Télécharger - Province Sud

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Rencontre
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Cahier spécial
Actu des
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Café
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Photo : Éric Bua
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SOMMAIRE
4
Édito Y a pas d’âge !
6
Sélection cinéma
10 Agenda
13 Dossier C’est quoi la citoyenneté ?
20 Actu des bahuts Café-philo au faré
24
News Jeux vidéo
26
News web Crée ta boîte mail
28 Rencontres En images
33 Cahier spécial Niko Lanta
40
À suivre La semaine de la presse
42 Brèves insolites
44 Santé Violence routière,
13
c’est pas permis
48 Sport Vroum vroum
52 News people
54 Ma mode
58 Jeux / BD
28
Le
N •129 [email protected]
Oct./nov. 2011
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des
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Tazar - BP L1 - 98849 Nouméa Cedex • Tél. 25 81 22 - Édité à 25 000 exemplaires par la province Sud
Directeur de la publication : Frédéric Garcia • Directeur de la rédaction : Jérôme Pourtau
Conception : Rezo • Publicité : Rezo, tél. 28 63 01, courriel : [email protected]
Impression : Artypo - Distribution : Totem - ISSN : 1298-9095 • Dépôt légal : CP 1885/98-L1 du 17/09/98
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ÉDITO
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MAIL DE LECTEUR
Bonjour le Tazar ! C'est Kala (Undercov’Art). J'ai pour habitude de toujours donner des
nouvelles de mon parcours et comme vous m'aviez fait l'honneur de publier
un article sur moi et mon travail, je vous fais part de tout ça ! J'ai été désignée
« Jeune talent photo 2011 » pour le « New Caledonia photo festival » qui a lieu
de mi-octobre au 8 novembre. Suite à cela, tout commence à s'enchaîner pour
moi, je ferai donc une expo (7 photos seulement mais en très grand format)
entièrement financée par l'association Éclipse, mis à part ça, mon départ
en métropole approche et mes projets mûrissent un peu plus, la voie de la
photographie humanitaire commence de plus en plus à m'attirer, d'ailleurs une
fondation me propose à mon arrivée de faire une expo sur la Nouvelle-Calédonie
et sa population pour promouvoir le pays… Voilà un peu pour les nouvelles, je lis
toujours assidûment le magazine que j'affectionne toujours autant !
Bises à l'équipe du Tazar !
Kala
4
Publicité
5
CINEM
sélection
Un monstre à Paris en 3D
Film d’animation (1 h 46) de Bibo Bergeron avec la voix de Vanessa
Paradis et celles de Gad Elmaleh, François Cluzet et Matthieu Chedid
pour la version française.
Dans le Paris inondé de 1910, un monstre sème la panique.
Traqué sans relâche par le redoutable préfet Maynott, il
demeure introuvable... Et si la meilleure cachette était sous les
feux de L’Oiseau Rare, un cabaret où chante Lucille, la star de
Montmartre au caractère bien trempé ? > Simplement extra !
True Legend
Film d’action (1 h 54) de Yuen Woo-ping avec Vincent Zhao,
Zhou Xun, Michelle Yeoh…
Général réputé de la dynastie Qing, Su Chan aspire à une paisible vie
auprès de sa famille. Mais Yuan Lie, son frère adoptif qui cherche depuis
toujours à venger son père naturel, exécute le père de Su Chan provoquant
ce dernier en duel. Grâce à une armure le rendant quasiment invulnérable,
Yuan Lie triomphe de Su Chan et enlève son fils Feng... Laissé pour mort,
Su Chan va s’entraîner des années durant pour parfaire sa technique de combat, et donner
naissance à la légende du roi des mendiants. > Un film de sabre asiatique… (on a tout dit, non ?)
The Thing
Film d’horreur de Matthijs Van Heijningen Jr. avec Mary Elizabeth Winstead,
Joel Edgerton, Eric Christian Olsen…
La paléontologue Kate Lloyd rejoint en Antarctique une équipe de scientifiques
qui a repéré un vaisseau extraterrestre emprisonné dans la glace. Elle y découvre
un organisme qui semble s’être éteint au moment du crash, de multiples années
auparavant. Mais une expérience libère accidentellement la créature. Capable
de reproduire à la perfection tout organisme vivant, elle s’abat sur les membres
de l’expédition, les décimant un à un. Kate s’allie au pilote Carter pour tenter de mettre fin au
carnage. > Du gore, toujours du gore…
Les Aventures de Tintin :
le secret de la Licorne en 3D
Film d’animation de Steven Spielberg avec Jamie Bell, Daniel Craig, Simon Pegg…
Tintin, notre intrépide reporter, son fidèle compagnon Milou et
son inséparable ami le Capitaine Haddock partent à la recherche
d’un trésor enfoui avec l’épave d’un bateau, la Licorne, commandé
autrefois par un ancêtre du Capitaine Haddock. « Les Aventures de
Tintin : Le Secret de la Licorne » n’est pas une simple adaptation de
l’album éponyme d’Hergé. En effet, le film combine des éléments de
trois albums : Le Crabe aux Pinces d’Or, Le Secret de la Licorne et Le Trésor de Rackham le
Rouge. > Tintin à la sauce hollywoodienne
6
+ de cinéma en
province Sud
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titrée en français
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: 15 juin 2011
Date de sortie
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t-mét Même pluie (2010),
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Séance précéd
franco-mexicain,
drame historique é par Iciar Bollain
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avec Gael Garcias Aduviri
Luis Tosar et Carlo
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Un jeune réalisateur
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The Artist
Récompenses :
3 Goya remportés
Comédie de Michel Hazanavicius avec etJean
4 autres nominations
Dujardin, Bérénice Béjo, John Goodman…
sera précédé par:
film
Le
court-métrage
la projection d’un
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Hollywood 1927. George Valentin
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Erwann Bourn
court-métrage de
une vedette du cinéma muet à qui tout
sourit. L’arrivée des films parlants va le
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Renseignements
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faire sombrer dans l’oubli. Peppy Miller,
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jeune figurante, va elle, être propulsée
au firmament des stars. Ce film raconte
l’histoire de leurs destins croisés, ou
comment la célébrité, l’orgueil et l’argent
peuvent être autant d’obstacles à leur
histoire d’amour.
> Du très grand 7e art…
IÈRE PROJECTION,
LORS DE SA PREM
ENTATION
LE 15 JUIN, UNE PRÉS
OSÉE
DE 15 MIN SERA PROP HNC.
DE L’APE
PAR LES COMÉDIENS
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CINEM
sélection
Real Steel
Film de science-fiction de Shawn Levy avec Hugh Jackman, Kevin Durand,
Dakota Goyo…
Dans un futur proche, la boxe est devenue un sport high-tech où les
humains ont été remplacés par des robots d’acier. Ancien boxeur, Charlie
n’est désormais qu’un manager à la petite semaine qui fait combattre des robots bas de gamme.
Ayant touché le fond, il accepte de faire équipe avec son fils Max, 11 ans, qu’il a abandonné des
années auparavant, pour entraîner un robot délabré. Dans l’arène, Charlie et Max ont une chance,
une seule, de faire leur grand retour et peut-être de renouer les liens père-fils.
> Pour les amateurs de «roboxe»
Twilight 4 : Révélation
1re partie
Film fantastique de Bill Condon avec Robert Pattinson, Kristen
Stewart, Taylor Lautner…
Le couple Bella et Edward termine finalement ensemble : ils vont se
marier et vont passer leur lune de miel sur l’île d’Esmée, au large des
côtes brésiliennes. Ils vont profiter de chaque moment et vivre leur
mariage pleinement, mais Bella va se retrouver enceinte. Cela pose
un problème car elle est encore humaine et son mari, Edward,
est un vampire…
> Si vous voulez vraiment connaître la suite…
Contagion
Thriller science-fiction de Steven Soderbergh avec Matt Damon, Kate
Winslet, Jude Law, Marion Cotillard…
« Contagion » suit la rapide progression d’un virus mortel, qui tue en
quelques jours. Alors que l’épidémie se propage à grande vitesse, la
communauté médicale mondiale tente, dans une course effrénée contre
la montre, de trouver un remède et de contrôler la panique qui se répand
encore plus vite que le virus. Les gens eux se battent pour survivre dans une
société qui se désagrège. > Du beau monde ! À voir sans risque de contagion
L’ordre et la morale
Film historique de Mathieu Kassovitz avec Mathieu Kassovitz, Labe Lapacas, Malik Zidi, Sylvie Testud…
Avril 1988, Île d’Ouvéa. 30 gendarmes retenus en
otage par un groupe d’indépendantistes Kanak.
