Diversité et la santé mentale - Ontario Healthy Communities Coalition
Transcription
Diversité et la santé mentale - Ontario Healthy Communities Coalition
communautés en santé favoriser le bien-être social, environnemental et économique à la grandeur de l’Ontario Printemps/Été 2008 PLEINS FEUX • La santé dépend de la santé mentale Une entreprise toute autre En un jour typique, les gérants, les cuisiniers et les autres employés au restaurant The Raging Spoon peuvent préparer un dîner pour un groupe d’avocats, livrer une commande à titre de traiteur pour une réunion au ministère de la Santé, ou apporter un souper à un groupe en réunion au Centre de toxicomanie et de santé mentale. The Raging Spoon, situé au 761, rue Queen ouest dans le secteur Ouest artistique de Toronto, n’est pas un service de traiteur ordinaire. Il s’agit d’une entreprise alternative dont les employés et les gérants sont des consommateurs de services En quoi consiste un consommateur ou un survivant? Un consommateur ou un survivant se reconnaît : une personne qui a fréquenté une institution du système de services psychiatriques ou qui a reçu des traitements de professionnels de santé mentale dans la communauté, un consommateur de services psychiatriques ou un survivant du système médical et du système de santé mentale. Certains consommateurs et survivants continuent de recevoir des services du système de santé mentale traditionnel, alors que d’autres ont recours à des solutions de rechange. Le mouvement des consommateurs et des survivants préconise le principe fondamental de respect des choix personnels. Out of This World Café psychiatriques et des survivants. The Raging Spoon Catering Company, fondée en 1997, est l’une de quatre entreprises de consommateurs et de survivants qui fonctionnent sous l’égide de l’Ontario Council of Alternative Businesses (OCAB). The Spoon, nommée ainsi par ses proches, se situe au 761, rue Queen ouest, dans une ancienne église qui abrite maintenant divers organismes sans but lucratif et organisations de services sociaux. Michael Lewin, gérant, et Jerry Thistle, gérant de production alimentaire, sont les créateurs et les directeurs de l’entreprise. Ils ont à leur effectif une quinzaine d’employés à temps partiel qui préparent et livrent les repas à de nombreux clients. Pourquoi des entreprises dirigées par des consommateurs et des survivants? Souvent, des gens disent aux personnes ayant des troubles de santé mentale qu’ils sont incapables de travailler ou qu’ils ne devraient pas reprendre leurs fonctions antérieures. Certains sont inscrits dans un programme de réadaptation professionnelle où ils gagnent moins que le salaire minimum ou dans un programme d’apprenti de longue durée qui n’offre aucune rémunération. Par contre, ces programmes n’offrent pas une vraie expérience de travail aux participants. D’autres initiatives d’emploi qui ciblent les personnes handicapées peuvent placer un consommateur ou un survivant dans un milieu de travail où d’autres personnes savent qu’il a une « maladie mentale », ce qui peut mettre la personne mal à l’aise et l’abaisser dans son milieu de travail. Par opposition, une entreprise dont le gérant et les employés sont des continué à la page 4 Dans ce numéro Une entreprise toute autre • 1 Éditorial • 2 Santé mentale, diversité et équité • 3 Pour défendre les survivants de troubles de santé mentale • 5 Résources • 6 Communiqué de presse • 7 Profil de membre • 7 Nos nouveaux membres • 8 Éditorial par Lorna Heidenheim, OHCC Le thème de la présente publication est la santé mentale, définie comme « …un état de bien être qui permet à chaque personne de réaliser son potentiel, de composer avec les difficultés normales de la vie, de travailler de manière productive et fructueuse, ainsi que de contribuer à sa communauté… » 1 Communauté en santé est le bulletin de nouvelles de la Coalition des communautés en santé de L’Ontario. Collaborateurs Lorna Heidenheim Joyce Brown Jadie McDonnell Erin Margetts Rédactrice Jadie McDonnell Mise en page MediaDoc Inc. Traduction Traductions MJP Impression Captain Printworks Nous serons ravis de prendre connaissance des articles, nouvelles, commentaires et suggestions des lecteurs. Veuillez communiquer avec nous à l’adresse: La Coalition des communautés en santé de l’Ontario 2, rue Carlton, bureau 1810 Toronto, ON M5B 1J3 téléphone : 416.408.4148 sans frais : 1.800.766.3418 télécopieur : 416.408.4843 courriel: [email protected] Visitez notre site web à l’addresse : www.ohcc-ccso.ca La CCSO tient à remercier les organismes qui la subventionnent : Ministère de la Promotion de la santé de l’Ontario Agence de santé publique du Canada Fondation Trillium de l’Ontario Le contenu de ce document reflète uniquement l’opinion des auteurs et n’a pas officiellement été approuvé par la province de l’Ontario. 