Caractérisation des paramètres de fluage de composant UV
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Caractérisation des paramètres de fluage de composant UV
Les vecteurs de l’innovation en horlogerie Matériaux, calculs et conception Journée d’Etude SSC SwissTech Convention Center, EPFL, Lausanne 17 septembre 2014 Caractérisation des paramètres de fluage de composant UV-LiGA à l’aide d’une optimisation paramétrique Grégoire Genolet, Didier Forclaz, Mimotec SA, Route des Iles 20, 1950 Sion Roberto Rossetti, Pierre-Louis Ruffieux, CADFEM Suisse AG, Av. de la Poste 3, 1020 Renens Résumé L’évolution des propriétés mécaniques des matériaux soumis à de contraintes de longues durées est méconnue et peut être la cause de dysfonctionnements difficiles à prédire. La relaxation de contrainte en particulier se base sur l’expérience acquise au cours du temps. Pour les nouveaux matériaux issus de techniques de fabrication récentes, cette connaissance est encore souvent ignorée. Afin de remédier à ce manque, des mesures de relaxation sur des éprouvettes en flexion de dimensions horlogères ont été effectuées. Les coefficients de différentes lois de fluage et relaxation de contraintes ont ensuite été déterminés par des méthodes d’optimisation paramétrique afin de connaître et d’optimiser les plages d’utilisation des matériaux. Introduction Développée à la fin des années 1990, la technologie UVLiGA permet la fabrication de microcomposants en utilisant une liberté de design quasi-absolue avec des facteurs de forme élevés et plusieurs niveaux. L’image de la figure 1 illustre un composant tirant partie des avantages de l’UVLiGA. Dérivée de la micro-électronique, cette technologie utilise l’électroformage épais pour remplir de métal des cavités obtenues par photolithographie. Fig. 1 : Secteur avec lame ressort variable et dents fendues Malgré les nombreux avantages fournis par ce procédé, la fabrication de composants est freinée par le nombre de matériaux disponibles pour l’électroformage épais. Actuellement, le nickel et ses alliages (NiP, NiCo, NiFe) sont principalement utilisés. Le cuivre et l’or sont également disponibles, mais avec des propriétés mécaniques et des duretés limitées. Le nickel et le NiP étant largement utilisés pour leurs propriétés élastiques (le NiP étant de surcroît amagnétique), il est nécessaire de connaître les propriétés mécaniques de ces nouveaux matériaux utilisés dans le domaine horloger en particulier. Les matériaux traditionnels utilisés en horlogerie ont été choisis pour leurs propriétés Journée d’Etude SSC 2014 mécaniques particulières et le dimensionnement des composants se base souvent sur l’expérience. Fluage et relaxation L’évolution des propriétés mécaniques des matériaux lors de contraintes de longues durées est méconnue et peut être la cause de dysfonctionnements difficiles à prédire. En particulier, un ressort chargé perd de sa contrainte au cours du temps. Ce processus est appelé relaxation de contrainte. Le fluage et la relaxation, phénomènes couplés, provoquent des déformations permanentes du ressort ayant subi une charge de longue durée. Un déplacement imposé engendre une perte de force ainsi qu’une déformation résiduelle qui croît rapidement dans un premier temps. Au fur et à mesure que la force de rappel diminue, la vitesse de déformation est ralentie. Afin de caractériser ces deux phénomènes, Mimotec SA a effectué des séries de mesure de relaxation sur des éprouvettes en flexion fabriquées en nickel à l’aide du procédé UV-LiGA. L’éprouvette en flexion a été choisie pour deux raisons principales. C’est tout d’abord le cas qui s’approche le plus de l’application d’un ressort horloger dans le mouvement. Ensuite, elle permet d’imposer de grands déplacements, ce qui facilite la mesure. L’image de la figure 2 illustre l’éprouvette utilisée pour les différentes mesures. Fig. 2 : Eprouvette de flexion à section variable 1 La mesure du phénomène de relaxation n’est