Escal`Atlantic (dossier de presse 2011) - Saint

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Escal`Atlantic (dossier de presse 2011) - Saint
Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine / Février 2011
Escal’Atlantic rend hommage à
« Normandie et France,
la légende transatlantique »
DOSSIER DE PRESSE 2011
Contact presse : Andrea KLOSE - 02 28 54 08 05 / 06 89 88 29 05 - [email protected]
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Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine / Février 2011
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11 ANNEES DE DECOUVERTES TRANSATLANTIQUES…
Parcours scénographique à l’intérieur de l’ancienne base sous-marine sur le port de
Saint-Nazaire, évocation saisissante d’un paquebot transatlantique, Escal’Atlantic a
déjà accueilli 1,1 million de visiteurs payants depuis son ouverture en 2000.
L’ensemble de la destination touristique et culturelle du Port de Saint-Nazaire, dont
Escal’Atlantic est le vaisseau-amiral, a même dépassé les 2,6 millions de visiteurs.*
Au cœur de la base sous-marine de Saint-Nazaire (voir aussi p. 15), Escal’Atlantic
recrée sur plus de 3 500 m² l’univers des paquebots transatlantiques, des premiers
« steamers », paquebots à vapeur, des années 1860 au France de 1962. Pendant un
siècle, ces grands paquebots, véritables villes flottantes, régnaient sur les océans ;
avant le règne de l’avion, ce fut le seul moyen de relier les continents entre eux. Les
« liners », paquebots réguliers, constituaient des sommets de la technologie maritime
mais aussi des arts décoratifs de leur époque.
Pour le visiteur d’Escal’Atlantic, la découverte de
l’histoire de ces navires se double d’une expérience
« grandeur nature », permettant de mieux appréhender
l’univers unique de ces navires. Les décors
d’Escal’Atlantic ont tous été conçus à partir de
références rigoureuses : si certains sont des évocations,
d’autres sont de véritables reconstitutions, grandeur
nature, d’éléments de paquebots de différentes
époques.
Depuis 2000, Escal’Atlantic a amené ses visiteurs à la découverte des grandes routes
maritimes et des escales aux quatre coins du monde ; animations, rencontres,
conférences, concerts, ont ponctué ces voyages. En 2011, Escal’Atlantic rend
hommage à deux fleurons de la Compagnie Générale Transatlantique, à deux
paquebots de légende construits à Saint-Nazaire : Normandie et France. Chacun
des deux a été le fleuron de la Transat ; chacun s’inscrit dans une époque et en
devient même le symbole ; chacun a durablement marqué les esprits pour devenir
une légende.
Escal’Atlantic est le premier lieu de visite des Pays de la Loire à être
reconnu pour sa qualité et à obtenir la certification « Qualité Visite
Pays de la Loire », respectant les engagements de la marque
nationale « Qualité Tourisme™».
*C’est l’établissement public local Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine qui est chargé de la
gestion et la promotion d’Escal’Atlantic et des autres lieux de visite (Ecomusée de SaintNazaire, sous-marin Espadon, et les visites d’entreprises chantiers navals STX, Airbus, Port
Atlantique Nantes Saint-Nazaire).
Escal’Atlantic a le soutien de :
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NORMANDIE ET FRANCE ET LEUR EPOQUE
Normandie et France s’inscrivent dans la grande famille des navires que la
Compagnie Générale Transatlantique, la Transat, a fait construire pendant un siècle
à Saint-Nazaire pour la route maritime la plus prestigieuse – et celle où la
concurrence entre compagnies et pays fut la plus féroce : la traversée de
l’Atlantique Nord, Le Havre – New York. Dès 1864, la Transat exploite cette route
longue de près de 6 000 km ; avec une escale qui au début est Brest puis le port
anglais de Southampton. Si la première traversée en 1864 dure 14 jours, sur le
paquebot à roues à aubes Washington, elle ne sera plus que de 7 jours en 1891,
avec La Touraine ; Normandie sera le premier « paquebot de 5 jours », voire 4 et
demi.
