NUMERO 334 28 JUILLET 1918 Donnez

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NUMERO 334 28 JUILLET 1918 Donnez
28 J U I L L E T 1918
N U M E R O 334
Donnez-nous
notre pain quotidien!
On demande du pain. � On sert des promesses. � La situation à Messac-lesVentres-Creux et à Lourdes.
il est une prière dans laquelle on dit .
Donnez-nous notre pain
. quotidien... Elu
bien nos réfugiés ont beau la
tin et soir, comme soeur Anne ils ne voie
rien venir.
On n'a pas oublié que M. Boret notre ministre du ravitaillement, «ans ia séance du
'29 janvier dernier a dit comprendre le desir des habitants des régions envahies rentrant. en France libre, de manger a disttetion de ce bon pain de France.
On sait aussi que chaque fois qu on s'adresse à lui, pour signa.er e manque de
farine ici ou la-bas il bourre les réclamants
de promesses.
Toutefois il est une chose que notre ministre ne consent jamais à faire me dit un
de mes amis, député, c'est de prendre des
engagements et ce, sous prétexte qu il
craint ne pouvoir les tenir,
y
jours les ressources en céréales pan.tiablcs
d les possibilités de transport.
Je ne veux paa prétendre ici- -que -le ministre du Ravitaillement, ne fait pas tout
son possible pour arriver a nous donner
satisfaction, mais simplement constater que
ses efforts ne produisent guère d ettets
i»uis«iuc malgré ce qu'il peut faire le pain
continue à manquer, d'où de nombreuses
plaintes.
,
La situation aetueJe ne peut, point se
prolonger étant donné que le pain, nul ne le
conteste est le facteur essentiel indispensable de J'alimentation, qu'il est la base du
plus modeste repas, en un mot qu il constitue le fond de notre nourriture.
Au moment où la farine se raréfiait nos
gouvernants se sont vus contraints de îationner le pain, rien de plus logique, car
mieux vaut le rationnement que la disette.
Les consommateurs tenant compte
des besoins économiques n'ont pas protestés Comptant bien que jamais, grâce aux
mesures prises et annoncées il grand renfort d'articles, l'approvisionnement ne ferait pas d é f a u t . . . .
Hélas ! ils se sont trompés. Je n'irai pas
jusqu'à dire qu'on les a trompés mais cependant il est de mon devoir de signaler et
du devoir de tous de protester contre 1état de choses actuel.
Pourquoi et de quelle fautemanque-t-on
de pain dans le Pas-de-Calais, dans le Nord,
dans le Tarn, dans les Pyrénées, dans ICi
Corrèze, dans l'Allier et dans, quantité d autres départements. Pour peu on pourrait
dire qu'on en manque partout en France ?
Voilà ls question que tous se posent.
On répondra ce que l'on voudra, mais
on ne prouvera pas que certains de nos refusés touchent la quantité de pain attribuée lorsqu'ils en reçoivent.
A l'appui de mon affirmation je pourrais
reproduire de nombreuses lettres mais à
quoi bon j'estime que la publication d'une
seule suffira pour démontrer que les plaintes ne sont pas exagérées.
Voici ce que ni écrit ivi. ueorges J1avenne au nom des réfugiés à Meyssac (Corrèze).
« La question du pain est pour nous, angoissante. Etant rationné au strict minipunn, que devons-nous manger lorsqu'il
manque de farine comme, ici à Meyssac,,
Pour la seconde fois, en moins de 13
jours nous nous trouvons sans pain.... 6
jours sans pain sur 13 c'est intolérable.
Ici nous sommes dans un contre où les
habitants vivent de leurs produits, ceux-ci
ne souffrent pas des restrictions aussi rien
ne manque sur leur table. Par contre, nous,
malheureux réfugiés nous manquons _ de
tout et particulièrement de pain, de ce 'pain
que nos petits, enfants nous réclament en
pleurant.
Ce n'est pas avec notre minime allocation
que nous pouvons faire des réserves et acheter aux paysans aux prix exorbitants auxquels ils vendent. Jamais l'on supposerait
que ces gens ont une conscience, ce sont des
égoïstes qui osent prétendre que_nous sommes cause de la hausse des denrées.
I^es 'pommes de terre nous les payons }20
francs les 100 kilos alors que l'arrêté préfectoral en fixe le prix à 70 fr. des amIs
impossfbfc d'en trouver, du lait on ne peut
point s'en procurer les gens du pays préférant, le donner il leurs bêtes.
M. le maire connait la situation, c'est un
honnête homme qui voudrait nous venir
t'Il aide, mais il se heurte il la rapacité de
ses concitoyens, lesquels exploitent notre
misère.
Aura-t-on bientôt pitié de nous, va-t.-on
nous laisser souffrir longtemps encore dans
cette commune de Meyssac qui pourrait
s'appeler Meysçac-les-Ventres-Creux ?
....Aucune 'famille n'a touché le secours
d'arrivée. Nos réclamations. restent sans
écho !
Sommes-nous oui ou non des Français
... devons-nous longtemps encore vivre
sous lexploifation et le mépris des paysans.
Nous protestons et réclamons du pain et
du respect...
Il est bon de leur rappeler : 1° que le
fait d'être réfugié n'est pas une tare pour
celui que les malheurs de la guerre ont
ruiné ; 2° que le ministre de l'Intérieur,
M. Pams, a proclame « que l'assistance
a"ux réfugiés correspond à une véritable
dette contractée par la nation » ; 3° que
le même ministre a recommandé aux fonctionnaires et autres « d'apporter dans leurs
relations avec les réfugiés non seulement
toute la correction et l'aménité qu'ils doivent. au public mais une sympathie réelle
et Tin dévouement agissant. »
vie chère qu'elle accorde aux bouilleurs du
pays.
ïïe compte monsieur le ministre, que vous
voudrez bien intervenir pour faire rembourser par l'exploitant Tés sommes qu'il a indûment reTenues aux mineurs réfugiés et
lui donner des ordres pour qu'à l'avenir il
les traite sur le même pied que ceux de la
localité.
Avec mes remerciements anticipés, je
vous prie de croire Monsieur le ministre,
à l'assurance de mes sentiments, les meilleurs.
"Basly, député maire de Lens.
Les réfugiés e t la vie c h è r e
Dans Le -Petit Journal lequel publie
quasi chaque jour, ce dont nous le reniercions des renseignements utiles à nos réfugiés, nous lisons ce qui suit :
Réfugiés belges, comme français (puisMaintenant si je m'occupe du Pas-de-Ca- que le gouvernement de la République a
lais, que vois-je qu'on réclame iiu pain il généreusement mis sur le même pied ces
Calais, à Houdain, il Keheur, a Hermin, à victimes, de souches différentes, mais d'éCaucourt, à CamTjlain-Chatelain, à Hurion- gale infortune) vont profiter, dans le Gard,
ville etc., etc. et je nie demande quelle me- de la sentence d'un sage : le préfet même
sure l'on va enfin prendre.
Nos réfugiés jetés à travers la France, de cedéparlemenl. Vous, savez, ou vous ne
savez pas que ces pitoyables épaves de
trouvent de mauvais goût d'être contraints
collectionner les tickets de pain faute de guerre cessent de toucher 1allocation acla miche réglementaire et de les garder cordée à leur détresse par l'Etat, si au salaire que leur procure leur Iravavl le pacomme spécimens d'une période difficile.
