Université libre de brUxelles Faculté d`architecture

Transcription

Université libre de brUxelles Faculté d`architecture
Faculté d’architecture
Université libre
de Bruxelles
Faculté
d’Architecture
La cambre - horta
2015-2016
Architecture
Architecture du paysage
1
Faculté d’architecture
Faculté d’ARCHITECTURE
1200
Plus de
étudiants d’origines
multiples favorisant
une ambiance
cosmopolite
2
18
20
21
24
L’Université libre de Bruxelles
16
Le Doctorat et la Recherche
14
Master de spécialisation conjoint en ConservationRestauration du Patrimoine Culturel Immobilier
partenaires
académiques et
institutionnels à
travers le monde
12
Master en Architecture du Paysage
100
Plus de
10
Master en Architecture
www.archi.ulb.ac.be
08
Le passage du Bachelier au Master
Des enseignantspraticiens reconnus
dans le monde
de l’architecture
02
Bachelier en Architecture du Paysage
sommaire
Bachelier en Architecture
Une recherche
en plein
développement
L’organisation générale des études universitaires
CONTACTS
Faculté d’Architecture La Cambre – Horta, ULB
Place Flagey, 19 B-1050 Bruxelles
T +32 (0)2 640 96 96
F +32 (0)2 647 46 55
M [email protected]
Victor Hugo
La Faculté d’Architecture
Née en 2009 de l’intégration conjointe au sein de l’Université
Libre de Bruxelles des Instituts « La Cambre » et « Victor Horta »,
la Faculté d’Architecture de ULB rassemble aujourd’hui plus
de 1200 étudiants venant de multiples origines auxquels elle
garantit pourtant un enseignement fortement individualisé dans
les disciplines qui l’exigent, en particulier le projet d’architecture.
Sa pédagogie entend articuler la rigueur des savoirs théoriques
avec le développement de l’expressivité personnelle, de
l’esprit critique et de l’engagement social. L’architecte, comme
le paysagiste ou l’urbaniste, est en effet le bâtisseur du cadre
de vie et de l’environnement. Dans cette période charnière
marquée par le réchauffement climatique, la société du risque
permanent et des catastrophes majeures, l’accroissement de
la précarité et de l’exclusion, la situation des réfugiés et des
demandeurs d’asiles, les nouvelles exclusions, les politiques
d’attractivité des grandes villes, l’exigence de densification
urbaine, l’importance du patrimoine… l’architecte ne peut être
seulement un bon professionnel au fait des dernières avancées
techniques, il se doit d’être à même de se battre pour une
société meilleure et plus juste.
Des programmes
d’enseignement
diversifiés
orientés vers
la multiplicité
des pratiques
de l’architecture
« L’architecture est le grand livre de l’humanité,
l’expression principale de l’homme à ses divers
états de développement, soit comme force,
soit comme intelligence. »
Document non contractuel
1
PHILOSOPHIE GÉNÉRALE
D’ENSEIGNEMENT
Ni seulement virtuosité ou rigueur technique,
ni seulement engagement social, ni seulement
richesse formelle, l’architecture est cependant
appelée à viser tout cela à la fois. Et c’est
évidemment un enjeu formidablement complexe
et stimulant que de chercher à assurer dans la
formation cette capacité de synthèse, en évitant
l’accumulation encyclopédique comme la tentation
de la superficialité.
L’ambition pédagogique et académique de la Faculté
est de penser et de valoriser l’architecture comme
une discipline culturelle, qui, pour être exigeante, se
doit d’être critique et émancipatrice, tout en assurant à
chacun de larges possibilités expressives. C’est autour
de ces valeurs - exigence, critique, émancipation,
expressivité - que se réfléchit une attitude par
rapport aux productions et au monde architecturaux
contemporains.
L’atelier du projet d’architecture, spécificité de
l’enseignement de l’architecture au centre de la
pédagogie de la Faculté, est le lieu de l’articulation et
de l’apprentissage de ces compétences. Au cœur du
travail en atelier d’architecture, la dimension expressive
se matérialise dans des relations individualisées
entre enseignant et enseigné. L’apprentissage du
projet est pensé comme un espace d’expérimentation
où, face aux épreuves qui lui sont proposées, l’étudiant
est amené à puiser, dans les moyens culturels qui lui
sont rendus disponibles mais aussi en lui-même, les
ressources pour y répondre. L’enseignant est là, non
pas pour lui imposer des solutions, mais pour l’aider
et le supporter dans la réalisation de ce qu’il tente de
concevoir.
SPéCIFICITéS DE LA FACULTé
2
Un peu d’histoire
Depuis 2009, les Instituts Supérieurs d’Architecture
“La Cambre” et “Victor Horta” ont fusionné pour créer la
Faculté d’Architecture de l’Université Libre de Bruxelles.
Les deux Instituts partenaires de cette nouvelle Faculté
ont une riche et longue expérience de la formation en
architecture : l’ISA Victor Horta, issu de l’enseignement
de l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles (1771),
réformé au début du XXe siècle sous la direction de
l’architecte Victor Horta ; l’ISA La Cambre, issu de
l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et des Arts
Décoratifs créée en 1926 par l’artiste et architecte
Henry van de Velde.
À travers ces grandes figures de l’architecture qui
marquèrent - au niveau national et international l’architecture moderne au tournant de l’art nouveau et
des avant-gardes, ces deux enseignements plongent
leurs racines au cœur même de la modernité, tout
autant qu’ils manifestent à son égard une diversité
d’engagements et d’expressions.
De cet héritage, fécondé par ce nouvel environnement
universitaire, la nouvelle Faculté retient que
l’architecture est un art de la raison, public et social,
à la rencontre des arts et des sciences, du réel et de
l’imaginaire, de la rigueur et du sentiment, de la poésie
et de la technique, des traditions et des innovations.
Dans cet esprit, la Faculté d’Architecture de
l’ULB développe un enseignement pluraliste et
émancipateur, ouvert aux opinions critiques et aux
explorations innovantes de la discipline tout autant
qu’à l’approfondissement des savoirs traditionnels
du métier. Les objectifs de sa pédagogie conjuguent
la nécessaire pertinence technique, l’indispensable
responsabilité sociale et la richesse imaginative
qui permettent d’assurer à chacun, et de manière
responsable, de larges possibilités d’expression et de
créativité.
Une Faculté, deux sites
Cette nouvelle Faculté est aujourd’hui répartie sur deux
sites. Le premier site est celui du campus du Solbosch,
lieu commun à la plupart des facultés de l’ULB. Le
second site est celui dit « Flagey », sur la place Flagey,
au cœur de la vie urbaine bruxelloise.
Sur le site du Solbosch, structuré autour de l’avenue
Paul Héger, la Faculté d’Architecture dispose de douze
ateliers d’architecture et d’une grande salle de jurys
situés aux 5e et 6e étages du bâtiment U. Ces ateliers
sont occupés principalement par les étudiants de
Bachelier. Sur le site « Flagey », la Faculté dispose d’ateliers d’architecture, de locaux de cours, des bureaux
attribués aux Centres de Recherche, d’une bibliothèque,
d’une cafétéria, des bureaux du secrétariat et du Décanat ainsi que d’un « musée » où se tiennent constamment des expositions d’architecture.
Attention : Le bâtiment du site Flagey fait l’objet de
transformations.
Le chantier occasionne diverses modifications en
matière d’accès, de locaux, d’horaire, etc. Nous faisons
notre possible pour que ces travaux qui, à terme, nous
offriront un environnement plus adapté, ne mettent pas
à mal l’organisation quotidienne du site.
Diversification de la formation de l’architecte
Comme de nombreuses professions, celle d’architecte
tend à se diversifier et à se spécialiser. Par ailleurs, grâce à
la flexibilité et à l’ouverture de la formation, de nombreux
anciens étudiants en architecture n’exercent pas le métier
d’architecte selon le modèle dominant de l’exercice
libéral de la profession en bureau d’architecture.
Certains se spécialisent en urbanisme, en imagerie
numérique, en création d’événements, alors que d’autres
choisissent les métiers de la fonction publique,
embrassent le champ des médiations culturelles ou
de la recherche.
