SICTOM Infos 24 - SICTOM Pézenas-Agde

Transcription

*24 - novembre 2014
04
19
> ACTUALITÉS
Les nouvelles instances
> DECRYPTAGE
Rencontres
Éco-Emballages
08
> DOSSIER
Le SICTOM s’assure de la qualité
du tri du verre
Le verre :
40 ans de
recyclage et de
nouveaux
objectifs de
collecte
02 > ACTUALITÉS
11 >SERVICES
LES NEWS DES
04 > ACTUALITÉS
12 >AVEC
RENCONTRE
UN ÉLU
Ça se passe...
Ça s’est passé...
TECHNIQUES
Du nouveau matériel pour
les déchèteries
Les nouvelles instances
du SICTOM
06 > LE BILLET
Gérard Baro,
Maire de Causses-et-Veyran
14 > COUP D’OEIL
Colonnes à verre
10 > LES ECHOS
22 > AILLEURS
Visite de l’usine de
méthanisation de Morsbach
23 >DU
LES DÉPÊCHES
TRI
24 >UN
RENCONTRE AVEC
USAGER
18 > INFO EXPRESS
25 > FOCUS
Projet d’équipement
de panneaux photovoltaïques
Le SICTOM s’assure de la
qualité du tri du verre
Pascal Bouisseren, chef
de service Unités Industrielles
15 > ZOOM
Dernière cartouche !
07 > DOSSIER
20 >TECHNICIEN
INTERVIEW D’UN
19 > DECRYPTAGE
Corneilhan
Rencontres Éco-Emballages
autour des enjeux du tri
Où jeter mes déchets ?
Yasmine Attar, Montagnac
26 >ANIMATIONS
DU CÔTÉ DES
DES COMMUNES
Bessan, Margon,
Roujan, Magalas
Réalisation : SICTOM Pézenas-Agde / Impression : MERICO DELTA PRINT (novembre 2014)
DISTRIBUÉ A TITRE GRATUIT, NE PEUT-ÊTRE VENDU.
Crédits photographiques : SYDEME - Éco-Emballages - Corepile - IPAQ - ADEME -Vers la Terre - Éco-TLC
Fotolia.com (© mimadeo / © Black Jack / © Chlorophylle / © Egidia Degrassi / © Photographee.eu /
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Renseignements : SICTOM Pézenas-Agde - BP 112 - 34120 Pézenas - Tél. : 04.67.98.45.83
Le SICTOM INFOS est imprimé sur du papier recyclé et en encre végétale.
Il est recyclable une fois placé dans votre bac jaune !
www.sictom-pezenas-agde.fr #SICTOM
Bilan des animations menées
cet été sur les plages
- Nature propre à Vias
- Le lombricomposteur de
l’école de Fontès
Une fois de plus, le verre fait l’actualité !
Cela fait quarante ans que ce matériau est entré dans
le processus de recyclage. À cette occasion, le SICTOM
Pézenas-Agde vient de signer une charte avec la
Chambre Syndicale des Verreries Mécaniques de
France. Une charte qui a pour objectif l’amélioration
de la collecte sélective : progression qualitative et
quantitative, communication accrue auprès des parties
prenantes (citoyens, partenaires et prestataires). Une
action qui renforce la notion d’économie circulaire
dont le verre est précurseur.
Une économie circulaire qui est aujourd’hui le fer de
lance de la loi sur la transition énergétique. Le SICTOM
Pézenas-Agde poursuit en ce sens sa politique d’actions
pour transformer les déchets en ressources. Un projet
d’équipement de la toiture du centre de tri en
panneaux photovoltaïques est actuellement à l’étude
auprès de la Région et de l’ADEME. Prochainement,
d’autres seront présentés dans le cadre d’un nouveau
plan d’action développement durable (PADD) sur
lequel les nouveaux élus du SICTOM travaillent déjà.
Car suite aux élections municipales de mars dernier, les
représentants siégeant aux différentes instances
(comité syndical, bureau, commissions) ont été désignés
par les collectivités membres. Ils vont assurer, en lien
avec les techniciens, le bon fonctionnement du syndicat
pour la période 2014-2020.
Vous pourrez également lire dans ce nouveau SICTOM
infos l’interview du responsable des unités industrielles
qui vous présente son métier et le fonctionnement des
différents sites. L’existence de ces unités étant
indispensable pour le traitement et/ou le recyclage de
nos déchets.
Je vous souhaite une excellente lecture.
Alain VOGEL-SINGER
Le Président du SICTOM Pézenas-Agde
AGENDA DES PERMANENCES
DANS LES MAIRIES
Une demi-journée par mois, Jean Léon, agent
de liaison du SICTOM Pézenas-Agde est à
votre disposition dans les locaux de votre
mairie. Cette permanence vous permet de
rencontrer un agent du SICTOM à l’écoute de
toutes les questions relatives à la gestion des
déchets (ordures ménagères, tri, compostage,
collectes, déchèteries, points de
regroupement, etc.). Les dates et lieux de
permanences sont disponibles auprès de votre
mairie, par téléphone au 04.67.98.45.83, sur le
site internet du SICTOM (page d’accueil /
onglet « Permanences mairies ») ou plus
immédiatement en flashant le code ci-après.
EN SAVOIR PLUS SUR
L’AGENDA DES
PERMANENCES
EN MAIRIE ?
FLASHEZ CE CODE !
Mairie de Causses-et-Veyran
Des nouveautés pour les DEEE
SICTOM infos *24 - novembre 2014
16 > SYNTHÉSE
01
PLUS D’INFOS ?
www.sictom-pezenas-agde.fr
> ACTUALITÉS
Ça se passe...
Ça s’est passé...
Centre-ville d’Agde :
nouvelles colonnes enterrées
Paiement en ligne des
professionnels
Le compost de végétaux du SICTOM est un
amendement organique titulaire de la norme
NFU-44 051 (0/20mm, densité d’environ
0,6 tonnes/m3). Il peut être utilisé pour les
travaux de jardinage et/ou de pépinière.
Pour les personnes intéressées, les tarifs sont les
suivants :
- moins de 1 tonne : 50,00 €,
- 1 à 10 tonnes : 40,00 €/tonne,
- 11 à 50 tonnes : 30,00 €/tonne,
- 51 à 100 tonnes : 27,00 €/tonne,
- 101 à 500 tonnes : 25,00 €/tonne,
- 501 à 1000 tonnes : 23,00 €/tonne,
- plus de 1000 tonnes : 21,00 €/tonne.
Le compost de végétaux peut être livré pour un
tarif de 12,00 €/tonne à partir de 8 tonnes.
En collaboration avec la ville d’Agde, le SICTOM
a mis en place un nouveau dispositif de
colonnes enterrées dans le centre-ville pour les
particuliers et destinées à recevoir les ordures
ménagères (sacs d’un volume maximal de
50 litres). Quatre colonnes ont été installées :
deux sont placées rue du Bourget et deux
autres rue Ernest Renan.
Les professionnels payant la redevance spéciale
peuvent désormais s’acquitter de leur facture
directement en ligne, sur le site internet de la
collectivité. Le SICTOM a mis en place un
système TIPI (Titres Payables Par Internet) : soit
un service d’encaissement des recettes
publiques locales par Internet. Cet outil est
disponible via un onglet spécialement dédié sur
la page d’accueil du site internet.
Dans le cadre de son partenariat avec l’écoorganisme Corepile qui assure la collecte et le
recyclage des piles et accumulateurs portables,
le SICTOM a distribué, dans l’ensemble des
mairies du territoire, des boîtes à piles.
Ces déchets sont ensuite récupérés par le
SICTOM et déposés en déchèterie dans
lesquelles se trouvent également des bacs de
collecte.
Le broyat peut être utilisé comme paillage (ou
mulch) afin de diminuer les arrosages et donc
réduire la consommation d'eau, ou pour limiter
l'utilisation des désherbants et autres produits
chimiques. La livraison est gratuite et ne
s’effectue qu’à partir d’une quantité minimale
de 30m3. Il faut également avoir un terrain
assez vaste pour que le camion puisse livrer,
vider et manoeuvrer dans les meilleures
conditions et en toute sécurité.
03
Compost de végétaux :
tarifs et livraison
Boîtes à piles dans les
mairies
Broyat de végétaux gratuit
ACTUALITÉS <
#SUIVEZMOI : que se passe-t-il
après le geste de tri ?
Afin de remobiliser les consommateurs et les
convaincre de l’utilité de leur geste de tri,
Éco-Emballages lance une nouvelle campagne
intitulée #SUIVEZMOI ayant pour objectif
premier de révéler les étapes qui permettent à
l’emballage de devenir une ressource. Vous
pouvez dès à présent retrouver 5 web
documentaires retraçant le parcours des
emballages par catégories de matériaux et
poser vos questions concernant le tri et le
recyclage directement sur le site de l’écoorganisme : www.ecoemballages.fr/suivezmoi/.
02
> ACTUALITÉS
Suite aux élections municipales de mars 2014, le
SICTOM Pézenas-Agde s’est doté de nouvelles
instances : un nouveau comité syndical, un
nouveau bureau et de nouvelles commissions qui
assureront, en lien avec les services et les
techniciens, le bon fonctionnement du syndicat
REPRÉSENTATIVITÉ
DES
COLLECTIVITÉS
MEMBRES
Population totale
123 695 habitants*
99 délégués titulaires
49 délégués suppléants
CA Hérault Méditerranée
71 198 habitants
CA Béziers Méditerranée
(8 communes)
18 591 habitants
CC Avant-Monts du
Centre Hérault
15 307 habitants
CC Pays de Thongue
10 477 habitants
CC Orb et Taurou
7 146 habitants
CC du Clermontais
(1 commune)
976 habitants
1 délégué suppléant
* Source : INSEE
PLUS D’INFOS ?
rubrique « Syndicat »
Les nouvelles
instances du SICTOM
Le 12 juin dernier, dans le cadre de l’installation de
ces nouvelles instances et plus particulièrement
l’accueil des nouveaux élus au SICTOM, une journée
d’information était organisée. L’ensemble des
délégués syndicaux titulaires et suppléants ont été
conviés au siège administratif à Nézignan-l’Evêque
pour en savoir plus sur la collectivité et son activité.
La journée a débuté par une présentation du
syndicat par direction fonctionnelle et a été suivie,
l’après-midi, par une visite du centre de tri de
Pézenas et de la plate-forme de compostage
d’Agde.
Pour rappel, de nouvelles instances sont installées à
chaque nouveau mandat municipal : un nouveau
comité syndical, un nouveau bureau et de nouvelles
commissions qui assurent, en lien avec les services,
la bonne marche du syndicat.
