85 comité mars.pub

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85 comité mars.pub
Les titres / les auteurs
Blanc comme la nuit d’Ann CLEEVES,
La vie très privée de Mr Sim de Jonathan COE,
Règle numéro un de Robert CRAIS,
A l’ombre des remparts de Michèle FOULAIN,
Dans la mer il y a des crocodiles de Fabio GEDA,
Ce que savait le chat de Martha GRIMES,
Dernière nuit à Twisted river de John IRVING,
Alex de Pierre LEMAITRE,
Les Harmoniques de Marcus MALTE,
Ma vie a un prix de Tina IKPARA,
Le Dernier oracle de James ROLLINS,
La Gifle de Christos TSIOLKAS,
Le Pays de l’absence de Christine ORBAN,
L’Affaire du gang des barbares d’Elsa VIGOUREUX,
Marina de Carlos RUIZ ZAFON,
Croisière fatale de C. CUSSLER et J. DU BRUL,
Vénus noire d’Abdellatif KECHICHE.
ipns
Réunion du
17 mars
2011
n° 85
Espace culturel MauriceMaurice-Schumann
1108, rue d’Armentières
59850 NIEPPE
03 20 48 62 50
[email protected]@ville-nieppe.fr
Les participants
Claire CHAGNON
Jean-François HALLIEZ
Patricia DULAC
Daniel FOURNIER
Philippe VERBRUGGHE
Brigitte HOUVENAGHEL
Fanny WOJCIECHOWSKI
Philippe DEKEIRLE
Isabelle DUCATILLON
Marie-France BRAURE
Sabine WAJDA RODRIGUEZ
Jean-Pierre et Christiane BOULET
Marie-France CATTEAU
Valérie WESTRELIN
Nicolas WESTRELIN
Marie-Ange DE GANDT
Michèle SPLINGART
Chantal NORMAND
Anne DEHEM
Anne-Marie et Alain KOOPMANS
Caroline CACKWOSKY
Marie-Françoise WRIGHT
Vénus noire d’Abdellatif KECHICHE,
Ed. E. PROUS, 2010.–
2010.– 130 p.
Beau travail : bande dessinée inspirée du film éponyme
d’Abdellatif Kechiche, qui a mis en scène une histoire
vraie d’une esclave de la tribu Hottentote d’Afrique du
Sud ; dotée d’un fessier surdéveloppé elle sera un objet
de foire, à Londres, Paris et sera livrée à la prostitution.
Morte, son squelette et son moulage sont exposés au
Musée de l’homme jusqu’en 1974 et restitués à l’Afrique
bande dessinée du Sud en 2002.
L’avis de Daniel FOURNIER
Légende
Exceptionnel
Beaucoup
Bien
Un peu
Pas du tout
Blanc comme la nuit d’Ann CLEEVES,
Ed. Belfond, 2010.–
2010.– 352 p.
Marina de Carlos Ruiz Zafon,
Ed. B. Laffont, 2010.–
2010.– 303 p.
roman
Il s'agit ici d'un roman jeunesse, publié en 1999 (avant l'excellent
"L'ombre du vent") mais traduit en français récemment. Un adolescent quitte son internat pour se promener dans Barcelone. Un jour,
il rencontre Marina et son père, avec qui il se lie d'amitié. Lors d'une
promenade dans un cimetière ancien, ils suivent une femme mystérieuse et l'aventure commence. Même si on retrouve une certaine
ambiance propre à Zafon, ce livre prend parfois un côté "grand guignol" qui plaira peut-être aux adolescents (de l'âge du héros). Pour
ma part, je n'en ai pas vu l'intérêt. Lecture agréable, sans plus.
roman
L’avis de Chantal NORMAND
L’avis de Patricia DULAC
La vie très privée de Mr Sim de Jonathan COE,
Ed. Gallimard, 2011.–
2011.– 448 p.
Croisière fatale de Clive CUSSLER et Jack DU BRUL,
Ed. B. Grasset, 2011.2011.- 474 p.
policier
Contrairement à son compère Kurt Austin (du même auteur)
qui découvre des épaves, Juan Cabrillo commande un navire
chargé d'armes et de gadgets technologiques pour pourchasser
les terroristes. De retour de mission, l'Orégon découvre un paquebot dont presque tous les passagers sont morts de fièvre hémorragique. Une course poursuite s'engage pour trouver les responsables de ce massacre, membres d'une secte prônant la stérilisation de l'espèce humaine. Un récit trépidant, au rythme soutenu, dans la lignée de James Bond.
L’avis de MarieMarie-France BRAURE
Dans un village des îles Shetland, un homme portant un masque blanc est découvert pendu dans une cabane de pêcheurs.
Qui est cet homme, inconnu des habitants du hameau ? On
découvre, en suivant l’inspecteur Jimmy Perez les relations
plus ou moins secrètes qui lient les habitants de cette région.
