Quartier Les Délices - ATE Association Transports et Environnement

Transcription

Quartier Les Délices - ATE Association Transports et Environnement
les aînés:
les oubliés de la circulation
Diagnostic sécurité aînés
Quartier Les Délices - Ville de Genève
F
F S VS
FS R
S
Decembre 2008
Auteurs du document:
Enquete: Naima Mameri Khiat et Sandrine Gilliéron (UAC Saint-Jean/Charmilles)
Analyse: Naïma Mameri Khiat
Propositions/recommandations: Naïma Mameri Khiat et Alain Rouiller
Mise en page: Carlos Mancini
Crédits photographiques : Naïma Mameri Khiat et Alain Rouiller
Décembre 2008
Partenaires du projet
“Les aînés : les oubliés de la circulation”
Un projet de l’ATE
Avec le soutien financier de
Fonds de sécurité routière (FSR)
•
Service de l’aménagement urbain et de la mobilité (SAM) de la Ville de Genève
•
Le projet bénéficie également de l’appui de :
•
Service social de la Ville de Genève
•
Pro Senectute
•
Rue de L’Avenir
F
F V
FS SR S
S
•
Table des matières
1. Partenaires du projet
3
Première Partie
2. Base du diagnostic sécurité
8
1.
La démarche
8
2.
Etudes et données statistiques relatives à la personne âgée
8
1.
Epidémiologie des accidents des personnes âgées
8
2.
Un facteur prédisposant particulier
9
3.
Les limites de la mobilité avec l’âge
10
4.
Altérations inévitables dues à l’âge
11
5.
Les accidents de la circulation des 65 ans et +
12
6.
Risque d’être tué à différentes vitesses
13
7.
Les aînés et les transports publics
14
3.
4.
5.
Public ciblé par l’étude
15
1.
Définition du public cible
15
2.
Acteurs particulièrement concernés
16
Outils développés dans cette étude
17
1.
L’aide-mémoire de l’ATE
17
2.
La fiche par rue
17
3.
Le dossier thématique
18
Recommandations générales
18
1.
Conseils pour les piétons âgés
18
2.
Recommandations de l’ATE (selon l’aide mémoire)
20
3.
Recommandations de la CEMT
21
Deuxième partie
3. Diagnostic sécurité aînés pour le quartier des Délices
22
1.
Services de proximité
23
2.
Qualité des transports publics
24
3.
Qualité des aménagements urbains
26
4.
Sécurité des déplacements sur les parcours prioritaires
28
5.
Présence d’un parc ou d’un espace de rencontre
29
Troisième partie
4. Parcours et lieux préférentiels des aînés dans le secteur des Délices
30
5. Plans du quartier des Délices
31
6. Fiches par Rue
34
1.
Rue de Lyon
34
2.
Rue Voltaire
36
3.
Rue H.-F. Amiel
38
4.
Chemin Galiffe
40
5.
Rue des Charmilles
42
6.
Rue des Charmilles
43
7.
Rue Daubin
48
8.
Rue de la Dôle
50
9.
Rue Cavour
52
10. Rue des Délices
54
11. Rue de l’encyclopédie
56
12. Rue du Vuache - Rue de Malatrex
60
13. Parc des Délices
62
Quatrième partie
7. Dossiers Thémathiques
64
1.
Arrêts de bus
64
2.
Bancs publics et mobilier urbain
67
3.
Espaces de rencontre
70
4.
Terrasses et étalages des magasins
73
5.
Trottoirs encombrés
75
6.
Graffitis
78
8. Annexe: Aide-mémoire
80
8
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Première Partie
1. Base du diagnostic sécurité
A. La démarche
Suite à une journée scientifique organisée en 1999 à Fribourg par Rue de
l’avenir et Pro Senectute à l’enseigne de Vieillir et se déplacer, les partenai­
res ont souhaité empoigner concrètement le problème de la sécurité des
personnes âgées sur la voie publique, dans la perspective d’une campagne
de prévention à mener en Romandie sous le titre Les aînés oubliés de la
circulation.
En 2001, l’ATE et Pro Senectute ont confié à Naïma Mameri Khiat, archi­
tecte et urbaniste, le soin d’étudier de près la situation dans trois quartiers
genevois particulièrement sensibles : Cluse Roseraie, Jonction, Cité Vieus­
seux (Servette) et de formuler des propositions en matière d’aménagements
urbains et des mesures de prévention dans différents domaines. Le mandat
comprenait la mise au point d’une grille d’évaluation, qui est devenu la base
de “l’aide-mémoire”.
Le Fonds de la sécurité routière (FSR) a apporté son soutien financier à ce
projet, suivi par la Direction générale de la Santé du canton de Genève.
Fragiles et sans voix Comme le constate l’auteure de l’étude, qui bénéficie
d’une expérience de ce milieu, « les personnes âgées à mobilité réduite consti­
tuent une population fragilisée, manquant de porte-parole, dont les besoins
en matière d’aménagements urbains et de sécurité des déplacements étaient
importants, mais mal identifiés et peu connus des services concernés ».
Le Service de la mobilité (SMO) de la Ville de Genève a demandé à l’ATE de
développer le diagnostic sécurité aînés. Sept quartiers de la Ville de Genève,
dans lesquels des projets de zone 30 sont prévus ou en cours, ont été choisis:
Jonction, St Jean, Pâquis , Liotard, Acacias, Délices et Eaux-Vives.
La démarche consiste à établir, avec l’aide de relais - ici les UAC (Unité
d’action sociale) - un diagnostic des problèmes relevés par les aînés dans
les quartiers.
Le constat étant établi, des mesures d’aménagement et/ou des conseils sont
proposées pour améliorer la mobilité des personnes âgées à mobilité ré­
duite.
B. Etudes et données statistiques relatives à la personne
âgée
1.
Epidémiologie des accidents des personnes âgées
En Suisse, chaque année, près de 80’000 personnes de plus de 65 ans su­
bissent un accident dans le cadre de la circulation routière, du sport ou des
activités ménagères. Les facteurs de risques entraînant des blessures graves
sont, dans la circulation routière, la conduite de deux-roues à moteur, dans le
ménage, le grand âge. Le risque d’accident mortel est toutefois le plus élevé
dans la circulation routière.
Délices
Première partie
2. Un facteur prédisposant particulier
Il a été relevé que, dans la circulation routière, les aînés qui souffrent de
problèmes d’audition encourent un risque deux fois plus élevé d’être griève­
ment blessés dans un accident. De plus, la gravité des accidents de la route
dépend du genre d’usagers, comparés aux cyclistes accidentés, qui ont le ris­
que le plus bas de subir des blessures graves, les conducteurs de deux-roues
motorisés courent –comme pour les actifs - le risque le plus élevé, suivis par
les conducteurs de voitures et les piétons.
Le risque de décéder des suites d’un accident double tous les 10 ans environ;
il est plus de 6 fois plus élevé chez les 90 ans et plus que chez les 65 à 69
ans.
Les hommes courent un risque d’accident mortel près de trois fois plus élevé
que les femmes.
Autres facteurs prédisposants importants: sont l’hypertension, les troubles
de la mémoire et les sédatifs.
Les principaux facteurs ayant joué un rôle dans l’accident sont l’épuisement,
la fatigue, les troubles cardio-vasculaires, de la vascularisation cérébrale et
une vue déficiente.
Le risque d’accident mortel est, dans la circulation routière, près de 9 fois
plus grand et dans le domaine du ménage, du jardin et des loisirs près de 4
fois plus grand que dans le sport.
Total des accidents: taux rapportés à lâge et au sexe
Taux /1000 Persones/an
250
200
150
100
50
0
65-69
70-74
75-79
80-84
Age
Données du BPA (Bureau de prévention des accidents)
85-99
90+
| 9
10
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Délices
3. Les
limites
de la mobilité
avec
Enquête
HID
– Déficiences
et limites
del’âge
mobilité avec l’âge
Pourcentage des classes d'âges correspondantes
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0-9 10-19 20-29 30-39 40-49 50-59 60-69 70-79 80-89
90+
0
Groupe d'âges
Enquête HID – Déficiences et limites de mobilité avec l’âge
Limitation sur tous itinéraires
Limitation sur certains itinéraires
Gêne simple
1
Quelques chiffres
Ensemble des déficiences
Présence d'une déficience motrice
29% des aînés
ne sont
déplacé la veille
Présence
d'unepas
incapacité
2,6 déplacements par jour en moyenne, mais fortes variations selon le
sexe, le nombre de voitures disponibles, le niveau de revenu,
45 % de déplacements pour les achats.
Constat
Les limites de la mobilité augmentant avec l’âge, il est important de faciliter – et si
possible sécuriser – les déplacements des aînés fragilisés
1 CERTU (Le centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques)
Lyon
Limitation sur tous itinéraires
Limitation sur certains itinéraires
Gêne simple
Ensemble des déficiences
Présence d’une déficience motrice
Présence d’une incapacité
Première partie
4. Altérations inévitables dues à l’âge1
Le corps humain change au fur et à mesure qu’il vieillit. A partir d’un certain
moment, ces changements peuvent avoir une influence défavorable sur le
comportement dans la circulation et donc sur la sécurité.
La vue:
les yeux perçoivent 80 à 90 pour cent des informations nécessaires à la sé­
curité dans la circulation routière. Les modifications dues à l’âge rendent
l’orientation optique plus difficile.
Pour bien voir dans l’obscurité, un automobiliste de 60 ans a besoin de 8 fois
plus de lumière qu’un jeune de 20 ans.
La sensibilité à l’éblouissement augmente.
Les mouvements dans la zone périphérique du champ visuel sont moins
bien perçus.
L’ouïe:
Quelque 30 pour cent des personnes de plus de 65 ans entendent mal.
Une personne malentendante devrait être d’autant plus attentive à ce qui se
passe autour d’elle.
Un appareil de correction auditive peut être très utile.
La souplesse
L’arthrose, les rhumatismes ou les troubles circulatoires - surtout dans les
mains et les pieds - rendent la conduite d’un véhicule plus difficile.
En cas de raideur de la nuque, tourner la tête peut être douloureux, et les
personnes âgées s’en abstiennent souvent, ignorant de ce fait ce que font les
autres usagers.
Faculté de réaction
Avec l’âge, le temps de réaction jusqu’à l’ébauche du mouvement et
le temps nécessaire pour effectuer le mouvement augmentent.