Les instances du SICTOM s’organisent en trois
entités distinctes mais complémentaires :
- les commissions préparent en amont les dossiers
afin de les soumettre aux votes lors du comité
syndical (produit attendu de la taxe d’enlèvement
des ordures ménagères, crédits sur budget,
lancement des appels d’offres…),
- le bureau gère les affaires courantes, prépare les
points et les dossiers qui seront à l’ordre du jour du
comité syndical, s’assure de la bonne gestion du
budget,
- le comité syndical composé de l’ensemble des élus
désignés par les collectivités membres prend les
décisions du syndicat.
Ces nouvelles instances sont désormais en place
TROMBINOSCOPE
En complément de l’aperçu ci-contre,
le trombinoscope des élus est disponible sur le
site internet du SICTOM,
rubrique « Syndicat/Les représentants ».
Vous pouvez y retrouver les instances classées
en trois catégories : l’ensemble du comité
syndical (délégués titulaires et suppléants), les
membres du bureau (ci-contre)ainsi que les
commissions. Toutes les informations sur les
élus y sont précisées :
nom, fonction dans la commune
et au sein du SICTOM, délégation…
Les membres du Bureau
ACTUALITÉS <
05
SICTOM
infosinfos
*24 -*20
novembre
2014
SICTOM
- octobre
2012
04
Alain VOGEL-SINGER
Président du SICTOM
Maire
Pézenas
Rémy GLOMOT
1er Vice-Président
Conseiller Municipal
Agde
Michel LOUP
2d Vice-Président
Maire
Valros
Jean-Claude RENAU
3ème Vice-Président
Maire
Lignan-sur-Orb
Marion MAERTEN
4ème Vice-Présidente
Conseillère Municipale
Agde
Louis CARME
Pézenas
Bernard SAUCEROTTE
Vias
Robert SOUQUE
Maire
Pailhès
Vincent GAUDY
Maire
Florensac
Christian ALLEMANY
Adjoint
Gabian
Philippe HUPPÉ
Maire
Adissan
Marie-Hélène MATTIA
11ème Vice-Présidente
Conseillère Municipale
Agde
Michel SUERE
Maire
Corneilhan
Philippe AUDOUI
1er Adjoint
Montagnac
Rémi BOUYALA
Maire
Lézignan-la-Cèbe
Michel CARAYON
Pézenas
Michel TRINQUIER
Conseiller Syndical
Délégué
1er Adjoint
Caux
Olivier BRUN
Conseiller Syndical
Délégué
Maire
Fontès
Jean-Yves LE BOZEC
Conseiller Syndical
Délégué
3ème Adjoint
Cers
Jean AUGÉ
Conseiller Syndical
Délégué
1er Adjoint
Saint-Thibéry
Alain HUC
Conseiller Syndical
Délégué
Saint-Thibéry
> LE BILLET
Colonnes à verre :
en libre-service
7j/7 et 24h/24 !
Ah le verre, ce matériau 100% recyclable, à l’infini
et grâce auquel vous pouvez aider la Ligue contre
le cancer (on rappelle que les recettes de la
collecte sont reversées à l’association)… Dès lors, si
certains ne se sont pas essayés au tri avec ces
arguments, ne vous arrêtez pas de lire, nous en
avons d’autres en magasin…
Prenez les colonnes à verre, ces gros conteneurs
censés être approvisionnés par vos emballages en
verre (on entend par là uniquement les bouteilles,
pots et bocaux) : elles sont en libre-service et à
votre disposition dans vos communes respectives
7j7 et 24h/24 !
Un : le temps n’aura pas de prise sur vous, le tri ici,
c’est quand vous voulez et sans se presser ! Les
colonnes à verre sont ouvertes les week-ends et
jours fériés.
PLUS D’INFOS ?
DOSSIER <
rubrique « Les déchets/Le verre »
Deux : vous pavanerez fièrement ornés de vos plus
beaux emballages. Pour sûr, une aura écolo (trieur
émérite) et solidaire (ligué contre le cancer)
émanera de vous !
Si l’export de ces déchets vous semble toutefois
insurmontable, vous pouvez vous doter d’un sac à
verre. Pas de panique, ce sac est gratuit et vous est
expédié chez vous sur simple demande auprès du
SICTOM.
Le verre est aujourd’hui le matériau pionnier de
l’économie circulaire : sa collecte, son traitement,
son recyclage et les acteurs qui gravitent autour de
ces trois actions constituent une boucle qui lui
permet de s’imposer comme un matériau de
référence et de qualité.
Le SICTOM
Pézenas-Agde
s’assure de la
qualité du tri
du verre
17
07
Pour les plus compétiteurs, sachez que nous visons
également un objectif : atteindre les 5 000 tonnes
de verre collectées… Un challenge assurément
stimulant quand on sait qu’on est à deux doigts
d’y arriver…
Convaincus ?
Le 2 octobre dernier, le SICTOM Pézenas-Agde,
Éco-Emballages et la Chambre Syndicale des
Verreries Mécaniques de France ont fêté les
40 ans du recyclage du verre en signant une
charte assurant la qualité future de la collecte
sélective de ce matériau 100% recyclable et à
l’infini.
06
> DOSSIER
DOSSIER <
Alain Vogel-Singer, Président du SICTOM et
Jacques Bordat, Président de la Chambre Syndicale
des Verreries Mécaniques de France ont signé
la charte qualité du tri du verre.
Traitement et recyclage du verre
C’est à l’usine O-I Manufactering de Béziers où sont
réceptionnés les bouteilles, pots et bocaux collectés
dans les 58 communes du SICTOM Pézenas-Agde
que la charte a été signée par les parties prenantes.
Quel est l’objectif d’une telle charte ?
Tout simplement l’amélioration de la qualité de la
collecte sélective du verre. Ainsi par sa signature, le
SICTOM Pézenas-Agde souhaite mettre également
l’accent sur la progression quantitative et
qualitative du geste de tri en veillant à la qualité du
verre récupéré ainsi que sur la communication
auprès des usagers.
LE CAS DES
BOUCHONS
Attention ! Les bouchons
en liège des bouteilles
doivent impérativement
être retirés !
À contrario, les
bouchons métalliques
ne sont pas nuisibles au
recyclage puisqu’ils
sont séparés lors de la
phase de traitement par
un déferriseur.
Cet événement a été l’occasion de fêter
l’anniversaire du recyclage du verre !
En effet, il y a tout juste 40 ans, quelques
précurseurs ont organisé et lancé le recyclage du
verre alors même que l’idée de développement
durable était balbutiante. L’industrie verrière s’est
mise à investir, la dynamique s’est enclenchée.
Pour inciter le public à trier le verre, l’industrie s’est
associée à des causes humanitaires et aujourd’hui
encore, 10% du verre collecté aident à lutter contre
le cancer. Depuis l’année 2000, le SICTOM reverse les
recettes de la collecte de verre au comité
départemental de la Ligue. Il s’agit pour la
collectivité de lier la cause environnementale à la
cause solidaire : adopter et motiver le geste de tri,
sensibiliser à la lutte contre le cancer.
Deux causes intimement liées quand on sait l’impact
que peut avoir la dégradation de l’environnement
sur notre santé. En termes de recettes cela
représente 2 413 € en 2000 et 15 500 €
aujourd’hui, soit plus de 100 000 € distribués en
14 ans.
Un chèque de 15 500 € a été remis au professeur Pujol,
Président du Comité Départemental de la Ligue de lutte
contre le cancer
Le recyclage du verre c’est aussi une économie et
des emplois : en 2013, en France, l’industrie du verre
représente : 24 entreprises, 42 usines, 18 558 salariés
et un chiffre d’affaire de 3,9 milliards d’euros*.
Preuve de la bonne santé de la filière : en 18 ans, le
taux de recyclage du matériau est passé de 40% à
74%, soit une progression de près de 2% par an en
moyenne et 4,4 millions de tonnes de verre
fabriquées.
Sur son territoire, le SICTOM Pézenas-Agde a
collecté 4 972 tonnes de verre en 2013. S’il s’en est
fallu de peu pour atteindre l’objectif des 5 000
tonnes, il s’agit tout de même d’une progression sur
une année, de 212 tonnes.
La collectivité espère prochainement atteindre la
barre des 5 000 tonnes et au-delà :
« Il faut aller encore plus loin et être plus
performant, notamment en allant chercher le
gisement important qui se trouve dans les
communes littorales… Il ne faut pas se contenter de
5 000, nous allons essayer d’atteindre les 6 000
tonnes ! », s’enthousiasme Alain Vogel-Singer,
Président du SICTOM.
Une collecte de qualité et en quantité :
le défi est donc lancé !
*Source : Rapport d’activité 2013 de la Fédération des Industries du Verre
Le centre de traitement IPAQ Béziers a été construit
en 2008 et produit aujourd’hui 180 000 tonnes de
calcin (cf ci-contre) par an, ainsi que 50 000 tonnes
de poudre de verre. Le centre qui traite le verre en
provenance de notre région et de la région PACA
est équipé des dernières technologies du tri du
calcin. Le centre transforme le verre ménager en
verre acceptable pour l’usine O-I le débarrassant de
tous les matériaux indésirables (porcelaine, cailloux,
capsules, particules métalliques, etc.). Acheminée
par bande transporteuse, l’usine O-I va utiliser entre
70% et 80% de cette matière première pour la
fabrication de ses bouteilles.
La société verrière Owens-Illinois, a construit sa
première usine en 1903 à Toledo, dans l’État d’Ohio
aux États-Unis. On retrouve plusieurs de ces usines à
travers le monde (plus de 80 usines), dont une
grande partie est située en Europe de l’Ouest. Celle
de Béziers, mise en service en septembre 2000,
certifiée ISO 9 001 (qualité) et ISO 14 001
(environnement), produit 1 million de bouteilles par
jour et 350 millions par an : 80% pour le marché du
vin, 10% pour celui du champagne et 10% pour
celui des spiritueux. L’usine achète le calcin qui est
fondu à 1 500°C puis soufflé pour donner de
nouveaux emballages en verre disposés sur une
plate-forme logistique de 50 000 palettes.
Faisant des choix d’énergies et de procédés visant à
limiter significativement les rejets en milieu naturel,
la cheminée de son four est, depuis mars 2009,
dotée d’un filtre. De ce fait, 80% du plomb renvoyé
par les goulots est filtré, il n’y a donc plus de
panage de fumée.
C’est en transitant dans ces deux usines reconnues
pour leurs performances que le verre collecté par le
SICTOM est valorisé, pour mieux se retrouver chez
les consommateurs et subir une nouvelle collecte
sélective. Tel est son cycle. Car ne l’oublions pas, le
verre est recyclable à 100% et à l’infini.
La Fédération des Chambre Syndicale des Verreries
Mécaniques de France a pour mission de
représenter, sur le plan national, les intérêts
professionnels des industries du verre.