L’ingénieur connaît bien la mentalité des habitants de ce pays
où l’été, le soleil ne se couche jamais. Un autre meurtre va intensifier le mystère. L’auteur nous tient en haleine jusqu’aux
dernières pages avec brio.
roman
10
2009, en Grande-Bretagne, un individu ordinaire, Maxwell Sim, agé de 48 ans,
divorcé il y a 6 mois est en dépression depuis que sa femme l'a quitté. Il a peu
d'amis et d'ailleurs il ne connaît pas la plupart des seventies qui, sur Facebook, se
déclarent comme tels. Pour la Saint Valentin, son ex-femme lui offre un voyage
en Australie pour qu'il renoue des relations avec son père, exilé à l'autre bout du
monde à la mort de la mère de Maxwell, en vain. Pourtant, à l'occasion d'un dîner dans un restaurant de Sydney, il va être subjugué par ce qui se passe à l'une
des tables voisines de la sienne : une chinoise et sa fille se parlent et s'amusent,
elles ont une vraie intimité. Le thème principal du roman est posé : la difficulté de
communiquer malgré les nouveaux outils d'aujourd'hui qui accentuent la solitude plus souvent qu'ils ne la guérissent. A partir de là, Jonathan Coe nous raconte,
avec beaucoup d'humour, le passé de Maxwell et de sa famille et sa vie d'aujourd'hui où tout est signifiant, aucun incident n'est sans conséquence sur le reste de
l'histoire. La structure de ce roman est très originale et nous surprend jusqu'à la
fin.
L’avis de Philippe VERBRUGGHE
3
Règle numéro un de Robert CRAIS,
Ed. Belfond, 2011.–
2011.– 328 p.
roman
Frank Meyer, sa femme et ses deux enfants sont sauvagement assassinés dans leur maison. Seule Ana, jeune fille au pair serbe, survit quelques heures au massacre. Tout le monde pense à un crime de maraudeurs. Joe Pike, ami de Frank, lui n’y croit pas. Il fait appel à Elvis
Cole (son fidèle ami) ainsi qu’à Jon Stone, ancien mercenaire. Ils se
retrouveront très vite face à la mafia serbe : meurtres, enlèvements
d’enfants, trafic d’armes, prostitution…Deux bandes rivales s’affrontent. Seule la règle numéro 1 les unit : être prêt à tout sacrifier, même
les siens…Robert Crais nous fait vivre, à un rythme endiablé, un
thriller éblouissant .Chaque scène nous tient en haleine et l’intrigue
est passionnante de bout en bout.
Le Pays de l’absence de Christine ORBAN ,
Ed. Albin Michel, 2011.–
2011.– 168 p.
roman
Un livre plein de tendresse et d'étonnement. Il relate
les relations particulières qui se tissent entre une fille et
sa mère, cette dernière étant atteinte d'une démence.
Lorsque la fille devient la mère de sa mère, lorsque le
passé resurgit dans le présent, lorsque la maladie exacerbe les particularités de leur relation, elles sont autant désorientées l'une que l’autre. Et si vieillir c'était,
comme le dit l'auteur, devenir ce que vous êtes ... mais
en pire ?
L’avis de Brigitte HOUVENAGHEL
L’avis de MarieMarie-Ange DE GANDT
A l’ombre des remparts de Michèle FOULAIN,
Ed. P. Galodé, 2011.–
2011.– 184 p.
roman
En 1910 à Saint Malo, Jean-Marie et Léopoldine, très amoureux,
se marient pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur : lui, la
trentaine, chirurgien dentiste. Elle, quinze ans, fragile, sans profession, entretient avec amour leur foyer. Très vite, elle met au
monde cinq enfants. Le pire : assassinat de l’archiduc d’Autriche
à Sarajevo, il est mobilisé et ne reviendra pas. Veuve à 23 ans,
seule avec cinq enfants, sans emploi, Léopoldine doit trouver la
force pour faire face à cette tragédie et continuer à vivre pour
élever ses enfants. Ce livre est émouvant et très agréable à lire.
L’avis d’Anned’Anne-Marie KOOPMANS
4
L’Affaire du gang des barbares d’Elsa VIGOUREUX,
Ed. Flammarion, 2011.–
2011.– 307 p.
Comment une trentaine de personnes ontelles pu humilier et torturer à mort pendant
trois semaines, un jeune homme qui ne leur
avait rien fait ? Comment dans une cité où
tout se sait personne n’a réagi ? Le gang des
barbares mais aussi celui des lâches. C’est
vraiment terrible.
document
364.105
L’avis de JeanJean-Pierre BOULET
9
Le Dernier oracle de James ROLLINS,
Ed. Fleuve Nord, 2010.–
2010.– 462 p.
Dans la mer il y a des crocodiles de Fabio GEDA,
Ed. Liana Levi, 2011.–
2011.– 170 p.