Que va faire le ministre du Ravitaille* t,.on ajoute une indemnité de vie chère
ment pour donner aux réfugiés le pain Un réfugié il qui la « sueur de son front »
quotidien ?
rapporte menl4ue!le.njsnf� 160 francs )par
Surtout plus de promesses, nous atten- exemple cessera de toucher l'allocation ofdons des acte-, et des résultats.
ficielle de 45 francs si la maison qui 1emAlfred Richahj.
ploie a ajouté un secours provisoire de 50
Au moment de mettre sous presse je re- francs, en raison du renchérissement de
co s nue longue lettre, de M. Broutin ad- la vie, il la rémunération régulière de son
joint au maire de Billy-Montigny lequel se travail. La plupart de ces, administrât ions
trouve réfugié il Lourdes.
Ihiiw cette vine me dit M. Broutin l'on estiment en effet, que le réfugié qui touche
manque aussi de pain, la .ration est l'ailiip par mois 210 francs (dont 50 à titre absoet de plus les jours de grands marchés les lument, aléatoire et révocable) est. vraiment
hôteliers dévalisent les boulangeries. Aux si riche, si puissamment, dote qu on peut, et
réfugiés il est répondu nous n'avons pas de doit lui retrancher son allocation d'exilé.
pain pour vous que nous considérons Le préfet du Gard, lui a raisonné autre:
comme des clients passagers.
ment ' il a calculé le prix actuel de la vie,
A Lourdes on engraisse des porcs avec
il s'est, dit que le malheureux réfugié qui
du p'ain. M. le ministre du Ravitaillement le loucherait 210 francs + 45 - 255 francs
sait-il '?
serait encore plutôt a plaindre dans les ruCette situation serait-elle ignorée aussi de des conditions actuelles du */'";/!/��' ,/0'
ceux qui oui charge de représenter et de dé- lite et que les fonds municipaux feraient
fendre les réfugiés dans le pays de la vierdonc une économie abusive à ses. dépens,
ge "?
en le sevrant de la modeste subvention due
A. R.
à son malheur. J'ignore le nom du préfet
du Gard, mais la popularité que lui valest
«on bon sens et son bon c9ur, tous e.^
préfets de lo�, les départements l auron
Soyez b o a s pour les réfug es
bientôt mélrilée, soyns-en surs. Car a
n'y a émulation que pour le crime chez
De plusieurs points de l'arrondissement
les Boches, il n'y a émulation que pour la
de Saint-Pol, il nous est parvenu des plainjustice et pitié chez les Français.
tes de réfugiés relatant la situation extrêGérard Harry.
mement pénible qui leur est faite par les
autorités municipales de certaines communes � peu nombreuses, d'ailleurs � qui
s'obstinent à vouloir les ignorer malgré
L'indemnité de vie chère aux mineurs
un aenument voisin de la lamine.
Sous prétexte que les permis de séjour
n'ont pas encore été acceptés, on leur reM le député Basly, vient d'adresser la
fuse non seulement l'allocation, mais en- lettre
ci-dessous à M. le ministre des tracore, ce qui plus est, les tickets d'alimentation, de sorte qu'ils son £ administrati- vaux-Publics.
Vous avez contresigné dernièrement une
veinent condamnés à mourir de faim...
La question du morceau de pain quo- convention de salaires arrêtée par la Fédétidien est pour ces malheureux concitoyens, ration du sous-sol et le.s compagnies minièun véritable cauchemar ; ils vont de vil- res du Centre et du Midi.
lage en village, de ferme en ferme pour
Cette convention alloue une indemnité de
le, mendier et trop souvent, hélas ! ils ne vi'e chère payable en plus des salaires
peuvent le trouver pour la raison bien sim- a Montceau-les-Mines, seuls lé® ouvriers de
ple que tout
' " le monde est rationné au la localité la touchent pour les membres de
minimum.
leur familie : ils reçoivent, mensuellement,
On se demande a quels sentiments obéis- pour un enfant 2,50 pour deux enfants 7,50,
sent ces maires tortionnaires de réfugiés? pour trois enfants 15 fr., et ainsi de suite
� car, enfin, il n'est pas possible qu'un en doublant, la somme par tête d'enfants.
homme sensé puisse se faire la conviction
Les réfugiés sont exclus de cet avantage
que la possession ou la non possession du
bout do papier qui se nomme un permis sous prétexte qu'ils reçoivent des allocade séjour soit pour le réfugié une ques- tions de l'Etat.
De sorte que c'est la Compagnie minière
tion de vie ou de mort... � il est vrai que
le prestige de la bureaucratie et la véné- «iiii bénéficie des indemnités allouées aux
malheureux que la guerre a obligés de
ration du formulaire administratif sont
encore si grandes dans nos campagnes un quitter leur foyer. S'il y a un avantage à
peu reculées...
accorder, c'est à ces derniers qu'il devrait
Que ces abus odieux résultent de l'é- aller. En effet, ceux de la localité sont
ç-oïsme ou de la stupidité � ou des deux mieux logés, ils ont lours meubles leurs jaril la lois � c'est de peu d'importance quant dins, ils récoltent des pommes de terre et
aux résultats, ce qui importe crt sont les d'autVes légumes. Les nôtres sont dépouilmesures à prendre en1 faveur de nos mal- lés de tout, et comme si cela ne suffisait
heureux compatriotes traités en parias pas a leur misère, la compagnie des mines
de Blanzy leur extorque des indemnités de
par ces coqs de villages...
Le r e t o u r d e s
otages
Dans notre dernier numéro nous avons
publié la liste des otages du iPas-de-Calais
rapatriés. Voici maintenant vers quelle résidence ils ont été dirigés.
Chérorï Jules 4 9ans, de Rumaucourt (Annecy autorité militaire); Dambrenne J.-Baptiste 59 ans, de Dourges (Haute-Loire, convoi); Daussy Alphonse 50 ans, d'Ecourt-StOuentin (Evian. attente); Dehecq Joseph,
o5 ans, de St-Léger "(Anneinasse attente) ;
IJupret Marguerite (née Dupret) 42 ans,
de Carvîn (Annemasse, attente) ; Ficliaux
Chartes. 46 ans, d'Oisy-le-Verger (Annecy
autorité' militaire) : G'ulïroy Jeanne-Rose,
18 ans, de Carvin (Evian attente) ; Lesnr
Julia (née Dufour) 52 ails. de Meurchin
(Evian attente) ; Létienne Charlotte 57 ans,
de Dourges ("Evian attente ): Malfait Lydie,
née Liégeois"36 ans de Carvin (M. Liégeois
Jules, 94, rue de Grenelle il Paris 15e) ;
Margrîs Marie-Thérèse née Stérin, 29 uns
de Carvin rue de Libercourt (Evian, attente); Monscourt Franeine 3 ans d'Oisy-le-Verger (M. Monscourt Fernand, a Ouilly-duHoucly, par Moyaux, Calvados).
Les
d o m m a g e s
de
guerre
Nous liions dans le Rappel :
Une se passe-t-il..dans l'intérieur de cet,
immeuble il l'abri' des artichauts dont, le
hérissa jadis la défiante prévoyance de feu
Madier de Montja.u ?
Nous avons ouï dire qu'il y a quelques
mois. un projet de loi instituant la pleine
répartition des dommages de ' guerre, revenu, amendé et corrigé du Luxembourg,
avait été confié aux bons soins d'une commission.
Ou nous sommes les jouets d'une étrange illusion, ou les gazettes nous avaient
affirmé que cette commission avec M. Desplas pour président, et M. Eymond pour
rapporteur, était animée d'une dévorante
activité, tendue, de toute sa force et de
tout son pouvoir, vers, la conclusion.
