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Connaissance enᅡᅠsexologie desᅡᅠᅢᄅtudiants enᅡᅠ
Sexologies 16 (2007) 121–131
a v a i l a b l e a t w w w. s c i e n c e d i r e c t . c o m
j o u r n a l h o m e p a g e : h t t p : / / f r a n c e . e l s e v i e r. c o m / d i r e c t / S E X O L /
ARTICLE ORIGINAL / ORIGINAL ARTICLE
Connaissance en sexologie des étudiants en médecine
et leurs usages d’Internet
Medicine student’s knowledge in sexology
and their use of the Internet
Conocimientos en sexologia de estudiantes
en medicina y la utilizacion de Internet
N. Zdanowicz (MD, PhD)*, C. Reynert (MD, PhD)
Service de psychosomatique, clinique de Mont-Godinne, université catholique de Louvain, 5530 Yvoir, Belgique
Disponible sur internet le 26 mars 2007
MOTS CLÉS
Cybersexualité ;
Jeunes adultes ;
Connaissances
sexologiques
Résumé
Objectifs. — Investiguer les relations entre les connaissances de base en sexologie d’étudiants
en quatrième année de médecine et leur usage d’Internet.
Méthode. — L’ensemble des étudiants de quatrième année de médecine (n = 102 ; âge médian
21 ans, ET 1,7 an) de notre faculté ont répondu à 15 questions concernant des connaissances
de base en sexologie (connaissance pratique et limite entre sexualité normale et pathologique) ainsi qu’à quatre groupes de questions sur leurs habitudes d’utilisation d’Internet
(type de connexion, nombre d’heures de connexion, type et fréquence d’usage à des fins
« sexuelles », niveaux de gêne lors de l’utilisation, par l’intermédiaire d’échelles visuelles
analogiques [VAS]). Nous avons corrélé leurs performances sur les connaissances basiques en
sexologie avec le temps et la fréquence de leur utilisation d’Internet par des tests de
Pearson’s ou par des comparaisons de moyennes (Student).
Résultats. — L’usage d’Internet à des fins sexuelles semble peu important dans ce groupe.
L’usage le plus fréquent est le « chat » (échanges interactifs) auquel s’adonnent occasionnellement ou fréquemment 42,7 % des étudiants, 11,2 % vont sur des sites à caractère sexuels,
2,2 % ont consulté des sites de sexologie. Les étudiants disent avoir été troublés par des images à contenu sexuel avec une intensité de 3,6/10 (VAS). Il n’y a globalement pas de relation
entre le nombre d’heures passées sur Internet et les connaissances en sexologie. De même,
l’usage d’Internet à des fins sexuelles n’influence pas le score au questionnaire de sexologie
si ce n’est dans la capacité de définir les limites de la normalité pour le triolisme. Les étudiants qui emploient le plus Internet le week-end sont ceux qui en font le plus grand usage à
* Auteur
correspondant.
Adresse e-mail : [email protected] (N. Zdanowicz).
1158-1360/$ - see front matter © 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
doi:10.1016/j.sexol.2006.12.009
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N. Zdanowicz, C. Reynert
des fins sexuelles. En revanche, les étudiants qui utilisent plutôt l’Internet en semaine en ont
un usage « à des fins sexuelles » peu fréquent et pensent que la masturbation et l’homosexualité sont pathologiques.
Conclusion. — L’utilisation d’Internet à des fins sexuelles est limitée dans notre échantillon,
elle n’apporte, sauf exception, aucune compétence supplémentaire ni d’acquisition de fausses
notions sur la sexualité. Toute la question est de savoir si l’on peut étendre ces conclusions
aux autres adolescents et jeunes adultes. Certains étudiants en médecine considèrent encore
que l’homosexualité et la masturbation sont pathologiques ce qui devrait rendre les enseignants dispensant une formation de base en sexologie plus vigilants.
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
KEYWORDS
Cybersexuality;
Young adults;
Knowledge in sexology
Abstract
Aim. — To investigate possible relations between the basic knowledge of 4th year medical students in sexology and their use of the Internet.
Methods. — All 4th year students (N = 102; median age = 21, SD = 1.7 years) in our department
have answered 15 questions pertaining to basic knowledge in sexology (i.e. practical knowledge and knowledge about the line that separates normal sexuality from sexual disorder) as
well as 4 groups of questions pertaining to their Internet use habits (connection types, amount
of time spent on visiting sex oriented Internet websites, frequency of visit of sex oriented
websites, levels of discomfort associated with de use of sexual websites measured with visual
analogical scales [VAS]). We have correlated their performance on the "basic knowledge in
sexology" questionnaire with the duration and frequency of their use of sexual websites,
using Pearson’s tests, or mean comparisons (Student).
Results. — Show that the “sexual” use of the Internet is not important in this group. The most
frequent use includes the “chat” activity, in which 42.7% of the subjects have reported having
occasionally or frequently taken part; 11.2% have reported visiting websites that were explicitly sexual, and 3.2% have visited thematic websites on sexology. Students reported having
been disturbed by sexual pictures at a 3.6/10 (VAS) intensity. There is no global relation
between the number of hours the respondents reported having spent on the Internet and
their knowledge in sexology. Moreover, the “sexual” use of Internet does not influence respondents’ scores on the ’sexology questionnaire’ apart from their aptitude to delineate the limits
of normality in triolism. Students who mostly use the Internet during week-ends are also those
who mostly use it for sexual purposes. On the other hand, students who visit the Internet
mostly during the week have an infrequent sexual use of it, and consider homosexuality and
masturbation to be pathological.
Conclusion. — The use of the Internet for sexual purposes is limited in our sample; it does not
improve any additional aptitude, and – with occasional exceptions – does not generate erroneous notions about sexuality. A number of medical students still consider homosexuality and
masturbation pathological should prompt lecturers to be vigilant while providing basic training
in sexology.
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
PALABRAS CLAVE
Cibersexualidad;
Jóvenes adultos;
Conocimientos
sexológicos
Resumen
Objetivo. — Investigar las relaciones entre los concimientos de base de los estudiante de
4a año de medicina en el domiio de la sexología y su utilización de Internet.
Método. — El conjunto de los estudiantes de 4° año de medicina (N=102, edad media de 21
año y 1.7 años) de nuestra facultad han respondido a 15 cuestiones básicas de sexología(conociimiento básico y límite entre normalidad y desorden) así como 4 grupos de preguntas sobre
su manera de utilizar Internet (tipo de conexión, número de horas de conexión, tipo y frecuencia de uso con fines sexuales, nivel de malestar unido al uso de intermediarios como escalas visuales analógicas (VAS). Hemos correlaccionado sus rendimientos en el cuestionario de
sexología con el tiempo y uso de Internet a traves de los test de Pearson o a través de comparaciones de los términos (estudiantes).
Resultados. — El uso de Internet con fines sexuales parece poco importante en este grupo. El
uso más frecuente es el chat al que seconectan ocasionalmente o frecuentemente 42.7 % de
los estudiantes, 11.2 % visitan páginas con carácter sexual, 2.2 % han consultado páginas de
sexología. Los estudiantes refieren haberse sentido a disgusto con imágenes que tenían un
contenido sexual con una intensidad de 3.6/10 (VAS). No existe relación global entre el
número de horas pasadas en Internet y los conocimientos en sexología. De igual manera la uti-
ID
342674
Title
Connaissanceensexologiedesétudiantsenmédecineetleursusagesd'Internet
http://fulltext.study/article/342674
http://FullText.Study
Pages
11