Rapport annuel 2009 - Clinique de la Source
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Rapport annuel 2009 - Clinique de la Source
Sommaire 1 Rapport 2009 Fondation La Source Sommaire La Fondation 2 Le propos du Président La Clinique 4 2009, «d’Aventures en Aventures» 6 De l’absentéisme à la gestion des absences non planifiées 8 La rénovation d’un bloc opératoire, une aventure humaine et technique enrichissante 10 La Gastro-entérologie dans la communauté médicale L’Ecole 12 Direction 14 Secteur des formations initiale et continue posgrade 16 Secteur des affaires estudiantines 17 Secteur recherche et prestations 18 L’Institut 20 Perspectives 21 2009: survol des publications 22 Palmarès 2009 24 Le Conseil de fondation Dons reçus en 2009 Remerciements 2 La fondation Dr Claude Willa Président de la Fondation sortant Nous sommes en permanence nécessaires à la création quotidienne du monde; nous ne sommes jamais gardien d’un accompli mais toujours les co-créateurs d’un devenir. Christiane Singer Cette année a été pour notre Fondation «une année remarquable», c’est-à-dire ô combien digne d’être remarquée, puisqu’elle fêtait les 150 ans de la création de son Ecole par Valérie de Gasparin. C’est ainsi que cet anniversaire a été fêté et illustré avec faste, intelligence et joie, grâce aux initiatives et au travail inlassable de son Directeur et de ses collaborateurs, qu’il faut ici féliciter et remercier chaleureusement. La fête, qui débutait à l’Ecole, a débordé avec bonheur et s’est étendue à toute la Fondation, associant ainsi la Clinique, l’Institut, la Haute Ecole de la Santé, l’Association des infirmières de La Source, bref, toutes celles et ceux qui font notre Institution. Le récit et le souvenir de toutes ces manifestations seront évoqués ailleurs et ont fait l’objet de publications particulières qui nous mettent déjà l’eau à la bouche pour le 200e anniversaire ou, plus modestement et davantage de réalisme, pour le prochain 175e! Le temps passe vite, c’est comme pour la Fête des vignerons! Transmission de l’enveloppe de Valérie de Gasparin Evénement plus modeste, mais non dénué d’importance, la Fondation a changé de Président. C’est ainsi que nous avons le plaisir d’accueillir Monsieur Georges-Henri Meylan, qui a bien voulu accepter cette charge, qui ne sera sans doute pas sans tracas dans les temps qui viennent. Notre nouveau Président, ingénieur de formation, connaît bien la maison qui a déjà profité largement de ses compétences, puisqu’il fait partie de son Conseil depuis vingt ans. Il vient de quitter la responsabilité de la manufacture d’horlogerie Audemars Piguet S.A. qu’il a conduite au niveau que l’on sait. C’est dire combien nous sommes heureux qu’il apporte à La Source ses éminentes qualités d’homme autant que de gestionnaire. Né en 1945, au Brassus, c’est un combier de pure souche chez qui, comme l’a écrit un journaliste «se cache une mécanique fabuleusement complexe, sous un extérieur simple, de bon goût et sans luxe tapageur»! Comme maints de ses concitoyens de La Vallée, il a beaucoup voyagé partout dans le monde, pour toujours revenir à la maison, c’est-à-dire dans la nature, le soleil, les brumes et la neige. Horloger, qui a travaillé sur le temps toute sa vie, c’est un homme à la fois de rêves et de précision, chez qui la rigueur le dispute à l’imagination. Comme l’écrit E. Morin: «Le monde s’effondre, un monde nouveau n’a pas émergé. Une révolution s’opère, mais elle est inachevée»! Je suis heureux pour nous que Georges-Henri Meylan puisse y contribuer. J’aimerais transmettre mes voeux au Docteur Jean-Philippe Chave, qui devient Vice-président, ainsi que toute ma gratitude à Maître Violaine Sherif Jaccottet qui a été notre Vice-présidente pendant vingt-cinq ans. Pour moi, ma fonction tire à sa fin… j’ai passé ma vie à La Source, j’y ai été superbement heureux autant dans mon activité que par celles et ceux qui ont œuvré à mes côtés. Gilbert Cesbron s’écriait «Adieu donc, Enfant de mon cœur»…Puis-je lui emprunter la phrase à mon tour? ❚ La fondation 3 Ascension du Grand Paradis, août 2009 Georges-Henri Meylan Président depuis novembre 2009 ingénieur, Voilà 20 ans que je participe à la vie de la Fondation La Source. Suivant son développement, ses difficultés mais surtout ses nombreux succès, j’en ai retiré une réelle satisfaction. Succéder au charismatique Dr Claude Willa n’est certainement pas une sinécure. Sa philosophie, sa diplomatie, son humour, ses connaissances, son amour de l’être humain ont créé un esprit d’entreprise exceptionnel dans notre établissement. J’espère pouvoir continuer dans cette voie avec le plus de conviction possible. Je tiens par ces quelques lignes, encore une fois, à le remercier pour l’ambiance et les résultats qu’il a su obtenir. Nous lui souhaitons une excellente retraite et surtout une bonne santé. Un ingénieur-gestionnaire succède à un médecin. Cela ne va pas changer fondamentalement la vie de la Fondation. J’entends bien continuer nos actions dans la direction choisie depuis longtemps: le meilleur enseignement et les meilleurs soins possibles. L’Ecole est incontournable dans le paysage HES romand et suisse. Sa réputation n’est plus à faire mais la qualité doit s’entretenir activement pour ne pas perdre de terrain. Son caractère privé doit être renforcé grâce à l’Institut, en complément du programme habituel, auquel nous allons accorder toute notre attention. En plus des formations officielles, par du conseil, des cours et des séminaires originaux, nous contribuerons à faire évoluer notre Institution et les professions. La Clinique, elle aussi s’est taillé une réputation exceptionnelle. C’est par le travail de tous ses membres et par les investissements consentis que nous maintiendrons notre place enviée. Nous allons être confrontés à plus de difficultés à l’avenir dans les trois facettes de notre activité. Pour résister et se développer, je vois plusieurs axes sur lesquels nous devons travailler. D’abord clarifier et faire évoluer la stratégie à long terme de la Fondation. Où voulons-nous être dans 5-10 ans, que faut-il faire pour y arriver? Ensuite, je crois à la synergie, à la complémentarité entre les différentes activités de la Fondation. Nous devons l’améliorer, rendre l’ensemble plus fort en analysant nos forces et nos faiblesses, en échangeant plus. «On est toujours plus intelligents à plusieurs que tout seul». Appliquons cette maxime pour progresser. Les cadres, les directions et le comité vont travailler dans ce sens en 2010. Enfin, j’aimerais remercier tous les membres de notre Fondation pour leur engagement et leur dévouement. Ce ne sont pas seulement les investissements et la technologie, mais bien les femmes et les hommes qui animent, qui s’occupent des autres avec passion et dévouement, qui font les succès. Continuons dans cette voie et nous vaincrons les difficultés que nous rencontrerons.❚ 4 Clinique Allocution de Pierre Weissenbach, Directeur des Soins infirmiers Michel R. WALTHER Directeur général 2009 «d’Aventures en Aventures» La merveilleuse aventure de nos nouvelles façades Sud a commencé pendant l’été 2008 pour s’achever au printemps 2009. En effet, durant les 20 dernières années, tous les aménagements intérieurs de la Clinique tels que les unités de soins, les chambres, le bloc opératoire, la cuisine, la réception, etc… ayant été refaits, nous avons donc décidé de changer d’allure et de «relooker» nos façades de façon à refléter de l’extérieur notre modernisme intérieur. Premier évènement qui a marqué les 150 ans de notre Fondation, l’inauguration de ce magnifique ouvrage qui a eu lieu le 5 mars 2009, sous une pluie battante et en présence de plus de 1200 invités. 