fin de l`industrie de la pellicule film

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fin de l`industrie de la pellicule film
FIN DE L’INDUSTRIE DE LA PELLICULE FILM :
ETAT D’URGENCE POUR LA RESTAURATION.
05/09/2013
La disparition progressive des pellicules film s’accompagnera de la raréfaction des savoir-faire et
des équipements de traitement photo chimiques. Cette mutation que l’on constate comme étant
beaucoup plus rapide que prévu, augmente la pression sur la sauvegarde des patrimoines
filmiques. Il est plus que jamais urgent de préserver les pellicules films. Vectracom propose une
solution économique pour la remise en état des pellicules, leur préparation en vue d’une
numérisation de qualité, améliorer les conditions de leur conservation et étendre leur durée de
vie.
LE CONSTAT
Kodak s’est séparé de sa division film en 2012 et FUJI a officialisé l’arrêt de la fabrication des pellicules en mars
2013.
Selon une nouvelle étude fournie par IHS Screen Digest Cinema Intelligence, le numérique aura définitivement
remplacé la traditionnelle copie 35 mm à la fin 2015. Les studios hollywoodiens vont cesser de fournir ce type de
copie dès la fin 2013. En 2014, l’augmentation du coût de la pellicule conjuguée à la diminution de celui du matériel
numérique aura eu raison du support argentique.
Dès lors, la majeure partie de l’industrie de la pellicule film va complètement et rapidement disparaitre avec ses
entreprises, ses matériels et ses savoir-faire. Il n’en reste déjà quasiment plus.
UN PATRIMOINE EN DANGER
Le patrimoine audiovisuel repose encore largement sur des films optiques (8mm, 16mm, 35 mm, etc.). Quasiment
toutes les institutions du monde possèdent des archives sous cette forme. Or, on sait que les pellicules films
vieillissent mal et se dégradent : atteinte chimique, déformations mécaniques et rétreint modification d’élasticité,
syndrome du vinaigre, phénomènes que les mauvaises conditions de stockage amplifient. Il n’est pas rare de voir
des stocks de films dans des boîtes rouillées.
LA PRÉSERVATION DE CE PATRIMOINE
La numérisation qui entraîne la dématérialisation semble, à ce jour, être la solution la plus efficace pour garantir une
sauvegarde à long terme du patrimoine audiovisuel sur pellicule film. En effet, la donnée numérique, si elle est bien
gérée, est la meilleure garantie contre les attaques du temps.
Le coût de la numérisation n’est pas anodin et constitue un obstacle majeur à la mise en œuvre de bon nombre de
projets de sauvegarde. La disparition du film va certes encourager les politiques de conservation mais le manque de
budget restera un problème central.
LA REMISE EN ETAT DU FILM : UNE ETAPE ESSENTIELLE
La préparation du film, en vue de sa numérisation, va de son nettoyage à sa réparation. On parle alors de Remise en
Etat Mécanique (R.E.M.). C’est une étape obligatoire avant le passage au scanner ou au télécinéma, car elle permet
un transfert plus rapide, moins coûteux et de meilleure qualité.
© Vectracom – 2, rue de la justice ; 93217 La Plaine St Denis +33 1 55 93 42 42 www.vectracom.fr
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Beaucoup de films sont composées d’éléments montés comportant des collants qui perdent de leur efficacité et
qui deviennent fragiles. Plus le film est ancien et moins les collants sont fiables. La réfection des collants est
particulièrement nécessaire dans le cas des films d’actualité (les news) souvent composés d’éléments positifs
très courts montés au scotch.
Certaines pellicules sont endommagées, leurs perforations sont détruites et il est nécessaire de les réparer.
Si les bobines sont courtes, on les assemble bout à bout pour obtenir une bobine de grande longueur, évitant
ainsi à l’opérateur une série de chargements/déchargements du télécinéma/scanner très consommateur de
temps et susceptible d’endommager les supports.
Les films, avant leur numérisation doivent également être nettoyés pour enlever le maximum de poussières et
atténuer les rayures éventuelles.
Et si ces pellicules ne sont pas numérisées juste après leur préparation, elles doivent être remises dans des
boites étanches qui permettent de les maintenir plus longtemps en bon état.
UN PROCESSUS MANUEL
La préparation des films n’est pas une opération simple ou anodine. C’est un véritable métier qui requiert expertise,
et savoir-faire. On ne s’improvise pas réparateur de pellicule film du jour au lendemain.
C’est une tâche utilisant beaucoup de main d’œuvre et demandant beaucoup de temps. Et en tant que telle, elle est
assez onéreuse. Il est donc nécessaire de la confier à des spécialistes tout à la fois pour garantir sa bonne exécution
et son coût global.
ETAT D’URGENCE
Les films disparaissant, tous les savoir-faire qui leurs sont associés disparaissent. S’il existe encore des entreprises
capables de restaurer des pellicules film, il est évident que leur nombre et leur taille va diminuer et que leur
raréfaction va augmenter le coût des prestations.
Restaurer un patrimoine de films est donc une tâche dont l’urgence s’explique à la fois par le vieillissement des films,
par la disparition du savoir-faire et par l’augmentation des coûts qu’elle entraîne.
Quiconque possède des films devrait aujourd’hui, pour le moins, conduire un audit de leur état pour évaluer les
risques et les besoins avant d’entreprendre leur remise en état.
Les supports qui ne seront pas restaurés vont irrémédiablement continuer à se dégrader rapidement. Ceux qui le
seront peuvent espérer une préservation plus longue grâce à une remise en condition appropriée. Ceux-là seront
également prêts pour une numérisation en de bonnes conditions.
Numériser un film trop dégradé est une opération délicate, coûteuse et son résultat est aléatoire. La restauration
numérique qui est quelquefois préconisée à sa suite est très onéreuse. Il ne faut donc pas attendre. Le facteur temps
est très critique. Plus le temps passe, plus le prix de la remise en état des films augmente et plus le résultat livrable
est médiocre.
RESTAURER A BON PRIX
Pour proposer une offre financièrement très attractive, Vectracom a mis en place dès 2008, une équipe
internationale spécialisée dans la restauration mécanique des films. Des experts ayant une très longue expérience
gèrent et contrôlent les opérations réalisées par des opérateurs délocalisés qui depuis 2008 sont eux aussi devenus
des experts. Les travaux sont ainsi proposés avec la meilleure qualité et au meilleur prix.
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