300 militaires envoyés depuis la France pour rétablir
l’ordre. 2 hommes face à face : Philippe Legorjus,
capitaine du GIGN et Alphonse Dianou, chef des
preneurs d’otages. À travers des valeurs communes,
ils vont tenter de faire triompher le dialogue. Mais en pleine période d’élection présidentielle,
lorsque les enjeux sont politiques, l’ordre n’est pas
toujours dicté par la morale... > Inévitable.
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Publicité
vendredi
agenda
Retrouve toute l’actualité événementielle sur : www.sortir.nc
lundi
mardi
mercredi
jeudi
Musique
Multimédia
Du 20 au 23 octobre
Samedi 29 octobre
L’occasion de découvrir les dernières nouveautés et de profiter de
prix intéressants. Maison des Artisans – Tél. : 27 56 85
Un concert de grande
envergure avec
11 musiciens sur scène.
Tarif : 6 300 F en prévente,
5 500 F (tarifs abonnés
Mwakaa et Sisia)
Billetterie à Compact
Mégastore et Day One.
À 20 h - Espace Kâmi-Yo
Centre Culturel Tjibaou
Salon de l’informatique
et multimédia
Théâtre
21 et 22 octobre
« Premier acte »
Le Théâtre de l’Île est une véritable école du spectateur où les
élèves assistent au fil de l’année à différentes pièces de théâtre,
rencontrent des comédiens professionnels, visitent le Théâtre,
découvrent les différents métiers du spectacle et, pour certains,
participent à ce moment de rencontre entre jeunes qui font du
théâtre en milieu scolaire.
Le 21 à 19 h et le 22 à 18 h – Théâtre de l’Île – Tél. : 25 50 50
Yannick
Noah
Tél. : 41 45 45
Festival
Du 27 au 30 octobre
Festival du
cinéma Cal-Ciné
« Parts d’ombre
en Lumière »
L’association Cal-Ciné présente la
deuxième édition de son festival en
Lumière. Cette année, les parts d’ombre
de certains grands réalisateurs seront
mises en lumière.
Jeudi 27 à 20 h : Blow up
de Michelangelo Antonioni.
Vendredi 28 à 20 h : Mystic River de Clint Eastwood.
Samedi 29 à 18 h : Elephant de Gus Van Sant.
Dimanche 30 à 18 h : Impitoyable de Clint Eastwood.
Plein tarif : 800 F, tarif réduit : 500 F, le Pass de 4 films : 2 000 F
Centre d’Art. Renseignements au 94 58 76
10
Evénement
Du 7 au 28 octobre
Game Zone
Pour participer à des
tournois de jeux en ligne
ou sur plateau.
Activité gratuite – De 15 h 30
à 17 h 30 – Médiathèque de
Rivière-Salée – Tél. : 41 54 02
ven
ndredi
samedi
dimanche
lundi
Danse
mardi
mercredi
jeudi
vendredi
samedi
Écologie
Canettes
contre cadeaux
Samedi 29 octobre
Battle :
Breaker
Super Crew
Un événement 100 % Break
où les 8 principaux Crews du
Caillou vont s’affronter une
nouvelle fois autour du thème
« Fraternité et Culturalité ». Ils
se prépareront ainsi pour le
Grand Battle Of The Year NC
2012 et le Street Force Monster
2012.
À 13 h – Centre Culturel du
Mont-Dore
Tél. : 41 90 90
Du 15 octobre au
13 novembre a lieu la
6e édition de l’opération
« Planète sans canette »
organisée par l’association
Mocamana, l’esprit
nature. L’événement
calédonien s’inscrit dans
le programme mondial
« Nettoyons la Terre ».
Pour y participer, tu peux te
rendre dans les points de
collecte qui se trouvent dans les mairies (à Boulouparis,
Dumbéa, Mont-Dore, Païta, Thio, Sarraméa) et à Nouméa
dans les Maisons de quartier de Saint Quentin, Tindu,
Rivière-Salée et de la Vallée-des-Colons pour récupérer
une paire de gants de ramassage et un sac. Une fois ton
sac rempli de canettes, il te suffit de le rapporter au point
de collecte, en échange de quoi, tu repartiras avec un lot
(bon à gratter). Grâce à ta contribution, tu pourras aussi
tenter ta chance au grand tirage au sort du 16 novembre,
à la maison de la nature de Tindu, pour gagner un scooter,
des vélos et d’autres lots encore.
Musique
Du 1er au 30 novembre
Flèches de la Musique
Vote pour ton album 2011 préféré parmi les 24 artistes
nominés à la 7e édition des Flèches de la Musique. Pour
participer, c’est simple, il te suffit de te connecter sur le
site www.lesflechesdelamusique.com Il sera aussi possible
de voter par SMS. Le vainqueur du « Prix du Public – Les
Nouvelles Calédoniennes » sera connu le 2 décembre, lors
de la cérémonie organisée par le Poemart et la Sacenc, qui
aura lieu au Centre culturel Tjibaou. Cette soirée musicale
sera aussi retransmise en direct à télévision sur Nouvelle
Calédonie 1re. L’année dernière, c’est Sahn qui avait
remporté le très convoité « Prix du Public ».
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Avis « Rendre à la Cité ce qu’elle nous donne »
Hervé Robert, conseiller principal d’éducation au
Collège des Portes-de-Fer
À travers quelles matières, les collégiens et les
lycéens font-ils l’apprentissage de la citoyenneté ?
Au collège, les professeurs d’histoire et de
géographie assurent les cours d’éducation civique.
Puis au lycée, général ou professionnel, les
enseignants de sciences économiques et sociales, de
lettres ou d’autres disciplines dispensent aussi des
cours d’éducation civique juridique et sociale. Mais
en fait chaque enseignement contient sur le fond
une dimension éthique de citoyenneté. La mission
fondamentale de l’école est de former des citoyennes
et des citoyens autonomes et responsables. Pour
ma part, je suis convaincu que l’école constitue le
moteur essentiel du destin commun de ce que sera
demain … la Calédonie Nouvelle.
En quoi le fait d’être délégué de classe
est-il un acte citoyen ?
Je crois que l’action citoyenne du délégué est
d’abord celle d’un héritage. Celui des démocraties de
l’Antiquité gréco-romaine puis des philosophes des
Lumières, des idéaux de la révolution américaine de
14
1776 et de ceux de la révolution française de 1789.
Chacune à leur façon, ces révolutions ont instauré
la primauté du droit et l’affirmation des valeurs
suprêmes de liberté, d’égalité et de solidarité. À ce
titre, le mandat de délégué à l’Ecole s’inscrit dans la
lignée de la citoyenneté. Ensuite, il faut rappeler que
les délégués sont élus à l’issue d’un vote, qu’ils sont
dotés d’un pouvoir de mandat, que les délégués
représentent leurs pairs. Ils agissent au nom de la
communauté des élèves et sont des membres à part
entière du Conseil d’administration.
Par quels autres moyens que celui de délégué,
les collégiens et les lycéens peuvent-ils
s’impliquer dans la vie de leurs établissements ?
S’impliquer, c’est d’abord fréquenter l’Ecole,
en y respectant les règles, en investissant les
connaissances et les compétences et en construisant
son projet personnel et professionnel. S’impliquer,
c’est aussi pour certains avoir la possibilité de
s’engager dans les projets culturels, internationaux
ou sportifs ce qui est le cas au collège des portesde-fer comme dans chaque établissement du
Territoire. En un mot, s’impliquer, c’est en quelque
sorte rendre à la Cité ce qu’elle nous donne.
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Voter…
d’experts
« Être citoyen est un vrai travail »
Laurent Edo, président de l’association ARES
(Analyse et recherche sur l’enseignement et le social)
Que vous inspirent les témoignages
de ces jeunes ?
On retrouve à travers ces témoignages de fortes
représentations juridiques de la citoyenneté :
les devoirs et les droits. Néanmoins, ces
représentations sont compensées par des
notions plus sociales. Par exemple, Éva parle
de respect des autres et de la participation aux
événements du pays ; Flavio évoque l’amour
du pays, la compréhension du système social
au regard de l’actualité. En effet, l’absence de
discours concurrent au discours juridique
(discours sociologique par exemple) pousse
à réduire le concept de citoyenneté au seul
exercice du droit de vote. Mais comme le
sous-entend Flavio, être citoyen, c’est aussi
un sentiment d’appartenance à un groupe dans
lequel on se sent agir et que l’on comprend. Etre
citoyen est un vrai « travail », cela nécessite
de s’informer et de développer une capacité
d’analyse de son environnement social. Sans
quoi, le risque est de voter sans comprendre les
enjeux de son vote.
