Le Symptôme et la plainte
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Le Symptôme et la plainte
DIU de Sexologie 28 Janvier 2005 Le Symptôme et la plainte Dr Marie Hélène Colson Directeur d’Enseignement DIU Sexologie Marseille et Montpellier MH Colson, DIU Sexologie 2008 Importance de la plainte en Sexologie 9 Au centre de la relation thérapeutique 9 La plainte est l’expression de la souffrance 9 Derrière la plainte, le symptôme 9 Caractéristiques de la plainte : le voile du silence Un langage difficile à décoder une plainte qui engage un symptôme, un individu, un couple … Une médicalisation accrue Une approche mieux systématisée Média, normes, et mise en forme : (Qd le physiologique devient maladie) MH Colson, DIU Sexologie 2008 La plainte est le reflet des représentations sociales et culturelles 9 Un glissement des repères normatifs femmes virginité / Sexualité et reproduction / ménopause hommes agressivité et masculinité / part féminine 9 une société en recherche de nouvelles normes 9 une symptomatologie sous la dépendance de repères normatifs MH Colson, DIU Sexologie 2008 La sexualité est une donnée importante de la vie des hommes et des femmes d’aujourd’hui (Laumann et al, 2004, n = 26 000 , 29 pays, France, n=1500 / Colson et al 2006, France, n=1002) 100 96% 92% 91% 80 80% FRANCE 60 MONDE 79% Hommes Femmes Région SUD 65% 82% 72% 64% 70% 40 37% 20 0 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79 Ans • EO Laumann et al. Sexual Problems Among Women and Men Aged 40–80 y: Prevalence and Correlates Identified in the Global Study of Sexual Attitudes and Behaviors, Journal of Sexual Medicine, 2005 • Colson MH, Lemaire A., Pinton Philippe, Hamidi K, Klein P. Sexual Behaviors and Mental Perception, Satisfaction and Expectations of Sex Life in Men and Women in France. J of Sex Med, 2006 (3) MH Colson, DIU Sexologie 2008 MH Colson, DIU Sexologie 2008 La force des idées reçues dans la construction de la plainte sexuelle 9 Laumann, 2004, n = 26 000, 29 pays, 40-80 ans Pensez vous que la sexualité diminue avec l’âge ? Hommes Femmes 70% 61% A quel âge, à votre avis ? 40-49 ans 50-59 ans 60-69 ans 51% 53% 65% vers 60-64 ans vers 70 ans après 75 ans Dans la construction de la plainte sexuelle • Dépendance entre culture et symptôme • Distance entre sexualité concrète et représentations de la sexualité • Dualité repères sexuels ancestraux et exigences des normes médiatiques et des standards actuels MH Colson, DIU Sexologie 2008 Derrière la plainte, un symptôme ? 9 Définir le symptôme à partir de la plainte 9 Le symptôme annoncé n’est pas toujours celui en cause 9 Toute plainte renvoie t’elle bien à un symptôme ? Distance entre sexualité et idée de la sexualité Dépendance entre culture et symptôme L’anormal n’est pas le pathologique 9 La santé ne se ressent pas 9 La plainte sexuelle s’articule autour de Repères physiologiques modifiés Vécu de déclin et de perte Déficit narcissique Capacité d’adaptation et d’optimisation Représentations de la sexualité Qualité de la relation et stratégies adaptatives du couple MH Colson, DIU Sexologie 2008 Le symptôme sans la plainte sexuelle (S.Hinchliff, M.Gott 2004) 9 28 couples (50-86 ans), mariés depuis au moins 20 ans (moy = 43 ans) 9 difficultés sexuelles diverses (désir, érection, orgasme) 9 26/28 considèrent la sexualité comme une donnée toujours importante de leur vie 9 8/28 n’ont plus de RS avec pénétration 9 6/28 continuent à avoir des RS régulières sans pénétration 9 Les difficultés sexuelles ont eu dans l’ensemble peu de répercussions sur leur couple qui conserve d’autres formes de communication physique toujours importantes pour eux (intimité partagée, tendresse, sensualité) S. Hinchliff, M. Gott 2004 MH Colson, DIU Sexologie 2008 Derrière la plainte, une demande ? 