Elle regroupe :
- la chambre syndicale des fabricants de verre plat
(CSFVP),
- la chambre syndicale des verreries mécaniques de
France (CSVMF),
- et la chambre syndicale des verreries techniques
(CSVT).
Crééé en 1938, la Fédération agit dans deux grands
domaines : le social et l’environnement. Les travaux
qu’elle poursuit sont spécifiques aux métiers de
l’industrie du verre d’emballage et du verre plat.
Pour le verre d’emballage, elle informe sur le
recyclage et propose des outils de communication
adéquats (via son département communication
appelé « Verre Avenir »). Elle est en lien permanent
avec les collectivités locales en charge de la collecte
du verre. Concernant le verre plat, la Fédération a
participé aux travaux sur le Grenelle de
l’Environnement, aux actions de développement et
de promotion de certains produits spécifiques
(vitrage à isolation renforcée, par exemple).
Président depuis octobre 2012, Jacques Bordat
pointe, dans le rapport d’activités 2013 de la
Fédération, l’émergence de l’économie circulaire :
« Ce nouveau modèle s’impose progressivement
comme la seule voie possible pour notre société de
consommation. Basée sur une exploitation maîtrisée
des matières premières et une production
industrielle la plus sobre possible, l’économie
circulaire est, de plus, porteuse de création
d’emplois au cœur des régions. » Le verre est
aujourd’hui le matériau le plus représentatif de
cette économie circulaire, « l’industrie verrière peut
s’enorgueillir aujourd’hui de fonctionner selon une
boucle fermée, avec un taux de recyclage en
progression régulière qui atteint 74% » précise
Jacques Bordat. Il est aussi vrai que dans un
contexte économique morose la Fédération et ses
représentants sont enclins à l’optimisme.
« Nous nous sommes investis pour mettre en place
le système de collecte et de recyclage du verre dans
la France entière. Nous avons régulièrement affirmé
la nécessité de soutenir et de valoriser le « Geste
Verre ».
L’efficacité et le succès de la chaîne du recyclage du
verre s’appuient sur ces différents acteurs, tous
essentiels au développement d’une économie
circulaire proche des territoires : le consommateur,
les collectivités locales, les collecteurs, les traiteurs
et les verriers. »
09
Une Fédération pionnière en
économie circulaire
08
LA FABRICATION DU
VERRE D’EMBALLAGE
Les matières premières
naturelles (silice, soude,
calcaire) ainsi que le calcin
(verre broyé issu de la
collecte) sont introduites
en continu dans le four et
portées entre 1300° C et
1 550° C suivant le taux de
calcin. Y sont ajoutés
également des affinants et
colorants. À sa sortie du
four, la pâte en fusion
s’écoule dans des canaux
chauffés qui la
maintiennent à haute
température.
Une goutte de verre en
fusion est coupée à
l’extrémité des canaux,
dont la température et la
forme varient selon
l’emballage à fabriquer.
Cette goutte de verre, la
paraison, passe
successivement dans un
moule ébaucheur puis dans
un moule finisseur où elle
est soufflée pour former
l’emballage.
Le verre est ensuite refroidi
dans des conditions
spéciales pour éviter les
écarts de température
qui rendraient l'emballage
fragile : c'est la
« recuisson ».
Les emballages sont
ensuite soumis à des
traitements pour renforcer
leur qualité. Un contrôle
qualité s’opère à chaque
stade de la fabrication.
10
> LES ÉCHOS DES COMMUNES
BESSAN
Une enquête pour la collecte
en centre-ville
Suite à une demande de la nouvelle
municipalité, les habitants de ce secteur ont
reçu la visite d’agents du SICTOM chargés
d’enquêter sur leurs besoins concernant la
collecte des déchets. Dans un premier temps,
l’enquête a permis la mise à jour de la base de
données des administrés. Dans un deuxième
temps, des solutions seront proposées et après
concertation, des actions de terrain seront
menées pour améliorer la collecte des déchets
dans le centre-ville.
Quatre actions
dans les communes
MARGON
Le compostage marche fort
Avec 29,95% de foyers équipés en matériel de
compostage (composteurs ou
lombricomposteurs) Margon est, en cette fin
d’année 2014, la commune la mieux dotée et
celle où l’on semble réduire le plus ses
biodéchets. Avec près de 30% de foyers
équipés, Margon se situe bien au-delà de la
moyenne territoriale qui atteint 13,9%.
Des résultats encourageants prouvant que la
démarche de réduction des déchets à la
source est toujours prisée, particulièrement en
milieu rural.
ROUJAN
La déchèterie intégrée au
paysage
Les travaux pour l’intégration paysagère de la
déchèterie de Roujan sont à présent terminés.
Un muret a été érigé pour embellir l’entrée
du site et diminuer sa visibilité pour les
riverains. Le local d’accueil du gardien a
également été rénové : sa façade est
désormais habillée de pierres apparentes qui
s’harmonisent parfaitement à celles qui ont
servies à la construction du muret.
MAGALAS
Les ambassadeurs du tri
en action
Après le constat d’un nombre important de
refus de tri sur la commune de Magalas (un
total de 196 bacs jaunes refusés depuis janvier
2014) les ambassadeurs du tri sont allés à la
rencontre des habitants concernés pour leur
rappeler les consignes de tri du bac jaune.
Une démarche pédagogique dont l’objectif
est l’amélioration de la qualité de la collecte
sélective.
rubrique « Tri des déchets / Déchèteries »
Pour assurer le bon fonctionnement des
déchèteries, les services techniques du SICTOM
investissent dans du matériel de qualité. Tout
récemment, la collectivité a fait l’acquisition d’un
broyeur et d’un compacteur, deux engins
indispensables au traitement des déchets apportés
sur les sites.
LES NEWS DES SERVICES TECHNIQUES <
Du nouveau
matériel pour
les déchèteries
11
Cet automne dans les échos des communes, on
parle d’actions de terrain, de compostage et de
déchèterie.
PLUS D’INFOS ?
Achat d’un nouveau compacteur
La déchèterie « La Prunette » d’Agde est dotée
depuis octobre dernier d’un nouveau compacteur.
Qu’est-ce que cet engin ? Il s’agit en fait d’un
rouleau compresseur motorisé servant à tasser les
déchets jetés dans les bennes. Doté d’une cabine, il
permet de réduire considérablement le volume des
déchets et dans un même temps, le nombre de
rotation des bennes. L’engin permet également de
faire d’autres économies non négligeables pour
l’environnement et la collectivité : moins de
camions sur les routes, moins d’essence consommée,
moins d’émissions de CO2. Attitré à la déchèterie la
plus fréquentée du SICTOM, la livraison du nouvel
engin a parallèlement permis l’équipement d’autres
déchèteries : l’ancien compacteur de « La Prunette »
a été placé à la déchèterie de Pézenas et celui de
Pézenas a été installé à la déchèterie de Magalas
qui n’était dotée jusque-là que d’un tractopelle
pour compresser les déchets. Le coût total du
matériel s’élève à 104 000 € HT.
LE MÉTIER
D’AGENT DE
BROYAGE
Achat d’un nouveau broyeur
Le broyeur de végétaux est un engin qui permet de
réduire considérablement les volumes de déchets
verts qui seront transformés en paillis ou en
compost. Durant cinq mois, les végétaux de
certaines déchèteries n’ont pas pu être broyés pour
cause de panne d’un engin. Irréparable, les services
techniques ont dû investir dans un nouveau broyeur
livré au mois d’octobre.
Il faut savoir que les pannes des broyeurs peuvent
être évitées si les consignes de tri sont
scrupuleusement respectées : ne déposer sur les
plates-formes de végétaux uniquement les
végétaux ! « Nous retrouvons régulièrement dans
les amas : du plastique, des blocs de bétons, des
pare-chocs de voiture, du grillage, et même des
bouteilles de gaz… Ces indésirables empêchent
d’avoir un broyat de qualité et surtout, détériorent
le matériel : le retors du broyeur n’y résiste pas »,
explique Pierre Ginieys, chef du service Déchèteries.
D’un montant de 288 000 € HT, ce nouveau broyeur
rattrape actuellement le travail de l’ancien.
Ces engins coûtant très chers, il est indispensable de
préserver leur durée de vie et leur opérationnalité.
Il est donc impératif, on le rappelle, de n’apporter
que des végétaux sur les plates-formes de
végétaux…
Il nécessite d’avoir le
permis super lourd et
plusieurs CACES
(Certificat d’Aptitude à la
Conduite En Sécurité).
Savoir travailler en équipe
et surveiller les déchets
broyés par la machine sont
autant de compétences
demandées. Il faut par
exemple : « Faire attention à
ce qu’aucun déchet, autre
que végétal, ne vienne
perturber le broyage.
De même, il est nécessaire
d’éviter trop de
branchages filandreux à
broyer en même temps,
telles les feuilles de
palmiers, afin d’éviter un
dysfonctionnement du
broyeur ». Des consignes
de sécurité doivent
également être respectées,
comme installer un
périmètre de sécurité afin
d’éviter tout contact avec
les personnes sur place, et
porter des EPI
(Equipements de
Protection Individuelle).
> RENCONTRE AVEC UN ÉLU
12
Maire de Causses-et-Veyran depuis 1995 et
délégué titulaire au sein du comité syndical du
SICTOM Pézenas-Agde, Gérard Baro donne sa
vision de la collectivité et parle de son rôle d’élu.
ANIMATIONS À
L’ÉCOLE DE
CAUSSES-ETVEYRAN
Année 2010/2011
PMise en place d'un
lombricomposteur
PPapier recyclé (x2)
PPoubelle magique*
(x2)
PDevenir des déchets
PSensibilisation au tri
Année 2013/2014
PPoubelle magique*
PPapier recyclé
*Sensibilisation au tri
pour les plus petits
Gérard Baro :
« L’objectif est
de faire évoluer
le SICTOM dans
le bon sens »
Pourquoi avoir choisi de siéger au comité syndical
du SICTOM en tant que délégué titulaire ?
Tout simplement pour avoir une meilleure
information sur la gestion des déchets et pour
rendre compte des actions du SICTOM au niveau de
la commune et de la communauté de communes
Orb et Taurou.
Comment définiriez-vous votre rôle au sein de la
collectivité ?
En tant que délégué titulaire, je participe aux
comités syndicaux composés de l’ensemble des élus
désignés par les collectivités membres.
Il s’agit de prendre les décisions du syndicat.
Il est principalement question de la gestion
financière du SICTOM se traduisant par le vote du
budget. J’essaie d’apporter une pierre à l’édifice
concernant les projets à venir. Mon travail consiste
également à faire remonter au comité syndical les
doléances des communes de la communauté de
communes Orb et Taurou (Causses-et-Veyran,
Murviel-lès-Béziers, Pailhès, St-Nazaire-de-Ladarez
et Thézan-lès-Béziers, ndlr).
