Ma liberté de penser.

Transcription

Ma liberté de penser.
Ma liberté de penser.
1ère partie : Grand jeu.
But : Les Eclais vont devoir aller à la rencontre de grandes personnalités telles que Gandhi, Martin Luther King…
pour obtenir leur idée.
Règles : Les Eclais sont par 2 ou 3, attachés par les pieds et les mains mais également bâillonnés. Ils vont devoir se
diriger vers les personnalités pour obtenir leur idée. S’ils réussissent, on leur défait 1 lien puis 2 s’ils ont eu 1 autre idée (en
commençant par les chevilles)…
Mais tout n’est pas si simple puisque des dictateurs circulent sur le territoire et ne rêvent que de dominer et être à la tête du
pouvoir. Si ces dictateurs attrapent les Eclais ayant des idées, ils leur remet 1 lien.
Conclusion : petite réflexion à partir des idées reçues
2ème partie : Ecoute de la chanson « Ma liberté de penser » de Florent PAGNY.
1) Qu’est-ce que tu es prêt à sacrifier pour ta liberté de penser ?
Donne des exemples concrets. Par exemple, tu fais parti d’une bande de copains qui passe tous ses week-end à se « bourrer la
gueule ». Seulement toi, tu ne vois aucun intérêt à cela. Oserais-tu leur dire franchement ce que tu penses, quitte à ne plus
jamais les revoir ou vas-tu continuer à les suivre, boire avec eux, aux dépens de ta liberté ?
2) Jusqu’où vas-tu pour ne pas renier tes idées ?
3) Qu’est-ce que tu fais pour garder ta liberté de penser ? Donne des exemples.
4) Qu’est-ce qui est un frein à notre liberté ? Qu’est-ce qui t’aide ou pas à être libre de penser ?
5) Serais-tu capable de te battre jusqu’au bout voire même d’aller en prison pour
défendre tes idées ?
Conclusion : essayer d’apprendre la chanson.
3ème partie : Etude d’un texte biblique.
1 Corintiens 10, vers. 23
1 Pierre chap. 2 vers. 13
1 Corintiens 10, vers. 23
Agir en tout pour la gloire de Dieu
Certains disent : « Tout est permis. » Oui, mais tout n’est pas bon. « Tout est permis », c’est vrai, mais tout ne
construit pas la communauté. Personne ne doit chercher son intérêt à soi, mais plutôt celui des autres.
Tout ce qu’on vend au marché, mangez-en sans poser de question, avec une *conscience tranquille. En effet, tout
appartient au Seigneur : la terre et tout ce qu’elle contient.
Par exemple, quelqu’un qui n’est pas chrétien vous invite, et vous acceptez son invitation. Alors mangez la
nourriture qu’on vous offre, avec une conscience tranquille. Mais on vous dira peut-être : « C’est de la viande
offerte en *sacrifice aux faux dieux. » Alors, n’en mangez pas à cause de celui qui vous a dit cela, et pour des
raisons de conscience. Je parle pour sa conscience à lui et non de la vôtre.
Mais est-ce que la conscience de quelqu’un d’autre va juger ce que je fais librement ? Pourquoi donc ? Quand je
mange en remerciant Dieu, je dis merci pour la nourriture. Alors, alors on ne peut pas dire du mal de moi, à cause
de cette nourriture.
Donc quand vous mangez, quand vous buvez, ou quand vous faites autre chose, agissez en tout et pour tout pour
la gloire de Dieu. Ne faites tomber personne dans le pêché par votre façon d’agir : ni les Juifs, ni ceux qui ne sont
pas juifs, ni l’Eglise de Dieu. Faites comme moi ! J’essaie de plaire à tous dans toutes mes actions. Je ne cherche
pas mon intérêt, je cherche l’intérêt de tous pour qu’ils soient sauvés.
*Dans quelques religions, certains aliments sont interdits.
*Pour les premiers chrétiens qui ne croyaient qu’en 1 seul Dieu, la question qu’ils se posaient était de savoir s’ils
pouvaient manger de la viande qui avait été offerte en sacrifice à 1 autre Dieu.
1) Ce texte nous explique que ton but principal est de ne pas déstabiliser l’autre. Tu es libre jusqu’à cette
limite. Es-tu d’accord ?
2) Les autres ne peuvent pas juger tes actes mais tu vis avec les autres. Comment vois-tu l’alliance des 2 ?
