Rencontres chorégraphiques
Transcription
Rencontres chorégraphiques
Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis Directio n : Anita Mathieu du jeudi 5 au dimanche 29 mai 2011 Le Forum – Blanc-Mesnil : 5 et 6 mai Maison du Théâtre et de la Danse – Epinay-sur-Seine : 7 et 8 mai Les Laboratoir es – Aubervilliers : 7 et 8 mai La Dynamo de Ban lieu es Bleues – Pantin : 10 et 11 mai Espace Mich el-S imon – Noisy-le-Grand : 12 mai MC93 – Bobigny : 13, 14 et 15 mai Cen tre nation al de la danse – Pantin : 17, 18 et 19 mai Espace 1789 – Saint-Ouen : 21 et 22 mai La Ch aufferie – Saint-Denis : 21 et 22 mai Le Colombier – Bagnolet : 24, 25 et 26 mai Nouveau théâtr e – Montreuil : 26, 27, 28 et 29 mai Rens eignem ents et lo cat ions : 01 55 82 08 01 www.rencontreschoregraphiques.com DOSSIER DE PRESSE Contact presse : MYRA Ré mi Fo rt / Elis abet h L e Co ënt Tél : 01 40 33 79 13 / e-mail : [email protected] / www.myra.fr Édito Contemporain est celui qui reçoit en plein visage le faisceau de ténèbres qui provient de son temps. Giorgio Agamben Lignes de résistance Les artistes sont présents... il est parfois bon de l'affirmer, de le défendre dans un festival où la création contemporaine est un enjeu fondamental pour construire pas à pas une meilleure compréhension partagée du village monde, pour dire que le rôle de l'art est nécessaire dans nos lieux de vie. A l'écoute du monde, entre le collectif et le singulier, d'autres scènes, des territoires artistiques, des sphères personnelles où la poésie du quotidien, les tensions du réel révèlent des paysages cosmopolites et déplacent nos certitudes. Place aux débordements de sensations, de jubilations, de réflexions, d'émotions, de provocations, d'interrogations. Anita Mathieu Directrice L’association Centre international de Bagnolet pour les œuvres chorégraphiques Seine-Saint-Denis a été créée à l’initiative de la ville de Bagnolet et du Département de la Seine-Saint-Denis, avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication. 2 Sommaire Édito page 2 Calendrier page 4 Les spectacles et les compagnies page 6 Cube – Emily T a na ka page 7 Jolie – U la Sick le - créat io n page 8 Icosahedron – T â nia C arv alho - c ré ation page 9 Lang – Kat Válastur / adLibdances page 10 Roses & Beans – T ove Sa hlin & D ag Ande rs so n / ba sta rd prod ukt io n page 11 Early Ripen Early Rot – Ada m L inde r page 12 O Corpo é a Mídia da Dança ? Outras Partes – V anilt on La kk a page 13 Sideways rain – G uilhe rm e B otelho / Alia s page 14 Self-portrait and Dialogue with My Mother – M e ngq i Zhang / 2M St udio page 15 Silent Acappella – Xiao Ke page 16 Six order pieces – T ho ma s Le brun / C ie I llico - créatio n page 17 CASSETTE – D avid W am pac h / Ass ociatio n Ac hle s - c réat io n page 18 Zombie Aporia – Da niel Lineha n - c réatio n page 19 Diorama – M art in C hap ut & Ma rtial C haz allo n / Co mp ag nie P rojet in sit u - créatio n page 20 guns/roses – C ha nt al Yze rm a ns / Rad ica l L ow page 21 Twenty Looks or Paris is Burning at the Judson Church (S) – T rajal Ha rre ll page 22 ESKATON – L uisa C orte si page 23 Gravel Works – Fréd érick G rav el / Gro up ed’ ArtG rav elArtG ro up page 24 Leitura de Listas – F ilip a F rancisco page 25 FIGURE THIS – Anna K rzy ste k page 26 On Ice – M aija Hirv a ne n page 27 Petit Projet de la matière – Odile D ub oc / F ra nçoise M ic he l / Anne-Ka rine Le sco p page 28 Numéro d’objet – M ick aë l P helipp ea u / Ass ociation b i-p - créatio n page 29 Dévorer le ciel – Da niè le De snoye rs / Le C arré d es L om b es page 30 One Dixon Road – Nige l Cha rnoc k page 31 Moyens d’accès et lieux des représentations page 32 Tarifs et navettes page 34 3 Calendrier Jeudi 5 & vendredi 6 mai / Le Forum (Blanc-Mesnil) 19h30 Em ily Ta na ka Cube 15 mn _____ Ula Sic kl e Jolie 35 mn création Salle Betsy Jolas 20h45 Tâ nia Car va lho Icosahedron 105mn+ entracte création Salle Barbara Salle Betsy Jolas Samedi 7 mai / Maison du Théâtre et de la Danse (Epinay-sur-Seine) & Les Laboratoires (Aubervilliers) 17h30 Kat V ála stur Lang 40 mn Les Laboratoires _____ Tove Sahli n & Dag Ande rsso n Roses & Beans 50 mn Les Laboratoires / Hall 20h30 Em ily Ta na ka Cube 15 mn Maison du Théâtre et de la Danse _____ Ada m Li nder Early Ripen Early Rot 45 mn Maison du Théâtre et de la Danse Dimanche 8 mai / Maison du Théâtre et de la Danse (Epinay-sur-Seine) & Les Laboratoires (Aubervilliers) 16h Em ily Ta na ka Cube 15 mn Maison du Théâtre et de la Danse _____ Ada m Li nder Early Ripen Early Rot 45 mn Maison du Théâtre et de la Danse 18h30 Kat V ála stur Lang 40 mn Les Laboratoires _____ Tove Sahli n & Dag Ande rsso n Roses & Beans 50 mn Les Laboratoires / Hall Mardi 10 & mercredi 11 mai / La Dynamo de Banlieues Bleues (Pantin) 14h30 Vanil to n La kka O Corpo é a Mídia da Dança ? Outras Partes 50 mn 20h30 Vanil to n La kka O Corpo é a Mídia da Dança ? Outras Partes 50 mn Scolaires ouvertes au public Jeudi 12 mai / Espace Michel-Simon (Noisy-le-Grand) 20h30 Gui l her me Bo te l ho Sideways rain 60 mn Vendredi 13 & samedi 14 mai / MC93 (Bobigny) 18h Me ng qi Zha ng Self-portrait and Dialogue with My Mother 27 mn Salle de répétition _____ Xiao Ke Silent Acappella 32 mn Salle de répétition 19h30 Thomas Lebrun Six order pieces 65 mn création Salle Christian Bourgois 21h David Wampach CASSETTE 65 mn création Salle Oleg Efremov Dimanche 15 mai / MC93 (Bobigny) 16h30 Thomas Lebrun Six order pieces 65 mn création Salle Christian Bourgois 18h David Wampach CASSETTE 65 mn création Salle Oleg Efremov Mardi 17, mercredi 18 & jeudi 19 mai / Centre national de la danse (Pantin) 19h Da niel L i ne ha n Zombie Aporia 60 mn création Studio 3 20h30 Mar ti n Chap ut & Mar ti al Chaza llo n Diorama 60 mn création Grand Studio 4 Samedi 21 mai / Espace 1789 (Saint-Ouen) & La Chaufferie (Saint-Denis) 17h Chanta l Yz er ma ns guns/roses 40 mn La Chaufferie _____ Traj al Harr el l 50 mn La Chaufferie _____ Lui sa Cor te si Twenty Looks or Paris is Burning at the Judson Church (S) ESKATON 30 mn La Chaufferie 20h30 Fréd éri ck G rav el Gravel Works 120mn dontentracte Espace 1789 Dimanche 22 mai / Espace 1789 (Saint-Ouen) & La Chaufferie (Saint-Denis) 15h Fréd éri ck G rav el Gravel Works 120mn dontentracte Espace 1789 18h Chanta l Yz er ma ns guns/roses 40 mn La Chaufferie _____ Traj al Harr el l 50 mn La Chaufferie _____ Lui sa Cor te si Twenty Looks or Paris is Burning at the Judson Church (S) ESKATON 30 mn La Chaufferie Mardi 24 & mercredi 25 mai / Le Colombier (Bagnolet) 19h00 Fil ipa Fra nc isco Leitura de Listas 30 mn _____ Anna Krzy ste k FIGURE THIS 45 mn 21h30 Maija Hirvanen On Ice 45 mn Jeudi 26 mai / Le Colombier (Bagnolet) & Nouveau théâtre (Montreuil) Petit Projet de la matière 30 mn 19h00 Odile Duboc / Françoise Michel / Anne-Karine Lescop Fil ipa Fra nc isco Leitura de Listas 30 mn Salle Jean-Pierre Vernant / Nouveau théâtre Le Colombier _____ Anna Krzy ste k FIGURE THIS 45 mn Le Colombier 21h30 Maija Hirvanen On Ice 45 mn Le Colombier Salle Jean-Pierre Vernant 11h Vendredi 27 mai / Nouveau théâtre (Montreuil) Petit Projet de la matière 30 mn 18h30 Odile Duboc / Françoise Michel / Anne-Karine Lescop Mic kaël P heli ppe a u Numéro d’objet 70 mn 20h30 Danièle Desnoyers Dévorer le ciel 55 mn Salle Jean-Pierre Vernant Salle Jean-Pierre Vernant 11h création Salle Maria Casarès Samedi 28 mai / Nouveau théâtre (Montreuil) Petit Projet de la matière 30 mn 18h Odile Duboc / Françoise Michel / Anne-Karine Lescop Mic kaël P heli ppe a u Numéro d’objet 70 mn 20h Danièle Desnoyers Dévorer le ciel 55 mn Salle Jean-Pierre Vernant 21h30 Nigel Charnock One Dixon Road 50 mn Salle Jean-Pierre Vernant 11h création Salle Maria Casarès Dimanche 29 mai / Nouveau théâtre (Montreuil) 16h Mic kaël P heli ppe a u Numéro d’objet 70 mn 18h Danièle Desnoyers Dévorer le ciel 55 mn Salle Jean-Pierre Vernant 19h30 Nigel Charnock One Dixon Road 50 mn Salle Jean-Pierre Vernant création Salle Maria Casarès Des navettes seront mises à disposition des spectateurs pour les représentations au Blanc-Mesnil, à Epinay-sur-Seine, à Noisy-le-Grand et Saint-Denis et pour les transferts entre Aubervilliers et Epinay-sur-Seine, et entre Saint-Ouen et Saint-Denis. 5 Les spectacles et les compagnies 6 Le Forum / Blanc-Mesnil Sa lle B etsy Jo la s Jeudi 5 mai – 19h30 Vendredi 6 mai – 19h30 au même programme : Ula Sickle Maison du Théâtre et de la Danse / Epinay-sur-Seine Samedi 7 mai – 20h30 Dimanche 8 mai – 16h au même programme : Adam Linder Emily Tanaka Cube Japon Solo chorégraphie, interprétation, lumières : Emily Ta naka durée : 15 mi n Avant que je ne parte, le noir s’installe dans mon dos. Le reste de nos jours ordinaires. Sentiment que je ne veux pas regarder en arrière. Trop de sens aux mots. Souvenirs perdus sans intention. Chemins qui n'ont pas été choisis. Ignorant les pensées des autres... Le reste de mon être s'installe, se développe et occupe un espace cubique. Une structure nécessaire pour ma vie. Mais le cube semble énorme et infini, c’est inattendu. Je me demande de quel côté je suis : à l'extérieur ou à l'intérieur de celui-ci. Avant de m’avancer, le cube vient, s’installe, comme le noir, dans mon dos. Emily Tanaka Em ily T a na ka travaille dès 2003 comme interprète pour la Compagnie Roussewaltz. Elle crée ses propres pièces à partir de 2008 et remporte de nombreux prix avec sa première création. Viennent ensuite I know you are beautiful… en 2009 et Cube en 2010. 7 Le Forum / Blanc-Mesnil Sa lle B etsy Jo la s Jeudi 5 mai – 19h30 Vendredi 6 mai – 19h30 au même programme : Emily Tanaka Ula Sickle Jolie Canada / Belgique Solo conception : Ul a Sickl e création avec : Joli e Nge mi, Ya nn Leg ua y interprétation : Joli e Ngemi création sonore : Y ann Leg ua y lumières : Pete r Fol production : Caravan Production pour Rebecca September vzw (Bruxelles) coproduction : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Kaaitheater (Bruxelles), KVS (Bruxelles), BO:M Festival (Séoul) avec le soutien du Ministère de la Culture, des Sports et du tourisme et de Korea Arts Management Service soutiens : KVS & Centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa, Seoul Art Space – Mullae, Kaaitheater (Bruxelles), Pianofabriek Kunstenwerkplaats (Bruxelles) durée : 35 min pour plus d’informations : www.ulasickle.com tournée : 9 et 10 juin 2011 : Kaaitheater, Bruxelles (Belgique) CRÉATION Ce solo assemble et relie deux lignes de désir : d'une part, l'intérêt de la chorégraphe Ula Sickle pour les genres mineurs et les formes populaires, offrant une alternative aux canons de la danse occidentale. D'autre part, la rencontre avec la jeune danseuse Jolie Ngemi, incarnant le potentiel inventif de la danse et de la musique congolaise – son énergie, sa manière d'assimiler les styles, de produire une synthèse entre racines folkloriques, influences pop et rythmes de la vie quotidienne. En écho à Solid Gold, projet articulé autour du danseur de hip-hop Dinozord, Ula Sickle poursuit son travail de réappropriation critique du langage pop sous la forme d'un portrait élargi : à travers cette femme, Jolie dessine en creux l'état de la société congolaise – pays aux riches ressources minières, mais où la jeunesse est privée d'espaces d'expression et où la place des femmes dans l'art reste limitée. A la manière d'une productrice, croisant les sources et les postures, Ula Sickle confronte les codes de la danse contemporaine, les figures du clip musical et les frictions propres à la culture du Congo. Sur scène, le corps de Jolie devient un catalyseur de forces et de formes, reflétant un climat d'hybridation permanente. A la manière d'un montage en direct, ses mouvements sont traversés par des courants, irrigués par des strates hétérogènes puisant aussi bien dans l'univers du rock, du R'n'B, de la soul que dans la danse traditionnelle. Chaque geste est passé, manipulé, repris, répété, jusqu'à ce qu'un nouveau langage s'extraie de ces fragments : une épure où résonne le brouhaha de la rue, le rapport à la musique live pratiquée lors des fêtes, des concerts, dans les boîtes de nuit. Dans un équilibre entre bruit et cri, le son guide la danse, et la texture de la voix, malaxée, distordue, ralentie, entre en résonance avec le corps. A force d'aller-retour à travers les références et l'espace, Jolie invente sa propre carte : un appel au dépassement du concept de « différence culturelle » ou d'authenticité, pour une danse plurielle, ancrée dans un présent en constante mutation. Gilles Amalvi Ula Sic kle est née à Toronto en 1978. Elle y débute ses études, puis part à Paris et poursuit la formation P.A.R.T.S à Bruxelles. Elle fonde en 2004 le label Rebecca September et crée Knockout (2005) et Viewmaster (2007), en collaboration avec d’autres artistes. Elle crée également plusieurs soli, dont Im/possible Figures (2007). En résidence au Fresnoy (2008-2009), elle élabore l’installation vidéo Looping the Loop (2008). En 2010, elle crée le solo Solid Gold pour le danseur congolais Dinozord. Joli e Ng e mi, née à Kinshasa en 1989, prend des cours de danse à l’Institut national des arts de Kinshasa. Elle suit également des ateliers organisés par KVS. En 2010, elle participe à la création Mists de Thomas Steyaert (ex-Ultima Vez). Elle danse aussi pour le rappeur Lexus, et le musicien Lokua Kanza. 