Un peu d’histoire
« L’idée de citoyenneté apparaît dans la cité grecque antique, explique Laurent Edo. Néanmoins,
l’esclavage y est courant et est la condition pour que les autres membres de la cité, les citoyens
libres, puissent passer du temps à discuter de la chose politique. Cette fonction de citoyen est donc
un privilège que d’autres, les étrangers, les métèques par exemple ne peuvent exercer. C’est plus
tard, avec les Révolutionnaires français que la citoyenneté devient un principe et une condition du
nouveau lien social moderne : la démocratie. Avec l’abolition des privilèges et le désir de mettre fin
à l’esclavage, l’ensemble du peuple français est considéré comme citoyen capable de penser et de
décider par lui-même sans qu’un roi, un tyran ou une oligarchie ne le fasse à sa place. »
15
Dossie r
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Particip
Une mission spéciale jeunes
Pendant sa mission de douze mois, Juliette découvre
le métier de journaliste et de webmaster junior pour
le site jeunes.nc. « Je fais des reportages sur le
terrain et j’écris des articles. Je les mets en ligne,
ainsi que d’autres rubriques du site. Comme j’ai déjà
eu un blog, je connaissais les outils informatiques,
par contre cela m’apporte beaucoup au niveau
rédactionnel ». Elle répond aussi aux questions qui
arrivent sur la messagerie du site. « En ce moment,
elles concernent surtout la carte jeunes ! », précise
Juliette qui se rend compte de l’importance d’informer.
« Je participe au lien entre l’institution et les jeunes à
travers le site. En plus, avec leurs témoignages, nous
leur laissons un espace de parole ». Une mission en
phase avec l’objectif du service civique qui est d’aider
les autres. Juliette reconnaît que c’est aussi un
tremplin pour elle : « C’est ma première expérience
professionnelle. Le service civique m’a lancée dans
la vie active ». Un échange de bons procédés !
Juliette,
17 ans en mode service civique
Elle t’a peut-être interviewé ou tu as déjà
lu sa prose ? Juliette effectue son service
civique à l’Hôtel de la province Sud au sein
de l’équipe du site jeunes.nc. À son tour de
nous parler d’elle !
À 17 ans et son bac S en poche, Juliette a connu
une erreur d’orientation : « Je m’étais inscrite à
l’Université en licence maths et informatique, mais
cela ne me correspondait pas ». La jeune fille s’est
alors tournée vers la MIJ de Nouméa pour trouver
un petit boulot en attendant de replonger dans les
études. C’est là qu’on lui a proposé d’effectuer un
service civique à la province Sud. « J’avais déjà
entendu parler du service civique par la publicité. À
la MIJ, on m’a montré le site. Je me suis inscrite, puis
j’ai rencontré mon tuteur et je me suis engagée ! ».
16
Comment s’engager ?
Il faut s’inscrire sur le site Internet
www.service-civique.gouv.fr pour
avoir accès aux missions proposées
en Nouvelle-Calédonie et pouvoir
postuler. Les offres sont aussi
affichées à la MIJ de Nouméa, ainsi
que dans ses antennes.
Rappel !
Pendant le service civique, les
volontaires bénéficient d’une
couverture sociale complète et d’une
indemnité mensuelle.
Jean-Baptiste
22 ans, bénévole à l’ACAPA
Étudiant en BTS économie sociale et familiale,
Jean-Baptiste est devenu bénévole à l’Association
calédonienne d’aide aux personnes agées (ACAPA)
à l’issue d’un un stage. « J’ai souhaité faire mon
stage de 2e année à l’ACAPA car j’aime bien échanger
avec les personnes âgées, ce sont elles qui nous
transmettent les valeurs », explique Jean-Baptiste.
« Mon travail durant ces 7 semaines a consisté
à organiser la formation et le perfectionnement
du personnel de cuisine de l’association, dans
le cadre de la remise aux normes de la cuisine
collective suite aux recommandations du SIVAP »,
le Service d’inspection vétérinaire, alimentaire et
phytosanitaire.
Cette expérience est décisive pour Jean-Baptiste,
« c’était la première fois que j’étais plongé dans le
monde social. Avant j’étais timide, mais depuis je me
suis découvert plus sociable et altruiste. Après mon
stage, j’ai eu envie de m’investir comme bénévole ».
Deux fois par semaine, le jeune homme se rend à
l’association. « Chaque fois que j’ai un peu de temps
libre, je viens donner un coup de main. Je poursuis la
mission commencée pendant mon stage en mettant
en place des procédures de sécurité alimentaire.
J’aide aussi à la préparation des colis qui contiennent
des produits de première nécessité et d’entretien,
puis je les livre à domicile. Je participe aussi à la
préparation des repas et au service et j’aide à la
mise en place des stands pour les kermesses. J’en
profite d’ailleurs pour dire que l’ACAPA a toujours
besoin de volontaires, et notamment de garçons qui
peuvent donner la main pour soulever des charges
lourdes comme des livres, des bâches, des stands.
En plus, maintenant qu’il y a la carte jeunes, il faut
en profiter ! ».
« Depuis que je suis bénévole, j’ai l’impression
d’apporter ma contribution à la communauté,
cela me permet aussi d’avoir plus d’expérience
professionnelle et ça me responsabilise », reconnaît
Jean-Baptiste. « Je le fais avec amour et j’espère
que quand je serai vieux à mon tour quelqu’un fera
de même ! ». D’ici là, le jeune étudiant a encore
beaucoup de choses à découvrir. D’ailleurs, il
prépare ses valises : « je pars quatre jours au
Vanuatu avec l’ACAPA pour encadrer les personnes
âgées durant le voyage ».
17
Dossie r
voir comment évolue la population et mesurer
l’impact de l’homme sur la faune ». Élevé dans
l’idée de préserver la nature, le jeune lycéen
plante régulièrement des arbres chez lui à La Foa,
initié par son grand frère, « en faisant ça, oui je
me sens plus citoyen, j’ai l’impression d’aider au
développement de mon pays ».
Jeanne,
en 4e au collège Georges Baudoux
et bénévole
« Je viens souvent aider l’association Mocamana
pour planter des arbres au Fort Téréka à Nouville
ainsi qu’à la Coulée au Mont-Dore. J’aime
beaucoup faire çà, pour la nature qui en a besoin
et pour moi aussi, cela me permet de sortir au
grand air, et puis j’aime bien mettre les mains dans
la terre. Je me sens utile. J’aime bien planter du
santal, c’est un bel arbre. Je ne sais pas si c’est
un acte citoyen, mais pour moi l’engagement
associatif, c’est important, tout le monde peut le
faire ! ». Jeanne est bénévole depuis ses dix ans,
« ça fait longtemps que je plante des arbres, et
maintenant grâce à la carte Jeunes, je vais pouvoir
bénéficier de bons cadeaux en échange de mes
actions, c’est chouette ! »
Larson,
16 ans stagiaire
à l’association Mocamana
Interne en 1re année de bac pro gestion des
milieux naturels et de la faune au lycée agricole de
Pouembout, Larson a souhaité faire son stage au
sein de l’association Mocamana. « Je l’ai choisie
car elle est tournée vers l’environnement et c’est
ce que j’aime. J’adore la nature, travailler dehors ».
Larson est souvent sur le terrain, « je plante des
arbres, essentiellement de forêt sèche et je pêche
des poissons dans les rivières. Ensuite, je saisis
les données sur informatique : le nombre d’arbres
plantés pour voir leur taux de survie d’une année
sur l’autre, le poids et la taille des poissons pour
18
Avis d’expert
« La question de la citoyenneté concerne
fondamentalement l’engagement,
souligne Laurent Edo. Que cet
engagement soit envers l’écologie,
comme en témoigne Larson et Jeanne ;
le social, avec Jean-Baptiste ; le
civique, comme Juliette ; ou le médical
(associations humanitaires comme la
Croix-Rouge). Car s’engager, c’est être
acteur de la vie de son pays. »
Publicité
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régulière
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de sujets qui les intéress
Matthieu Solier, professeur de philosophie, n’en est
pas à son coup d’essai. Passionné par sa matière,
il a mis en place un café-philo dans chaque
établissement où il a enseigné. « Je me suis inspiré
de Marc Sautet, l’instigateur des cafés-philo, qui
était aussi enseignant et écrivain. Le café-philo,
c’est une conception ludique de la philosophie. »
Au lycée Blaise-Pascal, ces cafés philo sont des
moments privilégiés, partagés en dehors des
heures de cours. « Les élèves viennent de leur plein
gré. C’est ouvert à tous, ce n’est pas réservé qu’aux
classes de terminale. » Avec Brigitte Pesnel, une
autre enseignante en philosophie, ils se contentent
d’animer les échanges. « Ce n’est pas un cours,
c’est un dialogue, une confrontation d’idées. C’est
l’occasion pour les élèves de pouvoir discuter
avec nous, mais aussi entre eux (…) L’idée est de
dédramatiser le rapport à la philosophie, d’arrêter
de la considérer comme une matière abstraite et
inutile. La philosophie, c’est aussi l’apprentissage
de la citoyenneté et c’est surtout un moyen
d’aiguiser son esprit critique. »
Mercredi 11 h 30, sous le faré
On approche de l’heure du déjeuner, pourtant près
de 25 élèves et un professeur de maths ont bravé
la faim et la fraîcheur ambiante - les plus frileuses
se sont enveloppées dans une couverture - pour
participer au cinquième café philo de l’année.