La construction de Normandie est décidée en pleine crise économique, à la fin des
années 1920. La Transat sait que le trafic transatlantique ne peut plus compter sur les
immenses flots des émigrants qui traversaient chaque année par centaines de
milliers « en sens unique » (de l’Europe vers l’Amérique du Nord). Les lois américaines
de 1921 et 1924 ferment pratiquement les portes à ces nouveaux arrivants.
Désormais il y a une nouvelle clientèle à capter : les classes aisées et moyennes
américaines qui, une fois la crise terminée, sont de plus en plus nombreuses à
voyager en Europe, « en aller-retour ». Afin de pouvoir concurrencer ses rivaux,
notamment anglais et allemands, la Transat décide de construire un navire capable
de gagner un jour sur la traversée ; or qui dit plus grande vitesse, dit navire plus
puissant et donc navire plus grand pour loger l’appareil propulsif. Normandie sera
ainsi le premier paquebot à dépasser la longueur de 300 m et son volume intérieur
offrira de nouvelles perspectives d’emménagement pour les architectes et
décorateurs. Le navire entier –ou presque- sera ainsi au service de la première
classe… Le succès de ce nouveau paquebot, précédé de campagnes de presse
savamment orchestrées par la Transat, donnera raison à ses constructeurs.
Normandie aura navigué de 1935 à 1939,
France, qui fait également la traversée en cinq jours, sera le
dernier navire français conçu et construit pour cette ligne. Il
arrivera à un moment où la bascule, du paquebot vers
l’avion, sera déjà faite. L’après-guerre et le début des
années 1950 s’annoncent d’abord comme un nouvel âge
d’or pour les paquebots : le trafic maritime transatlantique
est plus dynamique que jamais et dépasse de 55% la
moyenne de l’avant-guerre. Mais l’avion attire de plus en
plus les voyageurs… En 1958, pendant que tôle après tôle, la
coque de France grandit dans le chantier nazairien, on
compte pour la première fois plus de passagers en avion audessus de l’Atlantique qu’en paquebot, avec près d’1,3
millions de voyages aériens contre 958 000 à bord d’un
navire. Dès les premières années d’exploitation du géant, la
Transat doit se rendre à l’évidence : la seule exploitation en
traversée n’est plus possible, c’est la croisière qui va
maintenir, tant bien que mal, le paquebot à flot. France
aura été en service (sous ce nom) de 1962 à 1974.
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DEUX NAVIRES, FRERES… MAIS PAS JUMEAUX
Si Normandie et France sont deux prestigieuses villes flottantes, la façon
d’appréhender l’espace à bord n’est pas du tout la même. Normandie fut le « liner »
par excellence, s’adressant à une clientèle essentiellement de 1re classe ; France
marquera le début du tourisme de croisière à travers ses multiples voyages sur toutes
les mers du monde.
En matière d’architecture intérieure, Normandie représente l’aboutissement dans la
recherche de la monumentalité. Comme sur le paquebot L’Atlantique (1931), c’est
la déviation des conduits de cheminées qui permet d’utiliser pleinement l’immensité
du navire. L’importance des volumes, la possibilité de positionner de nombreuses
cabines à l’avant comme à l’arrière et la place prépondérante donnée aux
passagers de 1re classe permettent aux architectes de superposer sur deux ponts
(étages) de très vastes locaux publics au cœur du navire. En comparaison, les
locaux des 2e et 3e classes -à l’arrière du navire- apparaissent bien modestes.
Trente ans après, France fera sa publicité avec le fait que le paquebot offre des
ponts entiers à chaque classe (la notion de classe, avec ses locaux attribués, reste
toutefois toujours en vigueur). Peu de morceaux de bravoure sur France, navire plus
confortable que spectaculaire. Pour la première fois la 2e classe, la « classe touriste »,
représente les trois-quarts de la capacité du navire et dispose de ponts entiers de
l’avant à l’arrière. Fait significatif : le plus grand espace à bord, avec une surface de
1 100 m² sur toute la largeur du navire, est le grand salon… de la classe touriste.
La page de Normandie et des grands paquebots de luxe dédiés à la 1re classe est
définitivement tournée. Si France est bien un transatlantique, il marque déjà une
évolution vers un autre type de paquebot : celui des vacances en mer.