8 Le Forum / Blanc-Mesnil Sa lle B arba ra Jeudi 5 mai – 20h45 Vendredi 6 mai – 20h45 Tânia Carvalho Icosahedron Portugal Pièce pour 20 danseurs chorégraphie : Tânia Carv al ho interprétation : Br uno Al me ida , Luiz Ant une s, J utta Baye r, Inê s Ca mp os, Bruna Ca rva l ho, El ena C asti lla , São C a str o, Mar ta Cer queir a, C onsta nça Co uto, Gustavo Fi gueir edo , Jáco me F il ipe, Luís Guerr a, Ra mir o Guerr eir o, F lore nt Ha mo n, Mar ia J oão Rod rig ue s, Axel le L agi er, G ui ll aume Legr as, Ma ur ee n Lop ez, Ab hi la sh Ni nga ppa, Ter esa Si lva musique : Diog o Alvi m lumières : Jo sé Ig lé si as costumes : Al eksa ndar Pr oti c production : Bomba Suicida (Lisbonne) coproduction : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Culturgest (Lisbonne), O Espaço do Tempo (Montemor-ONovo), Uzès danse – Centre de développement chorégraphique de l'Uzège, du Gard et du Languedoc-Roussillon, Hellerau – European Center for the Arts (Dresde) CRÉATION Je souhaite créer une pièce pour vingt danseurs. Certes, vingt danseurs est un grand nombre d’interprètes. En vérité, mon idée est de travailler avec ces vingt danseurs en en n’imaginant que quatre, c’est-à-dire quatre groupes de cinq danseurs, chaque groupe représentant un seul corps, apparemment fragmenté. Un corps qui, considéré du même point de vue, se présentera sous plusieurs visages. Ces cinq danseurs, qui représentent donc un seul et même corps, seront toujours synchronisés, soit en performant exactement le même mouvement, soit d’après l’introduction de certains ajustements. De sorte que l’on aura l’impression de voir le même corps de plusieurs perspectives, comme lorsqu’on regarde, par exemple, une peinture cubiste où l’on peut découvrir, dans un même portrait, un visage de front et de profil. Dans des termes plus visuels, c’est en partant de cette idée que j’envisage de commencer le projet. Il y a également un côté plus émotionnel, plus poétique derrière les formes configurées par ces vingt corps. Tânia Carvalho Tâ nia Car val ho, née au Portugal en 1976, débute par la danse classique à 5 ans à l'Ecole Supérieure de Danse de Lisbonne, puis se forme à la danse contemporaine au Forum Dança et suit le programme Arts et Création de la Fondation Calouste Gulbenkian. En parallèle de son parcours d’actrice et de danseuse (avec Francisco Camacho, Carlota Lagido, David Miguel, Filipe Viegas, Vera Mantero…), elle devient chorégraphe et crée : Explodir em Silêncio Nunca Chega a ser Perturbador, O melhor delas todas, Na Direcção Oposta, Um Privilégio Característico et Newtan. En 2004, elle est invitée pour des résidences et des créations à l’étranger (Royaume-Uni, Japon). De retour au Portugal, elle crée plusieurs pièces : Orquéstica (2006), Uma lentidão que parece uma velocidade (2007), Barulhada (2007, pour les enfants), Ricardo (2007), De mim não posso fugir, paciência ! (2008), Danza Ricercata avec la musicienne Joana Gama (2008), avec Theramin Vera Suchánková Der Mann ist Verrückt (2008) et Falling Eyes pour la Biennale de la Danse à Lyon (2010). Elle est l’une des cofondatrices de l’association Bomba Suicida. soutiens : HAU/Tanz Im August (Berlin), Pact Zollverein (Essen) – résidence, ADC – Association pour la danse contemporaine (Genève) – résidence, Buda Kunstencentrum (Courtrai), Théâtre de la Bastille (Paris), Instituto Camões (Paris), Fondation Calouste Gulbenkian, MC/DGArtes (Portugal) durée : 10 5 min + e nt rac te pour plus d’informations : http://bsculturaltaniacarvalho.blogspot.com tournée : 2 juin 2011 : Teatro Curvo Semedo, Montemor-o-novo (Portugal) Août 2011 : Tanz im August, Berlin (Espagne) 3 et 4 septembre 2011 : Hellerau, Dresde (Allemagne) Novembre 2011 : Mercat de les Flors, Barcelone (Espagne) 9 Les Laboratoires d’Aubervilliers Samedi 7 mai – 17h30 Dimanche 8 mai – 18h30 au même programme : Tove Sahlin & Dag Andersson Kat Válastur Lang Grèce / Allemagne – adLibdances Duo conception, chorégraphie : K at Válast ur interprétation : Laura Lozz a, Kat Vál astur conseil en dramaturgie : Guy Coo ls dramaturgie : N ikos Flessas, Mari al ena Mama rel i costumes : Be nja min Kl unke r lumières : N ysos Vasilop oulos musique originale : Antonis A nissegos musicien live: Matt hi as Grübel technicien lumière : Ap ostolos Strantzal is soutiens : T he Hel le ni c mi nistr y of Cultur e, Centr e i nter- uni versita ire pour l a da nse (Berli n) (H ZT ), MA program Solo/D ance/ Aut hors hip durée : 40 mi nutes pour plus d’informations : www.adlibdances.net Partie d'une réflexion sur la nature du temps – sur l'écart entre temps physique et temps existentiel – la chorégraphe Kat Válastur a cherché une forme capable d'enserrer et de donner à voir un décalage perceptif. Le temps est-il une boucle, l'éternel recommencement du même, ou une ligne sur laquelle s'enchaînent évènements et variations ? Autour de cette question est venue se construire une image sensible : la possible « représentation circulaire d'un geste linéaire », conjuguant les principes de permanence et de mutation. Cette image, c'est celle de la torsion, du twist, modèle évolutif structurant la nature, des anneaux concentriques se formant à la surface de l'eau aux spirales de l'ADN contenu dans l'organisme. Mais c'est aussi le modèle de la production du geste, du déséquilibre moteur qui entraîne les membres et met le corps en mouvement. Sur scène, deux danseuses tournent au ralenti dans la lumière d'un spot, telles des poupées mécaniques mues par une force qui leur échappe. Ce duo solitaire développe une lente giration en évolution constante, comme un fondu enchaîné d'états tournant autour d'un axe. Les pieds glissent en cadence tandis que la partie supérieure du corps laisse émerger des postures, des bribes de figures qui se fondent imperceptiblement les unes dans les autres : un long processus de transformation, un étirement de la perception dévoilant la construction du mouvement, et révélant la lutte des temporalités à l'œuvre dans le corps. Au cœur de ce vertige circulaire apparaissent des « restes » de danse, rappelant un rock fantomatique, ou un obscur moonwalk. Capturée dans une ronde sans fin, la présence de ces silhouettes en miroir est rendue plus inquiétante encore par le crescendo qui les saisit : petit à petit, le tempo s'accélère, un emballement gagne la scène, faisant disjoncter la mécanique du twist, et les entraînant vers l'entropie. Lang : une épure chorégraphique en forme de boucle folle, où d'étranges figures jumelles « réfléchissent la reproduction du monde ». Gilles Amalvi Kát Va la st ur (née Katerina Papageorgiou) est une chorégraphe grecque basée à Berlin. Elle étudie à l’Hellenic School of Dance. En 2000, elle poursuit sa formation aux studios Trisha Brown (technique et répertoire) à New York grâce à la bourse Fulbright. En 2001, elle fonde adLibdances. Dans les années à suivre, elle poursuit ses recherches sur le solo et ses multiples facettes dans la chorégraphie. En 2007, elle s’installe à Berlin pour suivre un Master d’art en danse, solo et chorégraphie au Hochschulübergreifendes Zentrum Tanz (HZT) / Universität der Künste Berlin (Udk). Son solo What scratches the glass form the inside est sélectionné pour le festival Aerowaves au Place Theatre à Londres et primé à Prague. Elle crée par la suite Wonderful Rooms, So many Gens Dark et Oh ! Deap sea-coprus I qui interrogent les thèmes de notre capacité à oublier de chorégraphier et sur ce qu’il reste à créer. Inspirée de l’Odyssée d’Homère, son prochain projet s’attache à l’épique et ses possibilités à être transposé sur scène aujourd’hui. 10 Les Laboratoires d’Aubervilliers Ha ll Samedi 7 mai – 17h30 Dimanche 8 mai – 18h30 au même programme : Kat Válastur Tove Sahlin & Dag Andersson Roses & Beans Suède – bastardproduktion Roses & Beans - un spectacle sur les aspects privés, politiques et pop de l'amour. Duo Roses & Beans est un événement social. Une performance sur comment l'amour est organisé et vécu. Joues roses, corps dragueurs et chansons d'amour parfois chantées au rythme d'une marche stricte, les performeurs étudient la relation de couple en tant qu'institution et les relations hétérosexuelles comme modèle de réussite. Tove Sahlin et Dag Andersson vous invitent à une soirée privée dans un salon vide. Regards pétillants, coudes pointus et cœurs tendres au rendez-vous. Ils partagent avec vous un moment très spécial et le gâteau sucré de la romance. Roses & Beans prend pour point de départ la force de la culture pop et chante l'amour, les relations sociales et la sexualité. Comment composons-nous nos propres chansons d’amour ? Est-il possible de créer de nouvelles histoires qui ne ressemblent pas à celles dont nous avons entendu parler par le passé ? Notre matériau chorégraphique est extrait de la relation de couple, et du rôle fondamental qu’elle joue à notre époque. Tove & Dag empruntent des extraits de vie à des couples connus comme Marina & Ulay, John & Yoko et Brad & Angelina. Le matériau chorégraphique du salon Roses & Beans est un acte de curiosité et précise l’égalité mesurée par every step we take and every move we make (« chacun de nos pas et chacun de nos mouvements », Every Breath You Take, Sting). bastardproduktion chorégraphie, interprétation : Tove Sa hl in, Dag A nd ersso n soutiens: The Swedish arts Grants Committee, Swedish arts Council, The Culture Committee (Stockholm), Estudio Nuboso, Ponderosa Tanzland, Dans i Värmland, Institut Suédois durée : 50 mi nutes pour plus d’informations : www.bastardproduktion.se Tove Sahli n et Dag And ersso n sont deux des cinq membres du collectif bastardproduktion basé à Stockholm. Ils sont tous deux artistes multidisciplinaires, diplômés en Théâtre et mime de l'université de Stockholm 2001. Depuis, ils sont chorégraphes, réalisateurs, acteurs et danseurs pour diverses compagnies. Au printemps 2011, Dag Andersson est l'un des acteurs et acrobates dans le programme pour enfants Imago produit par la Télévision nationale suédoise. Tove Sahlin, de son côté, est notamment l’une des membres fondatrices du réseau de production WISP - Women In Swedish Performing arts (collectif feminin de recherche dans les arts suédois). Depuis sa création en 2010, Roses & Beans a été présenté dans divers lieux et festivals, parmi lesquels : Pride (Stockholm), Tanz im august (Berlin) et Pusterviksteatern (Göteborg). Rather not, nouvelle création de bastardproduktion, sera présenté à l’automne prochain. 11 Maison du Théâtre et de la Danse / Epinay-sur-Seine Samedi 7 mai – 20h30 Dimanche 8 mai – 16h00 Adam Linder Early Ripen Early Rot Australie / Allemagne Solo chorégraphie, interprétation : Ad am Li nd er musique live : L A N D (Matthew Wate rs, Da niel Le a) lumières : Be nj a mi n Schälik e soutiens : The Place (Londres) – dans le cadre de ChoreoDrome, La Caldera (Barcelone) – résidence, Goethe Institut (Barcelone), Performance Space (Sydney) durée : 45 mi nutes au même programme : Emily Tanaka Pour son premier solo, Adam Linder s'est intéressé au phénomène de la dépense, observant le corps comme un matériau périssable, en voie de dégradation – le lieu d'une lutte entre conservation et désir d'autodestruction. Pour incarner ce conflit intérieur, il a élaboré un « panorama de paysages physiques » suivant la dérive d'une figure tourmentée, divisée entre apparence et pulsions, enveloppe de chair et organisme morcelé. Sur la scène vide, deux musiciens, et un étrange personnage couvert d'une capuche cachant ses traits : un dispositif épuré, progressivement troublé, déformé de l'intérieur par le corps qui l'habite. Parcourant la scène comme une zone piégée, semée d'obstacles invisibles, cette figure masquée opère une mise à nu des semblants : à la recherche d'un noyau dur, d'un point d'unité dans le corps, son errance expose l'illusoire cohérence de l'individu, l'inexorable entropie qui l'envahit. Le yoyo qu'il manipule semble une image en miroir de sa propre trajectoire : un reflet du va-et-vient qui le traverse, du balancement constant entre chute et repos, immobilité et mouvement irrépressible. À mesure qu'il retire des couches apparaissent les zones de désordre : le chaos interne remonte à la surface, l'espace est envahi par un sentiment de perte de contrôle et d'éparpillement. Les membres agités par un bouleversement exponentiel, Adam Linder rampe, cherche des appuis, voltige dans le vide, chute, se relève, essaie encore. Pris entre des moments d'hébétude, de flottement, traversé par des décharges électriques, il semble livré à une force qui le dépasse, comme si plusieurs présences contradictoires se débattaient en lui. Des instants d'apaisement surviennent, pauses fragiles qui rythment la succession des déflagrations. Dans ce trajet vers l'émiettement, la danse traduit une déliquescence inexorable : une allégorie de la société de consommation, où toute marchandise est, comme l'indique le titre, « rapidement murie, rapidement pourrie ». Gilles Amalvi Ada m Li nd er travaille tout d’abord dans des ballets classiques et modernes au Royal Ballet (Londres) notamment sous la direction de Kennet MacMillan, Wayne McGregor et Mats Ek. Il intègre ensuite la compagnie nationale hollandaise et travaille avec Jiri Kylian, Ohad Nahain, Johan Inger et Lightfoot/Leon, la Michael Clark Company à Londres (The Stravinsky Project Part 1 – O et Part 2 Mmm). Il collabore ensuite avec Jeremy Wade (Neo Sweet Nothing’s Lullaby For The Sick & Suffering présenté au Barbican), Pablo Bronstein pour des performances (Paternoster Square, Passegiata et Intermezzo présenté à la Tate Modern) et Meg Stuart (notamment Do Animals Cry). Depuis 2008, il chorégraphie ses propres pièces : The Perfect Score (2008), Foie Gras (2008), ARE WE THAT WE ARE et Early Ripen Early Rot (2010) ; et continue de collaborer avec Meg Stuart et Jeremy Wade. 12 La Dynamo de Banlieues Bleues / Pantin Mardi 10 mai – 14h30 (scolaire ouverte au public) et 20h30 Mercredi 11 mai – 14h30 (scolaire ouverte au public) et 20h30 Vanilton Lakka O Corpo é a Mídia da Dança ? Outras Partes Brésil Trio conception, chorégraphie : V anilto n Lakka interprétation : Clo ifson Costa, Fabio C osta, V anilto n Lakka musique : Ma ri a El e na (Xavi er Cug at), Take a Look Aro und (T heme fro m M:I2 Limp Bizkit), La c umpa rsit a (Matos Rodrig uez), se el a da nça e u da nço (Mc Marc i nho) soutien : Rumos Itaú Cultural Dança (São Paulo) durée : 50 mi nutes pour plus d’informations : www.lakka.com.br Dans un monde chaque fois plus informatisé, quelles sont les possibilités de construction de ce que l’on entend par la « danse » ? Quel est le médium possible pour la danse ? Le corps de l’interprète peut-il être considéré comme un média au même titre qu’un ordinateur, un dessin ou un téléphone ? Quelle danse est possible et à travers quel corps/média ? Le projet de création du chorégraphe et danseur Vanilton Lakka se divise en deux étapes : O Corpo é a Mídia da Dança ? (Le corps est-il le médium de la danse ?) créé en 2005 et Outras Partes (Autres Parties) développé en 2006/07. L’objectif de cette recherche est la création, l’analyse et la composition de mouvements à travers différents médias comme le corps, le téléphone, Internet entre autres... Le résultat final est une proposition multimédia dont la structure de travail est divisée en 7 parties. O Corpo é a Mídia da Dança ? Outras Partes est un projet qui a été organisé comme un système. Les questions soulevées par cette recherche sont : dans quels corps est-il possible de produire de la danse ? À travers quel médium ? Dans quel espace ? Vanil to n Lakka travaille depuis 1991 à des projets de recherches et de créations dans la danse. Après avoir étudié les Sciences Sociales à l’université Fédérale d’Uberlândia puis avoir obtenu un Master en Art, il complète sa formation en danse de rue, classique, moderne et contemporaine et en techniques de composition. En 1997, il co-fonde le Group Werther. Il fait également partie du réseau sudaméricain de danse (RSD). Il crée notamment Dúbbio (2003), Você, um Imóvel Corpo Acelerado (2003), De...va..gar : últimos capítulos da cultura nacional (2004), Interferência inacabada... preste atenção no ruído ao fundo (2007), O Corpo é a Mídia da Dança ? (2005), sa continuité Outras Partes (projet qui a reçu un prix du programme Rumos Dança Itaú Cultural 2006/2007) et Parkour (2007). Ses créations ont été montrées dans les principaux festivals de danse contemporaine du Brésil, ainsi qu’au Venezuela, Uruguay, Equateur, Pérou, Bolivie, Allemagne, Espagne, Suède et Costa Rica. Il travaille avec des amateurs de la ville d’Uberlândia (Minas Gerais) depuis 2004, à travers le projet CIRCULADANÇA. Actuellement, Vanilton Lakka travaille avec la compagnie Mário Nascimento pour y développer des propositions qui remettent en question la technique corporelle, le format des œuvres, l’analyse et la composition de mouvements au travers de différents médias. 