9 9 9 9 Curative Informative Lieu d’expression Acceptation (résignation / sublimation/ dépassement) Analyser le symptôme, c’est aussi analyser - la motivation au changement - la capacité au changement MH Colson, DIU Sexologie 2008 Définir le symptôme c’est cristalliser la plainte pour mieux la circonscrire, c’est la limiter dans l’espace et le temps de l’imaginaire du patient, pour déjà commencer à y remédier. MH Colson, DIU Sexologie 2008 la démarche sexologique 9 La plainte Entendre décoder 9 Le symptôme Point de départ de l’évaluation Évaluer pour tracer une stratégie thérapeutique 9 Une démarche intégrative à partir du symptôme Prendre en considération Lire le symptôme Évaluer le poids respectif de chacune de ses composantes Un symptôme peut en cacher un autre Comprendre le symptôme dans sa dynamique : le Symptôme a-t-il un sens ? Du symptôme au sens du symptôme Du symptôme à l’individu MH Colson, DIU Sexologie 2008 Entendre la plainte et prendre en considération MH Colson, DIU Sexologie 2008 Les difficultés sexuelles sont fréquentes (Laumann, 2003, n= 26.000) Avez-vous eu des difficultés sexuelles pendant plus de deux mois au cours des 12 derniers mois ? MONDE MONDE % de oui sur les personnes interrogé interrogées FRANCE 30,5% FRANCE 42% Hom m es 29,5% 47% Fem m es EO Laumann et al. Sexual Problems Among Women and Men Aged 40–80 y: Prevalence and Correlates Identified in the Global Study of Sexual Attitudes and Behaviors, Journal of Sexual Medicine, 2005 MH Colson, DIU Sexologie 2008 Les mots de la plainte, les mots du patient … 9 J’ai mal 9 Je n’y arrive plus 9 Je suis un peu faible 9 Plus très performant 9 Je suis fatigué 9 Ce doit être le médicament 9 Il ne m’écoute plus 9 Elle ne me désire plus 9 Réparez moi çà 9 Est-ce que c’est normal ? Les 1° mots = le sens premier ? MH Colson, DIU Sexologie 2008 D.E : l’attente importante des patients face aux freins médicaux à la prise en charge 9 Marvick, 1999 (1) 71% des patients pensent que leur médecin ne se préoccupe pas assez de leur fonctionnement sexuel 68% ont peur que leur médecin soit gêné s'ils évoquent leur DE 9 Read, 1997 (2) 2% des GP ont une note dans leur dossier concernant une difficulté sexuelle 9 Bedwell, 2002 (3) 15% des patients soignés pour MCV ont parlé de leur sexualité à leur cardiologue 98% des mêmes patients pensent que leur médecin devrait penser à les questionner sur l’état de leur fonction sexuelle (1) Marwick C. Survey says patients expect little physician help on sex. Journal of the American Medical Association. 1999; 281: 2173-2174 (2) Read S, King M, Watson J. Sexual dysfunction in primary medical care: prevalence, characteristics and detection by the general practioner. Journal of Public Health Medicine. 1997: 19: 387-391. (3) Bedwell SE, Graboys TB, Duperval M, Goldberg R. Sildenafil in the cardiologist's office: patients' attitudes and physicians' practices toward discussions about sexual functioning. Cardiology. 2002; 97: 79-82 MH Colson, DIU Sexologie 2008 49% 50% 46% 45% 41% 40% 38% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 9% 10% 9% 8,50% 5% 0% Hommes Monde Hommes France L’attente des patients est importante Lauman, 2003,n=26.000, 29 pays femmes monde Femmes France Votre médecin vous a-t-il interrogé de lui-même sur d’éventuelles difficultés sexuelles au cours des trois dernières années ? Pensez-vous qu’un médecin devrait interroger systématiquement ses patients à propos de leur fonction sexuelle ? Lire le symptôme les évidences de la médecine basée sur les preuves MH Colson, DIU Sexologie 2008 Disease Generic sexuality instrument Erectile dysfunction Premature ejaculation Instrumen ts (Abbrev.) Instruments (Full name) BISF-W Brief Index of Sexual Functioning for Women CSFQ Changes in Sexual Functioning Questionnaire DISF Derogatis' Interview for Sexual Functioning DSFI Derogatis Sexual Functioning Inventory FSAQ Fallowfield's Sexual Activity Questionnaire FSFI Female Sexual Function Index FSHQ Florida Sexual History Questionnaire MFSQ McCoy Female Sexuality Questionnaire SPFS Self-Perception of Female Sexuality survey instrument CMSH-SFQ Center for Marital and Sexual Health Sexual Functioning Questionnaire EDITS Erectile Dysfunction Inventory of Treatment Satisfaction IIEF International Index of Erectile Function MSHQ Male Sexual Health Questionnaire SFI Sexual Function Index SLQQ Sexual Life Quality Questionnaire IELT intravaginal ejaculation latency time MH Colson, DIU Sexologie 2008 Brief Index of Sexual Functioning for Women (BISF-W) Changes in Sexual Functioning Questionnaire (CSFQ-F-C) Dr Ray Rosen English (USA) Dr Anita H. Clayton English (USA) Changes in Sexual Functioning Questionnaire (CSFQ-M-C) DISF-SR (Male) (DISFSR) DISF-SR (Female) (DISFSR) France France, France