Le thème choisi par les lycéens est pour le
moins tentant : le désir. Les professeurs lancent
le débat : « Faut-il chercher à satisfaire tous ses
désirs ? » Les mains se lèvent, le sujet inspire…
On évoque l’instinct, les pulsions, mais aussi leurs
conséquences et les limites à ne pas dépasser.
Les différences entre les animaux et les hommes,
la conscience et l’inconscience… On relève la
tentation de transgresser les interdits, la liberté et la
raison. On distingue les désirs acceptables et ceux
plus dangereux. On parle du désir comme moteur,
20
é
r
a
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au
comme motivation pour atteindre un objectif : « La
quête du désir n’est-elle pas plus satisfaisante que
l’objet du désir ? »
On s’interroge sur les désirs « artificiels », formatés
ou créés par la société, la publicité et le marketing.
« A-t-on réellement besoin d’un iPod ou seulement
besoin de communiquer ? », se questionne un
élève. On parle de la nécessité de réprimer certains
désirs pour mieux en accomplir d’autres… « Notre
volonté serait la somme de nos désirs, selon un
autre. Par exemple, le désir de ne pas aller en
prison est souvent plus fort que celui de tuer. »
Les professeurs reformulent les différents avis qui
fusent, et ils glissent quelques références comme
Platon ou Freud pour recadrer le débat ou donner
un éclairage à notre pensée contemporaine. Un
élève souhaite circonscrire le débat, « mais au
fait, c’est quoi la différence entre un désir et un
besoin, une pulsion et une envie ?... » On revient
aux fondamentaux, à la nécessité de définir le sujet
pour savoir de quoi on parle. Une question en appelle
une autre, « le désir est-il voué à être satisfait ? Car
une fois comblé, un autre apparaît ». « Et où mène
l’absence de désir ? À l’ennui ou bien à la sagesse ?
Si l’on considère le désir, à l’instar des bouddhistes,
comme un manque, une souffrance. »
Une heure plus tard, la discussion touche à sa fin.
Chacun repartira enrichi des avis de tous, guidé
par les enseignants à la lumière des théories des
grands penseurs. Chacun aura quelques clés
supplémentaires pour avancer dans sa propre
réflexion et se forger sa propre opinion. Et c’est
bien à cela que sert la philosophie ! N’est-ce pas,
professeur ?
21
ahuts
Actu des b
Avril a 17 ans.
rminale ES, elle
En classe de te
.
des cafés philo
est une adepte
« C’est la quatrième fois que j’y participe, je ne l’ai loupé
qu’une fois. Je trouve que la philosophie est intéressante car
c’est une matière qui se base sur le réel. Cela parle de choses
qui nous touchent vraiment et qui sont intemporelles. On
soulève des questions que l’on se pose tous. »
Dans sa vie de tous les jours, Avril reconnaît avoir parfois
recours à la philosophie. « Je pense que l’on a tous recours à
la philosophie sans vraiment le faire exprès. On se pose tous
des questions existentielles à un moment ou à un autre, surtout
à nos âges. Quand j’y pense, j’essaye d’appliquer des trucs que l’on a vus en
cours comme des techniques de relaxation ou des théories qui nous permettent de voir la vie un
peu plus sereinement. Par exemple, il y a un proverbe qui dit que « tout ce qui n’est pas donné est
perdu ». Je trouve que ça incite à la générosité et au don de soi. (…) Un jour, il y a eu un café philo
sur le bouddhisme, avec l’intervention de quelqu’un qui avait traduit des pensées du Dalaï Lama.
C’était très intéressant ! (…) Il y en a eu aussi un sur le thème « L’amour est-il une illusion ? ». Je
pense que chacun s’est posé cette question au moins une fois dans sa vie. »
A-t-elle trouvé des réponses à ses questions ? « On ne trouve pas forcément de réponses aux
questions que l’on se pose, mais ça nous amène à nous en poser, et du coup on a plus d’éléments
de réponse. On ne repart jamais avec des réponses finies ou fermées, « oui » « non », parce que déjà
je pense qu’ils n’ont pas le droit, et puis chacun de nous a sa propre interprétation des choses. »
22
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jeux vMoixdéo
Par
resistance
3
Ce nouveau volet de Resistance - réservé aux plus de
18 ans - nous entraîne en 1957, soit 4 ans après l’invasion des
États-Unis par les chimères. On vit l’aventure dans la peau de
Joseph Capelli qui, rappelons-le, est plus ou moins impliqué
dans le décès de l’ancien héros, Hale. Planqué dans l’Oklahoma,
tu dois rejoindre New York pour exterminer la vermine chimère
qui martyrise l’humanité. Passons maintenant aux détails
techniques : côté graphisme, rien de bluffant, c’est beau, propre,
en HD, les villes dévastées et en ruine sont aussi belles que dans
la version 2, bref, du classique sur PS3. Les musiques collent
très bien au scénario, les doublages et les cris des chimères
mourantes sont impeccables. Côté scénario, rien de génial et on
termine le jeu en 8 heures. Tout l’intérêt est de jouer on line et,
là, c’est franchement l’éclate. Les parties sont super animées
et on gagne des options en faisant des séries de morts, comme
dans Call of Duty, style bouclier ou invisibilité. Le best de ce
nouveau Resistance, c’est l’arsenal : une douzaine de guns qui
ont tous le bon goût de proposer un tir secondaire ! Magnum aux
balles explosives, foreur aux projectiles capables de traverser
les murs, blaster électrique qui vaporise tous les ennemis
passant à sa portée, lance-roquettes surpuissant, fusil cryo qui
gèle sa victime et la fait exploser en provoquant une onde de
choc, canon à tumeur qui infecte votre proie, tout est là pour
rendre chaque frag divertissant. Et comme si ça ne suffisait pas,
sachez que vos armes s’améliorent au fur et à mesure de vos
utilisations. Génial !
Motoheroz
Disponible à l’achat uniquement sur le Wiiware, le principe de Motoheroz est d’amener des véhicules délirants
du bout d’un terrain à l’autre dans un temps donné. Les propriétés physiques du jeu (gravité, rebond…) sont
extrêmement bien réalisées. La bande son est moyenne mais ne gâche rien. Les graphismes sont quant à eux
superbes et truffés de petits détails et surtout l’animation vraiment fluide, ce qui est particulièrement agréable.
Tu peux utiliser des ressorts, des parachutes ou même des scarabées à tête chercheuse. Parfois, il s’agira de
battre un concurrent dirigé par l’intelligence artificielle. Dans ce cas, les collisions sont possibles et il n’est pas
rare de finir dans le décor à la suite d’une touchette bien vicieuse. À d’autres moments, tu devras rouler à fond
la caisse pour essayer d’éviter qu’un véhicule empoisonné te touche sous peine d’un game over immédiat. Bref,
ce jeu carrément délirant ravira tout le monde. Si tu ne dois acheter qu’un seul jeu, c’est pour celui-là que tu dois
craquer, car tu es sûr de ne jamais t’ennuyer. Fun, fun, fun...
24
Trackmania
La première chose agréable avec
ce nouvel opus de Trackmania
est que le moteur 3D a été
complètement refait. La finesse
des décors, les lumières
et la profondeur de champ
particulièrement réussies font
de cette version la plus belle
de la série. La bande son n’a
pas changé, ça reste correct mais rien de nouveau.
Question gameplay, Canyon frise la perfection. Que
l’on soit sur l’asphalte ou la terre, les sensations
sont très réalistes et les voitures changent vraiment
de comportement en fonction du revêtement. Les
amateurs de drifts vont particulièrement apprécier. Les
voitures sont très nerveuses et le plaisir de conduire
comme un fou est toujours aussi présent. Si le mode
solo ne vous occupera guère plus de 4 ou 5 heures,
le mode multi en écran splité viendra en revanche
prolonger le plaisir pour ceux qui ne craignent pas de
froncer un peu les sourcils pour distinguer chaque
virage. Canyon est sans aucun doute le jeu de courses
le plus fun et addictif du moment, la solidité de ses
serveurs pour jouer en multijoueurs et sa fluidité à
toute épreuve en font un must have.