Si le temps de décision est limité en cas de stress par exemple, il y a un risque
accru de faire une fausse évaluation de la circulation.
1 données BPA
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12
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ATE Diagnostic sécurité aînés
5.
Délices
1
Les accidents de la circulation des 65 ans et +
En 2004, 122 aînés ont perdu la vie sur les routes de Suisse, dont près de la
moitié (59) comme piétons, 35 au volant, 17 à vélo et 6 sur un deux-roues
à moteur.
Comparée à l’ensemble des accidents de la circulation, l’incidence des ac­
cidents des aînés en tant que piétons ou cyclistes est particulièrement mar­
quée: en 2004, 62 % des piétons tués en Suisse et 40 % des cyclistes tués
avaient 65 ans ou davantage.
Les aînés piétons
A bien des égards, les aînés à pied sont un élément considérable des statistiques d’accidents
de la route: un senior tué sur deux se déplaçait à pied. 62 % des piétons tués figurent dans la
catégorie aînés. Les pié¬tons constituent le seul groupe d’acteurs de la circulation dans lequel le
nombre absolu d’accidents graves augmente avec l’âge (jusqu’à un âge de 80 à 84 ans). Parallè­
lement à cette évolution, les déplacements à pied deviennent, avec l’âge, la forme de mobilité
majeure.
Le nombre d’accidents graves chez les piétons augmente continuellement
avec les catégories d’âge à partir de 60 ans et atteint son pic avec le groupe
de 80 à 84 ans. Comparé au groupe des 40 à 64 ans, le groupe des piétons de
75 à 79 ans présente un risque quatre fois plus élevé de blessures graves ou
mortelles et celui des 80 ans et + un risque huit fois plus élevé (et même 20
fois plus élevé par kilomètre parcouru).
Les accidents sur des rectilignes et ceux où le piéton est heurté en traversant
la chaussée par un véhicule empruntant une trajectoire rectiligne dominent
nettement. Près de la moitié des aînés grièvement blessés se trouvaient sur
un passage piétons. Les accidents touchant des aînés ont lieu en majorité
les jours sans précipitations et le plus souvent durant la moitié «sombre» de
l’année. En outre, près d’un tiers ont lieu de nuit ou au crépuscule.
Seul un accident sur six est dû uniquement à la faute d’un piéton âgé.
La faute la plus fréquente commise par les aînés est due au manque de prudence
en traversant la chaussée. Les 72 % des accidents graves impliquant des pié­
tons aînés sont dus à la seule faute de la partie adverse!
1 « les séniors et la sécurité routière » Michael Rytz ATE, Berne 2006 original en allemand, résumé en
français
Première partie
6. Risque d’être tué à différentes vitesses
ZONE
ZONE
80
60
50
30
100%
80%
50%
10%
Pour les personnes très âgées ce risque est encore plus grand
Les études concordent, à partir de 50 km/h, le risque pour un piéton d’être
tué dans un choc avec un véhicule est de 80 à 100%.
%
90
80
70
60
50
40
Walt> et al, 1983
30
Ashton, 1982
Teichgraber, 1983
20
10
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Relevons que le risque le plus faible : 10% est à 30 km/h.
Constat :
Il est très important que la vitesse générale dans les lieux
d’habitation – et si possible sur le parcours des personnes
âgées – soit réduite à 30 km/h maximum. En effet, à plus de
30 km/h le risque d’être tuée pour une personne âgée grimpe
rapidement à 100%
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ATE Diagnostic sécurité aînés
7.
Délices
Les aînés et les transports publics
Résultats d’enquêtes conduites en Angleterre et en Norvège sur les
difficultés rencontrées par les aînés liées aux transports publics.
Les aînés et les transports publics
▪ Distance de marche jusqu’au point d’arrêt de bus, de tram, à la gare
▪ Equipement inapproprié ( ou absent pour attendre
▪ Manque d’information
▪ Monter/descendre du véhicule
▪ Perte d’équilibre dans le véhicule
▪ Sentiment d’insécurité
Constat
Dans la cadre de ce diagnostic sécurité aîné, il s’agira d’intervenir en priorité sur
les trois premiers points relevés par le CERTU.
Abri-bus standard de la Ville de Ge­
nève
Première partie
C. Public ciblé par l’étude
1.
Définition du public cible
Par «personnes âgées fragilisées» ou «personnes âgées à mobilité ré­
duite», on entend les personnes âgées qui ont de la peine à marcher mais
qui se déplacent quand même par nécessité pour aller faire les commissions
ou pour effectuer des promenades, qui désirent encore sortir, participer à
la vie sociale et profiter de la ville tout en ayant des difficultés et des han­
dicaps physiques liés à leur état de santé. Elles résident dans des logements
indépendants dans des immeubles locatifs ou dans des immeubles avec un
encadrement social léger.
Pour définir les «personnes âgées à mobilité réduite» nous nous sommes
référés aux recherches du centre interfacultaire de gérontologie (CIG)1, me­
nées par le professeur Christian La-live d’Epinay qui définissent les quatre
étapes de la seconde moitié du parcours de vie et leurs principaux enjeux.
L’étape III, «période de la fragilisation» est l’étape de transition qui cible
les personnes âgées qui ne sont ni les jeunes retraités qui ont la santé et le
temps pour profiter pleinement de leur temps libre, ni les personnes très
âgées ou très malade dépendantes et alitées dans des établissements médico­
sociaux (EMS).
Etape I : L’approche de la retraite
Etape II : La retraite indépendant
Etape III : La fragilisation
Etape IV : La vie dépendante
1 Le CIG dépend du Rectorat de l’Université de Genève, il est abrité par le Département universitaire
de gériatrie et le professeur Lalive d’Epinay (Sciences économiques et sociales) fait partie de son comité
directeur.
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ATE Diagnostic sécurité aînés
2. Acteurs particulièrement concernés
Lespersonnesâgées
Notamment les personnes âgées indépendantes et encore en bonne santé
qui doivent être sensibilisées et préparées aux futurs problèmes de déplace­
ments et rendues plus attentives à la sécurité routière. Les personnes âgées
fragilisées ont plus de difficultés à changer leurs habitudes, en particulier les
dames âgées qui n’ont jamais conduit et qui sont le plus confrontées aux
accidents de la route.
Lesusagersdelavoiepublique
Constitués des automobilistes, cyclistes, rollers, piétons, … et qui doivent,
eux aussi, être sensibilisés aux difficultés physiques et psychiques des per­
sonnes âgées : faiblesse de la vue, de l’ouïe, lenteur, déséquilibre, peur, dou­
leur. Les autorités administratives et politiques qui possèdent le pouvoir dé­
cisionnel et la capacité de faire du problème des aînés une priorité dans leur
programme d’intervention.
Lesrelais
Les professionnels et le réseau informel. Le réseau informel constitué des
familles, des bénévoles et des aides est l’interprète de la personne âgée, il
utilise le questionnaire proposé afin de récolter les informations et les trans­
mettre aux services concernés.
Lesprofessionnels
Notamment les services d’aménagements urbains pour planifier et réaliser
des aménagements conformes aux besoins des personnes à mobilité réduite
ainsi que les services sociaux, les autos écoles, les organismes de circulation
routière et de transport, les transports publics, …afin qu’ils se coordonnent
dans le processus d’identification et de résolution des problèmes de la per­
sonne à mobilité réduite.
Délices
Première partie
D. Outils développés dans cette étude
1.
L’aide-mémoire de l’ATE
L’aide-mémoire permet d’évaluer les besoins des aînés en matière d’aména­
gements et commodités pour se déplacer en toute sécurité dans le quartier. Il
traduit la synthèse des accompagnements et des entretiens avec les aînés.
Les personnes relais vont accompagner les personnes âgées avec ce ques­
tionnaire afin de récolter les informations recherchées. L’objectif étant de
cibler les lieux qui nécessitent des interventions des services concernés et de
déterminer leur niveau de gravité et d’urgence.
Lequestionnaire
Questionnaire type utilisé par les personnes relais (dans ce cas ce sont les
conseillers en actions communautaires de l’UAC) avec les groupes d’aînés et
des personnes à mobilité réduite lors des accompagnements à l’extérieur de
leur domicile. Ce questionnaire est constitué des cinq rubriques suivantes:
Les services de proximité identifient les commerces et les services indis­
pensables aux personnes âgées dans un rayon de 300 mètres de la résidence
(centre d’achat, pharmacie, etc.).
Les transports publics rassemblent les aspects liés à la qualité de la desserte :
bus ou tram, arrêts dans un rayon de 200 mètres de la résidence, confort des
arrêts, fréquence des bus.
Les aménagements urbains rassemblent les aspects qui influencent les dépla­
cements des personnes âgées avec l’introduction de normes et de distances
pour plus de sécurité et de confort dans le parcours : largeur de trottoir,
revêtement de sol, pente, bancs, abaissement de trottoirs.
La sécurité routière rassemble les aspects qui interviennent dans les traver­
sées de route, notamment la présence des passages pour piétons et des feux
de signalisation, la distance qui les séparent de la résidence, leur fréquence,
la largeur de la route, la vitesse de circulation des voitures, la priorité, la pré­
sence de zones 30.
Le parc ou espace de rencontre rassemble les aspects liés à la présence d’un
espace de rencontre sans circulation, à sa qualité et à sa localisation dans un
rayon de 300 mètres de la résidence : place, parc de quartier, parc de la rési­
dence, bancs, orientation, confort, calme.
2. La fiche par rue
C’est une fiche qui permet de rassembler l’ensemble des problèmes relevés
dans chaque rue du quartier étudié. Elle est articulée de sorte à zoomer, dans
un premier temps, sur les problèmes ou « points noirs » d’une rue et de pro­
poser, par la suite, des solutions et des recommandations ponctuelles. Ces
dernières sont bien évidemment étudiées par les services de la Ville (dans ce
cas le génie civile) pour évaluer leur pertinence et leur faisabilité.
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ATE Diagnostic sécurité aînés
Cette fiche détaillée, qui synthétise les aménagements inadaptés aux person­
nes à mobilité réduite, est destinée aux services de la Ville dans la perspective
des travaux d’aménagements du quartier en zone 30km/h.
3. Le dossier thématique
Ce dossier à pour intérêt de rassembler et de mettre l’accent sur les princi­
paux problèmes d’aménagements identifiés dans le quartier et de faire des
propositions sur la base d’expériences et de solutions réalisées dans d’autres
villes.
