Krems - Lavaux

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Krems - Lavaux
 VITOUR LANDSCAPE 2ème séminaire technique «Préservation du paysage grâce à une exploitation viable des terres, du vignoble, de la forêt (sylviculture) ; gestion écologique et entretien de la biodiversité» Krems/Wachau (A) Du 8 au 11 juin 2010 Participants au séminaire : -­‐
LP: Cinque Terre National park (Liguria/Italy) -­‐
P2: World Heritage Association of Fertő -­‐ Neusiedler See (Burgenland/Austria) -­‐
P3: Mission Val de Loire (Region Centre and Region Pays de la Loire/France) -­‐
P4: Working Group Wachau – Regional development (Lower Austria/Austria) -­‐
P5: World Heritage Association of Tokaj (Eszak-­‐Magyarorszag/Hungary) -­‐
P6: Association for the UNESCO World Heritage “Upper Middle Rhine Valley” (Land Rhineland-­‐Palatinate and Land Hesse/Germany) -­‐
P7: Municipality of Montalcino (Tuscany/Italy) -­‐
P9 : Azores Islands Administration (Azores/Portugal) -­‐
P10: Intermunicipal commission of Lavaux (Canton of Vaud/Switzerland) Personnes présentes pour Lavaux : -­‐
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Maurice Neyroud Roger Jourdan Objectifs du séminaire: 1.
2.
Se familiariser avec une nouvelle région partenaire, vérifier sur le terrain les possibilités qu’un certain type de paysage culturel peut offrir. Présentation du paysage du patrimoine mondial de la Wachau. Bonnes pratiques dans les techniques d’exploitation de la vigne, gestion écologique et entretien de la biodiversité présentées et analysées. Rapport Séminaire Krems 2 La région de la Wachau, Autriche : La Wachau est une partie de la vallée du Danube, entre Melk et Krems, dont le paysage, particulièrement beau, conserve intactes de nombreuses traces de son évolution depuis les temps préhistoriques : traces architecturales (monastères, châteaux, ruines), urbanistiques (villes et villages) et enfin agricoles, notamment liées à la culture de la vigne. Justification d'inscription Critère (ii): La Wachau est un incroyable exemple d’un paysage fluvial, longé par des montagnes, au sein duquel l’Histoire a survécu à un degré remarquable. Critère (iv): L’architecture, les villages et l’utilisation agricole des terres mettent en lumière un paysage à la base médiéval, qui a évolué harmonieusement à travers le temps. Pour plus d’informations : http://whc.unesco.org/en/list/970 Rapport Séminaire Krems 3 Résumé du séminaire Mercredi 9 juin 2010 Accueil par Mag. Wolfgang Derler, Vice-­‐Maire de la ville de Krems Visite guidée avec Dr. Franz Schönfellner, historien, à la tête du département de la culture et du tourisme et de l’administration de la ville de Krems. Tour dans le centre historique de Stein et visite de la Chapelle médiévale Göttweigerhof et de la Tour « Romanesque Frauenbergkirche ». Tour guidé au Domaine Wachau (large coopérative dans la production de vin : produit le vin d’environ 600 indépendants, mais reste néanmoins classé dans le top 10 des vignerons de la Wachau). Visite de la propriété et du caveau de Rudi Pichler, Wösendorf (classé dans le top des vignerons privés de la région, « Vigneron autrichien de l’année 2010 » pour le Falstaff magazine). Courte présentation sur le travail viticole dans la Wachau et sur la route du vin, sur la philosophie adoptée par les acteurs viticoles, sur la gestion unique et de qualité et sur le système marketing inventé et conservé par « Vinea Wachau ». Questions et discussion. Conférence avec deux des trois directeurs adjoints de « Vinea Wachau » : Rudi Pichler et Emmerich H. Knoll, le directeur de la route du vin : Georg Edlinger et le directeur de gestion de la propriété viticole de la ville de Krems : Fritz Miesbauer. Visite guidée de la réserve naturelle de Setzberg (au milieu des vignobles) avec Hannes Seehofer, Project Manager pour les projets touchant à la protection de la nature. Conférence avec des vignerons locaux et des cultivateurs d’abricots à « Setzberg Hut » sur le sentier panoramique, discussion, dégustation avec : Josef Högl, directeur de l’initiative de