pRÉSENTATION DE L`EXpOSITION - Centre international d`art et du

Transcription

pRÉSENTATION DE L`EXpOSITION - Centre international d`art et du
DOSSIER de presse
SOMMAIRE
Communiqué de presse
p.
2
Présentation de l’exposition
p. 5
Biographies des artistes
p. 9
Les lieux d’exposition
p. 15
Visuels presse
p. 16
Les rendez-vous
p. 18
Informations pratiques
p. 22
Dans les environs
p. 23
Centre international d’art et du paysage
Île de Vassivière
87 120 Beaumont-du-Lac
T +33 (0)5 55 69 27 27
www.ciapiledevassiviere.com
Bois de sculptures :
64 œuvres en accès gratuit, libre et permanent.
Horaires d’ouverture :
juillet/août : tous les jours de 11h à 19h non stop
Le reste de l’année du mardi au dimanche
et jours fériés : 11h-13h / 14h-18h
Tarifs de l’exposition :
Plein tarif : 3€ / Tarif réduit : 1,5€
Contact presse : Coralie Desmurs
[email protected]
T +33 (0)5 55 69 27 27
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COMMUNIQUÉ de presse
« ÊTRE CHOSE »
EXPOSITION COLLECTIVE DÉPLOYÉE SUR DEUX STRUCTURES D’ART
CONTEMPORAIN EN LIMOUSIN : TREIGNAC PROJET ET LE CENTRE D’ART DE
VASSIVIÈRE
Avec Alis/Filliol, Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla, Bruno Botella, Miriam Cahn,
Jason Dodge, David Douard, Diego Marcon, Guy Mees, David Musgrave, Antoine
Nessi, Reto Pulfer, Samuel Richardot, Pamela Rosenkranz, Sterling Ruby, Michael E.
Smith, Benjamin Swaim
Commissaire associé : Gyan Panchal.
VERNISSAGE : SAMEDI 4 JUILLET
15H : TREIGNAC PROJET
18H : CENTRE D’ART DE VASSIVIÈRE
CENTRE D’ART DE VASSIVIÈRE
5 JUILLET - 1ER NOVEMBRE 2015
Juillet/août : ouvert tous les jours de 11h/19h
septembre/novembre : mardi - dimanche 11h/13h et 14h/18h
TREIGNAC PROJET
5 JUILLET - 20 SEPTEMBRE 2015
vendredi - dimanche 14h/19h
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COMMUNIQUÉ de presse
Différents milieux, humains et non humains, coexistent. Ces milieux, lorsqu’ils ne s’ignorent
pas, se rencontrent à peine. Œuvrant à la bordure de ces mondes, les artistes de l’exposition
« Être chose » donnent corps à la possibilité d’une rencontre.
Qu’est-ce qu’être chose ? Est-ce qu’être humain, c’est n’être qu’une chose parmi d’autres ?
Une chose peut-elle être, sans pour autant être humaine ?
L’exposition « Être chose » réunit des artistes qui tentent de donner corps à une expérience
du bord de l’humain. Qu’advient-il du corps lorsque celui-ci s’aventure à la périphérie de luimême, lorsqu’il se frotte à la frontière de sa propre définition ?
Les œuvres rassemblées ici n’envisagent pas nécessairement la séparation entre humains et
non humains en termes de discontinuité. Les corps en sont inéluctablement altérés, fragmentés
et réassemblés. Ils se muent en figures indéfinissables, évoluant à la croisée de ces mondes.
« Être chose », c’est aussi postuler que l’on ne puisse être nommé, que l’on ne puisse assigner
un nom à chaque chose. C’est se garder d’un monde qui ne serait qu’humain.
Projeté dans le phare de Vassivière, Raptor’s Rapture (le ravissement du rapace) de Jennifer
Allora & Guillermo Calzadilla apparaît comme une œuvre clé – la rencontre improbable
d’une flûtiste et d’un vautour, seuls êtres encore identifiables de l’exposition.
La nef du centre d’art, placée sous le signe d’Anthroposomething (quelque chose d’humain)
de David Musgrave, réunit des corps composites. Une figure transrègne, telle que représentée
par Benjamin Swaim, côtoie l’irruption du monstrueux chez Alis/Filliol. Dans l’atelier, Basin
Theology de Sterling Ruby évoque les reliefs d’un repas ou d’une digestion du monde. Plus
loin, on bute sur la tête d’un chien, embaumée par Michael E. Smith. Les œuvres de la salle
des études invitent à composer avec ce paysage fragmenté. La touche fragile des dessins
de Guy Mees semble répondre à la sculpture en forme de rébus de Jason Dodge, dont les
éléments épars évoquent en creux une main absente. Le petit théâtre laisse entrevoir un
monde extérieur à notre portée, à travers les portraits animistes de Miriam Cahn, ou encore la
mue d’un objet domestique en animal imaginaire chez Reto Pulfer.
À Treignac Projet, l’exposition convoque des corps flottants. Au rez-de-chaussée, elle s’ouvre
sur une Machine fantôme d’Antoine Nessi, ectoplasme d’une ère industrielle révolue. La toile
de Samuel Richardot semble figurer une chose presque aussi volatile que les nuées filmées par
Diego Marcon. À l’étage, les œuvres sont le fruit d’une altération de la perception humaine,
à l’instar de la sculpture de Bruno Botella, réalisée pour l’exposition et de l’Alieno d’Alis/Filliol,
qui paraît avoir été modelé à l’aveugle. Un peu plus loin, les traces d’une présence évanouie
peuplent les monochromes abimés de Pamela Rosenkranz, à l’image d’Untouched by Man,
sorte de suaire synthétique, ou encore du survêtement devenu fossile de Michael E. Smith.
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COMMUNIQUÉ de presse
Tel un organe sorti des décombres, Glory Hole de David Douard recueille la fragile promesse
d’une nidation. Dans un recoin, les toiles auratiques de Samuel Richardot flamboient au-dessus
des idoles démembrées de Benjamin Swaim. Se dévoile alors, tout au bout de l’exposition,
l’immense silhouette d’un gisant, Skeletal tape giant de David Musgrave : les vestiges d’un
golem, qui n’est rien d’autre, à l’origine, qu’un embryon de papier.