Ci-dessous deux schémas permettant de voir la répartition des locaux (hors cabines)
par classe, sur Normandie et France :
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Voici les « fiches d’identité » des deux navires :
Longueur
Vitesse en service
Passagers
Equipage
En service pour la
Transat
Nombre de traversées
transatlantiques
effectuées
Nombre de croisières
effectuées
Nombre de passagers
transportés
Normandie
France
313,75 m, premier
paquebot au monde à
dépasser les 300 m
30 nœuds (55,5 km/h) ; a
conquis plusieurs fois le
Ruban Bleu, trophée
décerné au navire le plus
rapide sur l’Atlantique Nord
1 971 passagers
(dont 43% en 1re classe)
315,66 m, paquebot le plus
long du monde pendant 40
ans
31 nœuds (57,35 km/h)
1 355 membres d’équipage
A navigué de 1935 à 1939.
A brûlé dans le port de New
York en 1942.
2 044 passagers
(dont 75% en classe touriste,
anciennement 2e classe)
1 144 membres d’équipage
A navigué (sous le nom de
France) de 1962 à 1974. A
été vendu à un armateur
norvégien en 1979.
139
377
2
(de New York à Rio de
Janeiro)
132 508 passagers
93
(dont deux tours du monde)
770 066 passagers
Voir aussi les résumés de leurs carrières : « Normandie en 20 dates » et « France en 20
dates », en annexe du dossier de presse (p. 14/15).
La fin de Normandie (février 1942,
dans le port de New York).
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NORMANDIE ET FRANCE S’INSCRIVENT
DANS LE CIRCUIT DE VISITE D’ESCAL’ATLANTIC
Escal’Atlantic offre une expérience unique à ses visiteurs : plus de 3 500 m²
scénographiés, soit une vingtaine d’espaces, recréent les espaces et les ambiances
d’un paquebot transatlantique. Dans sa conception, Escal’Atlantic n’est pas la copie
d’un navire particulier mais s’inspire de paquebots de plusieurs époques, construits à
Saint-Nazaire.
Pour le nouveau thème « Normandie-France », les deux paquebots investissent
Escal’Atlantic dans sa quasi-totalité. Quelques exemples :
Deux cabines d’Escal’Atlantic ont été spécialement
aménagées :
•
une cabine est dédiée à France, évoquant les
cabines-modèles qui furent testées pendant la
construction du navire (voir ci-contre) ;
•
une cabine est consacrée à Normandie, dans
un esprit rappelant la première classe de ce navire.
La salle des machines présente les systèmes de propulsion, très différents, des deux
navires.
Dans la cale, on voit défiler des listes quasi-infinies de provisions et matériels divers
embarqués par ces paquebots.
La timonerie donne un aperçu des manœuvres délicates que Normandie et France
(comme d’ailleurs tous les grands paquebots) avaient à effectuer en arrivant dans le
port de New York.
La salle à manger est entièrement thématisée Normandie avec l’exposition de très
belles pièces d’argenterie et d’orfèvrerie, spécialement créées pour le paquebot, et
des agrandissements de menus.
Un nouveau pont supérieur a été créé, un espace proposant une ambiance très
« marine » où textes et écrans permettent d’aller plus loin dans la comparaison entre
les deux paquebots.
Et, clin d’œil à la passion que ces paquebots de légende ont
suscitée, une des vitrines du hall d’embarquement est
entièrement consacrée à la « paquebot-mania » : jouets,
souvenirs et produits dérivés, des objets souvent kitsch, parfois
émouvants, qui prouvent bien la fascination qu’exerçaient qu’exercent toujours- ces paquebots de légende. Une façon
de voyager par procuration, en quelque sorte…
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FILMS ET IMAGES
L’image joue un rôle important dans la scénographie d’Escal’Atlantic, chaque
espace dispose d’au moins un écran pour des projections de films d’archives ou de
montages vidéo, spécialement créés. Dans le cadre du thème « NormandieFrance », Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine a puisé dans les trésors
cinématographiques de ses trois partenaires privilégiés : Association French Lines (Le
Havre), les archives Gaumont-Pathé (Saint-Ouen), et Lobster Films (Paris).