Dans ce cas, les dossiers sont au nombre de six et ils traitent des thématiques
suivantes :
•
•
•
•
•
•
Les terrasses et les étalages des magasins
Les bancs publics et mobilier urbain
Les Graffitis
Les arrêts de bus
Les espaces de rencontre
Les trottoirs encombrés
E. Recommandations générales
1.
1
Conseils pour les piétons âgés1
•
En marchant sur le trottoir, se tenir le plus éloigné possible de la
chaussée.
•
Observer les autres usagers, surtout avant et pendant la traversée de
la route.
•
Toujours marquer un arrêt au bord du trottoir et s’assurer par un
coup d’oeil à gauche et à droite que l’on peut traverser la route sans
danger.
•
Pour traverser la route, choisir non pas le trajet le plus court, mais
le plus sûr. Emprunter les passages pour piétons, les passerelles et
les passages souterrains, même lorsqu’ils se trouvent à 50 mètres de
distance.
•
Traverser toujours une chaussée à angle droit.
•
Ne pas s’arrêter sur le passage-piétons et ne pas revenir sur ses pas,
même si le feu passe à l’orange ou au rouge.
•
Ne jamais déboucher à l’improviste entre des voitures parquées sur
la route. En dehors des passages pour piétons, les voitures ont la
priorité sur les piétons qui traversent la route.
•
Lorsqu’un véhicule s’arrête pour laisser passer quelqu’un, prendre
garde aux voitures qui pourraient le dépasser et à la circulation en
Basées sur les documents du BPA (Bureau de prévention des accidents)
Délices
Première partie
sens inverse.
•
Lorsque le signal lumineux est vert, prendre garde aux véhicules qui
obliquent.
•
Ne jamais traverser la chaussée au feu rouge, même au risque de
manquer le bus.
•
En cas d’hésitation, se joindre à un groupe de piétons ou demander
de l’aide.
•
Même si l’on est pressé, ne jamais traverser la chaussée sans s’être
assuré qu’aucun véhicule ne s’approche.
•
Ne jamais traverser devant ou derrière un tram ou un bus à l’arrêt,
car ils peuvent masquer d’autres usagers.
•
Sur les routes sans trottoir, marcher à gauche, face au danger.
•
Porter si possible des vêtements clairs ou mieux encore des acces­
soires réfléchissants. Les flash-semelles, pendentifs et brassards
s’achètent dans les pharmacies et les drogueries.
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20
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ATE Diagnostic sécurité aînés
2. Recommandations de l’ATE (selon l’aide mémoire)
Délices
Première partie
3. Recommandations de la CEMT1
(Conférence européenne des ministres des transports)
1. Tout choix politique en matière de transport et d’aménagement du ter­
ritoire devrait inclure de manière systématique une évaluation de son
impact potentiel sur l’accessibilité et la sécurité, spécialement pour les
personnes âgées (audits de sécurité et d’accessibilité).
2. La “chaîne de déplacement”, dans son intégralité, doit être améliorée.
Des faiblesses sur un des maillons peuvent rendre l’ensemble de la chaî­
ne inefficace.
3. Les éléments des recommandations adoptées par la CEMT en 1997 et
1998 sur la sécurité des piétons et des cyclistes, en ce qu’elles concernent
les personnes âgées, devraient être mis en oeuvre, si cela n’a pas déjà été
fait.
4. En outre, des lignes directrices et des recommandations liées à l’acces­
sibilité et la sécurité du système de transport et de ses composants de­
vraient être établies et mises en oeuvre au niveau national, en particulier
sur :
•
L’aménagement du territoire, pour fournir un cadre de vie de proxi­
mité, moins dépendant de la voiture ;
•
Les infrastructures, y compris la fonction et la conception du sys­
tème routier, avec une attention spécifique aux signaux, à l’éclairage,
aux intersections et aux mesures prises en faveur des piétons ;
•
Les transports publics, y compris les changements de modes, l’infor­
mation et la sécurité individuelle ;
•
Les aspects économiques, y compris la fourniture de services ayant
un bon rapport coût-efficacité ;
•
Une évaluation effective de la capacité des conducteurs et des pro­
grammes de formation, non seulement liés à l’âge mais aussi à la
fonctionnalité, dans un objectif de sécurité routière.
(...)
1 Ces recommandations lient la Suisse qui est membre actif de la CEMT
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22
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Délices
Deuxième partie
1. Diagnostic sécurité aînés pour le quartier des Délices
Ce diagnostic a été réalisé avec l’aide des conseillères en action communautaire
de l’UAC de Saint-Jean-Charmilles qui ont collaborées à cette étude en organisant
des rencontres avec les aînés du quartier.
A partir de là, 20 questionnaires (aides mémoires) ont été remplis avec :
•
Des groupes d’aînés qui fréquentent l’espace-quartier-aînés de St-Jean-Charmilles-Seujet (Quai du Seujet 32)
•
Des aînés qui fréquentent la maison de quartier de St-Jean-Charmilles (che­
min François-Furet 8)
•
Des aînés qui habitent ou fréquentent le quartier à travers des accompagne­
ments individuels effectués dans le secteur étudié
•
Des aînés qui prennent régulièrement leurs repas au restaurant Le Tilleul,
dans le cadre du projet repas et lien social « Autour d’une table »
•
Des aînés, qui habitent le quartier, rencontrés à leurs domiciles.
•
Des aînés qui habitent ou fréquentent le quartier à travers des accompagne­
ments individuels effectués dans le secteur étudié.
•
Des aînés rencontrés par hasard au cours des ballades dans le secteur.
Au terme de cette étude de terrain, les résultats des questionnaires sont analysés et
la synthèse de l’étude consiste à identifier, à travers ces questionnaires, la totalité
des problèmes rencontrés par les aînés dans leurs déplacements habituels dans
le quartier. Ces problèmes ou « points noirs » seront pris en compte selon leurs
degrés d’importance et de gravité c’est-à-dire selon le nombre de fois qu’ils ont
été signalés par les aînés questionnés.
Nous retrouvons ainsi, dans les grilles qui suivent, les résultats de la synthèse des
entretiens et accompagnements effectués avec les aînés du quartier, selon les 5
rubriques :
1. Présence de services de proximité dans un rayon de 200 m. du lieu d’ha­
bitation
2. Qualité des transports publics
3. Qualité des aménagements urbains sur les parcours prioritaires
4. Sécurité des déplacements sur les parcours prioritaires
5. Présence d’un parc ou d’un espace de rencontre
Deuxième partie
1. Services de proximité
Les services de proximité sont-ils dis­
ponibles dans un rayon de 300 m. du
lieu d’habitation
Centres d’achats
Coop, Denner)
Oui
Non
A adapter
(Migros,
Pharmacies
Poste
Les envois recommandés et
les colis sont à récupérer à la
poste de la Servette pour les
habitants du 1201 (Rues En­
cyclopédie, Mme de Staël.
Banques
Restaurants
Coiffeurs
Commentaire
L’offre en commerces et services de proximité est relativement bonne dans ce quartier à
la jonction des commerces des Charmilles, Saint-Jean, Servette et du centre Ville.
Les commerces les plus proches sont les petites Coop de la rue Daubin, pour ceux qui
habitent en haut du quartier, et la Coop de la rue Voltaire, pour ceux qui habitent vers
le Collège Voltaire.
Selon le lieu d’habitation, certains aînés complètent leurs achats en se dirigeant vers
le centre commercial « Planète Charmilles » et la Coop de la place des Charmilles et
d’autres vers la Migros de la Servette.
La poste pose problème à certains habitants du secteur qui doivent se diriger vers la
poste de la Servette pour récupérer les colis et les envois recommandés.. Les habitants
dont le numéro postal est le 1203 sont rattachés à la poste des charmilles qui est la plus
proche des Délices alors que ceux du 1201 (rues Encyclopédie, Mme de Staël, Samuel
constant, Vuache, …) doivent se déplacer à la Sevette.
Le restaurant le plus fréquenté par les aînés du quartier est le « Tilleul ». Il rassemble
les aînés participant au projet « Autour d’une table » mené par l’UAC de Saint-JeanCharmilles.
Certains aînés regrettent l’absence d’une boucherie dans le quartier.
Conseils aux personnes relais
Pour des achats particuliers, accompagner et motiver les personnes âgées à la marche comme
exercice bénéfique pour leur santé. Et dans des cas extrêmes (grand froid, neige, maladie), les
aides à domiciles pourraient effectuer pour elles, dans la mesure du possible, les courses les plus
urgentes.
| 23
24
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Délices
2. Qualité des transports publics
Qualité des transports publics
Oui
Non
A adapter
Bus et / ou tram desservent le
secteur.
Les arrêts sont situés à proxi­
mité du lieu d’habitation (env.
200 à 300 m)
Les TP sont fréquents et régu­
liers
Les TP sont confortables (mar­
ches basses, bien aména­
gés,…)
Marches trop hautes sous
les sièges, à l’intérieur des
nouveaux bus
Le tarif des TPG est correct
Oui, pour ceux qui ont
leurs abonnements pris en
charge par l’OCPA. Pour
les autres, non.
Des places assises sont disponi­
bles dans les TPG
Commentaire
Les services des TPG sont d’un très bon niveau. Le quartier est très bien desservi par
plusieurs lignes de bus qui traversent la rue des Charmilles (11), la rue de Lyon (6, 19,
10) et la rue des Délices (27)
De nombreux aînés du quartier profitent de la proximité et de la disponibilité des TPG
pour effectuer de nombreux déplacements et des achats dans les commerces du centre
Ville.
Certaines personnes questionnées, se plaignent néanmoins :
• du coût trop élevé des tickets de transport des TPG
• de la trop grande rapidité de fermeture des portes et du stationnement des bus trop
loin du trottoir
• des marches trop hautes pour atteindre les sièges dans les nouveaux bus
• du nombre de sièges limités dans la nouveaux bus
• de l’emplacement trop haut de la main courante dans les nouveaux tram
• des panneaux des horaires installés trop haut et écrits en caractères trop petits et
illisibles.