Leonardo R Derogatis English (USA) France France, Erectile Dysfunction Quality of Life Questionnaire (ED) (includes the IIEF Questionnaire) Dr Ray Rosen, Mapi Values, P.C English (UK) France, Erectile Dysfunction Inventory of Treatment Satisfaction (EDITS©) Stanley E. Altof et al. for Pfizer Inc. English (USA) Belgium (Dutch, French), Switzerland (French, German) Erectile Dysfunction Quality of Life Questionnaire (EDEQOL) Dr MacDonagh English (UK) Female Sexual Desire Profile (FSDP) Dr Anders Nillson P.C. English (USA) Canada (French, English), Female Sexual Distress Scale (FSDS) Dr L.R. Derogatis English (USA) Switzerland (French, German), USA (Spanish) Female Sexual Encounter Profile--adapted (FSEPa) Dr D. Ferguson English (USA) Canada (English, French), Female Sexual Function Index (FSFI) Dr Ray Rosen Dr D. Ferguson English (USA) France, International Index of Erectile Function (IIEF©) Dr Ray Rosen et al. for Pfizer Inc. English (USA) France International Index of Erectile Function-Partner Diary (IIEF-Partner) Dr Ray Rosen for Pfizer English (USA) France MH Colson, DIU Sexologie 2008 Inventory of Treatment Satisfaction (ITS) Dr Althof et al. English (USA) France McCoy Sexuality Questionnaire (Female) (MFSQ) Dr Norma McCoy English (USA) France MOS Sexual Function Module (MOS-SEXUAL) Dr Ware English (USA) France, Profile of Female Sexual Function (PFSF) - - Canadian French, Dr Swindle et al. English (USA) Psychosexual Daily Questionnaire (PDQ) Dr C. Wang English (USA) QOLQED Dr MacDonagh English (UK) Self-Esteem and Relationship (SEAR©) Questionnaire Dr Althof et al. for Pfizer Inc. English (USA) France Sex Drive Construct (SDC) P.C English (USA) France, Sex Life Questionnaire (SLQ) P.C English (UK) Belgium (French), Canada (French), Sexual Activity Log (SAL) P.C English (USA) France, Sexual Activity Questionnaire (SEXACQ) Lesley Fallowfield English (UK) Canada (French), Sexual Function Index (SFI) M. O'Leary, P.C English (USA) France Sexual Life Quality Questionnaire (SLQQ) Steven H. Lass English (UK) Sexual Satisfaction Module (SEXTES) M Testa English (USA) Psychological And Interpersonal Relationship Scales (PAIRS) Psychological And Interpersonal Relationship Scales Short Form (PAIRS-SF) France, France, MH Colson, DIU Sexologie 2008 MH C l DIU S l i 2008 Au cours des douze derniers mois, avez-vous rencontré l’un des problèmes suivants pendant deux mois ou plus ? HOMMES Manque d’intérêt sexuel Impossibilité d’atteindre l’orgasme 9,7% Ejaculation prématurée 13,6% 12,9% 20,7% 12,8% 5,0% 3,5% Douleurs au cours des rapports Absence de plaisir lors des rapports 8,2% 10,6% Difficultés à obtenir/maintenir érection 13,7% 0 FEMMES 17,7% 5 10 15 Manque d’intérêt sexuel Impossibilité d’obtenir l’orgasme 12,5% Orgasme prématuré Absence de plaisir lors des rapports 13,7% Difficultés à obtenir bonne lubrification 25 30 29,2% 17,7% 19,0% 10 10 18,7% Monde France 17,9% 10,8% 55 20 12,7% 6,9% 0 16,4% 9,7% 4,8% Douleurs au cours des rapports Monde France 15 15 20 20 25 25 30 30 % des personnes interrogées MH Colson, DIU Sexologie 2008 Nomenclature des symptômes les plus courants en pathologie sexuelle CIM - 10 Réf . DSM IV En pratique Absence ou perte de désir sexuel F52.0 Baisse de désir sexuel - Désir sexuel hypoactif - anaphrodisies Aversion sexuelle et absence de plaisir sexuel F52.1 Aversion sexuelle - Aversions sexuelles - anhédonies Echec de la réponse génitale F52.2 - Trouble de l’excitation chez l’homme - Troubles de l’excitation chez la femme - Dysfonctions érectiles - Troubles de l’excitation féminine (lubrification…) Dysfonctions orgasmiques F52.3 - troubles de l’orgasme chez l’homme - troubles de l’orgasme chez la femme Anorgasmies et dysorgasmies masculines et féminines et leurs différentes formes cliniques Ejaculation précoce F52.4 Ejaculation précoce Ejaculation précoce Vaginisme F52. 