( ARBEIT MACHT FREI = TRAVAIt REND LIBRE)

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( ARBEIT MACHT FREI = TRAVAIt REND LIBRE)
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MACHT FREI = TRAVAIt REND LIBRE)
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Introd,ucfiow:
AuschwiE-Birkenau est le plus grand camp de concentration et d'extermination du
Toisième Reich, qui se trouve en Pologne. Il y avait une deÿise écrite sur la poræ du
camp « ARBEIT MACHT FREI » qui voulait dire travâil rend libre. Ce camp a été construit
le 27 mai 1940 pat Heinrich Himmler. En cinq années, plus de 1,1 million d'hommes, de
femmes et d'enfants meurent à AuschwiE, dont 900 000 immédiatement à la sortie des
Eains qui les y transportaienL 90 96 de ces personnes étaientiuives. Ces üctimes de
la solution finale furent tuées dans les chambres à gaz ou parfois par arme à feu, mais
elles moururent aussi de maladies, de mâlnutrition, de mauvais traitements ou
d'expérieDces médicales. Comme les autres camps de concentration nazis, Auschu,itr
était sous les ordres d'Heinrich Himmler et de Ia SS, Le responsable du camp fut le SSObersturmbannf[ihrer Rudolf Hôss jusqu'à l'été 1943, remplacé ensuite parArthur
Liebehenschel et Richard Baer.
Monument historique et culturel maieur qui contribue au « devoir de mémoire
Auschwitz est depuis 1979 inscrit sur la liste du patrimoine mondial de I'UNESCO.
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Le camp était constitué d'une arrivée pour les trains. A I'intérieur des camps, il y avait
des baraquements femmes, hommes, et enfants. Pour mettre à mort les personnes il y
avait des fours et des chambres à gaz prévues à cet effet. Une salle de déshabillement
était organisée avant d'entrer dans les chambres à gaz. Une infirmerie est prévue dans
le camp pour faire des expériences médicales,
Plan d'Auschwitz-Birkenau
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1.
Le "Arbeit Macht Frei" porte
2 Quittez le camp
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10. Cases 10 et I I (rue aéri€me)
I L Les cellules daDs le sous-sol du bloc I I
- deboutcellules
12. Case
13 La cellule de Edek Galinski
14. La cellule du pere Maksymilian Kolbe
15. Crématoire I
16. la chambre à gaz dans le crématoire I
ll
3. Auschwitz I - voie d'entrée
4. Le carré par appel nominal (partie l)
5. Électdfiés clôture
6. læ carré par appel nominal (partie 2)
7. Krarkebau (la salle d'attente au gaz *)
Case 11
17 Crématoire I (à I'inté eur)
9. L'entrée du "Mur de la Mort" cour
I
Plan d' Auschwitz ll
LE CAN{P DAUSCFIWITZ II -
BIRKENAU
l't[nfiAronMI
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Le transport se faisâit dans des wagons, dans ses \,,,,agons il y avait environ 100
personnes. La condition de transport était mauvaise, ils avaient juste un trou d'air de
quoi respirer, Le voyage durait de 2 à 3 jours pendant le transport ils n'avaient n'y a
boire n'y a manger. Durant le trajetbeaucoup de personnes mouraienL
L'arri»
d,ébofté*
L'arrivé au camp se faisait par des wagons transportânt environ 100 personnes' Puis
âllaient avec
une fois dans le camp les femmes et les hommes étaiant séparés, les enfanls
et se
les femmes. Il étaient rasés et prenaient une douche froide au gros -gai d'eau
rhabillaient avec une ÿeste fournie par le camp, on leur prenait io'us leur biens
personnels (lunettes, sacs, portes feuilles et des cheveux) Les cheÿeux servaient à faire
des tapis.