Comment s’articulent les relations avec les élus
venant d’autres communes ou
intercommunalités ?
Nous avons de très bonnes relations, il y a toujours
un dialogue courtois et productif entre nous.
Nous avons en vu l’objectif de faire évoluer le
SICTOM dans le bon sens, dans l’intérêt des
administrés. L’important, c’est la prise en compte de
ces derniers, c’est la base de la fonction de l’élu.
Il est certain que nous avons des problématiques
différentes selon les communes (littoral, arrièrepays, centre-ville) mais nous travaillons dans
l’intérêt collectif avec des moyens mutualisés,
c’est tout l’intérêt de l’intercommunalité.
Ces rapports qu’entretiennent les élus des
différentes communes font aussi la grandeur du
SICTOM.
Causses-et-Veyran est membre du SICTOM depuis
l’année 2010. Aujourd’hui, quel bilan tirez-vous de
cette adhésion au syndicat ?
C’est un bilan positif pour la simple et bonne raison
qu’avant notre adhésion, beaucoup restait à faire
en matière de gestion des déchets ménagers.
Que cela soit au niveau de la collecte sélective ou
des animations proposées par le SICTOM, je suis
satisfait des actions menées.
Il est vrai qu’après, il y a la problématique
récurrente de la collecte en centre-ville.
Cela concerne plutôt les centres historiques de
Murviel-lès-Béziers et Thézan-lès-Béziers :
les camions sont trop volumineux et/ou les rues trop
étroites ! Quoi qu’il en soit, il va nous falloir trouver
des solutions rapidement.
C’est un des points sur lesquels nous allons travailler
avec Robert Souque, Maire de Pailhès et Président
de la Communauté de Communes Orb et Taurou qui
a été élu Vice-Président du SICTOM.
PLUS D’INFOS ?
rubrique « Syndicat »
RENCONTRE AVEC UN ÉLU <
En 2011, le SICTOM a
réhabilité l’ancienne
décharge brute de la
commune…
Cette décharge était
une verrue dans la
garrigue de
Causses-et-Veyran !
Grâce au SICTOM, le
site est aujourd’hui
réintégré au paysage.
Cette décharge a
fonctionné pendant une
cinquantaine d’années,
il était vraiment temps
de tourner la page !
Pourquoi avoir transféré la compétence collecte et
traitement des déchets au SICTOM ?
Le SICTOM a un certain savoir-faire en
communication. J’étais particulièrement intéressé
par les actions menées auprès des enfants en milieu
scolaire. Les enfants, c’est là notre vivier pour
éduquer les générations futures. C’est vers eux qu’il
faut se tourner pour pérenniser nos actions en
matière de développement durable.
De plus, j’apprécie le travail du SICTOM pour
maintenir le contact humain : les réunions
publiques organisées lors de la mise en place du
nouveau mode de collecte et du lancement du
compostage en sont un bon exemple. Les personnes
assistant à ces réunions ne sont pas toutes
forcément enclines à faire des compliments mais,
au moins, il y a un dialogue qui s’instaure.
Comment fonctionnez-vous avec les services du
SICTOM ?
Nous fonctionnons beaucoup par l’intermédiaire de
Jean Léon effectuant des permanences mensuelles
en mairie. C’est une action qui apporte beaucoup
aux usagers de la commune : chacun peut venir le
rencontrer à sa guise, c’est une communication de
proximité appréciable. Il faut aussi souligner le
travail des techniciens qui font le lien entre la
collectivité, son fonctionnement et les élus.
13
BIENVENUE DANS
MA COMMUNE
DE CAUSSES-ETVEYRAN
> Adhésion au
SICTOM : 2010
> Population :
641 habitants
À Causses-et-Veyran, 14,7% de foyers sont équipés
en matériel de compostage. Que pensez-vous des
usagers qui ont fait le choix de réduire leurs
déchets à la source ?
Je suis évidemment satisfait de ce résultat.
Mais en règle générale, je suis content de l’adhésion
des usagers de la commune au tri et au mode de
collecte. À Causses-et-Veyran, nous avons un taux
de 80 à 85% d’équipement en bacs individuels.
Parallèlement au SICTOM, la municipalité et la
communauté de communes ont fait le choix de
participer à la gestion des déchets en distribuant
des sacs poubelles (commune) et en proposant un
service de collecte des encombrants (Communauté
de Communes) sur simple inscription auprès des
mairies.
Quels sont les projets sur lesquels travaille le
nouveau comité syndical ?
Nous faisons actuellement une étude approfondie
sur le mode de traitement des déchets.
La méthanisation (traitement naturel des déchets
organiques qui conduit à une production combinée
de gaz convertible en énergie, ndlr) est le type de
traitement qui est, pour l’heure, privilégié.
C’est un des gros projets sur lesquels nous
travaillons. Il devrait aboutir à court terme parce
que c’est un problème majeur auquel doivent
répondre rapidement le SICTOM et les élus du
territoire.
> Communauté de
Communes Orb et
Taurou
> 14,7% des foyers
équipés en matériels
de compostage
> Ancienne décharge
réhabilitée en 2011
> Emplacement des
colonnes à verre :
- Stade /
Rue des Rosiers
- Avenue Jean Jaurès
- Place de la Pompe
Neuve
> Déchèteries les
plus proches :
Magalas, Laurens et
Corneilhan
> Collecte du bac
vert :
mardi et vendredi
> Collecte du bac
jaune : lundi
> COUP D’OEIL
Dernière cartouche !
Non, les cartouches d'encre ne font pas tâche
en déchèterie : déposez-les, elles seront
recyclées ! Les éléments qui les composent
peuvent être réutilisés pour fabriquer de
nouvelles cartouches, comme matière de base
pour d'autres industries ou comme
combustible. Les matières premières ainsi
économisées sont : l'acier, l'aluminium ou le
pétrole.
Le corps des cartouches en polychlorure de
vinyle (PVC) est une source d'émissions acides
à l'incinération tandis que les encres
contiennent des produits nocifs (solvants,
oxydes métalliques, métaux lourds). C'est
pourquoi ces cartouches d'encre représentent
un enjeu environnemental réel : elles doivent
être triées.
Hors déchèterie, sachez qu'il existe plusieurs
autres possibilités pour recycler vos cartouches
d'encre usagées. Plusieurs fabricants
proposent de reprendre gratuitement celles
de leur marque. Des enveloppes préaffranchies peuvent être demandées en ligne
sur les sites internet des fabricants.
ZOOM <
Le SICTOM Pézenas-Agde a répondu à un
appel à projet en vue de l’installation de
panneaux photovoltaïques sur le toit du
centre de tri de Pézenas. L’objectif est triple :
autoalimenter le bâtiment, revendre le surplus d’énergie et s’inscrire dans une
démarche globale de maîtrise de l’énergie.
Explications.
Projet
d’équipement
de panneaux
photovoltaïques
15
14
Qu’est-ce que le
programme
PROMETHEE ?
Dans le cadre du programme PROMETHEE
(lire ci-contre) soutenant, entre autre, l’efficacité
énergétique et le développement des énergies
renouvelables, l’Etat, la région LanguedocRoussillon et l’ADEME (Agence pour le
Développement et la Maîtrise de l’Energie) se sont
associés pour mettre en synergie leurs compétences
et proposer aux entreprises et collectivités
intéressées des moyens de mise en œuvre de
projets. C’est ainsi que la région (dans le cadre du
plan régional pour le développement des énergies
renouvelables et la lutte contre les gaz à effet de
serre) et l’ADEME (dont les missions ont trait à
l’énergie et au développement durable) ont lancé
un appel à projet pour soutenir des actions
exemplaires en autoconsommation d’électricité
photovoltaïque. Il s’agit, pour les répondants, de
mettre en place une gestion intelligente et
innovante de l’électricité pour améliorer le taux
d’autoconsommation du projet (production
consommée sur le site / production totale).
De part son activité estivale constante, le centre de
tri s’est avéré être l’installation du SICTOM la plus
pertinente pour mener à bien cette action. En effet,
le bâtiment a été choisi en raison de la
consommation électrique du site par rapport à la
production électrique qui pouvait en être tirée.
Concrètement, l’objectif est d’auto-consommer au
minimum 2/3 de la production photovoltaïque sur
l’année et de produire au moins 20% de ce que l’on
a consommé.
Parallèlement, la mise en place d’un tel système
permettrait à la collectivité de s’inscrire dans une
démarche globale et cohérente de maîtrise de
l’énergie de manière générale et de l’électricité de
manière spécifique. Grâce à cet équipement, le
SICTOM Pézenas-Agde développerait une nouvelle
source d’énergies renouvelables permettant
d’autoproduire 66% de ce que le centre de tri
consomme pour le traitement des déchets ménagers
recyclables. De plus, l’initiative permettrait de
diminuer la production de CO2, notamment - est-il
besoin de le rappeler - responsable de la pollution
de l’air et du réchauffement climatique. Au niveau
du fonctionnement, les panneaux capteraient les
rayons du soleil grâce à des cellules photovoltaïques
et les convertiraient en électricité. Outre une
facture allégée, l’objectif est d’assurer un
changement des modes de production dans
lesquels, la production énergétique est à proximité
de la consommation.
Le programme
PROMETHEE est une
politique contractuelle qui
repose sur un dispositif
d’aides comprenant des
aides à la décision, à
l’investissement, et des
actions innovantes dans le
cadre du pôle de
compétitivité DERBI
(Développement des
Energies Renouvelables
dans le Bâtiment et
l’Industrie) initié par la
région LanguedocRoussillon.
Ce programme a pour
objectifs principaux :
- d’engager un effort
durable de maîtrise de
l’énergie et de la haute
qualité environnementale
dans les bâtiments et
process ;
- de promouvoir les filières
énergies renouvelables
contribuant au
développement local ;
- d’améliorer les
performances des
transports et réduire les
pollutions de l’air ;
- de favoriser les politiques
d’aménagement des
territoires et
agglomérations.
16
> SYNTHÈSE
Les déchets d’équipements électriques et
électroniques (DEEE) font l’objet d’une nouvelle
réglementation. En août dernier a été publié au
Journal officiel un décret relatif aux DEEE et aux
EEE (équipements électriques et électroniques qui
ne sont pas encore des déchets).
Des nouveautés
pour les DEEE
La nouvelle réglementation
appliquée en deux temps
LES DEEE EN
DÉCHÈTERIE
Les déchets
d’équipements
électriques et
électroniques sont
toujours acceptés en
déchèterie où ils sont
collectés dans un
conteneur spécial. Une
fois déposés, c’est l’écoorganisme EcoLogic,
interlocuteur privilégié
du SICTOM PézenasAgde en ce qui
concerne la collecte
sélective des DEEE, qui
gère l’enlèvement, le
traitement et la
valorisation du
gisement dans le cadre
de la directive
européenne 2002/96-CE
et du décret du 20 juillet
2005. En adhérant à cet
éco-organisme, le
SICTOM Pézenas-Agde
est indemnisé des coûts
supplémentaires liés à
la collecte des DEEE.
