure. En général, les calculs faits sur l'amortissement sont basés sur des hypothèses simplificatrices, le plus souvent dans le but de diagonaliser facilement les matrices [K], [M] et [C].EN EFFET ON SAIT PAS FACILEMENT DIAGONALISER TROIS MATRICES Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 36 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté amorti (schéma modale) Trois types d'amortissements sont généralement envisagés 1 - L'amortissement proportionnel :soit a la masse soit a la raideur 2 - L'amortissement structural : C j K 3 - L'amortissement visqueux quelconque : C quelconque Nous allons nous préoccupé de la solution pour un amortissement visqueux quelconque c’est dire pour une matrice d’amortissement non diagonale Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 37 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté amorti (schéma modale) Lorsque la matrice d'amortissement n'est pas proportionnelle ni à la matrice de masse, ni à celle de raideur et que les termes extradiagonaux ne sont pas négligeables, on ne peut pas découpler directement les équations par la projection dans la base modale M x C x K x F (t ) Ajoutons l'identité : M x M x Ceci nous permet d'obtenir le système d'équations d'ordre 2n suivant : [C ] [ M ] x [ K ] [0] x F (t ) [ M ] [0] x [0] [ M ] x [0] Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 38 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté amorti (schéma modale) Ce système est de la forme U y V y R(t ) x avec y x (Il est à noter que [U] et [V] sont symétriques) La solution est de la forme y e t y e y t On arrive ainsi au système : U V et R 1 Qui s'écrit encore, en multipliant par U 1 U V I R Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 39 3.1 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure à n degrés de Liberté amorti (schéma modale) 1 U V I 0 En éliminant la solution obsolète {} = 0, est donnée par det U 1 V I 0 En vibration libres ( [R] = [0]) On obtient ainsi 2n valeurs propres Par analogie à la solution d’un système à 1 ddl [ v av v j v 1 a 2 v En posant a v v v j d d v 1 av2 v j d Les solutions v et v sont ensuite réinjectées dans l’équation On obtient alors 2n vecteurs propres complexes conjugués 2 à 2 : v v v v Les vecteurs propres (complexes conjugués deux à deux) respectivement représentent la déformée propre de la structure Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 40 3.2 Analyse Modale Expérimentale Principe L'analyse modale a pour principe de déduire les matrices vibratoires des paramètres "fréquences de résonance" et "déformées de la structure " réelle ou du prototype en maquette. Ce principe repose sur une technique qui est celle de l'acquisition des fonctions de transfert (interspectres) entre les efforts générés par une excitation extérieure pilotée et la réponse de la structure sur des points de discrétisation L'extraction modale, qui consiste à établir une base modale incomplète (fréquences propres, déformées propres) s'effectue en utilisant des méthodes de lissage exploitant les fonctions de transfert acquises sur la base d'un modèle mathématique approprié Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 41 3.2 Analyse Modale Expérimentale •Matrice des fonctions de transfert M X K X f t Transformée de Laplace (en supposant X0 = X0’ = 0) : p 2 M X ( p) K X ( p) F ( p) X ( p) B( p)1 F ( p) H ( p)F ( p) On peut alors écrire [H] sous la forme : B( p)X ( p) F ( p) [H(p Matrice de transfert *T B H p B det B 1 [ avec [B] *T = matrice adjointe de [B] (transposée de cofacteurs) ] Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 42 3.2 Analyse Modale Expérimentale •Relation entre fonctions de transfert et paramètres modaux •Les éléments de H(p) sont des fractions rationnelles. •det [B] représente l'équation caractéristique du système, ses racines sont les valeurs propres. •Les éléments de [H] peuvent être décomposées en éléments simples. Aj Aj H mn ( p p j ) j 1 ( p p j ) n A j B( p p ) * T j p j j d j A A résidus j j matrice transposée des cofacteurs de [B] : ( p j p1 ) ( p j p1 ) ( p j p n ) ( p j p n ) Sauf (pj - pj) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 43 3.2 Analyse Modale Expérimentale ): •Relation entre fonctions de transfert et paramètres modaux On montre que avec : a k Pour m 1, ... n mk a T a H p k k k k k k ( p pk ) ( p pk ) k 1 n C1 1 p k ( p pk ) ( pk pm ) ( pk pm ) Chaque colonne ou ligne de H p est constituée de tous les paramètres modaux du système. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 44 T 3.2 Analyse Modale Expérimentale F2 F1 k2 k schéma modale k3 fonctions de transfert 1 m2 m1 c2 c1 c3 x2 x1 m1 = 1 kg m2 = 2 kg k1 = 1 N/m k2 = 2 N/m k3 = 6 N/m m1 0 x1 c1 c2 0 m x c 2 2 2 1 0 x1 3 2 x1 0 0 2 x 2 8 x 0 2 2 1 0 1 3 2 1 0 x1 0 0 2 2 8 0 1 x2 0 3 2 x1 0 1 4 x 0 2 . c2 x1 k1 k2 c2 c3 x2 k2 k2 x1 F1 k2 k3 x2 F2 B( p)X ( p) F ( p) X ( p) B( p)1 F ( p) H ( p)F ( p) {F} = {0} ) C=0 (E1), Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 45 p 2 m1 k1 k 2 k2 B( p) 2 k p m k k 2 2 2 3 3.2 Analyse Modale Expérimentale F2 F1 k2 k schéma modale k3 fonctions de transfert 1 m2 m1 c2 c1 c3 x2 x1 m1 = 1 kg m2 = 2 kg k1 = 1 N/m k2 = 2 N/m k3 = 6 N/m Fréquences propres {F} = {0} ) C=0 p2 3 2 B( p) 2 p 2 8 2 Pour une solution non triviale, le déterminant de cette équation doit être nul, ce qui revient à : 3 4 1 2 0 soit : 7 10 0 2 1, 2 Fréquences propres Equation caractéristique du système : (équation caractéristique) 7 9 7 3 D' où : 1 2 2 2 2 1 1 2 rad.s 1 et . et 2 5 det B p 2 3 2 p 2 8 4 2 p 4 14 p 2 20 2 p 2 2 p 2 5 2 2 5 rad.s 1 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 46 det B 2 p i 2 p i 2 p i 5 p i 5 3.2 Analyse Modale Expérimentale En substituant 1 dans (E1), la déformée modale pour 1 est donnée par : On obtient les pôles complexes conjugués deux à deux 3 2 2 x1 0 1 4 2 x 0 2 x1 2 x2 0 Soit : x1 2 x2 x1 On note : 1 x1 2 En substituant 2 dans (E1), la déformée modale pour 2 est donnée par : 3 5 2 x1 0 1 4 5 x 0 2 2 x1 2 x2 0 Soit : x1 x2 x On note : 2 1 x1 p1 i 2 p1 i 2 p2 i 5 p 2 i 5 Calcul de la matrice transposée des cofacteurs de [B] : 2 p 2 8 2 *T B( p) 2 2 p 3 A1 B( p p1 )*T ( p1 p1 ) ( p1 p2 ) ( p1 p2 ) 4 2 4 2 2 1 2 1 2 (i 2 (i 2 )) (i 2 i 5 ) (i 2 i 5 ) 2 (2 i 2 ) (2 5) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 47 3.2 Analyse Modale Expérimentale On peut alors écrire l a matrice modale : x1 x1 x1 / 2 x1 modes propres 1 1 Pour 1 2 rad .s 1 et x1 1, on obtient 1 1 / 2 x2(t) x1(t) -1/2 1 m1 +1 -1/2 1/2 +1/2 4 2 A1 (12 i A2 2 1 4 2 2 1 A1 (12 i 2 ) et B( p p2 )*T 2) ( p2 p1 ) ( p2 p1 ) ( p2 p2 ) 2 2 2 2 2 2 2 2 Les masses se 2 (i 5 i 2 ) (i 5 i 2 ) (i 5 (i 5 )) 2 (5 2) (2 i 5 ) déplacent en phase. m2 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 48 2 2 2 2 A2 (12 i 5 ) et 2 2 2 2 A2 (12 i 5 ) 3.2 Analyse Modale Expérimentale 1 2 Pour 2 5 rad .s 1 et x1 1, on obtient 2 1 H ( p) A1 ( p p1 ) A 1 ( p p1 ) A2 ( p p2 ) A 2 ( p p2 ) x2(t) x1(t) H ( p) +1 -1 1 m1 -1 -1 +1 Les masses sont déphasés. m2 Nous pouvons remarquer que le déphasage des déplacements des masses est toujours en kpi, c'est à dire soit 0°, ou 180°. Les maxima (et/ou minima) seront donc, pour un temps donné, toujours en coïncidence. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 49 4 2 (12 i 2 1 2) ( p i 2) 4 2 2 1 (12 i 2 ) ( p i 2) 2 2 2 2 (12 i 5 ) ( p i 5) 2 2 2 2 (12 i 5 ) ( p i 5) 1 1 1 1 1 1 / 2 1 1 / 2 1/ 2 3 i 2 1 / 2 H ( p) 3 i 2 ( p i 2) ( p i 2) 1 1 1 1 1 1 1 1 6 i 5 1 6 i 5 1 ( p i 5) ( p i 5) 3.2 Analyse Modale Expérimentale - Vibrations forcées (application de {F}) et système non amorti M x K x F (t ) 1 4 2 1 2 2 2 1 2 2 H ( p) 6 2 6 2 ( p 2) ( p 5) Projection dans la base modale 1 0 x1 3 2 x1 F1 0 2 x 2 8 x F 2 2 2 1 1 1 / 2 1 x q 1 1 Soit sous forme réelle : Qui s'écrit encore, en fonction des vecteurs propres : 1 2 1 1 1 1 3 1 1 / 2 3 1 1 1 / 2 1 0 1 1 q1 1 1 / 2 3 2 1 1 q1 1 1 / 2 F1 H ( p ) 2 2 ( p 2) ( p 5) 1 0 2 1 / 2 1 q2 1 1 2 8 1 / 2 1 q2 1 1 F2 2 1 1 1 1 1 / 2 1 1 3 1 3 / 2 0 q1 3 0 q1 1 1 / 2 F1 F1 F2 / 2 3 1 / 2 0 3 q 0 15 q 1 1 F F F ( p 2 2) ( p 2 5) 2 2 2 1 2 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 50 5. Analyse Modale Expérimentale On obtient alors les équations découplées (que l'on résout séparément) On retrouve : mg1 Kg1 Fg1 3 q1 6 q1 2 F1 F2 3 q2 15 q 2 F1 F2 mg2 Kg2 1) Les modes propres (pôles) 2 et 5 2) Les formes propres (matrices résidues) : 1 et 1 1 / 2 1 Fg2 La solution en xi est ensuite donnée par x q q q2 1 q1 x1 1 1 q 1 q q x 1 / 2 1 2 2 2 2 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 51 3) L'expression a T a H p k k k k k k ( p pk ) ( p pk ) k 1 n T 3 Les fondamentaux du comportement dynamique de structure simple synthèse Structure sans amortissement (structure conservative associée ) : Les pôles sont imaginaires pour p j k et les vecteurs propres sont réels. Structure à amortissement proportionnel : Les pôles sont de la forme p k j k et les vecteurs propres sont réels. Structure à amortissement visqueux quelconque : Les pôles sont de la forme p k j k et les vecteurs propres sont complexes. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 52 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Notion de transfert et de signature vibratoire Application : Machine tournante : La réponse vibratoire d'un mécanisme en un point d'écoute Aj est due aux forces excitatrices qu'il reçoit et aux fonctions de transfert hij entre les points d'excitation et le point d'écoute. 3 X j h jk Fk h j1 F1 h j 2 F2 h j 3 F3 k 1 Les fonctions de transfert contiennent toutes les caractéristiques dynamiques du mécanisme (masse, raideur, amortissement, fréquences propres). Ces fonctions sont invariantes dans le temps (mais sont différentes d'une machine à l'autre).En fonctionnement, des forces internes sont appliquées ; il en résulte une réponse vibratoire dont le spectre fréquentiel est appelé signature vibratoire. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 53 F1 F2 Aj hj2 hj3 F3 hj1 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Le modèle boite noire ou fonction de transfert (FRF) β(t) α(t) H(ω) bruit ∑ ∑ a(t):A(f) B( f ) H( f ) A( f ) bruit F(ω) b(t):B(f) B(f) H(f).A(f) on exprime ainsi la sortie du système comme le produit de l’entrée par la fonction de transfert. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 54 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Si on multiplie la sortie par le spectre conjugué de l’entrée, il vient : A( f ).B( f ) H ( f ). A( f ). A( f ) Si on multiplie la sortie par son spectre conjugué : B( f ).B( f ) H ( f ). A( f ).B( f ) G AB ( f ) H ( f ).G AA ( f ) GBB ( f ) H ( f ).GBA ( f ) G AB ( f ) H(f) H1 ( f ) G AA ( f ) G BB ( f ) H(f) H2 ( f ) GBA ( f ) Avec G AB ( f ) L »interspectre entre les voies A et A etGBB ( f ) L’autospectre de la voie A Si les mesures à l’amont et à l’aval du système pouvaient ne considérer qu’exclusivement l’énergie qui traverse le système, les deux égalités obtenues seraient équivalentes. Cependant, en pratique, la connaissance que l’on obtient du signal d’entrée est entachée de bruit (dû à la chaîne de mesure,…) qui n’entre pas dans un système ; de même, la sortie reçoit l’énergie qui a traversée le système, mais probablement aussi de l’énergie parasite venant d’ailleurs : Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 55 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Ceci justifie que l’équivalence entre h1 et h2 ne soit en fait pas respectée, on est alors conduit à définir la fonction de cohérence par le rapport : 2(f) H1(f) GAB.GBA H 2(f) GAA.GBB La barre supérieure pointillée indique le moyennage. Cette fonction n’a aucun sens sur une mesure unitaire ; elle doit accompagner la mesure d’une fonction de transfert suffisamment moyennée, à laquelle elle apporte un crédit dans les bandes de fréquences où elle est proche de l’unité. Dans cette fonction on trouve des fonctions caractérisant l’entrée (GAA) et la sortie (GBB) et les relations entrée-sortie (GAB et GBA) ; elle caractérise le système dans sa totalité. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 56 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Si on remplace A(f) par le spectre de la force d’entrée il vient n H j X jf F jf k k 1 n F jf Fk jf k 1 jf Gxk jf avec : G yk h1 G jf k 1 yk G jf k 1 xk interspectre (amplitude et phase) des deux signaux autospectre du signal d'entrée. H(f) est le rapport complexe des spectres sortie sur entrée. elle varie en fonction de la fréquence. Ce modèle effectue la liaison entre le analytique SDOF et les mesures pratiques Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 57 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale La fonction de cohérence exprime à chaque fréquence la quantité de relation linéaire entre l’entrée et la sortie; ²=1 => B(f) vient exclusivement de A(f) qui traverse le système - ²=0 => A(f) ne traverse pas le système ; B(f) vient d’ailleurs -0<²<1 => il y a cohérence partielle Avoir une cohérence faible peut être due à : •Une faible linéarité du système •La présence de bruit •La présence de retard •La présence de rebonds lors d’une excitation impulsionelle •Une mauvaise fenêtre de pondération fréquentielle •Une résolution fréquentielle (ou longueur de bloc temporelle) insuffisante. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 58 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Présentation de la méthode Un essai d'analyse modale d'une structure peut être décomposé en trois phases . a) La définition de l'environnement expérimental qui nécessitera de choisir : - Le maillage de la structure, c'est-à-dire les points d'excitation et de réponse, - Le type d'excitation, - Le découplage de la structure (conditions limites). b) L'identification des fréquences propres qui consiste à acquérir les fonctions de transfert (réponse/excitation)en tous les points du maillage puis à les stocker et à les archiver. c) L'extraction des paramètres modaux qui permet d'obtenir fréquence propre, amortissement propre et déformée propre de chaque mode appartenant à la fenêtre fréquentielle étudiée, en vue d'une validation par synthèse modale (superposition des fonctions de transfert mesurée et calculée). Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 59 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental Maillage de la structure Il est constitué de l'ensemble des points d'excitation et réponse . •Choix des points d'excitation La précision des paramètres modaux dépend de la qualité des fonctions de transfert sur lesquelles se fera l'excitation modale. Il est donc nécessaire de choisir une excitation adéquate de la structure. Dans le cas de structure de faibles dimensions une excitation ponctuelle sera suffisante, dans le cas de structure de grandes dimensions, l'énergie vibratoire est dissipée rapidement et plusieurs excitations convenablement réparties seront alors nécessaires. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 60 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental Le choix des points d'excitation sera gouverné par deux critères. •Exciter le plus de modes possibles dans la bande de fréquence d'intérêt en évitant les nœuds de vibration. Une première approche intuitive se basant sur la nature des modes recherchés (flexion, torsion), ainsi que des essais préliminaires réalisés en déplaçant l'excitateur, permettront de retenir l'emplacement adéquat et de recenser les fréquences de résonance. •Choix des zones rigides et massives Elles permettent : •une meilleure répartition de l'énergie d'excitation dans la structure, •de ne pas rendre prépondérant des modes locaux, •de réduire l'incidence des effets secondaires dus à l'excitation (apport de masse, raideur, amortissement), •une meilleure excitation des hautes fréquences en supportant mieux un effort ponctuel important (sans déformation plastique pouvant entraîner des non-linéarité). Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 61 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental Choix des points de réponse Il dépend du contexte de l'essai d'analyse modale ce choix devra permettre de : •définir clairement la géométrie de la structure, •représenter les formes propres des modes étudiés (position des nœuds et ventres) •coïncider avec des nœuds du maillage E.F., •comprendre des points utiles aux simulations ultérieures • réponse de la structure à un cas de charge, •modification des structures, •assemblage des structures. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 62 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental -Techniques d’excitation Elles sont de 4 types : •impulsionnelle •aléatoire •sinus balayant •pseudo aléatoire Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 63 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental •L'excitation impulsionnelle Elle est fréquemment mise en œuvre au moyen d'un marteau instrumenté d'un capteur de force. L'étendue fréquentielle de l'excitation dépend : - de la raideur de l'embout du marteau, - de la masse du marteau. On peut également utiliser un balancier ou un pot vibrant asservi EXCITATION IMPULSIONNELLE : MASSE CAPTEUR DE FORCE EMBOUT Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 64 STRUCTURE 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental •Avantage de cette technique •Inconvénients •Domaine d'utilisation •Reproductibilité de l'excitation. •Toute structure en première approche. •Bonne répartition de l'énergie dans la bande de fréquence de l'excitation (bruit blanc). •Niveau de contrôlable. •Rapidité de mise en œuvre particulièrement adaptée à la recherche des points d'application. niveaux importants. •Apport de raideur et d'amortissement négligeables. •Apport de masse négligeable lorsque la structure est peu amortie. •Peu coûteuse. force non •Structure faiblement amortie pour avoir suffisamment •Risque de plasticité de la zone d'informations sur la fenêtre excitée lors de la recherche de d'acquisition 0,01 •Bande de fréquence dépendante de la raideur de la zone excitée. •Niveau faible pour chaque raie spectrale. •Imprécision de position et de direction. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 65 •Structure linéaire, Plusieurs points d'excitation. f max i 2000 Hz 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental EXCITATION IMPULSIONNELLE Transformée de Laplace Signal force fréquence temps fmax Réponse de la structure temps Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 66 fréquence 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental •Excitation aléatoire Elle est mise en œuvre au moyen d'excitateur soit de type électromax hydraulique f n 500 Ηz soit électrodynamique f nmax 5 Ηz relié à la structure par l'intermédiaire d'un capteur de force. PROCEDES DE L'EXCITATION ALEATOIRE POT VIBRANT CAPTEUR DE FORCE STRUCTURE DECOUPLEUR Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 67 Le niveau d'énergie peutêtre modulé par bandes de fréquence, ce qui permet d'améliorer le rapport signal/bruit particulièrement aux antirésonances. 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental •Avantages technique de cette •Niveau d'énergie facilement ajustable si l'on dispose du fenêtrage. •Reproductibilité conditions d'essais. des •Rapidité de traitement par recouvrement. •Elimination moyennage de bruit par •Inconvénients •Domaines d'utilisation •Mise en œuvre longue. Peu adapté aux structures non linéaires. •Technique fréquemment utilisée en projet industriel. •Toutes tailles de structure. Rapport signal/bruit médiocre si l'on ne possède pas le fenêtrage. •Apport relatif de masse de raideur et d'amortissement. •Risque de signal aléatoire imparfait (régime entretenu). •Technique coûteuse. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 68 •Tout niveau d'amortissement. •Structures linéaires. 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental EXCITATION ALEATOIRE Transformée de Laplace Signal force temps fréquence Réponse de la structure temps Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 69 fréquence 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental •L'excitation en balayage sinus •Cette technique est également mise en œuvre au moyen d'excitateurs électro-dynamiques ou électro-hydrauliques. On rencontre également l'utilisation de masse excentrée en rotation. Le temps de moyennage doit être un multiple du temps d'acquisition. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 70 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental •Avantage technique de cette •Niveau d'excitation parfaitement contrôlé. •Energie concentrée sur chaque ligne spectrale. •Adaptée aux structures non linéaires et aux modes couplés. •Inconvénients •Domaines d'utilisation •Durée Structures non linéaires, toutes dimensions, tous amortissements. des tests plus importante •Niveaux de réponse dépendant de la vitesse de balayage. •Mise en œuvre longue. •Coûteuse, nécessite un générateur sinus à balayage. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 71 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental EXCITATION EN BALAYAGE SINUS Transformée de Laplace Signal force temps fréquence temps fréquence Réponse de la structure Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 72 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental - Identification modale - Acquisition des fonctions de transfert Les structures présentent une infinité de modes propres. On retiendra en pratique un nombre fini de points en direction et localisation. Ainsi, n points pourront définir n modes. En chaque point une force peut être appliquée et un déplacement mesuré, 2 ceci permet de définir la matrice de transfert. Cette matrice contient n éléments, mais nous avons vu que la connaissance d'une colonne ou rangée contient toutes les informations modales. X 1 j H 11 j H 1n ( j ) F1 j X n j H n1 j H nn j Fn j Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 73 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental -Validation et exploitation préliminaires Un essai d'analyse modale nécessite avant de débuter, de vérifier réciprocité et linéarité du système étudié. Le test de réciprocité s'effectue en inversant excitation et réponse. Le test de linéarité s'effectue en faisant varier l'intensité de l'excitation pour un couple (excitation/réponse) donné. Une exploitation immédiate de l'ensemble des acquisitions peut également être effectuée. Il s'agit de visualiser la déformée réelle prise par la structure en des fréquences significatives (maxima d'amplitude) des fonctions de transfert. De plus pour des modes découplés la visualisation d'une déformée réelle peut donner une bonne approximation de la déformée modale. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 74 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental -Extraction des paramètres modaux Le choix d'une technique d'extraction modale dépend des orientations prises dans les phases précédentes, de l'essai. Cependant, nous pouvons considérer qu'il est gouverné par trois critères principaux : •Le nombre de fréquences propres dans la fenêtre d'analyse, et leur couplage, •La valeur des amortissements, •Le type d'excitation et la résolution en fréquence. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 75 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental -Extraction des paramètres modaux Diverses méthodes peuvent être envisagées pour calculer les paramètres modaux, que ce soit dans les domaines des temps (réponse impulsionnelle) ou dans celui des fréquences (réponse en fréquence). Chacune d'elles utilise une formulation analytique appropriée. Nous allons ci-après, présenter succinctement deux techniques de calcul couramment employées. L'une fait appel à un certain nombre d'hypothèses simplificatrices, et repose sur la représentation de la fonction de transfert dans le plan de Nyquist. Elle effectue le calcul mode par mode. L'autre utilise les expressions complètes de la fonction de transfert et la réponse impulsionnelle, et effectue les calculs sur tous les modes à la fois. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 76 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale = Environnement expérimental -Expression finale de la fonction de transfert Reprenons l'expression d'un des termes de la matrice des fonctions de transfert mesuré en régime harmonique, obtenue par une excitation au point j et une réponse au point i. ak ik jk ak ik jk Xi H ij j F j k 1 ( j pk ) ( j p k ) T Posons : a k ik jk U ijk jVijk n H ij j k 1 U ijk jVijk pk j d j d Il vient : U ijk jVijk j d Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 77 T Rem : 4 paramètres définissent chaque mode : Uijk, Vijk, , d et 4n paramètres définissent complètement la fonction de transfert. 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental -Expression finale de la fonction de transfert Dans la plupart des cas, seule une gamme de fréquence nous intéresse. Aussi, afin de prendre en considération les modes figurant hors de la gamme d'analyse, il est nécessaire de prendre en compte, dans la formulation de la fonction de transfert, deux termes complémentaires : •un terme d'inertie (masse pour corriger les modes basses fréquences omis) ; . •un terme de flexibilité pour corriger les modes hautes fréquences omis Le modèle final utilisé est donc : H ij j n 1 M ij 2 k 1 U ijk jVijk j d Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 78 U ijk jVijk j d S ij 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental Amplitude Le comportement massique du mode inférieur 1/Mij² n'est pas pris en compte Le comportement raideur du mode supérieur Sij n'est pas pris en compte H(j) fa Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 79 fb 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Environnement expérimental -Expression de la réponse impulsionnelle La fonction de transfert est la transformée de Laplace de la réponse impulsionnelle, on peut donc, par transformation inverse, obtenir celle-ci : hij t U ijk jVijk exp k j k t U ijk jVijk exp k j k t k 1 n Comme dans le cas de la fonction de transfert, on peut décomposer la réponse impulsionnelle en une somme de 3 termes représentant la contribution des modes compris entre : 0 et wA puis wA et wB, puis wB et w. n Sk t S At S Bt hij t 2 Re BijA e Bijk e BijB e K 1 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 80 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale – Méthode du cercle d’admittance - Principe Cette méthode est basée sur la représentation de la fonction de transfert dans le plan complexe et sur deux hypothèses : •modes peu couplés •amortissement modal faible. Si l'on considère la formulation (9), en ne s'intéressant qu'à la partie de la fonction de transfert où un mode est prépondérant, on montre que le respect des hypothèses précédentes permet de simplifier cette expression qui se réduit à l'équation d'un cercle dans le plan complexe. Le rayon du cercle, les coordonnées de son centre ainsi que son orientation sont fonction des paramètres modaux et des termes complémentaires de la fonction de transfert Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 81 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale H ijk j U ijk jVijk k j k Re jIm Fonctions de transfert expérimental e Valeurs inférieure s de -Calculs des paramètres modaux La représentation de la fonction de transfert totale dans le plan complexe est une succession de n arcs de cercle correspondant aux n modes de la gamme de fréquences étudiée. Imaginaire s R Im Vijk 2 k 2 k Après avoir isolé un mode en sélectionnant un intervalle de fréquence adéquat (fmin ; fmax), on superpose aux points retenus le cercle analytique approchant le mieux ces points, dont on aura calculé l'équation par les moindres carrés. L'espacement entre les points de la courbe expérimentale et l'équation théorique fourniront la valeur des inconnues modales au mode considéré, pour la mesure choisie. Vijk Vijk 2 k O Im 0 Re Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 82 Valeurs supérieur es de U ijk Re 2 k Réel s 2 U ijk Vijk2 2 k 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale -Avantages : . Méthode interactive à caractère pédagogique . Introduction de l'opérateur sur la sélection de la fonction de transfert -- Inconvénients: . Identification mode par mode (et point par point) .Problèmes de sous-définition de la fonction de transfert discréditée Influence de l'amortissement Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 83 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale -Méthode des moindres carrés exponentielle complexe Cette méthode utilise la transformée de Fourier inverse de la fonction de transfert, ou réponse impulsionnelle échantillonnée. L'extraction des fréquences propres et amortissement modaux se fait par une technique de lissage de la réponse impulsionnelle (Méthode de PRONY). Le calcul des coefficients modaux s'effectue en utilisant une méthode des moindres carrés basée sur l'expression n S At hij t 2 Re BijA e Bijk e S k t BijB e S Bt K 1 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 84 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Principe Les étapes sont les suivantes : - Calcul de la réponse impulsionnelle par transformation inverse de la fonction de transfert. - Calcul de l'autocorrélation de la réponse impulsionnelle. - Constitution et résolution d'un système linéaire donnant les coefficients d'un polynôme j k k t e dont les racines sont , l'opérateur fixant le degré du polynôme. - Calcul des racines du polynôme puis des fréquences propres et des amortissements modaux. - Suivant le degré choisi (n généralement > n modes suspectés + 2) certains résultats, non physiques, sont à éliminer par l'opérateur . - Constitution d'un système linéaire (2n + 2) à partir de l'expression hij t U ijk jVijk exp k j k t U ijk jVijk exp k j k t k 1 n permettant de calculer : 1 ; S ij ; U ijk et Vijk M ij Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 85 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale •Avantages •Traite plusieurs modes à la fois, •Rapidité de calcul, •Bonne précision sur un nombre réduit de modes, •Validation du modèle modal obtenu par comparaison de la fonction analytique et de H(). •Inconvénients •Traite une seule fonction, •L'imprécision des résultats augmente avec le nombre de modes, •Nécessite de procéder de manière interactive sur des portions de fonction de transfert. Rem : une amélioration de la méthode consiste à consulter toutes les fonctions de transfert et à faire varier le degré du polynôme d'interpolation. On peut ainsi obtenir : •l'évolution des pôles en fonction du degré d'interpolation. •la stabilité du pôle en fonction des points de mesure. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 86 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale Méthode multifonctions: Cette méthode consiste à appliquer la méthode précédente à toutes les fonctions de transfert et d'en extraire les tendances. Pour cela, on crée une matrice de corrélation qui cumule les informations de chaque fonction par produit de corrélation. La synthèse des résultats est ensuite visualisée et montre l'évolution des pôles en fonction du nombre de modes Visualisation des déformées modales : Le calcul des déplacements modaux permet de visualiser le déplacement de chaque point de la structure et successivement pour chaque fréquence propre extraite. L'animation sur écran permet d'identifier le mode de déformée. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 87 4. aspect pratique de l’analyse modale expérimentale - Conclusion L'essai d'analyse modale est un outil indispensable pour caractériser le comportement dynamique d'une structure car il présente l'avantage de se baser sur des acquisitions réelles qui intègrent entièrement le contexte de l'installation et en particulier certaines particularités que l'on peut difficilement appréhender dans d'autres méthodes analytiques, telles que conditions limites ou amortissements internes. Cependant, cette technique reste "une affaire de spécialiste" car l'opérateur à tous les stades de l'investigation est confronté à un certain nombre de choix qui sont déterminants dans la qualité des résultats obtenus. A titre indicatif, dans le cas d'une machine tournante la caractérisation des premiers modes propres d'un stator et de ses pattes de fixation, ou d'un rotor sur ses paliers nécessitera le maillage d'une cinquantaine de points, soit l'acquisition et le traitement de 150 fonctions de transfert. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 88 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 89 Différentes étapes pour obtenir les paramètres modaux d’une structure Acquisition des FRF Diagramme de stabilibisation Validation Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 90 Différentes étapes pour obtenir les paramètres modaux d’une structure Acquisition des FRF Diagramme de stabilibisation Validation Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 91 Ensemble de FRF mesurées Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 92 Différentes étapes pour obtenir les paramètres modaux d’une structure Acquisition des FRF Diagramme de stabilibisation Validation Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 93 Diagramme de stabilisation Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 94 Estimation paramètres modaux Supposition : 1 mode f1 = 50 Hz Amplitude d1 = 20 % 25 50 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 95 75 Frequency Estimation paramètres modaux Supposition : 2 modes f2 = 75 Hz d1 = 10 % d2 = 10 % Amplitude f1 = 25 Hz 25 50 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 96 75 Frequency Estimation paramètres modaux Supposition : 3 modes f2 = 50 Hz f3 = 75 Hz d1 = 5 % d2 = 5 % d3 = 5 % Amplitude f1 = 25 Hz 25 50 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 97 75 Frequency Estimation paramètres modaux Diagramme de stabilisation Comparaison des paramètres modaux avec ceux de l’ordre précédent Incrémentation du rang du modèle jusqu’à stabilisation des modes Stability n Model Order : new pole : frequency : damping : all Amplitude o f d s 0 Frequency Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 98 Diagramme de stabilisation, sélection des modes Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 99 Diagramme de stabilisation => Quel modes sélectionner ? Réponse dans quelques minutes … Analyse modale des structures : approches 10 expérimentales et numériques 0 Différentes étapes pour obtenir les paramètres modaux d’une structure Acquisition des FRF Diagramme de stabilibisation Validation Analyse modale des structures : approches 10 expérimentales et numériques 1 Un exemple de validation : synthèse des FRF Permet de : Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 102 - comparer les FRF mesurées et celles provenant du modèle modal - et de quantifier le erreurs Exemples d’application Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 103 Premier exemple : Porsche 911 Targa Carrera 4 4 points de références 154 réponses Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 104 Porsche 911 Targa Carrera 4 … Diagramme de stabilisation LSCE 4 points de références 154 réponses Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 105 Porsche 911 Targa Carrera 4 … Diagramme de stabilisation PolyMAX 4 points de références 154 réponses Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 106 Porsche 911 Targa Carrera 4 … Diagramme de stabilisation -180.00 g/N FRF moto:9:+Z/karo:25:+Z 30.00 10.0e-6 3.50 Hz Linear 30.00 Linear 30.00 180.00 3.50 Linear 30.00 Hz FRF moto:9:+Z/karo:1:+Z 3.50 -180.00 Hz 30.00 FRF moto:9:+Z/karo:25:+Z 3.50 Hz 30.00 g/N Hz Linear FRF moto:9:+Z/moto:15:+Z 30.00 10.0e-6 3.50 Hz Linear 30.00 Linear 30.00 180.00 3.50 Linear 30.00 ° Phase g/N FRF moto:9:+Z/moto:2:+Z 10.0e-6 3.50 180.00 3.50 ° Phase Hz 10.0e-3 ( ) Log 10.0e-3 -180.00 ( ) Log Hz Linear ° Phase ° Phase FRF moto:9:+Z/karo:1:+Z 100e-6 3.50 180.00 3.50 Hz FRF moto:9:+Z/moto:2:+Z 3.50 ( ) Log g/N 10.0e-3 ( ) Log 10.0e-3 -180.00 Hz 30.00 Hz FRF moto:9:+Z/moto:15:+Z 3.50 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 