5 vaginisme Dyspareunies F52.6 Troubles sexuels avec douleur - Vaginisme - Dyspareunies Activité sexuelle excessive F52.7 Troubles de l’identité sexuelle - transsexualisme (F64.0) F64.x Dyspareunies masculines et féminines et leurs différentes formes cliniques Activité sexuelle excessive, addictions sexuelles Troubles de l’identité sexuelle Dysphories de genre, troubles de l’identité MH Colson, DIU Sexologie 2006 Pathologie sexuelle féminine MH Colson, DIU Sexologie 2008 Évolution des DSF en France depuis 1992 50% 46% 41% 45% 40% 35% 30% 25% dyspareunies 23% dysorgasmies 20% désir 16% vaginisme 15% 10% 6% 5% 0% 1992 2006 1993, Spira, Bajos et al. « Enquête sur la sexualité des français », INSERM 2004, Colson, Lemaire et al. Journal of Sexual medicine, Nov.2005 MH Colson, DIU Sexologie 2008 La sexualité féminine : un continent noir longtemps dominé par la psychanalyse 9 Freud et les psychanalystes le continent noir frustration, envie de pénis et orgasme clitoridien Hystérie vieux débat o. clitoridien et vaginal 9 DSF longtemps oubliées au sein du DSM IV ( Diagnostic Statistic Manual of Mental Disorders), 2000 définition focalisée sur les composantes psychologiques et le parcours relationnel de la femme dans son couple. Pas de différence entre les différents âges de la vie MH Colson, DIU Sexologie 2008 Du continent noir à la grande clarté de la médecine basée sur les preuves 9 2000 R Basson et coll : révision en 2000 de la classification du DSM IV et formulation de recommandations pour une meilleure appréciation des DS. 9 « 2d International Consultation on Sexual Medicine » groupes de Bancroft, Segraves…permettant un consensus à Paris en Juin 2004 9 ISSWSH, à Atlanta / JSM 2004 Diffusion des nouvelles définitions MH Colson, DIU Sexologie 2008 Les dysfonctions sexuelles féminines aujourd’hui 9 Une nouvelle classification des DSF, basée sur le déroulement de l’action sexuelle désir sexuel hypo - actif (DSH): composante fantasmatique (SFQ) troubles de l’excitation sexuelle: lubrification, pénétration. (SFQ) troubles de l’orgasme (qui constitue le stade final de l’excitation).(SFQ) troubles avec composante douloureuse Vulvodynies et VVS. Douleurs pelviennes 9 vaginisme 9 Une place pour les différents paramètres de la DS Organique Psychologique et relationnel Âge 9 une classification permettant le développement d’une « Evidence Based Medicine » en matière de sexualité féminine 9 Une médicalisation accrue MH Colson, DIU Sexologie 2008 Des questionnaires validés à l’appui des nouvelles définitions 9 Questionnaire de satisfaction/vie (Life Satisfaction Checklist) 9 questions x 6 réponses possibles (dont vie familiale-amis-loisirs-finances-élan vital…). 9 Questionnaire / historique médical (Medical Historic Questionnaire, MHQ) 7 questions x 4 à 7 réponses possibles (dont fréquence RS & tranche d’âge apparition DS). Fréquence rare RS fera éliminer patiente dans études cliniques. 9 Les questions complémentaires/santé sexuelle 4 questions sur fréquence RS & orgasmes Echelle sécheresse vaginale incluse ( 0 à 7).28 9 Questionnaire / sexualité féminine (Sexual Function Questionnaire, SFQ) scores des 4 domaines bien compartimentés décrivant la sexualité féminine : le désir, l’excitation, l’orgasme (30 questions x 5 réponses possibles). L’élément douloureux est évalué (scores douleur). 9 Score de détresse sexuelle chez la femme (Female Sexual Distress Scale, FSDS) Seules les femmes avec scores > ou = 15 et 3 items > 3 sont retenues pour les études cliniques. 9 Questionnaire de la qualité de vie sexuelle (Sexual Quality of Life Questionnaire-Female) (SQOL-F). 9 Questionnaires de dépression (traduits de l’anglais et validés en français 9 Heiman de l’équipe de Segraves : standards de recherche bien codifiés pour les études cliniques à venir (2004). MH Colson, DIU Sexologie 2008 L’orgasme féminin aujourd’hui et la fin du débat entre vaginal et clitoridien, 9 Masters § Johnson, 1966 10.000 orgasmes chez 694 sujets ado-70 ans chez la femme, 80 ans chez l’homme Une seule forme d’orgasme à point de départ clitoridien et à extension vaginale Un seul axe neurophysiologique 9 O’Connel, 2005 existence de connexions nerveuses entre les tissus intravaginaux et le clitoris. 