13 Espace Michel-Simon / Noisy-le-Grand Jeudi 12 mai – 20h30 Guilherme Botelho Sideways rain Suisse – Alias Pièce pour 14 danseurs chorégraphie : Guil he rme Bot el ho assistante : Made le ine Pi guet Ra ykov interprétation : St ép ha ni e Ba yle, Rémi Bé nard, F abio Be rga mas chi, Erik Lobeli us, Sta nisl av Gue nadi ev, Phil ia Mai ll ard et, Al essandra Matta na, Da nilo Mo ro ni, Ma del ei ne Pig uet Raykov, J uli en R a made, Cla ire-M arie Rica rt e, Ca ndid e Sauva ux, Nefel i Ska rmea, C hristos St ri nop oulos une partie du matériel chorégraphique a été créée avec les danseurs du Bern:Ballett musique : M urcof (Fe rna ndo Co ro na) lumières : J ea n-Phi lipp e Roy costumes : Ma rion Sc hmid, d’après J uli a Hans en scénographie : Guil he rme Bo tel ho, Stef anie Li nig er réalisation décors : Atel ie rs du Stadt theat er B ern, Atel ie r GGN-Ma rti n R aut e nstrauch regard extérieur : Gil les La mbe rt production : Alias coproduction : La Bâtie – festival de Genève, Théâtre du Crochetan, Théâtre Forum Meyrin soutiens : Ville de Genève, République et canton de Genève, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, Commune de Meyrin, Fondation meyrinoise pour la promotion culturelle sportive et sociale, Fondation Corymbo, Fondation Leenaards, Corodis (aide à la tournée) Alias est compagnie associée au Théâtre Forum Meyrin et au Théâtre du Crochetan. Alias bénéficie d’une convention de soutien conjoint de la Ville de Genève, du Canton de Genève, de Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture et de la commune de Meyrin. Une quinzaine de danseurs, hommes et femmes, traversent inlassablement la scène de jardin à cour. Les corps des interprètes sont tous mus par une même force qui les tire infatigablement vers l’avant. La cadence de leurs passages est tellement soutenue qu’un flot humain intarissable se déverse sur la scène. Le voyage de ces personnages anonymes suit le tracé d’un cycle Darwiniste qui paraît devoir se répéter à l’infini. On croit voir un véritable ballet de cellules tournoyer devant nos yeux. La vie prend forme, des reptiles mutent graduellement, l’Homme se redresse et marche. La lumière accompagne cet étrange cycle de naissance et de mort : elle extirpe progressivement ces corps animaux de l’ombre pour les jeter dans la lumière vive qui inonde tout le milieu de la chorégraphie, avant de les renvoyer in fine à leur forme primaire dans une ambiance crépusculaire. Le temps de sa chorégraphie, Guilherme Botelho tisse le canevas d’une chevauchée humaine, entièrement tournée vers une conquête aveugle et dérisoire. Une métaphore de la Vie même, de sa force brute, de son énergie infinie et des règles énigmatiques qui régissent le monde. Il fait de nous les spectateurs de la naissance d’un univers, de sa marche, de son déclin et de son possible recommencement. Pas de bifurcation dans le lit de ce torrent qui avance et roule comme le tonnerre (comme « l’ouragan » dit Goethe), pas d’échappatoire. Dans cette cavalcade à l’issue incertaine, vers laquelle les danseurs foncent tête baissée, étrangers au monde et à eux-mêmes, le chorégraphe ménage ça et là, quelques moments suspendus qui semblent pouvoir échapper, brièvement, au déferlement de chair qui envahit la scène. Comme dans le théâtre de Shakespeare, le destin chez Botelho semble tout puissant, à la différence qu’ici, il n’est pas pervers. Certes, il trace un sillon profond et droit dont on peine à s’extirper et qui ramène tous les êtres au même niveau d’impuissance. Pourtant, en concevant une mécanique entièrement axée sur le mouvement, en plaçant l’action au centre de son propos, le chorégraphe conçoit sa pièce la plus intrinsèquement dramatique ; et en expulse toute tragédie. Gui l her me Bot el ho est né à São Paulo. Il y réside jusqu’à l’adolescence. À quatorze ans, un professeur des beaux arts lui fait découvrir Scènes de famille d’Oscar Araiz, au Théâtre Culture Artistique de la ville. Il décide sur le champ d’être danseur. A 19 ans, il travaille avec Oscar Araiz qui prend la direction du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Après dix ans de spectacles, de recherches, d’errances et d’aventures, il décide de danser autrement, de retrouver le public et de créer avec ses danseurs. Il crée alors la compagnie Alias et compose de nombreuses pièces, souvent en collaboration avec ses interprètes : En manque (1994), Moving a perhaps (1995), Contrecoup (1996), On ne peut pas toujours vivre en apnée (1998), De beaux restes (2000), Mr. Winter (2000), L’odeur du voisin (2001), Le poids des éponges (2002), Escucha mi cantar (2003), Vaguement derrière (2004), I want to go home (2005), Frankenstein ! (2006), Approcher la poussière (2007), O avesso do avesso (2009), Camelô (2009) et Sideways rain (2010). durée : 60 mi nutes pour plus d’informations : www.alias-cie.ch tournée : 14 mai 2011 : Südpol, Luzerne (Suisse) 20 mai 2011 : La Danse de tous les sens, Falaise 14 MC93 / Bobigny Sa lle d e ré pétit io n Vendredi 13 mai – 18h00 Samedi 14 mai – 18h00 au même programme : Xiao Ke Mengqi Zhang Self-portrait and Dialogue with My Mother Chine – 2M Studio Solo conception, chorégraphie, interprétation, vidéo : Me ngq i Zha ng textes : Y an Zha ng, Me ngqi Zha ng dramaturgie : W u We ngua ng production : 2M Studio soutien : CCD Workstation (Pékin) durée : 27 mi nutes Des années de séparation physique ont annihilé toute communication entre ma mère et moi. Dans cette performance, j’utilise notre dialogue. Ma mère espère que celui-ci nous donnera la chance d’être plus intimement liées. Ma mère utilise des mots pour évoquer des épisodes de ma naissance, de mon enfance, de nos adieux et nos retrouvailles mèrefille. Elle dit que je suis le prolongement de son existence, de ses rêves. Cet exercice nous a donné la chance, non seulement de revenir sur le passé, mais de presque revivre notre vie ensemble. A présent, cette expérience va nous accompagner, nous pousser vers l'avant. Mengqi Zhang Me ng qi Zha ng, née en 1987, est diplômée de l’Académie de danse de l’université des Minorités de Chine en 2008. Elle vit et travaille comme interprète à Pékin, notamment avec le Living Dance Studio. En tant que chorégraphe, elle crée Self-portrait and Dialogue with My Mother (2009) - sa première pièce - et Self-portrait II: Sexual Self-education (2010). 15 MC93 / Bobigny Sa lle d e ré pétit io n Vendredi 13 mai – 18h00 Samedi 14 mai – 18h00 au même programme : Mengqi Zhang Xiao Ke Silent Acappella Chine Solo chorégraphie, interprétation : Xiao Ke collaboration visuelle, son (live) : Tomaz Zihunt C ho w musiques : Fe ngH ao, Supe rma rket durée : 32 mi nutes S'habiller, se déshabiller, arpenter un plateau, vider un sac, manger une pomme, autant d'actions triviales que Xiao Ke égrène, les unes après les autres. Pourtant rien ici ne paraît anodin, quotidien. Car chaque action est chargée d'une violence latente, d'une déviation, d'un désordre : c'est un sac à dos de marque dont elle extrait bruyamment les objets, un haut de jogging blanc marqué de deux pieds dont elle se retrouve prisonnière, un visage soudain grimaçant, comme pris derrière un masque de plastique et qui vomit doucement. On peut y voir une forme d'autoportrait dans lequel Xiao Ke se dédouble – au sens propre parfois comme dans une vidéo projetée où elle apparaît, dans la même tenue, dans l'herbe verte du jardin d'une maison traditionnelle chinoise. Une quête de soi dans laquelle elle semble essayer des choses, comme on essaierait des vêtements, teste des hypothèses, y revient. Cette recherche relève de la lutte, de la possession, plus que de la découverte patiente : quand elle se lèche, aucune sensualité mais de l'âpreté, de l'avidité ; quand elle danse, c'est entre le hip-hop et la transe. Avec un corps expressionniste, jamais en paix ni au repos, Xiao Ke offre ainsi une performance qui conjugue violence et force tranquille, théâtralité et sobriété, contention et expansion. Dans cette entreprise, le spectateur est tour à tour toisé, ignoré, provoqué. Elle instaure avec lui une relation étrange, tendue, entre souveraine indifférence et rapport frontal. « Rien ne vous appartient, à part vous-même », dit-elle. Entre le défi et l’offrande, Xiao Ke ne fait pas semblant d'inviter à un partage. Elle est seule à affronter le ring et le fil de sa vie. Ce qu'elle peut proposer alors est une chanson, une drôle de berceuse grinçante, qu'elle mime et ne chante pas et qui affirme : « Nous sommes ensemble, c’est le destin / et pourquoi devrais-je pleurer ? » Emmanuelle Mougne Xi ao K e étudie à l’Université Fudan (Chine). En 1999, à Shanghai, elle crée XK Dance Studio, son propre studio de danse pour explorer des projets personnels. Elle collabore avec de nombreux artistes, dont Zhang Xian et Zuhe Niao, avec qui elle se lance dans le théâtre physique. En 2007, elle fonde UGLY studio et collabore avec des chorégraphes et musiciens allemands, japonais, irlandais et suisses. Elle crée alors Sickroom #Ji, Dialogue, PingTan Tales et Overseas. Elle développe son exploration d’un art contemporain conceptuel et physique, notamment avec Stay with me overnight, qui modifie la relation interprète/public, et When I dance, en lien avec les nouvelles technologies et Internet. 16 MC93 / Bobigny Six order pieces Thomas Lebrun France – Cie Illico Solo six pièces courtes créées en collaboration avec six artistes invités conception, interprétation : Thomas Lebrun collaborations artistiques : Be rnard Gl a ndie r (chorégraphe), Urs ul a Meie r (scénariste, réalisatrice), Mic hèl e Noiret (chorégraphe), Cha rlotte Ro usse au (vidéaste), Sc anne r (compositeur), Jean-Ma rc Se rre (créateur lumière) production : Cie Illico coproduction : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Danse à Lille – Centre de développement chorégraphique, Centre chorégraphique national du Havre – HauteNormandie (accueil studio), ADC (Genève), Scène nationale du Manège (Maubeuge-Mons), Association Beaumarchais SACD (aide à l’écriture et à la production) résidences : Compagnie Michèle Noiret/Tandem asbl (Bruxelles), Micadanses (Paris), In Situ au Collège Roger Martin du Gard à Epinay-sur-Seine, avec le soutien de la Maison du Théâtre et de la Danse Ce projet est soutenu par le Département de la Seine-Saint-Denis et s’inscrit dans le cadre du dispositif départemental In Situ 2010/2011, artistes en résidence dans les collèges. La compagnie Illico est artiste associé à Danse à Lille / CDC jusqu’en 2011. Elle reçoit le soutien de la DRAC Nord-Pas-de-Calais (aide à la compagnie chorégraphique) et du Conseil Régional Nord-Pasde-Calais (conventionnement). durée : 65 mi nutes pour plus d’informations : www.cieillico.fr tournée : 19 et 20 mai 2011 : Danse à Lille, Le Gymnase, Roubaix 11 juin 2011 : Biennale de danse de Cholet Sa lle C hristia n B o urgo is Vendredi 13 mai – 19h30 Samedi 14 mai – 19h30 Dimanche 15 mai – 16h30 CRÉATION En tant que chorégraphe, j’ai pour habitude et réflexe de m’entourer de divers collaborateurs autour d’un même projet qui est une oeuvre chorégraphique. Je les choisis en fonction du projet que je mets en place, de sa couleur de danse, des besoins du spectacle que je crée. De la même manière, j’invite les danseurs à participer à ces créations, en tenant compte de leurs qualités, de ce qu’ils peuvent apporter à mes pièces et à mon propos, de leurs capacités à me suivre dans ce que je projette et à défendre ma danse. Je choisis une équipe qui suivra et servira mon projet, sans oublier que l’échange est le moteur principal de chaque création. Mais ici, je voudrais changer « l’ordre ». Je voudrais construire une équipe artistique qui formera un projet. Ceux qui finalisent ou accompagnent un projet en seront, ici, la base. Cette proposition veut tenter autre chose : mettre ma danse, mon écriture, mon corps à la disposition de la lumière, de la vidéo, de la musique, d’une autre écriture chorégraphique… Etre l’instrument, l’interprète de ces diverses écritures artistiques. Je veux servir leurs écritures, alors que jusqu’ici, ils ont servi la mienne. Il s’agit de cinq pièces dans lesquelles j’apparaîtrai au gré des envies des artistes invités : je serai interprète de leurs écritures, la danse servira, s’adaptera, mettra en avant leurs particularités artistiques… la danse sera au service de leur acte créatif. Dans le solo Pouce !, je retrouverai la danse de Bernard Glandier, ses indications, là où il m’a emmené à l’époque. Dans le solo de Michèle Noiret, je serai sous ses ordres, à la fois instrument de ses matières et matière d’inspiration. Je choisirai leur ordre d’apparition. Plus 10 minutes. Dans lesquelles le chorégraphe que je suis reprend les rênes. Je pourrai explorer et m’y imprégner de tout ce vocabulaire, questionner ce que je veux emprunter à chaque identité artistique, pour la faire mienne. Dans lesquelles je voudrais regrouper les 50 minutes en 10. Dans lesquelles j’interprèterai cinq propositions à la fois. Dans lesquelles je confronterai ces cinq écritures à la mienne. Dans lesquelles j’essayerai de donner à chacun sa juste place. La notion d’ordre sera le point de départ, le combustible de chaque acte créatif. Les artistes se laisseront guider par ce mot