2009 a vu l’achèvement de la troisième et ultime phase des travaux de transformation de notre bloc opératoire. Ainsi, médecins et collaborateurs des salles d’opération peuvent se targuer de travailler maintenant dans le bloc le plus moderne de notre pays. Dorénavant, notre bloc opératoire abrite 6 salles d’opération des mieux équipées et dotées de la technologie OR1. Deux d’entre elles peuvent aussi accueillir notre nouveau scanner mobile O-arm®. Ce nouvel outil, primordial pour l’imagerie médicale interventionnelle, offre à l’opérateur la possibilité de contrôler le déroulement de son intervention de façon continue, notamment grâce à une technique de guidage des instruments, comparable au GPS. Le IVe CONGRÈS du SIDIIEF (Secrétariat International des Infirmières et Infirmiers de l’Espace Francophone), organisé en partie par la Haute Ecole de la Santé La Source, membre fondateur du SIDIIEF, a reçu au mois de juin à Marrakech une délégation de 8 collaborateurs de la Clinique. Le Service des Soins infirmiers, mené par son Directeur, Monsieur Pierre Weissenbach, qui, en tant que membre de la Commission Qualité et fort de son expérience innovante en ce domaine, a effectué une présentation intitulée: «Le modèle d’excellence EFQM est-il applicable au domaine des soins infirmiers?». Cette présentation a été préparée avec le groupe «processus de Clinique 5 Nouveaux aménagements - Jardin intérieur soins» ainsi qu’avec Madame Doris Manz, Responsable Qualité. Elle a été organisée au Palais des Congrès de Marrakech et a démontré l’originalité d’une démarche qui avait été appliquée jusque-là par un seul établissement en Europe, La Source. Nous sommes fiers du succès rencontré et du vif intérêt montré de la part des professionnels de la santé présents, à l’égard de notre savoir-faire en matière de Qualité. Soucieuse d’apporter son aide aux problèmes d’engorgement chronique du CHUV et sur la demande de Monsieur le Conseiller d’Etat, Pierre-Yves Maillard, les cliniques lausannoises dont La Source ont signé une convention de collaboration avec le CHUV, mettant à disposition du Service de la Santé Publique une certaine capacité d’hospitalisation. Ainsi, depuis novembre 2009, la Clinique accueille en permanence 4 patients transférés depuis les urgences du CHUV ou le Centre d’urgences de Vidy-Source et qui ne bénéficient pas d’assurance complémentaire. Pour ce faire, il a été nécessaire de réserver une partie d’une unité d’hospitalisation et d’engager du personnel infirmier supplémentaire. Mis à part quelques légers heurts, dus à la nouveauté du projet, cette collaboration apporte satisfaction aux deux parties impliquées. Une autre aventure de taille dont l’idée a germé et s’est développée en 2009, réside dans l’agrandissement de l’Institut de Radiologie et du Centre d’urgences de Vidy-Source. Ce nouveau grand projet qui va se concrétiser dès Pâques 2010 pour voir le jour aux environs de Pâques 2011, consistera à la dernière extension possible de nos infrastructures. La plupart des transformations toucheront le sous-sol de notre établissement et nous permettront, entre autre, de réaménager notre jardin intérieur, facilitant ainsi l’accès de nos services à nos nombreux patients. Voilà donc une belle aventure qui commence. Finalement, «l’aventure 2009» s’achève par un évènement marquant qui nous aura permis de terminer l’année en beauté. En effet, en guise de remerciements aux collaborateurs de la Clinique et de l’Ecole La Source pour leur professionnalisme, à nos fidèles médecins pour leur engagement envers La Source et, cette année, en présence des étudiants de l’Ecole, futurs infirmières et infirmiers, relève de la profession, une magnifique soirée a été organisée le 13 novembre. Au rythme d’une musique jeune et dynamique, comme l’esprit de La Source, nous avons partagé une superbe soirée sous le signe du trèfle à 4 feuilles et si l’on en croit la légende, espérons qu’il portera chance à la Fondation La Source et tous ses acteurs pour leurs prochaines aventures en 2010.❚ 6 Clinique Marie-Reine GUIHENEUF Directrice des Ressources Humaines Sylvie MONNET Infirmière-chef De l’absentéisme à la gestion des absences non planifiées Comme dans les pays voisins et outre-Atlantique, les entreprises suisses sont alarmées par l’augmentation croissante du nombre de cas d’absences non planifiées (ANP). Les coûts directs et indirects consécutifs à ces absences sont élevés et génèrent des interrogations auprès des dirigeants d’entreprises. Au printemps 2008, il est décidé de créer, au sein de la Clinique de La Source (CLS) un groupe de travail nommé dans un premier temps «Absentéisme», la première étape étant pour ce groupe de procéder à une analyse quantitative des chiffres clés en lien avec les absences des collaborateurs de la CLS. Cette première approche a permis de différencier au plus près la réalité des absences de courte et longue durée, par secteur d’activité et il s’est avéré urgent d’identifier des pistes concrètes pour réduire les absences en général, et plus particulièrement celles de courte durée. L’analyse quantitative de la situation à la CLS nous a permis d’obtenir la photographie «numérique» de la Clinique, il convenait ensuite d’approfondir cette analyse par une observation qualitative de la situation, impliquant la mise en place d’une nouvelle approche des absences. Le groupe de travail renommé GANP «Gestion des absences non planifiées», quelque peu démuni face à cette situation des plus délicates, a interpellé la Direction et il a été décidé de faire appel à l’Ismat, Institut pour la santé, le management et la gestion des absences au travail. Cet Institut a pour vocation de réduire les absences non planifiées, grâce à une méthode novatrice d’application du management de la santé au travail et la mise en place de mesures visant à renforcer les techniques d’encadrement et de management tout en tenant compte des indicateurs de climat social. Une telle évolution ne peut se réaliser qu’avec une volonté institutionnelle de changement mais aussi avec celle de l’ensemble des collaborateurs. Il faut distinguer deux types d’absences non planifiées (ANP): • Les ANP incompressibles: absences qui ne sont pas dues aux conditions de travail (maladie, accident, congé maternité, congé militaire, congés spéciaux) • Les ANP compressibles de courte durée: absences évitables, car parfois en lien avec l’envi ronnement professionnel et/ou personnel (consécutives à des dysfonctionnements, des conflits, du stress, une démotivation, etc.). Ce sont les ANP de courte durée qui nous ont amenés à réfléchir à la santé et au bien-être de nos collaborateurs restant entendu que dans le cadre de la politique des Ressources Humaines, il est primordial de préserver le meilleur esprit possible et de maintenir un bon climat social qui nous permet de favoriser une ambiance toujours propice aux développements de toute sorte et ceci, afin de pouvoir faire face aux défis présents et à venir. Clinique 7 Photo collaborateurs Le challenge pour l’ensemble des responsables hiérarchiques est alors de changer son mode de pensée et son approche des ANP. Le nouveau paradigme sera de «gérer les absences» et non les juger, «les comprendre» et non les contrôler. A cet effet, une formation destinée aux cadres de l’Institution et aux membres de la Direction est organisée avec l’Ismat, formation ayant pour objectif: • de définir une politique institutionnelle de «gestion» des absences • d’apprendre à adopter une attitude «d’écoute» face aux absences. Simultanément, un «Audit de santé» est réalisé par une intervenante de l’Ismat auprès de collaborateurs (trices), tout secteur confondu, dont certains ont vécu des absences significatives dans les 12 derniers mois et d’autres n’ayant pas eu d’absence à leur actif; enquête menée en face à face, par des entretiens de type semi-directif. Un rapport de cet audit est ensuite adressé à la Direction de la CLS et fait actuellement l’objet d’une réflexion approfondie tant par la Direction que par le groupe de travail, le but étant de remédier aux difficultés énoncées par les collaborateurs interviewés lors de l’enquête. Toutefois, il en ressort que les chiffres de la CLS restent proches de la moyenne nationale. Par contre, notre Clinique se démarque de certaines autres entreprises sur un point majeur: elle décide d’entreprendre une démarche de remise en question quant à ses pratiques de politique de gestion des absences. Deux axes prioritaires dans cette