Génial ! Si vous cherchez un livre qui
vous fasse voyager, qui mêle aventure et histoire, le tout à un rythme
trépidant. Foncez !
document
304.8
roman
L’avis de Valérie WESTRELIN
L’avis d’Anne DEHEM
La Gifle de Christos TSIOLKAS,
Ed. Belfond, 2011.–
2011.– 467 p.
roman
Enaiat avait à peu près 10 ans lorsque sa mère, pour le sauver des menaces de
mort sur leur famille afghane Hazara, une ethnie honnie par les Pachtounes
et les Talibans, l’abandonna au Pakistan. Après trois jours de voyage accompagné de sa mère, il se réveille seul. Rapidement, il comprend qu’il faut survivre. On partage avec lui sa longue traversée jusqu’en Europe, la vie est souvent très dure, mais également nous vivons une belle leçon d’humilité, de
courage et de solidarité. Ce livre est magnifiquement écrit, il n’y a pas de
sensiblerie, le récit est sans excès. Enaiat se refuse à l’apitoiement : sa mère lui
a transmis des recommandations la veille de son abandon qui l’aideront à
survivre dans les moments de douleurs. Fabio Geda a rencontré Enaiat à Turin et bouleversé par son récit. Il a souhaité exprimer par le biais de ce livre
sous la forme d’une interview, l’histoire de ce jeune garçon.
Ce que savait le chat de Martha GRIMES,
Ed. Presses de la Cité, 2010.–
2010.– 379 p.
Tout commence par une gifle donnée lors d’un barbecue en famille et entre
amis, à un jeune enfant très capricieux et assez mal élevé. Elle n’est pas donnée
ni par son père ni par sa mère mais bel et bien par un malheureux convive qui a
perdu son sang-froid. Il s’avère être le cousin du maître des lieux, tandis que
l’enfant est lui, le fils de la meilleure amie de la maîtresse de maison. Et c’est le
cataclysme. Les parents portent plainte, un procès s’en suivra. Des camps se
forment au sein de la même famille, les « pour » ou « contre » la gifle. Autour de cette prise de position, l’auteur va nous présenter ses personnages un à
un. Il va nous laisser entrevoir les failles qu’ils recèlent, leur passé, leur vie…La
gifle est le prétexte qui permet de dévoiler l’humanité de ces quelques hommes
et femmes.
Le commissaire Richard Jury s’interroge. Que
faisait ce soir-là cette bibliothécaire discrète et
sans histoire abattue d’une balle en plein cœur ?
A-t-il à faire à un tueur en série ? Une enquête
rondement menée qui va le conduire de surprise
en surprise. Suspense garanti jusqu’au bout !
policier
L’avis de Fanny WOJCIECHOWSKI
8
L’avis Christiane BOULET
5
Dernière nuit à Twisted river de John IRVING,
Ed. Seuil, 2011.–
2011.– 562 p.
Les Harmoniques de Marcus MALTE,
Ed. Gallimard, 2010.–
2010.– 369 p.
L’auteur a su renouveler le genre du roman noir en
nous offrant une histoire bien construite où alternent
des situations cocasses et dramatiques, dans lesquelles
se démènent les deux héros ou plutôt les deux antihéros qui s’engagent dans une enquête qui les dépasse
rapidement. Roman distrayant et agréable à lire.
Un livre de John Irving comme on les aime, foisonnant, riche de détails, tout simplement vivant.
J’ai été un peu déçue par le sujet plutôt triste, le
contexte du livre s’attachant à nous raconter le
climat rude du Grand Nord du Canada et ses corollaires parfois dramatiques.
roman
policier
L’avis de Caroline CACKWOSKI
L’avis de JeanJean-François HALLIEZ
Alex de Pierre LEMAITRE,
Ed. Albin Michel, 2011.–
2011.– 392 p.
Ma vie a un prix de Tina OKPARA,
Ed. M. Lafon 2010.–
2010.– 218 p.
Alex, une jeune femme est enlevée
puis enfermée dans un entrepôt où
son ravisseur souhaite juste la voir
mourir. Elle va subir des tortures jusqu’à l’horreur. Une intrigue intelligente mais impossible d’en dévoiler
davantage. A vous de le lire !
document
641.86
policier
L’avis de Claire CHAGNON
6
L’histoire de Tina se déroule au XXIe siècle, dans une banlieue huppée de la région parisienne. Elle avait été adoptée officiellement pour 375 euros : le prix de
la vie d’une enfant esclave. En lisant cet ouvrage, on se demande comment
cette petite fille, puis adolescente a pu supporter tous les sévices qu’elle a subis.
Pourquoi, pas de révolte, de dénonciation de sa part et surtout de son entourage qui est témoin de son sort ? On a du mal à accepter que cela puisse exister
en France aujourd’hui. Mais un jour, Tina trouve la force et le courage de se
sauver, et se réfugie chez une voisine. La police est prévenue,mais va-t-on la
croire, car ses parents adoptifs sont très connus. Tina parviendra-t-elle à se reconstruire après toutes ces souffrances endurées ? Un ouvrage facile à lire, très
émouvant et écrit simplement.
L’avis de MarieMarie-Françoise WRIGHT
7