pRÉSENTATION DE L`EXpOSITION - Centre international d`art et du
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pRÉSENTATION DE L`EXpOSITION - Centre international d`art et du
DOSSIER de presse SOMMAIRE Communiqué de presse p. 2 Présentation de l’exposition p. 5 Biographies des artistes p. 9 Les lieux d’exposition p. 15 Visuels presse p. 16 Les rendez-vous p. 18 Informations pratiques p. 22 Dans les environs p. 23 Centre international d’art et du paysage Île de Vassivière 87 120 Beaumont-du-Lac T +33 (0)5 55 69 27 27 www.ciapiledevassiviere.com Bois de sculptures : 64 œuvres en accès gratuit, libre et permanent. Horaires d’ouverture : juillet/août : tous les jours de 11h à 19h non stop Le reste de l’année du mardi au dimanche et jours fériés : 11h-13h / 14h-18h Tarifs de l’exposition : Plein tarif : 3€ / Tarif réduit : 1,5€ Contact presse : Coralie Desmurs [email protected] T +33 (0)5 55 69 27 27 1 COMMUNIQUÉ de presse « ÊTRE CHOSE » EXPOSITION COLLECTIVE DÉPLOYÉE SUR DEUX STRUCTURES D’ART CONTEMPORAIN EN LIMOUSIN : TREIGNAC PROJET ET LE CENTRE D’ART DE VASSIVIÈRE Avec Alis/Filliol, Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla, Bruno Botella, Miriam Cahn, Jason Dodge, David Douard, Diego Marcon, Guy Mees, David Musgrave, Antoine Nessi, Reto Pulfer, Samuel Richardot, Pamela Rosenkranz, Sterling Ruby, Michael E. Smith, Benjamin Swaim Commissaire associé : Gyan Panchal. VERNISSAGE : SAMEDI 4 JUILLET 15H : TREIGNAC PROJET 18H : CENTRE D’ART DE VASSIVIÈRE CENTRE D’ART DE VASSIVIÈRE 5 JUILLET - 1ER NOVEMBRE 2015 Juillet/août : ouvert tous les jours de 11h/19h septembre/novembre : mardi - dimanche 11h/13h et 14h/18h TREIGNAC PROJET 5 JUILLET - 20 SEPTEMBRE 2015 vendredi - dimanche 14h/19h 2 COMMUNIQUÉ de presse Différents milieux, humains et non humains, coexistent. Ces milieux, lorsqu’ils ne s’ignorent pas, se rencontrent à peine. Œuvrant à la bordure de ces mondes, les artistes de l’exposition « Être chose » donnent corps à la possibilité d’une rencontre. Qu’est-ce qu’être chose ? Est-ce qu’être humain, c’est n’être qu’une chose parmi d’autres ? Une chose peut-elle être, sans pour autant être humaine ? L’exposition « Être chose » réunit des artistes qui tentent de donner corps à une expérience du bord de l’humain. Qu’advient-il du corps lorsque celui-ci s’aventure à la périphérie de luimême, lorsqu’il se frotte à la frontière de sa propre définition ? Les œuvres rassemblées ici n’envisagent pas nécessairement la séparation entre humains et non humains en termes de discontinuité. Les corps en sont inéluctablement altérés, fragmentés et réassemblés. Ils se muent en figures indéfinissables, évoluant à la croisée de ces mondes. « Être chose », c’est aussi postuler que l’on ne puisse être nommé, que l’on ne puisse assigner un nom à chaque chose. C’est se garder d’un monde qui ne serait qu’humain. Projeté dans le phare de Vassivière, Raptor’s Rapture (le ravissement du rapace) de Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla apparaît comme une œuvre clé – la rencontre improbable d’une flûtiste et d’un vautour, seuls êtres encore identifiables de l’exposition. La nef du centre d’art, placée sous le signe d’Anthroposomething (quelque chose d’humain) de David Musgrave, réunit des corps composites. Une figure transrègne, telle que représentée par Benjamin Swaim, côtoie l’irruption du monstrueux chez Alis/Filliol. Dans l’atelier, Basin Theology de Sterling Ruby évoque les reliefs d’un repas ou d’une digestion du monde. Plus loin, on bute sur la tête d’un chien, embaumée par Michael E. Smith. Les œuvres de la salle des études invitent à composer avec ce paysage fragmenté. La touche fragile des dessins de Guy Mees semble répondre à la sculpture en forme de rébus de Jason Dodge, dont les éléments épars évoquent en creux une main absente. Le petit théâtre laisse entrevoir un monde extérieur à notre portée, à travers les portraits animistes de Miriam Cahn, ou encore la mue d’un objet domestique en animal imaginaire chez Reto Pulfer. À Treignac Projet, l’exposition convoque des corps flottants. Au rez-de-chaussée, elle s’ouvre sur une Machine fantôme d’Antoine Nessi, ectoplasme d’une ère industrielle révolue. La toile de Samuel Richardot semble figurer une chose presque aussi volatile que les nuées filmées par Diego Marcon. À l’étage, les œuvres sont le fruit d’une altération de la perception humaine, à l’instar de la sculpture de Bruno Botella, réalisée pour l’exposition et de l’Alieno d’Alis/Filliol, qui paraît avoir été modelé à l’aveugle. Un peu plus loin, les traces d’une présence évanouie peuplent les monochromes abimés de Pamela Rosenkranz, à l’image d’Untouched by Man, sorte de suaire synthétique, ou encore du survêtement devenu fossile de Michael E. Smith. 