2 Communauté en santé • La santé mentale est un problème sérieux pour les communautés en Ontario. En 2004, les agents du projet « La santé mentale : ça nous concerne » ont prévu qu’un Canadien sur cinq sera atteint d’une maladie mentale à un moment donné dans sa vie, et qu’un million de personnes ou 3 % de la population au Canada auront une maladie mentale grave et persistante. Ils ont également signalé qu’aujourd’hui, de 40 à 50 % des demandes de prestations d’invalidité à court terme soumises par des employés dans les plus grandes compagnies au Canada sont engendrés par le stress et des problèmes de santé mentale.2 Si l’on se fie à « No Health Without Mental Health », le premier d’une série de six articles sur la santé mentale dans le monde publiés dans la revue The Lancet, « …les troubles neuropsychiatriques causent environ 14 % du fardeau économique des maladies dans le monde, surtout en raison de la nature incapacitante chronique de la dépression et d’autres troubles psychologiques. » Ces corrélations sont tellement fréquentes et variées que les auteurs font la conclusion suivante : « La santé dépend de la santé mentale. » 3 Ainsi, il est essentiel que la santé mentale soit intégrée dans tous les efforts pour créer des communautés en santé. De nombreux facteurs exercent une incidence sur la santé mentale, notamment, l’environnement, la génétique, le statut socioéconomique Printemps / Été 2008 et les relations interpersonnelles. En effet, le manque de sécurité du revenu, l’instabilité du logement, un bris dans une relation familiale, un écart de revenu, l’itinérance, le racisme, le sexisme et l’homophobie sont toutes des conditions sociales qui ont un impact négatif sur la santé mentale. Ces conditions, ainsi que le stigmatisme social relatif à la santé mentale, ont souvent pour effet d’aggraver la difficulté d’obtenir des services et le soutien nécessaires. En plus il faut avoir un vaste éventail de services communautaires en offrant des mesures de soutien comme un revenu, un logement, un emploi, des activités sociales et des loisirs afin de veiller à ce que les personnes atteintes d’une maladie mentale aient une qualité de vie acceptable. Il faut que les gouvernements, les professionnels et les organismes communautaires travaillent en collaboration. De nombreux programmes et initiatives formidables ont été créés et certaines de ces initiatives sont mises en vedette dans le présent numéro. Certains des programmes font partie d’une gamme de secteurs comme la santé, l’éducation, les services sociaux, la religion et l’emploi, alors que d’autres ont créé des partenariats interorganisationnels qui contribuent de manière considérable à leur succès. Sachez que « la santé dépend de la santé mentale. » Organisation mondiale de la santé, Internet : www.who. int/mental_health/en/ (consulté le 24 avril 2008 1 Association canadienne pour la santé mentale, « Mental health: Citizens for Mental Health Backgrounder », Internet : www.cmha.ca/citizens/mental_illnessENG.pdf (consulté le 24 avril 2008). 2 Prince M., Patel V., Saxena S., et al., « No health without mental health », Lancet, 2007 3 Santé mentale, diversité et équité Rapport de l’Échange de connaissances tenu le 16 janvier 2008 Une personne sur cinq en Ontario sera atteinte d’une maladie mentale à un moment donné dans sa vie. Toutefois, des statistiques comme celle ci n’expliquent pas en quoi la pauvreté, la violence, le racisme, l’homophobie, le sexisme et d’autres facteurs compliquent l’expérience de santé mentale de chaque personne. Non plus, elles n’abordent aucune des limites des types de guérison qui sont disponibles pour les personnes ayant une maladie mentale. En janvier 2008, l’Ontario Inclusion Learning Network (OILN) a coordonné un Échange de connaissances afin de réunir 45 travailleurs, citoyens, étudiants et agents d’action communautaire pour échanger des idées et discuter de questions relatives à