L’exposition « Être chose » se déploie sur deux lieux en Limousin, le Centre international
d’art et du paysage de Vassivière et Treignac Projet, en invitant un artiste, Gyan Panchal,
en tant que commissaire associé. L’accrochage est composé à la manière de « climats »
et témoigne d’une approche subjective des œuvres comme autant de façons d’être au
monde. L’exposition s’achemine d’un espace à l’autre dans un cycle où alternent fragments
et condensations. S’y côtoient des familles artistiques aux antipodes les unes des autres, entre
excès et retenue. Comprenant en grande partie des objets, des sculptures et des peintures,
l’exposition contient peu d’images, comme si celles-ci n’étaient pas à même de rendre
compte de ces formes de vie.
Enfin, le propos d’« Être chose » s’inscrit dans une actualité de la recherche en art où une
lecture anthropocentrée du monde est plus que jamais remise en question. Sous l’impulsion de
travaux d’artistes, d’articles et de colloques (notamment The Matter of Contradiction organisé
par Sam Basu, Fabien Giraud, Ida Soulard et Tom Trevatt en 2012 sur l’île de Vassivière) se sont
multipliées les expositions traitant des relations entre l’homme et le non-humain :
« Animism » à Anvers en 2010, « Nature after nature » à Kassel en 2014, « The Noing Uv It » à
Bergen en 2015, « Inhuman » à Kassel en ce moment même... Tout en se nourrissant de ces
réflexions, « Être chose » se fonde avant tout sur l’expérience des œuvres qui ont été à l’origine
de l’exposition, et sur une approche du sensible empreinte d’un voisinage avec la nature
plutôt que d’un quelconque concept.
Marianne Lanavère et Gyan Panchal
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PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION
L’accrochage est composé à la manière de « climats » :
Corps/objets
Certains artistes de l’exposition portent un nouveau regard aux objets du quotidien, familiers,
collectés et modifiés parmi lesquels l’artiste américain Jason Dodge qui questionne le statut
de l’objet contemporain et sa relation à l’homme. L’artiste témoigne d’un moment qui met
ainsi en évidence l’histoire et l’expérience d’un certain nombres d’objets, en apparence
invisible. L’œuvre qui est présentée dans l’exposition, Hand, est composée de cinq objets
qui tous ont causé de façon accidentelle la perte de doigts : une vitre de fenêtre cassée, un
patin à glace, une patte de cheval, un tapis roulant et un capot de voiture. Cinq éléments
disparates qui reconstituent symboliquement une main.
Michael E. Smith soustrait quant à lui la présence humaine de ses œuvres. « Il les a remplacés
par une physiologie et une psychologie des choses. » (CAPC Bordeaux) Il travaille uniquement
à partir de résidus de toutes sortes, tels que des vêtements abandonnés, que l’on peut retrouver
dans deux de ses pièces Untitled (2013) composée d’un pantalon de jogging, de plastique
et d’une huître ou Untitled (2012) composée d’un t-shirt, sweat-shirt, plastique et plumes. Ses
œuvres défient le désastre économique et écologique de notre temps et revendiquent le
matérialisme comme une nécessité vitale.
Le travail du jeune artiste français Antoine Nessi se concentre autour de la confrontation de
deux univers perçus comme antagonistes : celui de l’art et celui de l’industrie. Cette rencontre
se manifeste autour de la machine, instrument à la base de tout processus industriel. Ce qui
l’intéresse plus particulièrement est le potentiel esthétique de ces machines. Dans sa série
de sculptures intitulée Machine Fantôme, dont l’une est présentée à Treignac, il renverse le
statut de ces instruments en les privant de leur fonctionnalité mais également en les rendant
indépendants de toute finalité. Antoine Nessi rend un hommage détourné au travail qualifié,
aux compétences nécessaires à ce type de réalisation ainsi qu’à la puissance des métaux.
L’artiste français Bruno Botella est venu, dans le cadre de l’exposition, en résidence à Treignac
pour produire une œuvre, une sculpture. Son travail étudie les possibilités liées aux propriétés
des matériaux à leur caractère ductile ou fragile. Il met en place des procédés de fabrication
complexes dont le but serait non pas d’aboutir à un objet déterminé mais de traverser les
états provisoires de la matière.
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PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION
Créatures en mouvement, homme/animal/végétal
Est présentée dans le Phare, comme point de départ de l’exposition, la vidéo Raptor’s rapture
des artistes Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla. Ce film a pour sujet la rencontre entre
l’homme et l’animal par le biais d’une flûte qui a été réalisée par l’Homo Sapiens il y a
35 000 ans à partir d’os d’une aile de vautour, fragment d’un ancêtre. Si cette vidéo a une
dimension anthropologique évidente, elle questionne le rapport temps/espace non humain.
Elle est également une réflexion sur la création d’un espace sensible, sur notre relation au
monde vivant et aux origines de la création.
L’exposition présente deux peintures de l’artiste suisse Miriam Cahn. Le thème de la nature et
ses proportions est abondamment traité dans son œuvre comme en témoignent les pièces
intitulées Nach dem Schnee (2004) et Denkendes Tier (1996). « Ce qu’elle cherche, à travers
la réinterprétation permanente de la grande peinture, c’est un monde et une humanité
d’avant la culture, où hommes, femmes, animaux et plantes ne sont pas encore séparés.
Ainsi, les motifs, grâce à l’efficacité du process, passent d’une image à l’autre : un regard naît
dans un profil d’oiseau et habite ensuite un visage, des êtres humains sont en transition vers un
devenir féminin ou un futur végétal. » (Marie-Cécile Burnichon, art press, 2009).