farrivé
au camp et les déPortés
A Birkenau, deux types de blocks sont destinés
à
servir d'habitation
i
à la hâte dans le secteur « B I » sur des terrains
défempés,
sans isolation, ces bâtiments de 36,25 m x 11,40 m et 5,80 m de haut sont percés de dixsept fenêtres, de deux vasistas et d'une porte. De chaque côté de I'entrée de la baraque,
deux petites pièces dont l'une sert de chambre (« Stube ») au chefde block et la seconde
de réserve à pain. A l'intérieur de chaque block, 60 compartiments à trois niveaux, soit
180 places pour dormir. En réalité, chaque block abrite 700 prisonniers, soit 4 par
Les blocks en
dur: construits
couchette. Pas de châuffâge, pas de sanitaires,
Les
couchette
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Dortoir
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Les
baraquements
L'hygiène était déplorable. L'eau n'a pas été filtré, de sorte que ces prisonniers qui en
ont bu sont mort très rapidement de maladies d'origine hydrique et de la diarrhée;
lorsque cela était possible, ils buvaient de l'eau de pluie ou de Ia neige fondue. Les
uniformes rayés minces n'étaient pas destinés à se protéger du froid, Les sousvêtemenLs étâient changés à peine une fois par mois, pas beaucoup de prisonniers
souffraient de maladies de peau, des poux et de la gale.
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Les
toilettes
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fait
grises
en treillis à ra).ures
et bleues: une chemise, un caleçon lon& une veste et un
pantalon. Suivant la saison, c'est un «rayé» d'été (« Sommeranzug»J ou d'hiver
(« Winteranzug ») qui ne diffère que par l'épaisseur du tissu. En hiver on âjoute un
« manteau » en tissu à rayures plus épais, mais sans doublure chaude. Les chaussures
sont soit des sabots du type hollandais, soit des « claquettes » de bois à dessus de cuir.
Sales et infestés de poux, non ajustés à la tâille et durcissant à la pluie, les « rayés » et les
« claquettes » sont un supplice supplémentaire.
Les déportés reçoivent au moment de I'enregistrement le costume spécial des camps
Mais rapidement, les difïicultés croissantes d'une année à I'autre dans
l'approvisionnement en tissus et treillis utilisés pour les vêtements du camp, obligent les
autorités SS à permettre de porter dans les camps de concentration les vêtements civils.
En 1943 on prend les ÿêtemenls civils des Polonais et des Russes, gardés en dépôt ainsi
que les affaires des juifs directement gazés, Les « rayés » ne sont délivrés qu'aux
prisonniers employés en dehors du camp pôur empêcher les évasions, ou aux
prisonniers qu'in transfère dans d'autres camps.
Etant donné le surpeuplement du KZ, les vêtements des prisonniers sont déchirés, sales,
infestés de pou! souvent souillés d'excréments et d'urine, puants et repoussants, Les
détenus ne changent pas leur tenue durant des semaines, voire des mois,,. Les seuls qui
portent des « rayés » propres sont ceux qui, pendant le travail sont directement en
contact avec les SS, car ces derniers ont une peur panique des poux porteurs de tlThus.
Pour désinfecter, on emploie des demi-mesures qui linalement se retournent contre les
déportés: les épouillages [« Entlausung») au cours desquels les détenus, hommes et
femmes restent nus toute la journée hors des baraques pendant qu'on désinfecte les
baraques au zyclon B et qu'on trempe le linge et les vêtements dans des cuves qui
contiennent une solution de zyclon, On imagine sans mal comment se terminent des
opérations de ce genre pour des êtres épuisés et malades, surtout quand elles sont
menées par temps humide ou froid.
Les chaussures constituent un problème à part et touchent particulièrement les
prisonniers qui devaient parcourir des distances importantes au cours de la journée,
Pendant la marche, les claquettes mal ajustées font aux pieds des écorchures
douloureuses, L'avitaminose et l'épuisement général aidant, apparaissent des blessures
purulentes qui se cicatrisent difficilement et sont souvent la cause indirecte de la mort
de milliers de déportés. Quand les médecins SS font les sélections, les blessures aux
membres inférieurs sont souvent prétextes pour qualifier le déporté d'inutile et d'inapte
au travail, ce qui signifie pour lui la morl
Nourriture
Les déportés qui sont au camp reçoivent en principe
trois repas par jour.