Facultéd’ARCHITECTURE
d’ARCHITECTURE
Faculté
LA FACULTÉ D’ARCHITECTURE
La formation en architecture est structurée autour d’une
tension entre la nécessité de maintenir une formation
commune et de faire droit à cette exigence de pluralisme liée aux multiples façons d’être architecte
aujourd’hui. La Faculté d’Architecture La Cambre-Horta
a tenu à répondre à cette attente par une diversification des options et des ateliers, avec un choix
d’orientations répondant aux aspirations personnelles
des étudiants dès la dernière année de Bachelier, et
intégrant l’idée que tous les enseignements offerts par
la Faculté ne doivent pas nécessairement aboutir au
titre d’architecte. L’intégration de la formation en
architecture du paysage au sein de la Faculté en est
un exemple.
Les + à la Faculté
à Un enseignement individualisé centré sur le projet d’architecture.
à Une pédagogie articulant l’apport de praticiens et de professionnels avec celui de théoriciens et de chercheurs de haut niveau.
à Un rayonnement international, de nombreux échanges et une forte
mobilité étudiante.
à Un engagement social s’actualisant notamment dans des exercices liés aux grands enjeux territoriaux actuels, aux différentes
échelles, du quartier à la métropole, et cela dans les différents
continents.
à Une offre d’enseignements large et étoffée assumant la diversification des métiers de l’architecture.
à L’environnement cosmopolite et l’offre culturelle de la capitale de
l’Europe.
33
Théoriciens et praticiens
Par sa nature même, l’enseignement de l’architecture
nécessite un corps professoral où se côtoient des
acteurs qui ont opté plutôt pour une carrière académique et d’autres qui sont des praticiens. Le projet
pédagogique de la Faculté met l’accent sur la complémentarité entre ces deux profils, complémentarité qui
admet que la théorie et la recherche académique
en architecture font partie intégrante du champ
architectural, mais aussi que la pratique de l’architecture de qualité constitue un espace de réflexivité et de
recherche.
L’enseignement du/par le projet
L’atelier du projet d’architecture, centre de la pédagogie de la Faculté, est le lieu de l’articulation des
compétences, mais aussi de l’acquisition des moyens
de concrétiser l’expressivité ou encore de l’intégration
dans la production architecturale des ressources de la
critique et de la confrontation au regard de l’autre.
Au sein de l’atelier du projet d’architecture, le mode
d’évaluation principal prend place lors du « jury »,
lorsque l’étudiant présente son travail aux enseignants
et, le cas échéant, à des membres extérieurs.
Le jury est non seulement un outil d’évaluation des
progrès de l’étudiant, mais il s’agit également d’un
moment de pédagogie, où étudiants et enseignants
échangent leurs points de vue et développent une
discussion critique.
À partir du second quadrimestre de la dernière année
de Bachelier, différents enseignements du projet
d’architecture sont proposés. Ceux-ci sont organisés
sous forme d’ateliers dits « verticaux » associant les
étudiants de dernière année de Bachelier et de Master
autour de mêmes thématiques d’études et de mêmes
préoccupations architecturales. Les étudiants ont libre
choix de leur atelier, quadrimestre après quadrimestre.
4
Des stages durant les études
Durant leurs études, les étudiants ont, à deux reprises,
l’occasion de se confronter aux réalités de pratiques
professionnelles, par le biais de stages coordonnés et
évalués par la Faculté.
Le premier stage se tient durant les années de Bachelier
et permet la découverte de pratiques professionnelles
liées aux métiers de la construction. Le second a
lieu pendant les années de Master. Il consiste en une
période de travail dans une agence d’architecture, un
centre de recherche ou tout autre environnement permettant d’expérimenter la pratique professionnelle de
l’architecture sous ses multiples formes.
S’ouvrir au monde : voyages d’études,
workshops et masterclasses
La Faculté est convaincue qu’apprendre l’architecture,
c’est aussi être confronté directement à celle-ci, à ceux
qui la font et qui se l’approprient au quotidien. Afin de
répondre à cet enjeu, différents types d’activités pédagogiques sont proposés tout au long du cursus, parmi
lesquels les voyages d’études, les workshops et masterclasses. Ces activités pédagogiques sont organisées
en Belgique et à l’étranger et permettent toutes, selon
des modes divers, d’approfondir l’expérience d’une
architecture, d’un contexte et la rencontre d’acteurs.
Les voyages d’études sont une pratique récurrente des
programmes de Bachelier et de Master.
Par ailleurs, depuis plusieurs années, la Faculté
d’architecture organise des masterclasses et workshops
internationaux en collaboration avec des partenaires
publics et d’autres institutions d’enseignement liées
à l’architecture et l’urbanisme. L’objectif est multiple.
D’une part, il s’agit de mettre à profit les connaissances
et les expertises développées au sein de la Faculté afin
de venir en aide à la société civile. D’autre part, ces
workshops doivent permettre aux enseignants et aux
étudiants de «sortir» de la Faculté pour collaborer avec
des experts de renommée internationale et des acteurs
directement impliqués sur le terrain. À titre d’exemple,
la formation Pyblik, organisée depuis plusieurs années
à Bruxelles, veut mettre à profit l’expertise des enseignants au profit des professionnels de l’espace public
(www.pyblik.be). Les deux workshops organisés à
Ishinomaki, située dans le nord-est du Japon, ont visés
à rassembler les experts internationaux autour du problème de la reconstruction de cette ville dévastée par
le tsunami du 11 mars 2011 (www.resilient-ishinomaki.
com). La Masterclass d’Architecture et d’Urbanisme
organisée à partir de 2012 pour la région de BruxellesCapitale veut rassembler les écoles d’Architecture et
d’Urbanisme Européennes autour de questions contemporaines spécifiques à la métropole bruxelloise.
Visées internationales
Aux ambitions pédagogiques d’enseignement de haut
niveau, à la hauteur des enjeux actuels des transformations du champ architectural, s’ajoutent également
des ambitions internationales. La Faculté assume ainsi
une vocation internationale qui s’étaye sur le statut de
Bruxelles comme capitale de l’Europe. Les institutions
étrangères partenaires – universitaires pour la plupart
– sont légion : du Japon au Canada en passant par le
Maroc, le Congo, le Pérou ou l’Argentine, sans oublier
une grande majorité des pays de l’Union Européenne,
c’est en tout près de 100 partenariats internationaux
dont profitent l’enseignement et la recherche de la
Faculté via la mobilité de ces étudiants, enseignants et
chercheurs, dans le cadre de séjours courts et longs.
Faculté d’ARCHITECTURE
LA FACULTÉ D’ARCHITECTURE
5
Un engagement social, politique
et culturel
Parce que l’aménagement de l’espace, l’architecture
et l’urbanisme couvrent des enjeux politiques et
sociaux fondamentaux, une faculté d’architecture
se doit de participer aux débats qui y sont relatifs. La
Faculté d’Architecture la Cambre-Horta se veut être une
faculté engagée dans les enjeux de société que son
enseignement rencontre. Qu’il s’agisse de la qualité
architecturale, de celle des espaces publics, de la participation ou des dispositifs publics de l’urbanisme et de
l’architecture, des concours d’architecture, du développement durable, ou des politiques patrimoniales, la
Faculté d’Architecture souhaite intervenir au sein de ces
débats publics, comme l’ont fait les Instituts Supérieurs
d’Architecture La Cambre et Victor Horta dans le passé.
Cet engagement social se traduit également par la prise
en charge de missions de service public, auprès des
pouvoirs publics, du milieu associatif et culturel, en
Belgique et au-delà de nos frontières.
Un diplôme, un titre,
et de multiples débouchés
À un niveau institutionnel, la formation d’architecte
conduit non seulement à la délivrance du diplôme de
Master en architecture, mais ouvre aussi la voie au titre
professionnel d’architecte. De ce simple fait, la formation à la Faculté d’Architecture assume la tension entre
les ambitions de formation culturelle, réflexive,
critique… que porte la tradition universitaire et les
exigences de professionnalisation liées à la délivrance de son diplôme.
Grâce à la flexibilité et à l’ouverture de la formation et
au vu de la pertinence de celle-ci face aux enjeux auxquels notre société doit faire face, de nombreux anciens
étudiants en architecture n’exercent pas le métier
d’architecte selon le modèle dominant de l’exercice libéral de la profession en bureau d’architecture. Certains
se spécialisent en urbanisme, en imagerie numérique,
en création d’événements, ou autres, alors que d’autres
choisissent les métiers de la fonction publique ou de la
recherche.