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Canyon
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Par
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en moins
de 3 minutes
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i tu vas créer ta première boîte mail. C’es
Bon voilà, c’est le grand moment, aujourd’hu
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La question à se poser tout d’abord c’est
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rd’hui, le webmail le plus plus intéressan
mail, hotmail, Gmail… et j’en passe. Aujou
rapide, l’interface est claire
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allons nous concentrer. Son affichage
Google : Gmail. C’est donc sur lui que nous
Mo par mail, et ce ne
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de
s
jointe
s
de 7,2 Go et accepte des pièce
et sans publicités, il offre un espace total
sont que quelques-uns de ses points forts.
Rendez-vous sur mail.google.com
Clique sur le bouton rouge
Une fois sur la page d’inscription, inscris ton nom et ton
prénom (jusque-là c’est facile).
• Nom de connexion demandé, c’est quoi ?
Là, il ne faut pas se tromper, c’est ici que l’on crée
vraiment le nom de sa boîte. Sur notre exemple, on a mis
le prénom et le nom séparés par un point. Ensuite, il faut
cliquer sur le bouton « vérifier la disponibilité », pour voir
si quelqu’un ne l’utilise pas déjà. Si c’est le cas, tu peux
rajouter .nc à la fin : louis.kamal.nc ou un numéro, ou le
nom de ton chat…
• Mot de passe. Ta boîte mail est ton espace privé, donc il
faut mettre un mot de passe. C’est justement ici qu’il ne faut
pas mettre le prénom de ton chat ou ta date de naissance,
ce serait trop facile à trouver pour autrui.
• Choisis une question secrète et une réponse valide.
Ça te servira si tu oublies ton mot de passe. Gmail te
posera alors la question que tu as choisie et il suffira de
mettre la bonne réponse pour que tu puisses ensuite créer
un nouveau mot de passe - qu’il ne faudra pas oublier
ce coup-ci ! Ensuite, tu choisis Nouvelle-Calédonie et tu
inscris ta date de naissance.
• Vérification des mots. Il faut que tu inscrives le mot
tordu que tu vois dans la case juste en dessous.
Ce procédé (Captcha) sert à vérifier que tu es un humain
et non un de ces petits programmes virus qui essaient
d’ouvrir en continu des boîtes mails chez Gmail afin de
rendre fous leurs ordinateurs !
• Fin. Il ne te reste plus qu’à cliquer sur le bouton
« J’accepte. Créer un compte. »
Ça y est, ta boîte est ouverte.
26
Le sais-tu ?
Grâce à ta nouvelle boîte mail, tu vas pouvoir
t’inscrire sur Facebook car pour ouvrir un
compte Facebook, il faut obligatoirement
avoir une adresse e-mail. Ou encore,
t’inscrire sur le site jeunes.nc pour obtenir ta
carte Jeunes si tu ne l’as pas déjà !
Publicité
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Rencontre
Par
FFF, 15 !
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Les têtes d’affiche internationales et la scène locale du Festival
Femmes Funk ont attiré près de 9 500 personnes. Morceaux choisis.
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Je me suis dit :
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disques
© Olivier Oswald
28
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Jason, la résistance tranqui
À 16 printemps tout rond, Jason est le chanteur et
guitariste du groupe Resistance, très remarqué lors du
15e festival Femmes Funk. Tazar n’a pas manqué ça !
Taz’ : Tu es auteur-compositeur-interprète. Dans quel
registre te sens-tu le plus à l’aise ?
Jason : Chacun m’apporte des choses différentes. La
composition, c’est intime, tandis qu’avec l’interprétation, on
s’ouvre aux autres. C’est un registre qui me plaît beaucoup.
J’aime le contact avec le public, même si sur scène, nous
avons encore beaucoup à apprendre.
Quelles sont tes influences et tes sources
d’inspiration ?
Des artistes comme Ben Harper, John Buttler Trio ou
Xavier Rudd, un guitariste australien. Je préfère écrire en
anglais. Je suis plus à l’aise pour aborder certains thèmes.
Je réagis souvent aux sujets d’actualité, notamment sur
l’écologie. Petit, on a l’impression de vivre dans un monde
tout rose. En grandissant, on se rend compte que c’est loin
d’être vrai.
Photo : Éric Dell'Erba
Le phénomène Resi
st
ance
Où s’arrêteront-ils ?
Jason (guitare, chan
t,
harmonica), Charlott
e (violon), Thomas (ba
tterie) et
Idris (basse) du gro
upe Resistance, se
sont payés le
luxe d’ouvrir le festiv
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r la scène
Oh la la café ! Ils on
t enchanté le public
avec leurs
compositions pop fol
k. Les quatre lycéens
se sont
rencontrés au débu
t de l’année au cons
ervatoire
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phée des jeunes art
istes
province Sud. À ce
titre, le Divan des div
as, le
tremplin du festival
Femmes Funk, leur
était
ouvert, mais l’équipe
a eu un tel coup de
cœur
pour ces jeunes mu
siciens qu’elle leur
a aussi
donné une scène po
ur eux tout seuls !
Pourquoi y a t-il eu le déclic avec les membres de
Resistance ?
J’ai rencontré Charlotte (violon), Thomas (batterie) et
Vincent (basse) cette année, au Conservatoire. Quand
on jouait ensemble, ça tournait bien alors on a décidé de
former le groupe. Idris nous a rejoint plus récemment pour
remplacer le bassiste.
Le Trophée des jeunes artistes, le Festival Femmes
Funk… avec tout ce qui t’arrive en ce moment, te
sens-tu encore un ado comme les autres ?
Oui ! Pour mon père, la musique est un plan Z. Il me dit
souvent d’assurer mes arrières. Je suis en 1re ES et je veux
faire des études de musicologie qui ouvrent sur tous les
métiers de la musique. Et si le groupe marche, tant mieux !
Parle nous d’une de tes chansons que tu aimes
particulièrement ?
Le titre One thing’s certain qui rappelle que notre vie nous
appartient, qu’il faut faire attention aux influences, aux
modes, aux personnes qui veulent nous contrôler. Quand
on est jeunes, ce n’est pas facile d’exprimer des messages
forts. Avec la musique, on peut le faire sans avoir honte et
se faire entendre.
Photo : Éric Bua
29
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: Éric B
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Alice,
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Le dernier week-end de septembre, la Côte blanc
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L’évén
et de Commerce.
organisé par les étudiants de l’École de Gestion
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l’ambiance tout le week-end sur la plage, avec
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maths
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animations. L’édition 2011 a récompensé
programme des compétitions sportives et des
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du lycée Jules Garnier qui a remporté le Troph
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sont les élèves de comptabilité gestion du lycée
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public
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meilleures
30
point final
Anthony
1er prix
La relève est assurée ! Les six finalistes de la
catégorie ados du concours de slam ont déclamé
des textes touchants ou drôles, souvent en lien
avec un sujet qu’ils connaissent bien : l’ado !
Anthony Mira, 14 ans, est le grand gagnant de
la catégorie ados. « J’ai découvert le slam avec
Grand Corps Malade. Pas besoin d’instrument
de musique pour s’exprimer, c’est simple ! Cette
victoire, c’est peut-être un élan pour ma carrière ».
Culte !
Dès sa première apparition sur scène, Anthony
a épaté les spectateurs avec sa diction claire et
rythmée, et ses textes qui ont fait mouche. « La
chambre d’un ado », dont voici un extrait, a de quoi
devenir culte.
« Dans une maison, il y a plusieurs pièces
De différents types, qu’on utilise sans cesse
Je vais vous parler d’un endroit qui n’est pas très gros
Je vais vous parler de la chambre d’un ado
Déjà, le truc qui flashe, c’est la propreté
Pour aller vers ton lit, il faut savoir escalader
Et les piles de vêtements qui s’entassent par terre
T’imagines déjà l’odeur qu’il y a dans l’atmosphère
Après, t’as toujours un bureau dans le coin, derrière
Avec dessus des livres qui n’ont jamais été ouverts
La pile monte aussi vite qu’une rivière en crue
Ça s’arrêtera quand le zéro viendra se poser dessus »
31
Publicité
Cahier spécial
Par Annabelle Noir
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Niko en mis a Croix-Rouge
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La formation Watsan
suivie par Niko
dure dix jours. Les
objectifs ? Acquérir les
connaissances et les
techniques nécessaires
à l’accomplissement
d’une mission
humanitaire, avec tous
les aléas du terrain.
Fatigue et stress
garantis !
Watsan !
Niko a voulu devenir volontaire
Watsan. C’est l’un des trois
domaines d’intervention de
la Croix-Rouge de NouvelleCalédonie pour porter
assistance aux populations.