La yaleur nutritive des repas dépend avant tout des normes alimentaires en vigueur
dans les Kz. A Auschwitz, ces normes changent plusieurs fois, c'est en se basant sur elles
qu'on établit les menus hebdomadaires et quotidiens, leurs composanLs nutritifs et les
produits prévus ainsi que leur teneur en calories, Tels sont les principes, La réalité est
tout autre : les magasins de nourriture et les cuisines dépendent du personnel SS. Ceuxci emportent des magasins tous les produits et la nourriture qui ont le plus de valeur:
viande, margarine, sucre, semoule, farine, sauctsson.,,
Dans la soupe, il manque 60 à 900/0. De la margarine prévue dans la recette officielle; Ie
pain est aigre et indigeste, le saucisson renferme à peine lâ moitié de graisse comparé à
celui que consomment les SS, bien que fabriqué à la même charcuterie,
La distribution des repas et des denrées alimentaires est faite par les kapos, qui
diminuent impunément les portions qu'ils distribuent, surtout des produits les plus
nourrissants tels que le pain, le sucre, le saucisson, la margarine, en conservant Ie
surplus pour eux et leurs comparses.
Dans cette situation, au lieu des 1700 calories environ prévues par le règlement pour
ceux qui ont un travail facile et 2150 environ pour ceux qui ont un travail pénible, les
prisonniers du KL AuschwiE reçoivent en réalité respecüvement 1 300 et 1 700 calories
en moyenne par jour.
Le matin, on ne distribue qu'un demi-litre de « café noir » (succédané de café bouillil ou
une décoction de plantes baptisée « thé », le plus souvent sans sucre. On donne quahe
fois par semaine pour le déjeuner de la soupe dite « à la viande » et trois fois de la soupe
sans viande, « aux légumes », composée de pommes de terre, de raves et d'une petite
quantité d'autres produits tels que l'orge, le gruau de millel Ia farine de seigle, un exEait
alimentaire appelé «Awo». Au dîner, on donne à peu près 300 g de pain et un
supplément de 25g de saucisson ou de margarine ou encore une cuillerée à soupe de
marmelade ou un morceau de fromage, le tout souvent rance et moisi. Le pain distribué
le soir doit sumre aussi pour le lendemain matin, mais la plupart le consomme
immédiatemeng désirant assouvir leur faim au moins pour un instant.
On attribue
à
ceux qui ont
un travail
pénible des supplémens spéciaux
[« schwerarbeiterzulage ») : pain, margarine et saucisson selon les normes en vigueur
au moment donné, Ces supplémenLs sont également réduits à la distribution.