Deuxième partie
Recommandations du Bureau-Conseil ATE aux personnes relais :
Recommander aux aînés de :
Prendre le bus en dehors des heures de pointes,
Toujours monter à l’avant, la fermeture de la porte étant commandée par le chauffeur,
Utiliser le bouton bleu, la porte étant alors fermée manuellement par le conducteur,
Suggérer, aux personnes qui se plaignent du tarif des TPG trop coûteux, de prendre des cart@
bonus, qui sont 20% moins chères et de se renseigner auprès de l’OCPA si elles peuvent béné­
ficier d’une aide financière.
| 25
26
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Délices
3. Qualité des aménagements urbains
Qualité des aménagements urbains
sur les parcours prioritaires
Oui
Non
A adapter
La largeur de passage des
trottoirs est suffisante (+1.50
m.)
Le revêtement du sol est
adapté (non glissant, non ac­
cidenté,…)
Revêtement en pavé ina­
dapté à l’angle Amiel/Ca­
vour (cf. fiche rue Amiel)
Le cheminement est sans
pente
Chemin en direction de la
poste sur la rue des Char­
milles, rues Mme de Staël,
Samuel Constant
Les trottoirs sont abaissés
A l’angle des rues Amiel, Ca­
vour, Dôle, …
(cf. fiche rue Amiel)
Des bancs sont disponibles
(environ tous les 150m)
Les bancs manquent dans le
quartier, notamment sur les
principaux axes : Rues de la
Charmilles, Délices, Amiel,
Lyon et sur les tronçons en
pente.
L’éclairage est bon
Les rues de la Dôle, Délices,
Voltaire (côté école), Galiffe
Commentaire
La qualité des aménagements urbains est moyenne et parfois même dangereuse no­
tamment à l’intersection de certaines rues particulièrement larges et non abaissées. Des
améliorations seront appréciées lors de l’aménagement en zone 30 de ce secteur.
Les principales remarques relevées par les aînés au cours de cette étude sont :
Des abaissements de trottoirs, des passages piétons ou des avancées de trottoirs man­
quent au croisement des larges rues Amiel-Cavour, Amiel-Dôle (cf. fiche rue Amiel)
et Charmilles-Cavour et Charmilles-Dôle (cf. fiche rue des Charmilles). Ces traversées
larges et sans visibilité représentent un grand danger car elles sont très utilisées par
les aînés fragilisés qui se déplacent dans le quartier en direction de la Coop de la rue
Daubin et de la poste des charmilles.
Des bancs sont demandés sur les rues Amiel, Délices, Daubin, Charmilles et aux envi­
rons de la poste pour prendre une pause avant de reprendre leurs chemins (cf. Dossier
thématique sur les bancs). Les aînés trouvent également qu’il n’y a pas assez de bancs
dans les locaux de la poste et ils apprécient la présence des bancs au niveau des arrêts
de bus des TPG (cf. Dossier thématique sur les arrêts de bus)
Les rues Voltaire, Mme De-Staël, Samuel Constant et Charmilles (en direction de la
poste) sont en pente et représentent parfois un véritable obstacle pour les aînés fragili­
sés et à mobilité réduite. Dans ce cas, il est nécessaire d’installer des bancs le long ou à
proximité de ces tronçons très fatigants pour les aînés qui les traversent.
La maison de quartier St-Jean-Charmilles est une destination importante pour les aînés
qui souhaiteraient pouvoir se reposer sur quelques bancs dans leurs parcours sur l’ave­
nue du Tilleul.
Deuxième partie
Les trottoirs sont généralement assez larges et la distance des 1.50m libre de tout obsta­
cle est respectée, mis à part sur la rue de l’Encyclopédie où des dépôts d’objets encom­
brants et des deux roues empiètent l’étroit trottoir en face du Collège Voltaire (cf. fiche
rue de l’Encyclopédie)
Les quelques terrasses des cafés et restaurants respectent systématiquement le mar­
quage au sol et sont installées dans les limites autorisées par le Domaine Public ce qui
rend les déplacements confortables et agréables dans le quartier.
Habituellement, l’éclairage ne pose pas problème aux aînés questionnés car ils sortent
rarement le soir mais dans cette étude le manque d’éclairage, des rues Voltaire (à proxi­
mité du Collège), Dôle, l’impasse de la rue Daubin vers le 33 A et le chemin Galiffe, a
été plus souvent signalé.
Le bas du quartier vers les rues du Vuache et de Malatrex est marqué par un nombre
important de graffitis sur les façades des immeubles.
En hiver, la neige sur les trottoirs n’est pas suffisamment, ni assez rapidement dé­
gagée notamment sur les tronçons en forte pente des rues Mme de Staël et Samuel
Constant.
Les accès aux lieux préférentiels (Migros, Coop, la poste, la BCGe, …) devraient être
aménagés de manière plus conviviale et plus fonctionnelle pour les aînés fragilisés
Recommandations du Bureau-Conseil ATE aux services concernés
Voir les fiches détaillées par rue ainsi que les dossiers thématiques sur les bancs et le mobilier
urbain, les espaces de rencontres, les trottoirs encombrés et les graffitis.
| 27
28
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Délices
4. Sécurité des déplacements sur les parcours prioritaires
Sécurité des déplacements sur les par­
cours prioritaires
Oui
Non
A adapter
La rue est à une voie (dans la
même direction)
Rue de Lyon
Présence de passage piétons
A adapter les rues Daubin,
Amiel, Dôle, et Cavour (cf.
fiches des rues)
Présence de feux de signali­
sation
Le temps d’attente des feux
est normal
Feux sur la place des Char­
milles, rues de Lyon et Déli­
ces (cf. fiches des rues)
Le temps de traversée est suf­
fisant
Feux sur la place des Char­
milles et la rue de Lyon (cf.
fiches des rues)
La limitation de la vitesse est
respectée
Non respectée de manière
générale car les rues sont
larges et plus particulière­
ment sur les rue des Char­
milles, Délices, …
Commentaire
La sécurité des déplacements piétons dans le quartier n’est pas très bonne :
La vitesse de circulation n’est pas respectée sur les grands axes (Lyon, Charmilles, Vol­
taire, …) et sur les rues Délices, Cavour et Dôle où la largeur et la continuité des rues
favorisent les excès de vitesse.
Certains aînés profitent de la présence des patrouilleuses à la sortie des écoles pour
traverser le passage piétons de la rue des Charmilles (vers la rue François Ruchon) pour
se diriger vers la poste.
Le temps de traversée sur les passages piétons des rues citées ci-dessus (Lyon, place des
Charmilles) est trop court. Ce constat revient régulièrement dans les différents quartiers
étudiés car les aînés à mobilité réduite risquent de chuter et sont très déstabilisés à la vue
du feu piéton qui passe au rouge.
Selon les aînés, il manquerait des passages piétons, des refuges, des avancées de trottoirs
et des feux de signalisation sur les rues Daubin, Amiel, Cavour et Délices.
Les aînés craignent les autres usagers de la mobilité douce, essentiellement les cyclistes
sur les trottoirs et dans le parc des Délices. Les contresens cyclables sur les axes à sens
unique posent également problème aux aînés. L’information à l’intention des usagers à
roulettes et des cyclistes doit se poursuivre
Recommandations du Bureau-Conseil ATE aux services concernés
L’introduction de la zone 30 devrait résoudre certains problèmes de vitesse excessive dans le
quartier. Toutefois, une vérification sera nécessaire sur les axes préférentiels des aînés (rues Amiel,
Délices, Dôle et Daubin) et sur les axes principaux (Lyon, Voltaire et charmilles)
Deuxième partie
5. Présence d’un parc ou d’un espace de rencontre
Présence d’un parc ou d’un espace de
rencontre
Oui
Non
A adapter
Les parcs et places se trouvent
à moins de 300 m
Il y a des places pour s’as­
seoir
Pas assez de bancs en été
dans le parc des Délices
Les bancs sont bien situés : à
l’ombre et à l’abri du vent et
des intempéries
Le lieu est calme (pas de bruit
de la circulation automobile)
Le parc des Délices est assez
bruyant car les espaces de
jeux sont très fréquentés
par les enfants. Dans le parc
Geisendorf, il y’a des espa­
ces calmes
Commentaire
Dans le quartier, on trouve des parcs et des espaces de rencontres appréciés pour leurs
différentes qualités. Le grand parc Geisendorf, le parc des délices à l’échelle du quartier,
le petit parc du ch. Galiffe, la promenade le long des voies couvertes des CFF et les
espaces verts en bas des immeubles.
Le parc Geisendorf occupe une grande partie du quartier et concentre les habitants des
différents secteurs, Liotard, Servette, Charmilles, Délices, …
Le parc des Délices a une situation centrale dans le quartier mais il est trop petit et il est
souvent utilisé par les enfants. Certains aînés préfèrent se déplacer vers le grand parc
Geisendorf pour profiter de la beauté du parc et de certains espaces plus tranquilles.
Le petit parc Galiffe est bruyant à cause du passage du train et il a mauvaise réputation
dans le quartier. Les aînés l’évitent par crainte de tomber sur les seringues des toxico­
manes.
Recommandations du Bureau-Conseil ATE aux services concernés
Voir la fiche sur le parc des Délices et les dossiers thématiques sur les espaces de rencontres et sur
les bancs et le mobilier urbain.
| 29
Troisième partie
1. Parcours et lieux préférentiels des aînés dans le sec­
teur des Délices
Le diagnostic-sécurité aînés a permis de déterminer:
1. Des lieux préférentiels (lieux où les aînés se rendent presque quotidienne­
ment)
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Coop du quartier (rue Daubin)
Centre commercial Planète Charmilles (Migros, Denner, pharmacie, commerces)
Migros de la Servette (Rue Liotard)
Poste des Charmilles (Place des Charmilles) pour le haut du quartier (1203) et la
poste de la Servette pour ceux qui habitent vers la rue Voltaire (1201)
Pharmacies du secteur : Pharmacie populaire (place des Charmilles 1-3), Pharma­
cie Capitole Perregaux (Lyon 74), Pharmacie de la Dôle (rue Daubin 22), Pharma­
cie Voltaire (Voltaire 22)
Restaurant « Le Tilleul » participant au projet « Autour d’une table » de l’UAC
St-Jean-Charmilles
L’espace-quartier-aînés St-Jean-Charmilles-Seujet qui se trouve au Quai du Seujet
32
Banques BCGe (à l’angle de la rue des Charmilles et de l’avenue des Tilleuls)
Marché de fruits, légumes et produits manufacturés du lundi et du jeudi à la rue
de Liotard
Parcs des Délices et Geisendorf ainsi que les voies couvertes des CFF sur l’avenue
des Tilleuls
2. Des parcours préférentiels (tronçons de rues les plus utilisés par les aînés. Ils
doivent être aménagés avec soin pour leurs assurer des déplacements sécuri­
sés et confortables)
•
•
•
•
La rue Amiel est très utilisée par les aînés et tous les habitants du quartier pour le
traverser en toute tranquillité en direction de la Coop et de la pharmacie de la Dôle
sur la rue Daubin.