3 COMMUNIQUÉ de presse Tel un organe sorti des décombres, Glory Hole de David Douard recueille la fragile promesse d’une nidation. Dans un recoin, les toiles auratiques de Samuel Richardot flamboient au-dessus des idoles démembrées de Benjamin Swaim. Se dévoile alors, tout au bout de l’exposition, l’immense silhouette d’un gisant, Skeletal tape giant de David Musgrave : les vestiges d’un golem, qui n’est rien d’autre, à l’origine, qu’un embryon de papier. L’exposition « Être chose » se déploie sur deux lieux en Limousin, le Centre international d’art et du paysage de Vassivière et Treignac Projet, en invitant un artiste, Gyan Panchal, en tant que commissaire associé. L’accrochage est composé à la manière de « climats » et témoigne d’une approche subjective des œuvres comme autant de façons d’être au monde. L’exposition s’achemine d’un espace à l’autre dans un cycle où alternent fragments et condensations. S’y côtoient des familles artistiques aux antipodes les unes des autres, entre excès et retenue. Comprenant en grande partie des objets, des sculptures et des peintures, l’exposition contient peu d’images, comme si celles-ci n’étaient pas à même de rendre compte de ces formes de vie. Enfin, le propos d’« Être chose » s’inscrit dans une actualité de la recherche en art où une lecture anthropocentrée du monde est plus que jamais remise en question. Sous l’impulsion de travaux d’artistes, d’articles et de colloques (notamment The Matter of Contradiction organisé par Sam Basu, Fabien Giraud, Ida Soulard et Tom Trevatt en 2012 sur l’île de Vassivière) se sont multipliées les expositions traitant des relations entre l’homme et le non-humain : « Animism » à Anvers en 2010, « Nature after nature » à Kassel en 2014, « The Noing Uv It » à Bergen en 2015, « Inhuman » à Kassel en ce moment même... Tout en se nourrissant de ces réflexions, « Être chose » se fonde avant tout sur l’expérience des œuvres qui ont été à l’origine de l’exposition, et sur une approche du sensible empreinte d’un voisinage avec la nature plutôt que d’un quelconque concept. Marianne Lanavère et Gyan Panchal 4 PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION L’accrochage est composé à la manière de « climats » : Corps/objets Certains artistes de l’exposition portent un nouveau regard aux objets du quotidien, familiers, collectés et modifiés parmi lesquels l’artiste américain Jason Dodge qui questionne le statut de l’objet contemporain et sa relation à l’homme. L’artiste témoigne d’un moment qui met ainsi en évidence l’histoire et l’expérience d’un certain nombres d’objets, en apparence invisible. L’œuvre qui est présentée dans l’exposition, Hand, est composée de cinq objets qui tous ont causé de façon accidentelle la perte de doigts : une vitre de fenêtre cassée, un patin à glace, une patte de cheval, un tapis roulant et un capot de voiture. Cinq éléments disparates qui reconstituent symboliquement une main. Michael E. Smith soustrait quant à lui la présence humaine de ses œuvres. « Il les a remplacés par une physiologie et une psychologie des choses. » (CAPC Bordeaux) Il travaille uniquement à partir de résidus de toutes sortes, tels que des vêtements abandonnés, que l’on peut retrouver dans deux de ses pièces Untitled (2013) composée d’un pantalon de jogging, de plastique et d’une huître ou Untitled (2012) composée d’un t-shirt, sweat-shirt, plastique et plumes. Ses œuvres défient le désastre économique et écologique de notre temps et revendiquent le matérialisme comme une nécessité vitale. Le travail du jeune artiste français Antoine Nessi se concentre autour de la confrontation de deux univers perçus comme antagonistes : celui de l’art et celui de l’industrie. Cette rencontre se manifeste autour de la machine, instrument à la base de tout processus industriel. Ce qui l’intéresse plus particulièrement est le potentiel esthétique de ces machines. Dans sa série de sculptures intitulée Machine Fantôme, dont l’une est présentée à Treignac, il renverse le statut de ces instruments en les privant de leur fonctionnalité mais également en les rendant indépendants de toute finalité. Antoine Nessi rend un hommage détourné au travail qualifié, aux compétences nécessaires à ce type de réalisation ainsi qu’à la puissance des métaux. L’artiste français Bruno Botella est venu, dans le cadre de l’exposition, en résidence à Treignac pour produire une œuvre, une sculpture. Son travail étudie les possibilités liées aux propriétés des matériaux à leur caractère ductile ou fragile. Il met en place des procédés de fabrication complexes dont le but serait non pas d’aboutir à un objet déterminé mais de traverser les états provisoires de la matière. 5 PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION Créatures en mouvement, homme/animal/végétal Est présentée dans le Phare, comme point de départ de l’exposition, la vidéo Raptor’s rapture des artistes Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla. Ce film a pour sujet la rencontre entre l’homme et l’animal par le biais d’une flûte qui a été réalisée par l’Homo Sapiens il y a 35 000 ans à partir d’os d’une aile de vautour, fragment d’un ancêtre. Si cette vidéo a une dimension anthropologique évidente, elle questionne le rapport temps/espace non humain. Elle est également une réflexion sur la création d’un espace sensible, sur notre relation au monde vivant et aux origines de la création. L’exposition présente deux peintures de l’artiste suisse Miriam Cahn. Le thème de la nature et ses proportions est abondamment traité dans son œuvre comme en témoignent les pièces intitulées Nach dem Schnee (2004) et Denkendes Tier (1996). « Ce qu’elle cherche, à travers la réinterprétation permanente de la grande peinture, c’est un monde et une humanité d’avant la culture, où hommes, femmes, animaux et plantes ne sont pas encore séparés. Ainsi, les motifs, grâce à l’efficacité du process, passent d’une image à l’autre : un regard naît dans un profil d’oiseau et habite ensuite un visage, des êtres humains sont en transition vers un devenir féminin ou un futur végétal. » (Marie-Cécile Burnichon, art press, 2009). Comme un prémisse de l’exposition monographique qui lui sera consacrée au centre d’art à la fin de cette année 2015, l’artiste suisse Reto Pulfer présente ici