Donne des exemples tirés de ta vie de tous les jours.
1 Pierre chap. 2, vers. 13
Se conduire comme des serviteurs de Dieu
Obéissez aux autorités à cause du Seigneur : au roi parce qu’il est le chef de tous, et aussi aux gouverneurs. Le roi
les envoie pour punir ceux qui font le mal et féliciter ceux qui font le bien. Dieu veut ceci : par vos bonnes
actions, fermez la bouche aux gens stupides et ignorants. Conduisez-vous plutôt comme des serviteurs de Dieu.
Ayez du respect pour tout le monde. Aimez vos frères et vos sœurs chrétiens. Honorez Dieu, respecter le roi.
1)
Pierre nous explique qu’on choisi librement d’obéir. Es-tu d’accord ?
2)
Se mettre en marge de la société ne rend pas forcément plus libre. Est-ce que pour toi, errer dans les
rues ou sur la place publique et rendre service de temps en temps au dealer du coin, est une façon d’être libre ?
3)
Chez les Eclais, te sens-tu libre de penser et d’agir ou as-tu le sentiment d’être dirigé ? Ne crois-tu
pas que tu es libre dans un terrain délimité ?
Les guerriers de la lumière
Paulo Cohelo
« Oui, entend dire le guerrier de la lumière, j’ai besoin de tout comprendre avant de prendre une décision. Je veux
avoir la liberté de changer d’idée. »
Le guerrier considère cette phrase avec défiance.
Lui aussi dispose de la même liberté, mais cela ne l’empêche pas d’assumer un engagement, même s’il ne
comprend pas exactement pourquoi il le fait.
Un guerrier de la lumière prend des décisions.
Son âme est libre comme les nuages dans le ciel mais il est responsable de son rêve. Sur son chemin librement
choisi, il doit se réveiller à des heures qui ne lui conviennent pas, parler avec des gens qui ne lui apportent rien,
consentir à certains sacrifices.
Ses amis commentent : « Tu te sacrifies inutilement. Tu n’es pas libre. »
Le guerrier est libre. Mais il sait que, dans un four ouvert, le pain ne cuit pas.
"C’est dans la vie quotidienne que la liberté s’exerce »
« Cette liberté est une force si puissante, un droit si essentiel, que des gens tout à fait ordinaires sont
morts pour elle au cours des siècles. Pour elle et pour nous. »
« Il faut à la fois affirmer que la liberté est l’un des plus précieux droits de l’homme, mais en même
temps accepter que chacun de nous puisse pas faire n’importe quoi, car il empêcherait les autres de jouir
de ce droit. »
« Comme on le dit souvent : ma liberté s’arrête où commence celle des autres. »
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. » Art.4 Déclaration des droits de l’homme.
« Nul ne peut être inquiété pour ses opinions même religieuses. » Art.10 Déclaration des droits de l’homme.
« Martin Luther King, qui a été assassiné en 1968, a fait puissamment avancer les causes des Noirs aux
Etats-Unis. Il a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1964 pour son action en faveur des droits de l’homme. »
« Jean Moulin, chef de la Résistance Française contre l’occupation allemande, fut arrêté, torturé et mis à
mort par les Nazis en 1943 pour avoir lutté en faveur de la Liberté. »
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être
fondées que sur l’utilité communes. » Art.1er Déclaration des droits de l’homme.
« Mais si la guerre éclate
Sur nos idées trop belles
Autant crever pour elles
Que de ramper sans combattre. » Goldman « Rouge »
« C’est pour que nous soyons vraiment libres que le Christ nous a libérés. Tenez donc ferme et ne vous
laissez pas remettre sous le joug de l’esclavage » Epître de Paul aux Galates 5 ;1.
« La liberté, c’est la liberté de dire que 2 et 2 font 4. Lorsque cela est accordé, les reste suit. »
« A quoi ça sert d’avoir des ailes si on ne peut même pas sentir le vent sur son visage ? »
« L’homme est non pas fait pour traîner des chaînes mais pour ouvrir ses ailes. »
« Si vous ressentez vos chaînes, vous êtes déjà à moitié libre. »
« La plus belle liberté qui vous est offerte, c’est celle de choisir. »
« J’ai trop de désir qu’on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres. »
« Etre à soi-même sa propre lumière, c’est être libre. »
« En voulant se libérer d’une chose, on se rend souvent esclave d’une autre. »
« Ce que tu aimes, laisse-le libre. S’il te revient, il est à toi, s’il ne te revient pas c’est qu’il ne t’a jamais
appartenu. »
« La liberté est une lame à double tranchant. Il faut apprendre aux jeunes à s’en servir sans se blesser. »
Il était une flûte
Il était une flûte et un berger.