Parmi les films les plus remarquables, on peut noter les extraits suivants :
•
•
•
Pour France, « Week-end en mer » de François Reichenbach (1962), voyage
au cœur de ce que le réalisateur appelle « le 6e continent » (archives French
Lines)
Pour Normandie, des extraits d’un reportage de Jean Vivié, réalisé en 1938,
qui a filmé le paquebot en couleurs (archives Lobster)
Et aussi : des reportages sur les salles de machines, les « coulisses », les
lancements, les paquebots en mer, l’incendie de Normandie… (archives
Gaumont-Pathé, Lobster et French Lines).
A noter aussi une très belle série de photos en noir et blanc de Roger Schall (19041995), photographe qui a marqué les années 1930/40. Son talent s’est exprimé dans
la mode, le portrait, et surtout le reportage. En 1935, il est le seul photographe
professionnel habilité à « couvrir » le voyage inaugural de Normandie. 28 photos,
tirées de ce reportage, sont exposées à Escal’Atlantic (ci-dessous : à gauche, le
pont supérieur ; à droite, des passagers, dont l’écrivain Colette, dans la salle à
manger 1re classe).
Par ailleurs, la quasi-totalité de l’iconographie provient des archives et du fonds
photographique de Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine (Ecomusée) qui comporte
plus de 52 000 photographies.
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DES OBJETS ET PIECES DE MOBILIER EXPOSES
Ces dernières années, la Ville de Saint-Nazaire, par l’intermédiaire de l’Ecomusée, a
acquis ou reçu en dépôt de très nombreux objets de paquebots, principalement de
Normandie et France. Une grande partie de ces objets, dont certains sont en cours
de restauration, constituera le socle de ce qui sera exposé dans Escal’Atlantic à
partir de 2013. Dans le cadre de la thématique « Normandie-France », Saint-Nazaire
Tourisme & Patrimoine présente dès maintenant quelques objets de sa collection.
Voici quelques exemples :
Des œuvres décoratives
•
•
Des œuvres de Geneviève Blaise et Jean-Maurice Rothschild,
prototypes d’œuvres décoratives respectivement pour France et
Normandie.
Des panneaux de laque de Jean Dunand (détail ci-contre) et des
panneaux de verre gravé de Charles Champigneulles, sur un dessin
de Jean Dupas, des exemples de la décoration monumentale des
locaux 1re classe de Normandie.
Des pièces de mobilier :
•
•
Deux lits classe touriste et deux commodes, pouvant être installées en 1re ou
en classe touriste, du paquebot France.
Deux fauteuils 1re classe de Normandie (un fauteuil « bridge » et un siège de
coiffeuse).
De l’argenterie
•
Plusieurs dizaines d’objets (plats, couverts, accessoires, verres…) du paquebot
Normandie, 1re et 2e classe (voir l’encadré).
L’argenterie de Normandie
Les arts de la table ont toujours été plus qu’un agrément à bord des grands paquebots de la
Transat : pour la compagnie, la gastronomie « à la française » est un argument commercial
de premier ordre, en ce qui concerne les mets -voir la richesse des menus- mais aussi leur
présentation. La Transat fait appel aux grandes maisons d’orfèvrerie qui créent pour elle des
services spécifiques, déclinés jusqu’aux plus petits ustensiles. Les assiettes et les couverts, bien
sûr, mais aussi légumiers et cloches, cafetières et corbeilles à pain, ciseaux à raisins et cuillères
à caviar… Rien que pour Normandie, la maison Christofle aura ainsi livré 45 000 pièces,
dessinées par le créateur Luc Lanel.
Dans la salle à manger d’Escal’Atlantic on retrouve entre
autres des pièces du service « Transat », créé pour la 1re
classe, et facilement reconnaissable à ses formes
épurées et aux boules en guise de poignées.
Photo : Plats en métal argenté, du service « Transat ».
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LE CIRCUIT DES ENFANTS
La thématisation « Normandie et France », mise en place en 2010 et prolongée en
2011, a par ailleurs été l’occasion de créer de nouveaux livrets-jeux pour les enfants
qui visitent Escal’Atlantic en famille. Ces documents sont une création de SaintNazaire Tourisme & Patrimoine.