la Diversité et la santé mentale. Les participants ont examiné les questions suivantes : En quoi le changement de la définition de la santé mentale sert il à inclure ou à exclure certaines communautés? Que font les établissements de soins de santé mentale pour composer avec les enjeux liés à la diversité et à l’inclusion? Que font certaines communautés pour mettre en question la gêne et les tabous qu’engendrent les préoccupations en matière de santé mentale? Quelles leçons les thérapeutes, les psychiatres et les autres professionnels de la santé mentale doivent ils apprendre afin de fournir des soins inclusifs à des populations diverses? Trois experts ont été invités pour représenter trois composantes du système de santé mentale : les grands établissements, les organisations communautaires et les thérapeutes. Les membres du groupe de discussion sont : • Kwasi Kafele, directeur de la diversité corporative au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH); • Martha Ocampo, codirectrice de l’organisme Across Boundaries, un organisme de défense des intérêts des communautées; • Farzana Doctor, thérapeute, éducatrice et rédactrice. Alors que les trois experts ont exprimé leur point de vue, il était intéressant de voir comment leurs antécédents d’activisme et d’engagement communautaire ont éclairé leurs analyses des difficultés à créer un contexte vraiment inclusif dans le système de soins de santé mentale. Même si le CAMH a établi un bureau de diversité et est actif dans la mise en œuvre de sa politique de diversité, Kwasi Kafele a souligné que, contrairement à la plupart des pays développés, le Canada a établi ni une stratégie ni une politique nationale axée sur la santé mentale, ce qui permettrait d’intégrer la santé mentale dans un cadre élargi qui inclut des questions connexes comme la pauvreté, l’immigration, l’itinérance, le racisme et la violence. M. Kafele a incité tous les établissements à instituer comme première priorité la connaissance et la compréhension des questions liées à la diversité et à l’inclusion dans leurs pratiques quotidiennes, afin de veiller à ce que l’affectation de postes permanents, les promotions et les autres bénéfices offerts aux employés soient fondés sur un engagement réel à l’amélioration de l’accessibilité et à la mise en valeur des soins de santé dans toutes les communautés. Martha Ocampo est fondatrice et codirectrice d’Across Boundaries, un organisme de santé mentale communautaire innovateur qui offre des ser- vices aux communautés ethniques et marginalisées et qui défend leurs intérêts. Fondé sur les principes de lutte contre l’oppression et le racisme, Across Boundaries a développé des moyens innovateurs et créatifs de venir en aide aux communautés qui ont été marginalisées par les services de soins de santé mentale en général en utilisant des thérapies holistiques comme l’Âyurveda, l’acupuncture, ainsi que les arts dramatique et visuel, pour guérir l’esprit, le corps et l’âme. Farzana Doctor est reconnue comme formatrice sur les questions de LGBTTIQ (lesbian, gay, bisexual, transgender, Two Spirit, intersex, queer) qui sont abordées lors de ses services thérapeutiques et a donné un bref aperçu de l’historique du stigmatisme et des tabous de la sexualité qui continuent de s’intégrer dans la terminologie thérapeutique. Mme Doctor a attesté que le modèle dominant dans la thérapie est toujours celui de « clinicien expert », ce qui caractérise le client comme « endommagé » et ayant besoin de « traitement ». Elle affirme qu’un tel modèle de soins crée une fausse dichotomie de comportement, c’est à dire « normal » et « anormal ». Par conséquent, la détresse et l’anxiété, des réactions tout à fait normales aux structures sociales oppressives, sont considérées comme anormales, et la personne qui souffre reçoit un mauvais diagnostic du système de soins de santé mentale qui manque à établir des liens entre les structures sociales et leurs répercussions sur les personnes et les communautés. À la fin de la présentation des experts, les participants ont échangé leurs expériences et ont soulevé d’autres questions qui portaient sur des moyens d’intégrer les leçons qu’ils ont apprises lors de la séance dans continué à la page 5 Communauté en santé • Printemps / Été 2008 3 Une entreprise toute autre continué de la page 1 consommateurs de services psychiatriques et des survivants