9 définition de l’orgasme : « sensation de plaisir intense provoquant un état de conscience modifié, accompagné de contractions de la musculature des muscles striés à l’entrée du vagin qui amènent une sensation de bien-être » . ( Second International Consultation ou Sexual Medicine, Rosemary BASSON et al.Paris, ISSWSH, Atlanta, Octobre 2004) MH Colson, DIU Sexologie 2008 Dysorgasmies 9 primaires traumatismes sexuels sévices psychologiques, violence familiale ou conjugale, carences affectives, hospitalisme apprentissage Lâcher du corps et abandon Scripts sexuels pauvres terrain psychologique particulier phobies, perfectionnistes, obsessionnelles … Facteurs génétiques ((Dunn § Spector, 2005 sur 4037 jumelles) 9 Secondaires et circonstancielles conflits conjugaux accidents de vie Fatigue, stress, anxiété troubles organiques, iatrogènes et dépressifs 9 attitudes dysfonctionnelles du partenaire, DS masculines MH Colson, DIU Sexologie 2008 LE DESIR SEXUEL HYPOACTIF 9 Définition : absence (ou diminution) du désir sexuel avec absence de pensées ou fantasmes. 9 primaire : les belles indifférentes traumatismes affectifs (Spitz, harlow) traumatismes sexuels troubles de l’apprentissage et aptitude sensuelle éducation et culture : culpabilité / interdit / tabou Les Les Les Les reines des abeilles belles au bois dormant fourmis laborieuses combattantes au maximum : anaphrodisies 9 blocage secondaire troubles de la relation / communication / carences affectives libido et élan vital corps malade, corps régressif Besoin / désir / envie 9 DSH et différence de rythme 9 normes et média MH Colson, DIU Sexologie 2008 Troubles de l’excitation sexuelle 9 Désir souvent conservé 9 Incapacité répétée et persistante à atteindre ou à maintenir une vaso-congestion suffisante. 9 Chez la femme : absence ou insuffisance persistante ou récurrente, complète ou partielle, de lubrification vaginale comme réponse à la stimulation sexuelle. 9 relativité de la ménopause 9 Causes iatrogènes et métaboliques 9 Causes souvent relationnelles partenaire(s) trop pressé(s) Conflits et lâcher prise 9 Inexpérience, carence sensuelle 9 Récentes avancées pharmacologiques THS / testostérone Flibanserin MH Colson, DIU Sexologie 2008 Pathologies sexuelles douloureuses : Evolution de la classification 9 Aux USA, amalgame dyspareunies / vaginisme 9 Congrès de l’ISSWSH, Las Vegas 2005 : formalisation des différences et début de classification internationale 9 Caroline Punkall et talli rosenbaum : Individualisation des Vaginisme VVS 9 En France depuis 20 ans Pathologies douloureuses Dyspareunies superficielles et vulvodynies Dyspareunies profondes (malformations utérines, endométriose, prolapsus …) Vaginismes MH Colson, DIU Sexologie 2008 Pathologie féminine douloureuse : derrière le symptôme 9 Le poids de l’organique 9 Le sens du symptôme 9 Une douleur souvent symbolique 9 le cercle vicieux de la douleur sexuelle MH Colson, DIU Sexologie 2008 Vulnérabilité •Détresse relationnelle •Scripts sexuels pauvres Lésion de départ •Crispation •Contraction musculature pelvienne ↓ seuil nociceptif Recentrage permanent sur la douleur Cercle vicieux de la douleur sexuelle Appréhension de la douleur (MH. Colson, 2001) MH Colson, DIU Sexologie 2008 Derrière le symptôme : traits de personnalité et évolution du symptôme MH Colson, DIU Sexologie 2008 hystérie 9 Une personnalité dans le désir de l’autre Idéalisation du partenaire Carence identitaire du début de relation Désir de puissance Relation d’absorbtion, de « dévoration » 9 Le sens du symptôme Élément organique svt manquant Le langage du corps (refoulement, désir de dire…) conflit, refoulement MH Colson, DIU Sexologie 2008 obsession 9 Manque affectif et culpabilité interactions précoce avec la mère 9 Surmoi rigide à satisfaire pour combler le manque affectif 9 Pauvreté relationnelle et richesse des exigences 9 Pauvre en imagination et riche en détails 9 Ritualisation de déculpabilisation et quête affective 9 Le symptôme svt riche et vide de sens culpabilité forte MH Colson, DIU Sexologie 2008 Phobies 9 Expression de peurs diverses 9 Angoisse de mort MH Colson, DIU Sexologie 2008 psychosomatique 9 Hyperadaptation au réel 9 Danger du changement et de la rupture d’équilibre 9 Pauvreté du langage 9 Carence de symbolisation 9 Tout arrive brutalement au syst. de perception, sans passer par le système de pensée (caisse de résonnance) 9 Le symptôme Agressivité Culpabilité Pas de mots pour le dire MH Colson, DIU Sexologie 2008 Derrière le symptôme : la dynamique du couple MH Colson, DIU Sexologie 2008 Une absence de désir, un homme et une femme face à face ou dos à dos 9 Une femme Indifférente Refusante blessée Douloureuse Coupable peurs 9 Un homme régressif insistant boudeur agressif replié sur lui rarement adapté MH Colson, DIU Sexologie 2008 Peut on faire l’amour sans amour ? % de ceux qui ont répondu « oui » à la question « peut on faire l’amour sans aimer » 60% 50% 40% hommes femmes 30% 20% 10% 0% 18-24 25-34 35-39 40-49 Enquête INSERM France 2007, n=12.364 50-59 60-69 MH Colson, DIU Sexologie 2008 Données récentes sur l’orgasme : un réflexe ou l’expression modulée d’une émotion ? 