Comme un prémisse de l’exposition monographique qui lui sera consacrée au centre d’art à
la fin de cette année 2015, l’artiste suisse Reto Pulfer présente ici l’oeuvre textile ZR Autswaus O
(2008) qui fait apparaître un animal marin à partir d’une housse de sofa. Reto Pulfer construit
ses œuvres à partir de systèmes linguistiques. Connu pour ses sculptures réalisées en tissu teint
et dessiné, célébrant à la fois le lieu, l’éphémère et les énergies de différents personnages
et sentiments, son travail est intrinsèquement lié à la mnémonique. Le choix et l’association
de ces objets reflètent les décisions prises par l’artiste lors de la création de ses œuvres :
mélange des matières (textiles, tissus tachés, écritures sur tissus), lutte entre bi-dimensionnalité
et trois-dimensionnalité, et utilisation symbolique des couleurs. Ce système est un labyrinthe
de références subjectives mais également une source infinie d’indices pour le regardeur. Son
travail est éminemment intuitif, physique et intéractif.
David Douard présente ici une sculpture hybride organique et mécanique : sorte de nid
suspendu oscillant entre l’image d’un cocon et celle d’un œil. David Douard insuffle aux objets
qu’il crée une vie fantomatique, cherchant à révéler l’étrangeté du monde. Glory Hole (2013)
est réalisé à partir de matériaux de récupération. « Dans le travail de David Douard, les objets
sont porteurs d’une forme de vie. Son œuvre, marquée par l’utilisation de la technologie, est
proche des mécanismes de l’animisme. » (Rebecca Lamarche-Vadel).
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PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION
Le monstrueux
La sculpture en céramique Basin Theology/GBRO de Sterling Ruby qui représente une assiette
remplie des restes d’un repas. Cette pièce exceptionnelle, d’un mètre de diamètre, incarne
symboliquement une grande digestion à l’échelle du monde. Sa démarche procède d’une
lecture extrêmement lucide et critique de la société américaine d’aujourd’hui, exprimant
les tensions qui existent entre les désirs individuels et les contraintes sociales qui nous sont
imposées.
Le duo italien Alis/Filliol est composé de Davide Gennarino et Andrea Respino. Leur travail
se concentre autour de la sculpture, entre création contrôlée et improvisation, à travers des
formes difformes. Pour Alis/Filliol la sculpture est une expérience physique, un espace intense
dans lequel peuvent être expérimentées de nouvelles techniques. La sculpture intitulée Mofo
(2012) est le résultat de la confrontation artistique de deux individus. Elle réunit et synthétise à
elle-seule différentes techniques et processus de travail. Cette figure monumentale (haute de
370 cm) oscille entre forme hybride et liquide, qui semble constamment changer d’apparence,
faisant ainsi référence tant à la sculpture baroque qu’à la tradition cinématographique et
littéraire de la science-fiction. Alis/Filliol aborde à travers leur deuxième pièce Alieno (2012)
qui est présentée à Treignac, l’un des sujets les plus traditionnels de la statuaire classique, celui
du portrait, qu’ils déforment et « enlaidissent » créant ainsi de puissantes et terribles figures.
David Musgrave est un artiste britannique dont la pratique questionne les incertitudes de la
représentation, de l’expression et du processus de création. Les formes anthropomorphiques
qui structurent son travail sont aussi bien figuratives qu’abstraites. Il interroge l’acte de création
à travers la figure de la mythologie juive du golem. Le dessin Anthroposomething (2001), qui
pourrait incarner à lui seul l’ensemble de l’exposition, est exposé dans la nef du centre d’art
de Vassivière; tandis que la sculpture monumentale Skeletal tape giant (2001) est présentée
à Treignac.
Les œuvres de Benjamin Swaim comportent une dimension vitale et sexuelle très forte, qu’il
exprime à travers son utilisation de la couleur, proche de l’expressionnisme allemand. La
série de peintures Salammbô Schreber, dont deux toiles sont présentées à Vassivière, est ainsi
inspirée de deux noms : celui de l’héroïne du roman Salammbô de Gustave Flaubert et celui
d’un homme qui devient femme : Schreber - auteur des Mémoires d’un névropathe que
commente Freud dans Cinq psychanalyses. « Les dernières huiles sur toile de Benjamin Swaim
nous plongent dans un univers particulier, teinté selon l’artiste, d’un expressionnisme queer où
l’on assisterait à la destitution de la puissance masculine au profit d’un devenir-femmme. »
(Galerie Samy Abraham)
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PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION
L’artiste présente également de petites sculptures réalisées à partir de fragments de corps
réassemblés pour former des figures monstrueuses.
Représentations éthérées
Guy Mees est une figure centrale de la scène anversoise d’après guerre (1935-2003). À
partir des années 1980 il travaille essentiellement avec des matériaux fragiles, transparents
et poreux, comme pour les deux grands dessins qui sont exposées à Vassivière Untitled
Regenvlaag Impressie Van Een Roze (1978) et Untitled (1982). Tel un impressionniste,
l’artiste ajoute quelques points au feutre dans la première ou au pastel dans la seconde
en périphérie de la feuille. « Il se libère de la peinture et d’un support solide. Ses surfaces
colorées montrent le mur et entrent en dialogue avec l’environnement. Ce qui reste, ce
sont des interventions formelles limitées et la sensualité de la couleur. » (Museum Leuven)
Diego Marcon présente à Treignac la vidéo qu’il a réalisé en 2013 pendant sa résidence au
Château de l’île de Vassivière intitulée Pour vos beaux yeux : une succession d’apparitions de
nuages dans le ciel. Réalisée en format Super 8, le titre du film est une référence directe au
court-métrage éponyme d’Henri Storck. À la manière d’un impressionniste contemporain, il
réfléchit sur les concepts de regard fixe, d’image et d’impression visuelle. L’artiste compare les
images vidéo à un mirage se déplaçant de la vie après la mort.
L’artiste français Samuel Richardot s’intéresse à l’inconscient de la peinture. Trois peintures sont
exposées à Treignac : Tropique II, Sud et Vorang (2014). La caractéristique de ses dernières
toiles est l’utilisation d’une peinture fortement diluée qu’il répand sur une toile posée au sol et
dont les limites sont déterminées par l’utilisation d’un pochoir. Une attention forte est accordée
aux sensations et à l’imaginaire lors de la construction de ses tableaux. L’ordre qui y règne est
pénétré de l’idée de cosmos.