Basés sur l’observation, ces jeux sont liés au circuit
de visite et plus particulièrement aux paquebots
Normandie et France. Les plus petits font la visite en
compagnie d'un personnage fort sympathique, un
petit mousse, et ils remplissent un « Carnet de
bord » ; les 10 - 12 ans se voient remettre un
« Carnet de reportage » pour jouer aux apprentis
journalistes.
Pont promenade, timonerie, cale ou salle à
manger : partout il faut ouvrir les yeux. Combien de
tonnes de nourriture étaient embarquées à bord
de Normandie pour chaque voyage ? Comment
faisaient les navires pour accoster à New York ? Et
cette toute petite paire de ciseaux en argent, à
quoi pouvait-elle bien servir… ?
Cadeau : un jeu de l’oie (une traversée de
l’Atlantique semée d’embûches), à jouer à la maison, est imprimé en pages
centrales de chaque livret. Les enfants sont par ailleurs invités à envoyer dessins ou
petits textes à www.saint-nazaire-tourisme.com, où une page leur est consacrée.
Escal’Atlantic fait partie du réseau « Oh la la quelle aventure », initié par
Loire Atlantique Tourisme, réunissant des sites touristiques qui s’engagent
dans une démarche de qualité notamment pour l’accueil des familles.
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Annexe 1
Normandie en 20 dates
Fin 1928. La Transat soumet à Saint-Nazaire le projet de la construction d’un paquebot de
grandes dimensions, capable d’assurer à grande vitesse la traversée du Havre à New
York.
29 octobre 1930. Commande du paquebot sous le nom de chantier T6.
Avril 1931. 750 tonnes de tôles montées sur cale par mois, puis 1 600 tonnes.
1er février 1932. Suite à la faillite de la Transat, menace d’arrêt des travaux sur le T6 et
licenciements massifs envisagés. L’Etat prend le contrôle de la compagnie.
18 octobre 1932. Le T6 reçoit le nom de Normandie.
29 octobre 1932. Lancement de Normandie.
25 juillet 1933. Loi sur la compagnie : Normandie est à la charge des finances publiques.
5 mai 1935. Normandie quitte le port de Saint-Nazaire en passant par la forme-écluse
Joubert, créée pour lui et qui l’a accueilli depuis son lancement.
5 - 11 mai 1935. Essais de vitesse à la base des Glénans. Le navire atteint la vitesse de 32
nœuds, record du monde pour un paquebot.
11 mai 1935. Arrivée de Normandie au Havre, son port d’attache.
29 mai 1935. Premier départ du Havre pour New York.
3 juin 1935. Arrivée de Normandie à New York. Le Ruban Bleu, récompensant le navire le
plus rapide sur l’Atlantique Nord, est aussitôt arboré en tête de mât.
19 - 23 août 1936. Le paquebot britannique Queen Mary effectue son quatrième voyage
à la moyenne de 30 nœuds et conquiert le Ruban Bleu. Pendant deux ans, les deux
géants s’affrontent sur l’océan et se ravissent l’un l’autre le précieux trophée.
10 - 14 août 1938. Queen Mary s’adjuge définitivement le Ruban Bleu.
3 septembre 1939. La guerre est déclarée entre la France et l’Allemagne. La décision est
prise de maintenir le paquebot à New York par mesure de sécurité.
12 décembre 1941. Saisie de Normandie par les Etats-Unis. L’équipage du navire est
débarqué.
1er janvier 1942. Normandie est débaptisé et reçoit le nom de La Fayette ; il est destiné à
être transformé pour le transport des troupes.
9 février 1942. A 14 heures 15, un incendie éclate dans le grand salon première classe,
suite à une étincelle de chalumeau.
10 février 1942. 10 heures 30 : abandon général du navire dont la gîte s’accentue. Le
paquebot chavire et s’enfonce dans les eaux gelées de l’Hudson.
1er août 1946. L’épave est mise en vente. Elle est adjugée à un ferrailleur de New York et
dépecée.
Bilan de Normandie
De 1935 à 1939, le paquebot a effectué : 139 traversées transatlantiques et deux croisières,
pour un total de 132 508 passagers.