démarche sont retenus: «Gérer les absences» et non les juger: à cet effet, élaboration et envoi personnalisé à tous les collaborateurs de la nouvelle procédure clarifiant l’attitude de chaque partie (collaborateur et responsable) en cas d’absence maladie ou accident, l’objectif étant de responsabiliser le collaborateur face à ses absences. Afin de soutenir les responsables hiérarchiques directs, garants de l’application de cette nouvelle procédure, un classeur guide leur a été transmis comprenant l’ensemble des documents en lien avec les différentes étapes de la gestion des ANP. «Comprendre les absences» et non les contrôler: la lutte contre les ANP doit passer par la capacité du responsable à entretenir avec l’équipe un climat d’écoute et de convivialité. Les ANP peuvent être aussi le signal précurseur de pathologies plus lourdes, l’objectif étant de ne pas passer à côté et ce faisant éviter la chronicité. A cet effet, la nouvelle procédure comprend 3 types d’entretiens: • entretien de retour • entretien de bilan de 4e absence • entretien de bilan de 5e absence. Ces entretiens devraient permettre de répertorier les causes essentielles de ces ANP pour raison personnelle et/ou professionnelle, le but étant à moyen terme de définir une politique de santé. Le développement d’une relation de confiance entre employeur et collaborateur favorise la liberté, l’autonomie d’organisation, l’estime de soi, le sentiment de reconnaissance, le développement des compétences et le bien être par la santé au travail. Chaque collaborateur doit être conscient de son importance individuelle au sein du groupe et de l’intérêt sincère que celui-ci lui porte. ❚ 8 Clinique L’équipe du bloc se forme sur les nouvelles installations Evelyne COLIN Infirmière-chef de coordination du bloc opératoire La rénovation d’un bloc opératoire, une aventure humaine et technique enrichissante La rénovation complète du bloc opératoire de la Clinique de La Source qui s’est effectuée en trois étapes de cinq mois chacune, entre 2007 et 2009, a abouti à la naissance d’un magnifique outil de travail au service de nos médecins, de nos patients et des collaborateurs. Les objectifs principaux de ces travaux étaient: • Apporter une modernisation des technologies médicales • Améliorer l’ergonomie des circuits internes • Actualiser l’esthétique des locaux en concordance avec les normes d’hygiène L’équipe du bloc a travaillé alternativement sur quatre ou six salles pendant ces trois dernières années, enchaînant autant de déménagements que réaménagements. Ces changements ont engendré de nouveaux modes de circulation provoquant la perte des automatismes pour se diriger ou pour préparer le matériel nécessaire aux interventions. Néanmoins, grâce au professionnalisme des collaborateurs et médecins, ces modifications ont été parfaitement gérées. Seul a été épargné l’intérieur des salles d’opération en fonction, où le déroulement des interventions est resté inchangé. Cette aventure commence lors de l’annonce des travaux par notre Directeur général. Imaginez le «menu découverte» d’un restaurant gastronomique: vous savez simplement que le Chef vous concocte des plats avec les meilleurs ingrédients. Vos neurones et vos sens se mettent en ébullition face à ce projet; c’est l’euphorie. Vient ensuite la mise en bouche, sous forme de prospection, les hôtes des lieux visités vous informent des avantages et inconvénients de chaque système proposé. L’analyse avisée de ces différentes options déclenchera le choix de l’aménagement des futures salles. Les choix essentiels pour nos 6 salles nous distinguant des autres cliniques sont les installations OR1. Cette technologie de pointe permet au chirurgien de commander par écran tactile ou vocalement l’ensemble des appareils intégrés et suspendus au plafond. Des visioconférences à travers le monde Clinique 9 Scanner chirurgical O-arm® sont aussi réalisées grâce à OR1. Dernièrement, nous avons acquis le 1er scanner opératoire mobile du canton, appelé O-arm®, grande avancée dans l’imagerie médicale per-opératoire, permettant de réaliser des images 3D et de naviguer tel un GPS au cours des interventions de neurochirurgie et de chirurgie orthopédique, en offrant à la fois sécurité, précision et rapidité. Les hors-d’œuvre se composent de nombreuses réunions tenues par une équipe pluridisciplinaire, médicale et technique. La réflexion entre professionnels médicaux et soignants du bloc permet d’optimiser l’outil de travail. La conception d’un bloc opératoire ne peut être élaborée qu’avec des professionnels techniques tels que le chef du service technique, l’architecte, l’ingénieur biomédical ainsi que les représentants d’entreprises du bâtiment et les techniciens spécialisés des fournisseurs médicaux. Concepteurs et utilisateurs se retrouvent régulièrement avec un seul but: l’accueil et la prise en charge des patients en toute sécurité. Arrive le moment du plat de résistance avec les travaux. Les inquiétudes commencent avec le montage des cloisons temporaires délimitant la zone chantier, les collaborateurs du bloc sont très exigeants sur l’hygiène, l’asepsie et la stérilité; les menuisiers sont sous la haute surveillance d’une instrumentiste. Le bloc et le chantier, deux mondes aux antipodes, se retrouvent juxtaposés mais sans aucune relation physique; les seules choses que nous avons pu partager sont le bruit et les vibrations. A chaque cycle de travaux, nous avons été amputés d’un tiers de notre surface de vie professionnelle et nous souhaitons remercier les collaborateurs des différents secteurs de la Clinique qui ont entreposé généreusement notre matériel. Durant ces périodes de promiscuité, nous avons su gérer les pertes de repères dans notre mode de fonctionnement. Chaque collaborateur s’est impliqué de façon réfléchie dans la gestion interne des circuits et des surfaces. Il aura fallu un mois pour retrouver notre fluidité de mouvement et acquérir de nouveaux automatismes dans ces configurations modifiées. Avec humour et rigueur, les membres de l’équipe ont pu jouer aux agents de la circulation afin de libérer les lieux de passage d’un chariot mal rangé; le risque pour les contrevenants était une «amende gourmande» sous forme de tablette de chocolat. Pour maintenir un taux d’activité satisfaisant et ce, malgré le nombre de salles d’opération réduit, les collaborateurs du bloc se sont montrés très flexibles dans leurs horaires, permettant d’assurer des programmes opératoires plus tardifs, un GRAND MERCI à tous! C’est avec bonheur que nous sommes passés au dessert avec la fin des travaux. Il a fallu reprendre de nouvelles marques dans une surface retrouvée, se former à de nouveaux appareils médicaux, le tout dans des locaux flambant neufs. L’ingénieur biomédical est devenu un partenaire incontournable du bloc opératoire pour la prospection des nouveautés, la maintenance des dispositifs médicaux et la formation régulière des collaborateurs. L’implication, le professionnalisme et la rigueur de chacun ont permis de minimiser les effets secondaires de cette période de travaux. L’équipe a rapidement digéré cette surcharge de stress et, qui sait, l’avenir nous réserve peut-être quelques mignardises… ❚ 10 Clinique Professeur Pierre MICHETTI Spécialiste FMH en Gastro-entérologie et Hépatologie Helicobacter pylori Docteur Christian FELLEY Spécialiste FMH en Gastro-entérologie et Hépatologie La Gastro-entérologie dans la communauté médicale S’il est un domaine de la médecine qui a démarré en un jour, c’est bien la gastro-entérologie qui est devenue une science clinique lorsque le 6 juin 1822, William Beaumont a refermé un abdomen en laissant une fistule gastrique permanente, offrant l’opportunité de prouver la sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’abdomen. Peu après, la découverte de la sécrétine en 1902 et de la gastrine en 1905, ont constitué une révolution: le système nerveux n’est pas le seul organisateur de la vie des organes. Plus récemment, les découvertes de la vitamine B12, du virus de l’hépatite C et de Helicobacter pylori (la bactérie des