Pamela Rosenkranz est une jeune artiste suisse. Elle représente actuellement le pavillon
suisse à la 56ème Biennale internationale d’art contemporain de Venise. Deux pièces sont
présentées à Treignac Untouched by Man (2010) et Because they try to bore holes in my
greatest and most beautiful work (2013). Son travail questionne la condition d’être humain
aujourd’hui à l’époque contemporaine, les apparences et l’image du corps dans la société
de consommation.
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BIOGRAPHIES DES ARTISTES
ALIS/FILLIOL
Davide Gennarino, né en 1976 (Italie), vit et travaille à Turin.
Andrea Respino, né en 1979 (Italie), vit et travaille à Turin.
La recherche collective d’Alis/Filliol se caractérise par une réflexion sur les règles de la
sculpture, la réinterprétation et parfois le détournement de techniques traditionnelles. Leur
collaboration s’ancre dans une conception élargie de la forme artistique qui implique
l’usage de différents médiums tels que la photographie et la vidéo. Dans leur travail, le
processus joue un role fondamental dans le sens où il revèle une tension entre stabilité et
mutation, entre la forme finie, ce qui est prévu et l’imprévisible.
Alis/Filliol sont représentés par Pinksummer gallery (Genève). Ils font partie du pavillon italien de
cette 56ème Biennale internationale d’art contemporain de Venise 2015.
JENNIFER ALLORA & GUILLERMO CALZADILLA
Jennifer Allora, née en 1974 à Philadelphia (États-Unis).
Guillermo Calzadilla, né en 1971 à La Havane (Cuba).
Jennifer Allora et Guillermo Calzadilla vivent à Puerto Rico et réalisent des œuvres qui
peuvent prendre la forme de sculptures, vidéos ou performances mais qui partent toujours
d’un contexte sociopolitique comme point de référence. Depuis plusieurs années, ils
s’intéressent au rôle de la musique dans les premières organisations sociales de l’homme.
Ils sont représentés par la Galerie Chantal Crousel (Paris) et la Lisson gallery (Londres).
BRUNO BOTELLA
Né en 1971, vit et travaille à Paris.
L’œuvre de Bruno Botella est habitée, animée par le dessin qui semble à l’essence de
toutes ses réalisations, objets, sculptures ou photographies. La création lucide ou hallucinée
qui consiste souvent chez lui en un processus vandale au sens où il endommage une
surface préexistante en en détournant sa fonction, est toujours éclairée par de nombreuses
références scientifiques ou littéraires que nous donnent en indice ses titres. (Source : Galerie
Samy Abraham)
Bruno Botella est représenté par la Galerie Samy Abraham (Paris).
MIRIAM CAHN
Née en 1949 à Bâle (Suisse).
Dès les années 1970, Miriam Cahn dessine à même le sol, surtout à la craie noire, sur des
feuilles de papier grand format ou même dans l’espace public. Avec son trait énergique,
elle crée des figures humaines saisissantes, d’une troublante intensité. Rebelle et activiste,
elle défend une forme de féminisme dans sa pratique artistique.
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BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Une part importante de son œuvre est toujours constituée de « portraits » d’humains,
d’animaux ou de végétaux, souvent frontaux, qui vibrent d’une présence énigmatique.
(Source : Centre culturel suisse - Paris)
Miriam Cahn est représentée par la Galerie Jocelyn Wolff (Paris). Elle est présente dans
l’exposition « La Chose » au CAC - Synagogue de Delme jusqu’au 27 septembre 2015.
JASON DODGE
Né en 1969 à Newton (États-Unis), vit et travaille à Berlin.
Artiste américain, Jason Dodge obtient en 1996 le diplôme de la Yale University School of
Art de New Haven. Si le déplacement et la distance sont des notions très présentes dans le
travail plastique de Jason Dodge, c’est avant tout la distance « entre les mots et les choses
» qui donne du sens à ses installations simples composées d’objets du quotidien assemblés.
(Source : IAC Villeurbanne)
Jason Dodge est représenté par la galerie Franco Noero (Turin).
DAVID DOUARD
Né en 1983 à Perpignan, vit et travaille à Paris.
David Douard s’inspire des mécanismes de transformation et de développement à
l’œuvre dans notre monde, faisant des plantes, de l’esprit, de la salive, de l’image, de la
technologie ou du langage des outils pour révéler les principes de transmission. Organique,
poreuse et complexe, son œuvre se déploie par rebonds et imite les dynamiques de la
prolifération et du virus, s’insinuant dans les « maladies du réel » et les contaminations du
monde, et s’infiltrant dans les mystères et anomalies de notre programmation. (Source :
Galerie Chantal Crousel)
David Douard est représenté par la galerie Chantal Crousel. Il est également présent dans
l’exposition Inhuman au Fridericianum Kassel.
DIEGO MARCON
Né en 1985 en italie, vit et travaille à Paris.
Diplômé de l’École de Cinéma de Milan, Diego Marcon s’intérese dans ses travaux à la
question de la narration. L’artiste travaille à partir de souvenirs individuels qui, une fois réassemblés, prennent la dimension de souvenirs universels.
Diego Marcon est présent dans l’exposition « Glitch » au OCAT Shangai jusqu’au 21 juin 2015.
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BIOGRAPHIES DES ARTISTES
GUY MEES
Né en 1935 à Mechelen (Belgique), décédé en 2003 à Anvers (Belgique).
Figure centrale de la scène anversoise de l’après guerre, Guy Mees a laissé une œuvre
dont la singularité se soustrait à toute entreprise de classification. La recherche de Guy
Mees repose sur une tentative de refondation du langage pictural en dehors des limites de
l’espace du tableau, et la recherche d’un équilibre complémentaire et fonctionnel entre
la forme (l’objet esthétique) et l’habitat (l’espace vital et social). Au-delà d’une apparente
rigueur formaliste, les œuvres de Mees possèdent une fragilité intrinsèque, semblent toujours
potentiellement courir le danger de la déchirure, de la brisure ou de l’extinction. C’est que
Mees cherche dans l’espace un principe de coexistence entre éléments épars, qui supporte
une infinité de configurations et échappe à la tentation despotique pour accueillir la
diversité, la variation, la modulation. (Source : Galerie Chez Valentin)
Guy Mees est représenté par la Galerie Chez Valentin (Paris), et la Galerie Micheline
Szwajcer (Bruxelles).