La rue des Charmilles pour se diriger vers la poste des Charmilles, la grande Coop
de la place des Charmilles et le centre commercial « planète Charmilles »
Les rues transversales (Cavour, Dôle, Daubin et surtout Délices) qui relient la rue
des Charmilles aux rues de Lyon et Voltaire. Ces transversale sont utilisées pour
rejoindre les arrêts des lignes de bus sur ces grands axes et les commerces des
Charmilles, Servette et du Centre Ville.
Le parcours sur la rue de Lyon en direction du parc Geisendorf.
Constat
Des mesures devront être prises pour sécuriser et rendre plus confortable les parcours
prioritaires et les abords des lieux préférentiels devront faire l’objet d’une attention
particulière d’un point de vu architectural et urbanistique.
Remerciements
Un grand merci aux personnes âgées qui ont répondu au questionnaire « aidemémoire » ainsi qu’aux professionnels et habitants du quartier pour avoir par­
ticiper à cette étude et faciliter les conditions de travail et plus particulièrement
à Sandrine Gilliéron de l’UAC de St-Jean-Charmilles pour sa précieuse collabo­
ration.
Deuxième partie
| 31
2. Plans du quartier des Délices
Principaux commerces, equipements publics et arrêts de transports publics du quartier
d
d
Pharmacies
5
Centres Commerciaux
Secteurs socio-sanitaires
Maison Quartier
ò
2
Poste
D
î
T
Parc
TPG Arrets
Places reservées handicapés
c
w
Ecoles Primaires
Parking Public
32
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Quartier Les Délices
Décembre 2008
Délices
Troisième partie
|
E
| 33
Les Délices
34
ATE Diagnostic sécurité aînés
|
Délices
3. Fiches par Rue
1. Rue de Lyon
Parcours des aînés âgés à mobilité réduite
Rue Lamartine
0"
1/4"
5.50
0" 1/4"
2.50
4.00
3/3
10.00
03
10.00
4/2
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3/3
20.00
25.00
2/4
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0
3.300 2.8
1.6
4.00
10.00
2
1/
1/2
25.00
3.30
3/3
4/2 30.00
Lyon
Rue de
2/4
3.00
3/3
2.75
20.00
0"
1.00
2.75
8.00
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0" 1/4" 2.8
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Rue Lamartine
1/1
2.50
3.00
1/4"
0"
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Lyon
Rue de
1/2
1/1
2.00
2
1/
1/2"
2.00
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Rue
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35
Rue
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2.00
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2.0
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1/
4.8
Ru1/
e1H
10.0 enry
0
F
Troisième partie
Rue de Lyon /
Rue François
Ruchon
1.
Passage étroit et ré­
gulièrement envahi
par des objets encom­
brants
2.
Rue de Lyon
Le sol est accidenté et
l’absence de bancs est
constatée sur cette
longue rue en direc­
tion des commerces
et de la poste des
Charmilles.
Rue de Lyon/
Entrée parc Geisen­
dorf
3.
Le temps de traversé
de 20 secondes est
trop court pour les
aînés à mobilité ré­
duite.
| 35
Veiller à maintenir dégagé
ce cheminement prioritaire
en direction des commer­
ces du quartier
Réparer le bitume et pré­
voir des bancs sur cet im­
portant parcours.
Revoir le temps de traver­
sée et l’adapter au rythme
de marche des personnes
fragilisées.
36
ATE Diagnostic sécurité aînés
|
Délices
2. Rue Voltaire
Parcours des aînés âgés à mobilité réduite
14.50
0" 0" 0" 0"
0"
1/4"
Sortie pour 2 roues sous-sol
3/3
0"
Rue de la Prairie
9.00
5.00
2
TPG
2/2
0.00
0
5
env.
2.20
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de L
Rue
4/2
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1/2"
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0"0
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1/2
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rue
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4.0
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01
02
3.0
1
5.70
5.30
5.80
5.80
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(ac
cès
)
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4.00
5.0
0
0"
10.0
1.80
10.0
10.0 0
0
1/2
3.50 13.50
1/2
2.80
1/2
2.80
1/
1
0
15.0
0
03".00
1/2
20.0
4.00
7
9-2
6-1
3.40
Rue
0"
0"
0"
0"
0"
5.70
Troisième partie
Rue Voltaire /
Rue des Délices
1.
Le temps de traversée
de 1mn20s est extrê­
mement long. Ce
passage piétons est
très confortable pour
les personnes à mobi­
lité réduite mais il dé­
range les habitants
qui se plaignent de
l’air pollué par les vé­
hicules qui attendent
le passage des feux au
vert.
Rue
Voltaire/
Rue de l’Encyclopé­
die.
2.
Le passage piétons
est décalé par rapport
au
cheminement
qu’effectuent les pié­
tons le long du trot­
toir de la rue Voltaire
Rue
Voltaire
(coté Collège Vol­
taire)
3.
La rue en direction
des commerces est en
pente et n’est pas as­
sez éclairée
| 37
Revoir le temps de traver­
sée de manière à respecter
le rythme de marche des
piétons âgés tout en évitant
la pollution de la rue des
Délices
Veiller à réaliser les abaisse­
ments de trottoirs et les
marquages des passages
piétons dans la continuité
du cheminement sur le
trottoir.
Prévoir des bancs pour les
aînés à mobilité réduite sur
ce trottoir de plus de 2 m
de large et améliorer
l’éclairage.
38
ATE Diagnostic sécurité aînés
|
Délices
3. Rue H.-F. Amiel
.00
5x1
.00
Parcours des aînés âgés à mobilité réduite
x 2
.4
0
3X1
6.25
O
6.00 SR
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14
Rue
3/3
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2.00
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de
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Rue
Dau
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1/4
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0
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0
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0
0
8.0
8.40
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0
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4.80
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Ru
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la
Dô
le
6.2
5
1/2
1/1
2.700
2.7
Troisième partie
Rue
Frédéric
Amiel
/
Rue
Daubin.
1.
| 39
Prévoir une traversée sécu­
risée et plus visible.
La traversée de la rue
Daubin en provenan­
ce de la rue Amiel
pour se diriger vers la
Coop est dangereuse.
2.
Rue
Frédéric
Amiel/Rue de la
Dôle
Cette traversée est
extrêmement large
(12m), non abaissée
avec une mauvaise vi­
sibilité.
Rue
Frédéric
Amiel/Rue Cavour
3.
Traversée très large et
trottoirs non abaissés
aux 4 angles des 2
rues.
Sécuriser la traversée, amé­
liorer la visibilité des pié­
tons et réduire la vitesse de
circulation pour assurer
aux piétons des parcours
continus sécurisés.
Réaliser les abaissements
de trottoirs sur ces rues à
forte population âgée.
40
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Délices
4. Chemin Galiffe
Ru
ed
e
l'E
nc
ycl
op
éd
ie
Parcours des aînés âgés à mobilité réduite
9.40
6.25
sur 5
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1/4
de
Rue
Sai
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1/4
"
1/4
0"
1/4
"
"
0" 0
0"
1/4"
Troisième partie
1.
Chemin Galiffe
Le chemin en direc­
tion de la rue de
Saint-Jean est en pen­
te
2.
Parc Galiffe
Ce joli parc est très
peu fréquenté par les
aînés par peur des
toxicomanes et des
dealers.
Pont du chemin
Galiffe
3.
Passage sombre et
trottoir très étroit
| 41
Prévoir un banc en haut de
ce chemin très utilisé par
les habitant pour rejoindre
l’arrêt de bus de la rue de
Saint-Jean
Favoriser des activités et
des animations dans le parc
pour faire évoluer son ima­
ge auprès des habitants et
les rassurer.
Améliorer les aménagements et l’éclairage du pas­
sage.
42
ATE Diagnostic sécurité aînés
|
Délices
5. Rue des Charmilles
Parcours des aînés âgés à mobilité réduite
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46
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Place des Char­
milles
1.
Le temps de traversée
est trop court pour
les piétons à mobilité
réduite qui n’arrivent
pas à traverser les
deux passages en
continu et qui se re­
trouvent bloqués au
milieu de la place.
Rue des Char­
milles/ Place des
Charmilles
2.
La poste et l’arrêt de
bus charmilles sont
très fréquentés et les
habitants signalent
l’absence de bancs.
Rue des Char­
milles/ Rue Daubin
3.
Il manque des bancs
sur la rue des Char­
milles en direction de
la Coop Daubin, la
poste et le centre
commercial
des
Charmilles
Délices
Adapter le temps de traver­
sée des 2 feux verts pour
piétons et prévoir des feux
verts synchronisés pour as­
surer une traversée piéton­
ne continue.
Prévoir un banc supplé­
mentaire à cet arrêt et des
bancs à l’entrée de la poste
des Charmilles
Prévoir un banc sur ce lar­
ge trottoir entre les rues
Daubin et de la Dôle.
Troisième partie
Rue des Charmilles/ Rue de la
Dôle
4.
Large traversée non
sécurisée et sans visi­
bilité
Rue des Char­
milles/ Rue Cavour
5.
Large traversée dan­
gereuse avec une
mauvaise visibilité
due au stationnement
des voitures qui em­
pêche le piéton de
voir l’arrivée des vé­
hicules et des deux
roues.
Rue des Char­
milles/ Rue des Dé­
lices
6.
Le temps de traversée
est court sur ce pas­
sage en direction de
l’arrêt de bus sur la
rue de Saint-Jean et
en direction des voies
couvertes des CFF
| 47
Sécuriser la traversée, réduire la vitesse de circulation et améliorer la visibi­
lité.
Sécuriser la traversée, et
réduire la longueur de la
traversée et la vitesse de
circulation et améliorer la
visibilité des deux côtés du
trottoir
Adapter le temps de traver­
sée au rythme de marche
des personnes à mobilité
réduite
48
ATE Diagnostic sécurité aînés
|
Délices
6. Rue Daubin
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Troisième partie
Rue
Daubin/
Rue H.F. Amiel
1.