ulcères), toutes récompensées par des prix Nobel, ont été d’autres révolutions dans la pensée médicale venues de l’étude du système digestif. Dans le domaine technique, notre spécialité a aussi un riche historique, de l’invention du tube de succion gastrique en 1940 aux endoscopes interventionnels actuels. La diversité de la gastro-entérologie moderne reflète bien ce riche héritage dont nous allons illustrer quatre facettes dans cet article. Maladies peptiques Il a été estimé qu’un tiers des adultes souffre occasionnellement de douleurs épigastriques, et qu’un quart d’entre eux vont consulter pour ce motif, ce qui représente près de 40% des consultations chez le gastro-entérologue. La plupart de ces patients répondront à un traitement simple mais il reste délicat d’identifier les patients qui requièrent des investigations. Si les ulcères gastriques et duodénaux liés à H. pylori sont en régression dans la population autochtone, ils restent fréquents parmi ceux qui ont passé leur petite enfance hors de l’Europe de l’Ouest. Cette maladie est devenue curable par l’éradication de l’infection, avec l’avantage additionnel d’éliminer un risque de cancer encore fréquent dans les populations auxquelles ces patients appartiennent. La maladie de reflux gastro-oesophagien est par contre en progression. Clinique 11 Examen gastro-entérologique Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin Sous ce terme sont principalement regroupées la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse (aussi appelée recto-colite ulcéro-hémorragique). Ces maladies occupent de plus en plus les gastroentérologues, non seulement parce que le nombre de cas a augmenté mais aussi parce que la palette des traitements et les buts thérapeutiques sont devenus plus complexes. L’introduction des immuno-modulateurs et, plus récemment, des agents anti-TNF (première thérapie biologique), permet maintenant d’atteindre et de maintenir une rémission tant de la colite ulcéreuse que de la maladie de Crohn. Sans être des cures définitives de ces maladies, ces approches, combinées avec une chirurgie conservatrice, ont profondément modifié la perspective de vie de ces patients. La demande d’expertise des patients pour leur suivi et les adaptations de leurs traitements devenant plus complexes, des centres Crohn et Colite se développent en Europe et aux Etats-Unis. Lausanne dont le Centre se trouve à la Clinique de La Source sous la responsabilité des deux auteurs de ce texte, et Berne font œuvre de pionniers en Suisse. Hépatologie Les maladies du foie continuent de représenter un grave problème de santé. De nouveaux traitements sont apparus pour l’hépatite C, un virus qui entraîne une inflammation chronique du foie aboutissant généralement à une cirrhose. On peut actuellement guérir cette infection dans 40 à 80 % des cas. De nouveaux traitements sont apparus également pour l’hépatite B qui représente un problème de santé majeur à l’échelle planétaire. Les traitements actuels permettent fréquemment de stopper la progression de la maladie, mais l’éradication complète de ce virus n’est obtenue que chez une minorité de patients. Plus préoccupante encore est l’épidémie d’obésité observée en Amérique du Nord. En effet, ce fléau est devenu l’une des principales causes de maladie du foie, dans ces pays, pouvant aboutir à sa destruction et est en train de progresser rapidement en Europe occidentale. En dehors d’une perte pondérale, il n’existe actuellement pas de traitement pour cette affection. Cancer colorectal Second cancer chez la femme (après le cancer du sein) et troisième chez l’homme (après les cancers du poumon et de la prostate), les cancers coliques et rectaux ont une fréquence élevée en Suisse avec 6’000 nouveaux cas et 3’000 décès par an. La majorité des cancers du côlon et du rectum pourrait être évitée par une surveillance accrue et un mode de vie approprié (abstention du tabac, activité physique, diète pauvre en viande rouge et riche en calcium). Ainsi, il est recommandé d’effectuer une coloscopie chez les patients ayant des antécédents familiaux de cancer colorectal à l’âge de 40 ans et à 50 ans en l’absence de tels antécédents. Le suivi après cette première colonoscopie sera discuté avec le gastroentérologue en fonction de la découverte ou non de polypes lors de ce premier examen et de la qualité de la préparation. En effet, le cancer colorectal se développe habituellement à partir de polypes dans la paroi du gros intestin, de petites excroissances charnues souvent bénignes. Certains d’entre eux peuvent devenir cancéreux, une évolution qui prend en moyenne 10 ans. Ces connaissances ont permis de définir les bases de la surveillance du cancer colorectal et la coloscopie, par l’ablation des polypes, s’est révélée efficace pour le prévenir. ❚ 12 Ecole Sculpture «La Sourcienne» de Denis Perret-Gentil Jacques Chapuis Directeur Direction 2009, une année exceptionnelle! Un centcinquantenaire mémorable et de très nombreuses nouveautés ont émaillé douze mois d’intense activité. Il est d’usage courant d’attendre la conclusion avant de remercier les collaboratrices et les collaborateurs mais il n’en sera rien; non pas qu’elles ou qu’ils aient démérité mais bien parce que c’est par cela que je souhaite débuter ce rapport annuel. Toutes et tous, de l’Ecole comme de la Clinique, ont donné à cette année de jubilé une atmosphère très particulière, faite d’ingrédients festifs et de rigueur professionnelle. Il en demeure le souvenir impérissable d’une belle fête et d’une magnifique commémoration de l’œuvre de Valérie de Gasparin. La cérémonie officielle du 4 novembre a permis de rendre hommage aux pionniers de cette belle Ecole et, dans la foulée, de prendre congé d’un grand président, le Dr Claude Willa, qui remettait charge et pouvoir à M. Georges-Henri Meylan. A notre nouveau président, en prolongement d’une exquise soirée partagée avec Fabrice Luchini, nous rappelons cet aphorisme cinglant de Paul Valéry: «Que de choses il faut ignorer pour agir»! Parmi les nouveautés qui seront décrites dans ce rapport, il convient de souligner l’intense développement des collaborations internationales que la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur du Canton de Vaud a suscité, sous la conduite de M. Michel Rochat. Une volonté inoxydable qui a abouti à de nouveaux accords de partenariat ainsi qu’à l’ouverture des Universités d’été en Californie. La collaboration avec la Haute Ecole Vaudoise de la Santé (HECVSanté) s’est poursuivie en maintenant le cap sur quatre axes de développement: • le démarrage du programme de Bachelor commun • la réalisation des premières Universités d’été • la conduite du projet de Centre de Compétences Cliniques Coordonnées (C4), lieu de formation par la pratique simulée, en collaboration avec le CHUV et la Faculté de Biologie et de Médecine • le développement d’un Bureau d’Echange de Savoirs pour des praTiques exemplaires (BEST), en vue de favoriser le recours aux pratiques soignantes basées sur des preuves scientifiques. Le CHUV et la Haute Ecole de la Santé de Fribourg sont également partenaires de ce projet. Parallèlement, plusieurs rapports fédéraux nous alarment quant à une sérieuse aggravation de la pénurie de médecins et d’infirmières pour les années à venir. Il est patent que la pénurie est mondiale et que la Suisse ne peut durablement résoudre ses problèmes par le biais de Ecole 13 Denise Francillon présente «La Source en images» l’immigration. Par conséquent, un plan d’action se met en place et les écoles vaudoises sont fortement sollicitées pour augmenter leurs effectifs. Notre plan de développement intègre cette dimension mais, aux problèmes de surfaces d’enseignement, s’ajoutera la problématique de la formation pratique. En effet, sans nouveaux stages et en l’absence de réalisation d’un centre de pratique simulée (C4), il sera difficile d’atteindre des objectifs ambitieux (il faudrait plus de 500 diplômes annuels supplémentaires pour la seule Suisse romande). Bonne nouvelle toutefois, la filière Bachelor a vu son effectif augmenter de 37% de 2006 à 