DAVID MUSGRAVE
Né en 1973, à Stockton-on-Tees (Grande-Bretagne), vit et travaille à Londres.
La pratique de David Musgrave relève d’une exploration des incertitudes de la représentation, de
l’expression et du processus. Les relations réciproques entre image et matière y sont subtilement
arrangées dans un jeu entre le réel et la fiction, l’identification et l’étrangeté. Ses oeuvres
sculpturales impliquent souvent la transcription de matériaux du quotidien. Ses dessins peuvent
s’apparenter à des reproductions d’artefacts touchant au primitif ou au paranormal, bien que la
nature précise de ces objets en creux demeure indéfinie. Cette imagerie éludée se combine à la
précision technique de l’artiste pour imprégner son œuvre de tensions complexes qui mettent à
l’épreuve notre conception de la perception et de la réalité.
David Musgrave est représenté par la galerie Greengrassi (Londres).
ANTOINE NESSI
Né en 1985 (France).
Antoine Nessi est diplômé en 2012 de l’École des Arts Décoratifs de Paris avant de poursuivre
ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. « Le travail d’Antoine
Nessi se concentre autour de la confrontation de deux univers perçus comme antagonistes:
celui de l’art et celui de l’industrie. Cette rencontre se manifeste autour de la machine,
instrument à la base de tout processus industriel. Cette dernière traduit également les
changements sociétaux dont elle se fait à la fois le témoin et le symbole. Ce qui l’intéresse
plus particulièrement est le potentiel esthétique de ces machines qu’il s’emploie à mettre en
lumière par des déplacements. » (Clothilde Morette)
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BIOGRAPHIES DES ARTISTES
RETO PULFER
Né en 1981 à Berne (Suisse), vit et travaille à Berlin.
Son œuvre se trouve à l’intersection de la performance et de l’espace architectural.
Reto Pulfer crée des environnements à partir de divers matériaux, notamment du tissu et du
papier qu’il peint et installe de manière à questionner la géographie du lieu d’exposition.
Pour concevoir ses installations, il invente des narratifs simples selon la méthode de la
« mnémonique ». Reto Pulfer construit ses œuvres à partir de systèmes linguistiques divers.
Néanmoins, ce ne sont pas les systèmes qui agencent les formes, ni la disposition des formes
qui crée les systèmes. En d’autres termes, le travail artistique de Reto Pulfer est à la fois une
production complète en soi tout en demeurant dans un état fixe pendant un temps limité
seulement. (Source : Galerie Balice Hertling)
Reto Pulfer est représenté par la galerie Hollybush Gardens (Londres). Il a une exposition
personnelle « DEHYDRIERTE LANDSCHAFT » au centre d’art contemporain de Genève jusqu’au
23 août 2015.
SAMUEL RICHARDOT
Né en 1982 à Aurillac, vit et travaille entre Paris et l’Auvergne.
Samuel Richardot se penche sur la construction de la peinture : sur ses formes, ses gestes, ses
expressions et ses implications. Les tableaux qui en sortent ne sont pas simplement du
(dé)constructivisme. Il s’agit d’un lyrisme analytique qui touche, par sa sensualité
perspicace, aux profondeurs de l’image peinte. « Ce qui m’intéresse, dit l’artiste, c’est la
structure de la peinture, que je considère comme la structure d’une langue. » En regardant
les toiles les plus récentes on dirait que l’artiste cherche à établir une véritable grammaire
des formes de la peinture. Distanciés et analytiques, ces tableaux déclinent différentes
techniques (peinture à la bombe, fluide, lisse, au pochoir, gestuelle) et remplissent ainsi
l’espace de la toile avec un mouvement qui désormais nous parle aussi de profondeur.
(Theodora Domenech)
PAMELA ROSENKRANZ
Né en 1979 à Sils-Maria (Suisse), vit et travaille à Berlin.
L’œuvre de Pamela Rosenkranz renouvelle le concept de nihilisme, par une recherche de
l’absence de sens qui en constitue le cœur. L’artiste emploie pour cela des paramètres
immatériels comme les réflexions, les répétitions, les boucles infinies et les vides. En les
appliquant à l’observation de détails minutieux, de gestes et mouvements isolés, ces outils
multiplient les points de vue, en créant des réalités instables et ouvertes par l’interaction
constante entre la présence et l’absence. D’une rigueur conceptuelle sans concessions,
l’œuvre de Pamela Rosenkranz, qui recourt à divers médias, se caractérise par une légèreté
de touche qui masque l’ironie, le jeu et l’humour sous-jacents. (Source : Miguel Abreu
Gallery)
Pamela Rosenkranz est représentée par la Miguel Abreu Gallery. Elle représente atuellement
le pavillon suisse à la Biennale internationale d’art contemporain de Venise 2015. Elle est
également présente dans l’exposition Inhuman au Fridericianum Kassel.
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BIOGRAPHIES DES ARTISTES
STERLING RUBY
Né en 1972 à Bitburg (Allemagne), vit et travaille à Los Angeles.
Le travail de Sterling Ruby porte principalement sur la tension entre désirs individuels et
contraintes sociales. A partir d’un socle théorique important, Ruby opère une déconstruction
des dispositifs de pouvoir grâce auxquels les individus intériorisent les mécanismes de
contrôle social. La grande variété des médiums et des techniques qu’il utilise est à la mesure
des thèmes qui traversent toute son œuvre : comportements déviants, violence, mort et
sexualité, surproduction de l’information, manifestations « corrompues » du désir et besoin de
contrôle propre à la culture occidentale contemporaine. (Source : Les presses du réel)
Sterling Ruby est représenté par la galerie Xavier Hufkens (Bruxelles) et Haüser & Wirth (Londres).
MICHAEL E. SMITH
Né en 1977 à Détroit (Etats-Unis), vit à Hokpinton (États-Unis).