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France en 20 dates
Novembre 1953. La Transat passe un marché avec les chantiers de Saint-Nazaire pour la mise
au point de deux projets de paquebot pour la ligne de New York : une hypothèse de navire
rapide et un plus lent.
1954 – 1955. Controverse sur le type de paquebot à construire. Discussions au Parlement.
20 juin 1956. Accord du Parlement pour la commande. Cela sera un navire hors norme :
rapide, et le plus long du monde.
Octobre 1957. Pose de la première tôle sur la grande cale de Penhoët, celle où fut assemblé
Normandie.
Octobre 1958. En un an, 6 000 tonnes de tôles sont montées.
11 mai 1960. Lancement et baptême du paquebot, présidé par le Général de Gaulle,
devant plus de 100 000 personnes.
23 novembre 1961. Arrivée au Havre.
19 - 27 janvier 1962. Croisière inaugurale aux Canaries.
3 février 1962. Départ du voyage inaugural du Havre à New York.
8 février 1962. Première arrivée triomphale à New York.
Février 1963. Première croisière à Rio de Janeiro au départ de New York.
Mars 1963. Première croisière aux Antilles.
Mars 1966. Croisière en Méditerranée.
Avril 1969. « Croisière Impériale », sur les traces de Napoléon 1er, marquée par l’escale de
Sainte-Hélène.
5 janvier - 10 avril 1972. Première croisière autour du monde sur le thème du « Tour du monde
en 80 jours » de Jules Verne.
4 janvier - 11 avril 1974. Deuxième croisière autour du monde.
8 juillet 1974. Communiqué officiel de la Transat confirmant la décision du Gouvernement de
ne plus participer au déficit d’exploitation, et annonçant le désarmement du navire à partir
du 25 octobre, fin de la saison.
11 septembre 1974. A l’arrivée au Havre, mutinerie de l’équipage qui occupe le paquebot et
oblige le Commandant Pettré à mouiller dans le chenal.
19 décembre 1974. France est amarré et désarmé dans le Canal Maritime du Havre,
surnommé le « Quai de l’Oubli », où il demeurera jusqu’à sa vente, le 26 juin 1979, à
l’armement norvégien Klosters Rederi d’Oslo.
19 août 1979. France rebaptisé Norway part du Havre en remorque à destination de
Bremerhaven, en Allemagne, pour y être transformé en paquebot de croisière.
Bilan de France
De 1962 à 1974, le paquebot a effectué : 377 traversées transatlantiques et 93 croisières,
dont deux tours du monde pour un total de 770 066 passagers.
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Annexe 2
Pourquoi Escal’Atlantic à Saint-Nazaire, pourquoi dans la base sous-marine ?
La création d’Escal’Atlantic, voulue par la Ville de Saint-Nazaire sous l’impulsion du maire,
Joël Batteux, renoue avec l’histoire qui a façonné la ville depuis le milieu du XIXe siècle, et se
pose sur une double légitimité de la thématique « paquebots » à Saint-Nazaire :
•
La présence d’un port transatlantique, pour les lignes de l’Amérique centrale, de 1862
jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale. La gare maritime se situait d’ailleurs
à l’emplacement même de la base sous-marine (ci-dessous, photo de gauche) ;
•
La construction navale dès 1864, avec des chantiers ayant réalisé notamment les plus
grands et les plus célèbres paquebots transatlantiques français (ci-dessous, photo de
droite).
Lorsque, au milieu des années 1990, les réflexions sur la création d’un lieu consacré à
l’épopée des paquebots de Saint-Nazaire croisent les réflexions sur la réhabilitation de la
base sous-marine, une idée s’impose de force : la base, offrant toute la « mesure de la
démesure » d’un paquebot transatlantique, serait le lieu idéal pour y abriter ce lieu de
découverte hors-normes. La création d’Escal’Atlantic dans ce lieu précis contribue non
seulement à la réhabilitation de la base sous-marine et à l’attractivité de Ville-Port, mais c’est
aussi et surtout un acte hautement symbolique : le visiteur d’aujourd’hui retourne sur le lieu
même où le passager d’hier embarquait ou débarquait.