2009, preuve s’il en fallait que le système romand (Bachelor infirmier et CFC d’Assistant-e en Soins et Santé Communautaire) est beaucoup plus performant que le modèle peu cohérent maintenu par nos collègues alémaniques. Et la HES-SO dans tout cela? Forte de 27 écoles réparties sur 33 sites, de 200 filières et de 14’500 étudiants, c’est la plus grande HES de Suisse. C’est aussi la seule HES en réseau, donc certainement la plus compliquée mais, assurément la plus intéressante et la plus vivante. Une réalité peu compatible avec le regard normatif et trop souvent «aligné couvert» que d’aucuns lui portent, raillant au passage ce qui ne leur est pas d’emblée compréhensible: un réseau d’écoles de renom, une émulation intellectuelle et scientifique et des ambitions qui, par leur décentralisation évidente, déroutent les observateurs fédéraux. Et là, ils sont «légions». Quant à notre nouvel Institut La Source, transféré de Paris à Lausanne, il amorce un rapide décollage en démultipliant ses activités. Au-delà de la conduite des festivités du 150e, l’Institut développe son offre en fonction de ses missions: • la conduite de projets dans une perspective solidaire, en partenariat, notamment, avec la Croix-Rouge suisse • la formation universitaire et continue dans le champ de la recherche-action et de l’éthique • l’organisation de conférences, séminaires, congrès et événements favorisant la mise en réseau des professionnels de la santé, notamment en partenariat avec le Secrétariat International des Infirmières et Infirmiers de l’Espace Francophone (SIDIIEF) • la gestion du patrimoine historique de La Source, notamment au plan de l’histoire des soins infirmiers et de la formation. Le SIDIIEF représente un partenariat fort et un réseau de grande qualité que La Source est fière d’avoir co-fondé aux côtés de l’Ordre des Infirmières et Infirmiers du Québec. Une occasion extraordinaire de relier des milliers de professionnels infirmiers, de promouvoir leurs savoirs et de contribuer à l’élévation de la qualité des soins de par le monde. Un dernier mot pour remercier les étudiants, les partenaires de La Source et ses amis, l’Association des Sourciennes ainsi que Denise Francillon, auteure d’un très beau livre retraçant 150 ans de formation d’infirmière à La Source. ❚ 14 Ecole Anne-Claude Allin Responsable de secteur Secteur des formations initiale et continue posgrade Innovations et changements se suivent et se multiplient dans le secteur des formations. 2009 n’a pas dérogé à cette règle. En formation initiale, le nouveau «Bachelor of sciences en soins infirmiers», en collaboration avec notre partenaire, la Haute Ecole Vaudoise de la Santé (HECVSanté), a vu le jour. Il s’agit d’un programme commun, conçu conjointement par nos deux équipes de professeurs et réalisé dès septembre 2009 dans les deux écoles vaudoises. Ce programme fait la part belle à la discipline infirmière et à ses théories ainsi qu’aux activités d’intégration des savoirs, méthodes et habiletés cliniques constitutifs des compétences de ces futurs professionnels. Concrètement, deux illustrations: l’examen clinique systématique et le Travail de Bachelor (ex-TD). La répartition du temps dans les études a été révisée; le programme de cours frontaux a été diminué au bénéfice du temps de travail intégratif, personnel et en équipe, des étudiants. Désormais, toute une part du savoir est acquis par l’étudiant, avant les cours, ces derniers lui permettant de poser des questions, d’obtenir des clés de compréhension et des pistes d’approfondissement. Les étudiants doivent s’adapter à ce changement, en particulier ceux qui ont réalisé plus de la moitié de leur formation dans un système plus classique. Nous avons introduit un nouveau cours sur l’examen clinique systématique qui permettra aux diplômés de repérer tout écart à la norme chez leurs patients et de prendre les dispositions nécessaires en termes d’intervention, y compris la transmission d’observations claires et précises au médecin. Outre cet enjeu clinique majeur, la formation à l’examen clinique systématique est un préalable aux exigences du Master qui prépare les étudiants aux pratiques infirmières avancées. Le programme est adapté aux exigences nouvelles d’une filière qui articule les différents niveaux que sont le Bachelor, le Master et le Doctorat. Il prépare les étudiants à être des professionnels qui satisfont à un profil de compétences spécifique les autorisant à l’exercice professionnel dès le Bachelor. Les jeunes diplômés doivent être prioritairement capables de soigner et de contribuer à répondre aux enjeux épidémiologiques actuels et futurs. Une partie d’entre eux poursuivra ses études au niveau du Master, voire du Doctorat. La formation initiale est donc confrontée à un double défi: préparer à l’exercice clinique et préparer à la poursuite des études. Le Travail de Bachelor est un autre exemple. Dans le but d’explorer les connaissances liées à une question issue de la clinique, les étudiants procèdent à une revue de la littérature francophone et anglophone. Par cet exercice, ils enrichissent leur pratique ainsi que leur capacité d’investiguer les questions qui appa- Ecole 15 raitront dans leur quotidien professionnel. De plus, comprenant les bases du processus de recherche, ils se préparent à une poursuite éventuelle de leurs études. Le second CAS s’adresse à l’ensemble des professionnels de la santé et les formera à l’utilisation réfléchie de résultats de recherche dans la pratique clinique. Les soins fondés sur des données probantes se développent dans les professions de la santé; ce CAS est offert aux professionnels pour leur permettre de répondre à cette nouvelle exigence. En formation postgrade, étendant notre offre d’études avancées de niveau diplôme (DAS) et certificat (CAS), deux nouveaux CAS (Certificate of Advanced Studies) ont été conçus et débuteront au printemps 2010. Imaginés en collaboration avec les milieux cliniques, ces cours de 15 crédits européens (ECTS) répondent directement aux besoins exprimés par nos partenaires praticiens. Aujourd’hui, le rôle de la formation professionnelle n’est plus de transmettre des connaissances, ces dernières sont à la disposition de tout un chacun via internet, notamment. La formation doit donner aux étudiants des clés de lecture, de compréhension, des outils de recherche et d’analyse critique face à l’ensemble des connaissances disponibles ainsi que des méthodes d’apprentissage, dans la perspective d’un processus s’inscrivant tout au long de la vie. Quelles sont les connaissances fiables, valides, pertinentes? Comment les comprendre? Comment les utiliser dans la pratique? Ce sont là quelques questions que se pose tout étudiant et auxquelles la formation doit apporter des moyens de répondre. C’est dans cet esprit que nos nouveaux programmes sont conçus, que ce soit en formation initiale ou postgraduée. Le premier cours est destiné aux professionnels de la liaison et de l’orientation (professionnels de la santé et travailleurs sociaux responsables de l’orientation des patients dans les réseaux de soins et de la liaison entre les différents services de santé). J’aimerais remercier ici mes collègues de la Direction qui soutiennent au quotidien les missions du Secteur des Formations. Remercier également l’ensemble des collaborateurs et collaboratrices du secteur, membres du corps enseignant et du personnel administratif pour le travail de qualité qu’ils-elles ont accompli en 2009 et pour l’état d’esprit positif et constructif dans lequel ces différents changements ont été menés. C’est ensemble que nous avons pu relever ces défis et que nous pourrons relever ceux qui nous attendent. ❚ 16 Ecole Daniel Ducommun Responsable de secteur Université d’été, Californie 2009 Secteur des affaires estudiantines Diplômes: un doublé historique L’année 2009 a vu un nombre record de diplômes décernés: 98 nouvelles Sourciennes et Sourciens sont arrivés sur le marché du travail. Un autre événement historique est à relever puisqu’il s’agit des premiers Bachelors of Science en soins infirmiers délivrés en