6
Le stage
Si les pratiques du métier d’architecte sont des plus
différenciées, celle liée à la conception et à la réalisation de bâtiments est soumise, en Belgique notamment,
à une inscription au Tableau de l’Ordre des Architectes.
L’Ordre des Architectes impose deux années de stage
pour rendre effective la possibilité de cette inscription.
Durant ces deux années, l’architecte est alors inscrit
comme stagiaire au Tableau de l’Ordre.
L’Ordre des Architectes prescrit les règles du stage
(contrat, rémunération, types de missions, etc.) et
organise les contrôles liés à ces règles. Le stage peut
être effectué en Belgique et, sous certaines conditions,
à l’étranger. Le stage de deux ans peut être divisé en
périodes de six mois, ce qui permet de penser un
« parcours » de stage au sein de plusieurs agences,
voire auprès de plusieurs types de pratiques professionnelles.
Le site de l’Ordre des Architectes www.ordredesarchitectes.be - offre une information des
plus complètes sur les modalités de stage.
La recherche
Le récent passage des Instituts Supérieurs d’Architecture à l’Université était principalement motivé par la
possibilité d’accès à la recherche fondamentale et au
doctorat qu’offrait le statut universitaire. Au sein d’une
société que l’on dit de plus en plus « de connaissance »,
dans un monde où s’impose « un apprentissage tout
au long de la vie », un monde qui s’appuie toujours
davantage sur « la recherche et le développement », un
environnement marqué par les incertitudes et porteur
d’inquiétudes où la vigilance critique devient un impératif constant… l’enseignement de l’architecture ne peut
se concevoir sans qu’il ne soit adossé et enrichi par des
dispositifs de recherche fondamentale mais aussi de
recherche appliquée. Une recherche qui se décline de
plus en plus en réseaux internationaux, en échanges
entre chercheurs, en séjours dans des centres de
recherche étrangers. Cette recherche peut être fondamentale ou appliquée mais elle n’est jamais désincarnée. Elle s’étaie sur les questions que pose la discipline
mais aussi sur les enjeux que portent les inquiétudes
sociales et les indignations politiques.
Les Archives et Bibliothèque d’Architecture
(ABA)
La Bibliothèque d’architecture constitue un réel
outil pédagogique pour la faculté, à la fois bibliothèque
de consultation et de recherche, ses collections sont
orientées vers l’architecture mais également vers des
domaines tels que l’urbanisme, le paysage, la représentation graphique en architecture, la théorie de l’architecture, la technique et la construction, le logement,
ou encore le développement durable sans oublier la
sociologie urbaine.
En tout, cela représente plus de 27.000 titres de livres
spécialisés et plus de 50 titres d’abonnements de
périodiques actuels, de nombreux périodiques anciens
ainsi qu’une très belle réserve d’ouvrages anciens et
précieux.
Le catalogue de la bibliothèque est accessible en ligne
sur le catalogue CIBLE des bibliothèques de l’ULB.
Lien : http://www.cible.ulb.ac.be
La bibliothèque d’architecture vous accueille du
lundi au vendredi de 9h00 à 18h30 et de 9h00 à
17h00 en périodes de vacances scolaires. Elle est
fermée les jours de fermeture de la faculté.
Contact ABA :
e-mail : [email protected]
Le service « Archives d’architecture », quant à lui, a
pour objectif de sauvegarder et de traiter les archives
qui lui ont été cédées, à titre de dépôt ou de don.
Ces archives se composent principalement de fonds
d’anciens diplômés ou enseignants, des fonds des deux
anciens Instituts d’Architecture La Cambre-Horta mais
aussi des associations professionnelles principalement
de la seconde moitié du XXe siècle.
Au niveau matériel, ces fonds sont constitués de
calques et tirages de plans, dossiers de chantier,
courriers, cahiers des charges, photos, documentations
diverses, maquettes etc.
coordonnées et contacts
DES SERVICES ADMINISTRATIFS
PRINCIPAUX DE LA FACULTE
Faculté d’ARCHITECTURE
LA FACULTÉ D’ARCHITECTURE
Responsable de l’Administration facultaire
Anneliese Desbuquoit
tél.: +32 (0)2.643.66.69
e-mail : [email protected]
Secrétariat du décanat
Samira Barfi
tél. : +32 (0)2.643.66.62
e-mail : [email protected]
Secrétariat étudiants
tél. : +32 (0)2 640 96 96
fax : +32 (0)2 647 46 55
e-mail : [email protected]
Secrétariat Erasmus PLUS
Zohra Chentouf
tél.: +32 (0)2.639.24.21
e-mail : [email protected]
Secrétariat de la culture
et de la communication
Pamela Moukanda
tél.: +32 (0)2.639.24.38
e-mail : [email protected]
Administration de la recherche
Valérie Peclow
tél. : +32 (0)2 639.24.60
e-mail : [email protected]
Les archives sont consultables sur rendez-vous.
Contact archives :
e-mail : [email protected]
7
Le nouveau décret
Le décret définissant le paysage de l’enseignement
supérieur et l’organisation académique des études, dit
décret « paysage » adopté en novembre 2013, ne revoit
pas fondamentalement la structure des programmes
de l’enseignement universitaire qui reste organisé en 3
cycles :
• 1er cycle, ou cycle de bachelier (cycle de transition non
professionnalisant),
• 2e cycle, ou cycle de master, et cycle de master de
spécialisation (qui remplace le master complémentaire),
• 3e cycle, constitué de la formation doctorale et du
doctorat.
Néanmoins, ce décret revoit profondément la manière
dont l’étudiant pourra gérer son parcours académique
puisqu’il répond désormais, pour l’essentiel, à une
logique d’accumulation de crédits qui privilégie l’individualisation et la flexibilité du parcours personnel de
l’étudiant, mais aussi sa responsabilité et son engagement au sein de ce parcours.
Tous les étudiants qui débutent leurs études supérieures
en septembre 2014 sont concernés.
Le programme annuel de chaque étudiant comprendra,
comme auparavant, sauf exception, un ensemble
d’unités d’enseignements, totalisant 60 crédits. Le programme personnel de l’étudiant sera établi lors de son
inscription. En 1re année de 1er cycle (BA1) tout étudiant
reçoit un programme de 60 crédits, commun à tous les
étudiants d’une même filière. L’étudiant qui, à l’issue de
cette 1re année aura acquis au moins 45 crédits pourra
poursuivre son cursus l’année suivante en acquérant
d’autres crédits selon un parcours plus individualisé,
jusqu’à totaliser les 180 crédits nécessaires pour
obtenir le grade académique de bachelier. Le grade
académique de master est généralement acquis, après
avoir acquis 120 crédits (180 pour les médecins et
vétérinaires).
Ce principe d’accumulation de crédits et de « programme
annuel de l’étudiant » fait cependant l’objet de certaines
balises. Dans le catalogue des « unités d’enseignement »
(c’est le nouveau nom donné aux enseignements
ou cours) des différentes filières, les jurys établiront
les unités d’enseignement qui sont corequises
à d’autres, c’est-à-dire qui doivent être acquises au
cours de la même année académique, et des unités
d’enseignement prérequises à d’autres, c’est-à-dire qui
doivent être acquises préalablement. L’étudiant devra
toujours, compte tenu des crédits acquis, totaliser un
programme annuel d’au moins 60 crédits (sauf exception) qui sera approuvé par son jury.
8
Les masters sont organisés selon des modalités qui
peuvent présenter plusieurs formes selon les programmes : il existe des masters à 60 crédits, des
masters à 120 crédits, voire des masters à 180 crédits.
Les masters en 120 crédits (ou plus) peuvent offrir 3
finalités :
La finalité didactique qui prépare à l’enseignement;
La finalité approfondie qui prépare à la recherche;
et la finalité spécialisée qui prépare à toute autre vie
professionnelle.
La langue d’enseignement
Université francophone, l’Université libre de Bruxelles
dispense l’essentiel de ses enseignements en français,
mais elle propose une offre toujours croissante de masters partiellement ou entièrement en anglais, voire dans
d’autres langues. Si vous venez de l’étranger, étudier à
l’ULB est donc l’occasion de développer votre maîtrise
du français tout en évoluant au quotidien dans l’environnement multilingue de la capitale de l’Europe.