l’oeuvre textile ZR Autswaus O (2008) qui fait apparaître un animal marin à partir d’une housse de sofa. Reto Pulfer construit ses œuvres à partir de systèmes linguistiques. Connu pour ses sculptures réalisées en tissu teint et dessiné, célébrant à la fois le lieu, l’éphémère et les énergies de différents personnages et sentiments, son travail est intrinsèquement lié à la mnémonique. Le choix et l’association de ces objets reflètent les décisions prises par l’artiste lors de la création de ses œuvres : mélange des matières (textiles, tissus tachés, écritures sur tissus), lutte entre bi-dimensionnalité et trois-dimensionnalité, et utilisation symbolique des couleurs. Ce système est un labyrinthe de références subjectives mais également une source infinie d’indices pour le regardeur. Son travail est éminemment intuitif, physique et intéractif. David Douard présente ici une sculpture hybride organique et mécanique : sorte de nid suspendu oscillant entre l’image d’un cocon et celle d’un œil. David Douard insuffle aux objets qu’il crée une vie fantomatique, cherchant à révéler l’étrangeté du monde. Glory Hole (2013) est réalisé à partir de matériaux de récupération. « Dans le travail de David Douard, les objets sont porteurs d’une forme de vie. Son œuvre, marquée par l’utilisation de la technologie, est proche des mécanismes de l’animisme. » (Rebecca Lamarche-Vadel). 6 PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION Le monstrueux La sculpture en céramique Basin Theology/GBRO de Sterling Ruby qui représente une assiette remplie des restes d’un repas. Cette pièce exceptionnelle, d’un mètre de diamètre, incarne symboliquement une grande digestion à l’échelle du monde. Sa démarche procède d’une lecture extrêmement lucide et critique de la société américaine d’aujourd’hui, exprimant les tensions qui existent entre les désirs individuels et les contraintes sociales qui nous sont imposées. Le duo italien Alis/Filliol est composé de Davide Gennarino et Andrea Respino. Leur travail se concentre autour de la sculpture, entre création contrôlée et improvisation, à travers des formes difformes. Pour Alis/Filliol la sculpture est une expérience physique, un espace intense dans lequel peuvent être expérimentées de nouvelles techniques. La sculpture intitulée Mofo (2012) est le résultat de la confrontation artistique de deux individus. Elle réunit et synthétise à elle-seule différentes techniques et processus de travail. Cette figure monumentale (haute de 370 cm) oscille entre forme hybride et liquide, qui semble constamment changer d’apparence, faisant ainsi référence tant à la sculpture baroque qu’à la tradition cinématographique et littéraire de la science-fiction. Alis/Filliol aborde à travers leur deuxième pièce Alieno (2012) qui est présentée à Treignac, l’un des sujets les plus traditionnels de la statuaire classique, celui du portrait, qu’ils déforment et « enlaidissent » créant ainsi de puissantes et terribles figures. David Musgrave est un artiste britannique dont la pratique questionne les incertitudes de la représentation, de l’expression et du processus de création. Les formes anthropomorphiques qui structurent son travail sont aussi bien figuratives qu’abstraites. Il interroge l’acte de création à travers la figure de la mythologie juive du golem. Le dessin Anthroposomething (2001), qui pourrait incarner à lui seul l’ensemble de l’exposition, est exposé dans la nef du centre d’art de Vassivière; tandis que la sculpture monumentale Skeletal tape giant (2001) est présentée à Treignac. Les œuvres de Benjamin Swaim comportent une dimension vitale et sexuelle très forte, qu’il exprime à travers son utilisation de la couleur, proche de l’expressionnisme allemand. La série de peintures Salammbô Schreber, dont deux toiles sont présentées à Vassivière, est ainsi inspirée de deux noms : celui de l’héroïne du roman Salammbô de Gustave Flaubert et celui d’un homme qui devient femme : Schreber - auteur des Mémoires d’un névropathe que commente Freud dans Cinq psychanalyses. « Les dernières huiles sur toile de Benjamin Swaim nous plongent dans un univers particulier, teinté selon l’artiste, d’un expressionnisme queer où l’on assisterait à la destitution de la puissance masculine au profit d’un devenir-femmme. » (Galerie Samy Abraham) 7 PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION L’artiste présente également de petites sculptures réalisées à partir de fragments de corps réassemblés pour former des figures monstrueuses. Représentations éthérées Guy Mees est une figure centrale de la scène anversoise d’après guerre (1935-2003). À partir des années 1980 il travaille essentiellement avec des matériaux fragiles, transparents et poreux, comme pour les deux grands dessins qui sont exposées à Vassivière Untitled Regenvlaag Impressie Van Een Roze (1978) et Untitled (1982). Tel un impressionniste, l’artiste ajoute quelques points au feutre dans la première ou au pastel dans la seconde en périphérie de la feuille. « Il se libère de la peinture et d’un support solide. Ses surfaces colorées montrent le mur et entrent en dialogue avec l’environnement. Ce qui reste, ce sont des interventions formelles limitées et la sensualité de la couleur. » (Museum Leuven) Diego Marcon présente à Treignac la vidéo qu’il a réalisé en 2013 pendant sa résidence au Château de l’île de Vassivière intitulée Pour vos beaux yeux : une succession d’apparitions de nuages dans le ciel. Réalisée en format Super 8, le titre du film est une référence directe au