A l’heure où les sociétés occidentales dépassent les limites de leur développement et devraient
préférer l’auto-préservation à l’expansion, les œuvres de Michael E. Smith défient le désastre
écologique et économique de notre temps avec un matérialisme de nécessités vitales. Smith
a effacé les êtres humains de son art. Il les a remplacés par une physiologie et une psychologie
des choses. Il travaille à partir de vêtements abandonnés – chaussettes, t-shirts et chapeaux–,
d’objets domestiques – des bouteilles et des bols –, de morceaux d’appareils ménagers, de
cadavres d’animaux et de résidus de toutes sortes qu’il dispose à la manière d’un médecin
légiste comme des fragments matériels ayant survécu à une maltraitance. Reconstructions
physiques de vulnérabilité émotionnelle et de violation, les objets de Smith viennent « après »
; ses expositions, elles, ressemblent à une archéologie de l’humanité.
(Source : CAPC Bordeaux)
Michael E. Smith est représenté par les galeries Kow (Berlin) et Zéro (Milan).
BENJAMIN SWAIM
Né à Paris en 1970, vit et travaille à Paris.
Les œuvres de Benjamin Swaim comportent une dimension vitale et sexuelle très fortes, qu’il
exprime à travers son utilisation de la couleur, proche de l’expressionisme allemand. Ses
tableaux et ses sculptures représentent la résistance, l’obstination d’une figure, qui même
amputée, continue de vivre malgré tout. Les dernières huiles sur toile de Benjamin Swaim
nous plongent dans un univers particulier, teinté selon l’artiste, d’un « expressionnisme
queer » où l’on assisterait à la destitution de la puissance masculine au profit d’un
devenir-femme. C’est bien à une rencontre quasi érotique que nous convie l’artiste.
(Source : Galerie Jean Brolly)
Benjamin Swaim est représenté par la galerie Jean Brolly qui lui consacre notamment une
exposition jusqu’au 13 juin prochain.
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BIOGRAPHIES DES ARTISTES
LE COMMISSAIRE ASSOCIÉ DE L’EXPOSITION
GYAN PANCHAL
Né en 1973 à Paris, vit et travaille entre Paris et Eymoutiers.
Gyan Panchal est né en 1973, il vit à Eymoutiers (Limousin). Depuis sa sortie de la Jan Van
Eyck Academie (Maastricht, Pays-Bas), son travail a fait l’objet de nombreuses expositions
personnelles : à la galerie Frank Elbaz, Paris, à la galerie Edouard Manet, Gennevilliers, au
Palais de Tokyo, chez Jhaveri Contemporary à Bombay (Inde) et à la Maison des Arts Georges
Pompidou à Cajarc. On a également pu voir ses œuvres dans les collections du Centre
Pompidou, Paris, à la Biennale d’Art Contemporain de Rennes, au Carré d’art de Nîmes,
au Crédac à Ivry-sur-Seine, à la Villa Arson à Nice, à la Maison Populaire de Montreuil, à la
Fondation d’entreprise Ricard à Paris. Il prépare pour le premier semestre 2015 une exposition
dont il est le commissaire chez Jhaveri Contemporary à Bombay et un projet Apartés pour le
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (mai). (Source : Galerie Marcelle Alix)
Gyan Panchal est représenté par la galerie Marcelle Alix. Jusqu’au 10 janvier 2016, il présente
en tant que commissaire une exposition au Musée d’art moderne de la ville de Paris dans le
cadre du projet « Aparté ».
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LES LIEUX D’EXPOSITION
LE CENTRE INTERNATIONAL D’ART ET DU PAYSAGE
Paysage pensé et façonné par l’homme, l’Île de Vassivière est un territoire de rencontre
entre nature et sculpture. Son histoire exceptionnelle confère au site une singularité stimulant
l’imaginaire et la créativité. Le Centre international d’art et du paysage a été construit en
1991 par les architectes Aldo Rossi et Xavier Fabre.
Lieu de référence pour l’art contemporain en Limousin, trois expositions sont programmées
annuellement, prolongées généralement par des projections, des conférences et des débats
propices au partage d’expériences. Espace de créativité ouvert à tous, le centre d’art possède
une collection de sculptures à « ciel ouvert » unique au monde. Le Bois de sculptures est ainsi
composé de soixante-quatre œuvres, implantées entre forêt, prairies et bord du lac.
Le Centre international d’art et du paysage a inauguré, en octobre 2012, un programme de
résidences artistiques avec le financement de la Région Limousin et du ministère de la Culture
et de la Communication – Drac Limousin. L’histoire singulière du Lac de Vassivière, la force du
paysage, la richesse culturelle et la qualité architecturale de ces nouveaux espaces offrent
des conditions exceptionnelles aux artistes et chercheurs désireux de consacrer du temps à
la réflexion et à l’expérimentation. Le Château – Résidences de recherche et de création,
programme géré par le centre d’art de manière complémentaire aux expositions et au Bois
de sculptures, a été imaginé pour favoriser l’inspiration et la conception de projets en amont
du temps de production et dans une temporalité propre aux changements des climats et des
saisons.
TREIGNAC PROJET
Treignac Projet est une galerie, un espace d’exposition et de résidences - créé en 2007 par
Sam Basu et Liz Murray - dans une ancienne filature en Corrèze dans la commune de Treignac.
Espace d’exposition et programme de résidences artistiques orientés vers des projets collectifs,
la recherche et des approches spéculatives de l’art, qui examinent l’histoire et le potentiel de
changement qu’implique la situation rurale au sein de notre paysage global.
Horaires d’ouverture : vendredi - dimanche 14h -19h
http://treignacprojet.tumblr.com
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VISUELS PRESSE
Alis/Filliol, Alieno, 2011, 35 x 25 x 17 cm, plâtre blanc et bois
© Courtesy the artists and pinksummer gallery
David Musgrave, Anthroposomething, 2001, dessin, 47.8 x 47.9 cm
Courtesy of greengrassi, London
Jennifer Allora et Guillermo Calzadilla, Raptor’s rapture, 2012
Vidéo haute définition, 23 min 33s © Courtesy des artistes et de la
Galerie Chantal Crousel, Paris.