et ses différentes perceptions, pour nous offrir une proposition singulière dont l’engagement leur sera propre. Cette proposition confrontera donc l’ordre et la liberté, qui sont régulièrement face à face, et avec lesquels il faut trouver sa place. Quant aux autres pièces de « l’ordre »… Jusqu’où ira la liberté qui leur est donnée dans ce projet ? Résistance, soumission, abandon, fuite, force, acceptation, apaisement, exaltation, évasion, dérision, affirmation… Autant de pistes qui peuvent nous amener à le contourner, à en jouer. Thomas Lebrun, mai 2009 Interprète pour Bernard Glandier, Daniel Larrieu, Christine Bastin, Christine Jouve ou encore Pascal Montrouge, Tho ma s Lebr un fonde la compagnie Illico en 1998, suite à la création du solo Cache ta joie !. Implanté en région Nord, il fut d’abord artiste associé au Vivat d’Armentières, puis au Centre de Développement Chorégraphique/Danse à Lille, de 2006 à 2011. Il crée alors On prendra bien le temps d’y être, La Trêve(s), Les Soirées What You Want ? (2006), Switch (2007), Itinéraire d’un danseur grassouillet (2009), et La constellation consternée. Il signe également plusieurs coécritures, notamment avec le chorégraphe suisse Foofwa d’Imobilité (Le show, Un twomen show) et la chorégraphe Cécile Loyer (Que tal !). Thomas Lebrun donne par ailleurs une place forte à l’enseignement et à la transmission en intervenant au CND (Pantin), au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (Paris), à la Ménagerie de Verre, au Conservatoire National de La Rochelle, au Balletéatro de Porto, etc. Il chorégraphie également pour des compagnies à l’étranger, comme le Ballet National de Liaoning en Chine, le Grupo Tapias au Brésil (On ne se connaît pas encore mais..., Sua ideia de ser), et dernièrement pour Loreta Juodkaite (To do this, don’t do that), danseuse et chorégraphe lituanienne, dans le cadre de l’édition 2009 du New Baltic Dance Festival de Vilnius et de l’opération FranceDanse Vilnius organisée par CulturesFrance (Vilnius, Capitale de la culture 2009). Il répond à la commande du Festival d’Avignon et de la SACD avec la création du solo Parfois, le corps n’a pas de coeur en 2010. Thomas Lebrun aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis : 2003 – Le Show avec Foofwa d’immobilité 2009 – La constellation consternée (Gwiazda, L’étoile jaune, Le temps de briller et Eclats de simulacre) 17 MC93 / Bobigny CASSETTE David Wampach France – Association Achles Pièce pour 8 danseurs chorégraphie : Da vid Wa mp ac h assistante dramaturge : E nora Ri viè re interprétation : Ai na Al egre, Aniol B usq uets, Pep Ga rrig ues, Kaya Koło dzie jcz yk, A ngèl e Mic aux, Ramona Nagab czy nski, Gianf ra nco Pod dig he, C hristi an Ubl création son, lumière : M ikko Hynni ne n costumes : R ac he l Garci a production : Association Achles coproduction : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, le Cratère – Scène Nationale d'Alès, Centre Chorégraphique National de Montpellier / Languedoc-Roussillon, Micadanses – Paris, Uzès danse – Centre de développement chorégraphique de l'Uzège, du Gard et du Languedoc-Roussillon, Centre Chorégraphique National de Caen / Basse-Normandie soutiens : Arcadi – aide à la production et à la diffusion, Adami, Association Beaumarchais – SACD, Ménagerie de Verre – dans le cadre des Studiolab, Centre national de la danse durée : 65 mi nutes pour plus d’informations : www.davidwampach.fr tournée : 30 septembre 2011 : Théâtre de la Cité internationale - Festival d’Automne à Paris Sa lle O le g Ef re mov Vendredi 13 mai – 21h00 Samedi 14 mai – 21h00 Dimanche 15 mai – 18h00 CRÉATION Le ballet est pour moi l’endroit de la danse, du bal, de la mise en avant de l’individu, de l’élu face au groupe. Il représente aussi un corpus, une mémoire, des textes. Depuis mes premiers projets, j’ai toujours apprécié la liberté de pouvoir monter une pièce sans prendre appui sur un texte pré-existant. Mais aujourd’hui, c’est exactement ce qui m’attire : partir d’un livret, d’une référence, d’un rattachement à une époque et à une histoire, d’un ballet populaire, Casse-Noisette, non pas pour remonter de manière fidèle ce qui a pu exister en 1892, au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, mais plutôt pour s’en inspirer, en laisser sortir une vision et un écho contemporains. Je choisis Casse-Noisette pour la célèbre musique de Tchaïkovski qui prolonge la tradition romantique et pour les thèmes qu’il aborde : la féerie, l’enchantement, la magie et la fantasy, ce genre littéraire à la croisée du merveilleux et du fantastique. Avec la pièce AUTO, que j’ai créée en 2008, j’ai commencé à traiter le thème de l’illusion, qui me paraît être un élément fondamental et intrinsèque au spectacle : qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui est transformé ou travesti ? Qu’est-ce qui fait illusion ? Quelle place peut prendre la magie sur la scène contemporaine ? Ce qui m’intéresse dans Casse-Noisette, c’est cette possibilité de se laisser embarquer dans l’imaginaire, c’est la dimension « sons et lumières », le côté « feu d’artifice », l’assemblage d’ambiances et de couleurs, la succession des thèmes, l’hétérogénéité des registres, tout particulièrement en terme de danses. On trouve, dans le tableau des « divertissements » de l’acte II, une succession de danses traditionnelles, comme les danses espagnoles, arabes, chinoises, russes. Pour mon interprétation de ce ballet, je veux exploiter l’idée d’une chorégraphie protéiforme, d’une mixité des styles, de la friction entre le ballet et les danses folkloriques. Je ne chercherai pas à rester totalement fidèle au livret et à l’intrigue de Casse-Noisette. Le contexte original sera déplacé, déporté. Je souhaite mettre l’accent sur le jeu de « sons et lumières », lui donner une place prépondérante, investir la boîte du théâtre dans toute sa dimension. Le plateau sera occupé par 8 danseurs, avec qui je questionnerai le rapport de l’individu au groupe, présent dans Casse-Noisette et dans le ballet en général. Comment l’individu est-il relié au groupe ? Comment le groupe peut-il, au sens propre comme au figuré, porter l’individu, le descendre, le déporter dans l’espace ? Nous travaillerons sur les notions de starification, de sélection, de compétition, propres à ces émissions télévisuelles actuelles, dans lesquelles il est permis à tout le monde d’être la nouvelle star de demain. Nous porterons notre intérêt sur les danses sportives ou ball dance, ces concours de danses de salon, où chaque couple porte un numéro dans le dos et où se mêlent de nombreuses danses, de la valse au mambo, en passant par la samba, la rumba, le cha-cha-cha ou encore le paso doble. David Wampach David Wampach étudie la médecine à l'Université de Montpellier (1996-1997), puis le théâtre à l'université d'Aix-en-Provence et au Conservatoire de Marseille (1998), et ensuite se dirige vers la danse. Il suit les formations dispensées par la Cie Colline à Istres (1999), par le CCN de Montpellier (2000) et à P.A.R.T.S./Bruxelles (2001). Il participe à la formation en culture chorégraphique proposée par Laurence Louppe (2004 à 2006). Il travaille avec Anne Lopez, Thierry Baë, Christian Bourigault, Mitia Fedotenko, Mathilde Monnier, Julie Brochen, Odile Duboc, João Fiadeiro, Alain Michard, Catherine Contour, Christian Rizzo. Il construit sa démarche personnelle qu'il inscrit dans l'Association Achles avec : lambda if I include myself, kappa the piece itself (2001), pièce pour 10 interprètes, créée à Bruxelles ; D ES R A (2003), duo cosigné avec Pierre Mourles ; circon c is (2004) ; BASCULE (2005) ; QUATORZE (2007) ; AUTO (2008) ; BATTERIE (2008) ; BATTEMENT (2009). En 2010, David Wampach collabore avec le metteur en scène Guillaume Vincent sur la pièce L’Eveil du Printemps d’après Franz Wedekind, il crée ECRAN avec l’auteur Jérôme Game pour le festival actOral. David Wampach aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis : 2006 – BASCULE 2008 – AUTO 18 Centre national de la danse / Pantin St ud io 3 Mardi 17 mai – 19h00 Mercredi 18 mai – 19h00 Jeudi 19 mai – 19h00 Daniel Linehan Zombie Aporia Etats-Unis Trio chorégraphie : Da niel Li nehan interprétation : Da niel Li ne han, Salk a A rdal Rose ngre n, Thiba ult La c lumières : B ria n B ro ede rs remerciements à Bojana Cvejic et Noé Soulier pour la dramaturgie coproduction : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Centre national de la danse (Pantin), Centre de développement chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées – dans le cadre du projet européen « Départs », Kunstencentrum Vooruit (Gand), Kunstencentrum BUDA (Courtrai) résidences Agora – cité internationale de la danse – Montpellier Danse, Centre de développement chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées, LxFactory – O Rumo do Fumo (Lisbonne), Kunstencentrum Vooruit (Gand) soutiens : Autorités Flamandes, Arcadi – aide à la diffusion durée : 60 mi nutes pour plus d’informations : www.dlinehan.wordpress.com tournée : 10 juin 2011 : Latitudes Contemporaines, Maison Folie Wazemmes, Lille CRÉATION Quel est le processus qui conduit à exprimer par une manifestation physique ce que l’on ressent intérieurement (je souris parce que je suis content) ? Inversement, en quoi une expression du corps ou du visage peut-elle produire du sentiment (le fait de sourire me rend content) ? Cette relation à double sens entre ressenti et exprimé est au cœur de mon travail. Je l’ai déjà explorée dans deux projets précédents. Ce type de recherche sur la relation de causalité ambivalente entre ce qui est exprimé extérieurement et ce qui est ressenti intérieurement est également au centre de mon nouveau projet chorégraphique. Reprenant la structure d'un concert rock, il se compose de séquences autonomes de trois à dix minutes présentées selon un ordre variable. Les « séquences » s’apparentent aux titres d’un concert mais adoptent une forme qui se situe entre musique chantée et chorégraphie. Dans un concert, le public est sous l’emprise de vibrations et de pulsations qui provoquent parfois un état quasi-hypnotique le conduisant à danser et à crier. Nous tenterons la démarche strictement opposée : danse et cri ⇒ état quasi-hypnotique ⇒ concert. Nous créerons notre matériel chorégraphique en étudiant des vidéos de spectateurs participant à des concerts (par exemple Rock My Religion de Dan Graham). Comment créer un spectacle avec un matériel essentiellement basé sur l'effet que produit un spectacle sur le public ? Le nom de notre « groupe » : The Zombies. Daniel Linehan Da niel Li neha n, né en 1982, est originaire de Seattle a vécut à New York et vit à présent à Bruxelles où il intègre P.A.R.T.S. Comme danseur, il a notamment travaillé avec Michel Gutierrez, Mark Haim et Wil Swanson. Il collabore avec Michael Helland pour de nombreux duos présentés à New York, Philadelphie et Montréal. Son travail, où il cherche à obscurcir la frontière entre la danse et le reste du monde, est présenté à Seattle et dans de nombreuses salles de New-York dont Chez Bushwick, le Dance Theater Workshop et The Kitchen. En 2007-2008, il est artiste en résidence au Movement Research. Le public français le découvre en 2008 aux Rencontres chorégraphiques à la MC93 avec le solo Not About Everything présenté ensuite à Rennes au festival Mettre en scène. Depuis, il crée Montage for Three (2009, qui après son passage aux Rencontres chorégraphiques sera présenté au Théâtre de la Bastille) et Being together without any voice (2010, présenté au Festival d’Automne à Paris). Il a notamment présenté son travail aux Etats-Unis (Dance Theater Workshop, the Kitchen à New York), en Belgique (Latitudes contemporaines), en Allemagne (Tamz im August) et aux Pays-Bas (Julidans). Daniel Linehan aux Rencontres chorégraphiques internationale des Seine-Saint-Denis : 2008 – Not About Everything 2009 – Montage for Three 19 22 Centre national de la danse / Pantin Grand St ud io Mardi 17 mai – 20h30 Mercredi 18 mai – 20h30 Jeudi 19 mai – 20h30 Martin Chaput & Martial Chazallon Diorama France – Compagnie Projet in situ Pièce pour 4 danseurs et 1 musicien chorégraphie : Mart in C ha put, M art ial Chaza llo n interprétation : Ma rti n C hap ut, Yannick Guédo n, Be rt ra nd Lomba rd, Ele na d e Re nzio musique live : Jason Treut i ng scénographie, dramaturgie : Mathie u Bo uv ie r, Mart i n Chap ut, Mart ial C ha zal lo n lumières : M a ryse Ga uti er coproduction : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Centre national de la danse (Pantin), dispositif Tridanse – résidence : 3bisF (Aix-en-Provence), Ilotopie le Citron Jaune (Port-Saint-Louis-du-Rhône), le Vélo théâtre (Apt), Centre chorégraphique national de Grenoble – accueil studio, Centre chorégraphique national de Franche-Comté (Belfort) – accueil studio, Vermont Performance Lab en association avec le Marlboro College (Etats-Unis) soutiens : Association Beaumarchais SACD, Les Mécènes du Sud, FUSED French US Exchange in Dance, Institut Français et la Ville de Lyon, Ambassade de France aux Etats-Unis – service culturel, Région Rhône-Alpes, ARCADI – aide à la diffusion complicités : Les Subsistances (Lyon), Musée des Confluences (Lyon), Greenwich Dance Agency (Londres), Live Art Development Agency (Londres) durée : 60 mi nutes pour plus d’informations : www.projetinsitu.com tournée : octobre 2011 : Les Rencontres-i, L’Hexagone, Scène nationale de Meylan CRÉATION Quel est le corps du danseur ? Quel est le corps du spectateur ? Diorama propose un espace pour leur rencontre, et interroge la fiction d’une communauté rassemblée dans le théâtre. Une nouvelle société est créée le temps d’un spectacle où chacun met en jeu ses représentations du corps, les transforme ou les négocie avec d’autres. Diorama agit comme une fabrique du regard, une scène partagée pour qu’apparaissent de nouvelles images du corps politique. Cette « société du spectacle » reposera sur une circulation symbolique des corps dans l’espace du théâtre jouant sur l’ouverture de la frontière scène/salle et mettant en scène le regard actif de tous les protagonistes. Sur le plateau, les artistes proposeront des rassemblements où le spectateur viendra prendre place et partager des activités. Les spectateurs seront aussi invités à manifester leur regard agissant en modifiant leur apparence physique, en altérant leur identité, en rejoignant les danseurs sur le plateau et en transformant ainsi l’image donnée à voir au public resté assis. Trois danseurs