Nous nous étions laissé persuader aussi
qu'un ministre spécial, peu--absorbé � et
pour caifse � par lç souci du blocus austro-allemand et par la restauration des
pays libérés, nous avait voué les trésors
inemployés de son zèle et de son savoirfaire ? �
Serait-il d'aventure arrivé malheur à
cette commission et à ce ministre ?
A quelle eôuse faïre remonter ce silence et. cette inertie. qui ont,, subitement,
succédé aux protestations du dévouement
le plus empressé ? Que veut dire cette sorte de paralysie générale qui semble s'être
emparé a la fois de l'exécutif et du législatif ?
Dans le monde des sinistrés, l'on s'épuise
en conjectures à cet égard. rît nous ne songerons pas il cacher aux intéressés que, tes
,e�«!ijec.tinv- malveillantes l'emportent de
beaucoup sur les autres.
Non que les sinistrés saient animés d'un
mauvais esprit. Leurs souffrances ne les
ont. point aisris, ils s'en faut. L'immense
majorité d'entre eux restent passionnément
attachés aux institutions républicaines. Et
il est permis de dire que cet attachement
même ajoute aux douloureux sentiments
-qu'un retard aussi injustifiable . aussi peu
explicable inspire aux victimes de l'invi
sion. Ouel thème pour les contemplateurs
de la Repumique parlementaire ? Et que
repondrons-nous dans l'avenir, aux hommes
qui n auront que trop sujet d'exploiter la
grande désillusion des sinistrés et de fonder
sur un argument trop solide leurs campagnes antirépublicaines ?
La Commission et le Parlement, qui lais- '
sent indéfiniment dormir une loi aussi né.
cessaire le ministre qui manque à son devoir de « diligenter ».
comme dirait M.
de Monzie, � une pr�n'édure par trop moratoire, ont-ils .songé à cette conséquence
fatale de leur mollesse et de leur négligence ?
Cette loi de réparation on nous l'a promise dans les termes les plus catégoriques. On nous 'la doit. On n'avait pas le
droit d'en reculer l'adoption définitive audelà des limités normales de la législature. Elle est à nous autres sinistrés, déracinés, qui ne sommes plus, pour la plupart,
que campés sur le sol français, la charte de
notre réincorporation a l'ordre social. Elle
est tout notre espoir et tout notre réconfort
l'amorce et le gage de réparations plus
complètes.
En laissant protester sa signature à l'échéance, le Parlement retient suspendues
une foule de mesures administratives et
secondaires, mais efficaces, dont nous pourrions "î^c'amer le bénéfice immédiat, si le
principe de la réparation avait pris place
dans nos codes.
Oui,^ ce retard nous est infiniment préjudiciable et dommageable. Il nous déconcerte et nous afflige. Il dépose dans de
certaines âmes ulcérées un germe de mécontentement et de désaffectation, à l'égard
du régime et de nos hommes d'Etat.
Nous serions reconnaissants à un journal, comme Le Rappel, que l'indépendance
et la force de ses sentiments républicains
qualifient pour faire entendre la voix des
sinistrés d'avertir MM. Quidedroit du mal
qu'ils font à de malheureuses populations
et du tort qu'ils causent à la République.
vient à la famille du disparu ; le plus souvent, même, le silence angoissant se prolonge pendant deux et trois mois.
Nous écrivons ceci dans le but de rassurer les familles qui s'inquiètent souvent
de n'avoir aucune nouvelle de ceux qui
ont été portés disparus.
« Patriotique : Car en travaillant pour
ceux qui ont laissé libre à nos vaillants
soldats leur sol natal, afin de faciliter la
défense de la patrie outragée, ils sont intervenus dans la lutte dans la mesure de
leur force.
Il Que ces jeunes c9urs qui demain, seront des hommes représentant la partie
vive de la nation se souviennent toujours
que la vie n'est, vraiment remplie qu'à la
Comment on e s t rapatrié directement
condition de savoir auréoler son travail
en faisant le bien.
« Je sais que ces principes qui sont les .
- Ce n'est pas une petite affaire de se
vôtres sont au si ceux de MM. Guérin et
faire rapatrier. Quand le train d'évacués
Martin qui ont, guidé vos élèves dans leurs
est "annoncé, on peut se faire inscrire à
travaux.
la Mairie, mais la Commandature fixe elle« Soyez tous félicités et remerciés.
même le nombre d'évacués puis elle pro« Jv le fuis au nom du Comité, au mien,
cède aux choix des rapatriés. Deux heumais je le fais surtout au nom de tous ces
res avant le départ du train, on n'est pas
infortunés qui, au milieu de la tempête, ont
encore certain de partir.
été jetés sur nos rives méridionales ! Elles
Si l'on est agréé, la Mairie vous fait
sont singulièrement hospitalières et grand
parvenir un avis officiel de départ, petit
nombre d'entre eux les regretteront lorspapier bien accueilli ! ! ! Puis, la Coinque le calme venu ils retrouveront leur
mandature vous invite à vous présenter
foyer..Mors tout le monde se rendra
devant l'autorité allemande avec vos bacoiapte de l'effort fait et l'école profesgages (30 kilos par personne) afin de passionnelle aura sa part dans leur souvenir,
ser une visite.
vous trouverez la un éloge autrement
On peut se présenter à la Mairie afin D e u x « g o t h a s » a b a t t u s à C a l a i s grand que celui que je vous adresse.
de taire viser par la Commandature les
a Veuillez, Monsieur le directeur, en
papiers qu'on veut emporter, mais presque
toutes nos félicitations à vos
toujours on essuie un refus de visa, les
Un des avions qui ont survolé Calais, transmettant
ves, MM. Guérin et Martin, en garder
Boches défendant d'emporter les valeurs,
dans la nuit de dimanche à lundi, a été él/
pour vous une large part et me croire voles livrets de famille, etc.
touché par les canons de la D. C. A.
Le pirate a atterri dans les environs de tre bien dévoué.
Les bons des régions envahies doivent
C. de CABISSOLE.
être remis à la succursale d'une banque Bergues (Nord).
Les aviateurs, faits prisonniers, ont euxallemande pour être examinés et comptés.
Afin
de
compléter
la
signification de
Les Allemands les placent sous enveloppe mêmes déclaré le fait, lequel se justifie cette belle lettre et montrer ce qu'a pu
cachetée. Défense de l'ouvrir jusqu'à l'ar- par la découverte, en ville, d'un morceau produire l'initiative de l'Ecole supérieure,
rivée en France. On ne peut emporter plus de moteur allemand. ,
voici la nomenclature du mobilier fabriqué
de 300 francs d'argent français, pas d'or,
par les élèves pour le compte du Comité
pas de bijoux, pas de photographies.
des Réfugiés :
La veille du départ, les évacués sont
A L E R T E S ET B O M B A R D E M E N T S
100 lits,
FAITES-VOUS
VACCINER!
convoqués et, pendant deux heures, écou50 tables,
tent mille. recommandations ; on les pré34 placards,
A Calais
vient qu'ils seront visités minutieusement,
Les mouvements de troupes et de popu200 bancs,
Le vent qui souffla en tempête dimanche qu'après l'inspection, ils seront isolés,
lation causés par la guerre pouvant avoir
durant toute la journée ne faisait nulle- qu'ils ne pourront emporter aucun papier,
50 porte-manteaux.
pour effet d'introduire et de propager à
sauf les livrets de Caisse d'épargne.
ment prévoir une nuit mouventée.