pas simple à appréhender. La variation des forces de rappel de ressorts chargés sont très faibles sur des périodes de plusieurs jours (< 50 mN). Une première approche consistant à mesurer avec un capteur de force l’évolution de la force de rappel de l’éprouvette chargée a dû être abandonnée, car il n’a pas été possible de mesurer une variation de force avec suffisamment de précision sur le long terme. Ce type de mesure a été limité à 24h et a permis de mettre en évidence une relaxation non négligeable du nickel électroformé utilisé pour la fabrication des composants par UV-LiGA. C’est également ce genre de mesure qui avait permis de visualiser l’amélioration produite par un traitement thermique sur ce phénomène (Figure 3). de charge représentatif d’une application généralement utilisée en horlogerie, car elle ne tient pas compte de phases de décharges cycliques. La géométrie de l’éprouvette a également été choisie afin d’avoir le maximum de matière qui travaille à forte contrainte, pour pouvoir maximiser le phénomène de relaxation. Il s’agit de la méthode la plus simple pour caractériser les propriétés en relaxation d’un matériau dans des dimensions caractéristiques du monde horloger. Fig. 5 : Evolution de la déformation résiduelle pour des contraintes initiales allant de 320MPa à 1000MPa et des durées jusqu’à 85 jours. Fig. 3 : Relaxation de contrainte sur 24h d’une éprouvette en flexion en nickel avec et sans traitement thermique Afin de quantifier la relaxation sur de plus longues périodes, une deuxième approche consistant à charger une éprouvette sur un posage en imposant un déplacement constant a été mise en œuvre. Le phénomène de relaxation a ensuite été quantifié en mesurant la déformation résiduelle après décharge périodique de l’éprouvette. Afin de faciliter la charge et la décharge, l’éprouvette a été chargée au moyen d’un micromètre (Figure 4). La mesure de la déformation se faisant à l’aide d’un appareil de type Marcel Aubert. L’évolution des déformations résiduelles dans le temps est liée à la relaxation de contrainte, car elle engendre une perte de force de rappel. Ce comportement se rapprochant des lois de fluage, la question s’est posée s’il était possible d’utiliser des méthodes d’optimisation paramétrique sur un modèle par éléments finis, afin de simuler ce phénomène. Simulation numérique du fluage La méthode classique pour caractériser expérimentalement le fluage d’un matériau s’appuie sur une éprouvette standard mise en traction par une force constante, un poids par exemple. La température est maintenue constante. L’éprouvette subit ainsi une contrainte normale constante et un allongement facilement quantifiable au cours du temps. Sur la base d’un nombre suffisant de mesures, la loi décrivant le fluage du matériau est déterminée de façon analytique. Ce calcul simple des coefficients de fluage est peu envisageable dans le cas présent car l’état des contraintes dans l’éprouvette n’est pas constant, ni dans sa section, à cause de la flexion, ni au cours du temps, à cause de la relaxation des contraintes. σ = σ ( y, t ) (1) De plus, de grands déplacements sont imposés rendant la rigidité de l’éprouvette dépendante de ce déplacement. Fig. 4 : Posage pour la mesure de relaxation avec une éprouvette de flexion soumise à un déplacement de 330µm Pour faire abstraction des effets viscoélastiques, toutes les mesures ont été faites 3 minutes après le déchargement. Ce type de cas de charge permanent a été choisi pour pouvoir mettre en évidence et quantifier de manière simplifiée le phénomène de relaxation. Ce n’est pas un cas 2 K = K (u ) (2) L’utilisation de la Méthode des Eléments Finis (FEM) s’avère alors efficace. Caractérisation des paramètres de fluage de composant UV-LiGA à l’aide d’une optimisation paramétrique Les vecteurs de l’innovation en horlogerie Matériaux, calculs et conception Journée d’Etude SSC SwissTech Convention Center, EPFL, Lausanne 17 septembre 2014 ε cr = Modélisation du fluage La courbe d’allongement mesurée lors d’un essai mécanique de fluage présente trois zones distinctes, il s’agit des modes de fluage: • Le fluage primaire avec une forte croissance de l’allongement suivi par une diminution de la vitesse de fluage par écrouissage. • Le fluage secondaire avec une vitesse de déformation relativement constante. • Le fluage tertiaire avec une accélération de la déformation menant à la rupture. Dans cette étude, nous nous intéresserons aux deux premiers modes uniquement. εcr: σ: T: t: Ci: C1σ C2 t C3 +1e−C 4 / T + C5σ C6 te− C7 / T (C3 + 1) (5) allongement du au fluage [-] contraintes [MPa] température [K] temps [s] coefficients de fluage dépendant du matériau Les coefficients C4 et C7 sont considérés nuls. L’influence de la variation de température est négligée. La loi de fluage (5) se réduit ainsi à une loi de Norton-Bailey pour le mode primaire et de Norton pour le mode secondaire [4]. Modélisation de l’éprouvette L’éprouvette travaillant dans le plan, une modélisation 2D à l’aide du logiciel d’Eléments Finis ANSYS Mechanical® a été réalisée. Dans un modèle 2D, l’épaisseur de la pièce est considérée comme un paramètre du calcul et la carte des contraintes est constante dans cette direction. La géométrie a été discrétisée par des Eléments Finis quadrilatères à fonction de forme quadratique (Figure 7). Les grands déplacements et le fluage ont été pris en compte comme non-linéarités. L’éprouvette a été simulée à une température constante. Fig. 6 : Trois modes principaux du fluage Une loi de fluage peut décrire un ou plusieurs modes. Elle exprime en général le taux de fluage (ε̇cr) et dépend des paramètres suivants: le niveau de contraintes, la température, le temps. ε&cr = f1 (σ ) f 2 (ε ) f 3 (t ) f 4 (T ) (3) La littérature propose diverses lois pour les alliages métalliques. Pour le mode primaire, le taux de fluage est exprimé en général en fonction de la contrainte ou du temps, élevé à une puissance. Pour le mode secondaire, on retrouve communément une relation du type suivant: le produit d’une constante, du coefficient de diffusion, qui décrit la mobilité des atomes et du niveau de contrainte, élevé à une puissance [3]: ε&cr = ADσ n = A'⋅σ ne A, A’, θ: n: D: σ: T: − Fig. 7 : Maillage de l'éprouvette Maillage de l’éprouvette Nombre d’éléments Nombre de noeuds 5’231 16’650 Tableau 1 θ T (4) constantes exposant coefficient de diffusion [m2 s-1] contraintes [MPa] température [K] Les conditions limites se résument au blocage des déplacements aux points de fixation de l’éprouvette. Un déplacement est imposé sur l’arrondi de la pointe de la poutre de façon similaire à la mesure. La loi pour la caractérisation du fluage primaire et secondaire choisie est celle dite de "Combined Time Hardening" disponible dans le logiciel de calcul utilisé et proche de la relation (4). Elle décrit l’allongement dû au fluage dans sa forme explicite [1]: Fig. 8 : Conditions limites et chargement Journée d’Etude SSC 2014 3 Les vecteurs de l’innovation en horlogerie Matériaux, calculs et conception Journée d’Etude SSC SwissTech Convention Center, EPFL, Lausanne 17 septembre 2014 Les résultats issus de la simulation FEM sont les contraintes dans la pièce (Figure 9), l’allongement du au fluage (εcr), en figure 10, les déformations résiduelles (dres), et la force de rappel (ou de réaction), en figure 11. points mesurés et calculés d’une courbe de déformations résiduelles pour un déplacement constant, respectivement pour un niveau de contrainte initial donné de l’éprouvette. Fig. 9 : Contraintes équivalentes dans la poutre Fig. 12 : Déformations permanentes mesurées et simulées pour une charge initiale de 30% de la limite élastique Optimisation paramétrique Fig. 10 : Allongements dus au fluage L’éprouvette a été dimensionnée de telle sorte que les contraintes soient uniformes sur sa longueur. Ceci permet d’éviter des concentrations de contraintes locales, le calcul desquelles