offre un milieu de travail très différent, un qui est créé et géré en collaboration avec des paires. Une personne qui a un sentiment d’appartenance se respecte. Comme a dit un employé, « On devient plus fort et plus confiant. Il se crée une synergie dans le groupe. Les gens sont prêts à prendre des risques et sont fiers ». Le travail est essentiel pour les employés car nombreux sont ceux qui reçoivent de l’aide sociale. Le travail peut servir de catalyseur du changement. Les employés ont avoué que le fait de travailler leur donne une raison de se lever le matin; ils jouissent d’un nouveau sens de responsabilité et d’accomplissement, d’un Faits en bref sur les maladies mentales Un Canadien sur cinq développera une maladie mentale à un moment donné dans sa vie. Environ 10 % des Canadiens sont atteints de troubles de l’humeur. Environ 12 % des Canadiens sont atteints de troubles anxieux. Le stress et les problèmes de santé mentale sont la cause de 40 à 50 % des demandes de prestations d’invalidité à court terme parmi les employés des plus grandes compagnies au Canada. En 1998, la dépression a entraîné une perte d’heures de travail au Canada dont la valeur s’élève à 2,16 milliards de dollars. Le total du fardeau économique des maladies mentales était de 14,4 milliards de dollars. Source • Agence de la santé publique du Canada, Réseau canadien de la santé, le 1er mai 2007 4 Communauté en santé • sens d’identité et de respect personnel. Autres solutions de rechange Outre The Spoon, l’OCAB exploite Out of This World Café au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH). À notre connaissance, Out of This World Café est la seule entreprise dirigée par des consommateurs de services psychiatriques et des survivants qui mène ses activités dans un milieu psychiatrique au Canada, et elle est possiblement la seule en Amérique du Nord. Affichant un revenu annuel de plus de 220 000 $, l’entreprise a transformé les relations entre les patients et les employés de l’hôpital, remettant en question les perceptions traditionnelles des gens à l’égard des capacités d’accomplissement des personnes atteintes de troubles de santé mentale. La troisième entreprise de l’OCAB, Parkdale Green Thumb Enterprises, offre des services d’aménagement des rues (l’installation et l’entretien de plantes dans les jardinières et les paniers suspendus le long des rues) à des associations d’amélioration des rues, ainsi que des services d’entretien de plantes intérieures à divers clients. La prochaine fois que vous visitez le Centre Direct Energy (le grand édifice sur le terrain de l’Exhibition Place de Toronto) prenez le temps d’examiner les plantes de Green Thumb. Et pour terminer, Voices from the Street, la plus récente initiative de l’OCAB, offre des conférenciers aux collèges et aux universités, aux groupes communautaires et aux conférences. Les membres de Voices, chacun ayant vécu une expérience personnelle concernant la pauvreté, l’itinérance ou des troubles de santé mentale, ont reçu une Printemps / Été 2008 formation en allocution et reçoivent une rémunération pour ce travail. Ils sensibilisent le public sur des questions relatives à la santé mentale, à la pauvreté et à l’itinérance, questions que connaissent très bien les employés d’Alternative Businesses. En plus d’éduquer le public, ils tentent d’exercer un impact sur les politiques publiques. Mike Creek, coordonnateur de Voices, est maintenant membre du conseil d’administration de l’Organisation nationale anti pauvreté (ONAP). Dawnmarie Harriott, aussi membre de Voices, est membre de la Women Abuse Council of Toronto. Qu’il s’agisse de travailler dans un service de traiteur, un café, une entreprise horticole ou d’éduquer le public, les entreprises alternatives jouent le rôle primordial de changer la vie des gens et leur point de vue à l’égard des personnes qui, sur le plan traditionnel, sont marginalisées en raison de troubles de santé mentale, de pauvreté et d’abus. * Même si maintenant, The Spoon se concentre exclusivement sur le service de traiteur, en mai 2008, il ouvrira un petit café en offrant un service Internet sans fil et une gamme de pâtisseries, de sandwiches et de cafés de spécialité. Veuillez nous joindre au 761, rue Queen ouest. Si vous voulez de plus amples renseignements, n’hésitez pas à communiquer avec: Joyce Brown directrice générale, OCAB [email