Des formations visant à acquérir une qualification
professionnelle plus spécialisée peuvent être suivies
après un master en 120 ou en 180 crédits; elles sont
appelées « masters de spécialisation ».
La mobilité
Accueillir de nouveaux étudiants originaires du monde
entier fait partie de la culture de l’ULB. Avec un tiers
d’étudiants étrangers et un corps professoral aux
origines diverses, l’ULB favorise les rencontres et les
échanges interculturels.
l
l
l
Le nouveau décret soutient les opportunités de collaborations entre institutions des communautés française
ou flamande et aussi les projets de partenariats avec
des institutions étrangères. Cette initiative répond à
une volonté nette de mise en place de masters organisés
en collaboration, en co- ou double diplomation entre
des établissements d’enseignement supérieur situés
dans et hors de la Communauté française. Cette offre
pourrait croître sensiblement dans les années à venir.
L’adéquation avec les besoins
de la recherche
Nos formations s’appuient sur une tradition de
recherche de haut niveau et sur nos domaines de
recherche ; cet adossement de l’enseignement à la
recherche constitue la spécificité de l’enseignement
universitaire dont l’objectif est d’ « apprendre à
apprendre ».
Dans le cadre de séminaires, de travaux personnels, de
l’élaboration du mémoire, l’étudiant en master est impliqué dans des unités de recherches de l’ULB et met en
œuvre les méthodes de la recherche, en étant encadré
par des enseignants-chercheurs.
Des stages en centre ou laboratoire de recherche sont
au programme obligatoire de la plupart des masters à
finalité approfondie.
L’étudiant à la recherche d’expériences diverses et
d’ouverture sera heureux d’apprendre que suivre un
quadrimestre, une année académique ou un stage à
l’étranger est possible dans le cadre d’Erasmus + ou
d’accords de partenariats en dehors de l’Europe.
LE
DOCTORAT
Doctorat en art de bâtir et urbanisme
(180 crédits)
Une formation à la recherche et une formation
par la recherche pour un avenir professionnel
des plus variés
> en Belgique ou à l’étranger
> à l’Université, au FNRS, dans les centres de
recherche
> dans les services publics ou les entreprises
> intégration à des équipes du plus haut
niveau
> accès aux installations internationales les
plus avancées
> expérience du travail en groupe et des collaborations internationales
LE
MASTER de spécialisation
(120 crédits)
Sortir des murs de l’ULB, pour faire un stage ou suivre
des enseignements, travailler dans un laboratoire dans
une autre université du pays figure aussi au programme
de plusieurs facultés.
> Conservation-restauration du
patrimoine culturel immobilier
MA
L’ULB a en outre conclu plus de 250 conventions avec
des universités européennes et internationales et développé 120 projets internationaux de recherche (notamment Réseau Marie Curie) qui favorisent les échanges et
la circulation des chercheurs.
LES
En savoir plus :
Service Programmes d’échange :
www.ulb.ac.be/services/etudiants/cellule-echange.html
> Architecture
> Architecture du Paysage
Une année type
Le nouveau décret fixe l’année académique au sein de
l’ensemble de la Communauté française de Belgique.
Désormais, celle-ci commence le 14 septembre et se
termine le 13 septembre. Elle est divisée en 3 quadrimestres : le 1er quadrimestre débute le 14 septembre, le
2e quadrimestre le 1er février et le 3e le 1er juillet. A l’issue
de chaque quadrimestre est organisée une période
d’évaluation qui porte au minimum sur les unités
d’enseignement organisées durant le quadrimestre.
Faculté d’ARCHITECTURE
L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES ÉTUDES universitaires
Masters (120 crédits)
LES
BA
Bacheliers (180 crédits)
> Architecture
> Architecture du Paysage
9
Faculté d’architecture
Faculté d’architecture
BACHELIER EN ARCHITECTURE
Objectif des études
Axes de formation
Spécificités
La formation des trois années de Bachelier vise essentiellement quatre types
d’objectifs :
Durant le cursus de Bachelier, comme
d’ailleurs dans celui de Master, l’atelier
d’architecture remplit le tiers des crédits.
Cumulés avec ceux accordés aux autres
dispositifs d’encadrement de l’expression
architecturale, moyens d’expression,
laboratoire des formes… ils représentent
plus ou moins la moitié des crédits de
l’ensemble de la formation de Bachelier.
Le reste de la formation est partagé entre
des unités d’enseignement à dominante
scientifique ou technologique, des unités
d’enseignement centrés sur la discipline
et son histoire ainsi que sur les disciplines connexes et leur histoire (urbanisme, histoire de l’art…) et des unités
d’enseignement de sciences humaines.
La formation de Bachelier entend favoriser une démarche progressive, globale et
créative, qui initiera l’étudiant de façon
très complète aux diverses composantes
de l’architecture et de son contexte. Elle
privilégiera une approche exigeante,
ouverte, critique et libre, sans doctrine
préétablie, une approche artistique
de l’architecture dans le cadre d’une
réflexion humaniste et engagée.
Une des grandes particularités de la formation de la fin du bachelier en architecture se situe dans les dispositifs pédagogiques qui assurent la transition entre le
cycle de Bachelier et le cycle de Master.
En effet, dans l’enseignement du projet,
le premier quadrimestre est consacré
à un enseignement visant à évaluer la
capacité de synthèse des étudiants, leur
aptitude à intégrer dans un même projet
les acquis des enseignements antérieurs.
Dès le second quadrimestre de cette
dernière année, les étudiants sont invités
à s’intégrer aux ateliers thématiques «
verticaux » qu’ils partagent alors avec les
étudiants de master. Ils peuvent ainsi
en quelque sorte « tester » les différentes orientations qui constituent l’offre
d’enseignement des années de Master
et, forts de leur formation de Bachelier,
commencer à construire des cursus
autonomes et adaptés à leur souhait
professionnel ou, tout simplement, leurs
souhaits de découverte ou de spécialisation.
• Offrir aux étudiants des enseignements
d’initiation aux disciplines de base qui
ensemble constituent l’architecture
qu’il s’agisse d’unités d’enseignement
scientifiques ou techniques (structure,
mécanique, technologies de la construction…), de l’enseignement des sciences
humaines (psychologie de l’espace,
sociologie…), de l’histoire de l’art et de
l’architecture ou d’enseignements déjà
plus ciblés mais indispensables à la
formation de base (écologie, urbanisme,
géométrie descriptive, patrimoine…)
• Donner aux étudiants les moyens de
l’expression architecturale à la fois en
libérant leur potentiel expressif mais
aussi en les initiant à un ensemble de
ressources nécessaires à cette libération
(dessin, informatique, créativité artistique…)
• Faire de l’atelier du projet le lieu de
l’initiation progressive à la pratique
architecturale au travers de la confrontation à des projets de natures, d’échelles,
d’enjeux différents
• Plonger l’étudiant dans le bain de
l’architecture construite ou se faisant, au
travers de visites, de voyages d’études,
de conférences, d’expositions,
de stages…
Ces quatre objectifs sont poursuivis de
manière progressive en tenant compte du
caractère cumulatif des apprentissages.
Plus d’informations
sur le programme :
BA
BA
http://catalogue.ulb.ac.be/prog/BA-ARCH
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Faculté d’architecture
Faculté d’architecture
BACHELIER EN ARCHITECTURE du paysage
Objectifs des études
Ce cursus se consacre à l’étude des
disciplines suivantes : biologie cellulaire, botanique, géométrie descriptive,
mathématique, physique, entomologie,
géographie, géomorphologie, concept de
nature, histoire de l’architecture, histoire
de l’art, techniques graphiques, éléments
de composition du paysage, applications
de géométrie descriptive, atelier de dessin à main levée et atelier projet.
Axes de formation
Ce cursus vise l’acquisition des réflexes
paysagistes de lecture d’un territoire
et à rendre l’étudiant capable d’effectuer cette lecture selon des approches
multiples et sensibles. Différentes
échelles de paysages sont abordées, au
travers de démarches plurielles présentant des transversalités entre secteurs
scientifiques et culturels. Au sein de ces
démarches plurielles, la compréhension
des interactions entre milieu physique/
biologique et anthropique (urbain, rural,
industriel,…) est fondamentale. Au terme
du premier cycle (Bachelier), l’étudiant
sera en mesure d’aborder le paysage
par une approche systémique qui sera
approfondie en Master.