Ce texte transpose la directive européenne
2012/19/UE dont l’objectif est la prévention de la
production des DEEE, le réemploi, la collecte, le
recyclage et la valorisation de ces déchets. Les EEE
encadrés par ce décret sont l’ensemble des
« équipements fonctionnant grâce à des courants
électriques ou à des champs électromagnétiques,
ainsi que les équipements de production, de
transfert et de mesure de ces courants et champs,
conçus pour être utilisés à une tension ne dépassant
pas 1000 volts en courant alternatif et 1500 volts en
courant continu ».
La réglementation précise que jusqu’au 14 août
2018, l’application du texte est limitée aux
catégories de produits suivantes :
u gros et petits appareils ménagers,
u équipements informatiques
et télécommunications, matériel grand public,
u matériel d’éclairage (à l’exception des appareils
d’éclairage domestique et des ampoules
à filaments),
u outils électriques et électroniques (à l’exception
des outils industriels fixes),
u jouets,
u équipements de loisir et de sport,
u dispositifs médicaux (à l’exception des produits
implantés ou infectés),
u instruments de surveillance et de contrôle,
distributeurs automatiques
u et, nouveauté, les panneaux photovoltaïques.
PLUS D’INFOS ?
SYNTHÈSE <
rubrique « Tri des déchets »
Les conditions de reprise revues
et corrigées
Le réemploi favorisé
Parmi les autres nouveautés, la réforme 2014
prévoit que l’obligation de reprise gratuite dite
« un pour un » est étendue en cas de vente à
distance. Il est également mis en place le « un pour
zéro » (reprise du matériel sans obligation d’achat)
sous deux conditions : si le distributeur dispose
d’une surface de vente consacrée aux EEE d’une
superficie supérieure ou égale à 400 m2 ; si le
distributeur vend des EEE dont les dimensions
extérieures sont inférieures à 25 cm. Le cas échéant,
les consommateurs doivent être informés, avant
l’acte de vente, des conditions de reprise mises en
place, systématiquement, de manière visible et
facilement accessible.
Cependant, les distributeurs ont la possibilité de
refuser de reprendre un EEE usagé lorsque ce
dernier a été contaminé et/ou présente un risque
pour la sécurité et la santé du personnel en charge
de la reprise.
Le décret modifie par ailleurs les textes existants
pour favoriser le réemploi. Ainsi, le texte introduit
une modulation des contributions versées par les
producteurs aux éco-organismes (en charge
d’organiser les circuits de collecte) en fonction de
« critères d’écoconception (…) liés à leur
réparabilité, réemploi, dépollution et recyclabilité
et, dans la mesure où un lien avec la prévention de
la production de déchets peut être établi, leur
durée de vie ». De plus, le texte précise que le
transport des EEE devra être fait « de manière à
assurer des conditions optimales de préparation en
vue du réemploi et de la réutilisation, du recyclage
et du confinement des substances dangereuses. »
Auparavant, il était uniquement précisé que
les DEEE devaient être transportés « dans les
conditions permettant d’assurer leur traitement ».
COMMENT LES DEEE SONT-ILS RECYCLÉS ?
1. LE TRAITEMENT
Suivant les catégories de DEEE, le processus
de traitement va varier.
À compter du 15 août 2018, le champ d’application
de la notion de DEEE s’élargira puisque le code de
l’environnement définira les EEE comme : « tous les
équipements électriques et électroniques ».
Ces derniers seront classés en 7 catégories :
u équipement d’échange thermique,
u écrans, moniteurs et équipements comprenant
des écrans d’une surface supérieure à 100 cm2,
u lampes,
u gros équipements,
u petits équipements,
u petits équipements informatiques
et de télécommunications,
u panneaux photovoltaïques.
Ajoutons tout de même que, figure au sein du
même code de l’environnement une liste
énumérative excluant certains types d’EEE de ce
champ d’application (équipements électriques et
électroniques qui sont spécifiquement conçus et
installés pour s’intégrer dans un autre type
d’équipement, les équipements liés à la protection
des intérêts de sécurité de l’Etat, les gros outils
industriels fixes, les ampoules à filament).
Cuivre
Appareils
de froid
Traitement dans
des installations
spécialisées,
récupération des
mousses d’isolation
et des fluides
frigorigènes.
Séparation des
verres contenant
des métaux lourds
Gros et petit
électroménager
hors froid
Démantèlement et
séparation des
pièces réutilisables,
des composants
électroniques, des
matières recyclables et des pièces
dangereuses, puis
broyage permettant
de récupérer
métaux et plastiques.
EcoLogic est
l’interlocuteur privilégié
du SICTOM en ce qui
concerne la collecte
sélective des déchets
d’équipement électriques
et électroniques (DEEE). En
adhérant à cet écoorganisme, le SICTOM est
indemnisé des coûts
supplémentaires liés à la
collecte sélective des
DEEE. EcoLogic gère
également l’enlèvement, le
traitement et la valorisation
du gisement collecté. Tout
ceci dans le cadre de la
directive européenne
2002/96-CE et du décret du
20 juillet 2005. Pour plus
d’informations :
www.ecologic-france.com
2. LE RECYCLAGE
Les nombreuses matières extraites des DEEE
sont ensuite recyclées de différentes façons.
Fer
Ecrans
à tube
cathodique
17
Il est recyclé dans les constructions métalliques ou les
carrosseries des voitures.
Il est recyclé dans les câbles.
Aluminium
Zinc
Plomb
Ils sont réutilisés dans la
métallurgie.
Verre
des écrans
Il est lavé, réduit en poussière
et réutilisé pour fabriquer des
écrans neufs.
Plastiques
Ils servent à la fabrication
d’objets de qualité inférieure :
pare-chocs de voitures,
mobilier urbain, poteaux de
signalisation routière.
Coques
des vieux
téléphones
portables
Ils sont réutilisées dans des
enrobés routiers antidérapants.
> INFO EXPRESS
CORNEILHAN
PLUS D’INFOS ?
Le site d’Éco-Emballages
www.ecoemballages.fr
Infos...
> Adhésion au SICTOM : 2008
> Population : 1 633 habitants
> Communauté d’Agglomération Béziers
Méditerranée
…Pratiques
> Emplacement des colonnes à verre :
- Place des Pins
- Avenue de la Pompe
- Rue de Massazy
- Salle des Fêtes / Rue Jules Ferry
- Déchèterie
Pour informer les nouveaux élus sur les enjeux du
tri des déchets, une réunion d’information a été
organisée le 25 juin dernier au siège de la
Communauté de Communes Nord du Bassin de
Thau. À cette occasion, des élus et des techniciens
du SICTOM Pézenas-Agde ont fait le déplacement.
Décryptage.
> Collecte du bac vert : mercredi et samedi
> Collecte du bac jaune : jeudi
> Déchèteries les plus proches :
Lignan-Corneilhan, Boujan-sur-Libron,
Servian
DECRYPTAGE <
Rencontres
Éco-Emballages
autour des enjeux
du tri
19
18
À PROPOS DE LA
COLLECTE
SÉLECTIVE...
Parmi les points importants abordés lors de cette
réunion, la qualité du tri et la maîtrise des coûts de
gestion - deux notions indissociables - ainsi que le
rôle des entreprises ont été évoqués.
Puisqu’il est question de coûts, Véronique Héritier,
chef de secteur de la région sud-est chez
Éco-Emballages, rappelle la création du contrat
pour l’action et la performance (CAP) : « C’est un
contrat rémunérateur dont les modalités sont plus
de tri = plus de soutien. » Pour espérer plus de
soutien et des coûts maîtrisés il est bien
évidemment important de se préoccuper de la
qualité des apports dans les centres de tri. Sur ce
sujet, les élus évoluant déjà dans le milieu des
déchets interpellent Eco-Emballages à propos des
bouchons de bouteilles plastiques.
« C’est un éternel questionnement ! » répond
Véronique Héritier. « Sachez que ces bouchons se
recyclent ! Il suffit de bien les visser sur la bouteille
vide et ce pour plusieurs raisons… D’abord cela
évite de souiller le reste de la collecte du même
contenant.
Autre raison et non des moindres, une bouteille
sans bouchon représente une perte de 8% du poids
de l’emballage : cela équivaut donc à une perte de
soutien ! La collectivité peut ensuite choisir de
reverser à son tour un soutien à des associations qui
récupèrent habituellement les bouchons. »
Pour d’autres élus nouvellement en place, les
questions s’orientent sur le montant des soutiens
aux collectivités…
« En 2013, sur un budget d’environ 600 millions
d’euros, 566 millions d’euros ont été versés aux
collectivités » précise Véronique Héritier.
L’accent est également mis sur le rôle des
entreprises : elles financent le dispositif, elles
réduisent les emballages à la source et elles
informent le consommateur. « Les entreprises ont
beaucoup travaillé sur la diminution du poids des
emballages : on est passé d’une production
équivalente à 84 kg/an/hab. en 1997 à 75 kg/an/hab.
en 2014, c’est une avancée certaine. »
Les intervenants d’Eco-Emballages rappellent
également que les entreprises ont une obligation
de contribution : « Celles réfractaires, et donc dans
l’illégalité, sont poursuivies par la Direction
Générale de la Concurrence, de la Consommation et
de la Répression des Fraudes (DGCCRF). »
Au niveau national, 67% d’emballages sont recyclés,
l’objectif étant d’atteindre 75% en 2016.
Aujourd’hui, si on décompose ce pourcentage, cela
donne : 4,8 millions de tonnes d’emballages sur le
marché qui représentent 3,2 millions de tonnes
recyclées, 1 million de tonnes recyclables non triées
et 600 000 tonnes non recyclables*.
*Source : Éco-Emballages
Comment est-elle
financée ?
La collecte sélective
est financée de trois
façons : par la fiscalité
locale, par la vente des
emballages triés et par
les soutiens financiers
d’Eco-Emballages.
Pourquoi trier alors que
je ne paie pas moins
d’impôts ?
Il faut savoir que même
si le tri des déchets est
entré dans les mœurs,
le volume des ordures
ménagères à traiter ne
cesse d’augmenter
(175 kg/hab/an en
1970, 300 kg/hab./an
en 1990, 360
kg/hab./an en 2014).
Parallèlement, le temps
des décharges
sauvages est terminé : il
faut réparer les
errances passées en
matière de déchets en
investissant dans des
équipements nouveaux
respectant la législation
(centre de tri,
déchèterie, conteneurs
individuels et collectifs,
etc.).