et un musicien orchestreront ces transformations et ces circulations, composant spontanément avec le faisceau d’intention des spectateurs agissants. Le public aura aussi la possibilité d’intervenir et de répondre aux invitations ou instructions qui lui seront données. « N’en croyez que vos yeux. » Pierre Corneille, L’illusion comique. Projet in situ interroge la mémoire intime et collective des corps, leur dimension politique et sociale ; là où se forge l’imaginaire corporel de chacun, où se négocient identité et altérité. A chaque création, la compagnie rassemble une équipe nouvelle d’artistes transdisciplinaires, pour se rencontrer, expérimenter, croiser les regards, transposer des outils pour l’écriture chorégraphique, plastique et musicale. Il s’agit de mettre en place un quotidien qui diffère, qui transforme le contexte de chaque création et de chaque représentation, un espace de dialogue incertain, une négociation sur l’usage d’un espace par des corps occupés ; de révéler des corporéités, transformées au quotidien par les effets du politique, du social, du culturel ; d’interroger le corps du spectateur dans tous ses états ; de le mobiliser et redéfinir sa présence, son lien à l’autre dans le lieu de re-présentation que celui-ci soit le plateau d’un théâtre, un espace public, privé, un territoire, un entre deux. Formé aux Ateliers de Danse Moderne de Montréal, Martin Chaput arrive en France en 1987, et poursuit sa formation avec les membres de la compagnie de Dominique Bagouet, Viviane Serry, Bernard Glandier, Sylvie Girot ainsi qu’avec Mathilde Monnier, Steve Paxton, Lisa Nelson, Simone Fortie et Didier Silhol. En tant qu’interprète, il collabore notamment avec Jean-Pierre Perreault, Philippe Genty, Claire Jenny, Thierry et Marion Bae, Luc Perrot, Rémi Uchéda entre danse et performances. Martial Chazallon est diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris et de l’université de Paris I Panthéon Sorbonne en Anthropologie. Il mène des recherches en Afrique du Sud autour des mécanismes de construction identitaire à l’œuvre autour de la production des artistes peintres ndébélés, avec lesquels il crée en 2000 le spectacle Wake Up !. C’est le point de départ d’une recherche chorégraphique qu’il développe avec Martin Chaput, Daniel Soulières, Panaibra Gabriel et les plasticiens Maciej Fiszer, Maryvonne Arnaud et Berry Bickle. Martin Chaput et Martial C hazallon travaillent ensemble depuis à la création de Du Haut (2000), Manège (2001), Wake Up! Youd need to sweep the courtyard! (2001) ; puis avec le projet les 4 M, une recherche autour des corporéités urbaines et intimes à Mexico (Miradas cruzadas, 2002), Montréal (Appartement témoin, 2005), Maputo (Taxidermie, 2006, puis présenté en France sous le titre Taxidermie #2, 2007) ainsi que de Tu vois ce que je veux dire ?, parcours chorégraphique à l’aveugle créé au Merlan, scène nationale (2005), recréé à la Biennale de la danse de Lyon (2008), à Montréal (FTA 2010) et à Genève (Festival Antigel 2011). 20 23 La Chaufferie / Saint-Denis Samedi 21 mai – 17h00 Dimanche 22 mai – 18h00 au même programme : Trajal Harrell et Luisa Cortesi Chantal Yzermans guns/roses Belgique – Radical Low Duo chorégraphie, scénographie : Cha nt al Yz ermans interprétation : Ta ni a A rias (danse), Hans Va n Kerckho ve n (violon) lumières : H arry Cole, C ha nt al Yz erma ns costumes A na Lo cki ng soutiens : La communauté Flamande, Ville d’Anvers, Festival Escena Contemporanea (Madrid), Flanders House (Madrid) résidences artistiques : Teatro Danza Canal (Madrid), Jan Fabre / Troubleyn (Anvers) durée : 40 mi nutes pour plus d’informations : www.radicallow.com Le public assiste à un spectacle parce qu’il souhaite s’y immerger. Une fois qu’un spectacle entre en contact avec le public, il commence à avoir sa propre vie. Il devient réel pour chacun des spectateurs même si chacun d’entre eux a une interprétation différente de cette réalité. A partir de ce moment, une nouvelle expérience débute. C’est ainsi qu’un spectacle devient un morceau de vie. Cette vitalité doit être respectée. Chaque œuvre a son propre sens. Un spectacle est auto-suffisant. Depuis l’an passé, je me suis immergée dans l’univers des sports. guns/roses est le prolongement de cette recherche débutée avec arena / act three. Une recherche sur les mouvements pratiqués dans le sport et la danse qui m’a menée à interroger la nature de la performance, le mouvement en étant le protagoniste. Le mouvement est le point de départ de ma recherche, je le confesse totalement : dans son honnêteté et son autosuffisance. Chantal Yzermans Chanta l Yzer ma ns étudie pendant quatre années auprès de Merce Cunningham et de sa compagnie. En 2002, elle fonde à New York « Radical Low », un ensemble dédié à la danse et à la performance. En tant que chorégraphe, elle collabore avec des artistes vidéo, le danseur butoh Kota Yamazaki ou encore avec des danseurs de la Merce Cunningham Company comme Louise Brunes, Ashley Chen ou Meryl Therrien. Ces créations sont présentées à New York et Brooklyn (Etats-Unis) mais aussi en Europe. En 2006, Chantal Yzermans ouvre la saison du Cultuur Centrum Berchem à Anvers avec la première partie de la trilogie ONR-I : allegory of night / act one créé avec ONTAYSO, collectif belge de musique électronique. Jan Fabre propose alors à Chantal Yzermans d’en créer la seconde partie à Troubleyn, dans le cadre d’une résidence artistique (2007-2009). Elle y crée le solo An angry boy / act two en collaboration avec le créateur de mode Andrea Cammarosano. Elle crée arena / act three, troisième volet de cette trilogie en 2009 qui s’inspire du catch, avec deux danseurs de la Merce Cunningham Company : Rashaun Mitchell et Silas Riener. guns/roses s’inspire du saut en hauteur. Chantal Yzermans aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis : 2010 – arena / act three 21 La Chaufferie / Saint-Denis Samedi 21 mai – 17h00 Dimanche 22 mai – 18h00 au même programme : Chantal Yzermans et Luisa Cortesi Trajal Harrell Twenty Looks or Paris is Burning at the Judson Church (S) Etats-Unis Solo chorégraphie, interprétation : T raj al Ha rrel l dramaturgie : G érard M aye n bande sonore : T ra jal Ha rrel l musiques: fo r Ala n T urni ng (Rob in Meie r), Aga in Free (Ima ni Uz uri) costumes : Mi c hae l Ventolo, Tra ja l Harre ll décors : T ra jal Ha rrel l, art visuel Frank li n Ev ans coproduction : Workspace Brussels/Working Title Festival, Danspace Project, The New Museum, FIAF/Crossing the Line Festival soutiens : Danspace Project Commissioning Initiative avec l’aide de The Jerome Foundation, The Map Fund/Rockefeller Foundation, The Alfred Meyer Foundation, the New York City Department of Cultural Affairs, Workspace Brussels – résidence, Tanzhaus Düsseldorf – résidence durée : 50 mi nutes pour pl us d’inf ormat io ns : http://betatrajal.org « Que se serait-il passé en 1963 si une figure de la scène voguing de Harlem était descendue dans le Village pour se produire aux côtés des pionniers post-modern du Judson Dance Theater ? » : telle est la question centrale de cette nouvelle pièce. Plutôt qu’illustrer une situation historique, il s’agit de transporter cette proposition dans un contexte contemporain. En développant mon travail comme une rencontre imaginaire entre, d’une part les esthétiques du Judson, d’autre part celles d’un courant historique new-yorkais parallèle, le voguing, je recherche une réécriture du minimalisme et de la neutralité de la postmodern dance, à travers un nouveau registre de signes. Ce qu’on y traverse n’était possible ni sur la scène des compétitions du voguing, ni à Judson : une troisième possibilité est ainsi créée. Il s’agit d’une position critique, dans laquelle s’affirment la prise de conscience et l’impact du potentiel autofictionnel du performeur. Trajal Harrell Tout spectateur européen avisé en danse contemporaine situe peu ou prou le mouvement new-yorkais du Judson Dance Theater. Au début des années 1960, des artistes chorégraphiques tels Trisha Brown, Yvonne Rainer, Steve Paxton, Lucinda Childs, Simone Forti, font table rase des règles établies de la représentation spectaculaire en danse. Cette séquence historique fut extrêmement brève ; mais d’une telle radicalité expérimentale qu’elle a continué de constituer une référence maîtresse pour nombre de recherches et pratiques de ces dernières années autour de la performance, des release techniques, du contact-improvisation, de l’interdisciplinarité, etc. L’histoire de l’art n’a pas accordé pareille distinction à un autre mouvement des corps, qui commence à se développer dans les mêmes années, également dans Manhattan, mais cette fois à Harlem. Soit le phénomène des ball rooms. On y voit de jeunes Afro-Américains ou Latino-Américains pauvres, gay le plus souvent, concourir dans des performances hyperboliques d’imitation, en fait de décodage, des attitudes les plus outrées de l’univers blanc de la mode, des stars et du glamour. De ce mouvement à la fois populaire et underground émergeront les figures drag queen, ou encore le voguing. Paris is burning, documentaire que Jennie Livingston leur consacra, est devenu un film-culte. Le Judson réunissait des artistes et un public de la middle class, blancs et culturellement sélectifs, politiquement contestataires et convaincus de la portée radicalement démocratique de leur option pour un geste quotidien, alors pensé neutre et porteur d’authenticity. Les ball rooms attiraient, eux, des artistes et un public des classes pauvres, non blanches, nourris de cultures populaires, éperdus dans la quête d’une realness du geste, pour imiter les membres fantasmés d’autres classes, sexes ou races que les leurs. Gérard Mayen Trajal Harrell, danseur et chorégraphe, grandit à New York. En tant qu’interprète, il travaille notamment avec Alain Buffard (Mauvais Genre). Il crée sa première pièce Notes on Less Than Zero en 2004. Suivent Before Intermission (2006), Showpony (2007) et Quartet for the End of Time créée à partir d’une œuvre d’Olivier Messiaen (2008). Il présente son travail principalement à New York (Danspace Project, Dance Theater Workshop, The Kitchen et PS122) mais également à l’étranger (Amsterdam, Berlin, Mexico, CNDC d’Angers). Il bénéficie de résidences de création dans de nombreuses structures, notamment en France au CNDC d’Angers et aux CCN de Montpellier et de Franche-Comté. En 2008, il est nommé « co-artistic mentor » pour l’édition 2008 du programme DanceWeb de l’Impulstanz Vienna International Festival. L’actuelle version solo (S) de Twenty looks or Paris is burning at the Judson Church a été créée au New Museum (New York) durant le festival Crossing the line 2009 et dans le cadre d’APAP 2010. (M)IMOSA, créé aux Anticodes’11, s’inscrit dans la série de Trajal Harrell Twenty Looks or Paris is Burning at The Judson Church (version Médium). Cette seconde partie est une collaboration chorégraphique entre Cecilia Bengolea, François Chaignaud, Marlene Monteiro Freitas et Trajal Harrell. 22 La Chaufferie / Saint-Denis Samedi 21 mai – 17h00 Dimanche 22 mai – 18h00 au même programme : Chantal Yzermans et Trajal Harrell Luisa Cortesi ESKATON Italie Solo d'après PER VEDERE projet en collaboration avec : Massimo B a rzag li conception : L uis a Co rtesi, Massimo B a rzag li chorégraphie, interprétation : Luisa Co rtesi réalisation : M assimo Ba rza gli assistante Eva Ge mma R ipa rd ell i Sg rò soutien : Commission européenne durée : 30 mi nutes pour plus d’informations: www.luisacortesi.com Dans Per Vedere, Luisa Cortesi explore, en collaboration avec l'artiste Massimo Barzagli, les possibilités de surprendre la vision par des images nouvelles. ESKATON est un des opus de ce polyptyque. Ici, il s'agit de découvrir comment des images s'engendrent, se mettent au monde en jouant sur l'éloignement et le rapprochement. Seule en scène, dans une robe fleurie années 60 et arborant des chaussures rouges vif, Luisa Cortesi attend, dans le halo d'un projecteur, telle une Barbie brune un peu fatiguée. Son corps luit de pommade. Une fois le public installé, elle se met à danser, oscillant sans cesse entre la pause lascive, séductrice, et le regard hagard. Et puis soudain, une marque bleue, rouge apparaît sur ses jambes, sur ses bras. En passant la main sur son visage, elle laisse des traînées noires sur son front. La danse se fait plus violente. Les couleurs gagnent ses membres, et se dissolvent sur la robe. Luisa Cortesi se transforme au fil du mouvement en peinture vivante. Le corps de la danseuse devient le corps de l'œuvre, elle n'est plus qu'une toile peinte, un Jackson Pollock qui se traînerait au sol dans une posture relevant à la fois du défi et de la perte, comme proclamant la défaite de la vision unique, et le pouvoir de recomposition de l'imagination. A l'intersection de ce qui est donné à voir (le corps de la performeuse) et l'horizon d'attente de celui qui regarde (le spectateur et sa culture, les clichés qui l'habitent), la pièce déjoue les codes de la représentation et s'emploie à exposer la condition d'émergence d'images jamais vues. ESKATON s’inscrit ainsi dans le prolongement de la définition de Merleau-Ponty parlant de la chair comme de « l'enroulement du visible sur le corps voyant. » Emmanuelle Mougne Après ses études de danse contemporaine en Italie, en Europe et aux Etats-Unis auprès du Trisha Brown Dance Studio et du Movement Research, Luisa C ort esi commence en 1999 un parcours d'expérimentation dans le domaine performatif, en collaborant avec Massimo Barzagli et les musiciens Giulio Capiozzo et Pape Giurioli au projet Sarabanda per mercato e disastro. De 2000 à 2003, elle prend part à plusieurs productions de la Compagnia Virgilio Sieni Danza. À cette même période remonte sa collaboration avec l'artiste Massimo Barzagli avec les performances : Sunnyfountain, pose e posture per quattro danzatori un pesce spada due tonnetti, otto polpi e quattro murene (2001), La spinta Di Marea (2002), La Casa assente (2003), et se renforce en 2005 (Di Stanze, Luisa Cortesi p.za dei macelli n. 3 59100 Prato). Dernièrement, elle alterne des projets individuels (Natura morta con figura, Soliloquio, Rigido et Il braccio nella manica, Vivido) et des collaborations (de plus en plus fortes) avec Massimo Barzagli (Fiorile, Di stanze et Grand Hotel). En 2005, elle collabore à la chorégraphie de Il giardino dipinto, une production de la compagnie TPO. Elle est aussi soutenue par ETI (Ente Teatrale Italiano) pour sa participation à Carta Bianca à Chambéry (France), une plate-forme de chorégraphes italiens. Durant cette période, elle commence aussi sa collaboration avec le dramaturge et écrivain Luca Scarlini avec Regardant, Chiudi gli occhi, Tre temperamenti. En 2009, elle crée Vivido, Trillo et Brillo, un triptyque de soli qui débute au Festival Fabbrica Europa. Présentant son travail tant dans les salles de spectacles que dans les galeries d’art contemporain, la vidéo de La casa assente est acquise par la collection permanente du Centro per l'Arte Contemporanea Luigi Pecci, Prato. En 2010, elle présente son nouveau solo Animato à la Galleria l'Attico de Fabio Sargentini-Rome et sa première mise en scène FingerCakes au Teatro Magnolfi de Prato. La même année le projet PER VEDERE, comprenant une série de performances-installations, de Luisa Cortesi en collaboration avec Massimo Barzagli est sélectionné dans le projet Focus on Art and Science on the Performing Arts avec le soutien du Programme Culture de la Commission Européenne. D'après PER VEDERE, les performances Action Figure et ESKATON ont été présentées respectivement au Festival Fabbrica Europa 2010 à Florence et Contemporanea Festival à Prato. 