107 Hz 30.00 Essai en vol sur un avion bi-moteur … Diagramme de stabilisation Comparaison LSCE - PolyMAX Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 108 Essai en vol sur un avion bi-moteur … Diagramme de stabilisation Comparaison LSCE - PolyMAX Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 109 Essai en vol sur un avion bi-moteur … Synthèse des RFF Arrière de l’avion Volet en bout d’aile Hz Linear 20.00 Linear 20.00 Hz 0.00 4.00 180.00 4.00 ° Phase ° Phase g/N ( ) Log g/N 0.00 4.00 180.00 4.00 ( ) Log 0.10 0.10 Hz Linear 20.00 Linear 20.00 Hz -180.00 -180.00 Hz Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 110 Hz Analyse de la déformation d’une jante ( ) Log g/N 200e-3 1.00e-3 20.00 180.00 20.00 Decade FRF acc 1/f orce 1 FRF acc 2/f orce 2 1024.00 1024.00 Hz ° Phase LSCE Hz Decade -180.00 20.00 LMS PolyMAX Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 111 Hz 1024.00 Modal Acoustique, Mercedes SLK 2 Sources Acoustiques, 195 Micros Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 112 Modal Acoustique, Mercedes SLK 2 Sources Acoustiques, 195 Micros LSCE LMS PolyMAX Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 113 Imprimante à jet d’encre 1 référence, 92 réponses ° Phase -180.00 Hz Synthesized FRF comp:96:+Y/comp:55:+Z Linear 0.00 20.00 180.00 180.00 180.00 20.00 Hz Synthesized FRF comp:86:+Z/comp:55:+Z 20.00 -180.00 Hz 180.00 g/N Linear 180.00 180.00 Synthesized FRF comp:96:+Y/comp:55:+Z Hz Hz Synthesized FRF comp:65:+X/comp:55:+Z 20.00 LMS PolyMAX Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 114 Hz Synthesized FRF comp:96:+Z/comp:55:+Z Linear 0.00 20.00 180.00 180.00 20.00 ° Phase g/N ( ) Log Hz Synthesized FRF comp:65:+X/comp:55:+Z Linear 0.00 20.00 ° Phase 180.00 180.00 437.58 180.00 20.00 -180.00 Linear Hz 20.00 116.84 LSCE ( ) Log g/N Linear ° Phase Hz Synthesized FRF comp:86:+Z/comp:55:+Z Linear 0.00 20.00 180.00 20.00 ( ) Log g/N 11.16 ( ) Log 32.96 -180.00 Hz 180.00 Linear 180.00 180.00 Hz Synthesized FRF comp:96:+Z/comp:55:+Z 20.00 Hz 180.00 Aircraft GVT Testing 2 références, 278 réponses Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 115 Aircraft GVT Testing 2 références, 278 réponses LSCE LMS PolyMAX Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 116 Radarsat (Agence Spatiale Canadienne) Qualification Modale • • 5 Excitations,240 réponses Analyse large bande / forte densité modale ( Log (m/s2)/N ) 1.00 10.0e-6 10.00 Hz Linear 64.00 180.00 10.00 Linear 64.00 ° Phase Hz -180.00 10.00 Diagramme de stabilisation Hz Synthèse des FRF Identification simplifiée lors d’une forte densité modale Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 117 64.00 Pont Z24 Excitation Aléatoire (MIMO) • LSCE LMS PolyMAX Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 118 2 references / 75 reponses Conclusion Une méthode qui s’applique à tout type de structure • Une Analyse large bande unique • Amortissement faible et élevé • Mesures bruitées. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 119 PolyMAX Diagramme de Stabilisation extrêmement claire • Choix facile des pôles • Une analyse plus rapide • Résultats indépendant de l‘opérateur • Plus de Modes LSCE LMS PolyMAX est une réponse aux défis courants de l’analyse Modale Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 120 5. Etudes de cas: Analyses modales expérimentales & Modèles numériques Etude des ailettes d’une turbine à vapeur: Contexte de l’étude: Une société de maintenance Turbines a proposé à un de ses clients une étude visant à valider une modification de conception d’ailettes du 1er étage d’une turbine à vapeur. En effet, ces ailettes de la roue 1 ont cassé à plusieurs reprises. Pour cela: Une étude statique a été menée afin d’évaluer les contraintes générées par la force centrifuge (rotation du rotor) suivant différentes conditions d’appuis du pied des ailettes dans la rainure. Une étude dynamique a permis de recaler le modèle éléments finis (FEM) sur des mesures expérimentales (analyse modale expérimentale). Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 121 5. études de cas analyse expérimentales & Modèles numériques Etude des ailettes d’une turbine à vapeur: 1 ailette (analyse modale expérimentale + modèle FEM) 2 ailettes soudées au chapeau (analyse modale expérimentale + modèle FEM) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 122 5. études de cas analyse expérimentales & Modèles numériques Cas d’une ailette seule (C.L libre) Analyse modale expérimentale sur 1 ailette : Nous avons suspendu l’ailette à l’aide de deux élastiques afin de simuler une condition limite libre-libre. Frappe suivant Z Les fonctions de transferts ont été mesurées dans ces conditions, en excitant l’ailette sur deux points (A et B) et en mesurant la réponse sur le pied, au point C. Frappe suivant X A B Point de mesure Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 123 5. études de cas analyse expérimentales & Modèles numériques Cas d’une ailette seule (C.L libre) Analyse modale expérimentale sur 1 ailette : Frappe au point B dans la direction X et réponse mesurée sur le pied de l’ailette au point C dans la direction X : Frappe au point A dans la direction Z et réponse mesurée sur le pied de l’ailette au point C dans la direction Z : Nous n’observons aucune fréquence propre de l’ailette en condition limite libre-libre sur la gamme fréquentielle d’étude 0-3000 Hz. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 124 5. études de cas analyse expérimentales & Modèles numériques Cas d’une ailette seule (C.L libre) Modèle FEM : 1 ailette (conditions libre-libre) Récapitulatif sur le modèle: Types d'Elément Propriétés Physiques Matériaux - triangle parabolique à coque mince : 7372 - tétraèdre parabolique solide : 22773 - SOLIDE1 : 22773 - COQUE MINCE2 : 7372 - X12CR13 : 30145 Propriétés physiques du matériau X12CR13: Module d'élasticité Coefficient de poisson Masse volumique Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 125 200 GPa 0.3 7700 kg/m3 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas d’une ailette seule (C.L libre) Modèle FEM : 1 ailette (conditions libre-libre) Mode n°1: 10259 Hz Mode n°2: 11783 Hz Mode n°3: 12129 Hz Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 126 Mode n°4: 19961 H z 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas d’une ailette seule (Blocage pied) FRF sur 1 ailette : Nous avons serré le pied de l’ailette dans un étau afin de simuler une condition limite « encastrée ». Les fonctions de transferts ont été mesurées dans ces conditions en excitant l’ailette au point A et en mesurant la réponse sur le pied au point B. A B C Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 127 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas d’une ailette seule (Blocage pied) Fonction de réponse en fréquence (FRF): La présence du support de fixation (étau+table) influence la réponse mesurée. Les premières fréquences de résonance visibles (<1kHz) correspondent aux modes propres du support et non pas à l’ailette Nous n’observons aucune fréquence propre de l’ailette en conditions limite « encastrée » sur la gamme fréquentielle d’étude 0-3000 Hz (limite d’étude expérimentale avec le marteau de choc) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 128 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas d’une ailette seule (Blocage pied) Modèle FEM (Finite Element Method) Modélisation de la condition limite de fixation de l'ailette lorsque cette dernière est "plaquée" dans la rainure de la roue par la force centrifuge. Fig: Surface d’appuis Fig: Géométrie de l’ailette Fig: Coupe de la roue 1 Du fait des jeux entre l'ailette et la rainure, nous pouvons considérer que l'ailette est en contact avec la rainure sur la partie inférieure du pied (surfaces en jaune sur la figure ci dessous). La condition de bridage (encastrement), imposée sur les ddl des nœuds au contact sont: •blocage des 3 rotations (autour de l'axe x, y et z) ; •blocage des 3 translations (suivant l'axe x, y et z). Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 129 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas d’une ailette seule (Blocage pied) Modèle FEM : Déformées modales calculées Mode n°1: 2590 Hz Mode n°2: 3100 Hz Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 130 Mode n°3: 7380 H z Mode n°4: 11600 H z 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas de 2 ailettes soudées au chapeau (C.L libre) Maillage du modèle d’analyse modale : Maillage Ailette 2 5 Maillage Ailette 1 1 3 2 4 X Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 131 Z 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas de 2 ailettes soudées au chapeau (C.L libre) Mode 1 Mode 2 No. # Mode 1 Mode 2 Mode 3 Fréquence (Hz) 328.17 843.43 3662.92 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 132 Mode 3 Amortissement (%) 0.19 0.3 0.04 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas de 2 ailettes soudées au chapeau (C.L libre) Mode n°1 : 328 Hz Fig : Vue de dessus Fig : Vue de face Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 133 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas de 2 ailettes soudées au chapeau (C.L libre) Modèle FEM : 2 Ailettes soudées au chapeau Cordon de soudure pour lier les deux ailettes (ddl couplés) Propriétés générales du modèle: Types d'Elément Propriétés Physiques Matériaux Soudure - triangle parabolique à coque mince : 14782 - tétraèdre parabolique solide : 45719 - SOLIDE1 : 45719 - COQUE MINCE2 : 14782 - X12CR13 : 60501 -17 ddl couplés (3 rotations, 3 translations actives) Propriétés physiques du matériau X12CR13: Module d'élasticité Coefficient de poisson Masse volumique Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 134 200 GPa 0.3 7700 kg/m3 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas de 2 ailettes soudées au chapeau (C.L libre) Mode n°1: 291 Hz Modes de corps rigide (pas de déformation des ailettes), autour du cordon de soudure. Le cordon de soudure est le paramètre influent sur ce mode, plus précisément le nombre de couplage que l'on lui associe sur le modèle FEM. Plus la soudure est étendue, plus le mode est décalé en haute fréquence (rigidification su système à 2 ailettes). Ce mode peut être comparé au mode expérimentale à 328 Hz, correspondant à un mouvement d’écartement des ailettes. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 135 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas de 2 ailettes soudées au chapeau (Blocage pied) ≈ Configuration d’origine des ailettes dans la rainure, occasionnant des casses Les fréquences propres relevées sur le couple d’ailettes sont fortement influencées par le serrage et la position des ailettes dans l’étau. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 136 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas de 2 ailettes soudées au chapeau (C.L libre) Modèle FEM : 2 Ailettes soudées au chapeau Cordon de soudure pour lier les deux ailettes (ddl couplés) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 137 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Cas de 2 ailettes soudées au chapeau (C.L libre) Modèle FEM : Déformées modales calculées Mode n°2: 3480 Hz Mode n°1: 2640 Hz Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 138 Mode n°3: 5400 H z 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Analyse cinématique de la Turbine Pas de coïncidence fréquentielle entre les fréquences cinématiques de la turbine et les fréquences propres des ailettes. Etude statique des ailettes. Calcul des contraintes pour différentes scénarios de placement des ailettes dans la rainure. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 139 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Etude statique des ailettes Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 140 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Etude statique des ailettes 2 ailettes parfaitement positionnées dans la rainure Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 141 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Etude statique des ailettes 1 seule ailette parfaitement positionnées dans la rainure => Casse du cordon de soudure au chapeau Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 142 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Etude statique des ailettes 1 seule ailette parfaitement positionnées dans la rainure, l’autre partiellement => Casse sur le pied de l’ailette Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 143 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Etude d’un démarreur: Contexte de l’étude: Une gêne sonore a été mise en évidence sur des démarreurs, sur une fréquence bien définie. L’objectif de cette étude est de proposer un modèle Vibro-Acoustique du démarreur à l’aide de la méthode FEM afin de définir et simuler des actions de réduction du bruit. Cette étude passe nécessairement par l’établissement d’un modèle structurel du cylindre. Cela nécessite de définir les propriétés physiques du modèle (module d’Young, coefficient de poisson, masse volumique, conditions aux limites,…) qui doivent être idéalement recalées sur des mesures expérimentales. Par la suite, la base modale calculée sur ce cylindre sera importée dans un modèle vibro-acoustique afin d’évaluer le rayonnement acoustique du démarreur sous différentes excitations (source acoustique interne au démarreur, forces mécaniques sur les pôles,…). Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 144 5. Etudes de cas: Analyses modales expérimentales & Modèles numériques Etudes proposées: Analyse modale expérimentale + modèle FEM Cylindre Virole (plaquée sur le cylindre) Couture Jonction du cylindre Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 145 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Analyse modale expérimentale Maillage du modèle d’analyse modale : 2 points de mesures (n°1 et n°8) Déplacement de la frappe sur l’ensemble des points du maillage Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 146 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Analyse modale expérimentale Cylindre suspendu (libre-libre) : Fonction d’indication modale Mode 1158 Hz Mode 942 Hz Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 147 Mode 2410 Hz 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Analyse modale expérimentale Mode 2 lobes (942 Hz) Mode 2 lobes en opposition de phase (1159 Hz) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 148 Mode 3 lobes face encoche (2410 Hz) 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques RECALAGE DU MODELE FEM Propriétés physiques du CYLINDRE & VIROLE Module d'Young 210 GPa Coeff. Poisson 0.3 Masse volumique 7650 Kg/m3 Liaison COUTURE (ressorts) Nombre d’éléments 232 Kx (N/m) 1e6 Ky (N/m) 1e6 Kz (N/m) 1e6 Liaison cylindre/virole (ressorts) Nombre d’éléments 4782 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 149 Kx (N/m) 1e5 Ky (N/m) 1e5 Kz (N/m) 1e5 5. études de cas analyse expérimentales & modèles numériques Modes propres du modèle Cylindre + Virole Expérimental dBVib (Hz) Modèle (Hz) Delta (Hz) Erreur (%) Mode 2 lobes (962 Hz) 2 lobes en phase 2 lobes en opp. phase 3 Lobes face encoche Mode 1 942 962 -20 -2 Mode 3 1159 1185 -26 -2 Mode 5 2410 2502 -92 -4 Mode 2 lobes en opposition de phase (1185 Hz) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 150 Mode 3 lobes face encoche (2502 Hz) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 151 6. L’analyse modale opérationnelle -Introduction à l’analyse modale opérationnelle (AMO) -Principes mathématiques: -Décomposition modale de la matrice de puissance spectrale Gxx -Forme modale du spectre de demi-puissance - Méthodes d’identification en AMO -Application pratique de l’AMO -Compléments: -AMO automatique -Présence de composantes harmoniques Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 152 6. L’analyse modale opérationnelle L’AMO est une méthode pour obtenir le model modale expérimentalement à partir de mesures sur la structure dans ses conditions d’opération: •Structure avec ses « VRAIES » conditions aux limites (CL): CL réelles ≠ CL laboratoire (Ex: mesure de la nacelle d’une éolienne en usine) •Structure est soumise aux niveaux de forces et niveaux vibratoires habituels •Tient compte de la configuration en opération impossible à simuler avec AME. AMO d’une éolienne: rotation des pâles modifie le système et ajoute amortissement d’origine aéroélastique dépendant de la vitesse du vent. •Souvent il est difficile où couteux d’appliquer des forces contrôlées: •la taille importante du système (ingénierie civile) •non accès aux points d’application des forces (forces électromagnétiques d’un moteur) •Dans certaines structures il existe une excitation ambiante inévitable (Ex: vent sur un pont d’autoroute). En AME, pour avoir des résultats fiables, l’excitation artificielle doit être beaucoup plus grande que l’excitation ambiante. Dans certains cas ceci est impossible. •Surveillance des structures: contrôle automatique des paramètres modaux •Extraire des informations additionnelles des mesures de déformée en opération (ODS) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 153 6. L’analyse modale opérationnelle mesures en opération (déplacement, vitesse, accélération, déformation,...) AMO N modes propres •N fréquences modales •N amortissements modales •N deformées modales - Données d’entrée: mesure d’accélération a m positions d’une structure mécanique, - Données de sortie: paramètres modaux de N modes •Attention: N est aussi une inconnue -La boite appelée ici AMO représente, comme l’AME, un processus d’analyse qui nécessite les algorithmes d’identification mais aussi le critère et l’expertise de l’ingénieur spécialisé pour: •choisir et préparer les données d’entrée, •paramétrer les algorithmes d’identification •interpréter les résultats des algorithmes d’identification Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 154 6. L’analyse modale opérationnelle F H 10 25 Exemple: système 6 DDL bruit blanc 20 -10 abs(X) [dB] abs(F) [dB] 0 H inconnue recherchée 15 Excitation idéale X 10 admitancia fila 6 columna 4 10 -20 -30 5 0 -40 0 -10 0 200 400 600 800 Freq [Hz] 1000 1200 1400 abs(H) [dB] -50 -5 -20 -60 0 200 400 -30 600 800 Freq [Hz] 1000 1200 1400 25 -40 10 bruit blanc + sinus 20 -50 0 15 -60 0 200 400 600 800 Freq [Hz] 1000 1200 1400 -10 10 abs(X) [dB] abs(F) [dB] Excitation non idéale 5 -20 -30 0 -5 0 200 400 600 800 Freq [Hz] 1000 1200 1400 Excitation apparait dans la réponse Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 155 -40 -50 -60 0 200 400 600 800 Freq [Hz] 1000 1200 1400 6.1 Relation avec l’analyse modale expérimentale (AME) Anàlyse modale expérimentale (AME) •mesure de l’entrée: excitation artificielle du système mécanique. •(Temps) réponse impulsionnelle •(Fréq.) fonction de transfert H = X/F (unités linéaires) Anàlyse modale opérationel (AMO) •l’entrée n’est pas mesurée mais elle est supposée aléatoire en temps et en espace, de moyenne nulle est blanche en fréquence •fonctions de corrélation entre les signaux •spectres de puissance (autospectres et spectres croisés) (unités énergétiques) Hypothèse commune principale: le système est linéaire et stationnaire Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 156 6.2 Principes mathématiques de l’AMO X ( j ) H ( j )F ( j ) X k ( j ) FFT xk (t ) X 1 j H11 j X m j H m1 j Définition: Gxx est appelée matrice spectrale des puissances croisées de X (cross spectral matrix , CSM). Gx1x1 ( j ) Gx1x 2 ( j ) Gx 2 x1 ( j ) Gx 2 x 2 ( j ) G xx ( j ) Gxmx1 ( j ) Gxmx 2 ( j ) Gx1xm ( j ) Gx 2 xm ( j ) Gxmxm ( j ) X k ( j )* X k ( j ) X k ( j ) est scalaire réel 2 X k ( j )* X q ( j ) est scalaire complexe IFFT X k ( j )* X q ( j ) corr( xk (t ), xq (t )) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 157 H1m ( j ) F1 j H mm j Fm j G xx ( j) X ( j) X ( j) * T En pratique, Gxx est calculée par la méthode du périodogramme modifié (pwelch) ou la méthode du corrélogramme. Son module est le produit des modules. Sa phase est la différence de phase entre les deux signaux. 6.3 Décomposition modale de Gxx * * Rk Rk Rs Rs * T C G XX ( j ) H ( j ) C H ( j ) * * k 1 s 1 j k j k j s j s * * L L L L L L Lk1km k1 k1 Lk1k1 k 1 k 1 k 1 km k 1 km k1 k1 k 1 km n n km Lkm Lkmk1 km Lk1 km Lkm km Lk1 Lkmkm Lkmk 1 Lkmkm C ( )( ) * * j j j j k 1 s 1 k k s s H n n Développement en fractions rationnelles simples: H * T Ak Ak Ak Ak G XX ( j ) * * j j j j k r 1 k k k H T n Rs Rs Ak Rk C * où: s 1 s k s k n Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 158 6.3 Décomposition modale de Gxx H * T Ak Ak Ak Ak G XX ( j ) * * j j j j k r 1 k k k n Approx. de Gxx près d’une fréq. modale ωdk : faible amortissement -> deux premiers termes sont prédominants 1 1 1 jdk k jdk k* k 1 1 1 jdk k* j 2dk k k 1 jdk k 1 1 j 2dk k k H Ak Ak G XX ( j ) * r 1 j k j k n Si l’amortissement est faible k dk RsH RsT Ak Rk C * k s s 1 k s n LTk CL*k dk 2 k avec le seul terme de s=k on représente bien la somme s=1 à n : Rk CRkH k LTk CL*kkH d kkkH 2 k 2 k où dk est un facteur d’échelle scalaire réel. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 159 6.4 Décomposition modale de Gxx : Nref Application pour un nombre de références inferieur aux nombre de signaux mesurées: G xx ( j ) X ( j ) X ref ( j ) * T X ref ( j ) sous-ensemble des éléments de X ( j ) Exemple: 2 références Gx1x1 ( j ) Gx1x 2 ( j ) 11 21 G ( j ) G ( j ) x2x2 12 22 G XX ( j ) x 2 x1 G ( j ) G ( j ) xmx 2 xmx1 1m 2 m mx2 mxn n1 s1 0 n 2 0 s2 nm 0 0 nxn 0 11* 12* 0 21* 22* sn n*1 n*2 nx2 Choisir une unique référence est l’équivalent de choisir de faire l’analyse modale expérimentale à partir d’une seule excitation (a priori il est possible d’obtenir les paramètres). En AMO les références font fonction de l’excitation dans l’AME, mais pour obtenir les fonctions a ajuster, au lieu de diviser par la référence (H=X/F) il y a une multiplication avec la référence (X*XT ) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 160 6.5 Spectre de demi-puissance (Half-power spectrum H-PSD) Le H-PSD est la donnée d’entrée pour l’AMO paramétrique en fréquence. Rappelons la décomposition modale de la matrice de puissance spectrale croisée: r K rT r* K rH K r*rH K r rT G XX ( j ) * * j j j j r 1 r r r r n r K rT [ Ak ] φr est la déformée modale et Kr est le vecteur référence opérationnel (operational reference vector or factor), qui dépend des paramètres modaux et des excitations inconnues. Il est donc impossible d’obtenir les facteurs de participation modale L à partir de K. IFFT (Gxx ) R k n r K rT e kT r* K rH e kT r * r s s for k 0 temps positifs de la corrélation for k 0 temps négatifs de la corrélation r 1 n Kr e r 1 T r r k Ts K e * H r r r* k Ts Le spectre de demi-puissance HPSD(correspondant aux temps positifs de la corrélation) possède la même structure dans sa décomposition modale que la FRF=X/F en AME. Half-power spectrum: G half XX r K rT r* K rH ( j ) * j j r 1 r r Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 161 n 6.6 Algorithmes d’identification en AMO •Méthodes temporels Vs fréquentiels Peu de données pour les modes très amortis Nécessite faire analyse spectrale (choix des paramètres, leakage, ...) •Méthode paramétriques Vs non paramétriques Paramétriques: ajustement des mesures à un modèle modal qui est continu. N’utilise pas le model modal pour faire directement un ajustement. Résolution en fréquence limitée. Temps Fréquence No-paramétriques --- FDD (EFDD, CF-FDD) Paramétriques SSI (PC, UPC, CVA) LSCF, pLSCF, LSFD Principaux méthodes d’identification en AMO: •Méthode Frequency Domain Decomposition (FDD et ses variantes) •Méthodes d’identification de sous-espaces stochastiques (SSI) •Méthode paramétrique en fréquentiel: p-LSCF Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 162 6.7 Frequency domain decomposition (FDD) Une méthode d’identification OMA non-paramétrique (FDD) consiste a appliquer la décomposition en valeurs singuliers de la matrice Gxx à chaque fréquence, c.a.d. : d k k k H d k k k H G XX ( j ) * j j k 1 k k S: matrice diagonale de valeurs singuliers à ωi Ui: matrice de vecteurs propres à ωi N G XX ( ji ) Ui Si Ui H dr sr 2e j r Si diag si1, si 2, ..., sin Ui 1 2 3 ... n i i i i G XX ( ji ) si1 1 1 si 2 2 2 si 3 3 3 ... sin n n H i i H i i Algorithme FDD Calculer la SVD de Gxx à chaque fréquence et représenter les valeurs singuliers obtenus ordonnées de manière croissante. •Maximum de s1 : fréquence propre •Vecteur propre associé à s1 : déformée Et l’amortissement modale? Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 163 H i i i i H 6.7 Frequency domain decomposition (FDD) - commentaires -Cette méthode permet identifier plusieurs modes à la même fréquence -L’application directe de la technique : •Ne donne pas information sur l’amortissement •La résolution de la fréquences modale dépend de la résolution en fréquence de l’analyse spectrale. -Des méthodes particuliers appliquées sur ces courbes MIF permettent améliorer la méthode: •Déterminer l’amortissement modale a partir de la IFFT de partie du spectre MIF où se trouve la résonance et ajustement de la décroissance. •Déterminer l’amortissement modale a partir de l’ajustement de la partie du spectre MIF où se trouve la résonance. -La méthode permet une analyse visuelle et rapide des caractéristiques modales de la structure testée. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 164 Amortissement modale avec FDD => deux alternatives basées sur l’ajustement d’un model à 1-DDL: en temps (EFDD) ou en fréquence (curve-fit FDD) corrélation IFFT Ajustement à la PSD de 1-DDL en fréquence EDC Amortissement modale ξn Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 165 6.8 Stochastic subspace identification (SSI) Méthodes temporels. Cherchent a identifier un model d’espace d’états stochastique (modèles issues de la théorie de control) La réponse du système est générée par deux processus stochastiques, w et v. xk +1 A xk w k y k C xk v k xk R n : vecteur variable d’état du système dynamique à l’instant k wk R n : bruit du processus à l’instant k yk R l : sorties du model (mesures) à l’instant k vk R l : bruit de mesure à l’instant k [A]: matrice d’état du système (dim nxn). [C]: matrice d’observation (dim lxn) Ces méthodes d’identification cherchent a identifier les matrices [A] et [C] à partir de l’observation des mesures (y) pendant une durée de temps. Ces estimations se font à l’aide de prédicteurs optimaux qui minimisent l’erreur entre model et observations. Attention: n doit être supposé!! Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 166 6.8 Stochastic subspace identification (SSI) Une fois identifiées les matrices du modèle [A] et [C], le model modal s’obtient à partir de la décomposition en valeurs propres de la matrice A , dont on en obtient les pôles les et déformées modales . Deux grandes familles de méthodes SSI selon le format des donnés d’entrée: •Covariance-driven methods: utilise des covariances entre les sorties et un ensemble de sorties de référence choisies par l’utilisateur. •Data-driven methods: évite le calcul des covariances et utilise directement les données mesurées. Ceci est possible grâce à la projection d’un sous-espace de données futures dans un sous-espace des données passées de référence. Les noms utilisés dans les produits commerciaux pour ces algorithmes sont: - Principal Component (PC), - Unweighted Principal Component (UPC) (aussi connue comme “Balanced Realization”), - Canonical Variate Analysis (CVA). PC, UPC et CVA correspondent aux mêmes algorithmes mais appliquent différentes matrices de changement de base sûr les données de départ. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 167 6.8 Stochastic subspace identification (SSI) Comme l’ordre du système ‘n’ est inconnu, il doit être supposé comme dans les autres méthodes d’analyse modal expérimentale ou opérationnelle. La pratique courante est d’appliquer les algorithmes d’identification pour différents ordres croissants et utiliser des diagrammes de stabilisation pour choisir les pôles. Quelques commentaires: Absence de leakage fréquentiel car la méthode travaille directement dans le domaine temporel S’il y a des excitations harmoniques dans le système, ces méthodes les détectent comme modes très faiblement amortis. Tous les paramètres peuvent se trouver moyennant une seule opération. Il faut choisir un ensemble de canaux de référence pour en effectuer les projections (SSI-Data) ou pour être les références des covariances (SSI-Cov). Il s’agit de méthodes paramétriques où il n’y a pas de limite «a priori» sur la précision dans l’estimation des paramètres modaux. Pour des ordres élevés la taille des matrices est grande: les calculs peuvent être très longs. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 168 6.9 Méthodes paramétriques L’origine de ces méthodes sont des algorithmes pour l’AME. Les méthodes paramétriques les plus popularisées en AME sont: •Polyreference Least Squares Complex Exponential (p-LSCE) •Polyreference Least Squares Complex Frequency Domain (p-LSCF) Ces deux méthodes dérivent d’une première version mono référence (LSCE et LSCF), LSCE: ajustement moindres carrés des réponses impulsionelles (domaine du temps) LSCF: ajustement moindres carrés des fonctions de transfert (domaine des fréquences) Les résultats utiles de ces ajustements sont les pôles du système et les facteurs de participation modale. Il est habituel de présenter ces résultats sur un diagramme de stabilisation dans lequel l’ingénieur choisi les pôles physiques (et laisse de côté les pôles numériques): cette étape nécessite d’une certaine expérience en AME. Une fois les pôles ont été choisis, une deuxième étape de calcul se réalise avec l’algorithme LSFD pour trouver les déformées modales optimales qui avec les pôles choisis reconstruisent les mieux les données mesurées. En AMO: l’identification moyennant p-LSCF puis LSFD s’est énormément popularisé. Les données d’entrées sont des spectres de puissance au lieu des fonctions de transfert. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 169 6.10 Méthodes paramétriques en fréquence Least Squares Complex Frequency (LSCF) A la base est une méthode développée pour l’analyse modale expérimentale. La méthode cherche les coefficients d’un model de FRF de fractions rationnelles Boi k H oi k A k n où : Boi k boi j j 0 n j k et A k a j kj j 0 Hoi est la fonction de transfert entre la sortie o et l’entrée i Boi est le numérateur de H, qui est un polynôme de la fréquence k A est le dénominateur de H, qui est un polynôme de la fréquence k Ωk est la base de fréquences La connaissance des paramètres aj donne accès directe aux pôles du système. Exemples pour Ω: k jk ou k exp( jk / Fs) k élevée à kj fréquence la puissance j-ème La méthode cherche les paramètres aj et boij que minimisent en L2 (moindres carrés) l’erreur entre le modèle H oi et les mesures Hˆ oi N Ni No min L 2 oi k k 1 i 1 i o où : oi k A k Hˆ oi k Boi k Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 170 2 6.10 Méthodes paramétriques en fréquence Least Squares Complex Frequency (LSCF) La résolution est faite efficacement par le biais des « équations normales réduites » qui donnent comme à résultat les paramètres du polynôme du dénominateur aj. Les pôles (racines du dénominateur) correspondent aux pôles des modes. Le choix de la base de fréquences est crucial pour le calcul des racines du dénominateur: il est recommandé de travailler dans l’espace complexe unitaire pour éviter des problèmes de conditionnement en raison des polynômes de Ω. Application à l’analyse modal opérationnel: la même méthode s’applique en AMO avec les données d’entrée du type half-power spectra au lieu des fonctions de transfert. Le half-power spectrum (FFT ds temps positifs de la corrélation croisée) possède la même structure modale que H => algorithmes de LSCF G half XX d kkkT d kk*kH ( j ) * j j k 1 r r N Il faut donc calculer ces spectres de demie-puissance pour pouvoir appliquer la méthode LSCF en AMO. Ceci peut se faire à partir des corrélations, en gardant uniquement les temps positifs. Nécessité de spécifier les paramètres d’analyse. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 171 6.11 Méthode poly-reference LSCF La méthode p-LSCF est une des méthodes les plus populaires aujourd’hui, car elle permet obtenir des diagrammes de stabilité avec peu de modes numériques et elle est inclue dans des logiciels d’analyse commerciales. Il s’agit d’une méthode très similaire au LSCF. La différence principale avec LSCF est que l’ajustement n’est pas faite sur un modèle de dénominateur commun mais à un modèle de matrice de polynômes (right matrix fraction description). éH (W )ù= k ú êë û - 1 éB (W )ùéA (W )ù k úê k ú êë ûë û p éA (W )ù= k ú êë û å éB (W )ù= k ú êë û å j= 0 p j= 0 (£ No´ Ni = £ No´ Ni ×£ Ni´ Ni ) Wk j scalaire éa ùW j êë j ú ûk éa ùÎ £ Ni´ Ni , êë j ú û pôles éb ùW j êë j ú ûk éb ùÎ £ No´ Ni êë j ú û operational reference factor •Les données de départ du p-LSCF sont aussi les half-power spectra. •Le p-LSCF peut tenir en compte plus d’une référence dans l’identification des pôles. •Le p-LSCF obtient aussi les facteur de participation modale Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 172 6.12 Least Squares Frequency Domain (FSFD) Quand les pôles du système ont été déterminés la méthode LSFD est souvent utilisée pour déterminer les déformées modales. * Rr Nr T R r* rH r r r = H( j ) * * i i i i r 1 r r r 1 r r Nr Les seules inconnues de cette équation sont les déformées modales (les pôles et les facteur de participation modal sont connus), ce qui permet d’appliquer directement un ajustement des moindres carrés entre les mesures et le modèle pour en déterminer les paramètres de ce dernier. Il est nécessaire de prendre suffisamment des points en fréquence pour avoir un système d’équations surdéterminé. En AMO, l’opération est la même mais avec le H-PSD: G half XX r K rT r* K rH ( j ) * i i r 1 r r Nr Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 173 POINTS FORTS FAIBLESSES 6.13 AMO. Méthodes paramétriques. Tableau récapitulatif pLSCF + LSFD SSI - Choix des paramètres pour l’analyse -Deux pas sont requis pour obtenir pôles + déformées modales -Trop de références pose problèmes de consistance -Beaucoup de calcul requis pour des modales de taille importante (ordre et numéro de mesures) -Diagramme de stabilisation moins clair -Limitée lors des amortissements très élevés +Permet analyser par bandes de fréquence +Diagrammes très clairs +Hauts amortissements ne sont pas un problème +Calculs rapides Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 174 +Un seul pas pour obtenir les pôles et les déformées modales +Il est possible d'applique avec beaucoup de référence +Pas de leakage 6.14 Application pratique de AMO Définition de la mesure et du système d’acquisition. Prétraitement des donnés mesurées Application des algorithmes d’identification modale Validation de résultats Exploitation des résultats Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 175 6.14 Application pratique de AMO Définition de la mesure et du système d’acquisition Définition de la mesure et du système d’acquisition: pour des longues campagnes il est nécessaire une grande capacités de stockage, l’enregistrement de signaux de durée déterminée de façon automatique, le contrôle online depuis le bureau, enregistrer conditions de fonctionnement si elles peuvent varier. Durée d’une mesure: Minimum entre 1000 et 2000 fois la période du mode recherché. Ex: f=0.3Hz, T= 55-110 min. Système d’acquisition Connaissance a priori du système (expérience, modèles, ....) Placement capteurs Conditions ambientales Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 176 Communication (contrôle des mesures) Sauvegarde 6.14 Application pratique de AMO Pre-traitement des mesures Sélection des ensembles de données à analyser Traitement des signaux temporels: sous-échantillonnage, correction de la composante continue, filtrage des signaux, intégration/dérivation des signaux, harmonic filtering,... SOUS-ECHANTILLONAGE Autres preprocess spécifiques du signal SELECTION DES SIGNAUX Données d’entrée de l’AMO Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 177 6.14 Application pratique de AMO Algorithme d’identification modale Quel algorithme? temps ou fréquence? paramétrique ou non? •SSI •pLSCF(+LSFD?) •LSCF (+LSFD?) •FDD (EFDD, CurveFit FDD) Sélection de modes du diagramme de stabilisation (exemple) Quels Paramètres? (exemple pLSCF) •Type de HPSD: pwelch •Nfft des HPSD : 1024 •Fenêtre d’analyse : hanning •Recouvrement: 50% •Lissage? non •Quel/s signaux référence/s? s1 •Ordre des diagrammes? 