Axes de formation
Spécificité de
la formation
Contacts
Pour toute information relative
à cette formation :
Secrétariat de la formation
Architecture du Paysage :
Gembloux Agro-Bio Tech Université de Liège (Gembloux)
Service Inscriptions
Tél. : +32(0)81.62.24.76
Fax : +32(0)81.62.21.68
e-mail : [email protected]
e-mail : [email protected]
www.architecturedupaysage.be
Les Bachelier et Master en Architecture
du Paysage sont organisés en collaboration avec l’Institut Supérieur Industriel agronomique (ISIa - Haute École
Charlemagne) et Gembloux Agro-Bio
Tech – (Université de Liège). Fondée sur
un enseignement multidisciplinaire qui
prend en compte la dimension culturelle
de notre environnement et les paramètres scientifiques qui déterminent la
conduite de ses composantes (l’eau, le
végétal, le milieu, etc.), cette formation
est la seule de ce type en Communauté
française de Belgique.
Pour de plus amples
informations sur la formation
et l’apport de la Faculté
d’Architecture au sein
de celle-ci :
Serge Peeters, Conseiller en information
et orientation - Coordination ULB
e-mail : [email protected]
Pamela Moukanda, Horaires et locaux
e-mail : [email protected]
Tél. : +32 (0)2.639.24.38
Plus d’informations
sur le programme :
BA
http://catalogue.ulb.ac.be/prog/BA-ARPA
BA
L’atelier du projet représente, tout comme
dans la formation en architecture, et
tout au long du cursus, le lieu central où
l’étudiant intègre, synthétise et applique
l’ensemble des matières enseignées. Les
enseignants y organisent des exercices
encadrés qui ont pour objectif de révéler
les potentiels personnels des futurs
architectes du paysage. Cet atelier leur
apporte les outils de compréhension et
d’analyse critique qui leur permettent
de développer leur réflexion, selon une
progressivité dans la complexité des
thématiques et échelles abordées. Des
évaluations régulières permettent de
baliser la méthodologie de travail des
étudiants afin qu’ils puissent développer,
structurer et communiquer au mieux leur
pensée.
Le cycle de Bachelier se consacre à
l’étude des disciplines suivantes :
biologie cellulaire, botanique, géométrie
descriptive, mathématique, physique,
entomologie, géographie, géomorphologie, concept de nature, histoire de
l’architecture, histoire de l’art, techniques
graphiques, éléments de composition du
paysage, applications de géométrie
descriptive, atelier de dessin à main
levée et atelier projet.
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Faculté d’architecture
Faculté d’architecture
L’accès aux Masters
CAMPUS DU SOLBOSCH
• Pour les Bacheliers universitaires
Le BA est un cycle de « transition », conçu pour donner
accès à différents MA. L’accès est automatique vers le
MA qui est dans la ligne directe du BA, mais il existe
par ailleurs des « passages » qui permettent également
d’accéder à d’autres MA, dans la même faculté ou dans
d’autres facultés.
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• Pour les Bacheliers non universitaires
La Communauté française offre à l’étudiant engagé
dans des études supérieures la possibilité de réorienter
son parcours d’études ou de le prolonger vers d’autres
formations que celles qu’il a initialement choisies, mais
dans un cadre défini.
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Jusqu’à l’année 2014-2015, un arrêté dit « passerelle »
précisait les transitions entre enseignements supérieurs non universitaire et universitaire et organisait des
années préparatoires, conditions imposées pour l’accès
à certains masters.
A partir de l’année 2015-2016, les porteurs d’un grade
académique de bachelier du supérieur non universitaire de type long (de même d’ailleurs que les titulaires
d’un master du supérieur non universitaire de type
long) pourront accéder à des masters universitaires
moyennant décision du jury et/ou programme complémentaire de maximum 15 crédits. Chaque jury précisera
les diplômes et les compléments éventuels (voir le
site des enseignements de l’ULB où sont détaillées
les conditions d’accès des études que vous souhaitez
entreprendre).
Faculté d’ARCHITECTURE
Le passage du Bachelier au Master
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101
1
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VERS FLAGEY
3
Flagey
En ce qui concerne les porteurs d’un grade académique de bachelier du supérieur de type court, l’accès
au master sera possible aux conditions fixées par le
jury ou suivant un nouvel arrêté de gouvernement
encore à venir. Les conditions peuvent consister en un
programme complémentaire de maximum 60 crédits,
allongeant d’autant la durée des études.
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Faculté d’architecture
Faculté d’architecture
MASTER EN ARCHITECTURE
Le cursus de Master en Architecture
complète la formation générale du cycle
de Bachelier tout en permettant aux étudiants un parcours autonome, susceptible de rencontrer davantage leurs aspirations personnelles, leurs engagements
futurs et les spécificités de la conception
architecturale. L’objectif est de développer un enseignement pluraliste et
émancipateur, attentif aux opinions
critiques, aux explorations innovantes de
la discipline et à l’approfondissement des
savoirs traditionnels du métier d’architecte. Il se veut aussi ouvert aux multiples facettes d’une discipline en pleine
évolution, riche de ses spécialisations et
diversifications. Le Master prépare à la
formation de professionnels de l’architecture aptes à conjuguer la nécessaire
pertinence technique, l’indispensable
responsabilité sociale et la richesse imaginative, susceptibles d’assurer à chacun,
et de manière responsable, de larges
possibilités d’expression et de créativité.
Le cursus
d’enseignement
MA
L’enseignement du master en architecture est organisé en 2 années d’études
théoriques (2 X 60 crédits) articulées
autour de l’enseignement du projet qui
est au cœur de la formation (20 crédits/
année). Celui-ci est maintenant, contrairement à la formation de bachelier,
organisé sous forme d’ateliers
« verticaux » associant les étudiants
de MA autour de mêmes thématiques
d’études et de mêmes préoccupations
architecturales. Les étudiants ont le libre
choix de leur atelier. Une grande partie
des unités d’enseignement sont également à caractère optionnel. L’étudiant
peut ainsi se construire un parcours
autonome à l’intérieur d’une offre
d’enseignements diversifiés, en phase
avec la recherche et les préoccupations
actuelles de la société (développement
durable, urbanisme, paysage, infographie, histoires et théories de l’architecture, archives d’architectures, design,
etc.). Le cursus commun embrasse
des unités d’enseignement d’histoire,
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de théorie, d’urbanisme, de sciences
humaines, de construction, d’étude des
structures, d’infographie, de droit et de
pratiques professionnelles, etc.
L’enseignement en atelier s’organise de
manière conviviale en petits groupes ne
dépassant pas une vingtaine d’étudiants
par enseignant.
Les spécificités
Les atouts
professionnels
Les enseignants partagent la même
volonté de fonder une Faculté citoyenne,
à l’écoute d’un monde qui bouge, ouverte
aux courants novateurs, consciente de
ses responsabilités sociales, allant à la
rencontre des partenariats qui, dans les
domaines de la vie politique, culturelle,
associative, professionnelle, sortent
l’enseignement de son isolement pour le
resituer au centre de l’espace sociétal auquel l’architecture donne, finalement, sa
forme. Le corps enseignant est majoritairement composé d’architectes qui mêlent
leurs parcours à la fois professionnels et
académiques.
Plus d’informations
sur le programme :
http://catalogue.ulb.ac.be/prog/MA-ARCH
Le Master en Architecture constitue le
préalable indispensable à la profession
d’architecte dont l’accès est régi par un
stage de deux ans organisé par l’Ordre
des architectes. Au-delà, les ouvertures
professionnelles sont à la mesure de la
diversité des domaines étudiés durant le
cursus : des arts aux sciences - exactes et
humaines - en passant par la formation à
la conception ou la maîtrise de différents
moyens d’expression. L’acquisition de ce
large panel de connaissances et de compétences peut être valorisé dans un très
large éventail de professions, tant dans le
secteur privé que public.