court-métrage éponyme d’Henri Storck. À la manière d’un impressionniste contemporain, il réfléchit sur les concepts de regard fixe, d’image et d’impression visuelle. L’artiste compare les images vidéo à un mirage se déplaçant de la vie après la mort. L’artiste français Samuel Richardot s’intéresse à l’inconscient de la peinture. Trois peintures sont exposées à Treignac : Tropique II, Sud et Vorang (2014). La caractéristique de ses dernières toiles est l’utilisation d’une peinture fortement diluée qu’il répand sur une toile posée au sol et dont les limites sont déterminées par l’utilisation d’un pochoir. Une attention forte est accordée aux sensations et à l’imaginaire lors de la construction de ses tableaux. L’ordre qui y règne est pénétré de l’idée de cosmos. Pamela Rosenkranz est une jeune artiste suisse. Elle représente actuellement le pavillon suisse à la 56ème Biennale internationale d’art contemporain de Venise. Deux pièces sont présentées à Treignac Untouched by Man (2010) et Because they try to bore holes in my greatest and most beautiful work (2013). Son travail questionne la condition d’être humain aujourd’hui à l’époque contemporaine, les apparences et l’image du corps dans la société de consommation. 8 BIOGRAPHIES DES ARTISTES ALIS/FILLIOL Davide Gennarino, né en 1976 (Italie), vit et travaille à Turin. Andrea Respino, né en 1979 (Italie), vit et travaille à Turin. La recherche collective d’Alis/Filliol se caractérise par une réflexion sur les règles de la sculpture, la réinterprétation et parfois le détournement de techniques traditionnelles. Leur collaboration s’ancre dans une conception élargie de la forme artistique qui implique l’usage de différents médiums tels que la photographie et la vidéo. Dans leur travail, le processus joue un role fondamental dans le sens où il revèle une tension entre stabilité et mutation, entre la forme finie, ce qui est prévu et l’imprévisible. Alis/Filliol sont représentés par Pinksummer gallery (Genève). Ils font partie du pavillon italien de cette 56ème Biennale internationale d’art contemporain de Venise 2015. JENNIFER ALLORA & GUILLERMO CALZADILLA Jennifer Allora, née en 1974 à Philadelphia (États-Unis). Guillermo Calzadilla, né en 1971 à La Havane (Cuba). Jennifer Allora et Guillermo Calzadilla vivent à Puerto Rico et réalisent des œuvres qui peuvent prendre la forme de sculptures, vidéos ou performances mais qui partent toujours d’un contexte sociopolitique comme point de référence. Depuis plusieurs années, ils s’intéressent au rôle de la musique dans les premières organisations sociales de l’homme. Ils sont représentés par la Galerie Chantal Crousel (Paris) et la Lisson gallery (Londres). BRUNO BOTELLA Né en 1971, vit et travaille à Paris. L’œuvre de Bruno Botella est habitée, animée par le dessin qui semble à l’essence de toutes ses réalisations, objets, sculptures ou photographies. La création lucide ou hallucinée qui consiste souvent chez lui en un processus vandale au sens où il endommage une surface préexistante en en détournant sa fonction, est toujours éclairée par de nombreuses références scientifiques ou littéraires que nous donnent en indice ses titres. (Source : Galerie Samy Abraham) Bruno Botella est représenté par la Galerie Samy Abraham (Paris). MIRIAM CAHN Née en 1949 à Bâle (Suisse). Dès les années 1970, Miriam Cahn dessine à même le sol, surtout à la craie noire, sur des feuilles de papier grand format ou même dans l’espace public. Avec son trait énergique, elle crée des figures humaines saisissantes, d’une troublante intensité. Rebelle et activiste, elle défend une forme de féminisme dans sa pratique artistique. 9 BIOGRAPHIES DES ARTISTES Une part importante de son œuvre est toujours constituée de « portraits » d’humains, d’animaux ou de végétaux, souvent frontaux, qui vibrent d’une présence énigmatique. (Source : Centre culturel suisse - Paris) Miriam Cahn est représentée par la Galerie Jocelyn Wolff (Paris). Elle est présente dans l’exposition « La Chose » au CAC - Synagogue de Delme jusqu’au 27 septembre 2015. JASON DODGE Né en 1969 à Newton (États-Unis), vit et travaille à Berlin. Artiste américain, Jason Dodge obtient en 1996 le diplôme de la Yale University School of Art de New Haven. Si le déplacement et la distance sont des notions très présentes dans le travail plastique de Jason Dodge, c’est avant tout la distance « entre les mots et les choses » qui donne du sens à ses installations simples composées d’objets du quotidien assemblés. (Source : IAC Villeurbanne) Jason Dodge est représenté par la galerie Franco Noero (Turin). DAVID DOUARD Né en 1983 à Perpignan, vit et travaille à Paris. David Douard s’inspire des mécanismes de transformation et de développement à l’œuvre dans notre monde, faisant des plantes, de l’esprit, de la salive, de l’image, de la technologie ou du langage des outils pour révéler les principes de transmission. Organique, poreuse et complexe, son œuvre se déploie par rebonds et imite les dynamiques de la prolifération et du virus, s’insinuant dans les « maladies du réel » et les contaminations du monde, et s’infiltrant dans les mystères et anomalies de notre programmation. (Source : Galerie Chantal Crousel) David Douard est représenté par la galerie Chantal Crousel. Il est également présent dans l’exposition Inhuman au Fridericianum Kassel. DIEGO MARCON Né en 1985 en italie, vit et travaille à Paris. Diplômé de l’École de Cinéma de Milan, Diego Marcon s’intérese dans ses travaux à la question de la narration. L’artiste travaille à partir de souvenirs individuels qui, une fois réassemblés, prennent la dimension de souvenirs universels. Diego Marcon est présent dans l’exposition « Glitch » au OCAT Shangai jusqu’au 21 juin 2015. 