marketing direct appelée « Marivino » et vigneron et cultivateur d’abricots reconnu, Rapport Séminaire Krems 4 Peter Veyder-­‐Malberg, vigneron bio, qui s’est récemment installé à la Wachau et qui restaure des vignobles en terrasse abandonnés dans la région pour créer un vin de rapport qualité-­‐prix très intéressant. Leopold Krausl, distilleur, membre de « Abricot : délice culinaire de la région de la Wachau ». La Wachau, partenaire ViTour, a utilisé cette journée de visite pour insister sur l’importance du succès économique des vignobles pour maintenir une exploitation à petite échelle avec une bonne gestion écologique du site et l’entretien des murs de pierre sèche sur une grande partie du site. L’association et le système de coopération a été présenté par Michael Wagner. Tous les vignerons ont par contre insisté sur le fait qu’il était important de garder des règles strictes, dictées par eux-­‐mêmes, pour donner au vin de la Wachau une position marketing pertinente et unique. Et cette reconnaissance ne doit pas seulement se faire pour les vins déjà certifiés de bonne qualité et à la quote avantageuse. Les vignerons ont également montré l’importante transparence à adopter pour établir une relation de confiance entre les acteurs du paysage viticole, afin de maintenir un climat optimal et dédié au succès de tous. De plus, le partenaire ViTour a présenté quelques exemples fructueux de projets aspirant à la protection des monuments et de la nature, ainsi que des bons exemples d’architecture au sein de la zone viticole. Jeudi 10 juin 2010 Vallée du Haut-­‐Rhin moyen – Culture de la cerise dans la Vallée du Haut-­‐Rhin moyen Situation avant le projet La culture de la cerise est une tradition ancrée depuis 800 ans dans la vallée et augmenta lorsque les dégâts causés par le phylloxéra forcèrent les vignerons à trouver une alternative à la vigne. La cerise est en déclin depuis les années 1960. Cette diminution est due à l’importation (Europe du Sud) et à l’augmentation des coûts de production. Cela a mené à l’abandon des terrasses. Solution Un groupe de travail appelé « Cerises du Rhin moyen » a été créé et est encouragé par le Conseil d’administration du service rural. Ses objectifs sont : une agriculture viable, l’entretien de la biodiversité, la réhabilitation des terrasses pentues, combinaison de parcelles. Pour réintroduire la culture de la cerise de manière efficace, il a fallu étudier le cas de manière scientifique et prendre en compte des mesures compensatoires. De plus, il a fallu récolter, cultiver et propager les variétés de cerises chez les producteurs, entretenir les terrains cultivables, développer des actions marketing (futur) ainsi que créer une image de marque pour la cerise régionale. Une base de donnée avec toutes les variétés de cerises a été développée. Conclusion Tous les acteurs nécessaires au bon développement de cette réhabilitation ont été impliqués suffisamment tôt, ce qui a évité les obstacles dans le processus. Néanmoins, quelques difficultés persistent : seulement 5 variétés de cerise peuvent être vendues, les autres doivent développer de nouvelles stratégies, et il est compliqué de réintroduire le marché. Rapport Séminaire Krems 5 Neusiedlersee : Longue tradition dans la culture de la cerise, ont le même projet que la Vallée du Haut-­‐Rhin moyen. Les deux partenaires pourraient donc travailler ensemble, car 2010 est l’année de la biodiversité dans l’Union Européenne. Possibilité de demander des fonds. Neusiedler See – Projet Leithaberg DAC (Districtus Austriacus Controllatus) Situation avant le projet Le Leithaberg est à environ 400m du niveau de la mer, il s’agit de la partie la plus à l’est des Alpes et cette région est faite de calcaire et de grès. Il y existe une longue tradition dans la viticulture (introduite par les Romains et gardée par les moines). La vigne est partagée en une multitude de parcelles, appartenant à différents petits propriétaires et exploitants (les parcelles sont transmises de génération en génération). En 2000, 4475 acres sont