23 Espace 1789 / Saint-Ouen Samedi 21 mai – 20h30 Dimanche 22 mai – 15h00 Frédérick Gravel Gravel Works Canada, Québec – Grouped’ArtGravelArtGroup Pièce pour 5 danseurs et 2/3 musiciens conception, direction : F ré dé rick Grav el création, interprétation : Fra ncis D uc ha rme, Ca rol i ne Grave l, Fré dé rick Grav el, Luci e Vignea ult, Jami e Wrig ht musique live : Philip pe B ra ult, Hugo Grave l, Frédé ri ck Gra vel lumières : Al exa nd re Pilo n-Guay Gravel Works, musique live et chorégraphie, est un présentoir d’humeurs, d’humour, d’états de corps, de chansons pop, de personnalités et d’impertinences sympathiques. Intégrale d’une œuvre à géométrie variable commencée en 2006 et proposée depuis à la carte ou au menu, elle met en scène les « bons coups » de la danse contemporaine entre virtuosité brute et coexistence des genres artistiques. Cultivant le paradoxe, l’ironie, et « l’air de ne pas y toucher », le maître d’œuvre Frédérick Gravel retourne le spectacle comme un gant et révèle la « traçabilité » du processus artistique. Complice du spectateur, il fait un pied de nez aux avant-gardes de tout poil, aux chasses gardées des élites. Avec désinvolture, il sort des territoires assignés à la culture populaire et à celle de l’establishment, et les fait s’acoquiner. De haut en bas ou de bas en haut : pour la tête, le cœur et le sexe - ensemble ou séparément. Le Grouped'ArtGravelArtGroup (GAG) : collectif variable d’artistes polyvalents réunis pour créer beaucoup, essayer abondamment, s’obstiner énormément et (se) donner du plaisir. dramaturgie : K aty a Mont aig na c coproduction : Festival TransAmériques (Montréal) soutiens : Conseil des Arts et des Lettres du Québec, Conseil des arts du Canada, Daniel Léveillé danse, Délégation générale du Québec (Paris) durée : 12 0 minutes a ve c ent racte tournée : 26 mai 2011 : Nouvelles, Strasbourg Fréd éri ck Gr av el a étudié la danse à l'université du Québec à Montréal. Il y obtient un baccalauréat en 2003 puis une Maîtrise. Il fut le premier à bénéficier de la bourse David Kilburn remise à un « finissant en création ». Chorégraphe, interprète, éclairagiste, chercheur, metteur en scène et musicien à tour de rôle, son travail est un mélange de plusieurs disciplines. Il travaille depuis 2005 au Laboratoire de recherche en technochorégraphie de l'UQAM où il travaille avec les technologies de capture de mouvement et d'animation 3D autour de la danse. Il crée Du Pittoresque en Danse, et dans la mienne en particulier au Studio 303 en 2004. Des extraits de cette pièce ont été présentés plusieurs fois à Montréal ainsi qu'à la télévision (ARTV). Son nouveau projet de recherche/diffusion, Gravel Works, débute en 2006, tourne à Paris dans le cadre du CORD ainsi qu'à New York pour le Performance Mix at Joyce Soho. La version intégrale de ce spectacle a été présentée à Tangente en 2008 et est recréée en coproduction avec le Festival TransAmériques en 2009. Cette création a donné naissance au Grouped'ArtGravelArtGroup qui regroupe les musiciens et performeurs collaborant à ses projets. En 2007 et 2008, il participe comme chorégraphe à la résidence Clash de Lynda Gaudreau (Compagnie De Brune) à Tangente et est invité à travailler au premier Research Event de Montréal Danse en 2009. Frédérick Gravel collabore aussi en tant que metteur en scène, chorégraphe ou éclairagiste avec des artistes provenant d'autres sphères que celles de la danse contemporaine. Il a entre autre travaillé avec Les Moquettes Coquettes pour leur spectacle aux Francofolies 2007 ou encore chorégraphié le spectacle Mutantès de Pierre Lapointe mis en scène par Claude Poissant dans le cadre des Francofolies 2008. 24 Le Colombier / Bagnolet Mardi 24 mai – 19h00 Mercredi 25 mai – 19h00 Jeudi 26 mai – 19h00 au même programme : Anna Krzystek Filipa Francisco Leitura de Listas Portugal Solo création, interprétation : Fil ipa F ra nc isco collaboration : A nd ré Lep ecki costumes : C a rlot a Lagido lumières : M afa lda Ol iv ei ra son : Ric ardo Freit as soutiens : Materiais Diversos, Ministère de la Culture/DGArtes durée : 30 mi nutes Nous souhaitions une topographie attentive aux divers espaces dans lesquels nous allions jouer, des espaces de studios où nous avions travaillé à l’espace urbain, pour s’étendre aux espaces économiques, affectifs, critiques. Filipa créa alors un sytème ouvert, se dédier à lister sans fin. Il n’est pas question ici de reprendre la notion d’obsession qui est portée dans l’idée de programme de Deleuze et de Guattari. Il s’agit de listes et de lister : listes des lundis, liste des phrases avec le mot futur, liste des samedis et dimanches liste des questions posées lors d’un test HIV, liste des questions posées à l’ambassade américaine au Portugal et à l’aéroport JFK, liste des mots après lesquels Filipa Francisco reste muette pendant une heure, liste des arrêts de métro, liste des choses qu’elle devrait dire à ses parents, liste des choses dont elle ne se rappelle pas, liste des mouvements créés devant un miroir un mardi, liste des façons d’enlever un tee-shirt ou un panatalon, liste écrite après avoir lu Marina Abramovic… André Lepecki, novembre 2003 Filipa Francisco est chorégraphe et performeuse. Elle étudie la danse, le théâtre, l’improvisation et la dramaturgie à l’Ecole supérieure de Danse, dans la Compagnie de Trisha Brown, au Lee Strasberg Institut à New York et avec le dramaturge André Lepecki. Elle fonde avec Bruno Cochat la Cia Torneira avec laquelle ils créent Nu Meio (1996), puis bicho eres un bicho co-créé avec Idoia Zabaleta, Iman et Leitura de Listas. 25 Le Colombier / Bagnolet Mardi 24 mai – 19h00 Mercredi 25 mai – 19h00 Jeudi 26 mai – 19h00 au même programme : Filipa Francisco Anna Krzystek FIGURE THIS Royaume-Uni Solo conception, chorégraphie, interprétation : Anna K rzyst ek musique originale : T om M urray visuels : D a nie la D e Pa ulis, Ti m Nunn, Anna K rzyst ek coproduction : Les Halles (Bruxelles) – dans le cadre du projet « Un espace pour la performance » soutiens: British Council, Creative Scotland, The Work Room, Tramway, Dance Base, Dance House, Balance, Oblivia (Helsinki) durée : 45 mi nutes pour plus d’informations : www.annakrzystek.com Après TEST et STILL, Anna Krzystek présente la dernière étape d'un triptyque construit autour de la perception de l'attente : comment cerner la sensation d'un événement toujours à venir ? Inventer une chorégraphie capable de restituer ce temps immobile et fuyant ? Utilisant le corps comme une cible mouvante, décalant et recadrant sans cesse l'attention du spectateur, cette série explore toutes les nuances de la suspension, les degrés d'ambiguïté provoqués par le flottement entre corps, sons et images. Dans FIGURE THIS, il n'y a rien d'autre à voir que ce qui est là : deux moniteurs vidéos, et une figure neutre qui effectue méthodiquement des séries de mouvements répétitifs, actions compulsives poussées aux limites de l'endurance. Divisées en unités temporelles fixes, les séquences sont scandées par des temps morts, où la danseuse immobile s'impose soudain comme pure présence, altérité radicale. A l'intérieur de cette partition, une dynamique de tension et de relâchement, d'oscillations et de pauses se met en place – une dérive mentale qui s'inscrit dans les interstices de ce temps suspendu : formant trois lignes parallèles et indépendantes, gestes, musique et vidéo s'entrecroisent peu à peu, produisant un montage d'états contradictoires. L'aspect cyclique des actions provoque un double effet de concentration : une focalisation sur le corps, à la recherche d'indices de rupture ; et une attention flottante à l'environnement sonore et visuel, aux variations de signes qui remplissent l'espace. Comme un diaporama aléatoire, le son laisse pénétrer sur scène un dehors en morceau : des fragments de réel juxtaposés – sons quotidiens, cris, rumeurs – sans cesse montés et remontés dans le désordre. La silhouette devient surface d'impression sensible du son, un générateur d'associations, un trou noir qui absorbe les projections. A force de scruter cette présence énigmatique, le regard est pris d'un vertige. Est-ce que quelque chose a changé ? Est-ce que ça se transforme ? Étirant au maximum la tension des sens, FIGURE THIS fonctionne comme un appel à lire entre les lignes, à compléter la figuration du vide. Gilles Amalvi Anna Krzy st ek est née à Londres et travaille à Glasgow en tant que danseuse et chorégraphe. Elle étudie à l’école de Merce Cunningham puis auprès de Barbara Malher à New York. En 2000, elle rejoint la compagnie de performances OBLIVIA à Helsinki. Elle travaille également avec de nombreux chorégraphes et conçoit ses propres chorégraphies depuis 1997 qu’elle présente à travers l’Ecosse, Londres, New York, Helsinki, Vilnius et Francfort. En 2006, Anna Krzystek est artiste associée au festival de performance Amorph !06 à Helsinki. Avec la création de STILL, elle reçoit la première récompense du Conseil de Arts écossais qui marque le commencement d’une bourse d’un an consacrée à la création de FIGURE THIS. Anna Krzystek aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis : 2008 – STILL 26 Le Colombier / Bagnolet Maija Hirvanen On Ice Finlande Solo chorégraphie, mise en scène : Maija Hi rva ne n interprétation : A nna -Mai ja T erävä lumières : H eikki Paaso ne n texte, son : Ma ij a Hirva ne n musique : Shout (Joan Jett) production : Zodiak – Center for New Dance (Helsinki), Maija Hirvanen soutiens : National Council for Dance (Finlande), Zodiak (Helsinki) – résidence, Weld (Stockholm) – résidence, Manor of Saari (Mynämäki) – residence, Ambassade de Finlande Mardi 24 mai – 21h30 Mercredi 25 mai – 21h30 Jeudi 26 mai – 21h30 On Ice dresse le portrait d’une femme contemporaine dans une société sociale-démocrate. La performeuse habillée en pom pom girl passe en revue les demandes de la féminité et de l’humanité à travers 49 actions, 49 mouvements et quelques cris. Le personnage y évoque ses modèles féminins (sa mère, une boulangère croisée 12 ans auparavant, des championnes d’autrefois ou les mots de Virginia Woolf) ou masculins (son grand-père, M Lointain), le personnage que chacun joue en société chaque jour. En 1999, Maija Hirvanen est invitée à rejoindre comme pom pom girl l’équipe de ligue nationale de hockey sur glace. En tant que jeune et sérieuse étudiante en art, elle a senti que l’invitation était trop absurde pour ne pas être acceptée. Pom pom girl de 1999 à 2001, elle a tenu un journal : On Ice est tirée de cette expérience. Artiste et chorégraphe, Maija Hirva ne n travaille dans les domaines de la danse, de la performance et de l’art contemporain. Après une formation en danse, elle étend sa pratique artistique en étudiant la performance et les arts, notamment à l’université d’art et de design d’Helsinki (1999 à 2003). Elle est notamment intéressée par les relations entre l’art et certaines formes de croyance, par la performance en tant que mémoire collective et en tant que mécanisme de réapprentissage. Développer la pratique physique de ses projets est un aspect essentiel de son travail. Elle travaille actuellement à la création de Our Social Democratic Bodies et sur une série de perfomances autour de la marche intitulée Walkapolis. durée : 45 mi nutes pour plus d’informations : www.hirvanen.net 27 Nouveau théâtre / Montreuil Sa lle J ea n-P ie rre Ve rna nt Jeudi 26 mai – 11h00 Vendredi 27 mai – 11h00 Samedi 28 mai – 11h00 Odile Duboc / Françoise Michel / Anne-Karine Lescop Petit Projet de la matière France – A contre jour Adaptation par 16 enfants projet : Anne -Ka ri ne Lescop, assistée de B runo D a njo ux adaptation de la chorégraphie d’Odile Duboc : Anne -Ka ri ne Lescop interprétation : A na ïs Ba r, Mari ecke Ba ud ru-Va nde nb ergh, Nicol as Cec ilo n, Ac hill e Cros, Ada m Ghedja ti, C hia ra G uffa nti, Hanni Hatto u, Me hd i Ike ne B aptist e, Améle Ka rmao ui, Lo uis e Lassall e, Victo r Mauff re y, Ra ya n Me hal, Gédéo n Sul le rot, Jub a To uaz i, Ul ysse Yac ca, A nne -Jul ie Y amba To lolo lumières : (création originale et adaptation) Fra nçoise Mi chel son : (création originale et adaptation) Oliv ie r Re no uf, avec les musiques d’Arc ado String Trio, Franco Do na to ni, Conlo n Nanca rrow, Ia nnis Xé nakis costumes : (création originale et adaptation) Domi niq ue F abrèg ue scénographie : (création originale) Yves Le Je une (adaptation) A nne -Ka ri ne Lesc op, Fra nçoise Mi chel créations tactiles : (auteure originale) Mari e-José Pi lle t construction, adaptation des décors originaux : Ala in Burka rt h production : Musée de la danse / CCNRB production déléguée : A contre jour coproduction : Halle aux Grains – Scène Nationale de Blois, Centre chorégraphique national du Havre Haute-Normandie, Centre chorégraphique national de Franche-Comté (Belfort), L’Espal – scène conventionnée du Mans mis en place en partenariat avec les circonscriptions de Bagnolet et de Montreuil, communes frontalières, ce projet réunit les enfants de deux écoles du département de la Seine-Saint-Denis, l’Ecole Joliot Curie (Bagnolet) et l’Ecole Danton (Montreuil). soutiens : Nouveau théâtre de Montreuil, Maison populaire de Montreuil, Ville de Montreuil, Ville de Bagnolet, Conservatoire de Bagnolet, Conseil général de