En faisant le pari de se réapproprier ainsi la base sous-marine, de l’ouvrir à la fois sur le port et
sur la ville, d’en faire un espace pour les Nazairiens et les visiteurs, la Ville a affirmé son
identité portuaire et créé un pôle d’attractivité majeure qui rayonne bien au-delà de SaintNazaire et sa région.
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Photos « Normandie et France » disponibles pour la presse
Aperçu de la photo
Légende et
mention obligatoire
1 - Le lancement de France à
Saint-Nazaire, le 11 mai 1960
Collection Ecomusée de SaintNazaire
2 - France dans le bassin
d’armement, à Saint-Nazaire
(1961)
Collection Ecomusée de SaintNazaire
3 - Affiche d’Emile-Louis
Guillaume (1900-1975),
inscrivant la silhouette de
France dans un contexte
nazairien et balnéaire (1962)
Collection Ecomusée de SaintNazaire
4 – France quitte SaintNazaire, le 19 novembre 1961
Collection Ecomusée de SaintNazaire
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5 - Remorquage du paquebot
Normandie quittant SaintNazaire par la forme-écluse
Joubert, le 5 mai 1935.
Collection Ecomusée de SaintNazaire
6 - Une vue de la salle à
manger de Normandie (dans
L’Illustration, 1935)
Collection Ecomusée de SaintNazaire
7 – Des lettres géantes
forment le nom du navire sur
le pont de Normandie
Photo Roger Schall,
Collection Schall
8 – Des passagers, dont
l’écrivain Colette, dans la salle
à manger de Normandie
pendant le voyage inaugural.
Photo Roger Schall,
Collection Schall
9 – Argenterie de Normandie :
des pièces du service
« Transat », 1re classe,
exposées à Escal’Atlantic
(collection Ecomusée de
Saint-Nazaire)
A. Klose/SNTP
NB : les autres photos continues dans ce dossier de presse sont également disponibles, sur
demande (voir contact presse, p. 16).
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Comment visiter Escal’Atlantic
Escal’Atlantic est ouvert du 5 février au 31 décembre 2011
(fermeture annuelle en janvier).
Accès : suivre le fléchage « Ville-Port » en arrivant à Saint-Nazaire ;
Escal’Atlantic se trouve boulevard de la Légion d’Honneur,
dans la base sous-marine à Ville-Port.
Ouverture 7 jours sur 7 d’avril à septembre ; du mercredi au dimanche en
basse saison. Calendrier et horaires sur www.saint-nazaire-tourisme.com.
Pas de réservation (sauf groupes de plus de 20 personnes).
Visite non-guidée, durée env. 1 ½ à 2 heures.
Textes affichés en français, anglais, allemand ;
livret en espagnol.
Tarifs 2011
En-dessous de 4 ans
De 4 à 17 ans
A partir de 18 ans
Tarif réduit (sur justificatif :
étudiant, chômeur…)
Tarif famille
(base 2 adultes + 2 enfants)
Abonnement annuel nominatif
Gratuit
8€
12,50 €
10 €
- 15%
20 €
Tous renseignements au 0 810 888 444 (N° Azur, tarif local).
www.saint-nazaire-tourisme.com
Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine / Février 2011
16
Sommaire
10 ans de découvertes transatlantiques
p. 2
Normandie et France et leur époque
p. 3
Deux navires, frères… mais pas jumeaux
p. 4
Normandie et France s’inscrivent dans le circuit de visite d’Escal’Atlantic
p. 6
Films et images
p. 7
Des objets et pièces de mobilier exposés
p. 8
Le circuit des enfants
p. 9
Annexe 1 : « Normandie en 20 dates » et « France en 20 dates »
p. 10
Annexe 2 : Pourquoi Escal’Atlantic à Saint-Nazaire, dans la base sous-marine
p. 12
Photos disponibles pour la presse
p. 13
Comment visiter Escal’Atlantic
p. 15
Sommaire et contact presse
p. 16
Contact presse :
Andrea KLOSE, Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine
Tél. +33 (0)2 28 54 08 05 /( 0)6 89 88 29 05
[email protected]
Photos disponibles, ainsi que tous les textes de l’exposition.

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