La main-d'9uvre de ces diverses pièces
Paris
des
germes
de
maladies
contagieuses
Le lendemain, à l'heure fixée (10 heures),
En effet profitant qu'Eole avait apaisé
et. notamment de variole, l'Administration peut être évaluée à 1.000 francs contribuon
se
rend
à
l'endroit
fixé
pour
la
visite,
son courroux et que toute la ville après
a pris, dès le début de la guerre, un en- tion de l'Ecole il l'9uvre si intéressante
fait l'appel, puis les Allemands procèune, journée bien remplie, reposait dans on
semLlje .de mesures destinées à prévenir du secours aux réfugiés.
dent
à
une
visite
des
plus
indiscrètes.
Il
une douce quiétude, des avions allemands faut tout enlever jusqu'aux corsets et aux
Nous joignons nos félicitations a celles
1invasion de cette maladie. Des séances
sont venus survoler Calais.
hebdomadaires. de vaccination ont été no- plus autorisées que nous venons de publier
bottines. Les photos et le moindre écrit
tamment organisées dans chaque arrondis- et donnons en exemple le geste des élèves
Il était eriviront minuit dix quand si- qu'on voudrait passer en fraude disparaissent.
sement de Paris ; des affiches, apposées de l'école professionnelle et de leurs maîrènes et canons se firent entendre.
sur les murs des mairies, indiquent les tres distingués.
A minuit, on nous dirige vers la gare
Peu après l'alarme, des bruits de molieux et heures de ces séances.
Merci pour les Réfugiés.
teurs résonnèrent dans l'air et bientôt les et on nous fait monter dans des voitures
de
3e
classe.
Nous
sommes
en
décembre
Les
réfugiés,
des
régions
envahies
ou
évacanons de la D. C. A. ouvraient un feu
et le train n'est pas chauffé. A 2 heures
cuées peuvent se trouver particulièrement
nourri contre les pirates.
du matin, les autorités civiles de la ville
exposés aux atteintes de la variole, soit
L'aide australienne aux évacués
Par instants, la canonnade devint assour- nous font servir du café chaud, cela nous
par suite d'un contact avec des personnes
dissante et au milieu des coups de canon réconforte.
provenant des régions où cette maladie
on entendait, nettement le bruit caractérisLes Australiens, gens pratiques, ont
A 5 heures, le train se met en marche.
sévit, soit par suite de l'état de moindre
tique des bombes ou torpilles éclatant ; Au revoir, à notre cher pays, quand le
adopté un système qui permet aux évacués
résistance
physique
où
ils
se
trouvent
du
parfois même le sol tremblait, comme agité reverrons-nous ? Dieu seul le sait.
fait des souffrances et des épreuves endu- de retrouver à J'arrière les meubles et les
par une secousse sismique.
objets qu 'ils avaient été forcés d'abandonrées.
Nous passons à Valenciennes, Aulnoye,
ner dans leur fuite précipitée ; ils font des
Vers deux heures un quart, la fin d'a- Hirson, Charleville, Mohon,. Sedan, BazeilC'est pourquoi nous insistons de la fa- lots. par maison et les . étiquetent avec le
lerte était donnée.
les, Carignan. Nous descendons à Cariçon
la
plus
pressante
pour
que
tous
ceux
la maison ; puis ils les transMais une demi-heure s'était. à peine écou- gnan et nous allons prendre un repas de nos compatriotes réfugiés qui n'ont pas numéro àdel'arrière
où les propriétaires reslée, qu'une nouvelle alerte durait jusque chaud. Gardés militairement, on nous con- été inoculés avec succès depuis cinq ai» 1 portent
pectifs peuvent le« retrouver.
duit dans des baraquements de prisontrois heures moins le quart.
niers. Vastes remises, couvertes de tôle au plus se fassent revacciner dans le plus
Des objets précieux, dit un évacué, 011t.
Plus courte que la première, elle n'en ondulée, ouvertes à tous les vents. Les court délai possible.
pu
ainsi être récupérés. Une ménagère a
fut pas moins aussi violente.
bancs et les tables, tout est repoussant de
pu rentrer en pdssesfeion d'une acrmoi|re
saleté,
et
nous
hésitons
à
nous
asseoir.
fil;, malheureusement, ces deux Misitefs ;
pleine de linge magnifique, sans qu'il y
On nous sert dans des terrines en terré
nocturnes firent quelques victimes parmi
V i m y et S o u c h e z s o u s les f l e u r s
manque une serviette.
la population civile, ainsi que des dégâts cuite une bouillie au riz et an e-rns. MalLes Australiens oui, de la méthode, de
gré notre faim, nous ne pouvons absormatériels.
ber ces mets et nous demandons du café.
L'impassibilité de la nature en présence l'ingéniosité et de la verlu.
Il 11est guère plus appétissant, et nous som- des pires carnages est particulièrement
A Saint-Orner
mes obligés de retourner à notre wagon caractérisée par la floraison incessante des
LE RAVITAILLEMENT
et de nous contenter des vivres emportés ruines amoncelées sur toute l'étendue du
L'alerte a été donnée à Saint-Omer di- dans
nos
sacs
et
nos
paniers.
d
u
n
o r d de la F r a n c e o c c u p é e
front.
manche soir, vers onze heures. Elle a duré
A 19 heures, nous arrivons à Metz, ville
jusqu'à deux heures du matin. Des avions
Des combattants du Nord ' nous disaient
superbe, splendidement éclairée, ce qui
TTn communique fort pessimiste au sujet
boches ^a,ssa!ifc(nt à proximité de 'Saijntleur surprise d'avoir retrouvé, le mois derde la situation du ravitaillement des terriOmer, se répandant dans toute la région nous étonne bien, car en pays occupé, on
ji^er,
couvdrteisi
d'une;
hgrbiei
-verdoyja(nte
située entre Cassel, Saint-Omer et la cote, voile les becs de gaz.
et semées de coquelicots et de bleuets les toires occupés de la Belgique et du nord
Nous continuons notre chemin pour
depuis Calais jusqu'à Dunkerque.
hauteurs, dla Vimy abandonnées par eux de la France ayant paru dans certains jourStrasbourg, ville également magnifique.
nous nous sommes adressés a 'Offil'an
dernier, désolées par la mitraille jus- naux,
De nombreuses bombes ont été jetées
A 4 heures du matin, nous passons le
ce
belge
du ravitaillement au Havre, pour
qu'à
présenter
l'aspect
d'un
terrain
lunaire.
par eux sur toute cette région. La canon- Rhin à Kehl. Le paysage qui s'offre à nous
avoir des détails et avons la satisfaction de
nade anti-aérienne a été particulièrement est. admirable. Nous arrivons à Offejibourg,
Loi village de Souciiez voit des roses pouvoir annoncer que les renseignements
violente.
où les dames de la Croix-Rouge allemande
fleurir dans ses jardins dévastés et à demi eu question sont absolument erronés.