Bruno Botella, Fumée le milliard, hors le temps d’y faire main basse,
2014, vidéo 1’44min, bois, plasticine 150 x 120 x 84 cm
© Photo : Rebecca Fanuele. Courtesy Galerie Samy Abraham
Samuel Richardot, Vorang, 2014, huile sur toile, 56 x 45 cm © D.R
Sterling Ruby, Basin Theology/GBRO © Photo: Robert Wedemeyer,
Los Angeles. Courtesy de l’artiste et Xavier Hufkens, Bruxelles
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VISUELS PRESSE
Guy Mees, Untitled «Regenvlaag»/ Impressie Van Een Roze, Kamer
Met Victoria-Blauw, 1978, pastel sur papier, 232 x 174 cm
© Courtesy de l’artiste et Galerie Micheline Szwajcer.
Benjamin Swaim, Salammbô-Schreber, huile sur toile, 146 x 114 cm
© Courtesy galerie Jean Brolly et l’artiste
Reto Pulfer, ZR Autswaus O, textile, pastel sur papier, fermeture
éclair, plantes séchées, ongles, fil, 240 x 270 cm © Photo: Alexis
Zavialoff. Courtesy de l’artiste et Hollybush Gardens, London
Diego Marcon, Pour vos beaux yeux, 2013, vidéo, 8,39 min en
boucle. © Diego Marcon
Jason Dodge © Courtesy de l’artiste et Galerie Franco Noero
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LES RENDEZ-VOUS
AUTOUR DE L’EXPOSITION
ÉCHAPPÉE #3 : PARCOURS DE VASSIVIÈRE À TREIGNAC
Dimanche 19 juillet de 10h30 à 20h
- 10H30 VISITE COMMENTÉE DE L’EXPOSITION « ÊTRE CHOSE » AU CENTRE D’ART DE VASSIVIÈRE
Rencontre et visite commentée avec Gyan Panchal, commissaire associé de l’exposition et
Marianne Lanavère, directrice
- 12H30 PIQUE-NIQUE ÉLECTRO AQUATIQUE SUR L’ÎLE DE VASSIVIÈRE
Venez avec votre panier-repas vous détendre les pieds dans le gazon près de l’oeuvre skatable OTRO : DJ sets, ateliers BD animés par l’association l’école du Crayon de Bois, atelier
sérigraphie proposé par l’association Terror Print, jeux en bois pour les enfants
présentés par La Roulotte, aire de jeux pour les amateurs de pétanque, badminton, pingpong… et de skateboard !
En partenariat avec BeaubFM
- 16H VISITE COMMENTÉE DE L’EXPOSITION « ÊTRE CHOSE » À TREIGNAC
Rencontre et visite commentée de l’exposition avec Sam Basu, cofondateur de Treignac
Projet et Gyan Panchal.
10€ par personne / 5€ étudiants et demandeurs d’emploi / gratuit -12ans.
Réservation : [email protected]
Une initiative du réseau CINQ/25
www. cinqvingtcing.org
CINÉMA : LE CHOIX DES COMMISSAIRES
Jeudi 1er octobre à 21h / Cinéma Jean Gabin à Eymoutiers
Projection de deux moyen-métrages : Vérifier l’Arcadie (2013/2014) de Guillaume
Robert, artiste en résidence en 2013 à Vassivière et La mesure végétale (2015) de Fabien
Giraud & Raphaël Siboni (film coproduit par le Centre international d’art et du paysage, Le
Fresnoy - Studio national des arts contemporains et Netwerk)
6€ / 5€ ciné + expo
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LES RENDEZ-VOUS
ÉVÉNEMENTS / RENCONTRES
L’ART EN LIEUX
Mardi 21 juillet, 8h30 - 12h30
Marché de Royère de Vassivière
Rencontre autour de l’architecture gonflable d’Hans-Walter Müller
Exposition L’art en lieux : Autres choses
Jusqu’au 29 août à Royère de Vassivière
En partenariat avec le FRAC-Artothèque du Limousin
www.frac-limousin.com
JOURNÉE L’ART EN CONTES
Jeudi 27 août de 9h30 à 21h30
Le centre d’art et le festival Paroles de conteurs vous invitent à une journée de rencontres
exceptionnelles autour de l’art et du conte :
- 9 h 30 : Conter un espace naturel par Olivier Villanove : balade contée en lien avec
les oeuvres du Bois de sculptures (gratuit)
- 13 h 30 : visite d’exposition racontée à deux voix par Marianne Lanavère, directrice
du centre d’art et Olivier Villanove, conteur (gratuit)
- 18 h 30: off en extérieur autour de l’œuvre de Alexander Ponomarev le sous-marin
Substiziano
- 21 h 30 : Noctambulation contée par Les Darwiche Conteurs en lien avec les oeuvres
du Bois de sculptures
En partenariat avec Paroles de conteurs
Sur réservation : www.paroles-conteurs.org
LES JOURNÉES DU PATRIMOINE
Samedi 19 et dimanche 20 septembre
LE PATRIMOINE DU XXIÈME SIÈCLE : UNE HISTOIRE D’AVENIR
- Visite guidée du Bois de sculptures : aidez-nous à restaurer 5 œuvres grâce
au mécénat populaire de la Fondation du patrimoine
- Atelier artistique pour les enfants
- Visite guidée de l’architecture contemporaine du Château (Berger&Berger + BuildingBuilding)
- Rencontre avec l’équipe en résidence au Château de l’île : Bureau mécanique
et J’aime beaucoup ce que vous faites
Tous les activités et rencontres sont gratuites !
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LES RENDEZ-VOUS
EN FAMILLE
ATELIERS ARTISTIQUES EN FAMILLE
Adultes : 3 € - Enfants : 1 €
Réservation obligatoire : 05 55 69 27 27 ou [email protected]
À partir de 6 ans :
LES JEUDIS ET VENDREDIS DE 11H À 12H30
- Ricocher sur l’expo
Un atelier d’expérimentation et d’expression plastique ouvert à tous en lien avec l’exposition. Découverte de l’exposition et réalisation d’une création artistique à emporter chez soi !