Les débouchés
En privilégiant une formation qui allie
compétences professionnelles, mais
aussi et peut-être surtout esprit critique, capacités créatives et facultés
d’adaptation et d’invention à un
monde en constante mutation, le diplôme délivré par la Faculté d’Architecture de l’Université libre de Bruxelles
ouvre en réalité à une gamme large
de possibilités d’emplois, attestée par
les parcours de nos anciens étudiants.
Même si le travail sous les modèles de
l’exercice libéral de la profession et de
l’intégration dans des bureaux d’architecture demeure l’horizon dominant
des étudiants, la réalité montre que
le caractère ouvert, pluridisciplinaire
de la formation ainsi que le développement chez l’étudiant de capacités
imaginatives et créatives de plus en
plus indispensables dans nos environnements mouvants conduit nombre
d’étudiants non seulement vers des
professions connexes à l’architecture,
voire à des professions parfois plus
inattendues. L’ouverture de la formation à l’international au travers des
filières vouées au développement ou à
la globalisation, ou encore des filières
orientées vers la recherche, ainsi que
la multiplication des échanges internationaux durant les études contribuent
à internationaliser la recherche d’emploi de nos étudiants. Nombre d’entre
eux iront faire des stages dans des
bureaux internationaux, y trouveront
un emploi, travailleront pour des ONG,
s’installeront loin de nos frontières…
En prolongeant le BA par un MA en
Architecture, l’étudiant pourra ainsi se
diriger directement vers les métiers
d’architecte (d’intérieur, de jardin), de
paysagiste, d’urbaniste bien sûr… mais
aussi de designer, d’infographiste,
de scénographe, de muséographe,
de conservateur et restaurateur du
patrimoine, d’expert immobilier,
de régisseur de bâtiments, vers les
métiers de la médiation culturelle…
Il pourra éventuellement s’orienter
vers la recherche en architecture,
urbanisme, histoire de l’architecture
et de l’urbanisme, sociologie de
l’architecture, développement durable,
aménagement du territoire, sécurité
des constructions, réhabilitation et
restauration, logements sociaux, bioconstruction, aide aux pays en voie de
développement, etc.
MA
Les compétences visées
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Faculté d’architecture
Faculté d’architecture
MASTER EN ARCHITECTURE DU PAYSAGE
Objectifs des études
et philosophie de
la filière
Le Cursus
pluridisciplinaire, mais également de
l’expertise, du savoir-faire et de la renommée internationale des trois institutions.
L’organisation de l’enseignement ellemême est en partie décentralisée. La
plupart des activités d’enseignement se
déroulent à Gembloux, mais une partie
du programme annuel de l’étudiant en
de bachelier et certaines activités, par
exemple de projet, ont lieu à Bruxelles,
à l’ULB, de manière à permettre aux
étudiants le développement d’une expérience de la ville et du paysage urbain
et de favoriser des collaborations entre
étudiants en architecture et en architecture du paysage.
Les spécificités
La formation en Architecture du Paysage
est la seule formation universitaire de
ce type en Communauté française de
Belgique, dans un secteur par ailleurs
en plein développement. Résultant
d’une collaboration et d’une co-diplômation entre trois institutions chacune
à la pointe dans ses spécialités, elle
permet aux étudiants de bénéficier non
seulement d’une formation réellement
Plus d’informations
sur le programme :
http://catalogue.ulb.ac.be/prog/MA-ARPA
Les atouts
Outre le bénéfice de l’interdisciplinarité
et de la collaboration entre trois institutions, la formation en architecture du
paysage offre de nombreux débouchés
dans des professions en plein développement. L’architecte du paysage pourra
s’orienter vers différents secteurs :
bureaux d’études privés d’architecture,
d’urbanisme, d’architecture du paysage,
mais également départements d’études
des grandes entreprises d’espaces
verts, services d’espaces verts, des travaux, de l’environnement et de l’urbanisme des administrations communales
et régionales. Le recours à l’architecte
du paysage comme coordinateur de
grands ou moins grands projets d’aménagement du territoire est de plus en
plus systématique. Il est devenu, dans
de nombreux pays européens, un interlocuteur incontournable et recherché de
la filière paysage avec de réelles opportunités d’emploi tant dans le secteur
public que dans le secteur privé.
MA
Le Master en Architecture du Paysage est
fondé sur un enseignement multidisciplinaire qui prend en compte la dimension culturelle de l’environnement et les
paramètres scientifiques qui déterminent
la conduite de ses composantes (l’eau,
le végétal, le milieu, etc.). La formation
comprend des enseignements techniques et scientifiques, des sciences
humaines et sociales, des techniques
d’expression, de représentation et de
communication.
Comme pour la formation en architecture, l’atelier du projet représente, tout
au long des cycles de BA et MA, le lieu
central où l’étudiant intègre, synthétise et
applique l’ensemble des matières enseignées. Les enseignants y organisent des
exercices encadrés, qui ont pour objectif
de révéler les potentiels personnels des
futurs architectes du paysage. Cet atelier
leur apporte les outils de compréhension
et d’analyse critique qui leur permettent
de développer leur réflexion, selon une
progressivité dans la complexité des
thématiques et échelles abordées. Des
évaluations régulières permettent de
baliser la méthodologie de travail des
étudiants afin qu’ils puissent développer,
structurer et communiquer au mieux leur
pensée. La formation offre également
aux étudiants un premier contact avec la
réalité du métier d’architecte du paysage
grâce à plusieurs périodes de stage ainsi
que la possibilité de réaliser le travail de
fin d’études dans le monde professionnel.
MA
Alliant art, science, technique et culture,
l’architecte du paysage est un professionnel de haut niveau qui intervient
dans tous les domaines de création, de
conception, de planification et de gestion
des paysages urbains et ruraux, dans un
souci de développement durable et de
bien-être des populations. La formation
en architecture du paysage est le résultat
de la collaboration entre trois institutions
partenaires, la Faculté d’Architecture de
l’ULB, l’Université de Liège via Gembloux
Agro-Bio Tech et la Haute Ecole Charlemagne (site de Gembloux). Les diplômes
de Bachelier et de Master sont délivrés
en co-diplomation par ces trois institutions.
La compréhension approfondie de la
nature associée à la créativité permettent
à l’architecte du paysage d’analyser, de
composer et d’articuler les différentes
caractéristiques naturelles, esthétiques,
patrimoniales, écologiques, agronomiques, socioculturelles et éthiques d’un
paysage. L’architecte du paysage travaille
en étroite collaboration avec d’autres
professionnels du territoire (urbanistes,
architectes, ingénieurs, etc.), de l’environnement (bio-ingénieurs, écologues) mais
également du monde de l’art (landartistes, chorégraphes, etc.) afin d’améliorer la qualité de vie et de participer
au développement durable ainsi qu’au
développement de la biodiversité.
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MASTER DE SPECIALISATION CONJOINT EN CONSERVATIONRESTAURATION DU PATRIMOINE CULTUREL IMMOBILIER
LE DOCTORAT ET LA RECHERCHE
Objectifs des études
Le Cursus
Les spécificités
La Faculté d’Architecture délivre en
troisième cycle universitaire le diplôme
de docteur en art de bâtir et urbanisme.
L’obtention du doctorat, qui représente
180 crédits, est liée à la formation
doctorale, à la rédaction et la présentation publique de la thèse. La formation
doctorale représente 60 crédits qui se
divisent en séminaires méthodologiques
et thématiques et d’unités d’enseignement complémentaires en architecture
ou dans une matière nécessaire au sujet
développé par le doctorant. Le contenu
de la formation doctorale est établi avec
le promoteur qui intègre les productions
et les activités du doctorant (colloques,
articles, organisations de séminaires...).
L’épreuve de doctorat peut, selon les
intentions du candidat, prendre la forme :
• Soit de l’élaboration d’une dissertation
originale sous forme d’une thèse de
doctorat,
• Soit de l’élaboration d’une recherche
par le projet, c’est-à-dire la production
de connaissances par une dissertation
articulée à des productions projectuelles
ou à d’autres dispositifs expérimentaux,
• Soit d’un essai faisant apparaître
l’intérêt d’un ensemble cohérent de
publications à caractère scientifique dont
le candidat est l’auteur.