A Sàint-Omer môme rien à signaler. La nous servent un déjeuner froid, une tar- ensevelis sous les ruines. C'est à croire que
Il est vrai que les nécessités du ravitaildéfense antiaérienne n'a pas eu à interve- tine de pain gris avec un peu de marmele sang même des hommes fertilise le sol lement et du tonnage par suite de l'entrée
lade.
nir.
où ils tombent et ne saurait en tous cas, en guerre des Etats-Unis et, de la guerre
Nous entrons dans la Forêt Noire. Nous
désarmer f éternel sourire de la Nature... sous-marine, ont petit a petit fait que la
Liundi matin, à sept heures, moins un
filons dans les montagnes plantées de saCoquelicots, bleuets et roses recouvrent situation de la Commission for Relief Bclquart, un avion boche a essayé de survoler la ville. Il en a été empêché par les ca- pins couverts de neige, nous voyons des
la
bas les tombes de nos braves soldats gium était devenue très mauvaise, sinon
de marbre banc et nous pasnons. antiaériens et obligé de faire demi- carrières
morts
en défendant. la Patrie, ne l'oublions désespérée et que la ration de pain qui
sons sous plusieurs tunnels.
tour.
pas [�4 iii�'H(non^ noua. respectueusement avait, dû être réduite successivement de 330
grammes à 300 et enfin à '260 grammes, meA Fribourg, on nous sert du café chaud,
en y songeant
naçais /Je devoir être réduite encore à
puis c'est Inrindingen ; nous achetons des
moins mais grâce au dévouement de la cncartes, on nous permet de les expédier en
L a « c a r t e rase »
rection de la C. R. B. et des délibérations
pays occupé et aux prisonniers de guercouronnées de succès du ministre belge des
re. Puis, on nous fait descendre pour nous
des s o l d a t s d i s p a r u s
L
e
s
r
é
f
u
g
i
é
s
à
A
l
a
i
s
la M'arme a la conférence interalliée de Pavisiter à nouveau, particulièrement exaris le 2-1 avril dernier ; grâce surtout aux
miner notre argent. Quelle ne fut pas nodémarches fructueuses faites à Londres
déception en voyant changer nos pièPour chacun des prisonniers français tre
Voici la lettre adressée par M. de Ca- par
les ministres de Broqueville, Segers et
ces
de
5
francs
contre
des
marks
avec
une
des dernières offensives allemandes, lavis perte de 10 %. Et ces Boches nous avaient � bissole, président du Comité des réfugies Van de Vvvers on peut, dire de façon a peu
« disparu » a été transmis aux familles ; permis de prendre 300 francs en argent de 1arrondissement d'AIais (Gard), a M. près certaine que présentement le ravitailcelles-ci attendent dans une douloureuse
Labre, directeur de l'Ecole professionnelle. lement des parties envahies de la Belgique
que nous espérions emporter en
inquiétude la carte rose venue. d'Allema- français
et du nord de la France est assuré.
France.
Toujours
fe
chiffon
de
papier.
Engne, premier signe de vie qu'il est per- fin, nous quittons l'Allemagne, nous voilà
« Monsieur le directeur,
Il n'y a non seulement plus il craindre
mis au prisonnier d'adresser à sa famille.
a Schatfou.se, en Suisse, et nous y recevons
5 Grâce à votre concours et a celui des pour le moment, une réduction de la ration
Aux termes de l'accord conclu en mars un accueil enlliousinste. Nous nous trou- élèves de l'école professionnelle que vous actuelle de paru de 250 grammes mais au
entre les gouvernements français et alle- vons en pays .uni. On fait entendre en 110- dirigez avec tant de distinction, notre contraire il y a tout espoir de la voir bienmand, tout prisonnier est autorisé à adres- ho honneur la c( Marseillaise », la c( Bra- comité des réfugiés a été 1doté d'un vrai tôt rétablie il 300 et peut-être mêiiie à 330
ser à sa famille, dans le délai de huit bançonne » et l'hymne national suisse. magasin de meubles et d'ustensiles de mé- grammes.
jours qui suit sa capture, une carte fai- Cette musique a le don de nous faire tous nage.
sant connaître s'il est blessé, la gravité de pleurer Les dames de la Croix-Rouge et
« Votre enseignement n'a pas recherché
Union des Comités français
sa blessure et le camp où il se trouve ine.s soldaIs suisses nous accompagnent dans seulement pour les jeunes gens qui vous
terné. Ces cartes, de couleur ;-ose, doivent les hôtels préparés pour nous recevoir.
des réfugiés de la Haute-Baronne
sont confiés un résultat pratique immédiat,
être acheminées le, plus rapidement posil
s
est
élevé
plus
haut,
il
a
poursuivi
un
On
nous
sert
un
repas
réconfortant,
les
sible, sans être soumises aux formalités de personnes les plus malheureuses reçoivent but moral et patriotique dont on ne sauM. Georees Loth, président du comité des
la censure.
Réfugiés Ardennais de la HaWe Garonne,
gratuitement des vêtements neufs et le soir rait, trop vous louer.
nous prie de reproduire l'ordre du jour qui
Les fami Iles françaises titténdenf, et s'in- "M lions dirige tous sur Genève.
« Moral ; Car quoi de plus beau, de suit : .
quiètent, les semaines passent, rée n'est,
Nous sommes bien las, mais nous allons plus noble, de plus grand que de prêter
Les membres du bureau de l'Union, des
en effet, jamais avant un mois, après la revoir
la France, ce qui nous donne des
concours à l'infortune et d'aider son Comités français de réfugiés de la Hautedate de la capture, que la carte rose par- li'ires A Genève, nous tombons ci»--admi- son
semblable dans la misère ?
Garonne, représentant les départements des
ration devant le lac. Le premier prison- j
nier français que nous voyons, un mutilé, I
est embrassé par nous tous. Le pauvre
garçon est si emu qu'il en jdeure. Il a sa
femmet et ses enfants sous la botte allemande. Quand les reverra-t-il ? Nous nous
rendons à l'hôtel où nous recevons un accueil inoubliable. Nous changeons nos
marks contre de l'argent français avec une
perte de 30 %.
Une fois restaurés nous partons pour la
France. Nous avons le c9ur serré. Qu'allotis-nous apprendre ? Que sont devenus les
nôtres depuis la guerre ?
Nous voilà à Annemasse ! Dire ce que
nous ressentons en mettant les pieds en
France est chose impossible. Nous recevons
un accueil touchant, puis guidés par des
civils et. des soldats, nous nous rendons
dans les hôtels de la ville. Nous passons
ensuite au bureau de M. le commissaire
afin de savoir si nous sommes réclamés par
des paren 1s ou des amis. Pour les uns,
c'est la joie, pour les autres, la douleur,
car il faudra se rendre dans des pays inconnus.
BLOC-NOTES D E L ' A V E U G L E
SI J'ETAIS FLEUR
Si j'étais fleur, j'eus rêvé de n'éclore
Que dans les champs, au milieu des moissons :
Soit dans les blés, dont la plaine se dore, .
Soit sur la lande où bêlent les moutons.
J'eus imploré d'être la violette.
Celle des bois, dont �
�
n fait un bouquet
Oui, pour deux sous, parant la midinette,
Fait son corsage encore plus coquet.
J'eus envié les mignonnes clochettes
Du. muguet blanc, puisqu'il a la faveur,
Aux premiers jours du temps des pâquerettes,
Pour les amants d'être un porte-bonheur.
J'eus demandé d'êlre rose de France,
Mais son parfum ni sa tendre couleur'
Ne m'auraient, point dicté ma préférence
Car, a lui seul, son nom est un honneur.
Par dessus tout, j'eus voulu, chrysanthème,
Naître et mourir pour parer le cercueil
De nos héros, de ces vaillants qu'on aime
Plus fort, et mieux lorsqu'on porte leur
[deuil.
Elisée DORÉ.