La traversée de la rue
Daubin, en prove­
nance de la rue Amiel
pour se diriger vers la
Coop du quartier,
n’est pas claire et
peux parfois être dan­
gereuse.
2.
Rue Daubin
Espace utilisé par les
piétons pour se faufi­
ler entre les voitures
et rejoindre la Coop
de la rue Daubin.
Rue Daubin (en
face de la Coop)
3.
Le trottoir qui mène
à la Coop est très ac­
cidenté, non abaissé
et chargé d’obstacles
(potelets en béton,
meubles
encom­
brants, …)
| 49
Prévoir une traversée plus
sécurisée et mieux signalée
en réaménageant ce croise­
ment.
Prévoir un abaissement de
trottoir et une traversée
clairement signalée à cet
emplacement souvent uti­
lisé par les piétons
Réorganiser ce trottoir en
assurant un cheminement
continu, confortable et
sans obstacles
50
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Délices
7. Rue de la Dôle
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Parcours des aînés âgés à mobilité réduite
Troisième partie
1.
Rue de la Dôle
Le trottoir en pente,
au niveau de l’entrée
de la maison, pose des
problèmes d’équili­
bre aux aînés.
Rue de la Dôle
(passage vers le parc
des Délices)
2.
Ce passage est très
utilisé comme rac­
courci pour rejoindre
les commerces du
quartier et les aînés
souhaiteraient qu’un
banc y soit installé
pour pouvoir faire
une halte.
3.
Rue de la Dôle
La rue est large, à sens
unique et à contre­
sens cyclable.
| 51
Eviter de multiplier ces en­
trées en pente et prévoir
des pentes douces plus
confortables aux piétons à
mobilité réduite.
Installer un banc à proxi­
mité de ce passage pour
permettre aux aînés de se
reposer avant de continuer
leur course en direction des
commerces.
Mener des campagnes de
sensibilisation auprès des
cyclistes pour les rendre at­
tentifs aux peurs des aînés
et également auprès des
aînés pour leur expliquer le
rôle des contresens cycla­
bles
52
ATE Diagnostic sécurité aînés
|
Délices
8. Rue Cavour
1.8
0
Parcours des aînés âgés à mobilité réduite
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Troisième partie
Rue
Cavour/
Parc des Délices
1.
| 53
Réaliser l’abaissement de
trottoir
Le trottoir qui mène
au parc n’est pas
abaissé.
Rue Cavour/ Rue
H.F. Amiel
2.
La rue est large, les
trottoirs sont hauts et
non abaissés et l’îlot
central en pavé ina­
dapté n’est pas abais­
sé également.
Rue Cavour/ Rue
des Charmilles
3.
La rue est large, conti­
nue et la vitesse de
circulation n’est pas
respectée.
Réduire la largeur de la tra­
versée pour éviter que les
piétons ne soient exposés
au danger en traversant au
milieu du carrefour et évi­
ter d’utiliser des revête­
ments inapproprié
Réduire la largeur de la rue
pour sécuriser les traver­
sées piétonnes et prévoir
un stationnement alterné
pour atténuer la vitesse de
circulation.
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Délices
9. Rue des Délices
Parcours des aînés âgés à mobilité réduite
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54
Troisième partie
Rue des Délices/
Arrêt de bus Délices
1.
Les aménagements
provisoires ont per­
mis d’élargir le trot­
toir mais le revête­
ment est accidenté et
risque de déséquili­
brer les piétons à mo­
bilité réduite
Rue des Délices/
Rue H.F. Amiel
2.
La rue est extrême­
ment large (12m) et
sans traversée sécuri­
sée pour rejoindre la
rue
Amiel
qui
conduit aux commer­
ces du quartier
Rue des Délices/
Rue des Charmilles
3.
La largeur de ce trot­
toir, très fréquenté
par les piétons qui se
dirigent vers les arrêts
de bus des rues des
charmilles et SaintJean, est réduite par
les bacs à fleurs
| 55
Prévoir dans ce cas un revê­
tement stable, non glissant
et sans pente pour ne pas
perturber les piétons
Prévoir une traversée sécu­
risée qui permet aux aînés
à mobilité réduite de re­
joindre la rue Amiel sans
prendre de risque.
Elargir la zone de passage
pour les piétons en rédui­
sant l’espace réservé au
fleuriste ou en l’élargissant
56
ATE Diagnostic sécurité aînés
|
Délices
10. Rue de l’encyclopédie
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Parcours des aînés âgés à mobilité réduite
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Troisième partie
| 57
10. Rue de l’encyclopédie
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|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Rue de l’encyclopédie/ Rue Madame
De-Staël
1.
Délices
Réaliser les abaissements
de trottoir
Les trottoirs ne sont
pas abaissés des deux
côtés de la rue De­
staël
Rue de l’encyclo­
pédie/ Chemin Ga­
liffe
2.
Les piétons qui se di­
rigent vers les arrêts
de bus de la rue de
Saint-Jean à travers le
chemin Galiffe, tra­
versent en plein mi­
lieu du croisement
Rue de l’encyclopédie/ Rue SamuelConstant
3.
Les trottoirs sont
hauts et ils ne sont
pas abaissés des deux
côtés de la rue Samuel-Constant
Réaménager ce croisement
des Rues Encyclopédie/
Madame De-Staël/ Samuel-Constant et Chemin
Galiffe pour assurer une
meilleure liaison piétonne
entre le quartier des Déli­
ces et la rue de Saint-Jean
Réaliser les abaissements
de trottoirs le long de la
rue de l’Encyclopédie
Troisième partie
Rue de l’encyclo­
pédie (en face Rue
Samuel-Constant)
4.
| 59
Idem point 2.
Il y’a un décalage en­
tre le marquage du
passage piétons, les
abaissements
des
trottoirs et l’empla­
cement de l’arbre.
Rue de l’encyclo­
pédie (du N°16 au
22)
5.
Les trottoirs ne sont
pas abaissés des deux
côtés de la rue en plus
du conteneur qui
bloque le passage
Rue de l’encyclo­
pédie/ Rue des Déli­
ces
6.
Les vélos et voitures
passent au rouge sur
ce passage et le temps
d’attente est assez
long pour les feux
piétons.
Réaliser les abaissements
de trottoirs le long de la
rue de l’Encyclopédie et
sensibiliser les concierges à
cette problématique des
conteneurs qui entravent
régulièrement les déplace­
ments des piétons
Revoir le temps de traver­
sée pour une meilleure co­
habitation piétons, vélos et
véhicules.
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Délices
11. Rue du Vuache - Rue de Malatrex
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Parcours des aînés âgés à mobilité réduite
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1/1
Troisième partie
1.
Rue du Vuache
| 61
Sécuriser la traversée.
Les trottoirs de la rue
du Vuache sont
étroits et non abaissés
et la traversée est lar­
ge et non sécurisée.
Rue du Vuache/
Rue Malatrex
2.
Les trottoirs ne sont
pas abaissés et sont
encombrés et les murs
sont chargés de graf­
fitis ce qui donne une
image négative de la
rue.
3.
Rue de Malatrex
L’unique
trottoir
n’est pas abaissé, il est
étroit et accidenté à
certains endroits ce
qui oblige les piétons
à se déplacer en plein
milieu de la rue.
Réaliser les abaissements
de trottoirs, débarrasser les
objets encombrants et nettoyer les graffitis.
Elargir, réparer et abaisser
l’unique trottoir de cette
importante rue qui va en
direction du centre ville et
de la gare Cornavin
62
ATE Diagnostic sécurité aînés
|
Délices
12. Parc des Délices
Parcours des aînés âgés à mobilité réduite
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03
Troisième partie
1.
Parc des Délices
Le parc est petit, très
fréquenté par les en­
fants et les bancs ne
suffisent pas quand il
fait beau.
Rue des Délices
(Façade donnant sur
le parc des Délices)
2.
L’immeuble qui don­
ne sur le parc est en­
combré de deux roues
et la façade est mar­
quée par d’impor­
tants graffitis
| 63
Prévoir des bancs supplé­
mentaires adaptés aux per­
sonnes à mobilité réduite
et les installer à des lieux
ombragés et plus calmes.
Prévoir des places deux
roues à proximité de l’im­
meuble et nettoyer réguliè­
rement les graffitis qui
augmentent le sentiment
d’insécurité dans le parc
64
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Délices
Quatrième partie
Dossiers Thémathiques
1. Arrêts de bus
Rue des Délices, Arrêt
«Musée Voltaire»
1.
L’élargissement
du
trottoir au niveau de
l’arrêt de bus est très
apprécié par les usa­
gers mais la mauvaise
qualité du revêtement
déséquilibre les piétons
fragilisés.
Réaliser ces avancées de
trottoirs avec un revête­
ment stable et éviter les
changements de pente
pour ne pas handicaper les
personnes à mobilité ré­
duite.
Place des Charmilles,
Arrêt «Charmilles»
2.
Cet arrêt de la place
des Charmilles est très
fréquenté et le banc est
très convoité par les
usagers des transports
publics et les passants.
Adapter cet arrêt de bus à
cette forte demande des
usagers.
Quatrième partie
| 65
Rue de Saint-Jean, Ar­
rêt «Ormeaux»
3.
Cet arrêt sur ce trottoir
étroit est sans abribus
ce qui pose problème
par temps pluvieux
Installer un mini abribus
doté d’un banc pour le
confort et le repos des per­
sonnes à mobilité réduite
ou au minimum d’un ap­
puie-dos
(voir page 14).
4.
Arrêt Charmilles
Idem au point 3
66
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Arrêts des transports publics
Propositions et recommandations du Bureau-Conseil de l’ATE
Le développement de l’usage des transports publics par une large
population et notamment pour les personnes à mobilité et à per­
ception réduite nécessite l’amélioration des accès et du confort
des arrêts et du matériel roulant (bus, tramway, ..). Et pour assu­
rer la continuité des cheminements entre les transports en com­
mun et l’accès aux différents services et espaces publics, il est in­
dispensable d’adapter les quais des arrêts de bus et de tram les
plus fréquentés du quartier.