Suisse romande. Ce nouveau titre offre de très belles perspectives de carrière dans les soins et, pour une partie des diplômés, au niveau Master et Doctorat. Les étudiants et leur formation En septembre dernier, les étudiants sont entrés dans un programme construit conjointement avec la Haute Ecole Vaudoise de la Santé (HECVSanté). Il permet d’intéressants échanges entre les deux écoles: collaborations pédagogiques, offre d’options ainsi que des facilités pour des étudiants amenés à répéter un module et qui peuvent le suivre dans l’autre école, sans perte de temps. Admissions La profession infirmière devient de plus en plus attractive pour les jeunes au moment de choisir une orientation en Haute Ecole (Université, EPFL ou HES). Pas moins de 126 étudiant-e-s ont débuté leur année préparatoire en septembre, parmi lesquels 16% d’hommes. A cet effectif, ce sont ajoutés 14 arrivants, titulaires d’un CFC avec Maturité professionnelle, entrés directement en première année Bachelor. Ces chiffres confirment que la filière infirmière de la HES-SO a enregistré une importante croissance à hauteur de 37% depuis que le cursus de Bachelor a débuté (2006-2009); l’effectif estudiantin de La Source se situe maintenant à 460 étudiant-e-s prégradué-e-s. Expériences à l’étranger En 2009, de nombreux étudiants ont eu l’opportunité de réaliser un séjour à l’étranger. Au-delà des nombreux stages pratiques répartis dans le monde entier, 24 étudiants des deux écoles vaudoises ont profité de participer à la première Université d’été en soins infirmiers qui s’est tenue simultanément dans deux universités californiennes, San Diego et Humboldt. Une expérience marquante qui leur a permis de s’immerger pendant un mois, de partager des savoirs et de tisser un réseau de relations professionnelles, tout cela dans un contexte sanitaire et culturel fort différent. En mai, dix étudiantes et étudiants ont eu le privilège de participer en orateurs au 4e congrès du Secrétariat International Des Infirmières et Infirmiers de l’Espace Francophone (SIDIIEF), qui se tenait à Marrakech. Toujours dans la rubrique internationale, deux étudiantes ont suivi et validé leur premier semestre de 3e année à l’Université de Laval à Québec. Elles y ont découvert un programme passionnant et ont validé leurs examens avec brio. Promotion de la santé et prévention Impossible de conclure sans mentionner nos infirmières conseillères de santé pour qui l’année 2009 fut bien remplie. En plus des habituels contrôles de santé, elles ont été amenées à prendre des mesures actives de lutte face à deux épidémies: la rougeole, puis la grippe AH1N1. La sécurité de patients fragilisés justifie de telles actions et nous nous réjouissons de n’avoir pas eu à faire face à une réelle situation de crise.❚ Ecole 17 Consultation des revues au CEDOC Nataly Viens Python Responsable de secteur Secteur recherches et prestations L’année 2009 a été placée sous le sceau d’une importante réorganisation: une nouvelle responsable du secteur, l’accueil de nouveaux professeurs qui partagent leur temps entre l’enseignement et l’activité clinique ainsi que l’implication active de trois nouvelles doctorantes en sciences infirmières ont épicé notre quotidien. A cela s’ajoute un effort de priorisation des projets de recherche, en fonction des pôles de compétences de l’Ecole, effort qui a abouti au dépôt de nombreux projets de recherche: 6 esquisses auprès des réseaux de recherche de la HES-SO, 5 projets au fonds DoRe, 2 projets auprès d’autres fonds. Parallèlement, nous saluons avec plaisir une nouvelle «Docteure» au sein de notre Ecole puisque Madame Delphine Roulet Schwab a défendu brillamment sa thèse portant sur: «Dialectique entre facteurs de risque de maltraitance et ressources protectrices. Analyse de situations de couples âgés dans le contexte de l’aide et des soins à domicile». La réalisation de Prestations de Service (PS) est une mission importante de notre secteur. Les demandes progressent continuellement et c’est ainsi qu’en 2009, plus de 70 prestations ont été assurées, principalement sous forme de formations intra muros, d’accompagnement au changement, de mandats d’expertise et de conférences. Le domaine des affaires internationales fut très actif et de nombreuses nouvelles collaborations ont été mises en place, dont notamment: de nouveaux accords ERASMUS, des collaborations avec les universités de Turin, Bruxelles, Lisbonne, Sibiu (Roumanie), Québec, Californie, Singapour, Coimbatore (Inde) ainsi qu’avec la France qui, enfin, s’ouvre au monde universitaire avec l’introduction du système Licence-Maîtrise-Doctorat. Ressource indispensable, le Centre de documentation (CEDOC) a déployé de larges compétences pour favoriser la recherche documentaire, autant par des formations spécialisées que par un conseil individualisé. Etudiants et professeurs en bénéficient largement ainsi que des extraordinaires facilités de consultations en ligne des bases de données mondiales et des revues spécialisées. De plus, le CEDOC travaille étroitement au projet «BEST» qui vise à implanter l’Evidence Based Practice dans les soins (pratiques reposant sur des preuves scientifiques). A l’issue de cette première année comme responsable du SRP, je souhaite remercier chaleureusement les professeurs qui s’impliquent autant dans la recherche qu’en prestations de services ou dans le cadre des affaires internationale; sans oublier l’équipe du CEDOC dont le dynamisme reste exemplaire.❚ 18 Ecole Journée «Portes ouvertes» du 3 octobre Valérie Binamé-Descoeudres Responsable de l’Institut Retour sur l’anniversaire des 150 ans 2009, année du 150e anniversaire de notre Ecole, a été l’occasion pour la Fondation de mettre en évidence les trésors qu’elle recèle: ses collaborateurs, tout d’abord, très impliqués dans l’organisation et la réalisation des divers événements qui ont jalonné l’année; ses partenaires, invités à participer aux célébrations festives, aux séminaires professionnels et autres cérémonies officielles; ses trésors archivistiques et historiques, mis en valeur de diverses façons tout au long des douze mois écoulés. Les groupes de travail qui ont œuvré, pour certains dès fin 2007, à l’élaboration du programme, ont souhaité intégrer différentes dimensions dans les festivités: • Officielle, lors de la remise des premiers Bachelors en soins infirmiers et lors de la cérémonie marquant formellement l’anniversaire de la création de l’Ecole, ou encore lors du lancement du Congrès du SIDIIEF à Marrakech • Professionnelle et scientifique, grâce à deux séminaires dédiés, l’un aux soins aux patients cancéreux et l’autre aux «questions qui dérangent» en matière de soins aux personnes âgées • Culturelle, grâce au sculpteur Denis Perret-Gentil qui a créé une sculpture originale, inaugurée lors des Portes Ouvertes du 3 octobre; grâce aussi à Christelle Mandallaz, auteure et comé dienne qui a joué à deux reprises sa pièce «Mme H». Grâce encore à la photographe Catherine Leutenegger et son exposition Re-Paires et… sans oublier Fabrice Luchini et son «Point sur Robert» lors de la soirée de gala du 4 novembre • Festive, en ouvrant les portes de la Clinique et de l’Ecole, le 3 octobre, à 2’100 visiteurs et amis, ravis de découvrir les différentes facettes des deux entités de la Fondation. Festive encore lors des courses de haute montagne qui ont amené étudiants et professeurs à gravir plusieurs sommets pour finir par atteindre, en groupe, le Grand Paradis et y planter la bannière de La Source. Une année d’anniversaire qui a souligné le rayonnement de notre Institution et contribué à renforcer une forte solidarité et une culture commune entre ses entités et ses acteurs. ❚ Ecole 19 Dr Michel Fontaine Responsable du DHEPS et du CARA Séminaire sur le thème du suicide assisté et d’autres situations de fin de vie interpellant les soignants Parallèlement aux festivités du 150e, l’Institut La Source a poursuivi le développement de ses missions en 2009. Collaboration avec la Croix-Rouge Suisse (CRS) L’Institut a été choisi par la CRS comme partenaire pour le déploiement, en Suisse romande, d’un projet relatif à la prévention du racisme et de la discrimination raciale dans les milieux de soins. Sur la base d’une analyse institutionnelle, des propositions de mesures concrètes visant à améliorer la collaboration dans un environnement pluriculturel sont élaborées et, cas échéant, accompagnées. Secrétariat International Des Infirmières et Infirmiers de l’Espace Francophone (SIDIIEF) La Source, institution co-fondatrice, en assume la vice-présidence. Au-delà de son implication dans sa conception, l’Ecole a participé en nombre (21 personnes) au Congrès du SIDIIEF de Marrakech du 7 au 11 juin 2009. 