9 Absence d’activation du cerveau supérieur (Tiihonen, 1994) 9 Implication des structures sous corticales (Kaplan, 1974) et du S. Limbique Processus principal réflexe non conscient Expérience affective et émotionnelle 9 Aires corticales associatives postérieures (gyrus cingulaire postérieur) et préfrontales Modulation cognitive consciente (Jeannerod, 1996,Reading 1997, Janski, 2002) 9 Importance de l’hypothalamus et de la régulation hormonale 9 Ocytocine Renforcement de l’intensité de l’orgasme (Meston, 2000) rôle dans l’attachement (Fischer, 1998) 9 Ortigue, 2007 la qualité et l’intensité de l’orgasme dépendent de l’émotion amoureuse et sont sous tendues par l’activation de la partie antérieure gauche de l’insula Ortigue S. Correlation between insula activation and self-reported quality of orgasm in wome 2007, NeuroImage (37) 2 551-560 MH Colson, DIU Sexologie 2008 Les invariants du symptôme, de sa mise en forme et de son maintien 9 symptômes primaires importance des traumatismes et des carences affectives difficultés d’abandon traits de fonctionnement psychologique 9 Symptômes secondaires dynamique de couple inexpérience ou DS du partenaire stress, asthénie, accidents de vie 9 symptômes anciens Prendre le temps de la réflexion 9 les représentations, les donnés culturelles et sociologiques jouent un rôle majeur dans la mise en forme du symptôme et dans l’expression de la plainte MH Colson, DIU Sexologie 2008 Pathologie sexuelle masculine MH Colson, DIU Sexologie 2008 9 les DS masculines DE 1 homme sur 3 après 40 ans (1) EP 1 homme sur 4 (2) troubles du désir 18% des hommes (3) 9 (1) Feldman et al, MMAS 1994, n= 1290 9 (2) et. PEPA, Europe, 2004, n=8860) 9 (3) Laumann et al, GSS 2004, n=26.000, 29 pays MH Colson, DIU Sexologie 2008 MH Colson, DIU Sexologie 2008 IIELT (temps moyen de durée de la pénétration, hommes > 18 ans, relation hétérosexuelle stable, n= 500 couples, 5 pays Turkey 3,7 Nederland 5,1 Spain 5,8 USA 7 UK 7,6 circumcision 6,7 No circumcision 6 (1) 1- Waldinger MD, Quinn P, Dilleen M. et al, a multinational population survey of intravaginal ejaculation latency time, J sex Med 2005;2:492-497 MH Colson, DIU Sexologie 2008 DERRIERE L’EJACULATION PREMATUREE : VERS UNE NOUVELLE DEFINITION MH Colson, DIU Sexologie 2008 La définition de l’EP par le DSM IVTR est aujourd’hui la plus utilisée 9 Une éjaculation qui survient lors de la majorité des rapports après une stimulation sexuelle minime avant ou peu après la pénétration avant que la personne le souhaite 9 A l’origine d’une souffrance psychologique (distress) ou de difficultés interpersonnelles marquées 9 Ne résultant exclusivement des effets d’une substance, (par exemple arrêt des opiacés) (Diapo J. Buvat) MH Colson, DIU Sexologie 2008 La définition du DSM IV est cependant aujourd’hui vivement critiquée 9 Comme les autres déf. en cours, imprécise, sujette à interprétation, non basée sur des données objectives 9 Antérieure à l’introduction de 2 types d’instruments objectifs: L’IELT, Gold Standard du diagnostic d’EP? (Waldinger 2005-2007) Questionnaires validés évaluant les « Patient Related Outcomes » (PROs) comme le PEP (Derogatis 2007) 9 Antérieures aux études épidémiologiques visant à définir ce qu’est une fonction éjaculatoire normale (Patrick 2005) (Diapo J. Buvat) MH Colson, DIU Sexologie 2008 L’IELT ne suffit pas pour départager EP et non EP Percent of subjects 20% 15% Non-PE PE Mean 9.15 3.00 Median 7.30 1.80 Range 0-53 0-41 CI (95%) 8.75, 9.55 2.39, 3.62 Non-PE (n=1215) 10% PE (n=190) 5% 0% 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 IELT (minutes) Distribution de l’IELT chez des hommes avec et sans EP selon la définition du DSM IV-TR : chevauchement significatif entre populations EP et non EP (Diapo J. Buvat) Patrick DL et al (2005) J Sex Med. 2: 358-367, PE defined by DSM IV TR criteria MH Colson, DIU Sexologie 