Un jour, la flûte dit au berger :
« Ecoute, je veux vivre un peu
Laisse-moi voyager, vends-moi. »
Ainsi fut fait et la flûte partit.
De ville en ville, elle connut l’ennui.
Sur la grande cheminée de salon
D’un snob.
Puis ce fut la longue monotonie
Chez un drogué
Et le mensonge…
Chez un charmeur de serpents.
La politique
Chez un intellectuel de gauche
Mais,
« Mon berger, mon doux berger,
Rien ne te remplace.
J’étais si bien chez toi
Quand parfois tu aimais jouer… »
Ma liberté
La plupart des hommes se croient libres lorsqu’ils peuvent dire : « je fais ce que je veux », c’est à dire « je n’ai
pas de menottes aux mains, aucune contrainte physique qui me retient. »
« Je peux satisfaire toutes mes impulsions, mes instincts, rien ni personne ne m’en empêche. »
Cette « liberté » est celle de l’animal sauvage mais non pas celle de l’homme, encore moins celle du fils de Dieu.
Mais si tu es étendu sur un lit, complètement paralysé, même si tu es prisonnier au fond d’une cellule de
condamné, si tu le veux, tu peux demeurer libre, car ta liberté ne se situe pas au niveau de ton corps mais au
niveau de ton esprit.
C’est toi et toi seul qui, avec la complicité des autres et des choses, limites te liberté. Si tu veux être libre, il faut te
battre contre toi, il faut conquérir « ta » liberté.
Si tu dis :
« Ce n’est pas de ma faute, c’est mon tempérament ! »
« Je ne peux pas m’en passer ! »
« J’ai tort mais je ne cèderai pas ! »
« Pourquoi je pense ainsi ? Tout le monde le dit !…
… tu n’es pas libre mais esclave. Esclave de toi, de ton passé, de ton milieu, des choses, etc.
La barque n’est pas libre de voguer si un seul filin la retient encore à la berge.
Le ballon « captif » n’est pas libre de s’envoler si un seul câble le maintient encore au sol.
Tu n’es pas « libéré » tant que tu es encore attaché à une seule chose, ou à une seule personne, d’un attachement
incontrôlé.
Michel QUOIST
Ma liberté de penser
Florent PAGNY
Quitte à tout prendre
Prenez mes gosses et la télé
Ma brosse à dent, mon revolver
La voiture ça c’est déjà fait
Avec des interdits bancaires
Prenez ma femme, le canapé
Le micro-ondes, le frigidaire
Et même jusqu’à ma vie privée
De toute façon à découvert…
Je peux bien vendre mon âme au Diable
Avec lui on peut s’arranger
Puisqu’ici tout est négociable
Mais vous n’aurez pas … ma liberté de penser.
Prenez mon lit, les disques d’or, ma bonne humeur
Les p’tites cuillères
Tout c’qu’à vos yeux à d’la valeur
Et dont je n’ai plus rien à faire
Quitte à tout prendre, n’oubliez pas
Le shit planqué sous l’étagère
Tout c’qui est beau et compte pour moi
J’préfère qu’ça parte à l’Abbé Pierre
J’peux donner mon corps à la science
S’il y’ a quelque chose à prélever
Et que ça vous donne bonne conscience
Mais vous n’aurez pas… ma liberté de penser
… ma liberté de penser
J’peux vider mes poches sur la table
Ca fait longtemps qu’elles sont trouées
Baisser mon froc, j’en suis capable
Mais vous n’aurez pas … ma liberté de penser
Quitte à tout prendre et tout solder
Pour que vos p’tites affaires s’arrangent
J’prends juste mon pyjama rayé
J’vous fait cadeau des oranges
Vous pouvez bien même tout garder
J’emporterai rien en enfer
Quitte à tout prendre, j’préfère y aller
Si l’paradis vous est offert
Je peux bien vendre mon âme au Diable
Avec lui on peut s’arranger
Puisqu’ici tout est négociable
Mais vous n’aurez pas
Non vous n’aurez pas… ma liberté de penser
Ma liberté de penser