protected] The Raging Spoon www.ragingspoon.com. Green Thumb [email protected]. Out of this World [email protected]. Pour défendre les survivants de troubles de santé mentale Vous voulez mettre du piquant dans votre AGA ou votre prochaine réunion? Vous pourriez demander à la troupe « Stand up for Mental Health » de Toronto de donner un spectacle d’humour. Le groupe de 15 personnes dynamiques donne des spectacles humoristiques pour composer avec les symptômes et les problèmes de santé mentale. Créé à Vancouver par David Granirer, humoriste et auteur de The Happy Neurotic: How Fear and Angst Can Lead to Happiness and Success, Stand up for Mental Health aide les particuliers ayant des troubles de l’humeur de se « renforcer en transformant leur stress et leur traumatisme en spectacle d’humour ». Le projet, parrainé par la Mood Disorders Association of Ontario, est dirigé par Michael Cole, travailleur du groupe d’appui et coach d’humour. M. Cole offre un programme de trois jours par semaine qui s’échelonne sur quatre mois à quinze participants ayant de graves troubles de l’humeur. Les participants apprennent à rédiger, à animer, à organiser et à réviser une présentation en se basant sur des CD et le guide Stand Up Comedy Clinic. À la fin du programme, les diplômés ont l’occasion de mettre à l’essai leur spectacle devant des amis, des membres de leur famille et du grand public. Par la suite, les diplômés sont invités à se joindre à la troupe d’humoristes Stand Up for Mental Health pour animer des événements partout dans la région du Grand Toronto. L’objet de Stand Up for Mental Health n’est pas de remplacer des séances de thérapie, mais de renforcer les particuliers qui souffrent de dépression et de troubles d’anxiété, et de les encourager à parler ouvertement de leurs difficultés. Un participant a affirmé que Stand Up for Mental Health l’a aidé à s’épanouir d’une manière « très bonne, saine et sécuritaire dans un groupe non compétitif qui l’encourage. » (Réseau Printemps et été 2007) tales de manière amusante et éducative. D’après M. Cole, le programme permet de démontrer « au grand public que les personnes ayant des troubles psychologiques ont des capacités notables, ce qui aide à réduire le stigmatisme omniprésent ». Un participant a déclaré : « J’aimerais que tous les membres du grand public voient ce spectacle afin de radier le mythe qu’une personne ayant une maladie mentale a un profil caractéristique. La diversité qui se voit dans cette salle, et le fait que nous sommes capables de réaliser ce spectacle et d’être vraiment drôles sont un excellent moyen d’éliminer beaucoup de préjudices. » (Réseau Printemps et été 2007) Pour obtenir de plus amples détails sur Stand Up for Mental Health, visitez le site Web à www.standupformentalhealth.com. Si vous voulez réserver un spectacle de la troupe Stand Up for Mental Health pour votre prochain événement, n’hésitez pas à communiquer avec Michael Cole au 416 285 7125 ou par courriel à [email protected]. Le programme vise à éliminer le stigmatisme lié aux maladies men- Santé mentale, diversité et équité (continué) Rapport de l’Échange de connaissances tenu le 16 janvier 2008 continué de la page 3 leurs propres initiatives. L’Échange de connaissances a mis en évidence certaines questions importantes relativement à la diversité et aux services de soins de santé mentale, et a stimulé la discussion sur des moyens d’être plus sympathique et inclusif sur les plans personnel, professionnel et institutionnel. L’OILN est un réseau d’organisations provinciales qui mettent en valeur l’inclusion et échangent de l’information sur des programmes, des outils et des ressources axés sur l’inclusion. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’OILN et ses activités, consultez le site Web à www.oiln.ca. Communauté en santé • Printemps / Été 2008 5 Ressources recommandées : La santé mentale • International World Health Organization – Mental Health: http://www.who.int/mental_health/en/ The Lancet Global Mental Health Series: All the review papers and commentaries included in can be accessed without payment at the following weblink. http:// www.thelancet.com/online/focus/mental_health/collection • Canada Canadian Mental Heatlh Assoication (CMHA) CMHA has a range of resources dealing with many aspects of mental health and mental illness, most of which can be viewed online. The