travaillés par 3200 producteurs. Depuis, ces chiffres diminuent (15% de surface en moins et 42% de producteurs en moins). Le Leithaberg dispose d’une grande variété dans son patrimoine viticole (20 vins blancs et 13 rouges). Il n’existe pas de produit phare et aucune spécialisation. Solution Le label Leithaberg a été développé comme solution pour promouvoir l’identité régionale de ces vins, avec la mise en avant de variétés très typiques telles que le rouge « Blaufränkisch », et les blancs « Welschriesling » et « Grüner Veltliner ». Les acteurs du projet sont les associations viticoles, les organismes agricoles et le Ministère de l’agriculture. L’idée est de donner une nouvelle image au site, d’établir de nouveaux standards de qualité et d’intégrer des nouveaux marchés, notamment internationaux. Le projet Leithaberg DAC aspire également à créer une base solide sur un principe de durabilité. Au départ, 14 vignerons ont lancé l’initiative, suivi en une année d’une petite centaine de producteurs devenus dès lors membres. Conclusion Une discussion est en cours au niveau des prix minimums acceptés au sein du label. Ce label est une preuve de qualité, les producteurs subissent des contrôles réguliers et exigeants, et doivent s’astreindre à des règles strictes. Le taux d’échec est environ de 80%. Wachau – Comment gérer le site de la Wachau, inscrit au patrimoine mondial ? Situation avant le projet L’équilibre est fragile entre l’exploitation de l’homme, son impact sur le paysage et la préservation, cruciale, de ce dernier. Conformément à l’Unesco, le développement régional est essentiel, pour permettre aux acteurs économiques (tourisme, vin) de continuer leur activité et se sentir bien dans leur région, en être fier et, par conséquent, se battre pour sa conservation. Il faut néanmoins provoquer les visiteurs et les indigènes à penser sur un plan durable (au niveau social, économique et environnemental), et à préférer la qualité plus que la quantité. Il est important, pour cela, de favoriser le dialogue entre tous les acteurs du paysage. Solution Dans cette optique, différents projets ont été lancés dans la région de la Wachau. Ceux-­‐ci sont financés notamment par le projet « LIFE » (Parc Naturel, Route du Vin), par « Wachau 2010plus » (stratégie pour le tourisme), par le département de la culture, par INTERREG et d’autres sources gouvernementales. Projets : •
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Moutons et chèvres pour entretenir les parcelles et pour le gazon sec. Séminaires pour expliquer comment construire un mur de pierre sèche, destinés aux vignerons et architectes. Développement de la culture de l’abricot (introduit dans le paysage de la Wachau depuis 1890, comme alternative au vin. Rapport Séminaire Krems 6 •
Nouveau logo et nouveau balisage, reliant les destinations de la région (location de vélos, sentiers de randonnée). Conclusion La Wachau a été élue „meilleure destination historique“ en 2008 par le National Geographic Traveler Magazine, sur des critères environnementaux, leur intégrité culturelle, l’état de conservation, leur attrait esthétique, la qualité du tourisme régional et la conception générale du futur. Ile de Pico – Réhabilitation de parcelles de vignes dans des zones abandonnées de l’île Situation avant le projet La culture de la vigne est en déclin dans les Açores (1100 ha en 1985, 953 en 1989 et 810 en 1999). De plus, en 1999, la moyenne d’âge du vigneron et de 54 ans et pour la plupart, avec peu d’éducation. Les propriétés viticoles sont très petites et difficiles d’accès. La viticulture est bien souvent considérée comme deuxième activité ou hobby. De plus, les jeunes n’y sont pas intéressé. Solution Mise en place d’une mesure de soutien à la viticulture (2350 € / ha) et réhabilitation, à la main, des parcelles abandonnées (20’000€ / ha). Ces 20’000€ est une rémunération à répartir sur 3 ans, car c’est le temps que le vigneron a besoin pour implanter une nouvelle vigne. L’objectif de ce projet est basé sur la sauvegarde du paysage. Conclusion