2008 Le controle départage mieux que l’IELT les hommes avec et sans EP (US Observational Study) (Data from 2004-004) Percent of subjects 60 50 40 30 20 10 0 Trés médiocre Médiocre Moyen Bon Trés bon Perception du controle sur l’éjaculation EP (n=198) Non-EP (n=1355) p<0.001 (two-sided p-value for comparison of PE vs. non-PE group means) (Diapo J. Buvat) Patrick DL et al 2005 J Sex Med. 2: 358-367 MH Colson, DIU Sexologie 2008 Premature ejaculation profile (Patrick et al, AUA 2006) Premature Ejaculation Profile 9 Evaluation de 4 paramètres chez chaque partenaire Souffrance psychologique lièe à l’éjaculation Satisfaction du rapport Difficulté interpersonnelles lièes à l’éjaculation 9 Par une échelle de 5 catégories (0 à 4) Men without PE Female partner of men with PE Female partner of men without PE 4.5 Pas d ’EP d’EP 4 Mean score in PRO measure Controle de l’éjaculation Men with PE 3.5 3 2.5 EP 2 1.5 1 0.5 0 Control Over Ejaculation Personal distress Satisfaction with sexual intercourse Interpersonal difficulty Scores moyens du Premature Ejaculation Profile d’hommes avec/sans EP, et de leurs partenaires (Diapo J. Buvat) MH Colson, DIU Sexologie 2008 The Premature Ejaculation Profile Item Question 5 réponses possibles Contrôle sur l’éjaculation Au cours du dernier mois, votre contrôle sur l’éjaculation pendant le rapport sexuel fut-il : 0 = très médiocre à 4 = très bon Souffrance psychologique personnelle en rapport avec l’éjaculation Durant le dernier mois, à quel point avez-vous été ennuyé par la rapidité de votre éjaculation pendant le rapport sexuel ? 0 = pas du tout à 4 = extrêmement Satisfaction du rapport sexuel Au cours du dernier mois, quel a été votre degré de satisfaction du rapport sexuel ? 0 = très médiocre à 4 = très bon Difficultés interpersonnelles en rapport avec l’éjaculation Au cours du dernier mois, à quel degré la rapidité de votre éjaculation a t-elle entraîné des difficultés dans votre relation sexuelle avec votre partenaire ? 0 = pas du tout à 4 = énormément (Diapo J. Buvat) MH Colson, DIU Sexologie 2008 Le sentiment de controle sur l’éjaculation est central dans la perception de l’EP par l’homme. Il est influencé par l’IELT, et conditionne la satisfaction et la souffrance psychologique Perception Perceptiondu du controle controlesur sur l’éjaculation l’éjaculation Satisfaction Satisfactiondu du rapport rapportsexuel sexuel 0.56* -0.06 0.26* 0.38* 0.59* IELT IELT -0.02 0.37* 0.11 Difficultés Difficultés interpersonelles interpersonelles en enrapport rapport ààl’éjaculation l’éjaculation Souffrance Souffrance psychologique psychologique en enrapport rapport ààl’éjaculation l’éjaculation *coefficients de régression significatifs d’un effet direct (critical ratio [estimate/SE] >1.96]). Source: US observational study. N’inclut que les sujets avec données complètes Patrick DL et al. J Sex Med 2007: 4 780-8 (Diapo J. Buvat) Définition ISSM de l’éjaculation prématurée 9 L’éjaculation prématurée est une dysfonction sexuelle caractérisée par: Une éjaculation qui survient toujours ou presque toujours avant ou au plus une minute après la pénétration vaginale, et Une incapacité à retarder l’éjaculation lors de toutes ou presque toutes les pénétrations, et Des conséquences personnelles négatives telles que souffrance psychologique (distress), tracas (bother), frustration, et/ou évitement de l’intimité sexuelle 9 définition Basée sur les preuves Développée par un consensus d’experts unanimement reconnus comme des leaders d’opinion internationaux en matière d’EP (Diapo J. Buvat) MH Colson, DIU Sexologie 2008 Dyspareunies masculines 9 9 Peu de données épidémiologiques récentes Bondil, ESSM 2007 (n=112) 46 maladies de La Peyronie traitées par injection intracaverneuse de corticoïdes, 21 ruptures traumatiques du frein du prépuce, 3 ruptures caverneuses partielles méconnues 3 érosions cutanées superficielles. causes dermatologiques 12 lichens scléro-atrophiques, 4 balanites chroniques, 1 lymphangite pénienne dorsale. 9 iatrogène post-chirurgicale 9 les origines mécaniques 9 7 dyspareunies idiopathiques qui associaient un contexte particulier d’hypersensibilité du gland avec des difficultés sexuelles primaires. 