Mental Health Pamphlet Series includes more than 30 pamphlets with vital information on mental health and mental illness. Some pamphlets are available in Farsi/Dari, Greek, Italian, Polish, Portuguese, Somali, Serbo-Croatian, Tamil and Urdu. http://www.cmha.ca/bins/ content_page.asp?cid=4-42 CAMH Mental Health Promotion Tool Kit http://www.cmha.ca/mh_toolkit/intro/index.htm The Canadian Psychological Association http://www.cpa.ca/home/ Health Canada – Mental Health, Mental Illness http://www.hc-sc.gc.ca/iyh-vsv/diseases-maladies/mental_e. html Mental Health Commission of Canada http://pm.gc.ca/eng/media.asp?id=1807 The Mental Health Promotion Unit, Public Health Agency of Canada. http://www.phac-aspc.gc.ca/mh-sm/mhp-psm/index-eng. php Mood Disorders of Canada- Quick Facts about Mental Illness http://www.mooddisorderscanada.ca/QuickFacts/ National Network for Mental Health http://www.nnmh.ca/ Taking Culture Seriously in Community Mental Health http://www.takingcultureseriouslycura.ca/ • Ontario Children’s Mental Health Ontario http://www.kidsmentalhealth.ca/ Community Mental Health Evaluation Initiative http://www.ontario.cmha.ca/cmhei/ MENTAL HEALTH : 2000 and Beyond : Strengthening Ontario’s Mental Health System. http://www.health.gov.on.ca/english/public/pub/mental/ mentalreform.html • Toronto Across Boundaries http://www.acrossboundaries.ca/ Hong Fook Mental Health Association http://www.hongfook.ca/ Navigating Mental Health Services in Toronto- A Guide for Newcomer Communities. http://www.crct.org/lanresources/PDFs/CRCT-NMHSEnglish.pdf University Health Network. Community Mental Health Program http://www.uhn.ca/Clinics_&_Services/clinics/community_ mental_health.asp COMMUNIQUÉS DE PRESSE Signes vitaux : Mesurer la vitalité des communautés de partout au Canada Signes vitaux est un rapport annuel qui permet de mesurer la vitalité de 11 communautés de partout au Canada : Saint John’s, Montréal, Ottawa, Toronto, région de Waterloo, Sudbury, Calgary, Red Deer, Medicine Hat, Vancouver et Victoria. Le projet permet d’identifier 6 Communauté en santé • les grandes tendances dans les 11 communautés et d’évaluer, à l’aide d’indicateurs, au moins dix secteurs déterminants de la qualité de vie. En octobre 2007, Signes vitaux a publié un rapport annuel qui comprend des données nationales sur chaque indicateur, ainsi que des rapports locaux Printemps / Été 2008 détaillés sur chaque communauté. Si vous voulez obtenir de plus amples renseignements sur Signes vitaux, ou consulter le Rapport annuel et les rapports locaux de 2007, vous pouvez visitez http://www.signesvitauxcanada.ca/index-f.html. PROFIL DE MEMBRE Beautiful Minds Qui sont ils? Beautiful Minds est une organisation avant gardiste dans la prestation de programmes éducatifs axés sur la promotion positive des questions liées à la santé mentale et visant la réduction du stigmatisme. Elle travaille en collaboration avec des écoles, des organisations sociales et des partenaires communautaires afin d’élaborer, de promouvoir et d’animer des programmes éducatifs qui améliorent les connaissances et favorisent une attitude positive à l’égard de la santé mentale. Programmes Beautiful Minds, offert actuellement dans les écoles secondaires, est un programme de sensibilisation adapté du programme « Talking About Mental Illness » du Centre de toxicomanie et de santé mentale. Le programme a permis d’améliorer les connaissances sur la santé mentale et de réduire le stigmatisme lié aux questions de santé mentale. Il comprend une trousse pour enseignants à quatre volets qui inclut des plans de leçons afin d’appuyer le programme sur la santé mentale dans les écoles secondaires. Comme troisième volet du programme, des conférenciers bénévoles ayant reçu une pleine formation donnent une présentation en salle de classe, partageant leur expérience personnelle d’être atteint d’une maladie mentale. Dans chaque présentation, des étudiants, des enseignants et des employés de soutien de l’école reçoivent des ressources additionnelles, y compris le guide pour étudiants de Beautiful Minds. On encourage les parents d’assister aux présentations ou aux séances d’information. Un guide pour par- ents a été conçu comme complément au guide pour étudiants afin de favoriser la communication dans la famille sur les questions liées à la santé mentale. Le programme a remporté beaucoup de succès. Au