LES JEUDIS ET VENDREDIS DE 14H À 15H30
Partagez un regard complice sur les œuvres lors de ce parcours spécial famille !
Pendant les vacances estivales, le centre d’art propose pour les petits et les grands de
découvrir ensemble via des ateliers originaux et ludiques le centre d’art et son Bois de sculptures ! Ces ateliers sont à expérimenter par toute la famille !
À partir de 6 ans :
- Tendre l’oreille : Compose et réalise une carte postale sonore de l’île de Vassivière !
Atelier d’expérimentation sonore de l’île de Vassivière, de sa faune et de sa flore grâce à un
dictaphone qui permet d’écouter et d’enregistrer tous les sons, bruits et vibrations de l’île !
- Voir les yeux fermés : Découvre par le toucher des sculptures !
Atelier original et ludique qui permet d’appréhender et découvrir différemment, via
uniquement par le toucher, les sculptures de l’île !
- L’île aux détails : Parcours à la loupe les sculptures en pierre de l’île !
Deviens un explorateur et parcours les sculptures en pierre de l’île à l’aide d’outils
spécifiques !
Pour les 3-6 ans :
- Du bout des doigts : trempe, frotte, déchire, trace, froisse !
Éveil des sens des tous petits par la découverte, la compréhension de tous les éléments
naturels qui composent l’île. Une expérience sensorielle originale et unique !
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LES RENDEZ-VOUS
EN FAMILLE (suite)
NOUVEAU !
NAVIGUONS DANS LE BOIS DE SCULPTURES
MERCREDIS 15, 22 et 29 JUILLET
MERCREDIS 5, 12 et 19 AOÛT
- 9h45 : Départ de la plage de Pierrefitte
- 10h : Découverte décalée des sculptures de l’île de Vassivière en canoë sur le lac de
Vassivière
- 12h30 : pique-nique en plein air
- 14h – 15h30 : atelier de pratique artistique
Tarif : Adultes (plus de 15 ans): 15 euros / enfants (de 6 à 15 ans): 13 euros
Réservation obligatoire 48h à l’avance au 05 55 69 27 27 ou pedagogie@ciapiledevassiviere.
com
PROMENONS-NOUS DANS LE BOIS DE SCULPTURES
MERCREDIS 8 JUILLET ET 26 AOÛT À 15H30
SEPTEMBRE / OCTOBRE : TOUS LES MERCREDIS À 15H30
Venez en famille à la découverte du Bois de sculptures pour contempler les œuvres et
discuter avec le médiateur
3€ / Billet combiné expo + Bois : 5€ (durée 1h)
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INFORMATIONS PRATIQUES
CENTRE INTERNATIONAL D’ART ET DU PAYSAGE
Île de Vassivière
F-87120 Beaumont-du-Lac
Tel. +33(0)5 55 69 27 27
www.ciapiledevassiviere.com
Nombreux hébergements - www.lelacdevassiviere.com
AVION : Aéroport international de Limoges - www.aeroportlimoges.com
TRAIN TER : Gare SNCF la plus proche : Eymoutiers (ligne Ussel-Limoges)
EN VOITURE :
D43B
D43
TREIGNAC PROJET
2 rue Ignace Dumergue
19 260 Treignac
Tel. +33(0)5 55 984 659
www.treignacprojet.org
ACCÈS : Via l’A20 direction Limoges / D940 direction Eymoutiers et D3 direction Uzerche
TRAIN : Gare SNCF la plus proche : Uzerche
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DANS LES ENVIRONS, LE CENTRE
D’ART VOUS RECOMMANDE
Eymoutiers (13 km) : espace Paul Rebeyrolle
REBEYROLLE VIVANT : 60 ANS D’UNE OEUVRE ESSENTIELLE
Un nouvel accrochage sera présenté avec des tableaux inédits à Eymoutiers : un parcours
rétrospectif de 1945 jusqu’à l’oeuvre ultime (la série des Néants réalisée en 2005).
Jusqu’au 30 décembre.
www.espace-rebeyrolle.com
LIMOGES (60 KM) : FRAC-ARTOTHÈQUE DU LIMOUSIN
FANTÔMES DANS LA MACHINE
Oeuvres des collections du FRAC-Artothèque du Limousin. Machines célibataires, mécamorphes,
persistance de l’art optique et cinétique, rotoreliefs, sculptures animées, films et vidéos : Th. Bayrle,
V. Costes, G. Di Matteo, V. Fortemps, K. Klapheck, R. Julius, D. Marcel, L. Terras, P. Paulin...
Jusqu’au 31 octobre.
www.fraclimousin.fr / www.artothequelimousin.com
MEYMAC (60 KM) : ABBAYE SAINT-ANDRÉ - CENTRE D’ART CONTEMPORAIN
CONSTRUCTEURS D’ABSURDE, BRICOLEURS D’UTOPIE
L’exposition rassemble les travaux d’artistes bricolant des utopies « scientifiques » ou des rêves
d’urbanisme, bidouillant des espaces et des modes de vie.
Du 12 juillet au 1er novembre. Vernissage le samedi 11 juillet à 18h.
www.cacmeymac.com
ROCHECHOUART (95 KM) : MUSÉE DÉPARTEMENTAL D’ART CONTEMPORAIN
LAURE PROUVOST : ON IRA LOIN
Au fil de ses installations, de ses films et de ses sculptures, on découvrira le monde fictionnel,
humoristique et poétique de l’artiste Laure Prouvost. Le thème de l’échappée, de la liberté et
du voyage vers un ailleurs insoupçonné traverse l’exposition.
Jusqu’au 4 octobre.
www.musee-rochechouart.com
Retrouvez l’actualité des structures du réseau d’art contemporain en Limousin :
CINQ,25 : www.cinqvingtcinq.org
Portail culturel : www.culture-en-limousin.fr
Géoculture : geo.culture-en-limousin.fr
Exposition en partenariat
avec
Le centre d’art reçoit le soutien de l’État (ministère de la Culture et
de la Communication - Direction régionale des affaires culturelles
du Limousin), du Conseil régional du Limousin, notamment dans le
cadre du dispositif des Emplois Associatifs.
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