présente une erreur significative. Cette erreur se retrouve dans le calcul du fluage et par conséquent dans la détermination des coefficients de la loi de fluage. Il est à signaler qu’aucun effet visco-élastique n’a été modélisé dans le cadre de cette étude même si ce phénomène est bien présent dans le matériau analysé. Le défi de cette simulation est de calculer une poutre en flexion soumise au fluage sans connaître au préalable les coefficients de la loi (5). Pour résoudre cette situation, la démarche suivante a été adoptée: sur la base d’une estimation des coefficients, une première courbe de déformations résiduelles est calculée. La valeur des coefficients est ensuite optimisée de telle sorte que l’erreur entre les points calculés et mesurés soit minimisée. Cet objectif peut être formulé comme suit: n obj = min(∑ 1 dresi − dmesi ) dmesi (6) Une astreinte est encore ajoutée à la précédente, la déformation résiduelle ne peut que croître au cours du temps. ∀( resi +1 > resi ) Fig. 11 : Evolution simulée de la force de réaction sur la pointe de l'éprouvette Simulation de la déformation résiduelle La simulation reproduit de manière virtuelle la mesure de relaxation décrite ci-dessus: l’éprouvette est chargée en imposant un déplacement constant sur son extrémité. Après un temps t identique à la mesure, l’éprouvette est déchargée et la déformation résiduelle enregistrée. L’éprouvette est ensuite à nouveau chargée pour une nouvelle période, déchargée, la déformation résiduelle enregistrée et ainsi de suite. Le résultat final est une succession de points quantifiant la déformation résiduelle au cours du temps dû au fluage. La figure 12 représente les Journée d’Etude SSC 2014 (7) Le logiciel Optislang® a été utilisé pour ce calcul d’optimisation de paramètres en choisissant un algorithme utilisant des surfaces de réponses adaptives dit ARSM [2]. Cet algorithme permet de limiter les optimums locaux tout en convergeant rapidement. Lors d'une première itération, les déformations résiduelles sont calculées pour plusieurs choix de coefficients de la loi de fluage afin d'obtenir une surface d'interpolation pour la fonction objectif (Figure 13, itération 1). Le point de cette surface pour lequel la fonction objectif (6) est minimale est ensuite trouvé. Ce point permet de fixer un nouveau centre dans l'espace des paramètres autour duquel un second nuage de points et une nouvelle surface de réponse seront calculés. Cette procédure est effectuée automatiquement jusqu'à l'obtention d'une convergence. En raison des plages importantes de variations des paramètres de fluage, une série de 40 itérations a été nécessaire au cours de ce projet afin d'obtenir un modèle de fluage adapté. 4 Les vecteurs de l’innovation en horlogerie Matériaux, calculs et conception Journée d’Etude SSC SwissTech Convention Center, EPFL, Lausanne 17 septembre 2014 C3 C4 C5 C6 C7 ε cr = -0.753 0 6.72E-28 4.354 0 C1σ C 2 t C3 +1e −C 4 / T + C5σ C 6 te −C7 / T (C3 + 1) Fig. 15 : Coefficients issus de l'optimisation paramétrique Fig. 13 : Représentation schématique du principe d'optimisation par surfaces de réponses adaptives (ARSM) Détermination des coefficients de la loi de fluage Les pièces horlogères peuvent travailler à différents niveaux de contraintes. C’est pourquoi il est nécessaire que la loi de fluage trouvée s’applique sur une large plage de contraintes. Pour répondre à ce critère, l’optimisation des coefficients de fluage n’a pas été réalisée sur une seule courbe de déformation mais sur quatre courbes simultanément, mesurées à des chargements de 30%, 42%, 45% et 74% de la limite élastique au temps initial, sur deux éprouvettes de dimensions différentes. La durée des mesures considérée est de maximum 180 jours. Les figures 14 et 15 présentent les résultats obtenus avec la loi de fluage trouvée. L’optimisation paramétrique donne au final une loi couvrant bien les différentes mesures représentatives sélectionnées. Les cinq coefficients