cours de l’année scolaire 2006 2007, on a donné 100 présentations à plus de 2200 étudiants dans 24 écoles. Une évaluation effectuée avant et après la présentation a démontré une grande amélioration (< .01 pour la plupart des questions) dans les connaissances et l’attitude des étudiants. Les étudiants et les enseignants ont donné d’excellents commentaires au sujet du programme. Un étudiant a souligné l’importance de discuter ouvertement de la santé mentale : « Les animateurs étaient tellement à l’aise en relatant leur expérience personnelle, ce qui rend un message beaucoup plus clair que toute brochure. » Un autre étudiant dit que « les animateurs étaient réels. Ils nous ont fait comprendre que le simple fait d’avoir une maladie mentale ne veut pas dire qu’on est différent. » L’organisation est toujours ouverte aux possibilités additionnelles et à des initiatives de collaboration, et elle a participé à de nombreuses autres activités, événements et présentations qui favorisent la promotion positive des questions liées à la santé mentale. Initiatives d’avenir À l’heure actuelle, Beautiful Minds travaille à adapter son programme pour les jeunes adolescents des écoles primaires et le milieu de travail. Tous ses programmes sont conçus pour rendre le message de promotion positive des questions liées à la santé mentale et réduire le stigmatisme. Si vous voulez de plus amples renseignements, vous pouvez visiter le site Web de Beautiful Minds à www. beautifulminds.ca. À présent, le programme Beautiful Minds est offert dans des écoles secondaires de la région de Waterloo et du comté de Wellington. Cependant, l’organisation est prête à collaborer avec des groupes et des organisations dans d’autres régions qui désirent offrir le programme ou améliorer leurs programmes existants. Par ailleurs, Beautiful Minds dirige le Consumer Survivor Initiative Network dans le cadre du Waterloo Wellington Local Health Integration Network en offrant des possibilités de réseautage et des ateliers aux membres de la communauté qui éprouvent des troubles de santé mentale. Communauté en santé • Printemps / Été 2008 7 Nos nouveaux membres La CCSO souhaite la bienvenue aux nouveaux membres qui se sont joints depuis la publication du dernier numéro du bulletin Communauté en santé Jill Ryan Petoskey Christa Costas-Bradstreet Burlington Mike Fogarty March of Dimes Canada Shari Brown Timiskaming Health Unit New Liskeard Sadiyya Ibrahim Flemingdon Health Centre Toronto Lois Dewey Leeds, Grenville and Lanark District Health Unit Smiths Falls Natalie Curl Scarborough Bhavna Sivanand Region of Peel Health Services - Chronic Disease and Injury Prevention Brampton Julia Dearing-Vollett Etobicoke Annie O’Donoghue Guelph Civic League Guelph Julie Vaillancourt Sudbury Terrie Meehan Ottawa Madelyn Law Brock University St. Catharines Christabel Bremner Cobalt, Coleman, Latchford and Area Food Bank Cobalt Penny Nelligan Huron County Health Unit Clinton Myriam Beaulne CPCHE Kingston Erika Steibelt Toronto Hinda Goldberg Lanark Alexis Kane Speer Centre for Urban Health Initiatives (CUHI) Toronto Clark Bernat Niagara Historical Society & Museum Niagara-on-the-Lake Abdibasid Abdimalik Wabi Shabelle Development Association Ethiopia Steve De Quintal Nannette Gropp Calgary Health Region Calgary Holly Gillis Public Health, capital Health Neluka Leanage University of Waterloo Toronto Cherrie James Scarborough Denika Andrews Hastings & Prince Edward Counties Health Unit Belleville Symposium de 2008 sur la création de partenariats équitables Les 5, 6 et 7 novembre 2008 | Toronto, Canada Pour réduire les disparités sur le plan de la santé par des mesures concertées entre les communautés diverses, les professionnels de la santé mentale et de la toxicomanie et les décideurs. • Motifs pour créer des partenariats Date limite pour soumettre sa candidature – Le 6 juin 2008 • Éléments et stratégies nécessaires afin Thèmes du symposium: Demande d’animateurs Pour recevoir une trousse de demande d’animateurs ou pour vous inscrire, veuillez communiquer avec : Mary_ [email protected] équitables d’aborder les enjeux liés à la création de partenariats équitables • Création, renforcement et maintien de partenariats équitables Parrainé par les partenaires du projet BEP : « Un partenariat équitable se fonde sur l’équité et le respect. » 8 Communauté en santé • Printemps / Été 2008