1’400 infirmières et infirmiers francophones provenant de plus de 25 pays, ont débattu du «savoir infirmier, promoteur du développement humain». Suite aux séminaires 2008 «Autodétermination dans les soins» et «Accompagner le patient dans son projet de mourir», l’Institut a poursuivi la réflexion sur ces thèmes et a conçu un projet de séminaire de 4 jours destiné aux professionnels des soins. Diplôme des Hautes Etudes des Pratiques Sociales (DHEPS) Une nouvelle promotion d’étudiants a entamé le DHEPS, désormais rattaché à la Faculté des Sciences de l’Education de l’Université de Strasbourg, en octobre 2009. Par ailleurs, deux étudiants ont soutenu leur mémoire à Strasbourg: • Mme Véronique Olagne: De Novale a Novalis. Germination et dévoilement d’un chemin sensé • M. Aleardo Albertini: Soins et spiritualité. Une danse entre individualisme et altérité Certificat d’Aptitude à la Recherche-Action (CARA) De mars à septembre 2009, à raison de 4 sessions, un groupe de professionnels s’est initié à la démarche de recherche-action, dans le cadre de cette nouvelle offre de l’ILS, par laquelle nous visons un double objectif: • répondre à un souhait de découvrir le bénéfice d’une démarche de recherche-action adaptée à des projets d’innovations et de transformation des pratiques sociales au sens large du terme, • permettre aux participants d’amorcer un projet, qui puisse ensuite se prolonger et se réaliser dans le cadre d’un DHEPS. Soutien aux proches aidants Outre des prestations de service développées au sein des équipes de soins, l’Institut a posé les premières bases d’un Congrès qui se consacrera à cette thématique en 2011, en collaboration avec la Croix-Rouge vaudoise et la Fondation de la Côte pour l’aide et les soins à domicile et la prévention. Dès 2010, l’Institut développera de nouvelles offres et renforcera son action de mise en réseau des professionnels des soins ainsi que son rôle d’antenne européenne du SIDIIEF. ❚ 20 Ecole Jacques Chapuis Directeur Perspectives Au plan fédéral, les mois à venir s’avèrent primordiaux. Le Bachelor en soins infirmiers est encore et toujours critiqué par l’Office Fédérale de la Formation professionnelle et de la Technologie (OFFT) qui poursuit dans son intention d’imposer à la Suisse romande des écoles «supérieures» (ES), d’un niveau moindre, problématique à plus d’un titre. Parallèlement, alors que les écoles alémaniques peinent à remplir et que leurs HES allongent les listes d’attente, rien ne semble pouvoir rectifier la doctrine dominante. Dans cet ordre d’idées, 2010 est une année-clé en ce qui concerne l’Obtention à posteriori du titre HES (OPT) pour les diplômés des précédents programmes. Ce qui a déjà été accordé aux physiothérapeutes, ergothérapeutes, sages-femmes et diététiciennes ne semble pas mûr pour les infirmières et les infirmiers. La rigidité des positions des uns et des autres devra trouver rapidement une solution juste et équitable, faute de quoi les efforts de lutte contre la pénurie seront enrayés par un message délétère pour l’avenir des soins infirmiers. Co-fondatrice de l’Institut Universitaire de Formation et de Recherche en Soins (IUFRS), La Source siège dans son Conseil et promeut les pratiques avancées en toute occasion. Cependant, force est de constater que l’absence d’OPT (cf supra) coupe cet Institut d’un nombre considérable de candidats expérimentés et prêts à poursuivre en voie Master. Pour 2010, une priorité de premier ordre! La HES-SO doit maintenant négocier la nouvelle convention intercantonale qui lui confère sa mission. Exercice difficile mais nécessaire afin d’ancrer sa reconnaissance fédérale et sa future accréditation. Cette dernière touchera très bientôt les filières et les écoles, raison pour laquelle La Source a consenti un très gros effort de formalisation de ses procédures et de documentation de ses processus. Notre Haute Ecole de la Santé a amorcé la nouvelle année en s’étant dotée d’un ambitieux plan de développement qui fixe un certain nombre de priorités stratégiques. Parmi celles-ci, le développement des relations internationales (Asie, Australie, côte est des USA, Canada,…), la poursuite des projets du Campus vaudois de la santé et la croissance de notre effectif estudiantin. Ce dernier objectif suppose une politique d’extension des surfaces d’enseignement qui coïncide fort heureusement avec le démarrage d’un imposant projet immobilier au sud-est de Beaulieu, incluant la future Tour Taoua (Jomini). L’institut La Source, quant à lui, connaîtra en 2010 une croissance importante et mettra sur le marché plusieurs nouveautés telles la formation continue pour les avocats du Barreau vaudois et les 5à7 (rencontres de réseautage destinées aux cadres infirmiers), par exemple. De plus, une nouvelle convention de collaboration avec l’Université de Strasbourg étant signée, l’avenir du DHEPS est assuré, ce qui renforce le pôle de compétence en recherche-action de l’Institut. ❚ Ecole 21 2009: survol des publications • Allin A.-C. (Dir.) Situations de vie. Situations de soins. Paris: Lamarre, 2009 • Allin A.-C. (Dir.) Situations aigues. Situations de soins. Paris: Lamarre, 2009 • Bangerter, G., Stantzos, A. & Graz, B. (2009). Parler pour éviter de délirer… Santé mentale, 142, 55-59 • Bonsack, C., Gibellini, S., Ferrari, P., Dorogi, Y., Morgan, C., Morandi, S. & Koch N. (2009). Le case management de transition: une intervention à court terme dans la communauté après une hospitalisation psychiatrique. Schweizer Archiv für Neurologie und Psychiatrie, 160(6), 246-252 • Droz Mendelzweig, M. (2009). Constructing the Alzheimer Patient: Bridging the Gap between Symptomatology. Science Studies, 22 (2), 44-63 • Droz Mendelzweig, M. (2009). La complexité du vieillissement: perspectives pour la formation continue et la recherche. Revue de l’ARODEMS • Droz Mendelzweig, M. (2009). Nursing a holistic understanding. In V. Strang. What anthropologists do ? (p.134). Oxford: Berg Publisher • Favrod, J. (2009). Interventions motivationnelles: psychose et cannabis. L’Encéphale, 35 (supplément 6), 209-213 • Favrod, J., Bardy – Linder, S., Pernier, S., Mouron, D., Schwyn, C., Bonsack, C. & Pomini, V. (2009). Entraînement des habiletés métacognitives avec des personnes atteintes de schizophrénie. In J. Cottraux (Ed). Progrès en TCC. TCC et neurosciences (pp.103-114). Issy-les-Moulineaux: Masson • Favrod, J. & Bonsack, C. (2009). Les enjeux du travail entre associations d’usagers et institutions psychiatriques. In F. Ferrero & J.M. Aubry (Eds). Traitements psychologiques des troubles bipolaires (pp.51-60). Issy-les-Moulineaux: Masson • Favrod, J., Ernst, F., Giuliani, F. & Bonsack, C. (2009). Validation française de l’échelle d’expérience temporelle du plaisir. L’Encéphale, 35 (3), 241-248 • Favrod, J., Giuliani, F., Ernst, F. & Bonsack, C. (2010). Anticipatory pleasure skills training, a new intervention to reduce anhedonia in schizophrenia. Perspectives in Psychiatric Care. Accepted for publication • Favrod, J. & Maire, A. (2010). Se rétablir de la schizophrénie: un guide pratique. Paris: Retz. In press. • Favrod, J., Maire, A., Giuliani, F. & Bonsack, C. (2010). Quelle est la place de la remédiation cognitive dans le traitement des hallucinations auditives? La lettre du psychiatre, 1 • Francillon, D. (2009). La Source en images: 150 ans d’histoire 1859 / 2009. Lausanne: HEdS-La Source • Garrino, L., Gargano, A. & Bedin, M.G. (2009). Tisser les liens de confiance dans la