Les deux autres sont les
premiers soins de santé et
la logistique, c’est-à-dire la
gestion des stocks de matériel,
leur acheminement et leur
distribution.La principale mission
des volontaires Watsan est
d’organiser l’approvisionnement
en eau potable. Cela passe
par l’installation de stations de
traitement d’eau, de réseaux
de distribution, mais aussi de
toilettes. Des Super Mario de
l’humanitaire !
Assommant !
Dans un premier temps, les volontaires suivent 8 à 10 heures
de cours théoriques par jour. Au centre de formation, tout le
monde est hébergé en dortoir, histoire de se frotter à la vie en
communauté. Prière de ne pas laisser traîner ses chaussettes
sales, merci !
Énervant !
En parallèle, il y a des exercices pratiques pour apprendre à
manipuler le matériel fourni par la Croix-Rouge. Il faut aussi
se débrouiller avec ce que l’on a sous la main. Le travail en
équipe est indispensable. Un bon moyen de savoir si l’on est
capable de supporter ses petits camarades. Avec tous ces
tuyaux et ces outils qui traînent…
Le grand jour
Le Yakaata, tu connais ? Niko non plus. Ce pays a émis
un appel d’urgence : un violent tremblement de terre
a entraîné un tsunami. Des milliers de morts et de
maisons détruites. Les apprentis volontaires Watsan
sont mobilisés, pour de faux bien sûr ! Ce scénario sort
34
cher watsan
tout droit de la tête de leurs formateurs,
mais il a tout d’une mission réelle.
Réveillés en pleine nuit, Niko et ses
camarades sont déposés par petits
groupes en pleine brousse. Pas de
téléphone ! Un seul moyen pour
communiquer avec l’extérieur : une
radio saturée de messages, car ils ne
sont pas les seuls à être déployés sur
le terrain. Les volontaires ont trois à
quatre jours pour aider les « habitants »
du Yakaata. Les opérations humanitaires
demandent une bonne coordination des
acteurs. Tout en installant le matériel,
il faut résoudre les problèmes de
langues et de cultures, rencontrer les
bonnes personnes, parlementer avec
le chef, supporter des situations parfois
violentes. Tout est joué, mais en même
temps si proche de la réalité... Avant
une véritable mission, cela permet de
tester sa résistance.
Et ensuite ?
Niko a tenu bon ! Suite à la formation,
il est bel et bien devenu volontaire à
la PIROPS, mais il interviendra plus
particulièrement dans des programmes
de prévention de la Croix-Rouge, dans
la zone Pacifique.
Pourquoi Niko
est-il fasciné par l’eau ?
Ado, Niko vivait sur un bateau.
Tous les week-ends, il était de corvée d’eau :
400 litres à remplir, il en avait plein le dos !
Il sait l’effort fourni pour chaque goutte d’eau,
et réfléchit à deux fois avant de tirer la chasse d’eau !
NouvelleIl y a une quarantaine de volontaires Watsan en
fique,
Calédonie. Si une catastrophe survient dans le Paci
ou ailleurs, ils peuvent choisir de partir.
Parles-en à ton prof !
Cyclones, tremblements de terre, tsunamis… On le
sait, la Terre est une véritable cocotte-minute et la
Nouvelle-Calédonie n’est pas à l’abri. Avec le jeu l’îlot
Risk et la tortue Ti Pwen, apprends à anticiper les
risques et à adopter les bons comportements en cas de
catastrophe naturelle. Idéal pour jouer en classe !
Pour en savoir plus sur ce jeu créé par la Croix-Rouge
de Nouvelle-Calédonie : www.croix-rouge.nc.
35
Paroles de
na,
Karine, Lucile et Amandi
la Croix-Rouge, sont
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« J’ai fait l’école des métiers de l’hu
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une fois par mois au
contre l’illettrisme ».
Croix-Rouge dans son action de lutte
choses essentielles. J’aide aussi la
Lucile, 30 ans,
volontaire Logistique
Le sais-tu ?
En 2010, Tilly, dix ans,
a sauvé une centaine de
vies en Thaïlande grâce
à son professeur de
géo ! Il avait expliqué
à ses élèves comment
repérer un tsunami.
Voyant la mer se retirer
étrangement, la jeune
Anglaise a donné
l’alerte et la plage a été
évacuée avant l’arrivée
du raz-de-marée.
« En arrivant sur le lieu d’une
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catastrophe, nous devons est
les besoins de la population,
commander le matériel et les
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36
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part
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médicaments… L’avantage
Cela facilite la
ésentants de la Croix-Rouge locale.
place, on peut travailler avec les repr
formations ».
Et puis, on est bien préparé avec les
communication avec la population.
Aider la Croix-Rouge, sans partir
Pour partir en mission humanitaire avec la CroixRouge, il faut avoir au moins 25 ans. Plus jeune, tu
peux tout de même devenir volontaire et agir par
d’autres moyens.
Le secourisme
boutiques, des magasins aux petits prix ! D’autres
participent à la lutte contre l’illettrisme. Ils aident
les personnes qui ne maîtrisent pas bien la langue
française, en leur apprenant à lire et à écrire.
Deux heures par-ci, une matinée par-là, chaque
volontaire donne de son temps selon ses moyens.
Toute action compte et renforce ton engagement !
À partir de 16 ans, tu peux t’inscrire aux formations
de secouriste en équipe de niveau 1 et 2. Elles
permettent d’intervenir sur des postes de secours
lors de grands rassemblements (manifestations
sportives, concerts…). Si tu es mineur(e), tu peux
participer à certaines missions avec l’autorisation de
tes parents.
La Croix-Rouge fait partie des associations qui
dispensent ces formations.
Pour en savoir +
Tél. 27 92 98
Mail : [email protected]
Site : www.croix-rouge.nc
La solidarité
32 rue de Sébastopol,
BP 130 - 98845 Nouméa Cedex
À partir de 16 ans, tu peux devenir volontaire à la
Croix-Rouge avec l’autorisation de tes parents.
L’association mène de nombreuses actions sur le
territoire. Elle collecte et distribue des vêtements et
du matériel de première nécessité aux personnes
dans le besoin. Des volontaires tiennent les Vesti-
Antenne de Païta :
place de l’église
Antenne du Mont-Dore :
à proximité du CCAS de Boulari
37
38
Publicité
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Annabelle
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A suivre...
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La semaine de la presse à l’école est de retour en
Nouvelle-Calédonie ! Tazar en a profité pour rendre visite
aux élèves du collège de Normandie et publier un extrait de
leur journal, le Normandie-moi tout ! Une actualité chargée ! Semaine de la presse
et Jeux du Pacifique obligent, le Normandiemoi tout ! a pris de l’épaisseur. Une vingtaine
d’élèves ont participé à son élaboration. Pendant
la semaine de la presse, des ateliers mis en place
au CDI leur ont permis d’en savoir plus sur cet
univers qui les attire. Au programme, l’étude de la
Une d’un journal, la lecture d’un grand choix de
titres et, cerise sur le gâteau, la visite des locaux
des Nouvelles Calédoniennes et de l’imprimerie
où le quotidien est tiré 6 jours sur 7. « La semaine
de la presse, c’est choc ! », s’exclame Charles qui
est en 6e. « Moi, ce qui m’a vraiment intéressé,
c’est le sort des journalistes emprisonnés dans les
pays en guerre », confie Loïc, en 5e. Journaliste,
Photo : Annabelle Noir
40
un métier qui intrigue nos reporters en herbe…
Afin de satisfaire leur curiosité, ils ont rencontré,
le jour de la présentation de leur « bébé », un
journaliste des Nouvelles Calédoniennes et…
votre dévouée représentante de Tazar ! « Qu’estce que le métier de journaliste pour vous ? Quelle
est la différence entre journaliste et reporter ?
Est-ce que vous voyagez beaucoup ? » Les
questions ont plu sur nos têtes ! Nous qui avons
plutôt l’habitude d’en poser, c’était amusant de
se retrouver de l’autre côté. Après avoir répondu
à toutes les demandes, nous sommes bien sûr
repartis avec notre exemplaire du Normandie-moi
tout !
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Première
semaine de la
presse en
juillet
De Plum à Poindimié, en passant
par Nouméa, une dizaine de
collèges et de lycées ont participé
à cette semaine de la presse
nouvelle version. Ils ont pu compter
sur la collaboration du Centre de
documentation pédagogique, des
Nouvelles Calédoniennes et des
Nouvelles Messageries Calédoniennes
de Presse qui ont distribué des
journaux et des magazines invendus. À
travers leur lecture, les élèves et leurs
professeurs ont abordé la réalisation
d’un journal, l’histoire et la liberté
de la presse, le droit d’expression…
Organisée du 25 au 29 juillet, la semaine
s’est souvent transformée en quinzaine,
voire plus, d’après les professeursdocumentalistes très impliqués !