10 BIOGRAPHIES DES ARTISTES GUY MEES Né en 1935 à Mechelen (Belgique), décédé en 2003 à Anvers (Belgique). Figure centrale de la scène anversoise de l’après guerre, Guy Mees a laissé une œuvre dont la singularité se soustrait à toute entreprise de classification. La recherche de Guy Mees repose sur une tentative de refondation du langage pictural en dehors des limites de l’espace du tableau, et la recherche d’un équilibre complémentaire et fonctionnel entre la forme (l’objet esthétique) et l’habitat (l’espace vital et social). Au-delà d’une apparente rigueur formaliste, les œuvres de Mees possèdent une fragilité intrinsèque, semblent toujours potentiellement courir le danger de la déchirure, de la brisure ou de l’extinction. C’est que Mees cherche dans l’espace un principe de coexistence entre éléments épars, qui supporte une infinité de configurations et échappe à la tentation despotique pour accueillir la diversité, la variation, la modulation. (Source : Galerie Chez Valentin) Guy Mees est représenté par la Galerie Chez Valentin (Paris), et la Galerie Micheline Szwajcer (Bruxelles). DAVID MUSGRAVE Né en 1973, à Stockton-on-Tees (Grande-Bretagne), vit et travaille à Londres. La pratique de David Musgrave relève d’une exploration des incertitudes de la représentation, de l’expression et du processus. Les relations réciproques entre image et matière y sont subtilement arrangées dans un jeu entre le réel et la fiction, l’identification et l’étrangeté. Ses oeuvres sculpturales impliquent souvent la transcription de matériaux du quotidien. Ses dessins peuvent s’apparenter à des reproductions d’artefacts touchant au primitif ou au paranormal, bien que la nature précise de ces objets en creux demeure indéfinie. Cette imagerie éludée se combine à la précision technique de l’artiste pour imprégner son œuvre de tensions complexes qui mettent à l’épreuve notre conception de la perception et de la réalité. David Musgrave est représenté par la galerie Greengrassi (Londres). ANTOINE NESSI Né en 1985 (France). Antoine Nessi est diplômé en 2012 de l’École des Arts Décoratifs de Paris avant de poursuivre ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. « Le travail d’Antoine Nessi se concentre autour de la confrontation de deux univers perçus comme antagonistes: celui de l’art et celui de l’industrie. Cette rencontre se manifeste autour de la machine, instrument à la base de tout processus industriel. Cette dernière traduit également les changements sociétaux dont elle se fait à la fois le témoin et le symbole. Ce qui l’intéresse plus particulièrement est le potentiel esthétique de ces machines qu’il s’emploie à mettre en lumière par des déplacements. » (Clothilde Morette) 11 BIOGRAPHIES DES ARTISTES RETO PULFER Né en 1981 à Berne (Suisse), vit et travaille à Berlin. Son œuvre se trouve à l’intersection de la performance et de l’espace architectural. Reto Pulfer crée des environnements à partir de divers matériaux, notamment du tissu et du papier qu’il peint et installe de manière à questionner la géographie du lieu d’exposition. Pour concevoir ses installations, il invente des narratifs simples selon la méthode de la « mnémonique ». Reto Pulfer construit ses œuvres à partir de systèmes linguistiques divers. Néanmoins, ce ne sont pas les systèmes qui agencent les formes, ni la disposition des formes qui crée les systèmes. En d’autres termes, le travail artistique de Reto Pulfer est à la fois une production complète en soi tout en demeurant dans un état fixe pendant un temps limité seulement. (Source : Galerie Balice Hertling) Reto Pulfer est représenté par la galerie Hollybush Gardens (Londres). Il a une exposition personnelle « DEHYDRIERTE LANDSCHAFT » au centre d’art contemporain de Genève jusqu’au 23 août 2015. SAMUEL RICHARDOT Né en 1982 à Aurillac, vit et travaille entre Paris et l’Auvergne. Samuel Richardot se penche sur la construction de la peinture : sur ses formes, ses gestes, ses expressions et ses implications. Les tableaux qui en sortent ne sont pas simplement du (dé)constructivisme. Il s’agit d’un lyrisme analytique qui touche, par sa sensualité perspicace, aux profondeurs de l’image peinte. « Ce qui m’intéresse, dit l’artiste, c’est la structure de la peinture, que je considère comme la structure d’une langue. » En regardant les toiles les plus récentes on dirait que l’artiste cherche à établir une véritable grammaire des formes de la peinture. Distanciés et analytiques, ces tableaux déclinent différentes techniques (peinture à la bombe, fluide, lisse, au pochoir, gestuelle) et remplissent ainsi l’espace de la toile avec un mouvement qui désormais nous parle aussi de profondeur. (Theodora Domenech) PAMELA ROSENKRANZ Né en 1979 à Sils-Maria (Suisse), vit et travaille à Berlin. L’œuvre de Pamela Rosenkranz renouvelle le concept de nihilisme, par une recherche de l’absence de sens qui en constitue le cœur. L’artiste emploie pour cela des paramètres immatériels comme les réflexions, les répétitions, les boucles infinies et les vides. En les appliquant à l’observation de détails minutieux, de gestes et mouvements isolés, ces outils multiplient les points de vue, en créant des réalités instables et ouvertes par l’interaction constante entre la présence et l’absence. D’une rigueur conceptuelle sans concessions, l’œuvre de Pamela Rosenkranz, qui recourt à divers médias, se caractérise par une légèreté de touche qui masque l’ironie, le jeu et l’humour sous-jacents. (Source : Miguel Abreu Gallery) Pamela Rosenkranz est représentée par la Miguel Abreu Gallery. Elle représente atuellement le pavillon suisse à la Biennale internationale d’art contemporain de Venise 2015. Elle est également présente dans l’exposition Inhuman au Fridericianum Kassel. 