10:2:80 Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 178 6.14 Application pratique de AMO Diagramme de stabilisation L’ordre du système n’est pas connu a priori (nombre de modes /2 ), Les algorithmes d’identification retournent modes physiques et modes numériques Diagramme de stabilisation: montre les résultats obtenus pour différents ordres du model modal. La stabilité des paramètres modaux obtenus (fréq., amortissement, déformée) est indiquée moyennant un critère de stabilité basée sur le % de variation entre un ordre et l’ordre immédiatement supérieur. Exemple: stable en fréquence si f kO 1 f kO f O 1 k T T: tolérance. Ex: T = 0.01 (1%) •vert: stable en freq., amort., vecteur •cyan: stable en freq. et vecteur •bleu: stable seulement en freq. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 179 6.14 Application pratique de AMO Choix des références Différents modes détectés par les algorithme selon le choix de la référence. Exemple: mât d’éolienne (12 capteurs =>12 références): f=[0, 4] Hz, ordre identification de 2 a 80 Le choix de la référence est très important pour la détection des modes Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 180 6.14 Application pratique de AMO Validation de résultats Utilisation d’indicateurs type Modal Assurance Criteria, indicateurs sur la phase, indicateurs sur la participation modale, information de modèles numériques, ... Modal Assurance Criteria: •vérification orthogonalité, •comparer mesure/modèle, mesure Vs modèle Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 181 Reconstruction des mesures (données entrée de l’AMO, i.e. HPSD) avec le modèle modale obtenu? Il y a erreur? 6.14 Application pratique de AMO Exploitation des résultats Validation et calibration de modèles numériques Information pour l’amélioration du design Solution de problèmes mécaniques: Eviter coïncidence excitation – résonance Choisir points d’application des forces où la réponse du mode est d’amplitude minimum Analyse du comportement dynamique en différents modes d’opération Détection de l’endommagement / surveillance de l’état de structures (SHM, Structural Health Monitoring) Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 182 6.15 Conclusion L’analyse modale opérationnelle permet trouver les paramètres modaux de systèmes mécaniques à partis des mesures en opération. Il y a un certain nombre d’hypothèses à respecter (selon la théorie): souvent ces hypothèses ne sont pas complètement respectées et il est possible d’appliquer l’AMO avec succès. L’application de cette méthode et l’interprétation des résultats, comme avec l’AME, repose sur l’expertise de l’ingénieur spécialisé: définition de la mesure, préparation des signaux, choix de paramètres d’analyse, choix des pôles du diagramme, … Avec les méthodes automatiques la tâche est énormément simplifié. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 183 6.16 Compléments Traitement des excitations harmoniques Méthodes pour l’AMO automatique Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 184 6.16 Compléments Méthodes pour AMO automatique •analyse est indépendant de l’utilisateur •permet traiter une grande quantité de données (différents conditions d’opération). d12 1 2 A 3 4 B un cluster un cluster Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 185 dAB d34 Méthodes de classification / clustering methods • Choisir critères de classification: stabilité des paramètres modaux, critère sur la phase, facteur de participation modale, ... • Choisir valeurs limites “threshold” des critères et remplir les clusters • Choisir critères de population pour garder uniquement les clusters représentant des modes physiques 6.17 Compléments Traitement des excitations harmoniques Même si la théorie de l’AMO nécessite l’hypothèse d’excitation blanche en temps, il est possible d’appliquer les techniques d’AMO quand les excitations ont des composantes harmoniques. CAS FACILE: Les composantes harmoniques ne vont pas influencer l’identification des modes qui se trouvent suffisamment loin de la région fréquentielle d’étude. CAS DIFFICILE: Les composantes harmoniques sont au milieu de la région fréquentielle d’étude. Il existe des méthodes pour s’affranchir des composantes harmoniques et obtenir les modes propres, mais il reste souvent nécessaire d’avoir une bonne connaissance de la présence de ces excitations (ce qui est souvent le cas). Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 186 6.17 Compléments Traitement des excitations harmoniques Méthode en fréquence non paramétrique: FDD Interpolation linéaire du valeur propre principale aux fréquences sous excitation harmonique et ajustement d’un oscillateur a 1 DDL sur la résonance du mode pour obtenir la fréquence et l’amortissement Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 187 6.17 Compléments Traitement des excitations harmoniques Méthodes paramétriques fréquentiels Principe: la moyenne synchrone du signal temporel (synchrone avec l’excitation tournante) permet séparer les composantes harmoniques de l’excitation des composantes d’excitations large-bande. PAS 1: estimer la partie du signal produite par l’excitation harmonique x(t)=s(t) + h(t) h(t) filtre harmonique s(t): partie du signal d’origine excitation large-bande h(t): partie du signal d’origine excitation périodique PAS 2: calculer s(t) comme la différence entre la mesure x(t) et le signal obtenu h(t). Ce signal temporel est utile pour appliquer des techniques de AMO. Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 188 6.17 Compléments Traitement des excitations harmoniques Exemple: application au signal d’un hélicoptère. Spectre obtenu après application du filtrage des harmoniques. [Ref. Peeters. Removing disturbing harmonics in operational modal analysis. IOMAC Proceedings.] Analyse modale des structures : approches expérimentales et numériques 189 Siemens PLM & LMS DBVIB Séminaire 11 Septembre 2013 Restricted © Siemens AG 2013 All rights reserved. Smarter decisions, better products. Siemens - Une Culture d’Innovation Restricted © Siemens AG 2013 All rights reserved. Page 2 2013-06-03 Siemens PLM Software Siemens is an Integrated Technology Company With a Clear Focus on Four Sectors Industry Automation Drive Technologies Metals Technologies 1) Customer Services Industry Rail Systems Mobility and Logistics Low and Medium Voltage Smart Grid Building Technologies Osram 2) Fossil Power Generation Wind Power Solar & Hydro Power Transmission Oil & Gas Energy Service Infrastructure & Cities Energy Imaging & Therapy Clinical Products Diagnostics Customer Solutions Healthcare Restricted © Siemens AG 2013 All rights reserved. Page 3 2013-06-03 Siemens PLM Software Siemens Industry Software within Industry Automation Industrial Software PLM, MES Automation and Control Systems Sensor and Communication Systems Electric Motors, Power Conversion and Motion Control Systems LV Power Devices, Control Products and Systems Siemens PLM Siemens A&D Software Automation Factory design PLM Product TIA TIP design Manufacturing design Link the Virtual and the Real world Restricted © Siemens AG 2013 All rights reserved. Page 4 2013-06-03 Siemens PLM Software Siemens PLM Software A Leading Global Player in all PLM Markets Siemens PLM Software is #1 or #2 in all PLM market segments CAx cPDm DM Computer-aided: Design, Engineering And Manufacturing Collaborative Product Definition Management Digital Manufacturing Market growth: 2.7% Market growth: 4.4% Market growth: 4.4% Market: $8.6 billion Market: $7.6 billion Market: $500 million Page 5 © 2011 Siemens AG. All rights reserved Siemens PLM Software Siemens PLM Software Portfolio Broad suite of solutions for the entire product lifecycle Product Engineering NX / NX NASTRAN Design, simulate and manufacture better products faster Manufacturing Engineering TECNOMATIX Build and support products more efficiently Lifecycle Collaboration TEAMCENTER Innovate and collaborate more intelligently Mainstream Engineering SOLID EDGE, FEMAP, INSIGHT XT Accelerate design for faster time to market Specialized Engineering FIBERSIM, SYNCROFIT, SDE, QPE Solve your most complex engineering challenges Simulation and Test Solutions VIRTUAL.LAB, IMAGINE.LAB, TEST.LAB, SAMCEF Simulate and test to develop products right, first time Page 6 © 2011 Siemens AG. All rights reserved Siemens PLM Software Vision de Siemens pour la simulation Simulation numérique, test et service pour piloter les décisions sur les performances produits au cours du cycle de vie produit Fournir … Des itération de simulation plus rapide. Des Analyses numériques systèmes avec validation et corrélation par le test Le partage et visualisation des résultats de simulation au sein de l’entreprise Restricted © Siemens AG 2013 All rights reserved. Page 7 2013-06-03 L’assurance que le produit atteindra les exigences fonctionnelles Siemens PLM Software NX CAE Capabilities Simulation Modeling Structural Thermal Flow Motion Multiphysics Optimization Data Management & Automation Simulation Driven Design Restricted © Siemens AG 2013 All rights reserved. Page 8 2013-06-03 Siemens PLM Software LMS 3D Simulation Capabilities Acoustics & Vibration Mechanisms Process Integration – Auto Process Integration – Aero Structural Analysis Wind Turbines Restricted © Siemens AG 2013 All rights reserved. Page 9 2013-06-03 Siemens PLM Software ANALYSE MODALE ELEMENTS FINIS – REPONSE DYNAMIQUE. Restricted © Siemens AG 2013 All rights reserved. Page 10 2013-06-03 Siemens PLM Software Processus Classique Modélisation EF Dynamique Find & Import Data Part Design Page 11 Repair & Edit Geometry Mesh Analysis Modeling Loads & BCs Solve Evaluate Unrestricted / © Siemens AG 2013. All Rights Reserved. Siemens PLM Software NX CAE vs. Traditional CAE Traditional CAE Process Faster initial iteration Rapid update for later iterations Page 12 Unrestricted / © Siemens AG 2013. All Rights Reserved. Siemens PLM Software NX CAE: Coeur géométrique ouvert Supporte les imports multi CAO NX fourni un accés direct au CAO suivante: SolidWorks CATIA V4 & V5/V6 Pro/ENGINEER JT IGES, STEP Editer simplement n’importe qu’elle CAO … Modifier les données d’autres CAO plus rapidement que dans le système source grace à la Synchronous Technology Page 13 Unrestricted / © Siemens AG 2013. All Rights Reserved. Siemens PLM Software Outils géométiques intégrés Accés intégré aux outils géométriques de NX Modification géométrique direct et intuitive avec la Synchronous Technology CAE réalisé sur une géométrie spécifique Création rapide de géométrie spécifique CAE Interface utiliateur NX conviviale et customisable Page 14 Unrestricted / © Siemens AG 2013. All Rights Reserved. Siemens PLM Software Maillage de modèle complexe Mailler les géométries les plus complexes Mailleur tetra,Hexa, 2D quad, 1D avancé Approche intelligente du mailleur NX pour le maillage et la simplification géométrique Options automatique ou manuel pour l’optimisation ou la modification de maillage 1D, 2D et 3D Modélisation intelligente des connections Page 15 Unrestricted / © Siemens AG 2013. All Rights Reserved. Siemens PLM Software NX Nastran Le premier solveur EF pour l’Analyse de Structure Linear Stress Modal Buckling Dynamics Rotor Dynamics Parallel Processing YY- Stress PSD RMS=19.7 MPa Nonlinear Analysis Thermal NASTRAN Aeroelasticity Page 16 Laminate Composites NVH Optimization Custom Solutions Multiphysics Unrestricted / © Siemens AG 2013. All Rights Reserved. Siemens PLM Software Analyse Dynamique Une large gamme de solution Dynamique Analyse Modale linéaire Analyse dynamique linéaire Direct Transitoire, Fréquentielle, PSD, shock Dynamique non linéaire Dynamique des Rotors Bénéfices Evaluer les effets des vibrations Point d’entrée pour des analyses spécifiques , telles que la simulation dynamique des corps flexibles, ou la fatigue des structures. Signature strength of NX Nastran Page 17 Unrestricted / © Siemens AG 2013. All Rights Reserved. Siemens PLM Software Analyse modale Etude des modes et des fréquences propres des structures Analyse modale avec contact et précontrainte Masses effectives, facteurs de participation Plusieurs méthodes d’extraction disponibles NX Nastran sait faire la différence 1ère fréquence propre sans contact: 1.47 Hz Page 18 1ère fréquence propre avec contact: 7.58 Hz! Rolls Royce/Siemens Meetings – 8-9 Feb, 2010 © 2010. Siemens Product Lifecycle Management Software Inc. All rights reserved DMP : Implémentation pour l’Analyse Modale Frequency response function Geometric Domain Partitioning (GDModes) 0 -180 Subdiviser la géométrie en partition -360 1.0E+05 1.0E+04 Frequency Domain Partitioning (FDModes) Subdiviser en segment fréquentiel 1.0E+03 Calcul indépendant sur chacun des segments fréquentiels 1.0E+02 1.0E+01 1.0E+00 Hierarchic Domain Partitioning (HDModes) Partitions récursive de la matrice du modèle en sous structure à plusieurs niveaux 1000 Frequency (Hz) 2 :41904Y- 41904Y- 4 Crankshaft Crankshaft - Suspended Application simultanée du GDModes et FDModes avec une implémentation hiérarchique. Recursive Domain Partitioning (RDModes) 100 1 K oo 13 K to 2 K oo K to23 10000 13 :41904Y+ 41904Y+ 2 Analysis 1,3 K ot 2 ,3 K ot K tt3 4 K oo K 1,7 K to K to2 ,7 3,7 K to K to4 ,6 K to4 ,7 5 K oo 5 ,6 K to 5 ,7 K to 4 ,6 K ot 5 ,6 K ot K tt6 K to6 ,7 1,7 K ot K ot2 ,7 K tt3,7 K ot4 ,7 . 