À suivre…
41
Insolite
aux
cleshesse
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L
longs ong
La chanteuse américaine Chris Walton est entrée dans l’édition 2012 du Livre Guinness des records
grâce à ses ongles qui mesurent, mis bout à bout, presque six mètres de long, soit les ongles les plus
longs du monde. La chanteuse de 45 ans appelée « La Duchesse », a posé pour les photographes à
New York avec ses ongles recourbés et vernis avec du doré à paillettes, qu’elle laisse pousser depuis
18 ans. Elle ne boit pas de lait ou ne prend pas particulièrement soin de prendre du calcium pour
avoir des ongles robustes. « Il suffit juste d’être patiente » a-t-elle dit. Les gestes de la vie quotidienne
ne sont pas faciles. Se laver, s’habiller, manger, rien n’est évident. Elle envoie ses SMS avec les
articulations des doigts et porte des vestes à fermeture éclair. Maintenant qu’elle est dans le livre
des records, la chanteuse pense à couper ses ongles, petit à petit, pour retrouver une vie normale.
Plasma
watch
La « Plasma Watch » fonctionne de la même manière que
les boules à plasma que l’on peut voir et acheter n’importe
où. Quand on touche la boule, de jolis lasers viennent danser
sous nos doigts. Eh bien, pour la plasma watch le principe
est exactement le même. Elle affiche l’heure grâce à deux
petites billes qui jouent le rôle des aiguilles. Mais ces petites
billes sont aussi des électrodes qui permettent de diriger le
flux de plasma qui se déclenchera au toucher ! Évidemment,
le système de plasma est désactivable pour éviter de vider
la montre, qui se recharge par USB. Un très bon concept
qui,Tazar en est sûr, sortira dans peu de temps. Ce design de
montre super sympa à été imaginé par un français pour le site
Tokyo flash qui est le grand spécialiste des montres de geeks.
Si vous ne pouvez pas encore acheter la plasma watch, allez
voir chez Tokyo flash, il est truffé de montres délirantes toutes
plus high-tech les unes que les autres. IN-CON-TOUR-NABLE !
42
Source : www.cyberpresse.ca
Source : www.gentside.com
0
0
5
2
kilomètres
Une chatte perdu dans le Colorado il y a cinq ans a
retrouvé sa famille à New York, à plus de 2 500 km de
son point de départ, alimentant toutes les spéculations
sur la façon dont l'animal avait pu parcourir cette
distance. Willow, identifiée par sa micro puce, est
instantanément devenue la coqueluche des médias
new yorkais et a eu les honneurs de plusieurs
plateaux de télévision. Ses propriétaires, qui vivent
toujours dans le Colorado (ouest), ont même été
invités vendredi à raconter, avec leur chat, leurs
retrouvailles sur le « Today show » de la chaîne NBC.
« C'était un peu surréel. C'est bien elle », a déclaré la
mère de famille Jamie Squire, alors que son mari se
disait persuadé que le chat les avait reconnus.
Trouvée dans la rue
Quelqu'un affirmant l'avoir trouvée il y a quelques
jours dans une rue de Manhattan l'avait confiée à un
centre d'accueil pour animaux.
« Nous ne saurons jamais la vérité », a déclaré la
mère de famille qui, pour sa fille de trois ans, préfère
croire à une formidable « aventure ». Le maire de
New York, Michael Bloomberg, y est même allé de
son interprétation, affirmant que c'était la preuve que
tout le monde voulait venir vivre à New York.
Le mystère résolu
Le site Gothamist a cependant - peut-être - résolu
le mystère, loin des interprétations romantiques d'un
chat traversant seul et sans raison une bonne partie
des États-Unis. Un New-Yorkais parti skier dans le
Colorado l'avait adoptée, croyant que c'était un chat
perdu, et l'a ramené à New York, a écrit un lecteur au
site, photo à l'appui. Et comme il ne pouvait plus s'en
occuper, il l'a abandonnée au centre d'accueil.
Source : AFP
Publicité
dans les pattes !
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prévention routière.
« Après la simulation d’accident, des élèves sont
venus nous voir. Ils nous ont dit que ça leur avait
permis de mieux se rendre compte des dangers
de la route », explique Karen, élève en première
année de BTS Économie Sociale et Familiale. En
juillet, sa classe a organisé la 2e semaine de la
prévention routière au lycée du Grand Nouméa.
Les 21 élèves n’ont pas manqué d’idées pour
sensibiliser leurs camarades à l’insécurité
routière ! De nombreux intervenants ont
répondu à leur appel pour la mise en place des
ateliers : simulation d’alcoolémie avec le service
d’addictologie, gestes de premiers secours avec
la Protection civile, cours de conduite automobile
et scooter avec des autos-écoles… Parmi les
événements phares de la semaine, ils ont recréé
un accident corporel avec, dans le rôle des
blessés, deux de leurs camarades et un acteur
professionnel. Les vêtements déchirés, les corps
ensanglantés, les cris et les pleurs, l’attente
des pompiers et l’impressionnant exercice de
désincarcération pour extraire une victime du
véhicule, en ont remué plus d’un. Une situation si
proche de la réalité…
Les élèves du BTS Économie Sociale
et Familiale posent avec les pompiers
de Dumbéa, partenaires de la
semaine de la prévention routière.
44
Photo : ©BTS ESF
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Si on arrêtait le massacre ?
En 2010, 63 personnes ont été tuées sur les routes
calédoniennes et 296 blessés ont été hospitalisés.
Certains devront vivre avec un handicap parfois
très lourd. Ces chiffres proviennent du bureau
de la sécurité routière à la DI3T (Direction
des Infrastructures, de la Topographie et des
Transports terrestres)*. Les principales causes
des accidents sont la consommation de produits
modifiant le comportement (alcool, cannabis,
kava…), la vitesse et le défaut de maîtrise du
véhicule. Une étude basée sur les données de
2005 à 2007, montre que dans un tiers des
accidents mortels, les victimes, blessées ou
tuées, étaient âgées de 15 à 25 ans. En 2010,
30 % des accidents corporels ont concerné un
deux roues ou un vélo. Les jeunes sont donc loin
d’être épargnés. Pour le bureau de la sécurité
routière, il y a aussi, dans de nombreux cas
d’accidents de la route, des facteurs aggravants
comme l’absence d’équipements de sécurité
ou leur mauvaise utilisation. « Ce qui revient
au même. Si la sangle d’un casque n’est pas
bien serrée, il ne pourra pas jouer son rôle de
protection en cas d’accident ». Et de rappeler
l’importance de protéger les autres parties de son
corps lorsqu’on circule sur un deux roues. On ne
croise pas souvent des motards en short et en
claquettes ! En cas de choc, il est si facile de se
retrouver avec un orteil arraché si l’on ne porte
pas de chaussures fermées.
Une simulation de désincarcération
impressionnante.
Jamais sans ma ceinture !
Au cours des ateliers de la semaine de prévention
routière, les lycéens du Grand Nouméa ont
beaucoup appris sur les systèmes de sécurité.
* www.dittt.gouv.nc / sécurité routière / actualités
45
Photos : ©BTS ESF
Sante
Photo : ©BTS ESF
L'atelier simulation d'accident.
« Dans le simulateur Autochoc, j’ai pris conscience
qu’à une petite vitesse, on est déjà bien secoué,
se rappelle une élève. D’où l’importance d’être
attaché ». À ce sujet, le bureau de la sécurité
routière détient une statistique effrayante : 75 %
des personnes tuées dans un accident de la route
depuis le début de l’année 2011 ne portaient pas
leur ceinture ! « C’est pourtant le seul moyen de
ne pas être projeté hors du véhicule. L’éjection
entraîne la mort dans neuf cas sur dix ». À l’avant
et à l’arrière, il faut la boucler ! Lors d’un accident,
un passager arrière, s’il n’est pas attaché, est
projeté avec une telle force qu’il peut tuer la
personne devant lui.
Mobilisation
Au lycée du Grand Nouméa, les élèves ont
aussi trouvé de l’information au CDI. « Nous
avions affiché des témoignages de personnes
dont un proche a été tué par un chauffard. Un
jour, j’ai entendu un élève s’énerver en les
lisant. Cela le révoltait », raconte Clovisya, une
des organisatrices. Le bureau de la sécurité
routière ressent aussi cette colère, positive,
lorsqu’elle intervient dans les écoles. Envie
d’action ? Lorsqu’on demande aux élèves du
BTS ESF s’ils aimeraient qu’une semaine de
la prévention routière existe au niveau de la
Nouvelle-Calédonie, tous répondent d’un
« oui » enthousiaste. Le combat continue !