la Seine-Saint-Denis, DRAC Ile-de-France et dans le cadre de la convention de coopération culturelle entre le Département de la Seine-SaintDenis et la ville de Bagnolet programme soutenu par : Fondation Hermès, Fondation Aéroports de Paris durée : 30 mi n Nommée en 1992 au Centre chorégraphique de Franche Comté, Odile Duboc bénéficie d’un lieu stable pour créer. Projet de la Matière est créé en 1993 pour l’ouverture de la Biennale du Val-deMarne, à la Maison des Arts de Créteil. Ce projet conçu avec Françoise Michel a marqué le paysage de la danse contemporaine en France. (…) Odile Duboc et Françoise Michel proposent à Marie-Josée Pillet, artiste plasticienne, de participer à cette création. L’équipe des danseurs sera constituée de Brigitte Asselineau, Laure Bonicel, Boris Charmatz, Vincent Druguet, Dominique Grimonprez, Françoise Grolet, Pedro Pauwels Stéphane Imbert et moi-même. (…) Je reprends aujourd’hui Projet de la matière pour des enfants entre 4 et 11 ans. Cette pièce est pour moi une expérience fondatrice de mon identité d’interprète, je m’y réfère encore aujourd’hui dans ma pratique de danseuse et de pédagogue. Transmettre Projet de la matière à des enfants, c’est avant tout transmettre une expérience ludique et joyeuse d’une communauté dansante et d’une histoire de la danse. Cette pièce a tourné depuis 17 ans avec l’équipe d’origine. Mais audelà d’un accès à la culture par le geste, c’est le travail en lui-même, et ce que cette pièce active en terme de danse, qui motivent ce désir de transmission à des enfants. Projet de la matière met en jeu un rapport à la danse organisé par le sentir, plutôt que la seule forme visible. Ce projet met en scène un travail, sur le corps traité comme une matière, un état, dans une tension entre forme et informe, entre fonds et surface. L’entrée dans la danse se fait à travers un rapport tactile aux créations de Marie-Josée Pillet, et par le travail dans les ateliers d’Odile Duboc en référence aux éléments, eau, air, feu. (…) Recréer une pièce construite avec des professionnels pour des enfants pose la question de l’adaptation de la pièce et de l’adaptation de la transmission, en termes de contenu et de pédagogie. Il ne s’agit pas de reproduire du même, de l’identique, mais de plonger les enfants dans un processus de création afin qu’ils puissent s’emparer de ce geste artistique et créer leur propre cheminement comme leur propre partition. Anne-Karine Lescop Initialement formée à la danse classique et au modern jazz, Anne-Karine Lescop suit la formation supérieure au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers en 1986. S’ensuivent des engagements dans les compagnies de Claude Brumachon et Régine Chopinot. En 1992, elle rencontre Odile Duboc avec qui elle travaille à différents projets jusqu’en 2010, et crée en 1993 le Projet de la Matière qui, à ce jour, tourne encore. Elle travaille aussi à d’autres créations avec Hervé Robbe, Loïc Touzé, Emmanuelle Huynh et Sylvain Prunenec. Parallèlement à son activité d’interprète, Anne-Karine Lescop a toujours enseigné pour différents publics professionnels ou amateurs. Elle mène une réflexion sur la question de la transmission, et de la formation au sein des compagnies avec lesquelles elles travaillent, de groupes de réflexion (tel Le groupe école) ou dans le cadre des Carnets Bagouet, enfin dans des projets qu’elle a menés individuellement. En 2000, elle collabore avec l’équipe du département danse de l’université Paris VIII et monte un projet durant trois ans autour de la recréation de soli de Dominique Bagouet. En 2004, elle devient responsable pédagogique de l’Ecole supérieure du Centre national de la danse contemporaine d’Angers. Depuis 2007, elle travaille en tant qu’assistante à des créations pour amateurs avec Rachid Ouramdane, Odile Duboc, Boris Charmatz et Alain Michard. Elle crée également Petit projet de la matière dans différents lieux tels que le Musée de la danse, au Centre chorégraphique national du Havre et dans les Scènes nationales de Blois et du Mans. En 2010, elle crée Défrichage au festival Excentrique, pièce in situ pour une classe. Elle s’associe artistiquement avec Catherine Legrand au développement de projets en direction des enfants et adolescents. Les communes de Bagnolet et Montreuil, situées dans le département de la Seine-Saint-Denis, sont frontalières mais les élèves communiquent peu, voire entretiennent une défiance les uns envers les autres. En 2009, un premier projet artistique qui rassemblait des élèves des collèges des deux villes, avait abouti à Espace protégé dirigé par la chorégraphe Julie Nioche. Les Rencontres chorégraphiques ont souhaité retravailler cette liaison artistique avec des élèves plus jeunes. Deux écoles (l’école Jolio Curie de Bagnolet et l’école Danton de Montreuil) qui réunissent les élèves de deux classes (CP et CE2) participeront à cette expérience. En proposant Petit projet de la matière à un groupe réduit d’élèves, les Rencontres souhaitaient continuer l’expérience artistique avec les autres enfants. Un deuxième projet, Paysage mené par Bruno Danjoux, a vu le jour, cette fois-ci en contact direct avec la nature et l’extérieur. Environ 60 heures d’ateliers seront données à chaque enfant de novembre à mai à Montreuil et Bagnolet (Seine-Saint-Denis) et une semaine d’ateliers à Yzeure (Allier) en mars. 28 Nouveau théâtre / Montreuil Sa lle Ma ria C as a rè s Vendredi 27 mai – 18h30 Samedi 28 mai – 18h00 Dimanche 29 mai – 16h00 Mickaël Phelippeau Numéro d’objet France – Association bi-p Pièce pour 4 artistes interprètes conception : M icka ël Phelip pea u collaboration, interprétation : Valé rie Casta n, Cl ai re Hae nni, Sab ine Mac he r, Pasca le Paol i son : É ric Y ve li n lumières : Be nj a mi n Boiff ie r CRÉATION Pour cette création, Mickaël Phelippeau invite Valérie Castan, Claire Haenni, Sabine Macher et Pascale Paoli. Ces quatre femmes artistes ont entamé un parcours d'interprète chorégraphique dans les années 1980. Il est question de rencontre avec l'intention de faire se croiser des portraits, partager des expériences de scène et de création. Numéro d’objet fait suite à la démarche bi-portrait développée par Mickaël Phelippeau depuis plusieurs années, née d'un désir d'aborder ce que signifie être interprète et de confronter celui-ci à divers corps de métier. Ce projet débute en 2009 par une série d’entretiens basée sur le principe du bilan de compétence. Ce point de départ permet surtout de poser les bases d'un ici et maintenant. Ensemble, ils portent un regard sur les pratiques, les danses, les moments qui ont construit ces quatre corps et les re-traversent dans une mise en perspective du présent. Ce qui sera retenu, c'est peut-être l'autour. production : bi-p coproduction : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Centre chorégraphique national de Montpellier / Languedoc-Roussillon – programme résidences, Scène nationale d’Orléans, Théâtre de Vanves, TNT (Bordeaux), Centre national de danse contemporaine (Angers) soutiens : Direction régionale des affaires culturelles Centre, Conseil régional de la région Centre, Studio 129 Daniel Larrieu (Paris), Ménagerie de Verre (Paris) – dans le cadre des Studiolab, Les Laboratoires (Aubervilliers), Volapük (Tours) – résidence, Halle aux cuirs (Paris) – résidence, Les Moulins de Paillard (Poncé-sur-le-Loir), Arcadi – dans le cadre des plateaux solidaires remerciements : Frédéric Pérouchine, Aurélien Richard, Cécile Tonizzo durée : 70 mi nutes pour plus d’informations : www.bi-portrait.net Après des études en arts plastiques à l'université Rennes 2, et à l'école des beaux-arts de Rennes en 2002 et un parcours d’interprète dans quelques compagnies de danse, Mic kaë l P he lip pea u suit la formation ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier. Il travaille ensuite avec entre autres les chorégraphes Mathilde Monnier, Alain Buffard, Laure Bonicel, John Scott, Julie Desprairies, Catherine Contour, Eszter Salamon, Kataline Patkaï, Cécile Proust, Daniel Larrieu, 1000 Plateaux associés, Sylvain Prunenec, le metteur en scène Gilles Pastor, l'écrivain Christophe Fiat. Mickaël Phelippeau développe ses projets chorégraphiques depuis 1999. En parallèle, il poursuit une démarche à géométrie variable, convoquant différents champs et média et s'inscrivant dans des contextes divers. De 1999 à 2004, il crée une quinzaine de projets : robot masturbateur (1999), Premier RDV (2000), Deuxième RDV (2000), Troisième RDV (2000), "..." (2000), Cinquième RDV (2001), une série de six performances nommée sans titre (2001), Dernière minute (2002), Boire dans une paire de bottes en cuir (2003) et 1- rencontrer Marine (2003). Depuis 2004, il axe principalement ses recherches autour de la démarche bi-portrait. En 2008, il crée les pièces chorégraphiques bi-portrait Jean-Yves et bi-portrait Yves C. qui sont l'occasion de poser la question de l'altérité sous forme de portraits croisés, le premier avec un curé, le second avec le chorégraphe d'une formation de danse traditionnelle bretonne. Il travaille sur d'autres pièces parmi lesquelles Numéro d'objet et Chorus (en collaboration avec un groupe de choristes). Il prépare aussi une installation filmique, Round Round Round, avec les danseurs du cercle celtique Avel Dro Gwisseny. Mickaël Phelippeau collabore également et à divers titres aux projets et chantiers d'autres chorégraphes, écrivains (Édouard Levé), plasticiens (Laurent Goldring), chanteurs (Barbara Carlotti). De 2001 à 2008, il travaille avec quatre autres artistes au sein du Clubdes5, collectif de travail privilégiant le maintien d'un laboratoire permanent, la production de projets axés sur la notion de collectif et la création. Au sein du Clubdes5, dont il serait Dagobert, il propose divers cadres de représentations et d'expérimentations. Il co-signe, avec Maud Le Pladec, les pièces Fidelinka-Extension créée aux Subsistances à Lyon en 2005 et Fidelinka créée aux Laboratoires d’Aubervilliers en 2005. Il participe à la dernière création du collectif, 2bandes. Le Clubdes5 a été accueilli en compagnonnage au Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne en 2006 et 2007, ce qui leur a permis de développer des ateliers et créations. Ils ont surtout mis en place des « séminaires pratiques » : temps d'échange autour d'un axe ou d'une thématique avec d'autres artistes sans autre visée que le partage. L'autre aspect qui lui est cher, c'est le « Pouf », organisation à neuf artistes de différentes manifestations (c'est leur désir même si pour le moment une seule s'est mise en place) pour programmer, pratiquer les processus ou autres des créations programmées, remettre en jeu cela, s'interroger sur des modes de production etc. 29 Nouveau théâtre / Montreuil Sa lle J ea n-P ie rre Ve rna nt Vendredi 27 mai – 20h30 Samedi 28 mai – 20h00 Dimanche 29 mai – 18h00 Danièle Desnoyers Dévorer le ciel Canada, Québec – Le Carré des Lombes Pièce pour 6 danseurs chorégraphie : Da nièl e Des noy ers interprétation : Moll y Johnso n, Ala n Lake, B ernard Ma rt in, Esther Ro usse au-Mo ri n, Pie rre -Ma rc O ue lle tte, Mel i na Sti nson dramaturgie : G uy C ools lumières : M a rc Parent environnement scénique : M arc Parent, Da niè le D esno ye rs création sonore : Mic hel -A nto i ne Casto ng uay musique originale : Fire Ri ng de C la ra F urey autres musiques: Juli a Wolfe, Beast, Pete ris Plak idis, F ra nk Liszt, Urmas Sisask production : Le Carré des Lombes coproduction : Danse Danse (Montréal) soutiens : Conseil des Arts du Canada, Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts de Montréal, Délégation générale du Québec durée : 55 mi nutes Un ciel nuageux et lumineux en fond de scène. Devant, un corps dans la pénombre s'affronte à la masse orange d'un nuage, comme s'il cherchait une issue, un appui dans ce ciel vertical, au son d'une musique qui semble égrener le temps. Le corps est maintenant visible, le ciel a disparu, reste une lumière blanche. La danseuse arpente le plateau, prenant plaisir à en prendre possession : Dévorer le ciel, c'est ici, d'abord, dévorer l'espace. Après une période où elle a construit ses pièces avec des artistes venus d'autres disciplines, Danièle Desnoyers remet la danse au cœur de sa création et revient au mouvement, à la densité émotionnelle qui en émane. Les six interprètes, tour à tour saisis d'une énergie brute ou plus fluide, conjuguent virtuosité et expressivité. Ce qui se dégage surtout c'est la vitalité des figures qui se font et se défont, une façon de se relayer sur la scène, de jouer sur la multiplicité des points de rencontres possibles. « Je pars de la géographie intime des danseurs pour établir la carte d'un ciel en mouvement. En reliant des points relevés dans chacun de leurs parcours, on obtient une constellation physique et émotive qui évoque la quête d'absolu, de sens et de beauté », dit la chorégraphe. La pièce se déploie, ample, vive, sensuelle, impétueuse. Le corps triomphe sur le plateau. Les lumières de Marc Parent, changeantes comme est changeant le ciel, décuplent la force poétique de la danse. Et si les corps s'affrontent parfois, ce qui émerge est bel et bien une célébration du mouvement, de la liberté, virevoltante comme ce cerceau qui n'en finit plus de tourner autour du corps d'une danseuse, et qui dit à la fois l'éternel retour et le cycle de la vie. Emmanuelle Mougne Da nièl e De snoy ers, chorégraphe, est une figure majeure de la danse contemporaine québécoise. Dès les années 1990, elle s’impose sur les scènes canadiennes et européennes puis se distingue par l’art de mettre en scène le point de convergence entre la danse, les arts visuels et la musique. Elle fonde sa compagnie Le Carré des Lombes en 1989. Elle entame un premier cycle de création qui se démarque par le succès Du souffle de sa tourmente ; j’ai vu en 1994. Par la suite, la pièce Discordantia, issue d’une rencontre avec la musique dissonante de Sofia Goubaïdoulina, marque un tournant dans sa carrière de chorégraphe. Cette oeuvre, créée suite à l’invitation du Centre d’Arts Vooruit en Belgique, est empreinte de ce qui deviendra sa signature chorégraphique. En 2003, le Musée d’art contemporain de Montréal offre carte blanche à la chorégraphe. Elle crée alors Duos pour corps et instruments, avec laquelle elle achève une trilogie amorcée avec Concerto grosso pour corps et surface métallique en 1999 et Bataille en 2002. Présentée aux Rencontres chorégraphiques internationales