12 BIOGRAPHIES DES ARTISTES STERLING RUBY Né en 1972 à Bitburg (Allemagne), vit et travaille à Los Angeles. Le travail de Sterling Ruby porte principalement sur la tension entre désirs individuels et contraintes sociales. A partir d’un socle théorique important, Ruby opère une déconstruction des dispositifs de pouvoir grâce auxquels les individus intériorisent les mécanismes de contrôle social. La grande variété des médiums et des techniques qu’il utilise est à la mesure des thèmes qui traversent toute son œuvre : comportements déviants, violence, mort et sexualité, surproduction de l’information, manifestations « corrompues » du désir et besoin de contrôle propre à la culture occidentale contemporaine. (Source : Les presses du réel) Sterling Ruby est représenté par la galerie Xavier Hufkens (Bruxelles) et Haüser & Wirth (Londres). MICHAEL E. SMITH Né en 1977 à Détroit (Etats-Unis), vit à Hokpinton (États-Unis). A l’heure où les sociétés occidentales dépassent les limites de leur développement et devraient préférer l’auto-préservation à l’expansion, les œuvres de Michael E. Smith défient le désastre écologique et économique de notre temps avec un matérialisme de nécessités vitales. Smith a effacé les êtres humains de son art. Il les a remplacés par une physiologie et une psychologie des choses. Il travaille à partir de vêtements abandonnés – chaussettes, t-shirts et chapeaux–, d’objets domestiques – des bouteilles et des bols –, de morceaux d’appareils ménagers, de cadavres d’animaux et de résidus de toutes sortes qu’il dispose à la manière d’un médecin légiste comme des fragments matériels ayant survécu à une maltraitance. Reconstructions physiques de vulnérabilité émotionnelle et de violation, les objets de Smith viennent « après » ; ses expositions, elles, ressemblent à une archéologie de l’humanité. (Source : CAPC Bordeaux) Michael E. Smith est représenté par les galeries Kow (Berlin) et Zéro (Milan). BENJAMIN SWAIM Né à Paris en 1970, vit et travaille à Paris. Les œuvres de Benjamin Swaim comportent une dimension vitale et sexuelle très fortes, qu’il exprime à travers son utilisation de la couleur, proche de l’expressionisme allemand. Ses tableaux et ses sculptures représentent la résistance, l’obstination d’une figure, qui même amputée, continue de vivre malgré tout. Les dernières huiles sur toile de Benjamin Swaim nous plongent dans un univers particulier, teinté selon l’artiste, d’un « expressionnisme queer » où l’on assisterait à la destitution de la puissance masculine au profit d’un devenir-femme. C’est bien à une rencontre quasi érotique que nous convie l’artiste. (Source : Galerie Jean Brolly) Benjamin Swaim est représenté par la galerie Jean Brolly qui lui consacre notamment une exposition jusqu’au 13 juin prochain. 13 BIOGRAPHIES DES ARTISTES LE COMMISSAIRE ASSOCIÉ DE L’EXPOSITION GYAN PANCHAL Né en 1973 à Paris, vit et travaille entre Paris et Eymoutiers. Gyan Panchal est né en 1973, il vit à Eymoutiers (Limousin). Depuis sa sortie de la Jan Van Eyck Academie (Maastricht, Pays-Bas), son travail a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles : à la galerie Frank Elbaz, Paris, à la galerie Edouard Manet, Gennevilliers, au Palais de Tokyo, chez Jhaveri Contemporary à Bombay (Inde) et à la Maison des Arts Georges Pompidou à Cajarc. On a également pu voir ses œuvres dans les collections du Centre Pompidou, Paris, à la Biennale d’Art Contemporain de Rennes, au Carré d’art de Nîmes, au Crédac à Ivry-sur-Seine, à la Villa Arson à Nice, à la Maison Populaire de Montreuil, à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris. Il prépare pour le premier semestre 2015 une exposition dont il est le commissaire chez Jhaveri Contemporary à Bombay et un projet Apartés pour le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (mai). (Source : Galerie Marcelle Alix) Gyan Panchal est représenté par la galerie Marcelle Alix. Jusqu’au 10 janvier 2016, il présente en tant que commissaire une exposition au Musée d’art moderne de la ville de Paris dans le cadre du projet « Aparté ». 14 LES LIEUX D’EXPOSITION LE CENTRE INTERNATIONAL D’ART ET DU PAYSAGE Paysage pensé et façonné par l’homme, l’Île de Vassivière est un territoire de rencontre entre nature et sculpture. Son histoire exceptionnelle confère au site une singularité stimulant l’imaginaire et la créativité. Le Centre international d’art et du paysage a été construit en 1991 par les architectes Aldo Rossi et Xavier Fabre. Lieu de référence pour l’art contemporain en Limousin, trois expositions sont programmées annuellement, prolongées généralement par des projections, des conférences et des débats propices au partage d’expériences. Espace de créativité ouvert à tous, le centre d’art possède une collection de sculptures à « ciel ouvert » unique au monde. Le Bois de sculptures est ainsi composé de soixante-quatre œuvres, implantées entre forêt, prairies et bord du lac. Le Centre international d’art et du paysage a inauguré, en octobre 2012, un programme de résidences artistiques avec le financement de la Région Limousin