> INTERVIEW D’UN TECHNICIEN
Pascal Bouisseren a intégré le SICTOM suite au
rachat du centre de tri de Pézenas en 2007.
Aujourd’hui, il est responsable
des unités industrielles de la collectivité
et nous présente son métier.
Pascal Bouisseren,
chef de service
Unités Industrielles
racheté par le SICTOM, j’étais en charge de l’unité
chez Delta Recyclage (ancien propriétaire du centre
de tri, ndlr). Lorsque j’ai intégré le SICTOM, la
direction m’a fait confiance et m’a donné plus de
responsabilités, ça m’a permis de progresser et
d’évoluer. Dans mon travail quotidien, je m’appuie
beaucoup sur mon expérience passée. Mais je dirais
que la compétence essentielle dans ce métier est la
réactivité ! Je gère des unités très techniques : si le
moindre problème advient il faut le régler au plus
vite… Sans ça, les unités s’arrêtent de fonctionner
et ça peut vite devenir ingérable.
UNE CABINE DE
TRI RÉNOVÉE
On appelle « cabine
de tri » le lieu où les
déchets recyclables
sont triés
manuellement et par
catégories de
matériaux par les
agents de tri. En 2012,
cette cabine a été
entièrement
reconstruite en
matériaux composites
de nouvelle
génération,
permettant d’atteindre
de meilleures
conditions de travail :
double vitrage,
bannière en
caoutchouc, éclairage
optimisé, grandes
surfaces vitrées.
Parlez-nous de votre métier, en quoi
consiste-t-il ?
Je suis responsable des unités industrielles de la
collectivité. Cela implique la gestion du centre de
tri, des quais de transferts (Agde et Pézenas), de la
plate-forme de compostage et de la plate-forme de
tri du bois. J’ai sous ma responsabilité 45 agents
répartis sur ces différents sites. Au quotidien et
selon les unités, mon travail consiste à gérer les
stocks, contrôler les apports de déchets, effectuer
les déclarations auprès des éco-organismes qui
reversent des soutiens financiers, analyser le
compost produit sur la plate-forme, assurer le suivi
des engins et notamment m’assurer de leur mise
aux normes. Il y a aussi une importante partie
administrative : facturation pour les apports des
professionnels, revente des matériaux aux
entreprises de recyclage, bons de commandes pour
le matériel, suivi des marchés… Pour me suppléer
dans ces tâches je travaille avec deux contremaîtres
qui sont professionnels et très impliqués : au vu de
la charge de travail que représente le service, c’est
une aide précieuse.
Comment êtes-vous arrivé à la tête des unités
industrielles du SICTOM ? Quelles compétences
faut-il pour exercer votre métier ?
Pour ma part je suis autodidacte, j’ai appris mon
métier sur le tas. Avant que le centre de tri ne soit
Parlez-nous du centre de tri de Pézenas, comment
fonctionne-t-il ?
Le centre de tri réceptionne les collectes sélectives
des communes du territoire. Le cheminement est le
suivant : pesée et référencement du camion, arrivée
automatique des déchets recyclables sur le tapis de
tri à l’aide d’une trémie, tri manuel des emballages
par catégories de matériaux, conditionnement en
balles et évacuation vers les filières de recyclages.
Le site est régulièrement nettoyé et se doit d’être
irréprochable car c’est aussi un lieu que l’on peut
visiter. C’est également au centre de tri que nous
effectuons les caractérisations nous permettant de
calculer le pourcentage de refus (erreurs de tri, ndlr)
de la collectivité.
Une caractérisation, qu’est-ce que c’est
exactement ?
Les caractérisations sont définies par la norme
AFNOR : on extrait 30 à 50 kilos de produits triés
pour définir le pourcentage de refus. Cela nous
permet aussi de comparer la production journalière
du centre de tri avec l’échantillon issu de la
caractérisation.
Nous sommes dans l’obligation d’effectuer 18
caractérisations par an. Elles doivent être étalées
dans le temps et prendre en compte différentes
tournées (de collecte, ndlr) et la saisonnalité : l’hiver
verra des arrivages plus importants de déchets
recyclables dits « plats » (cartons) alors que l’été
sera plus axé sur les déchets recyclables dits « creux
» (bouteilles, flacons).
PLUS D’INFOS ?
rubrique « Transfert et traitement »
Les résultats de ces caractérisations sont-ils
satisfaisants ?
Ils le sont ! Nous avons un taux de refus nettement
inférieur à la moyenne nationale (10,6% contre
17% au niveau national). Notre collecte sélective
reste de qualité. Evidemment les résultats vont
varier selon les tournées : les caractérisations issues
des points d’apports volontaires du littoral ne sont
en général pas très bonnes, ceci pour deux raisons :
l’afflux touristique et le fait que nous ne pouvons
pas contrôler les apports contrairement aux bacs
individuels.
Parlez-nous des quais de transfert, quelle est leur
fonction ?
Les quais de transfert réceptionnent, à l’inverse du
centre de tri, les ordures ménagères : on entend par
là les déchets non recyclables. Ce sont les lieux
transitoires pour les ordures ménagères qui seront
ensuite évacuées sur des sites de traitement par nos
camions à fond mouvant alternatif (FMA).
Y’a-t-il une différence entre le quai de transfert
d’Agde et celui de Pézenas ?
La fosse de celui de Pézenas est plus petite et le
quai est ouvert du lundi au samedi. Celui d’Agde
fonctionne 7j/7, jours fériés inclus, et traite
beaucoup plus de tonnages. C’est pourquoi nous
avons sur cette unité un système de mise en balle
des ordures ménagères. Cette opération permet
leur stockage, notamment parce que les FMA ne
roulent pas les week-ends et les jours fériés. Cela
permet également d’optimiser la fosse. Pour des
raisons d’hygiène, nous n’avons recours à cette
action qu’en cas d’absolue nécessité, souvent en
haute saison.
Qu’entendez-vous par « haute saison » ?
C’est la période où la population de notre territoire
va doubler voire tripler. Les conséquences sont des
tonnages plus importants de déchets. La haute
saison débute mi-avril et se termine fin septembre.
Au centre de tri, cela implique la mise en place
d’une équipe de nuit.
Qu’en est-il de la plate-forme de compostage ?
Nous recevons sur la plate-forme de compostage les
végétaux broyés issus des 19 déchèteries. Ces
végétaux sont transformés en compost normé NFU
44-051. Le travail des agents de la plate-forme
consiste à « fabriquer » ce compost.
Il est ensuite vendu à des professionnels et évacué
dans les déchèteries pour être mis à disposition des
usagers. Depuis peu, nous avons un partenariat avec
la Chambre d’Agriculture pour
l’épandage de compost dans les vignobles du
territoire.
INTERVIEW D’UN TECHNICIEN <
21
20
Quel est l’objectif de la plate-forme ?
L’objectif premier est de valoriser un maximum de
végétaux ! Nous sommes sur un territoire où les
apports sont très importants, il faut donc trouver
des solutions de valorisation adéquates. Nous
réceptionnons plus de végétaux que nous ne
produisons de compost, voilà pourquoi nous
proposons aussi du broyat de végétaux. Nous
travaillons également avec des partenaires qui ont
des plates-formes similaires, c’est le cas avec le
Syndicat Centre Hérault. Nous économisons ainsi les
trajets jusqu’à Agde pour les végétaux issus des
déchèteries les plus éloignées du littoral.
Cela fait quatre ans que la plate-forme est en
service. Quel bilan en tirez-vous ?
Elle fonctionne bien et a beaucoup évolué,
notamment avec la création de la plate-forme de tri
du bois. Aujourd’hui nous trions ces déchets en
deux catégories : le bois de classe A (qui va
alimenter des chaufferies de collèges, lycées,
universités et hôpitaux de Montpellier) et le bois de
classe B (qui alimentera la filière panneaux de
particules pour l’ameublement). Nous avons en ce
sens un camion à fond mouvant alternatif
spécialement dédié au transport du bois et un
agent chargé du tri. Aujourd’hui, cinq agents
polyvalents sont affectés à la plate-forme : ils font
un travail de qualité et ils assurent son bon
fonctionnement quotidien.
Rencontrez-vous des difficultés particulières dans la
gestion des unités industrielles ?
La casse du matériel, quand cela arrive, est
problématique. Contrairement à un véhicule, si une
machine vient à nous faire défaut on ne peut pas la
remplacer immédiatement : nous ne pouvons alors
plus produire alors que nous continuons à avoir de
l’entrant ! Fort heureusement, nous avons un agent
compétent en charge du contrôle et de l’entretien
des machines qui nous évite tout problème.
On effectue une maintenance plus accrue en
période creuse afin que tout fonctionne pour la
période estivale.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Ce sont les imprévus : le challenge à relever pour les
gérer me plaît beaucoup.
LA PLATE-FORME
DE COMPOSTAGE
EN CHIFFRES
● 25 000 m2 de
superficie
● 1 dalle de béton :
isolation complète pour
éviter la pollution de la
nappe phréatique et
favorisant l’écoulement
des eaux pluviales vers
les bassins
● 3 bassins : 2 bassins de
récupération d’eau et
1 bassin de traitement
de l’eau (injection
d’ozone)
● 15 484 tonnes de
végétaux traitées en
2013 (+5,9% par rapport
à 2012)
● 5 735 tonnes de bois
traitées en 2013 (+4,7%
par rapport à 2012)
● 1 956 tonnes de
compost produites en
2013
VISITE DE LA
PLATE-FORME
POUR LES
SCOLAIRES
Sachez que le SICTOM
offre la possibilité au
public scolaire de visiter
la plate-forme,
du 1er avril au
31 octobre.
Pour cela, il suffit de
contacter le secteur
animations au
04.67.98.45.83.
PLUS D’INFOS ?
Le site du Sydeme
www.sydeme.fr
Le Syndicat Mixte de
Transport et de
Traitement des
Déchets Ménagers de
Moselle-Est
(SYDEME) regroupe
293 communes pour
une population de
386 000 habitants.
Le syndicat a pour
compétences le
transport, la
valorisation et le
traitement des
déchets ménagers et
assimilés, le tri des
déchets recyclables et
le transport des
bennes de
déchèteries.
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Au point de vue technique, l’élu et le technicien
présents ont découvert les différentes étapes de
transformation des déchets tout juste collectés : tri
multiflux, méthanisation, épuration du biogaz en
biométhane, poste d’injection dans le réseau et
station publique de distribution du biométhanecarburant.
Vincent Gaudy, Maire de Florensac et
Vice-Président du SICTOM et Benoit Husson,
directeur de la gestion des risques
se sont informés sur la méthanisation.