Ardenues, de la Marne, du Nord, du Pasde-Calais, de la Somme, de l'Aisne et de
l'Oise, soit au total, plus �
�
!� quinze mil.e
réfugiés, réunis le dimanche 2 juin, sal.e
du Sénéchal, 17, rue de Réinusat ;
A l'heure ou se jouent les destinées du
monde et de la civilisation ;
Adressent aux sublimes poilus alliés qui
versent à flots leur suit' pour a défense de
la liberté, l'expression de leur fervente et
respectueuse admiration ; déclarent conserver leur inaltérable et sereine confiance
en la victoire de nos armes et du droit, en
la résurrection de leurs petites patries ;
saluent avec émotion leurs frères prisonniers depuis tant de mois de l'an Ire côté
des lignes et ceux qui pour la deuxième fois
voient leurs foyers détruits par les barbares ;
Ils se séparent au cri de : Vive la France!
Vivent nos provinces martyres !
L'aide de l'Amérique
Le canal du flopd-Est
e t le d é p a r t e m e n t d e [l'Aisne
«.!�� présidents des conseils généraux de
l'Ai-i»:-. du Nord du Pas-de-Calais, des Ardcii'io cl de la. Somme se sont réunis la
sema.ne dernière il la préfecture provisoire
du Nord, rue Montalivet, pour y mettre sur
pied, u n programme d'action d'après guerre.
Les membres des connu issions départementalt m, préfets et sous-préfets furent
conviés, à l'une de ces réunions, celle de
samedi où furent élaborés le tracé du canal
du Nord-Est., destiné à relier les ports de
. i-, ci de Boulogne au canal du Bas-Rhin
et les moyens financiers propres il réaliser
ce gigantesque travail.
Un rapport fait sur ces deux points par
uue sous-eomniission a été adopté à l'unanimité.
Il a ('lé décidé notamment que les frais
d'établissement, dudit canal seraient répartis entre les départements intéressés au
prorata de la valeur de leur centime additionnel.
Poignée
de nouvelles
Les déportations continuent à Gand, où
les Allemands ont pris de nouveau environ dix milles civils. Certains jours, ils
on! enlevé de 1.500 à -2.000 hommes.
Dans fonte la Belgique s'élève une clameur de détresse en présence des traitements infligés aux citoyens belges.
t.are a la grippe espagnole !
Celle maladie qui se promène par toute
l'Europe pour le moment a sévi à Paris
il y a plus de cinquante ans, avec une intensité particulière. On lui avait même donne un nom : « la_ follette ». En 1733, elle
s'était montrée cFuno violence extraordinaire et un auteur dramatique s'était aiênte avisé d'en porter les ravages sur la
scène. On y voyait dans une. manière de
comédie-bouffe une multitude de personnages atteints de la nouvelle maladie et le
tout se terminait par un ballet divertissant
dans le goût de l'époque.
.v n( suiib ou iu nouvelle réunion spéciale de l'Office technique, le prix maximum pour la vente en gros il Paris des
pommes de terre, primeurs, a été ramené
à 50 francs les 100 kilos pour provenance
de Bretagne et 60 francs pour provenance de la région parisienne.
En conséquence. M. le ministre du Havitaillement a prescrit que les prix de détail
doivent être fixés à un maximum de 65 centimes le kilo pour provenance de Bretagne
et 75 centimes pour provenance de la région parisienne.
MM. les préfets ont été priés de veiller
a ce que les pçix pratiqués dans des départements soient en harmonie avec ceux signalés.
Au banquet donné le jour de la fête da
l'Indépendance, à la Chambre de commerce
américaine de Paris, M. Walter Berry, président, de cette Compagnie, a prononcé un
discours. Nous en détachons l'important
passage suivant, qui sera lu avec le plus
vif intérêt par nos concitoyens des régions
envahies.
a Mes amis de France, avant noire enApres lecture de la taxation ci-dessus,
trée dans la guerre � et nous y entrons à on apprendra non sans étonnement qu'un
peine aujourd'hui � les Etats-Unis vous stock de pommes de terre acheté a Saintont consenti des avances financières. Au- Mal o a 22 fr. les 100 kilos, vient d'être
jourd'hui, nous nous rendons compte plei- vendu MM! fr. les 100 kilos il Bouloane. Il
nement que, pendant quatre ans, cest pour y a empiète, et incessamment, espéronsnous que vous vous battiez. Alors, ces
le, il y aura poursuites.
avances étaient pour nous ; c'était/prêter à nous-mêmes. Donc ces avances.
ions les médaillés militaires depuis le
jusqu'au dernier dollar doivent être an-' début des hostilités seront remboursés de
uulées. Pendant que votre mur vivant te- la valeur de la médaille qu'ils ont dfi ftyer
nait ces hordes enivrées de domination au moment de la perception de leurs preuniverselle � les tenait pour nous � vos miers arrérages, Une circulaire fixant les
chantiers navals étaient déserts, votre Hotte modalités de ce remboursement sera pumarchande tombait en ruines Donc, après bliée prochainement,.
la guerre, nous serons prêts à vous donner
les navires nécessaires et tous les moyens
de reprendre pleinement votre commerce
maritime. Puisque c'est pour nous que vos
L i s t e d e s R a p a t i l é s
villes ont été mises à sac, uos fourneaux
incendiés, vos usines démantelées, c'est à
nous de 'vous les reconstruire. Et nous le
Convoi du 13 juillet 1918 (soir)
ferons. Et quand nous aurons fait tout
BAPAUME. - Delury J. B., 39 ans, Socela, nous rentrerons chez nous, en remerciant encore la France d'avoir sauvé k' phie, née juerfhe 39 ans, livian. �- Laurent,
9 ans, François 8 ans Evian.
monde du pangermanisme. »
� George Eudoxie
C'est, avec plaisir que nous enregistrons néeMETZ-EN-COUTURE.
liolland
71
ans,
Annemasse.
ces nobles paroles et nous remercions M.
01S Y-L1~ERG ER. � Pâti lion Marie 73
Waltcr'Bcrry de les avoir prononcées. Nous ans,
Evian.
envisagions tout récemment les possibilités de réalisation du v9u formulé par de
Convoi du 15 juillcl 1918 (.soir)
nombreux sinistrés de voir les Alliés cooANNA Y-S-OUS-LENS. � Tourbier Elise
pérer au relèvement de nos régions. La 18 ans, Haute-Loire.
promesse du président de la Chambre «e
BUCOUOY. � Audegond Joséphine, née
commerce américaine est il cet égard, très Rivaux 82 ans, "îTaute-Loire.� Rivaux Guisnette et nos amis d'Outre-Atlantique n'ont laiii 77 un- ; Jeanne 40 ans, Julienne 27 ans
pas l'habitude d'en faire de vaines.
Haute-Loire.
HARNES. � Lhortios Marina 25 ans, HteLoîre.
LENS. � COulon Elise, née Arlant, 39 ails
Ce q u e l ' A l l e m a g n e
Marcelle 15 ans, Marguerite Il ans, Jérémie
e x i g e d e l a H o l l a n d e 9 ans, Hte-Loiïe.
1
OTS\ -LK-VERGER. � Carpentier Léa 25
ailS, Hâte-Loire. � Coupez Eodie, née Lais60.000 vaches, 13.000 chevaux. 200.000
ne 28 ans, Fie-Loire.
peaux, 6 millions de livres de ,vo!aille*
R0C()U1GNY. � Bigonet Elise, 20 ans;
Londres Il juillet. Léa 6 mois, Evian.