relation formative: le cinéma comme outil pédagogique. Perspective Soignante, 35, 114-128 • Giuliani, F., Favrod, J., Bonsack, C. & Schenk, F. (2009). Organisation de l’exploration oculaire dans le cadre d’un traitement de l’évitement du contact visuel. In J. Cottraux (Ed). Progrès en TCC. TCC et neurosciences (pp.115-136). Issy-les-Moulineaux: Masson • Giuliani, F., Pernier, S., Favrod, J., Grasset F. & Schenk, F. (2009). What animal memory study can bring to the assessment of memory and cognitive skills in people with mental retardation? Journal of Developmental and Physical Disabilities, 21 (2), 81-92 • Guinchard, B. (2009). La définition des soins dans le débat politique: une question de compétence, de pouvoir ou d’argent ? Perspective soignante, 36, 103-127 • Guinchard, B. (2009). Quelle perception des soins par les politiques? Communication présentée au Séminaire professionnel «Soins aux personnes âgées: des questions qui dérangent», HEdS La Source, Lausanne • Guinchard, B. (2009, avril). Discours des femmes parlementaires: vers un renouvellement du débat politique? Communication présentée au Work in Progress in Gender Studies of the HES-SO, Lausanne • Guinchard, B. (2009, mai). La définition des soins: une question de compétence, de pouvoir ou d’argent? Communication présentée au Annual Congress of the Swiss Nurses Association “Les soins, c’est l’avenir”, Davos • Guinchard, B. (2009, juin). Des soins au rabais? Une analyse du débat politique sur la révision de la loi suisse sur l’assurance maladie. Communication présentée au 24th Congress of the International Counsel of Nursing (ICN) «Leading Change: Building Healthier Nations», Durban • Guinchard, B., Valarino, I. & Hirsch-Durrett, E. (2009). Remboursement partiel des soins: quel statut politique pour les soins dans l’assurance-maladie? Une analyse exploratoire du processus politique de définition des soins dans le cadre des débats sur la révision de l’assurance obligatoire des soins en Suisse (1998-2008): rapport de recherche. Research report remitted to the Strategic Found of the Scientific Counsel of Applied Studies in Social, Familial and Health Policies (REA). Lausanne: HEdS La Source/HETSS/EESP • Roulet Schwab, D. (2009). Dialectique entre facteurs de risque de maltraitance et ressources protectrices: analyse de situations de couples âgés dans le contexte de l’aide et des soins à domicile. Thèse de doctorat présentée à la Faculté des sciences sociales et politiques. Lausanne: Université de Lausanne • Vianin, P., Favrod, J. & Giuliani, F. (2009). Pourquoi et comment traiter les troubles cognitifs de la schizophrénie? Le programme RECOS et ses développements. In J. Cottraux (Ed). Progrès en TCC. TCC et neurosciences (pp.77-101). Issy-lesMoulineaux: Masson • Wosinski, J. (2009). Individual health competencies, daily exercise and diabetes type 2 = Compétences de santé individuelle, activité physique quotidienne et personnes atteintes de diabète type 2. Communication présentée à la Swiss Public Health Conference, Zurich • Wosinski J. (2009, juin). Besoins des étudiants infirmiers au Rwanda face à l’épidémie VIH. Communication présentée au IVe Congrès mondial des infirmières et des infirmiers francophones du SIDIIEF, Marrakech ❚ 22 Palmares 2009 Diplômés à la Journée Source Diplômes délivrés en 2009 Mmes, MM: Automne 2003 DE WERRA Annik, KUCHEN Cédric Printemps 2004 CORREIA Elisa, GUINAND Kim, ILJAZI AVDIU Fatlume, SUDAN PILLON Jessica Automne 2004 BARREIRO GIRARDIN Liuva, BARRELET Guillaume, BICCHETTI Angela, GENILLOUD Cécile, GRAND Sophie, HENCHOZ Anouk, MAKEU TCHOULLA NICOLET Alix, MARÇALO Ana Sofia, MIGY Anick, MUZIEK FRANKHAUSER Sarah, PRIOU KILÇIK Lucille, ROHNER Julia Bachelor 2006 AESCHLIMANN Sibylle, AMETI Amidé, BAIER Yvonne, BALTISBERGER Stéphanie, BARUT Amandine, BIELINSKI Vanessa, BÜNTER MARKWALDER Luzia, BURDET Julie, CANCELINHA Clarinda, CASTELBERG Sandrine, CAVIN Audrey, CHANSON Danaé, CHENUZ Emilie, CONCHON Caroline, COSTA PRATA Andreia, COUTO ROMERO Ines Sabina, DE FELICIS Laura, DE PAZ Valérie, DE REYNIER Aline, DEL VECCHIO Daniela, DEMIERRE Hervé, DESPONDS Alexandra, DESPRET SADKOWSKI Alix, DÉTRAZ Christel DOS SANTOS SILVA Vera Marina, DOUSSOT Alissandre, DURAND Carole, DUTOIT Geneviève, ESTEVE Lara, ESTOPPEY Laure, ETAMBA - OTONGI WILLANGI Jeannette Marie, FELBER Aurélie, FERHATBEGOVIC DAUTOVIC Alma, FISCHER Carole, FRASCOIA Céline, FREDEMBACH Camille Célia, GACHET Joy, GALLEGO Katia, GEROSA Ella, GFELLER Léticia, GLANZMANN Lisa, GRETLER Marie, GUERNE Cécile, HENRY Audrey, KONE Adama, KRAUS ROBERT Elizabeth Erin, LAVENEX Floriane, MAGNIN Sally, MARQUES DUARTE Suzy, MARTINETTI Fanny, MATOUMONA Réguy, MBESSA FOGANG JORDAN Anastasie La Blanche, MELCARNE Tiziana, METZENER Noémie, MILLIOUD Laure, NAKAMURA Christophe, NEIN Geraldine, NOUDEM Sylma, PAVILLARD Maud, PFISTER Vincent, PISTIS Rina, PITTET Marion, PITTIER Elodie, POINTURIER Virginie, PY Isabelle, RIDAURA Noelia, SANCHEZ Ainara, SANCHEZ Monica, SAUGY Shirley, SPERTINI Chloé, TOUANI Anne-Lydie, TZAUT BARMES Ophélie, TÂCHE Karin, VARAS Cecilia, VIAU Annick, VIVIEN Charlène, VOLET Ariane, VOLET Laila,WALSER Elisabeth Récompenses décernées lors de la Journée Source du 4 novembre 2009: Prix Source: Mmes Yvonne BAIER & Chloé SPERTINI Prix de la Clinique de La Source: Mme Sylma NOUDEM Prix de l’Association des Infirmières de La Source: Mme Andreia COSTA PRATA Palmares 2009 23 Mmes, MM: Diplôme d’étude postgrade en pratiques interdisciplinaires en santé communautaire: AEBISCHER Silvia ALLASIA Lucienne BEGUIN Véronique BOSCHUNG SADLER Hélène DESPONT Nathalie GEISER Myriam GERARDI Thierry HENTSCH Sandrine IRIARTE Colette LETSCHERT-POLESE Liliane MAHLOULY Colette CPG Recherche et pratiques professionnelles: AEBISCHER Silvia, ALLASIA Lucienne, BEGUIN Véronique, BOSCHUNG SADLER Hélène, CRETEGNY Ingrid, DESPONT Nathalie, DUCRAUX Daniel, GEISER Myriam, GERARDI Thierry, HENTSCH Sandrine, IRIARTE Colette, LETSCHERT Liliane, MAHLOULY Colette, RUEDIN Olivier, ZAECH Caroline CPG en Soins en médecine de catastrophe et CPG Approche communautaire de la santé CAS en Interventions spécifiques de l’infirmier-ère en santé au travail AEBISCHER Silvia, BARTHEL-DEBELY Fanny, BEGUIN Véronique, BERBETT Claudine, BONJIOUR ETTER Sarah, BRODARD Janine, CHRISTEN Chloé, GEISER Myriam, MAHLOULY Colette, MATHEZ AMIGUET Bérénice, THEISEN Corine dans un environnement social: AEBISCHER Silvia, HENTSCH Sandrine Diplôme d’étude postgrade en pratiques interdisciplinaires en Géronto-Gériatrie: CRETEGNY Ingrid DUCRAUX Daniel FALLET Anne RUEDIN Olivier ZAECH Caroline CPG Interventions communautaires dans un Santé en milieu de vie RECORDON François champ spécifié: la CPG Démarche communautaire et santé publique AEBISCHER Silvia, HENTSCH Sandrine, IRIARTE Colette, MAHLOULY Colette action humanitaire urgente ALTHAUS Muriel, AMSTUTZ BONNEFOY Hasina, MOUKWA Mboli, FRÔTE Yves CAS en Soins en médecine de catastrophe et action humanitaire urgente FEUZ Ursula, HEDIGER Sabine, HEINIGER Beatrice, KELLER Gisela, NIEDERBERGER Madlen, SCHURZ Dieter 24 Conseil de fondation Les Présidents de la Fondation La Source depuis 1891 1890-1907, Louis Ruffet Professeur 1907-1912, William Grenier Professeur 1912-1922, Auguste Testaz Médecin 1923-1937, Maurice Barbey 1937-1945, Pierre-Theodore Dufour Avocat Ingénieur 1984-1993, Jean-Pierre Müller Médecin 1945-1955, Léon Picot Médecin 1955-1984, Jean-David Buffat Médecin Conseil de fondation au 31 décembre 2009 1993-2009, Claude Willa Médecin PRÉSIDENT * M. Georges-Henri MEYLAN Ingénieur EPFL MEMBRES * M. Robert GOLAZ Pharmacien VICE-PRÉSIDENT * M. Jean-Philippe CHAVE Dr en médecine M. Bernard Grobéty Administrateur de sociétés SECRÉTAIRE Me Pierre NOVERRAZ Notaire M. Antoine BOISSIER Associé Mirabaud & Cie 2009-…, Georges-Henri Meylan Ingénieur DIRECTEUR DE L’ECOLE M. Jacques CHAPUIS DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA CLINIQUE M. Michel R. WALTHER PRÉSIDENT D’HONNEUR M. Claude WILLA * Me Violaine JACCOTTET SHERIF Dr en droit, avocate * Mme Marianne WESPI Infirmière indépendante * membres du Comité du conseil