Sur 186 candidatures, 30 projets ont été acceptés et pour 107 ha, 18 ont été réhabilités (coût annuel : environ 250'000 €). La moyenne d’âge du vigneron est descendue à 47 ans et plus de jeunes s’intéressent à la viticulture. Avec un peu de chance, l’exploitation viticole se fera sans subsides. Afin d’y arriver, il faut établir une stratégie afin de faire monter le prix du vin régional. Une campagne marketing est donc essentielle. Val d’Orcia – Trois mesures de viticulture durable à Montalcino Situation avant le projet L’exode rural qui débuta dans les années 1950 a dépeuplé le Val d’Orcia (25200 habitants en 1951 et plus que 13800 de nos jours). Le système agraire était basé sur l’agriculture et l’élevage de bétail et le paysage composé de cultures d’herbacé, d’oliviers, de vin. Cet exode a eu pour conséquence le déclin rapide et l’abandon des terres cultivées. Dans les années 1980 et 1990, de la vigne a été replantée, formant un nouveau paysage. La vitiviniculture est, depuis, devenue très rentable. Solution 3 bonnes pratiques : •
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Mesure municipale pour le recensement des plantes d’intérêt particulier Recensement et classification des plantes (A, B, C) en fonction de leur intérêt. Ceci afin d’éviter qu’elles soient coupées. Schéma de développement de la Municipalité de Montalcino Mesure d’aide à la plantation de vignes et de vergers, uniquement sur supports en bois, pour respecter les directives du paysage inscrit. Limitation à 6 ha de vignes contigües. Rapport Séminaire Krems 7 •
Plan structurel de Montalcino Classification des terres agricoles (olives, vignes, céréales) à fort potentiel et identification des mesures pour lutter contre l’érosion, réguler la balance écologique et augmenter la biodiversité. Ce projet permet également le maintien des caractéristiques du paysage. Conclusion Les sites plus petits ont l’avantage de pouvoir appliquer ces mesures de manière plus efficace que les régions de large envergure. Cinque Terre – Aménagement et gestion d’une zone protégée et habitée Situation avant le projet Le rôle des communautés locales a toujours été une composante essentielle dans l’évolution du paysage. La dégradation de ce dernier a commencé lors de l’industrialisation de la ville de La Spezia et avec l’arrivée du phylloxéra. La situation ne fait que d’empirer depuis les 50 dernières années. De plus, la surface occupée par e
les vignobles est passée de 1200 ha (plus grande surface atteinte au 20 siècle) à moins de 100ha dans les années 1970. C’est durant ces années qu’une coopérative naît et permet la construction d’un monorail 20 ans après. Les communes demandent plus d’actions publiques pour la survie et la préservation du paysage. Solution En 1997, le site est inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. S’en suit, en 1999, l’aménagement du Parc National. Pour ce faire, il fait réhabiliter les terres abandonnées et replanter de la vigne. Un équilibre doit être trouvé entre l’exploitation traditionnelle et moderne du site. La revalorisation du paysage est possible grâce à l’engagement de partenaires publics et privés. Une partie du bâtit rural est rénové et des directives concernant les interventions sur celui-­‐ci, ainsi que sur les murs, sont dès lors imposées par le Ministère de la Culture. Une réflexion a été menée autour du changement des techniques et les plans de vignes ont dès lors été disposés en ligne et non plus en pergola basse (cela change le paysage mais limite le travail manuel). Une promotion est faite autour des produits locaux tels que le vin, le miel et la confiture. Certains jeunes sont revenus s’installer dans la région et les indigènes sont maintenant plus conscients de l’importance de fixer des prix plus élevés, et de prôner un standard de qualité. Conclusion Le changement de la pergola à la plantation en lignes redessine entièrement le paysage en terrasse inscrit dans la tradition régionale. Est-­‐ce donc une « bonne pratique » ? La pergola n’est qu’une étape répondant au