Avec de telles rations de famine, on remarque au bout de quelques semaines chez la
plupart des déportés des symptômes d'épuisement qui aboutissaient à ce qu'on appelle
le « musulmanisme »: Des milliers de prisonniers exténués, amaigris jusqu'aux limites
du possible, tentent à chaque occasion qui se présente de trouver quoi que ce soit qui
peut être mangé, sans pouvoir se r€tenir d'aller fouiller dans les déchets jetés au crassier
à côté des cuisines. La consommation d'épluchures crues, de raves ou de pommes de
terre pourries, au lieu de calmer la faim, provoque des effets aux conséquences
tragiques: la dysenterie. Le « Musulman » est celui qui a abandonné toute lutte, tout
espoir. ll n'a aucune chance de survie,
A partir de l'automne 7942, des colis de nourriture
commencent à arriver au KL
Auschwitz et comme le nombre n'en est pas limité, on pouvait en envoyer autant qu'on
le voulaiL C'est grâce à cela qu'une partie au moins de déportés a pu être sauvée, mais la
situation ne s'est pas améliorée pour tous etsurtout pas pour les prisonniers juifs,
Survivre. Pour survivre, il faut manger: c'est la loi numéro 1 chez les « Hàftlinge » | Les
prisonniers aflamés cherchent par tous les moyens à assouvir leur faim et à se procurer
de la nourriture supplémentaire. La seule issue est ie plus souvent ce qu'on appelle
« organiser », c'est-à-dire se procurer de quoi manger pendant Ie travail par tous les
trâfics possibles. Malgré la façon impitoyable dont sont punis les déportés pris à
« organiser », cette coutume se répand au Stâmmlager. La nourriture obtenue de cette
façon « illégale » et même les objets de toutes sortes « organisés » dans les magasins où
se trouvent les biens ayânt appartenu aux gazés, sont échangés au « marché noir » du
camp, véritable économie de survie,
Ainsi la survie implique le clmique « chacun-pour-soi », exige en tout cas de savoir
« s'organiser », autrement dit s'approprier tout ce qui peut servir de monnaie d'échange,
La mort triomphe le plus souvent, La mort par maladie [dysenterie, tuberculose et
typhus endémique). La mort après une consultation à l'infirmerie où, pendant quelques
mois, des malades sont achevés par une piqûre de phénol au cceur. La mort par
«sélection» quand des Juifs et quelques non-Juifs, réduits à l'état de «musulmans»
(cachexie avancéeJ, jugés inaptes au trayail, sont désignés pour la chambre à gaz. La
mort par pendaison, en musique, devant tout le camp réuni, pour « sabotage » ou pour
avoir essayé de s'évader (270 réussites seulement pour quelque 700 tentatives),,.
organisation de la iournée
C'est par sa propre expérience que Ie prisonnier apprend la discipline du camp, les
punitions et l'horaire de la journée, Mais la solidarité des autres lui permet souvent de se
rendre compte plus vite de I'atmosphère du camp et d'éviter les épreuves fâcheuses.
Toutes les occupations ont lieu sur ordre ou à un signal donné, Qui ne comprend pas les
ordres (en allemand] ou ne les exécute pas assez rapidement s'expose au pire.
Vers quatre heures retentit le gong du réveil. Se lever au plus vite sous les bousculades,
les injures et les coups, Là où il y a des liLs à trois étages et des paillasses, faire « son lit »
au carré. Très peu de temps pour passer aux cabinets, se « laver » se mettre au rang
devant Ie chaudron et prendre le «petit déieuner ». Souvent, plus de café pour les
derniers,
En rang par dix, pour l'appel sur
Appelplatz », ce qui facilite les calculs aux SS. L'appel
du matin (et les autres) dure le temps qu'il faut pour constater la présence de tous les
prisonniers, vivants et morts de la nuit... Après l'appel, ordre de former les brigades de
travail (« Arbeitskommandoformieren »), au son de la musique de l'orchestre, Puis c'est
le départ pour le Kommando. Passé le portail, Ies gardiens SS se joignent aux divers
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Sroupes,
La durée effective du travail est de onze heures (de 6 à 17 h), avec une demi-heure
d'arrêt pour le déjeuner. Si le lieu de travail est éloigné, une partie des prisonniers
parcourt tous les jours plusieurs, voire une quinzaine de kilomètres,
Le travail s'accomplit sous l'étroite surÿeillance des SS, des Kapos et de leurs chiens.,,
Cris et coups pleuvent. Qui franchit la ligne interdite à droit aux attaques de chiens, aux
coups de massue ou à une bâlle. Beaucoup y sont poussés par les SS, car il y a une
récompense au bout | éloge ou permission pour aÿoir abatbt un détenu « au cours d'une
tentative d'évasion »...
retour au pas et en rangs, avec fouille au portail et comptage. Puis, âprès l'appel
du soir, le « dlner » et vers 21 heures, l'ordre du silence de la nuit pendant lequel nul n'a
le droit de quitter les bâtiments d'habitation, Parfois le silence est troublé par des coups
de feu lorsqu'un prisonnier, désespéré, tente de se jeter sur les barbelés. « Se jeter sur
les barbelés », c'est dans le jargon du camp, chercher à se suicider en se jetant sur les fils
de la clôture du camp et sous la balle des gârdiens.