D'après le correspondant du Daily Mail
Convoi au 16 juillet 1918 (matin)
à La Havre, le Teleijraaf publie la liste suiACH I ET-LE-GBAND. � Périls Gustave,
vante des produits que -'Allemagne deman- 51 ans. Estelle née Hénicque, 42 ans,!, von.
de à la Hollande de lui fournil- :
B KAT:TvïET7.-L F,S-C AMBRAI. �C orbier
60.000 vaches, 5.000 chevaux, 8.000 che- Berthe, née tancelle, 28 ans, Annemasse. �
vaux d'un an, 5.000 tonnes de. beurre, 11.600 Lancclle Rosine, née Lebanc, 56 ans, Elie
tonnes de fromage, 2 minions d'9ufs, 11 ans: Annemasse.
300.000 livres de graisse, 6 millions de
BEHAGNIES. � Cuvillicz Alfred 57 ans,
livres de ,volai'le, 26 millions de livres de Coralie, née More! 58 ans, Hte-Loire.
sucre, lOO.OOOpeaux de b9ufs, 100.000 peaux
BILLY-MONTIGNY. � Bossut Isidore,
de cheval et de veau, une certaine quantité 47 ans, Annecy. � Court ecuis.se Paul,44 ans
de quinine des Indes néerlandaises.
Annecy. � Vereycken Albert 67 ans, Hte%
Les négociations sont en cours. Les re- Loire.
,.
présentants de la Hollande protestent ÉmeTBOIRY-BECOUERELLE. � Bucamp Mégiquement contre les exigences de l'Alle- dard 75 ans, Hte-Loire. � Cartier Gustave
magne et, sur bien des points, il est peu 41 ans. Atinecv.
probable qu'un accord se fasse.
BUfXY-GRSNAY. � Couplez Marie, 34
L'Allemagne insiste particulièrement sur ans, liée DuLrencq, Maurice 12 ails, Meillela vente à bref délai de 60.000 vaches.
ne.
COURCELLES-LES-LENS. -- Dupent
Olive, née Goguillon 24 ans, Henri 7 ans,
Clément 5 ans, S.-et-Loire. �-_Guilaume Valentine, née Capelle 25 ans, ifauline 6 ans,
Emie 5' ans, S.-ct-L. � Leroux Elise, née
Lambert, 25 ans, "Fernande 8 ans, Hte-Loir
e
.
.
F0U 0IJ1E R ES-L ES-L ENS. � Bernard
Georges 35 ans, Annecy. � Jul;a, née Hulens 42 ans, Georgette 9 ans, Evian. � Milan Marie, née Ferry 6 Oans, Annemasse.�
Milan Léon, 20 ans] Annecy. � Place Zéphirin. 55 ans, Lyon. � Veys Julienne 24
ans. Evian.
GREYILLERS. � Jacquin Martial 51 ans,
Annemasse. � Augustine, née Magniez, 49
ans, Hte-Loire.
HAV RINCOURT. � Milot Eugénie, née
Podevin 47 ans, Evian.
LIG.NY-TH1LLOY. � Rousse! Elie, 57 ans
llte-l.oire. � Wallet François 56 ails, Sidoine �
. 7 ans, Evian.
I,1EVJN._� I)ut.oit Marie,née Deliour 24
ans, René 5 ans, Hte-Loire.
ûlEUICOURT. � Miusin Auguste 51 ans '
lfte-Loire.
NL UVILLE-YITASSE. -^Lefranc Adèle
nee 1 any, 44 ans, Annemasse. � Lefranc
Henri, 42 ans, Annecy. � Lefranc Jeanne.
10 ans, Annemasse. � Pavy Hortense, née
Vasseur, 69 ans. Annemasse.
NCMiiUTTr. � Guguet, Henri 65 ans, Madeleine née Labalette, 56 ans, Maria, 33
ans, Madeleine 16 ans, Hte-Loire.
OUEANT. -- Benoit Chartes. 55 ans, Hcrmance_ nee Lâcherez 54 ans; Hte-Loire.
SAW-AUMIrtES. � Cuvelier Sophie, liée
1nmi�v., 43 ans, Iftîephonsc 16 ans, Lyon.�
l'asijueMe Louis, 52 ans, Hte-Loire. � Guillemot Hipnolyte, 51 ans, Annemasse.
SAPn.iNiES. � Benoît Gustave 64 uns
Julia, nee Liuerlet 59 ans, niafhilde 23 ans,
' i.-'ire. � Leroy Marie, née Lcquette 56
ans, Hte-Loire.
te 28 juin, avec un cran admirable et plein
d'autorité, capturant personnellement cinq
prisonniers qui gênaient la progression de
-a section. »
Déjà titulaire de la médaille militaire.
C'est, la 7e citation obtenue par ce sousofficier qui compte il son actif de nombreuses campagnes en Algérie, au Maroc
et en France depuis le début, blessé une
seule fois en Belgique, sur l'Yser, par 22
éclats d'obus et ramassé seize heures
après par les brancardiers canadiens. Aussi modeste que brave, ce sous-officier ne
veut pas accepter le grade supérieur.
A tous ces braves, nous adressons nos
plus vives félicitations.
r
M O R T S AU C H A M P D ' H O N N E U R
BU1RE-LE-SEC. � Le commandant breveté d'état-major Paul Courtin, officier de
la Légion d'honneur, croix de guerre, trois
citations, médaille du Maroc, est tombé
glorieusement à la tête de son bataillon,
le 9 juin 1918, à l'âge de 38 ans.
Le commandant Courtin est le plus jeune des fils de M. Courtin, l'ancien instituteur de Buire-le-Sec.
BOULOGNE. � Longuet, Henri, du 127"
régiment d'infanterie, est mort pour la
France, le 9 juin 1918, des suites de ses
blessures, à l'ambulance 5/59.
� Dupuis Camille, caporal du 127e régiment d'infanterie, est mort pour la France,
le 7 juin 1918, à l'ambulance 5/59, S. P.
164, des suites de ses blessures.
SAINT-OMER. � Nous apprenons avec
Regret la mort de Fernand Neuville, (ils de
i honorable avoué près le tribunal civil de
Convoi du 16 juillet 1918 (soir)
Sous-lieutenant au 110° régiBAPAUME. � Cosson Marie, 39 ans : Saint-amer.
ment,
d'infanterie,
il est glorieusement
Uayonne. � Mazon Marie, 40 ans; Bayonne. tombé au champ d'honneur,
le 1er juillet
CALAIS. � Y'ernalde Pierre, 73' ans �
' dernier.
Evian.
� André Duuiont est tombé glorieuseHE NIN-LIETAR D. � Grosse!. Alida, 18
ment au champ d'honneur, à la bataille de
mis; Annemasse.
Verneuil-sur-Marne, le 30 mai dernier, en
accomplissant une mission de confiance.
Convoi du 17 juillet 1918 (malin)
Il y a deux ans à peine que le Ylillant
AI il M*'IIP. � Héraguelle Ismérie, née
soldat suivait encore les cours du Lycée
\aas|. 56 ans; Alice, 17 ans: Annemasse.
DROGOURT. �- Drouart Charles, 77 ails; où son père enseignait avec dévouement et
distinction.
Annemasse.
Sa carrière aura donc été aussi biève
l-HIvSNES. � Pagnien Lucie, liée Robbe, .52 ans; André, 5 ails; Annemasse.
que brillante.