L’adaptation des quais des arrêts des transports publics aux usa­
gers les plus fragilisés nécessite:
•
L’implantation des arrêts de bus sur des trottoirs d’au moins
2.50 m. de largeur pour pouvoir libérer une distance de pas­
sage d’au moins 1.50 m.
•
L’installation systématique à chaque arrêt d’un abri, d’un
distributeur de billets sous un abri et d’au moins, un banc
adapté aux personnes à mobilité réduite.
•
L’implantation d’un abri bus et d’une aire réservée aux
usagers des transports publics tout en libérant un chemine­
ment continu pour les piétons de passage.
•
Le renforcement de la lisibilité des panneaux d’informa­
tion.
•
La pose de bandes podotactiles de vigilance sur le trottoir
pour le repérage et la sécurité des personnes mal voyantes.
•
L’accès de plain-pied aux véhicules pour les personnes à mo­
bilité réduite et pour les mamans avec poussettes.
•
La signalisation sonore et lumineuse pour les mal voyants
et les malentendants.
•
Des emplacements de repérage des positions des ouvertures des portes.
Délices
Quatrième partie
| 67
Dossiers Thématiques
2. Bancs publics et mobilier urbain
1.
Rue Voltaire
Cette rue qui mène à la
Coop du quartier est en
pente et sans bancs.
Prévoir un banc sur ce
parcours prioritaire en
pente et l’installer en haut
de la rue à cet emplace­
ment ombragé à l’entrée
du collège Voltaire (à la
place de la moto sur cette
photo)
2.
Rue de la Dôle
Les personnes accom­
pagnées réclament un
banc le long du rac­
courci qui relit le bas
du quartier à la rue de
la Dôle pour atteindre
la Coop et la pharma­
cie de la rue Daubin
Voir avec le propriétaire
pour installer un banc
contre la haie (du côté
gauche de la photo) pour
que les personnes à mobi­
lité réduite puissent s’as­
seoir et faire une pause le
long de ce parcours priori­
taire.
68
|
ATE Diagnostic sécurité aînés
Délices
3.
Rue des Charmilles
Ce large trottoir om­
bragé est régulièrement
encombré de motos
alors que les aînés sou­
haiteraient se reposer
en se dirigeant vers la
poste et les principaux
commerces du quar­
tier
Installer un banc adapté
aux personnes à mobilité
réduite à l’ombre des ar­
bres et au niveau du nu­
méro 14
4.
Rue H.-F. Amiel
Les conteneurs de ré­
cupération de verre
sont installés sur une
plate-forme surélevée
qui pose problème aux
personnes à mobilité
réduite.
Implanter les conteneurs à
ras le sol pour éviter ce
seuil handicapant.
Quatrième partie
| 69
Bancs publics et mobilier urbain
Propositions et recommandations du Bureau-Conseil de l’ATE
Le manque de bancs a été constaté dans le quartier des Délices à l’instar des autres quartiers étudiés.Il est donc recommandé de:
Installer des bancs, adaptés aux personnes à mobilité réduite, sur les parcours prioritaires des aînés et plus particulièrement sur les rues des Char­
milles, Lyon, Voltaire, Amiel, Daubin et Délices, et à proximité des lieux préférentiels qui sont la poste, le centre commercial et les commerces de la
place des Charmilles, les Coop Daubin et Voltaire et dans les parc des Délices.
Prévoir un nombre suffisant de nouveaux bancs “bruns” (photo 02) adaptés aux aînés et remplacer progressivement les anciens bancs verts.
Garder des bancs verts pour les autres usagers : personnes valides, jeunes etc. Les bancs droits ne sont pas forcément confortables pour une personne
valide qui veut lire ou rester un certain temps
Tester le modèle aiglon développé spécialement pour les personnes âgées à mobilité
réduite
(Photo 01)
Nouveaux modèles de bancs de la Ville de Genève (bancs bruns avec accoudoirs) ins­
tallés dans certains quartier de la ville.
(photo 02)
Les nouvelles caissettes à journaux de la Ville de Genève ont pour but d’harmoniser la
distribution des différents journaux qui devenaient, avec la multiplication des quoti­
diens, inesthétique et qui représentaient un obstacle supplémentaire à franchir. Il reste
néanmoins à gérer et à organiser l’implantation des caissettes à journaux gratuits sur
la voie publique.
(photo 03)
Et selon les directives «Voies piétonnes adaptées aux personnes handicapées» du Cen­
tre suisse pour la construction adaptée aux handicapés:
Eviter les obstacles isolés tels que candélabres dans la zone de passage, bornes,
poubelles, bacs de fleurs, ...
Marquer les obstacles inévitables avec une couleur claire et une foncé ou les faire ressor­
tir par un contraste de couleurs et de luminosité tels que les potelets, bacs de fleurs.
Respecter le barème des dimensions minimales pour faciliter le repérage des obstacles
par la canne des personnes malvoyantes: la largeur de l’objet x doit être inversement
proportionnelle à sa hauteur h, donc x=10cm/h=100cm ou x=100cm/h=10cm .
(photo 04)
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Délices
Dossiers Thématiques
3. Espaces de rencontre
Rue des Charmilles/
Rue Daubin
1.
Cet espace sur la rue
des Charmilles est bien
localisé le long du par­
cours prioritaire des
piétons mais il est sous
utilisé et squatté par les
motos.
Proposer un aménagement
plus convivial en instal­
lant deux bancs entre les
arbres pour permettre aux
aînés de se reposer en se di­
rigeant vers la poste et les
commerces de la place des
Charmilles
Place des Charmilles/
Entrée de la poste
2.
Ce large espace à l’en­
trée de la poste est très
important pour les
clients âgés qui souhai­
teraient se reposer
avant de reprendre leur
chemin.
Réorganiser et récupérer
cet espace en l’aménageant
de bancs pour les clients de
la poste.
Quatrième partie
| 71
Rue Daubin/ Entrée
de la Coop
3.
Cet espace résiduel,
sous occupé et non ani­
mé se trouve à proxi­
mité de l’entrée de la
Coop qui est très fré­
quentée par la popula­
tion âgée
Récupérer et valoriser cet
espace avec des bancs et de
la végétation destinés aux
clients du magasin et aux
habitants du quartier.
L’autre alternative pour
animer ce lieu est l’instal­
lation d’une terrasse par le
magasin.
Rue des Délices/ Rue
Amiel
4.
Cet espace à l’angle de
ces deux rues est agréa­
ble et ombragé mais il
est sous-utilisé
Installer sur ce bel espace
quelques bancs adaptés
aux personnes à mobilité
réduite.
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Délices
Espaces de rencontre
Propositions et recommandations du Bureau-Conseil de l’ATE
La présence d’espaces sous-utilisés ou délaissés à proximité des commerces du quartier et sur des rues résidentielles à forte population âgées offre
l’opportunité aux différents services de la Ville et notamment ceux qui sont présents sur le terrain (UAC, AVDP, SEVE, Voirie, …) de monter
en partenariat avec les habitants, les associations du quartier et les acteurs privés (commerçants, Migros, Coop), un projet de «micro-espaces
de proximité » selon le concept des «jardins de poche» développé dans le Plan Piétons du service d’urbanisme de la Ville de Genève. Ces lieux
collectifs et conviviaux au coeur du quartier et à proximité des commerces seront aménagés avec des matériaux et du mobilier urbain choisis pour
répondre aux besoins des personnes qui ont des difficultés pour se déplacer.
Ces « micro-espaces de proximité » permettraient de récupérer des espaces résiduels situés à des lieux stratégiques mais sous utilisés pour y déve­
lopper des micro projets tout en s’assurant :
•
De l’adhésion de tous les acteurs pour monter, développer et gérer ces micro-espaces : les habitants, les partenaires sociaux, les acteurs privés,
les professionnels, les politiques, …
•
De l’intérêt de tous à développer ce type d’espaces pour les habitants et plus particulièrement pour une population fragilisée très présente
dans la vie du quartier.
•
De l’importance de la localisation de ces espaces dans le quartier
•
De la qualité des aménagements proposés à une population fragilisés :
•
Qualité des aménagements au sol : abaissements et revêtement de sol plans, durs, stables, antidérapants et ne présentant pas d’obstacles
à la roue, à la canne ou au pied instable.
•
Nature des bancs : installer quelques bancs ergonomiques (pas trop bas, dossier droit, assisse plate, accoudoirs, …)
•
Végétation ou structure adaptée au lieu : des arbres, si nécessaire, ou des structures couvertes pour créer des zones ombragées indispen­
sables en période de canicule.
•
Implantation judicieuse du mobilier urbain (bancs, poubelles, lampadaires, …) et de la végétation (arbres, bacs d’orangerie, parterre de
fleurs, …) pour proposer des espaces libres de tout obstacle.
Cette démarche amènerait un plus certain quant à une perception positive du quartier par les habitants en général et par les personnes âgées en
particulier, qui sont très demandeuses d’espaces de détente et de convivialité
Quatrième partie
| 73
Dossiers Thématiques
4. Terrasses et étalages des magasins
1.
Rue des Délices /Rue
des Charmilles
Cette terrasse dépasse
les limites autorisées
par le service du Do­
maine Public (marqua­
ge rouge au sol) ce qui
gêne certains piétons
en fauteuil roulant. Et
l’implantation de la ter­
rasse sur l’avancée de
la rue confère à cette
rue une touche sympa­
thique et favorise l’ani­
mation du quartier.
Les agents du Domaine
public doivent veiller à
faire respecter les limites
de terasses autorisées pour
assurer aux piétons des
cheminements continus et
sécurisés.
2.
Rue des Délices/ Rue
des Charmilles
L’étalage du fleuriste,
qui confère à la rue une
ambiance sympathi­
que, déborde sur ce
trottoir très fréquenté
par les habitants du
quartier
Sensibiliser et informer les
commerçants et veiller à
faire respecter les limites
autorisées par les services
du Domaine public
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Délices
Terrasses et étalages des magasins
Propositions et recommandations du Bureau-Conseil de l’ATE
•
De vérifier si les commerçants ont une autorisation pour instal­
ler les terrasses et les étalages et de faire respecter les limites du
marquage au sol des terrasses.
•
D’exiger des responsables des cafés-restaurants de mettre les
chaises le long du trottoir (photo 01) et non perpendiculaire­
ment à celui-ci (dos à la rue). Autrement, Il y’a inévitablement
débordement sur la voie publique!