Le soir,
certains appels sont redoutables, car ils peuÿent durer des heures dans toutes les
conditions et par tous les temps, lorsque par exemple les SS constatent une évâsion... Un
appel, en novembre 1940, dura de midi à minuit sous la neige, et coûta la vie à 120
détenus, soit le dixième des détenus alors présents... En 1941, en cas d'évasion, on
choisit à I'appel du soir une quinzaine de prisonniers du block de l'évadé et on les
condamne à mourir de faim,
Particulièrement pénible pour les femmes prisonnières du KZ AuschwiE est I'appel
général pendant lequel les SS procèdent à des « sélections », faisant sortir des rangs les
femmes malades, inâptes au travail qui sont liquidées dans les chambres à gaz. L'appel
général dure une quinzaine d'heures et les prisonnières doivent rester tout ce temps là
en dehors des baraques.
Comme procédés de terreur, les autorités SS ont très fréquemment recours au système
extrêmement développé de punitions infligées aux prisonniers
.
interdiction d'envoyer et de recevoir des lettres;
exercices punitifs j
travail punitif penda nt le temps libre;
privation de nourriture (pas de « déjeuner » tout en continuant à travailler à
plein temps) ;
peine du foueg administrée publiquement et pendant laquelle le puni compte les
coups en allemand;
peine du « poteau » 0e prisonnier est pendu par les mains attachées et tordues
.
.
dans le dos) ;
compagnie disciplinaire « Strafkompagnie » ;
séjour dans les cellules du « Bunker »,la prison du camp,..
Contacts avec l'extérieur
la seule possibilité d'être en contact
aÿec ses proches est la
correspondance. En principe, un prisonnier peut recevoir et envoyer deux lemes par
offlciellement,
mois. Les lettres envoyées et le courrier reçu sont soumis à la censure des employés au
bureau « Postzenstelle » qui dépend de la Kommandantur.
La correspondance des prisonniers est obligatoirement rédigée en allemand. Les lettres
envoyées sont écrites sur des formulaires spéciaux, munis d'une inscription portânt le
nom du camp et les règlements généraux concernant la correspondance avec les
prisonniers et ne doit pas dépasser 15 lignes, Formule obligatoire: «Je suis en bonne
santé et je me porte bien » (« Ich bin gesund und fuhle mich gut »). A la censure, les
phrases suspectes sont barrées ou des paragraphes entiers sont découpés,
Les « Nuit et brouillard » (NN) ne peuvent entretenir de correspondance, pas plus que
les prisonniers de guerre soviétiques, les déportés juifs envoyés au camp par familles
entières et ceux dont les familles habitent sur les territoires libérés de l'occupation
ellemande.