variables Ci sont calculés dans un espace d’optimisation comprenant 23 points de comparaison. Le nombre d’itérations avoisine les 400, c’est-à-dire que la déformation résiduelle de l’éprouvette est calculée environ 400 x 23 = 9200 fois pour un total de plusieurs dizaines d’heure de calcul sur un processeur à 4 cœurs. Le calcul a été simplifié au maximum au travers notamment d’un modèle 2D afin de limiter le temps de calcul par itération. Cas d’application La loi de fluage établie ci-dessus a été appliquée à un doigt de quantième. Celui-ci est chargé et maintenu en position durant une semaine. Une déformation permanente est constatée lorsque la pièce est déchargée. Ce cas de charge a été mesuré par le fabricant. Une déformation angulaire permanente après le déchargement de 2.8° a été relevé. A l’aide de la simulation par éléments finis, le même cas de charge a été calculé en tenant compte du modèle de fluage de cette étude. La déformation angulaire permanente simulée est de 3.26° (Figure 16). Le temps de calcul est d’environ 2 minutes sur un processeur 4 cœurs. Fig. 14 : Déformations permanentes sur quatre niveaux de chargement avec un seul modèle de matériau L’objectif de l’optimisation étant de minimiser la somme des erreurs relatives entre les déformations résiduelles mesurées et celles simulées, le résultat de l’optimisation converge vers une valeur de 5,8% d’erreur en moyenne par point simulé. Cette erreur varie entre 0.02% et 19.1%. L’erreur est maximale pour le chargement à haut niveau de contrainte. Les déplacements résiduels simulés sont supérieures aux mesures. La loi est conservative dans ce cas. Coefficients du modèle de fluage C1 C2 1.64E-13 2.623 Journée d’Etude SSC 2014 Fig. 16 : Déformation permanente d'un doigt de quantième simulée Analyse de robustesse L'optimisation livre un ensemble déterministe des meilleurs paramètres. Une analyse de robustesse stochastique permet d'aller au delà de cet aspect déterministe en tenant compte des incertitudes inévitables sur chaque paramètre d'un système. Dans le cas d'un système mécanique, les données matériaux, les dimensions géométriques ou les charges ne sont jamais connues exactement mais sont caractérisées par des distributions de probabilités. 5 L’analyse de robustesse permet alors d'obtenir l'incertitude sur les paramètres de sortie d'un calcul comme la force fournie par un ressort par exemple. Ceci permet de déterminer le taux de pièces produites qui satisferont le cahier des charges (fonction, durée de vie) ainsi que les différents aspects qui doivent faire l'objet d'une attention accrue lors des contrôles de qualité [2]. Conclusions Cette étude a permis de quantifier l’effet du fluage sur une éprouvette en alliage de nickel sollicitée en flexion. Un système de mesure fiable a été mis en place pour cela. Le calcul par Eléments Finis couplé à une optimisation paramétrique a permis de déterminer une loi de fluage et ses coefficients s’appliquant au matériau utilisé. Ainsi la déformation résiduelle et la relaxation de contraintes peuvent être quantifiées au stade de la conception déjà avant même de produire le premier prototype. La prévision du phénomène rend possible un dimensionnement plus précis et plus fiable de composants à base de Nickel électroformé. Références [1] [2] [3] [4] 6 ANSYS Mechanical APDL Theory Reference, Release 15.0, ANSYS Inc, chap 4.3.1 Methods for multi-disciplinary optimization and robustness analysis, Optislang, Dynardo GmbH, Weimar Issue: April 21, 2014 WILFRIED KURZ, JEAN. P MERCIER, GÉRALD ZAMBELLI, Introduction à la science des matériaux, Traité des matériaux, PPR, 282-286 AKLI NECHACHE (2007), thèse de doctorat: Modélisation du phénomène de fluage-relaxation dans les assemblages à brides boulonnées munis de joint d'étanchéité, Ecole de Technologie Supérieure, Université du Québec, Montréal, 19-28 Caractérisation des paramètres de fluage de composant UV-LiGA à l’aide d’une optimisation paramétrique