Pour le SICTOM Pézenas-Agde qui est en train
d’étudier les avantages environnementaux du
biométhane lorsqu’il est utilisé comme carburant, ce
fut une visite très instructive. Ainsi grâce à son
utilisation, on voit la réduction de 80% d’oxydes
d’azote (NOx) par rapport au diesel (actuellement
utilisé), la quasi absence de particules, la diminution
de bruit et l’absence totale d’odeur. Il est également
question ici d’un bilan CO2 totalement neutre grâce
à l’origine 100% renouvelable de ce gaz carburant.
À l’heure du développement des énergies
renouvelables, le SICTOM Pézenas-Agde voit dans
ce biocarburant une alternative possible au
traitement des ordures ménagères (les déchets
deviennent des ressources) associé à une action de
développement durable au bénéfice de la
collectivité (rouler plus propre).
a
a
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aLes emballages en
aluminium
barquettes, canettes,
bombes aérosol...
aLes pots en verre
aLes bocaux en verre
aLes textiles
aLes linges
aLes chaussures
aLes déchets de cuisine
aLes déchets de maison
biodégradables
mouchoirs en papier et
essuie-tout, sciures et
copeaux, papiers journaux
non illustrés, plantes
d’intérieur, cendres de bois
froides…
aLes déchets de jardin :
aLes cartons
aLa ferraille
aLes végétaux
aLe bois traité
aLe bois non traité
aLes encombrants
aLes gravats
aLes piles et
aLes lampes usagées
aLes déchets dangereux
accumulateurs
aLes cartouches d’encre
(déchets toxiques comme
la peinture, les solvants,
les produits de nettoyage,
etc.)
aLes huiles de moteur et
les huiles végétales
aLes capsules de café
aLes produits
✇
✚
aLes bouteilles en verre
c
a
aLes emballages souillés
épluchures, marcs et filtres
à café, sachets de thé,
pain, restes de repas, fruits
et légumes avariés,
coquilles d’œufs…
tontes de gazon, fleurs,
mauvaises herbes, feuilles
et branchages broyés,
paille, écorce…
aLes plastiques monomatériaux (uniquement
dans les déchèteries
d’Agde « La Prunette »,
d’Agde « Les Sept Fonts »,
de Magalas, de Pézenas,
de Servian et de Vias).
aLes déchets
d’équipements électriques
et électroniques (DEEE)
aLes déchets
23
Dans mon
bac jaune
Dans mon vert,
grenat ou bleu
Dans les
colonnes à verre
Dans les box
textiles
Dans mon
composteur ou
lombricomposteur
✇ ✇
✇
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LE SYDEME
Organisée par GrDF (Gaz Réseau Distribution
France), cette visite a été l’occasion pour Benoît
Husson, directeur de la gestion des risques et
Vincent Gaudy, Maire de Florensac et Vice-Président
du SICTOM, d’en apprendre plus sur la production
de biométhane, son injection dans le réseau
exploité par GrDF et son utilisation comme
biocarburant. Cette installation appelée Méthavalor
fait office de référence en matière de traitement et
de valorisation des déchets ménagers : c’est le
premier site français à réaliser une doublevalorisation du biogaz produit à partir d’ordures
ménagères. Le biométhane produit (de
caractéristique identique au gaz naturel) est injecté
dans le réseau de distribution de gaz naturel pour
être utilisé comme biocarburant par les véhicules de
collecte des déchets. Pour le SYDEME, dont le
slogan est « Nos déchets ont de la ressource », il
s’agit d’une parfaite illustration du concept
d’économie circulaire.
boîtes de conserves, boîtes tous les papiers se
métalliques, bidons de
recyclent à l’exception tout
sirop, aérosols
de même du papier photo...
aLes déchets ménagers
non recyclables
c
c
c
c
c
c
a
a
a
aLes emballages en métal aLes papiers
cc c
aa a
aLes emballages
plastiques
attention ! uniquement les
bouteilles, flacons et
bidons
aLes emballages en
carton
suremballages en carton,
briques alimentaires,
cartonnettes...
Où jeter
mes déchets ?
c
a
Les déchets que nous produisons au quotidien sont
nombreux. Tout aussi nombreux sont les
contenants ou les endroits dans lesquels ils
doivent être jetés. Voici donc un récapitulatif précis
pour tout savoir.
c
a
Dans le cadre d’une étude sur le gaz naturel pour
véhicules (GNV), des représentants du SICTOM
Pézenas-Agde ont visité l’usine de méthanisation
du SYDEME (Syndicat Mixte de Transport des
Déchets Ménagers de Moselle Est) implantée sur la
commune de Morsbach (57).
Visite de l’usine
de méthanisation
de Morsbach
LES DÉPÊCHES DU TRI <
c c
a a
> AILLEURS
22
aLes pneus
aLes bouteilles de gaz
phytosanitaires
d’équipements électriques
et électroniques (DEEE)
aLes déchets d’activités
de soins à risques
infectieux (DASRI) des
patients en auto-traitement
aLes médicaments non
utilisés
À la déchèterie
Chez le
distributeur
À la pharmacie
FOCUS <
> RENCONTRE AVEC UN USAGER
De son lombricomposteur, Yasmine Attar en
est très satisfaite : elle qui aime cuisiner,
elle est aujourd’hui ravie de pouvoir
valoriser ses biodéchets !
Rencontre.
Yasmine Attar
« Je ne supportais
plus de jeter mes
biodéchets ! »
Cap d'Agde
Communes littorales
Bilan des actions menées
sur les plages
Agde
1460
visiteurs
profiter la famille et les amis. De plus désormais, je
ne sors mon bac vert qu’une fois par semaine.
Que pense votre entourage d’un tel achat ?
Souvent c’est : « Des vers chez moi ? Hors de
question ! » J’avoue m’être fait la même réflexion
au départ mais j’en suis revenue ! Une fois que je
leur explique, la plupart de mes potes trouvent ça
super chouette ! Après, il est vrai qu’il faut de la
place pour l’entreposer. De mon côté, j’ai la chance
d’avoir une cave dans laquelle il est très bien !
C’est vrai que je ne sais pas si je l’aurais vraiment
mis dans ma cuisine... Peut-être plus pour une
question de design que pour une question de vers
d’ailleurs…
YASMINE ET
LA DÉCHÈTERIE
« Travaillant à
Pézenas, je fréquente
la déchèterie en tant
que professionnelle.
Je suis opticienne et je
suis amenée à me
débarrasser des
cartons ou, par
exemple, des piles
audioprothèses.
Je m’y rend environ
une fois par semaine,
en plus de mes
apports en tant que
particulier.
Ce que je pense
de la nouvelle
signalétique ?
Je la trouve pratique,
car ce n’est pas
forcément évident de
trouver la benne dans
laquelle on doit jeter
tel déchet. C’est
particulièrement vrai
pour le tout-venant.
Heureusement,
notamment à la
déchèterie de
Pézenas, les gardiens
sont toujours de bons
conseils et présents si
besoin. »
Pourquoi avoir avez-vous acquis un
lombricomposteur ?
Je ne supportais plus de jeter tous mes biodéchets !
Je cuisine beaucoup et, à chaque fois, ça me faisait
mal au cœur de voir tous ces déchets qui partaient
dans ma poubelle à ordures ménagères.
Comme je suis assez écolo, je me suis aussi dit
« aller, il faut faire un petit truc pour la planète » !
Comment vous y êtes-vous prise ?
J’ai téléphoné au SICTOM et Isabelle, la dame qui
s’occupe de vendre les lombricomposteurs m’a tout
expliqué de A à Z. J’ai pris un temps de réflexion, je
me suis lancée et j’en suis ravie !
Qu’est-ce qui vous donne une telle satisfaction ?
D’abord parce que comme je l’ai dit, j’aime cuisiner,
j’ai donc toujours pas mal de déchets dont les vers
peuvent se régaler. Pour l’heure, je ne récupère
encore que de l’engrais liquide dont je me sers pour
nourrir mes plantes. Il suffit juste de le diluer avec
de l’eau. Comme j’habite en ville, j’en fait aussi
Avez-vous connu des difficultés particulières lors de
la mise en route ?
Pas vraiment si ce n’est la présence de moucherons
cet été. Après avoir demandé conseil sur internet
j’ai appris qu’il y avait dans mon lombricomposteur
un excès d’humidité. J’ai donc ajouté plus de
matière sèche, principalement du carton et des
granulés de bois.
Grau d'Agde
la Tamarissière
Vias-Plage
Que diriez-vous aux usagers pour leur donner envie
d’acquérir un lombricomposteur ?
J’encourage tout le monde ayant de la place pour le
stocker de se lancer ! C’est un appareil sympa à
s’occuper et qui plus est assez rigolo, notamment
pour le enfants. Quand mes petits neveux me
rendent visite, ça les éclate ! C’est à la fois ludique
et éducatif. Les vers sont mes petits poteaux !
Et ils ne sont pas contraignants : j’ai vadrouillé tout
l’été et ils avaient leurs réserves de nourriture !
Il ne manque qu’une chose…
Laquelle ?
Une petite fenêtre pour les regarder ! Un peu
comme un vivarium pour les fourmis… Etant donné
que ces vers n’aiment pas la lumière j’imagine que
ce n’est pas possible… Mais qui sait ?
Le lombricomposteur du futur sera peut-être vitré !
325
visiteurs
267
visiteurs
Portiragnes-Plage
Pour la deuxième année consécutive, les
animateurs étaient présents sur les plages
des communes littorales (Agde, Portiragnes
et Vias) pour informer et sensibiliser la
population permanente ainsi que les
touristes sur la gestion des déchets. Entre
juillet et août 2014, 2 052 personnes sont
passées par le stand des animateurs : 1 460
à Agde (incluant Cap d’Agde, Grau d’Agde
et Tamarissière), 325 à Vias et 267 à
Portiragnes.
En comparaison avec l’été 2013, la
fréquentation du stand est en baisse de
-32,9% passant de 3 060 estivants
sensibilisés à 2 052. Une baisse qui
s’explique principalement par le mauvais
temps ayant sévi cet été (trois interventions
ont notamment été annulées pour cette
raison à Portiragnes).
Parallèlement, même en vacances, le grand
public a montré un intérêt certain pour les
questions ayant trait aux déchets.
Les remarques les plus récurrentes
concernaient le tri sur les plages et dans les
résidences. Des remarques prises en compte
par le SICTOM Pézenas-Agde pour les
prochaines actions menées en faveur de
l’amélioration de la gestion des déchets
dans les communes littorales.
25
24
26
> DU CÔTÉ DES ANIMATIONS
À l’occasion d’une activité consacrée au nettoyage
de la nature, les écoliers Viassois ont entrepris le
nettoyage de la plage. Une opération qui s’est
avérée très utile : les récentes intempéries ont en
effet ramené sur le littoral une quantité
importante de déchets.