caractère évolutif du paysage, afin de sauver les vignobles. Val de Loire – Projet « Biodiversité et paysage » de la région de Saumur-­‐Champigny Situation avant le projet La viticulture oblige bien souvent le producteur à utiliser une quantité de pesticides, ce qui entraine la dégradation notable de la biodiversité. Solution Dans les années 1990, de l’herbe a été plantée dans les vignobles afin de protéger cette biodiversité. Son objectif est d’obtenir une plus grande biodiversité pour favoriser la faune, limiter les ravageurs et réduire les traitements. La recherche se fait sur un territoire de 6'000 ha de vignobles (la vigne couvre 30%) et incluent 9 communes, 120 vignerons, une coopérative. Ces études ont été menées en partenariat avec l’organisation d’Appellation locale, la Chambre de l’Agriculture et les Municipalités locales. 20 km de haies ont été plantées pour héberger les oiseaux. Les concentrations de ravageurs dépendent des régions et une analyse a permis de localiser les zones les plus fréquentées. Rapport Séminaire Krems 8 Conclusion Le paysage peut influencer la distribution spatiale des ravageurs dans les vignes. Ce projet doit être mené sur le long terme pour pouvoir tirer des conclusions. Les vignerons sont pour la plupart en faveur de cette recherche car c’est un soutien qui ne leur coûte que peu. Lavaux – Biodiversité et production intégrée – le certificat Vitiswiss et le label Vinatura Situation avant le projet La Suisse est un pays pionnier en production intégrée, il s’agit d’une démarche volontariste initiée par la profession. Un soutien financier de l’Etat existe depuis 1993. Solution « En Suisse, l'organisation de la production écologique et intégrée est constituée d'associations régionales fédérées par VITISWISS. Cette organisation a pour but la promotion d'une viticulture respectueuse de l'environnement, économiquement viable et soutenant la multifonctionalité de l'agriculture dans ses aspects sociaux, culturels, touristiques et récréatifs. » www.vitiplus.ch Cette organisation veut réduire l’utilisation d’insecticides, d’acaricides, d’herbicides et de cuivre afin d’augmenter la biodiversité. Vitiswiss a créé le label Vinatura en 2003. En 2009, environ 50% des zones viticoles participent, bien que seulement 2% produisaient en biologique. Conclusion Le label a de la peine à se développer car les grands encaveurs n’y voient qu’un intérêt relatif. De plus, ces vins sont difficiles à trouver en grande surface. Par contre, sur un plan social, le projet a permi une valorisation de la profession et l’intégration des jeunes dans le corps de métier, avec une mise en avant de la formation. L’approche interdisciplinaire, l’implication volontaire, progressive et évolutive des acteurs du paysage viticole ainsi que les directives connues et maitrisées ont fait le succès de ce système VITIWISS. Vallée du Haut-­‐Rhin moyen – Mesures compensatoires Situation avant le projet A partir des années 1960, les vignes sont de plus en plus abandonnées et se transforment en jachère (mène à la disparition d’une certaine faune et flore). La construction de barrières et grillages le long des voies ferrées provoque un impact négatif sur l’équilibre écologique du site. Solution La législation allemande de protection de la nature a défini des mesures de compensation lors de modifications de territoires classés « écologiques ». Ces mesures sont notamment : la conservation et le développement de la biodiversité, la préservation des éléments essentiels du paysage (terrasses) et l’importance du « green management ». Du à cette législation, il faut dès lors réhabiliter le paysage viticole et ré-­‐ouvrir des points de panorama. Certaines parcelles sont entretenues pour différents usages tels que la vigne, les pâturages et l’arboriculture. Des murs de pierre sèche sont restaurés et des moutons et chèvres viennent paître. Vendredi 11 juin 2011 Workshop du groupe technique sur les composantes 2, 3 et 4 du projet. Rapport Séminaire Krems 

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