La Faculté d’Architecture collabore activement à l’enseignement de ce master de
spécialisation organisé parl’ULB, l’ULg
et l’UCL et créé à l’initiative de l’Institut
du patrimoine wallon de la Paix-Dieu. Ce
Master de spécialisation est accessible
aux détenteurs de grade académique
d’architecte, de master en ingénieur
civil architecte, en ingénieur civil des
constructions, en architecte paysagiste,
en histoire de l’art et archéologie (toutes
orientations). Il existe également des
possibilités d’admission sur dossier.
Les objectifs de la formation s’inscrivent à la fois dans la philosophie de «
conservation intégrée » prônée par le
Conseil de l’Europe et dans une politique
de développement durable impliquant
les reconversions économique, sociale et
culturelle indispensables à la survie de
ce patrimoine. Réhabiliter le bâti ancien,
lui rendre une valeur d’usage liée à son
époque et le restaurer imposent aussi
de prendre en compte l’environnement,
d’utiliser des techniques et des matériaux traditionnels ou de leur substituer
des techniques nouvelles éprouvées et
adéquates.
MA COMPLÉMENTAIRE
Le Master de spécialisation vise à
développer les capacités de réflexion
et de conceptualisation préalables aux
interventions sur l’ensemble du patrimoine architectural, urbain, rural ou
paysager. Il prend également en compte
l’analyse sociologique et prospective du
patrimoine, tant dans les aspects culturels qu’économiques de la conservation
intégrée.
20
Faculté d’architecture
L’interdisciplinarité et la pluridisciplinarité constituent des paramètres essentiels
de la formation. Le Masterde spécialisation conjoint est le seul, en Communauté
française de Belgique, à couvrir globalement le champ de la conservationrestauration du patrimoine culturel
immobilier et de ses spécificités.
L’intégration des savoirs disponibles au
sein de toutes les institutions d’enseignement supérieur d’une part, et des
compétences de spécialistes de disciplines particulières d’autre part, permet
de faire de cette formation un pôle
d’excellence. Le programme est organisé
en deux années (120 crédits).
L’enseignement est organisé sous forme
de modules : philosophie du patrimoine,
histoire et principes de l’architecture,
parcs et jardins historiques, méthodologie des études préalables et techniques
de restauration, acteurs institutionnels ,
législation et procédures administratives,
méthodologie d’établissement du dossier
de restauration et du suivi de chantier,
analyses pratiques, questions approfondies, visites de laboratoires et de centres
de recherche, expertises et études de
cas et travail de fin d’études.
Plus d’informations
sur le programme :
http://archi.ulb.ac.be
Les doctorats peuvent être financés par
des bourses de deux ans renouvelables,
portant à quatre ans l’accomplissement
de la thèse, ou menés sur fonds propres.
Les travaux du doctorant se déroulent
au sein d’un centre de recherche de la
Faculté.
La thèse dissertatoire et l’essai doivent
consister en une contribution originale
au domaine de l’art de bâtir et de l’urbanisme, de l’aménagement du paysage
et de l’espace. Leur sujet est librement
choisi par le candidat pourvu qu’il
reçoive l’agrément du jury facultaire sur
avis de la commission d’admission.
La thèse doit avoir un caractère personnel et inédit. Elle doit être argumentée.
L’essai ne peut s’appuyer que sur un
ensemble de publications originales et
contemporaines à la recherche de doctorat qui, prises individuellement et dans
leur ensemble, présentent un caractère
scientifique et une ampleur suffisante.
L’essai doit en montrer la portée, en
réaliser la mise à jour ainsi qu’en présenter la synthèse dans un texte original et
argumenté.
L’épreuve du doctorat par projet se
compose d’un argument constitué par
un travail dissertatoire articulé à des
productions projectuelles ou à d’autres
dispositifs expérimentaux dont la problématisation fait thèse. Au même titre
que la thèse dissertatoire et le doctorat
par l’essai, le doctorat par projet doit
consister en une contribution originale
au domaine de l’art de bâtir et de l’urbanisme. Le projet, la dissertation et leur
articulation sont entendus comme cadre
de production de connaissances.
DOCTORAT et recherche
Faculté d’architecture
21
Les atouts
DOCTORAT et recherche
La thèse dans une discipline comme
l’art de bâtir et l’urbanisme est multiple.
En effet, l’architecture est un secteur de
connaissance qui allie des savoirs et
savoir-faire mis en cohérence par des
dispositifs théoriques. La théorie est un
dispositif de compréhension et d’explication des savoir-faire et des pratiques
architecturales.
D’une part, la thèse en art de bâtir et
urbanisme opère une recherche sur le
savoir-faire, sur le projet.
D’autre part, le projet permet de vérifier
des hypothèses, il s’agit donc d’une
recherche par le projet.
Dans la thèse par le projet, il s’agit
d’ouvrir des solutions possibles, des
propositions remarquables, de produire
un savoir qui n’était pas disponible à la
critique et qui relève de la théorie. Dans
la recherche par le projet, l’imaginaire est
utilisé comme outil ainsi que des sources
proprement architecturales telles que la
typologie architecturale, la morphologie
urbaine. C’est le document graphique qui
est introduit comme source et comme
produit de la recherche.
2222
Faculté d’architecture
Mais si le projet et la recherche par le
projet sont spécifiques à la thèse en
architecture, ce projet reste une méthode
d’approfondissement des questions : il
ne constitue pas une thèse en lui-même,
ce n’est pas tant l’activité de projet qui
fait thèse que sa problématisation et son
inscription dans un cadre théorique. Le
projet est un cadre à partir duquel sont
produites des connaissances et un doctorant peut donc utiliser ses productions
pour démontrer sa thèse et ajouter ainsi
une dimension spatiale au texte.
Un équilibre est à trouver qui mêle une
méthodologie de recherche par et sur le
projet; qui travaille par le projet mais pas
en dehors du champ de l’argumentation,
du texte et de l’exercice du doctorat dans
son acception académique classique.
Les compétences spécifiques des
architectes, urbanistes, paysagistes
sont leurs atouts. Ils peuvent apporter
à leur recherche le dessin, le croquis, le
schéma, la spatialisation et la synthèse
graphique qui fait l’originalité.
LA RECHERCHE
Devenir chercheur en architecture est
une autre manière d’être architecte tant
il est vrai que l’architecture aujourd’hui
se conçoit de moins en moins sans la
recherche qui l’accompagne. Pour les
étudiants qui le souhaitent s’ouvrent
donc de possibles carrières de chercheurs au sein des différents centres que
compte la Faculté.
Certaines recherches sont directement
liées à la réalisation d’un doctorat, qu’il
s’agisse des contrats FNRS, mini-arcs,
Prospective Research for Brussels, de
contrats ARC (recherche concertée),
Fresh, de contrats européens… Ces
contrats couvrent quatre années qui
représentent la durée habituelle des
doctorats. À côté de ces contrats de
chercheurs directement liés à la réalisation d’un doctorat, existent de très
nombreuses possibilités de recherche
de plus courte durée, liées par exemple
à des expertises commandées par les
pouvoirs publics, à des évaluations de
politiques publiques, à des analyses et
travaux prospectifs, à des initiatives de
coopération avec des partenaires étrangers, à des projets de développement, à
des projets de formation, à des délégations de missions de service public…
Il est évidemment impossible de détailler
l’ensemble des recherches en cours,
comme l’ensemble des secteurs possibles.