juifs maintenus en vie ne peuvent correspondre que par l'intermédiaire
de I Association Allemande des luifs (« Reichsvereinigteng der luden in Deutschland »)
de Berlin, et une fois tous les deux mois. Pour les autorités ss, il s'âgit de rassurer la
population juive se trouvant dans les ghettos,
Les prisonniers
Autres contacts avec I'extérieur, les visites d'ofliciels (autres que SS) dans le camp: les
SS ne montrent aux visiteurs que les blocks d'habitation et les baraques de I'hôpital,
spécialement préparés à cette fin, et à I'occasion on distribue aux prisonniers un
meilleur déjeuner, Mais pas question de leur faire visiter les maisons de tolérance du
camp et les fours crématoires, ni même d'en parler. Les prisonniers n'ont pas la
po..ibilité de faire part de leurs remarques ni de se prononcer librement au sujet des
ionditions régnant au camp. Il n'est donc pas surprenant que le représentant du Comité
Internaüonâl de la Croix-Rouge qui visite Auschwitz en automne 1944 n'ait Pu parler
avec des déportés qu'en présence des SS ll n'apprendra l'existence au KL Auschwiü
d'installations d'extermination massive que par les prisonniers de guerre anglais du
Stalag (camp de prisonniers de guerrel de Cieszyn
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Le
quotidien
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Il y avait plusieurs expériences médicales en ÿoici quelques-unes
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:
Expériences de stérilisation sur des femmes par injections intra utérines
Expériences de stérilisation sur des hommes et des femmes au moyen de rayons
X (150 expériencesl
Etude de l'évolution du cancer de la matrice [au moins 50 victimes)
Expériences sur les phlegmons (au moins 30)
Examens de I'arrophie du foie
Modification dans I'organisme sous l'influence de la faim
Expériences sur les jumeaux (111 victimesJ
Expériences avec de la mescaline : obtention des aveux
Expériences à I'aide de brûlures [16 üctimes)
Expériences par électrochocs, sur des aliénés
Expériences avec le sérum sanguin, afin d'obtenir un Èitre d'agglutination plus
éleÿé, mélange de sang des groupes A II et B III
Expériences sur la malaria
Fabrication de moulages en plâEre d'organes génitâux féminins prélevés sur les
déportées
Lw vnovt
Ici marchaient les prisonniers âvant la mort. Au bout se trouvait les chambres à
gaz et les fours des crématoires bien qu'aucun détenu ne savait où il allait, A part
Ies maladies, les chambres à gaz et les abus des soldats allemands, de nombreux
prisonniers sont morls exécutés deÿant ce mur de béton. La majorité des dossiers
des camps ont été brûlés par les SS, juste avantla fin de la guerre. Parrni les pièces que Ie
hasard a conservées, il y a aùssi les documents concernant la construction des nouveaux
fours crématoires II et lll durant l'hiver 1942/7943.8n été 1943 quatre grands fours
crématoires sont achevés. Ils permettent d'atteindre une capacité journalière de
8000 tués, encore augmentée par des crémations de cadavres en plein air au
cours des mois d'été de 1944, au moment de I'arrivé des grands convois de
Hongrie. Avec la mise en ceuvre de toutes les forces disponibles jour et nuit la
construction du crématoire a été menée à bien à quelques détails près, malgré
d'indicibles difficultés et le gel. Les fours ont été allumés en présence de
Monsieur l'ingénieur en chef du contrôle des travaux de I'entreprise exécutânte,
I'entreprise Topf et Fils, Erfurt, et ils fonctionnent parfaitement. Le plafond de
béton armé du souterrain pour les cadavres n'a pu être encore décoffré à cause
des effets du gel. Mais c'est sans importance, car on peut uEiliser le sous-sol de
gazage à la plâce. Ces fours pouvaienE réduire en cendres des centaines de corps
humains par jour. Ils s'en dégageaient d'épais nuages noirs nauséabonds.
Les fours
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ÈL-
Les chambres à gaz
Lwl,ûlxû"afi,o,ru
Le camp d'Auschwitz (avec encore 7500 détenus) sera libéré par I'armée soviétique le
27 janvier 1945, Auparavant, les nazis avaient emmené avec eux les détenus encore
valides pour une marche forcée vers I'ouest, En novembre 1944, les 4 fours crématoires
de Birkenau ainsi qu'une bonne partie des baraquements avaient été d),namités afin
d'effacer leurs méfaits.
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t
Auschwitz est l'un des plus grands camps de concentration et d'extermination, Ce qui on
libéré Auschwitz est l'armée soviétique.
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La
libération

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