et du ministère de la Culture et de la Communication – Drac Limousin. L’histoire singulière du Lac de Vassivière, la force du paysage, la richesse culturelle et la qualité architecturale de ces nouveaux espaces offrent des conditions exceptionnelles aux artistes et chercheurs désireux de consacrer du temps à la réflexion et à l’expérimentation. Le Château – Résidences de recherche et de création, programme géré par le centre d’art de manière complémentaire aux expositions et au Bois de sculptures, a été imaginé pour favoriser l’inspiration et la conception de projets en amont du temps de production et dans une temporalité propre aux changements des climats et des saisons. TREIGNAC PROJET Treignac Projet est une galerie, un espace d’exposition et de résidences - créé en 2007 par Sam Basu et Liz Murray - dans une ancienne filature en Corrèze dans la commune de Treignac. Espace d’exposition et programme de résidences artistiques orientés vers des projets collectifs, la recherche et des approches spéculatives de l’art, qui examinent l’histoire et le potentiel de changement qu’implique la situation rurale au sein de notre paysage global. Horaires d’ouverture : vendredi - dimanche 14h -19h http://treignacprojet.tumblr.com 15 VISUELS PRESSE Alis/Filliol, Alieno, 2011, 35 x 25 x 17 cm, plâtre blanc et bois © Courtesy the artists and pinksummer gallery David Musgrave, Anthroposomething, 2001, dessin, 47.8 x 47.9 cm Courtesy of greengrassi, London Jennifer Allora et Guillermo Calzadilla, Raptor’s rapture, 2012 Vidéo haute définition, 23 min 33s © Courtesy des artistes et de la Galerie Chantal Crousel, Paris. Bruno Botella, Fumée le milliard, hors le temps d’y faire main basse, 2014, vidéo 1’44min, bois, plasticine 150 x 120 x 84 cm © Photo : Rebecca Fanuele. Courtesy Galerie Samy Abraham Samuel Richardot, Vorang, 2014, huile sur toile, 56 x 45 cm © D.R Sterling Ruby, Basin Theology/GBRO © Photo: Robert Wedemeyer, Los Angeles. Courtesy de l’artiste et Xavier Hufkens, Bruxelles 16 VISUELS PRESSE Guy Mees, Untitled «Regenvlaag»/ Impressie Van Een Roze, Kamer Met Victoria-Blauw, 1978, pastel sur papier, 232 x 174 cm © Courtesy de l’artiste et Galerie Micheline Szwajcer. Benjamin Swaim, Salammbô-Schreber, huile sur toile, 146 x 114 cm © Courtesy galerie Jean Brolly et l’artiste Reto Pulfer, ZR Autswaus O, textile, pastel sur papier, fermeture éclair, plantes séchées, ongles, fil, 240 x 270 cm © Photo: Alexis Zavialoff. Courtesy de l’artiste et Hollybush Gardens, London Diego Marcon, Pour vos beaux yeux, 2013, vidéo, 8,39 min en boucle. © Diego Marcon Jason Dodge © Courtesy de l’artiste et Galerie Franco Noero 17 LES RENDEZ-VOUS AUTOUR DE L’EXPOSITION ÉCHAPPÉE #3 : PARCOURS DE VASSIVIÈRE À TREIGNAC Dimanche 19 juillet de 10h30 à 20h - 10H30 VISITE COMMENTÉE DE L’EXPOSITION « ÊTRE CHOSE » AU CENTRE D’ART DE VASSIVIÈRE Rencontre et visite commentée avec Gyan Panchal, commissaire associé de l’exposition et Marianne Lanavère, directrice - 12H30 PIQUE-NIQUE ÉLECTRO AQUATIQUE SUR L’ÎLE DE VASSIVIÈRE Venez avec votre panier-repas vous détendre les pieds dans le gazon près de l’oeuvre skatable OTRO : DJ sets, ateliers BD animés par l’association l’école du Crayon de Bois, atelier sérigraphie proposé par l’association Terror Print, jeux en bois pour les enfants présentés par La Roulotte, aire de jeux pour les amateurs de pétanque, badminton, pingpong… et de skateboard ! En partenariat avec BeaubFM - 16H VISITE COMMENTÉE DE L’EXPOSITION « ÊTRE CHOSE » À TREIGNAC Rencontre et visite commentée de l’exposition avec Sam Basu, cofondateur de Treignac Projet et Gyan Panchal. 10€ par personne / 5€ étudiants et demandeurs d’emploi / gratuit -12ans. Réservation : [email protected] Une initiative du réseau CINQ/25 www. cinqvingtcing.org CINÉMA : LE CHOIX DES COMMISSAIRES Jeudi 1er octobre à 21h / Cinéma Jean Gabin à Eymoutiers Projection de deux moyen-métrages : Vérifier l’Arcadie (2013/2014) de Guillaume Robert, artiste en résidence en 2013 à Vassivière et La mesure végétale (2015) de Fabien Giraud & Raphaël Siboni (film coproduit par le Centre international d’art et du paysage, Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains et Netwerk) 6€ / 5€ ciné + expo 18 LES RENDEZ-VOUS ÉVÉNEMENTS / RENCONTRES L’ART EN LIEUX Mardi 21 juillet, 8h30 - 12h30 Marché de Royère de Vassivière Rencontre autour de l’architecture gonflable d’Hans-Walter Müller Exposition L’art en lieux : Autres choses Jusqu’au 29 août à Royère de Vassivière En partenariat avec le FRAC-Artothèque du Limousin www.frac-limousin.com JOURNÉE L’ART EN CONTES Jeudi 27 août de 9h30 à 21h30 Le centre d’art et le festival Paroles de conteurs vous invitent à une journée de rencontres exceptionnelles autour de l’art et du conte : - 9 h 30 : Conter un espace naturel par Olivier Villanove : balade contée en lien avec les oeuvres du Bois de sculptures (gratuit) - 13 h 30 : visite d’exposition racontée à deux voix par Marianne Lanavère, directrice du centre d’art et Olivier Villanove, conteur (gratuit) - 18 h 30: off en extérieur autour de l’œuvre de Alexander Ponomarev le sous-marin Substiziano - 21 h 30 : Noctambulation contée par Les Darwiche Conteurs en lien avec les oeuvres du Bois de sculptures En partenariat avec Paroles de conteurs Sur réservation : www.paroles-conteurs.org LES JOURNÉES DU PATRIMOINE Samedi 19 et dimanche 20 septembre LE PATRIMOINE DU XXIÈME SIÈCLE : UNE HISTOIRE D’AVENIR - Visite guidée du Bois de sculptures : aidez-nous à restaurer 5 œuvres grâce au mécénat populaire de la Fondation du patrimoine - Atelier artistique pour les enfants - Visite guidée de l’architecture contemporaine du Château (Berger&Berger + BuildingBuilding) - Rencontre avec l’équipe en résidence au Château de l’île : Bureau mécanique et J’aime beaucoup ce que vous faites Tous les activités et rencontres sont gratuites ! 