46
C’est Arnaud Vu
Viet Chuan, qui a
gagné
grâce à son affic
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Un concours d’affiche sur
le thème « capitaine de soirée »
a été lancé pendant la semaine
de prévention routière au lycée
du Grand Nouméa. Une trentaine
d’élèves ont répondu à l’appel.
L’occasion de rappeler qu’il n’est pas
interdit de faire la fête, mais qu’il
faut gérer la fin de soirée. Celui qui
conduit, c’est celui qui n’a pas bu ou
consommé de stupéfiants. « Pendant
l’atelier d’addictologie, on a porté des
lunettes qui simulaient une alcoolémie
positive, explique Heimoana. On a bien
vu ainsi comment l’alcool change le
comportement ! ».
Publicité
Sport
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« Le moto-cross fait partie de la ligue régionale de
motocyclisme qui a un rôle territorial. Elle englobe
aussi la vitesse, les pit bike (ndrl : petites motos),
le supermotard (ndrl : type de course mixte sur
revêtement et terre battue), les motos routières et
les quads », explique Benoist Sauray, le président
de la ligue calédonienne qui compte 300 licenciés
dont la moitié en moto-cross. Ce sport dit à risque
peut pourtant se pratiquer dès le plus jeune âge.
« Il faut avoir au minimum 6 ans, mais à cet âge-là
les enfants ne font pas de compétitions, seulement
des démonstrations. »
48
Les premières compétitions sur le caillou
remonteraient au début des années 70 à Dumbéa.
Aujourd’hui, les adeptes s’entraînent sur trois
circuits tout-terrain homologués : à Népoui,
Boulouparis et Païta, qui est le club le plus
important et « le plus actif », selon son président,
Fabrice Ruiz. « Nous sommes structurés et bien
équipés. Par exemple, le terrain est aménagé d’une
grille couverte pour que les pilotes puissent être à
l’ombre sur la ligne de départ. Nous avons aussi
un snack sur place. »
Jargon
de motard
Un vice-champion de France calédonien
Chaque année, trois types de compétitions sont
organisés sur le caillou. Toutes sont ouvertes
au public, donnant ainsi de belles occasions de
découvrir cette discipline plutôt spectaculaire ! Le
championnat d’endurance, en trois courses - une
par club - d’août à octobre, se déroule sur des
propriétés privées, selon un tracé dans la nature
de 7,5 km à 8 km composé d’obstacles naturels.
Chaque concurrent commence par 30 minutes
de tours d’essai avant d’entamer 2 heures de
course non-stop ! Sauf pour refaire le plein
d’essence. Le vainqueur est celui qui parvient à
réaliser le plus de tours dans le temps imparti.
Le championnat de moto-cross MX de NouvelleCalédonie se déroule lui sur les trois circuits
homologués à Païta, Népoui et Boulouparis, longs
de 1,5 à 2 km. La compétition compte 5 courses
au total réparties dans les clubs, entre mars et
octobre. Ici, le premier arrivé a gagné ! Enfin,
une course internationale réunira cette année des
pilotes locaux, mais aussi venus de La Réunion,
de Tahiti, de Nouvelle-Zélande et de métropole.
Parmi eux, le champion de France en titre, Yann
Charon, et le vice-champion, Wilrick Cabanilles,
un Calédonien… Cagourico ! Rendez-vous le
11 novembre à Païta et le 13 novembre à Boulouparis
pour encourager nos champions et championnes.
Sais-tu ce que l’on appelle
les « tables », les « doubles »,
les « triples », les « camels »
et les « vagues » ?
Ce sont les noms donnés aux
différents obstacles artificiels
sur les circuits de moto-cross.
Où pratiquer ?
Club de Boulouparis
contactez Serge Fath au 77 53 27
Club de Népoui
contactez Charles Metzdorf au 86 89 82
Club de Païta
contactez Fabrice Ruiz au 77 29 48
www.ligue-moto-nc.com
49
Sport
Mélissa,
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n
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p
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h
c
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in
a
gr
Mélissa Everest a 18 ans et
pratique le moto-cross depuis
cinq ans. Lycéenne à Jules Garnier
en terminale ES, elle passe ses
week-ends sur le circuit de Païta
et se place cette saison en tête du
championnat 125 cm3 féminin.
Comment es-tu arrivée au moto-cross ?
C’est un grand hasard ! Ma mère m’a inscrite à une
semaine de stage moto à Koutio pendant les grandes
vacances. J’avais essayé plusieurs sports mais pas
celui-là ! Au bout d’une semaine, je ne pouvais plus
m’en passer. Depuis, je suis inscrite au club de Païta
où je m’entraîne tous les week-ends.
Qu’est-ce qui te plaît dans ce sport ?
Je ne peux pas l’expliquer… C’est une passion,
j’aime la sensation qu’on a quand on roule, c’est
comme une addiction !
Comment cela se passe en tant que fille
sur un circuit ?
Ma mère et moi, quand on est arrivées sur le
terrain, on ne connaissait rien à la moto ! Être une
fille, c’est un avantage car je suis bien entourée
et on me donne beaucoup d’attention. On est un
petit groupe à rouler ensemble, on se donne des
conseils mutuels, ça nous fait avancer. Souvent les
pilotes ont leur papa pas loin pour les conseiller
et réparer leur moto en cas de besoin. L’un d’eux
est devenu mon coach et il prépare aussi ma moto
avant les courses.
T’es-tu déjà fait mal ?
Les chutes arrivent souvent dans ce sport. Je me
suis déjà cassé la clavicule en 2006, mais rien
depuis et cela ne m’a pas découragée.
Le moto-cross est-il un sport qui coûte
cher ?
Oui, comme tous les sports mécaniques. Avec
l’essence, les pneus, l’équipement, la moto et son
entretien… On essaie de trouver des sponsors et
des gens pour nous aider. Le groupe Saint-Vincent
me sponsorise pour l’achat des pièces mécaniques
et des pneus et Méca 2000 m’aide aussi pour la
mécanique.
50
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people
a
t
Et
r
u
e
so
people, on ne
Eh oui, même chez les
Les belles aînées
choisit pas sa famille…
ièr es, laissant
ont été célèbres les pr em
ment complexées
leurs mini sisters – for cé
la roue a tourné
– dans les choux. Mais
vieilles » stars de
avec les années et les «
ant talonnées par
25-35 ans sont mainten
îches, plus jeunes
leur baby sœurs, plus fra
ur les médias…
et hyper comestibles po
Paris et Nicky
Hilton
L’une fait beaucoup parler
d’elle pour ses frasques,
et l‘autre moins. L’une à
l’air stupide, et l’autre un
peu moins… Les sœurs en
or sont jet-setteuses, et,
paraît-il, mannequins et
actrices débutantes ( !),
mais l’une d’entre-elle est
beaucoup plus célèbre que
l’autre, bien que l’on ait
du mal à savoir pourquoi.
Car, en fait, c’est Nicky
qui a le plus de monnaie
et de cerveau. Diplômée
du prestigieux Fashion
Institute of Technology et
de la Parsons School elle
a créé, « Chick by Nicky
Hilton », une ligne de
vêtements qui lui assure
un revenu annuel estimé
à plusieurs centaines de
millions de dollars. La bell
e
et la bête ?
ppa
Pi
Kate et
n
o
t
e
l
d
d
Mi
Les Wisteria Sisters (comme on
les surnomme dans leur pays) ont
longtemps été prêtes à tout pour
régner sur la bonne société, et
n’ont pas hésité à se marcher sur les
stilettos pour se voler la vedette dans
l’aristocratie et les médias… Forcément,
quand on a pour parents une exhôtesse de l’air et un ancien steward et
qu’on rêve de devenir princesse, c’est
pas évident… Et si ça a marché pour
Kate et le prince William, pourquoi
Pippa ne jetterait-elle pas son dévolu
sur Harry le rouquin ? Non mais !
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!
Peneetlope
Monica
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Cruz
Elles sont actrices
toutes les deux et
se ressemblent
beaucoup. Ensemble
, elles ont lancé un
e ligne de
vêtements pour l'e
nseigne Mango. Ma
is Penelope
tourne dans de no
mbreux longs-métra
ges et
a épousé le très sex
y Javier Bardem, alo
rs que
Monica est la vede
tte de la série « Un
, dos, tres »…
Cherchez l’erreur.
son
ys
Vanessa et Al
Paradis
Les rares fois où on les voit ensemble,
c'est lors des défilés de haute couture,
car elles partagent le même goût pour la
mode. Il faut dire que physiquement, elles
ne se ressemblent pas vraiment : l'une est
blonde aux yeux verts, a une voix de velours
et dégage une aura torride (d’où Johnny
Depp…) tandis que l'autre est brune aux yeux
marron… et mignonnette (d’où la discrète).
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