-- Le lieutenant-colonel Paul Leclerc,
commandant le 27e régiment d'artillerie,
Convoi du 17 juillet 1918 (soir)
qui était en garnison à Saint-Omer, avant
LhNS. � IJelobel Marie-Thérèse, née la guerre, vient d'être tué à la tête de son
régi nient. (kipitaihe au début des hostiDe Breuker, 33 ans; Evian.
lilés, il était chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre avec
six citations à l'ordre. Fils du général déN O S B R A V E S
funt, il avait eu son frère, le commandant Henry Leclerc, tup à l'ennemi en
BAPAUME. � Ernest Goube a été cité septembre 1916.
il l'ordre du régiment. :
« Canonnier téléphoniste modèle, d'un
courage admiré de tous et toujours'confirmé, devançant les ordres, pour rétablir les liste des Réfugiés et Rapatriés
communications 'téléphoniques dès leur
d u Pas-de-Calais d é c é d é s
rupture constatée et quelle que soit l'intensité des tirs ennemis. »
BAINETH UN. � Bacquet Louis, soldat
Aire. � 'Ds(bonde -tléide 70 ans, à Saintau 401° régiment d'infanterie, a été cité Omer
(P.-de-C.).
il l'ordre de la division .Airesur-tu-Lys. � Démolit Céline, 80 ans
« Soldat d'une bravoure exemplaire. Au il Saint-Omer (Pa-de-C.)
fours d'une violente attaque ennemie a,
Air-Koiih'lle, � Pillier Joseph 80 ans, à
par son attitude, donne le plus bel exem- AnriIlac (Cantal).
ple il ses camarades résistant sur, place
Arvas. � Debeugnie Julie 80 ans, à Monà un ennemi très supérieur en nombre, lui freuil-sur-mer (Pas-de-Calais) : Duiuetz f,
infligeant par un tir précis, des pertes sé- Verel 73^ans, il St-Michel-sur-Ternoise (P.vères et contribué à la capture des prison- de-C.) ; Grégoire Alfred 63 ans il. Clermontniers. »
Ferrand (Puy-de-Dôme); Lequette Juliette,
FRUGES. � Valeur Ernest-François-Jo- 76 ans a Aiguperse'fPuv-de-Dôme).
seph, capitaine commandant la 7° batterie
Auchij. � Desuert Victor à Chamalières
du ^17e régiment d'artillerie de campagne, i P.-de-Dôme).
l'ordre de la division :
Auchif-les-la-Bassée : Duquesnoy Jules 80
« A l'affaire du Il mai 1918, malgré un ans, à Toulouse (Hte-Garonne).
lir de démolition qui a détruit deux de
Avion-sur-Lens. � Vahé Uranie 76 ans à
ses canons, des munitions, et allumé un Bannières (P.-de-C.)
incendie dans la batterie, malgré une neuAijeile. � Lesage Vve Victoire, 71 ans, à
tralisation constante par obus toxiques, a Bouessay "Mayenne).
réussi à assurer de façon complète l'exéBeaamont-en-Artois. � Pocquet François
cution de sa mission et à tirer, pendant ^75 ans, aux Sarisses (Haute-Savoie).
l'attaqué, la valeur d'un jour de feu. »
Béthune. � Blanquart Ferdinand 82 ans
Le capitaine Valeur est déjà titulaire de à Haut-Loquin (P.-de-C.) ; Burette Zélie, 74
la croix de guerre avec palme.
ans à St-Omer (P.-de-C.) ; Laurent Clarisse
NOYELLES-GODAULT. � François-A- Il ans, à St-Omer (P.-de-C). ; Lesage Palfhanase Deliers, soldat au ...» régiment d'in- i-nyre au Cannet. (Alpes-Maritimes) ; Vanidnteiie, classe 191o, a été cité il l'ordre lerberghe Michel 19 ans, à Eblinghem (N.) ;
du jour :
Varet Arthur, 61 ans, à Carcassonne (Au« Agent de liaison d'un courage et. d'un de).
Beugny. � Le riche Robertine, 79 ans, à
dévouement exceptionnel, très brillante St.-Samson
(Mayenne).
conduite depuis le début. Cité déjà cinq
� Fan vergue Pierre 52 ans, à Safois, titulaire de la croix de guerre et de bleUeuvrg.
(Sarfhe) : Lovez Chartes à Annonnay
la médaille militaire, promu encore pour (Ardèche).
une nouvelle citation. »
Biennillers. � Compagnon née Ladau, 70
HENIN-LIETARD. � Baccaruïe J^éon- ans, au Mans (Sarthe).
C.aston, soldat au 297e d'infanterie, a été
BUly-Montigny. � Wagon René, 2 mois
cité il l'ordre du régiment :
il Varennes (Indre).
« Bon soldat, s'est carrément porté à
Brebiêres. � Barlet Adéline 6-5 ans, à
l'attaque du 23 octobre 1917, a reçu trois Clamart (Seine).
blessures ce jour-là. Tombé aux mains des
Brnay. � Lemaire femme Nonclercq, 37
Allemands pendant quelques heures, a été ans il Alais (Gard).
ramené dans nos lignes par la troupe de
BuUir. � Delcroix Adolohe, 35 ans ù
contre-attaque, n
Montbrison, (Loire).
'
BullyèGrenay. � Sale Arthur, 27 ans à
LAGNIGOURT. � Blondel Emile, soldat
téléphoniste il la C.H.R. du 150° R. T. a Angers (M.-et-L.)
été cité à l'ordre de la division :
lïus. � Bourlon née More! 57 ans i ' hôdes Clarisses (Haute-Savoie).
-« Au cours des combats des 31 mai, 1er pital
Busncs. � Dambrune Louis, 73 ans à Aiet 2: juin 1918, s'est distingué car son dé- re-sur-lij-Lvs,
fP.de-C.)
vouement, et son courage. A toujours été
volontaire pour les réparations des lignes ( P C Ï Ï j Nanink Alfl*d' 52 an"' à Halline»
téléphoniques violemment bombardées? »
Calonne-Ricouart. � Primelot Henriette
�WANCOURT. � Hauwel Léonce, ser- 8 mois,', St-Marcef (Indre); Evrard M - L o ^
gent, 9e régiment de zouaves. 11° compa- se, 1/ ans, a St-Omer (P -de-C )
gnie. a été cité à l'ordre de t'armée :
Camblain-Chatelain. � Piétërs Adéliiw.
« Sous-officier courageux, énergique et
ans a Caujblain-Chatelain (P.-de-C.)
dévoué, s'est élancé a la fête de sa secCarvin-Libercourt. � Bodot René ' 3 ans
tion, à l'attaque des positions ennemies, il Annemasse (Haute-Savoie).
NÉCROLOGIE
BEROK-PLAGE. � On annonce la mort
de M. Aristide Carrey, maréchal des logis
de gendarmerie en retraite, chevalier de
la Légion d'honneur, titulaire de la médaille militaire. Le défunt, âgé de 54 ans,
était originaire de Salins (Jura) ; il était
employé à Berck à la Compagnie des Eaux.
M. Carrey remplissait les fonctions de
secrétaire de la section des médaillés militaires.
BOMY. � Nous apprenons la mort du
baron Edouard Moullart. de Vilmar ;st, conseiller municipal et ancien maire d-! Bomy,
décédé dans cette commune, le 3 juillet, à
l'âge de 75 ans.
ENQUIN-LES-MINES. � M. Pierre Logez, garde champêtre, décoré de 'u médaille de la police, est décédé. Il comptait
34 années de service.
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