9 3 patients/mois 1 douleur distale après implantation de prothèses gonflables, 3 après chirurgie correctrice de maladie de La Peyronie, 2 cicatrices douloureuses du frein. 5 phimosis du jeune adulte 2 courbures ventrales de la verge 1 paraphimosis. MH Colson, DIU Sexologie 2008 Autres pathologies masculines 9 troubles du désir masculin De plus en plus fréquents déficit hormonal possible Souvent intriqués à la DE 9 Autres pathologie de l’orgasme Éjaculation retardée Anorgasmies Troubles du plaisir MH Colson, DIU Sexologie 2008 Derrière le symptôme MH Colson, DIU Sexologie 2008 La dysfonction érectile aujourd’hui 9 9 9 9 Meilleure connaissance épidémiologique Des questionnaires bien adaptés au dépistage Un langage commun et une internalisation des savoirs Une réelle avancée des TRT pharmacologiques efficacité immédiatement concrète Sildenafil: Goldstein et al 1998, n = 532 84% Tadalafil: Brock et al 2002, n = 1112 81% Vardenafil: Porst et al 2001, n = 590 80% Amélioration des rapports sexuels Sildenafil, Montorsi et al 1999, n = 514 73% Tadalafil, Brock et al 2002, n = 1112 75% Vardenafil, Porst et al 2001, n = 590 75% Sildenafil: Padma Nathan, Montorsi et al 1998 / Tadalafil: Brock et al 2002 / Vardenafil: Porst et al 2001 / Brock GB, Issues in the assessment and treatment of ED : individualizing and optimizing therapy for the « silent majority », CME circle, April 2004,medscape MH Colson, DIU Sexologie 2008 Dysfonction érectile : 1 homme sur 3 en souffre (DE sévère), 1 homme sur 10 est pris en charge IPDE5 = 5% Feldman HA, Goldstein I, Hatzichristou DG, Krane RJ, Mc Kinlay JB. Impotence an its medical and psychosocial correlates : results of the Massachussetts male aging study. J. Urol. 1994;151:54-61 McKinlay JB. Int J Impot Res. 2000;12 (suppl 4):S6-S11. Based on data from the Massachusetts Male AgingMH Study (MMAS). Colson, DIU Sexologie 2008 La dysfonction érectile aujourd’hui 9 Insuffisance notoire de la prise en charge 1 homme sur 10 est traité (Braun, Von Keitz, 2003) 9 Taux important d’abandons des TRT Hackett, Milledge, 2001 Mc Cullough, 2002 29% à 72% (Gonzalgo, Brotzman, 2003) 9 Des échecs « inexplicables », pas toujours corrélés à la gravité du contexte organique Échecs avec érections rigides Colson 2001 Dunn, Althof, Perelman 2006 MH Colson, DIU Sexologie 2008 Échecs et faux échecs des TRT de l’érection 9 Non respect des RCP Hatzichristou, 2001, 2005 :encore 56% d’erreurs de prescription Atiemo, 2003 : 81% d’échecs par carence éducationnelle 9 Peurs diverses Morton et Hartmann 1985 Mc Cullough 2002 (18,5%) 9 Difficultés à acheter le TRT 28,5% (Desvaux, Corman, étude Pistes, 2004) 85% sur une ordonnance séparée (Enquête Lilly « complice » 2005) 9 Découragement et abandon Heiman, 2002 Mc Cullough § Barrada, 2002 70% à 80% abandonnent après la 1° prise 9 Une attente irréaliste du patient Tomlinson § Wright, 2004 Levin, 2003 9 O’Leary 2002 : 80% des urologues américains donnent du sildénafil « pour faire un test préalable » MH Colson, DIU Sexologie 2008 C'est lalepartenaire Derrière symptôme … qui est réticente … ????? MH Colson, DIU Sexologie 2008 Au-delà du symptôme et de la plainte, le système de perception du patient, le vécu et les représentations MH Colson, DIU Sexologie 2008 Efficacité pharmacologique et efficacité thérapeutique 9 Un paradoxe qui se retrouve dans d’autres secteurs de santé Tuberculose dans le monde (1) Des molécules qui ont fait leurs preuves depuis 50 ans 2,2 Millions /an de décès dans le monde Prévalence en recrudescence : 8,4 Millions de nvx cas/an 9 Le TRT et la guérison d’une maladie ne dépendent pas seulement de l’efficacité pharmacologique d’un médicament. 1- Castro A, Farmer P, Violence structurelle, mondialisation et tuberculose multirésistante, Cultures et médicaments, 2003, 27 (2) MH Colson, DIU Sexologie 2008 La maladie n’est pas seulement un évènement biologique. Elle s’inscrit dans un système actif de représentations et de valeurs médicament Disease Kleinman, 1980 (évènement biologique) Illness (Expérience individuelle perception subjective) Sickness Relation Médecin / Malade Projet thérapeutique (Symbolique, systèmes de croyance, Représentations culturelles et sociales) MH Colson, DIU Sexologie 2008 Un symptôme, une plainte, une demande … Un homme, une femme, un individu, un couple à prendre en charge MH Colson, DIU Sexologie 2008