Seine-Saint-Denis, Concerto grosso pour corps et surface métallique lui vaut le Prix d’auteur du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. En 2005, Desnoyers présente Play It Again! à l’Agora de la danse (Montréal), avec qui elle développe un partenariat dès le début de sa carrière. En 2008, sa nouvelle création, Là où je vis, fait l’ouverture du Festival TransAmériques de Montréal. En 2010, elle répond à une carte blanche proposée par Danse Danse et crée Dévorer le ciel. Ses spectacles tournent notamment au Tanz-ImAugust de Berlin, Festival de danse contemporaine de Munich, Dance Triennale Tokyo, December Dance en Belgique, Festival international Cervantino au Mexique et à la Biennale de musique contemporaine de Zagreb. Son répertoire est enseigné dans des institutions canadiennes de formation professionnelle en danse. En 2009, elle assure la direction artistique du premier Séminaire Danse-Musique à Circuit-Est, centre chorégraphique dont elle est membre depuis 1989. Danièle Desnoyers aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis : 2004 – Duos pour corps et instruments 2005 – Rien de trop (Les Fables à la fontaine) 30 Nouveau théâtre / Montreuil Nigel Charnock One Dixon Road Royaume-Uni Solo conception, réalisation, performance : Nigel C ha rnock lumières : C hris Copl and costumes, montage sonore : Nigel C ha rnock coproduction : Operaestate Festival Veneto (Bassano Del Grappa), The Place Theatre (Londres) soutien : British Council durée : 50 mi nutes Sa lle J ea n-P ie rre Ve rna nt Samedi 28 mai – 21h30 Dimanche 29 mai – 19h30 Je me souviens que quand j’avais cinq ans, je dansais dans le salon de mes parents sur une des chansons de Mary Poppins et que je danse toujours depuis. One Dixon Road explique pourquoi je danse, pourquoi je bouge, pourquoi je suis sur scène et exprime mon étonnement que mon corps ait encore envie de danser ! Je suis revenu à mes premiers souvenirs de danse et de musique qui m’ont incité à danser, et aussi à des souvenirs d’amour, de perte, de peine, de rires, de jalousie, de colère et de stupidité. Dans mes précédents soli, j’ai toujours parlé, il y a toujours eu énormément de texte. Pour ce spectacle, je voulais essayer de garder mon clapet fermé ! je n’y arrive pas toujours, il y a des fois où je ne peux pas m’empêcher de parler – ce qui est improvisé, en fait une grande partie du spectacle est improvisée car j’essaye toujours de le rendre le plus vivant et plus spontané possible. La finalité pour moi au théâtre est la communication, le contact entre le public et moi. Cette performance est une célébration de la vie, une expression de l’amour de vivre, du chaos, de la beauté, de la joie, de la tristesse et de mon incapacité à prendre la vie au sérieux. One Dixon Road est l’adresse de la maison où je suis né. Nigel Charnock Nige l C har noc k est interprète, chorégraphe et réalisateur. Il fait ses classes en art dramatique puis à la London School of Contemporary Dance. Il co-fonde, avec Lloyd Newson, la compagnie DV8 Physical Theatre. S’ensuivent de nombreuses créations pour la compagnie. En 1996, il crée la Charnock Company, et continue également de créer des pièces pour d’autres ensembles (Volcano Theatre Company, Helsinki City Theatre Dance Company, Ricochet Dance Company, etc…). Entre 1996 et 2010, il crée ou chorégraphie plus d’une trentaine de pièces. Il chorégraphie Louise Lecavalier dans Children / A Few Minutes of Lock, spectacle inspiré du travail d’Edouard Lock (présenté au Théâtre de la Ville en mars 2011). Il est également enseignant pour des masterclass et des ateliers à l’étranger. 31 Lieux des représentations Le Forum / Blanc-Mesnil 1/5 Place de la Libération 93150 Blanc-Mesnil / www.leforumbm.fr RER : ligne B, station Drancy, puis bus 148 ou 346, arrêt Libération. En vo it ur e : A1 depuis Porte de la Chapelle, sortie Blanc-Mesnil ou A3 depuis Porte de Bagnolet, sortie Aulnay-sous-Bois Centre, puis direction Blanc-Mesnil centre puis suivre fléchage Forum culturel. BAR / RESTAURATION LÉGÈRE Les Laboratoires d’Aubervilliers 41 rue Lécuyer 93300 Aubervilliers / www.leslaboratoires.org Mé tro : ligne 7, station Aubervilliers — Pantin Quatre Chemins, sortie Avenue de la République, côté des numéros pairs. Bus : 170, 150, 249, arrêt Quatre Chemins — République — Métro. 152 et noctilien N42 arrêt Quatre Chemins — Métro. Voit ur e : Depuis Porte de la Villette, prendre l’avenue Jean Jaurès et entrer dans Pantin. Suivre le panneau Aubervilliers — centre. Au croisement, prendre à gauche avenue de la République, puis à droite rue Lécuyer. BAR / RESTAURATION LÉGÈRE Maison du Théâtre et de la Danse / Epinay-sur-Seine 75/81, av de la Marne – 93800 Epinay-sur-Seine Trai n : ligne H, station Epinay-Villetaneuse, sortie Place des Arcades. Longer l’avenue Jean Jaurès puis prendre à gauche, avenue de la Marne. Voit ur e : A1 depuis Porte de La Chapelle, sortie n°2 Stade de France/Saint-Denis. Aux feux, prendre à gauche sous l’autoroute et suivre la direction Epinay-sur-Seine. Prendre la D24 et longer le canal, puis prendre à gauche direction Epinay-sur-Seine. Continuer sur la N14 (rue de la Briche puis boulevard Foch). Au croisement avec l’avenue de la République, suivre le fléchage Maison du Théâtre et de la Danse. BAR / RESTAURATION LÉGÈRE La Dynamo de Banlieues Bleues / Pantin 9 rue Gabrielle Josserand 93500 Pantin / www.banlieuesbleues.org RER : ligne E, station Pantin. Remonter l’avenue Edouard Vaillant, puis prendre la deuxième à droite rue Gabrielle Josserand. (10 minutes de trajet environ). Mé tro : ligne 7, station Aubervilliers — Pantin Quatre Chemins. Bus : 150, arrêt Quatre Chemins — République — Métro. 170 ou 249, arrêt Quatre Chemins — Edouard Vaillant — Métro. 330, arrêt Quatre Chemins — La Poste. Voit ur e : Depuis Porte de la Villette, prendre l’avenue Jean Jaurès et entrer dans Pantin. Suivre le panneau Aubervilliers — centre. Au croisement, prendre à droite avenue Edouard Vaillant, puis tout de suite à gauche rue Gabrielle Josserand. BAR / RESTAURATION LÉGÈRE Espace Michel-Simon / Noisy-le-Grand 36, rue de la République – 93160 Noisy-le-Grand / www.espacemichelsimon.fr RER : ligne A, station Noisy-le-Grand Mont d'Est, puis bus 303 ou 320b, arrêt Espace Michel Simon. Ou marche de 10 minutes environ direction Mairie. Voit ur e : A4 depuis Porte de Bercy, sortie n°8 Noisy-le-Grand – Villiers-sur-Marne. Puis, à gauche boulevard du Mont d’Est, jusqu’à Porte des Escoliers. Ensuite, suivre fléchage Espace Michel-Simon. Parking souterrain gratuit ouvert les soirs de spectacle ; entrée sur le côté. BAR / RESTAURANT MC93 Bobigny 1, boulevard Lénine 93000 Bobigny / www.mc93.com Mé tro : Ligne 5, station Bobigny-Pablo Picasso, puis boulevard Maurice Thorez. Tra m way : Ligne T1 Saint-Denis/Noisy-le-Sec, station Hôtel de Ville-Maison de la Culture. Bus : 134, 148, 251, 301, 303, 322, 347, et Noctilien 13 arrêt : Bobigny – Pablo Picasso Préfecture En voi t ure : A 86 depuis Saint-Denis/Créteil (sortie n° 14, Bobigny – Centre ville), ou A3 depuis Paris Porte de Bagnolet, ou N3 depuis Porte de Pantin, ou A1 depuis Roissy (sorties Bobigny – Centre Ville). Suivre fléchage Maison de la Culture. Parking Paul Éluard, face à l’Hôtel de Ville, gratuit et surveillé, ouvert une heure et demie avant et une heure après les représentations. RESTAURANT / LIBRAIRIE 32 Centre national de la danse / Pantin 1, rue Victor Hugo 93507 Pantin cedex / www.cnd.fr RER : ligne E, station Pantin. En sortant, à droite de la gare, prendre l’avenue Edouard Vaillant sur votre gauche en direction de la mairie. Le CND est devant vous, de l’autre côté du canal de l’Ourcq. Mé tro : ligne 5, station Hoche, sortie n°1, rue Hoche. Suivre la rue Hoche en direction de la mairie, le CND est au bout de la rue. Bus : 170, arrêt Centre national de la danse. Voit ur e : D115 depuis Porte de Pantin, direction Drancy – Centre national de la danse. A pi ed o u à vé lo : 10 minutes du Parc de la Villette, par les berges du canal de l’Ourcq. CAFE / RESTAURANT La Chaufferie / Saint-Denis Compagnie DCA – Philippe Decouflé Quartier Delaunay-Belleville – 10 bis, rue Maurice Thorez 93200 Saint-Denis / www.cie-dca.com RER : ligne D, station Gare de Saint-Denis. Prendre la sortie principale, traverser le canal en face puis prendre à gauche rue Brise Echalas. Au bout, prendre rue Paul Eluard à gauche, puis rue Maurice Thorez à droite. Au prochain carrefour, prendre la rue à droite : grande cheminée bleue et portail rouge. Mé tro : ligne 13, station Saint-Denis Basilique. Se rendre à Place du 8 mai 1945, passer devant la poste principale puis devant le commissariat. Prendre à gauche rue Auguste Poullain, puis en continuité rue Pierre Brossolette. Arrivé au bout, aller en face : grande cheminée bleue et portail rouge. Voit ur e : A1 depuis Porte de la Chapelle, sortie n°2 Stade de France/Saint-Denis. Aux feux prendre à gauche sous l’autoroute et suivre la direction Epinay-sur-Seine. Prendre la D24 et longer le canal. Au premier feu après le tunnel, prendre en face rue Maurice Thorez. Puis à gauche, grande cheminée bleue et portail rouge. Espace 1789 / Saint-Ouen 2/4, rue Alexandre Bachelet 93400 Saint-Ouen / www.espace-1789.com RER : ligne C, station Saint-Ouen puis bus 173 ou 174, arrêt Mairie de Saint-Ouen. Mé tro : ligne 13, station Garibaldi ou Mairie de Saint-Ouen. Bus : 85, 137, arrêt Ernest Renan. Voit ur e : D111 depuis Porte de Saint-Ouen, direction Mairie de Saint-Ouen. Prendre à droite rue des Rosiers et à gauche, rue Alexandre Bachelet. Rue des Rosiers depuis Porte de Clignancourt, puis à droite, rue Alexandre Bachelet. D912 puis D410 depuis Porte de Clichy, puis à droite, rue Ernest Renan et prendre à gauche, rue Alexandre Bachelet. BAR / RESTAURATION LÉGÈRE Le Colombier / Bagnolet 20, rue Marie-Anne Colombier 93170 Bagnolet Mé tro : Ligne 3, station Gallieni. Suivre la rue Sadi-Carnot puis prendre à gauche avant l’église. Bus : 76, 122, arrêt Église de Bagnolet. 318, arrêt Marie-Anne Colombier. Voit ur e : A3 ou périphérique, sortie Porte de Bagnolet. Direction Centre Ville par la rue Sadi-Carnot puis prendre à gauche avant l’église, rue MarieAnne Colombier. RESTAURATION LÉGÈRE Nouveau théâtre de Montreuil / Centre dramatique national Sa lle Jea n-P ier re V er na nt 10, place Jean Jaurès 93100 Montreuil Sa lle Mari a C asarè s 63, rue Victor Hugo 93100 Montreuil www.cdn-montreuil.com Mé tro : ligne 9, station Mairie de Montreuil. Salle Jean-Pierre Vernant : prendre la sortie place Jean Jaurès. Salle Maria Casarès : prendre la sortie avenue Pasteur, puis 1ère rue à gauche (derrière la mairie). Bus : 102, 115, 121, 122, 129, 322, arrêt Mairie de Montreuil. Voit ur e : depuis Porte de Montreuil, prendre rue de Paris direction Croix de Chavaux, ou depuis Vincennes, prendre rue de Vincennes. Pour la Salle Jean-Pierre Vernant, prendre direction Mairie de Montreuil, le théâtre est en face. Pour la Salle Maria Casarès, faire le tour de la place Jacques Duclos et prendre l’avenue de la Résistance, puis la 3ème rue à droite, rue Rabelais, qui débouche rue Victor Hugo. BAR / RESTAURATION LÉGÈRE Les plans d’accès aux théâtres sont téléchargeables sur le site des Rencontres chorégraphiques : www.rencontreschoregraphiques.com 33 Tarifs Réservations : 01 55 82 08 01 Tarif plein 16€ Tarif réduit 11€ (habitants Seine-Saint-Denis, - de 26 ans, + de 60 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, Rmistes, intermittents du spectacle, abonnés du CND sur présentation d’un justificatif) Forfaits - 6 places : 60€ / au-delà de 6 places (10€ la place supplémentaire) - 10 places : 80€ / au-delà de 10 places (8€ la place supplémentaire) Tarifs particuliers pour les étudiants (CROUS), les lycéens et les apprentis (tick’art) Tarif unique 8€ pour les spectacles de Maija Hirvanen et Nigel Charnock Navettes Pour les représentations au Forum (Blanc-Mesnil) Jeudi 5 et Ve ndr edi 6 mai Au départ de Paris : la première navette part à 18h30 (pour la représentation de 19h30) et la suivante part à 19h45 (pour la représentation de 20h45) Place de la Nation, devant la brasserie « Le Dalou », face au n°2 de l’avenue du Trône. Le retour est assuré après la dernière représentation, Place de la Nation. Pour les représentations à la Maison du Théâtre et de la Danse (Epinay-sur-Seine) et aux Laboratoires d’Aubervilliers Sa me di 7 m ai Au départ des Laboratoires d’Aubervilliers : après la représentation de 17h30, la navette emmène les spectateurs à la Maison du Théâtre et de la Danse. Le retour est assuré après la représentation, au métro Porte de Clignancourt (ligne 4). Di ma nc he 8 ma i Au départ du métro Porte de Clignancourt (ligne 4) : devant la brasserie Le Royal Clignancourt (82 boulevard Ornano), la navette part à 15h pour la représentation à la Maison du Théâtre et de la Danse (16h). Après la représentation, la navette emmène les spectateurs aux Laboratoires d’Aubervilliers et marque l’arrêt au métro Aubervilliers — Pantin Quatre Chemins (ligne 7). Pour la représentation à l’Espace Michel-Simon (Noisy-le-Grand) Jeudi 12 ma i Au départ de Paris : la navette part à 19h30 Place de la Nation, devant la brasserie « Le Dalou », face au n°2 de l’avenue du Trône. Le retour est assuré après la représentation, Place de la Nation. Pour les représentations à la Chaufferie (Saint-Denis) et à l’Espace 1789 (Saint-Ouen) Sa me di 21 ma i Au départ du métro Saint-Denis / Porte de Paris (ligne 13) : la navette part à 16h30 (pour la représentation de 17h). Après le dernier spectacle, la navette emmène les spectateurs à l’Espace 1789 et marque l’arrêt au métro Saint-Denis / Porte de Paris (ligne 13). Di ma nc he 2 2 m ai Au départ de l’Espace 1789 (Saint-Ouen) : après la représentation de 15h, la navette emmène les spectateurs à la Chaufferie et marque un arrêt au métro Saint-Denis / Porte de Paris à 17h30 (pour la représentation de 18h). Le retour est assuré après la dernière représentation au métro SaintDenis / Porte de Paris (ligne 13). Au métro Saint-Denis/Porte de Paris, le rendez-vous est fixé devant la BNP Paribas, 6 boulevard Anatole France. Il est indispensable de réserver par téléphone au 01 55 82 08 01 (places limitées). 34 96 bis, rue Sadi-Carnot – 93177 Bagnolet Cedex 01 du jeudi 5 au dimanche 29 mai 2011 re nse ig ne me nts et rés erv atio ns : 01 55 82 08 01 www. re nc o ntresc horeg ra p hiq ues .co m Les Renco ntres s o nt s ubve ntio nnée s pa r Les t hé âtres p art enaires Les so utie ns po ur l’ acc ue il de s artiste s Les mé dias 35