•
De reprendre le système bernois de marquage des emplace­
ments pour les terrasses et commerces. La bande, jaune ou
blanche très visible, a une double fonction: délimiter clairement
la zone autorisée et contribuer à un contrôle social des usagers
(photo 02 )
•
Selon les directives « Voies piétonnes aux handicapées » du cen­
tre suisse pour la construction adaptée aux handicapés (photo
03), il est important de respecter un cheminement rectiligne
et dégagé de min. 1.50m de large. Un cheminement dégagé est
particulièrement important pour les handicapés, car les étals
commerciaux, arbres, panneaux, éventaires de magasins, tables
et chaises etc. disposés de manière irrégulière sont des obstacles
et rendent l’orientation difficile.
Photographie SuzanneTroxler
Le Bureau-Conseil de l’ATE recommande au service du domaine
public:
Quatrième partie
| 75
Dossiers Thématiques
5. Trottoirs encombrés
1.
Rue de l’Encyclopédie
Des objets encom­
brants et des sacs pou­
belles s’entassent régu­
lièrement
sur
ce
trottoir.
Lancer une campagne
d’information sur la possi­
bilité de débarrasser gra­
tuitement ces gros objets
sur appel à la Voirie, sensi­
biliser sur les entraves que
ceci cause aux personnes à
mobilité réduite, renforcer
les contrôles des dépôts
sauvages, voire développer
d’autres mesures propres à
éviter ce genre d’incivili­
tés.
Rue des Délices (du
côté du parc)
2.
Les deux roues encom­
brent continuellement
la façade. Ce problème
caractérise également
les façades des immeu­
bles de la rue Cavour, à
l’intersection avec la
rue des Charmilles.
Sensibiliser les usagers des
deux-roues motorisés aux
entraves que cause le sta­
tionnement illicite aux dé­
placements des personnes à
mobilité réduite. Renfor­
cer les contrôles et évaluer
l’opportunité de créer des
cases de stationnement
deux-roues.
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Délices
3.
Rue de l’Encyclopédie
Ce conteneur papier
est
continuellement
installé au bout du trot­
toir, ce qui gêne les dé­
placements des piétons
qui sont contraints de
le contourner.
Sensibiliser les concierges
d’immeubles pour de ne
pas sortir les poubelles et
les conteneurs bien avant
le passage de la Voirie et de
les installer sur la rue ou
sur le trottoir de manière
à respecter les piétons en
laissant le plus de passage
libre.
4.
Rue Cavour
Les objets encombrants
s’entassent régulière­
ment sur ce trottoir de
la rue Cavour. Cette si­
tuation se répète égale­
ment vers la rue du
Vuache.
Lancer une campagne
d’information sur la possi­
bilité de débarrasser gra­
tuitement ces gros objets
sur appel à la Voirie, sensi­
biliser sur les entraves que
ceci cause aux personnes à
mobilité réduite, renforcer
les contrôles des dépôts
sauvages, voire développer
d’autres mesures propres à
éviter ce genre d’incivili­
tés.
Quatrième partie
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Trottoirs encombrés
Propositions et recommandations du Bureau-Conseil de l’ATE
Les grands axes du quartier sont moins touchés par le phénomène d’objets encombrants mais cela concerne essentiellement les petites rues avec
trottoirs étroits, ce qui laisse très peu de passage libre aux piétons. En effet, dans ce sympathique quartier populaire de la Ville de Genève, les
rues sont souvent encombrées:
•
Par les vélos et motos qui s’alignent le long des façades des rues du quartier,
notamment celles à caractère résidentiel. Les habitants et les propriétaires
de vélos sont conscients du problème d’empiètement de la voie publique
tout en constatant le manque flagrant de places de stationnement des deux
roues sur certaines rues très habitées.
•
Par les terrasses et les étalages des commerces (cf. dossier thématiques
«Terrasses et étalages des magasins») et parfois par des bacs à fleurs sur le
trottoir.
•
Par les objets encombrants, qui s’installent parfois sur d’importants lieux
de passage dans le quartier et qui handicapent les piétons en les obligeant
à changer de parcours.
Le Bureau-Conseil de l’ATE recommande:
•
Plus de places de stationnement vélos sur certaines rues du quartier
•
L’envoi aux commerçants du quartier de dépliants d’information et de sen­
sibilisation, avant la saison estivale, pour les rendre attentifs à l’obligation
de réserver un espace libre de tout obstacle sur les trottoirs et de respecter les marquages au sol afin d’assurer aux piétons les meilleures
conditions de déplacements.
•
Une campagne de sensibilisation et d’information dans les quartiers les plus touchés par les déchets encombrants et à proximité des lieux
les plus fréquentés du quartier (Migros, Coop, maison de quartier, place, ...). Cette campagne devrait être organisée, pendant la période
des grands nettoyages de printemps, par les services de la Voirie qui font déjà un travail considérable et qui utilisent actuellement d’impor­
tants moyens pour récolter ces déchets (levée des objets régulièrement par quatre camions qui sillonnent les quartiers, levée des déchets à
domicile sur simple appel, verbalisation des contrevenants, …)
Et extrait des directives « Voies piétonnes adaptées aux handicapés »(cf. schéma ci-dessus), le Centre suisse pour la construction adaptée aux
handicapés recommande:
•
Selon l’art.41 de l’OCR, le parcage de vélo sur le trottoir n’est autorisé que s’il reste un espace libre d’au moins 1.50 m pour les piétons.
Cette règle s’applique par analogie à tous les objets fixes ou mobiles sur le trottoir
•
Selon la SN 521 500 « constructions adaptées aux personnes handicapées », les obstacles en hauteur (supports publicitaires, stores, …)
doivent être à 2.10 m du sol pour éviter toute blessure à la tête.
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Délices
Dossiers Thématiques
6. Graffitis
Rue des Délices (en
face du parc)
1.
La façade de cet im­
meuble est chargée de
graffitis
Procéder au nettoyage des
façades afin de limiter le
renouvellement des graffi­
tis. Les jeunes et les pro­
priétaires
d’immeubles
privés doivent être sensibi­
lisés à ce phénomène.
Rue du Vuache/ Rue
de Malatrex
2.
Présence de nombreux
graffitis le long des
rues du Vuache et Ma­
latrex.
Procéder au nettoyage des
graffitis afin d’atténuer le
sentiment de rues désaffec­
tées renforcé par la pré­
sence d’anciens équipe­
ments industriels et des
voies Cff.
Quatrième partie
| 79
Graffitis
Propositions et recommandations du Bureau-Conseil de l’ATE
A travers les études de quartiers dans le cadre du projet « les aînés, les oubliés de la circulation », il se confirme que la perception que se font les
aînés de l’environnement dans lequel ils vivent, est influencé par la qualité des aménagements urbains mais également, et de manière plus sub­
jective, par le sentiment de sécurité et de propreté du quartier.
Les graffitis, les salissures canines, les dépôts sauvages font partis des critères d’appréciation de la qualité de l’environnement urbain et la présence
importante de graffitis, sur les façades d’habitation dans le quartier des Délices, est un aspect négatif porteur d’un sentiment d’insécurité pouvant
conduire à l’isolement de certaines personnes de façon justifiée ou non.
Et pour lutter contre les graffitis sauvages, les autorités concernées doivent créer un dispositif anti-graffiti qui consiste à:
•
Recenser les sites publics ou privés potentiels, pouvant devenir des « espaces d’expression libre »: passage de garage, piliers de ponts, clôtures
de chantier, mur pignon, passage en sous voie etc.
•
Convier les travailleurs sociaux à inciter et encadrer les «graffiteurs» à utiliser ces espaces réservés et il faut négocier avec les jeunes des espaces
à mettre à disposition. L’action de prévention pour éviter les graffitis sauvages doit être faite avec les travailleurs sociaux en même temps que
les actions de nettoyage.
•
Organiser une campagne d’information et de sensibilisation auprès de la population du quartier en général et auprès des jeunes et des pro­
priétaires d’immeubles en particulier
•
Proposer, à l’instar des grandes villes victimes du phénomène des graffitis des solutions comme celle de:
La Ville de Lyon par un « contrat façades nettes » qui consiste à faire nettoyer les façades :
Sur les bâtiments publics, en assumant la totalité de la dépense
Sur les bâtiments privés, en proposant une aide aux propriétaires.
Le contrat façades nettes permet au propriétaire d’un immeuble, d’une maison individuelle, à une copropriété ou à un
commerçant de
bénéficier, sur simple appel téléphonique, de l’intervention d’une entreprise spécialisée, mandatée par la Ville de Lyon. Le but de ces contrats
étant d’effacer les graffitis rapidement pour éviter l’apparition d’autres graffitis et l’appropriation du lieu par les «graffiteurs».
Lien: http://www.lyon.fr/vdl/sections/fr/environnement/proprete_dechets/graffiti/?&view_zoom=1
Ou de la Ville de Paris par des opérations de «dégraffitage»,sur les immeubles privés et municipaux, confiées à deux entreprises privées qui ont
l’obligation d’éliminer les graffitis relevés dans un délai maximum de 10 jours ouvrables.
Deux numéros verts (rive droite et rive gauche) sont à la disposition des propriétaires d’immeubles privés pour des interventions gratuites et
systématiques de «dégraffitage» (éffacement des graffitis).
Lien: <http://www.paris.fr/portail/Environnement/Portal.lut?page_id=1302>
Et enfin, la Ville de Genève a démarré en 2008 un projet pilote pour supprimer les graffitis qui souillent les murs de la Vieille-Ville. De nombreux
contrats ont été conclus entre les propriétaires de la Vieille-Ville et la Maison Le Vallon, partenaire du projet. De nombreux propriétaires hors du
périmètre Vieille-Ville souhaitent également conclure un contrat anti-tag pour la somme de Fr. 400.- par année. La Maison Le Vallon s’engage à
enlever tous les tags dans un délai de 24h et à cet effet, un pôle de surveillance constitué du chef de dépôt voirie et des Agents de sécurité muni­
cipaux (ASM) qui patrouillent dans le secteur concerné a été chargé de signaler toute souillure nouvelle.
La Ville souhaite que ce dispositif de surveillance, d’intervention immédiate et de responsabilisation des propriétaires décourage les tagueurs
pour que la Vieille-Ville et à terme tous les quartiers de Genève redeviennent des quartiers propres et agréables à vivre.
Annexe: Aide-mémoire
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