Vias
Nettoyage
d’automne
sur la plage
PLUS D’INFOS ?
rubrique « Éducation à l’environnement »
L’animation « Lombricompostage » permet
d’appréhender ce processus de réduction des
biodéchets avec quelquefois à la clef,
l’installation à l’école d’un lombricomposteur
qui restera à la charge de l’établissement.
L’école de Fontès a fait ce choix en 2008.
Six ans après, le matériel est toujours
en fonctionnement.
DU CÔTÉ DES ANIMATIONS <
27
Fontès
Le lombricomposteur
de l’école fonctionne
depuis six ans
Depuis l’année 2008, au vu et au su des écoliers
fontésols, les vers de compost ayant élu domicile
dans le lombricomposteur installé à l’école
travaillent d’arrache-pied pour valoriser les
biodéchets produits dans le cadre scolaire.
Le lombricompost et l’engrais liquide issus des
déchets sont utilisés pour nourrir les plantes de
l’école ou distribués aux parents d’élèves et
enseignants qui en font la demande. Si le
lombricomposteur reste le même, les élèves, eux,
changent. C’est pourquoi les animateurs reviennent
de temps à autre à l’école pour présenter à nouveau
le processus de lombricompostage.
LES OPÉRATIONS
« NATURE
PROPRE »
Elles ont pour but de
sensibiliser les plus
jeunes au respect de
notre environnement
et prévenir toutes
formes d’incivilités.
Cela permet
également de susciter
chez les élèves une
prise de conscience
collective grâce à la
remise en état d’un
site pollué.
Le 16 octobre dernier, les enseignants des classes de
maternelle de l’école de Vias accompagnés des
animateurs du SICTOM ont organisé un nettoyage
de la plage. Equipés de gilets de sécurité, de gants,
de pinces et de sacs, les enfants n’ont pas chômés :
une dizaine de sacs poubelles ont été remplis de
déchets ramenés sur le rivage par la mer : quelques
bouteilles en verre, beaucoup de plastiques
(gobelets, tubes, bouteilles) et énormément de
polystyrène ! Le constat est sans appel : les déchets
n’ont pas leur place dans la mer, elle finit toujours
par nous les rendre.
Les sacs collectés ont ensuite été pesés et serviront
de base de réflexion pour la prochaine activité : la
présentation de la poubelle dite « magique », celle
qui transforme les déchets recyclables en nouveaux
objets. Un sac plein de déchets a notamment été
ramené à l’école en prévision d’une activité créative
autour de la récupération.
Ce fut le cas au printemps dernier : les élèves ont
reçu la visite de Maud, animatrice au SICTOM,
venue leur expliquer le fonctionnement et les
bienfaits pour l’environnement d’un tel matériel.
Si les plus petits se sont émerveillés de voir s’activer
les vers à peine le couvercle ouvert, la classe des
plus grands avait mené en amont, avec leur
maîtresse, un travail de réflexion sur la définition et
l’utilité du lombricomposteur. De ce travail ont
émergé des questions auxquelles l’animatrice du
SICTOM a répondu de manière précise et éducative.
Devant l’intérêt des élèves et des enseignants, il
semble que le lombricomposteur de l’école de
Fontès ait encore de beaux jours devant lui.
COMMENT OBTENIR UN
LOMBRICOMPOSTEUR
POUR VOTRE ÉCOLE ?
Lors de l’inscription à
l’animation
« Lombricompostage »
(via la fiche projet du cahier
pédagogique), l’école ou la
structure éducative pourront
être gratuitement dotées d’un
lombricomposteur avec tout
le nécessaire pour son bon
fonctionnement. L’animateur
le mettra ensuite en
fonctionnement de façon
pédagogique avec l’aide des
enfants.
Manifs et réseaux sociaux
FESTIVAL DE LITTÉRATURE
JEUNESSE LA MAMAN DES
POISSONS
du 17 au 23 novembre 2014
Pézenas
Le festival de
littérature « La
Maman des
Poissons » se
déroulera du 17 au
23 novembre 2014
au foyer des
campagnes de
Pézenas sur le
thème du souvenir.
Les animateurs du
SICTOM (partenaire
de l’événement) se
sont demandés comment associer art de la
récup’ avec cette thématique ? Ainsi, à
l’aide d’une boîte de six œufs en carton
qu’ils auront amenée avec eux, les
bambins éco-citoyens pourront
immortaliser l’édition 2014 du festival en
créant leur propre photo-souvenir.
Objectif : garder en mémoire cette
parenthèse créative et surtout se souvenir
qu’un déchet peut être réutilisé !
SEMAINE EUROPÉENNE DE LA
RÉDUCTION DES DÉCHETS
du 22 au 30 novembre 2014
L’objectif de la semaine européenne de la
réduction des déchets est de sensibiliser le
grand public à la nécessité de réduire la
quantité de déchets générée et donner les
clés pour agir au quotidien : à la maison,
au bureau, à l’école ou en faisant ses
courses. C’est sur ce dernier point que les
animateurs du SICTOM insisteront en
étant présents dans les supermarchés à la
rencontre des consommateurs.
SAINT-THIBÉRY VILLE PROPRE
samedi 11 avril 2015 - 8h30
Cette matinée éco-citoyenne réunit toute
les bonnes volontés pour nettoyer les
abords du village dans une ambiance
conviviale. Pour participer à cette action,
contactez la mairie par téléphone au
04.67.77.80.57 ou par mail :
[email protected]
LE SICTOM PÉZENAS-AGDE
SUR FACEBOOK ET TWITTER
La création d’une « page » Facebook
permet au SICTOM d’interagir avec les
internautes en les informant des dernières
actualités, que cela soit en matière de
projets et d’événements ou
d’informations pratiques.
Il suffit « d’aimer » la page du SICTOM
Pézenas-Agde pour avoir accès au flux
d’informations. La page donne également
la possibilité aux internautes d’émettre
des avis et de commenter les différentes
publications de la collectivité…
Enfin, il est important de savoir qu’une
« page » diffère d’un « profil » :
le SICTOM n’a pas accès aux données
personnelles des personnes qui « aiment »
sa page. Cette dernière a été uniquement
pensée comme un outil de
communication, de partage et
d’information afin que toutes personnes
ayant de près ou de loin un rapport avec
le syndicat (usagers, élus, agents,
communes, partenaires) puissent être au
fait de ses actions quotidiennes.
Légèrement différent, Twitter est un
service de microblogage : les messages
transmis sont instantanés et concis. Pour
avoir accès à ces « tweets », il vous suffit
de « suivre » le SICTOM en cliquant sur
l’onglet correspondant et ainsi faire partie
des « abonnés » qui auront accès aux
publications.
Pour accéder aux pages Facebook et
Twitter du SICTOM cliquez sur les icônes
et
en bas de la page d’accueil du site
internet : www.sictom-pezenas-agde.fr.
Calendrier du
SICTOM :
Mise en garde
Suite à la vente abusive de
faux calendriers en porte-àporte auprès des usagers, le
SICTOM Pézenas-Agde
rappelle que nos agents ne
sont pas autorisés à vendre le
calendrier. Ce dernier sera
distribué gratuitement dans
les boîtes aux lettres
des usagers du territoire,
durant le mois de janvier.
Si une personne se présente à
votre domicile comme étant
un agent du SICTOM et
souhaite vous vendre le
calendrier, merci de nous
contacter.
La rentrée des
animateurs :
nouvelles
éditions des
supports
pédagogiques
Pour bien débuter l’année, les
animateurs distribuent
d’abord la nouvelle édition du
cahier pédagogique (n°8),
support de référence pour le
corps enseignant souhaitant
bénéficier des interventions en
classe ou des modalités des
visites de sites.
L’Editri, journal relatant les
actualités du SICTOM et des
déchets qui en est à sa sixième
édition est quant à lui
distribué aux écoliers. Un
dossier spécial « textiles »
permettra à ces derniers de
tout savoir sur la collecte et le
recyclage de ce gisement de
déchets.
Ces supports pédagogiques
sont disponibles en versions
dématérialisées sur le site
internet du SICTOM, rubrique
« Actualités / Parutions ».
La fiche projet que doivent
remplir les enseignants avant
toute demande d’animation
est également téléchargeable
dans la rubrique « Education à
l’Environnement ».
PLUS D’INFOS ?
allô
SICTOM ?
rubrique « Questions fréquentes »
Que faire de mes encombrants ?
Pour tous les usagers du territoire, les
encombrants doivent être amenés dans les
déchèteries. Attention ! Le dépôt des
encombrants est limité à 1m3 par jour.
Selon les communes, il existe parfois un
service de collecte en porte-à-porte :
renseignez-vous auprès de vos mairies
respectives.
Pour les habitants de la Communauté
d’Agglomération Hérault Méditerranée, les
usagers de ce territoire doivent appeler le
09.70.82.01.55 pour bénéficier du service. Les
communes concernées sont : Adissan, Agde,
Aumes, Bessan, Castelnau-de-Guers, Caux,
Cazouls-d’Hérault, Florensac, Lézignan-laCèbe, Montagnac, Nézignan-l’Evêque, Nizas,
Pézenas, Pomérols, Pinet, Portiragnes, SaintPons-de-Mauchiens, Saint-Thibéry et Vias.
qu’es
aquo ?
Qu’est-ce que les
plastiques monomatériaux ?
On appelle « plastiques
mono-matériaux » les
plastiques en polyéthylène et
polypropylène. On retrouve
dans cette catégorie les
housses couleurs ou
translucides et les plastiques
rigides mono-matériaux :
mobiliers et salons de jardin,
pare-chocs de voitures, gaines
de chantier et d’irrigation,
jeux d’enfants, tuyaux, seaux
et bidons non souillés. Des
bennes dédiées à leur collecte
sont disponibles dans
certaines déchèteries (Agde La Prunette, Agde – Les Sept
Fonts, Magalas, Pézenas,
Servian, Vias).
Depuis janvier 2012, le
SICTOM Pézenas-Agde est
partenaire de la société VPC
(Valorisation des Plastiques et
Complexes) basée à
Portiragnes. Les plastiques
mono-matériaux issus des
déchèteries sont directement
acheminés vers cette
entreprise.
c’est
nouveau !
Le Mémotri : un nouveau jeu
pédagogique pour les enfants
Comme chaque rentrée, les animateurs
proposent aux écoliers et aux professeurs un
nouvel outil pédagogique. L’année 2014/2015
voit l’arrivée du jeu « Mémotri », jeu de
mémoire par paires de cartes grâce auquel
les enfants apprennent à trier les déchets :
l’objectif est d’attribuer à chaque déchet le
contenant adéquat (bac à ordures
ménagères, bac de tri, composteur, colonne à
verre, etc.). À l’instar des précédents outils
créés les années précédentes dans le cadre du
programme d’éducation à l’environnement,
le jeu sera distribué gratuitement dans les
écoles des 58 communes du territoire.
J’aime le SICTOM Infos,
je m’abonne !
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