À titre d’exemple toutefois, le centre
Alice travaille sur des projets de restitution numérique en trois dimensions
de bâtiments disparus ou menacés de
disparition, le centre Africa coopère avec
l’école du patrimoine de Porto Novo au
Bénin sur des projets d’aménagement
d’espaces publics, le centre Urbs gère
une mission de facilitateur Quartiers
Durables pour la Région bruxelloise, le
centre Clara qui regroupe quatre centres
de recherche organise une formation de
fonctionnaires et de concepteurs des
espaces publics à Bruxelles et met en
place une école doctorale en architecture
avec l’école d’architecture de Kinshasa
et la société des architectes congolais, le
centre Sasha travaille sur une étude des
pratiques culturelles en Communauté
française… la liste pourrait bien entendu
s’étendre. Les thématiques de recherche
sont donc extrêmement diverses,
correspondant à toute l’étendue de
ce que recouvre l’architecture, et, de
manière générale, les disciplines de
l’espace, urbanisme, paysagisme, cartographie, imagerie numérique…
Ces multiples axes de recherches
interrogeant la discipline architecturale
sont développés au sein des différents
centres de recherche de la Faculté. Parmi
ceux-ci :
HABITER
Centre d’Études en Développement,
Territoire et Paysages
Luisa Moretto, Directrice
[email protected]
+32 (0)2.650.50.57
Pôle ADP Architecture - Développement - Patrimoine (co/HABITER)
Yves Robert, Victor Brunfaut,
Coordinateurs
[email protected]
[email protected]
+32 (0)2.643.66.79
AlICe (co/CLARA)
Laboratoire d’Informatique pour la
Conception et l’Image en Architecture
Denis Derycke, Coordinateur
e-mail : [email protected]
tél. : +32 (0)2.639.24.41
www.alicelab.be
Centre Léonard De Vinci
Centre de Recherche en Architecture
(e.a. anthropologie, architecture
construite, l’architecture est morte vive
l’architecture)
Fabrizio Bucella, Président
Jean-Marc Sterno, Directeur
e-mail : [email protected]
e-mail : [email protected]
tél. : +32 (0)2.650.65.13
ou +32 (0)2.650.50.95
CLARA
Centre des Laboratoires Associés pour
la Recherche en Architecture (AlIce,
hortence, sASHa, LoUIse)
Judith le Maire, Directrice
e-mail : [email protected]
tél. : +32 (0)2.645.56.49
Pôle Développement Urbain
et Territorial (co/HABITER)
Luisa Moretto, Coordinatrice
[email protected]
+32 (0)2.650.50.57
hortence (co/CLARA)
Laboratoire Histoire Théorie Critique
Jean-Didier Bergilez, Coordinateur
e-mail : [email protected]
tél. : +32 (0)2.639.24.40
www.hortence.be
Pôle AED Architectures Écologies – Durabilités (co/HABITER)
Bernard Deprez, Coordinateur
[email protected]
+32 (0)2.643.66.78
LoUIse (co/CLARA)
Laboratoire Urbanisme Infrastructure et
Ecologie
Benoît Moritz, Coordinateur
e-mail : [email protected]
Pôle Paysage (co/HABITER)
Patrice Neirinck, Coordinateur
[email protected]
sASHa (co/CLARA)
Laboratoire Architecture & Sciences
Humaines
Jean-Louis Genard, Coordinateur
Christine Schaut, Coordinatrice
e-mail : [email protected]
e-mail : [email protected]
Informations complémentaires:
Personne de contact - secrétarait:
Aurore Van Opstal
[email protected]
Ecole doctorale Architecture,
urbanisme,
ingénierie architecturale
et urbaine :
Ou consultez les sites :
www.archurb.frs-fnrs.be/
http://archi.ulb.ac.be
DOCTORAT et recherche
Faculté d’architecture
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Faculté d’architecture
Multiculturelle
& internationale
Avec ses 13 facultés, écoles et instituts spécialisés,
l’ULB couvre toutes les disciplines en associant très
étroitement enseignement et recherche. Elle organise
près de 40 programmes de 1er cycle (BA)
et 245 programmes de 2ème cycle (masters et
masters de spécialisation), et participe à 20 Écoles
doctorales où près de 1800 doctorats sont en cours.
Université francophone, l’Université libre de Bruxelles
dispense l’essentiel de ses enseignements en français
et propose une offre croissante de Masters
partiellement ou entièrement en anglais, voire
dans d’autres langues.
Certains de ces Masters mettent l’accent sur la
transdisciplinarité, d’autres sur l’international
avec des Masters européens ou le multilinguisme.
De nombreuses collaborations avec la VUB (Université
néerlandophone de Bruxelles) se poursuivent aussi,
depuis plusieurs années.
Soucieuse d’apporter aux étudiants une solide
formation de base, un esprit critique et le goût de la
recherche, l’Université rencontre aussi les besoins de
nouveaux publics. Des cursus à horaire décalé et
des formations continues destinés à des adultes
engagés dans la vie active côtoient des filières plus
traditionnelles ou plus en prise avec la recherche de
pointe.
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Université multiculturelle - un tiers des étudiants et
des chercheurs proviennent d’un autre pays -, l’Université libre de Bruxelles a fait de l’international une réalité
quotidienne à l’image de Bruxelles, ville cosmopolite
par excellence. Grâce notamment aux programmes
européens de mobilité, les collaborations avec des
universités du monde entier s’inscrivent désormais
dans une dynamique qui touche l’enseignement comme
la recherche. Au-delà des nombreux échanges d’étudiants, l’ULB met en place des formations intégrées
avec des partenaires étrangers, allant jusqu’à la délivrance de diplômes conjoints de Master et de Doctorat.
Plusieurs de ces programmes ont reçu le prestigieux
label « Erasmus Mundus ».
Cette dynamique en matière d’ouverture à l’Europe et
au monde se traduit par de nombreux accords,
collaborations et partenariats privilégiés avec
quelques-unes des meilleures universités du monde.
Une recherche de pointe
Engagée…
Cinq Prix Nobel (Henri La Fontaine, Jules Bordet,
Albert Claude, Ilya Prigogine et François Englert), une
Médaille Fields (Pierre Deligne), trois Prix Wolf et deux
Prix Marie-Curie sont autant de preuves de la longue
tradition d’excellence.
L’ULB est impliquée, depuis sa fondation en 1834,
dans le combat sans cesse renouvelé pour la pensée
critique et la liberté, qu’il concerne l’opposition aux
dictatures ou aux autres dérives nationalistes, l’égalité
des chances et bien d’autres enjeux sociétaux.
Fortement impliquée dans l’Espace européen de la
recherche, l’ULB participe à près de 130 projets financés par le 7e Programme-Cadre Européen.
Ces dernières années, elle a obtenu cinq Starting Grants
de l’European Research Council (ERC) pour financer
des recherches en médecine, économie, mathématiques et sciences politiques, ainsi qu’un Advanced
Grant en Intelligence artificielle. Son Institut
d’Études européennes est par ailleurs reconnu « Pôle
de recherche européen Jean Monnet » pour ses travaux
sur l’intégration européenne. L’Université développe
également une recherche en étroite collaboration avec
le monde de l’entreprise et valorise ses résultats par le
biais de brevets et de spin-offs.
Fondée sur le principe du libre examen qui postule
l’indépendance de la raison et le rejet de tout dogme,
l’Université est restée fidèle à ses idéaux originels : une
institution libre de toute tutelle, engagée dans la
défense des valeurs démocratiques et humanistes.
Dans un souci de démocratie, les étudiants participent
activement, depuis 1968, aux principales structures
de l’Université.
ED RESP : G. PIRSON - À défaut d’identification systématique, nous tenons à remercier les photographes et ayant droits des photographies pour l’utilisation de leurs images, entre autres :
les étudiants, chercheurs et enseignants des Ateliers du Projet de BA1 & BA2, de l’atelier Architecture construite, du Laboratoire Histoire Théorie Critique, de l’Unité de Production,
de l’option AIM, du Laboratoire AlICe, la Biennale Photographie & Architecture, les ABA, l’Esquisse Commune, Resilient Ishinomaki Workshop 2012. - Design : geluck, suykens & partners
Un enseignement
de qualité
UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES
L’UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES
25
24 000
ÉTUDIANTS
33 %
d’étudiants
internationaux
issus de 130 pays
Université libre de Bruxelles
245
Masters
à
Une tradition d’excellence scientifique
à
Un enseignement de qualité
à
Une ouverture sur le monde,
au cœur de l’Europe
Avec ses treize facultés, écoles et instituts spécialisés,
l’ULB couvre toutes les disciplines en associant très
étroitement enseignement et recherche.
Elle organise près de 40 programmes de 1er cycle (BA)
et 245 Masters (masters et masters de spécialisation),
et participe à 20 Écoles doctorales où près de 1800 doctorats
sont en cours.
Soucieuse d’apporter à ses étudiants une solide formation de
base, un esprit critique et le goût de la recherche,
l’Université rencontre aussi les besoins de nouveaux publics…
4 100
chercheurs
InfOR-études
Information, orientation
Relations avec l’enseignement secondaire et supérieur
T 02 650 36 36 - M [email protected]
www.ULB.be
8 200
membres
du personnel
26

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