5 ,7 K ot K tt6 ,7 K tt7 A la différence des autres méthodes, les modes sont approximés du fait de la réduction en sousUnrestricted / © Siemens AG 2013. All Rights Reserved. structure. Page 19 Siemens PLM Software RDModes Exemple de performance Auto Body Model Model 1.3M grid points 1.2M elements 6.5M degrees of freedom Solution Settings Modes 0 – 300 Hz (about 1000 modes) Full eigenvalue recovery NREC = 512 RDSCALE = 2.0 Cluster System Siemens HP cluster Linux OS - 64 CPUs UC Berkeley cluster 900 s Page 20 Unrestricted / © Siemens AG 2013. All Rights Reserved. Siemens PLM Software Superéléméments Description System FEM Améliorer les performance des analyses modales Qu’est qu’un superélément? Le modèle réduit d’un composant Utiliser pour créer un assemblage par block EF d’un système. Rend la solution sur le système plus efficace Superelement Reduction Superelement Reduction Component FEM Component FEM Component FEM Bénéfice Facilité a créer la solution Performance Réutilisation Intégration de modèle tierce et confidentialité Page 21 Unrestricted / © Siemens AG 2013. All Rights Reserved. Siemens PLM Software NX NASTRAN/NX Response Simulation • Solutions Dynamique: - Transient Frequency PSD Response Spectrum / DDAM Quasi-static • Superposition Modale et Réponse directe • Graphique… Interactif • Productivité accrue • Comparer les essais au Calcul • Jauge de contrainte et accéléromètre virtuels Page 22 © Siemens AG 2012. All Rights Reserved. Siemens PLM Software Analyse Dynamique Large gamme de réponse forcée Modèle d’amortissement Modèle de chargement Page 23 Capability NX Nastran Forced Response Analysis Types Modal Transient Modal Frequency Direct Transient Direct Frequency Complex Modal Frequency Random PSD Shock Response DDAM FRF/Transmissibility Rotor Dynamics Frequency Rotor Dynamics Transient Non-linear Transient Loading Types Concentrated Force Distributed Force Base Motion (Accel, Vel, Disp Input) Damping Modal Physical Viscous Physical Structural Uncoupled Physical Damping Coupled Physical Damping Frequency Dependent Stiffness and Damping Response Output Standard Disp, Vel, Acce, Stress, Strain, Force .. Cross Spectral Density for PSD Crossing Rates for PSD Other System Analysis with Superelements Transfer Function Boundary Conditions Mode Acceleration / Residual AG Vectors Unrestricted / © Siemens 2013. All l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l Reserved. Rights Siemens PLM Software Réponse Transitoire Description Chargements définis par une fct temporelle Prendre en compte les effets des conditions initiales Intégration de Newmark pour la résolution Applications Drop test Simulation d’impact (Claquement porte) Explosion Chargement à la base – Sismique Chgt en pression suite à une explosion Impact à des bosses Simulation pour la fatigue NX Nastran Solutions Mu(t ) Bu (t ) u ( 0) u 0 u (0) u 0 Ku (t ) P(t ) P(t ) SOL 109 – Direct SOL 112 – Modal NX RS Solutions Modal Transient Page 24 © 2007. Siemens Product Lifecycle Management Software Inc. All rights reserved Siemens PLM Software Transient Simulation Example Entertainment Ride Analysis for Durability Description Predict analytical stress on components of ride machine Use to compute fatigue life Measured actuator loads applied to MBD model Joint forces from MBD applied as transient load on FE model component Time response 101.48 50.00 0.00 Transient Load -50.00 Results Strain prediction at point compared well to strain gage measurement Validated overall stress predictions -100.00 -109.61 0.00 100.00 Time (seconds) 15 : 4172XX 1 Transient (Mode Acceleration) Event- TIME_EVENT_1 Node Number 4172 Direction XX 200.00 272.00 Time response 134.94 100.00 Stress Contour at one time 0.00 -100.00 Test Strain Response FE Model -181.05 110.03 Page 25 111.00 8: 23X+ 1 LIFT CARRIAGE Strain Gage Data 112.00 113.00 Time (seconds) 114.00 54 :BOT 4172XX 3 TRANSIENT_EVENT_1 Node 4172 : XX © 2007. Siemens Product Lifecycle Management Software Inc. All rights reserved 115.00 Siemens PLM Software Réponse Temporelle non linéaire. Description Chargements définis par une fct temporelle Prendre en compte les effets des conditions initiales Grand déplts ou Non linéarité matière Intégration de Newmark avec Newton raphson pour la converge en raideur Applications Mu(t ) Bu (t ) u ( 0) u 0 u (0) u 0 K ( t )u ( t ) P (t ) Drop test Impact Plastcité P(t ) Page 26 © 2007. Siemens Product Lifecycle Management Software Inc. All rights reserved Siemens PLM Software Transient Simulation Example Container Drop Simulation Description Composite container that housed an inner steel tube. Tube connected to container by isolator rubber mounts. Drop composite container from 18” height Look at stresses in ply and steel tube Look at forces in mounts 18” Freefall to impact Solution Set-up Applied initial velocity of 116 in/sec Time step size from .000025 to .001 secs CBUSH1D Forces 180 160 140 120 Force (lbf) 100 80 60 40 20 0 0.00E+00 5.00E-03 1.00E-02 1.50E-02 2.00E-02 2.50E-02 3.00E-02 3.50E-02 -20 Time (Sec) Page 27 101 102 103 111 112 113 121 122 123 131 203 211 212 213 221 222 223 231 232 233 132 133 201 202 © 2007. Siemens Product Lifecycle Management Software Inc. All rights reserved Siemens PLM Software Réponse Fréquentielle Description Chargement définis par un spectre fréquentielle Chargements sont périodiques 2 M i B K iK h U ( ) P( ) Applications Chargement combustion Moteur Equilibrage de roue Bruit (Engrenage) P( ) NX Nastran Solutions SOL 108 – Direct SOL 111 – Modal Frequency Hz NX RS Solutions Modal Frequency Page 28 © 2007. Siemens Product Lifecycle Management Software Inc. All rights reserved Siemens PLM Software Frequency Simulation Example Helicopter Loads from Engine Vibrations Description Peak Sine Acceleration - g Harmonic loadings at rotor speeds Use MIL-STD810F equipment loading specifications Evaluate instrument panel component A2P Sine Accel Envelope A4P A6P A1P f1P Results f2P f4P f6P Log Frequency Hz Solve sine envelope as spectrum Filter envelope to rotor harmonics Response (red dotted) filtered to Frequencies of Sine Tone 6P Response Lateral Harmonics Lat Envelope Spec Base Envelope Spec Spectrum of Envelope of Sine Tones Used as Input 4P 2P 1P Page 29 Base Input © 2007. Siemens Product Lifecycle Management Software Inc. All rights reserved Siemens PLM Software Frequency Simulation Example Truck Drive-train Gear Vibration Description Imperfect gear meshing (transmission error) causes relative displacement excitation between gear teeth. Gear whine noise comes from gear mesh excitation transmitting from drive train into the body Slow speed sweep acceleration gives uniform transmission error excitation over wide frequency range Shock Absorber Carrier / Diff Case / Ring Gear Axle Tube Axle Shaft (in Axle Tube) Hypoid Pinion Shaft Slip Yoke Driveshaft Wheel Z Results Y Noise in vehicle relates closely to driveshaft torsion response Model correlated to operating test data Tuned damper predicted and tested to reduce noise X Tuned Damper Test FE Model Transmission & Driveshaft Torsion Driveshaft Torsion Tuned Damper Driveshaft Torsion Page 30 © 2007. Siemens Product Lifecycle Management Software Inc. All rights reserved Siemens PLM Software Réponse Aléatoire PSD Description S PP ( ) Chrgt sont aléatoires par nature. Mais avec : Une distrubution Gaussienne, moyenne nulle Ergodic (Statiques ne change pas avec le temps) E P * ( ) P( ) PSD Applications Chargement de Lancement Analyse de turbulence Chargement Aéraulique (Vent) Simulation Véhicule sur piste NX Nastran Solutions SOL 108 – Direct PSD SOL 111 – Modal PSD SUU ( ) H * ( ) S PP ( ) H ( ) NX RS Solutions Random PSD U Page 31 SUU ( ) d © 2007. Siemens Product Lifecycle Management Software Inc. All rights reserved Siemens PLM Software PSD Example Helicopter Loads from Turbulence Description Acceleration PSD - g2/ Hz Acceleration loading from aerodynamic turbulence Use MIL-STD810F aero dynamic loading specifications Evaluate full helicopter structure Evaluate stress in rotor components Accel PSD 10 500 Results Evaluated tensor stresses Worst RMS stress is 3% of allowable stress YY-Stress PSD RMS=6.5 MPa Page 32 © 2007. Siemens Product Lifecycle Management Software Inc. All rights reserved Siemens PLM Software Response Spectrum Method Ai Description Loads represent a shock transient but are defined by spectrum function Design method by using peak SDOF response scaling to scale mode response Total response is combination of peak modal responses Typical combination methods: SRSS, ABS, NRL A i T Q Applications Earthquake load Blast loads Shipboard equipment shock - DDAM ~ X ji ji 1 ff M ff K K fs Modal Participation Factor jth Peak Response from Mode i Qi Ai N NX Nastran Solutions SOL 103 – Response Spectrum SOL 187 – DDAM NX RS Solutions ABS Xj X ji 1 N SRSS X 2ji Xj Modal Combination Methods 1 Response Spectrum DDAM N NRL Xj X 2ji X j max X 2j max 1 Page 33 © 2007. Siemens Product Lifecycle Management Software Inc. All rights reserved Siemens PLM Software DDAM Analysis Description Special case of response spectrum Spectrum represents base loads on shipboard equipment from blast loads Spectrum encapsulated in equations NRL combination method typically used Analyze for directions Developed for in/lbs unit sets Ai 386g min iV0 386 A0 if 386g min / V0 i if 386g min / V0 i if 386 A0 / V0 i Ao c1 * 20.( (37.5 Wi )(12. Wi ) (g' s) 2 6 Wi Vo c2 * 60. 12. Wi (in/sec) 6. Wi DDAM Functions Depend on Vessel Type: Surface or Submarine Equipment location: Hull, Deck, Surface Plating Blast direction: fore-aft, athwartship, vertical Yield Allowable: Elastic or Plastic 386 A0 / V0 in/sec 2 Ao: Reference acceleration in g’s Vo: Reference velocity values in in/sec Ai: Design acceleration of the ith mode in in/sec2 th i: Omega, modal frequency of i mode in rad/second. gmin: Minimum design acceleration in g’s. Wi: Modal weight of the ith mode in kips (this is computed from the effective mass of the mode multiplied by 386, divided by 1000.) c1 and c2 : coefficients to account for direction and elastic and plastic effects. Page 34 © 2007. Siemens Product Lifecycle Management Software Inc. All rights reserved Siemens PLM Software MERCI ! Restricted © Siemens AG 2013 All rights reserved. Page 35 2013-06-03 Siemens PLM Software