19 LES RENDEZ-VOUS EN FAMILLE ATELIERS ARTISTIQUES EN FAMILLE Adultes : 3 € - Enfants : 1 € Réservation obligatoire : 05 55 69 27 27 ou [email protected] À partir de 6 ans : LES JEUDIS ET VENDREDIS DE 11H À 12H30 - Ricocher sur l’expo Un atelier d’expérimentation et d’expression plastique ouvert à tous en lien avec l’exposition. Découverte de l’exposition et réalisation d’une création artistique à emporter chez soi ! LES JEUDIS ET VENDREDIS DE 14H À 15H30 Partagez un regard complice sur les œuvres lors de ce parcours spécial famille ! Pendant les vacances estivales, le centre d’art propose pour les petits et les grands de découvrir ensemble via des ateliers originaux et ludiques le centre d’art et son Bois de sculptures ! Ces ateliers sont à expérimenter par toute la famille ! À partir de 6 ans : - Tendre l’oreille : Compose et réalise une carte postale sonore de l’île de Vassivière ! Atelier d’expérimentation sonore de l’île de Vassivière, de sa faune et de sa flore grâce à un dictaphone qui permet d’écouter et d’enregistrer tous les sons, bruits et vibrations de l’île ! - Voir les yeux fermés : Découvre par le toucher des sculptures ! Atelier original et ludique qui permet d’appréhender et découvrir différemment, via uniquement par le toucher, les sculptures de l’île ! - L’île aux détails : Parcours à la loupe les sculptures en pierre de l’île ! Deviens un explorateur et parcours les sculptures en pierre de l’île à l’aide d’outils spécifiques ! Pour les 3-6 ans : - Du bout des doigts : trempe, frotte, déchire, trace, froisse ! Éveil des sens des tous petits par la découverte, la compréhension de tous les éléments naturels qui composent l’île. Une expérience sensorielle originale et unique ! 20 LES RENDEZ-VOUS EN FAMILLE (suite) NOUVEAU ! NAVIGUONS DANS LE BOIS DE SCULPTURES MERCREDIS 15, 22 et 29 JUILLET MERCREDIS 5, 12 et 19 AOÛT - 9h45 : Départ de la plage de Pierrefitte - 10h : Découverte décalée des sculptures de l’île de Vassivière en canoë sur le lac de Vassivière - 12h30 : pique-nique en plein air - 14h – 15h30 : atelier de pratique artistique Tarif : Adultes (plus de 15 ans): 15 euros / enfants (de 6 à 15 ans): 13 euros Réservation obligatoire 48h à l’avance au 05 55 69 27 27 ou pedagogie@ciapiledevassiviere. com PROMENONS-NOUS DANS LE BOIS DE SCULPTURES MERCREDIS 8 JUILLET ET 26 AOÛT À 15H30 SEPTEMBRE / OCTOBRE : TOUS LES MERCREDIS À 15H30 Venez en famille à la découverte du Bois de sculptures pour contempler les œuvres et discuter avec le médiateur 3€ / Billet combiné expo + Bois : 5€ (durée 1h) 21 INFORMATIONS PRATIQUES CENTRE INTERNATIONAL D’ART ET DU PAYSAGE Île de Vassivière F-87120 Beaumont-du-Lac Tel. +33(0)5 55 69 27 27 www.ciapiledevassiviere.com Nombreux hébergements - www.lelacdevassiviere.com AVION : Aéroport international de Limoges - www.aeroportlimoges.com TRAIN TER : Gare SNCF la plus proche : Eymoutiers (ligne Ussel-Limoges) EN VOITURE : D43B D43 TREIGNAC PROJET 2 rue Ignace Dumergue 19 260 Treignac Tel. +33(0)5 55 984 659 www.treignacprojet.org ACCÈS : Via l’A20 direction Limoges / D940 direction Eymoutiers et D3 direction Uzerche TRAIN : Gare SNCF la plus proche : Uzerche 22 DANS LES ENVIRONS, LE CENTRE D’ART VOUS RECOMMANDE Eymoutiers (13 km) : espace Paul Rebeyrolle REBEYROLLE VIVANT : 60 ANS D’UNE OEUVRE ESSENTIELLE Un nouvel accrochage sera présenté avec des tableaux inédits à Eymoutiers : un parcours rétrospectif de 1945 jusqu’à l’oeuvre ultime (la série des Néants réalisée en 2005). Jusqu’au 30 décembre. www.espace-rebeyrolle.com LIMOGES (60 KM) : FRAC-ARTOTHÈQUE DU LIMOUSIN FANTÔMES DANS LA MACHINE Oeuvres des collections du FRAC-Artothèque du Limousin. Machines célibataires, mécamorphes, persistance de l’art optique et cinétique, rotoreliefs, sculptures animées, films et vidéos : Th. Bayrle, V. Costes, G. Di Matteo, V. Fortemps, K. Klapheck, R. Julius, D. Marcel, L. Terras, P. Paulin... Jusqu’au 31 octobre. www.fraclimousin.fr / www.artothequelimousin.com MEYMAC (60 KM) : ABBAYE SAINT-ANDRÉ - CENTRE D’ART CONTEMPORAIN CONSTRUCTEURS D’ABSURDE, BRICOLEURS D’UTOPIE L’exposition rassemble les travaux d’artistes bricolant des utopies « scientifiques » ou des rêves d’urbanisme, bidouillant des espaces et des modes de vie. Du 12 juillet au 1er novembre. Vernissage le samedi 11 juillet à 18h. www.cacmeymac.com ROCHECHOUART (95 KM) : MUSÉE DÉPARTEMENTAL D’ART CONTEMPORAIN LAURE PROUVOST : ON IRA LOIN Au fil de ses installations, de ses films et de ses sculptures, on découvrira le monde fictionnel, humoristique et poétique de l’artiste Laure Prouvost. Le thème de l’échappée, de la liberté et du voyage vers un ailleurs insoupçonné traverse l’exposition. Jusqu’au 4 octobre. www.musee-rochechouart.com Retrouvez l’actualité des structures du réseau d’art contemporain en Limousin : CINQ,25 : www.cinqvingtcinq.org Portail culturel : www.culture-en-limousin.fr Géoculture : geo.culture-en-limousin.fr Exposition en partenariat avec Le centre d’art reçoit le soutien de l’État (ministère de la Culture et de la Communication - Direction régionale des affaires culturelles du Limousin), du Conseil régional du Limousin, notamment dans le cadre du dispositif des Emplois Associatifs. 23