ANNECY Mars 2012 Version définitive
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ANNECY Mars 2012 Version définitive
Annecy, le 12 mars 2012 Une crise historique 3 Printemps arabe Printemps arabe et envolée des prix du pétrole (déstabilisation dans les zones de Pétrole WTI 2009-2011 production et de transit du pétrole en Afrique du Nord et au MO) Hausse des prix du pétrole, au-delà des 100$ le baril de Brent. Retour des pressions inflationnistes Multiplication des hausses de taux des banques Centrales (Chine, Russie, Indonésie, Suède, Inflation mondiale Europe) Un impact aux dimensions suffisamment importates pour avoir des effets sur la demande, remis en lumière depuis janvier 2012 par les tensions observées en Iran (Baril de Brent au 06/03: 123$, +15% depuis début janvier) 4 Fukushima Séisme et tsunami japonais Craintes sur la filière nucléaire (baisse à venir du nombre de sites, hausse des frais de maintenance et de sécurité + subventions en faveur du renouvelable = hausse du prix de l’énergie électrique à terme) Perturbation de la chaîne de production industrielle mondiale (secteur automobile, électronique…) Récession temporaire au Japon (T1/ T2 2011) Un impact néanmoins limité à l’échelle mondiale (8,7% PIB mondial) 5 Dette souveraine Crise de la dette souveraine en Europe Dette publique UEM 2011e %PIB La sortie de la Grèce de l’UEM qui était impossible est devenue envisageable après le référendum grec avorté du 27 octobre sur le 2ème plan de sauvetage du pays Zone euro Irlande 113,0% Un défaut complet et désorganisé de la Grèce est devenu une hypothèse de travail avec des risques forts de contagion aux pays les plus fragiles (Portugal, Espagne, Italie) Portugal 112,0% Un soutien international direct au FESF est devenu inenvisageable. Le FMI va devoir prendre le relais et renforcer ses ressources Allemagne Les spreads de crédit ont augmenté dans des proportions insoutenables pour certains pays 9 pays de la zone sont dégradés par S&P. La France perd son AAA, le FESF également 96,0% Grèce 165,0% Espagne 74,0% Italie 128,0% France 99,0% 87,0% Déficit budgétaire UEM 2011e %PIB Zone euro 4,0% Grèce 9,0% Irlande 10,3% Portugal 5,9% Espagne L’Europe devient la principale menace à la reprise de la croissance mondiale 6,2% Italie 3,6% France Allemagne 5,7% 1,2% 6 Crise politique Paralysie du Congrès américain dans le débat sur la dette publique Dette publique et déficit budgétaire US Dette publique 2011e 2010 On évite le défaut technique: un accord sur le relèvement de la dette est annoncé à la dernière minute le 31 juillet, en échange d’un plan de réduction des dépenses de 2400Mds$ 2009 2008 2007 Déficit bugétaire 10,0% 98,0% 10,7% 94,0% 11,3% 83,0% 6,5% 70,0% 2,8% 62,0% Mais S&P sanctionne l’irresponsabilité des politiques américains et retire son AAA aux USA début août Le comité bipartisan (Démocrates, Républicains) échoue à trouver un terrain d’entente sur la réduction des déficits (novembre 2011) 7 La BCE prend la main Décembre 2011, 1ère opération de refinancement de la BCE (LTRO) : 489Mds€ souscrits par les banques européennes Stabilisation de la situation des banques européennes Baisse de la pression sur les émetteurs souverains Février 2012, 2ème LTRO : 523Mds€ souscrits Soutien à l’économie Soutien à la distribution de crédit Disparition du risque de liquidité, recul du risque de faillite bancaire et d’éclatement de la zone euro, baisse de l’aversion au risque 8 L’Europe continue à avancer Après les soutiens à la Grèce (110Mds€/mai 2010), à l’Irlande (88Mds€/novembre 2010) et au Portugal (78Mds€/mai 2011), renforcement du cordon sanitaire autour de la Grèce avec un 2eme plan de soutien (130Mds€/mars 2012 ) Renforcement du mécanisme d’assistance à la zone euro : entrée en vigueur du MES en juillet 2012 (500Mds€) qui succèdera au FESF (Mai 2010/440Mds€ dont 200Mds€ attribués à ce stade) Traité sur le fiscal compact (mars 2012) Règle budgétaire (règle d’or) obligeant les Etats à limiter leur déficit structurel à 0,5% du PIB au maximum Introduction d’un mécanisme de correction automatique en cas de dépassement Sortie de la phase aigue de la crise de l’euro. Retour à plus de crédibilité budgétaire des pays européens avec deux effets immédiats S’être assuré la participation active de la BCE au sauvetage de l’euro Donner de solides garanties au FESF et au MES 9 Au plan mondial, 2011 s’est achevé sur une mauvaise note PMI composite monde Repli du climat des affaires et dégradation du cycle industriel dès le mois de mai 2011 (pic en février) Contraction du PIB réel en Europe et au Japon Freinage de l’activité en Chine et dans d’autres grands pays émergents (Inde, Corée, Brésil) Seuls les USA ont vu leur croissance accélérer La reprise mondiale marquera le pas en 2012. Mais le ralentissement constaté n’a ni l’ampleur ni la brutalité de celui observé fin 2008 Trou d’air momentané en Europe Reprise modérée aux USA Atterrissage dans les pays émergents PIB monde (FMI janvier 2012) 10 La situation reste fragile Traiter les causes de la crise : dettes, dépenses excessives, manque de compétitivité Lutter contre les conséquences immédiates de la crise : disfonctionnement des marchés financiers et du secteur bancaire PIB réel zone euro % (FMI janvier 12) L’Europe avance. Le retour à plus de stabilité financière permettra de limiter la sévérité de la récession, pas de l’éviter PIB réel zone euro 2011 (T1/T-1 %) Une double difficulté à résoudre Zone euro en récession, situation critique en Grèce et dans plusieurs pays d’Europe du sud, spread de taux élevé, dégradation des ratings de plusieurs pays Chômage élevé (10,3%), austérité budgétaire, difficulté d’accès au crédit, faiblesse du climat des affaires, situation politique incertaine Une chance : la situation économique du reste du monde Une contrainte : la hausse du prix du pétrole Impact des plans de rigueur : -1,8%/2012 Le scénario de rupture est évité. Les fondamentaux vont pouvoir prendre le dessus mais l’horizon n’est pas encore dégagé. 11 Des signes encourageants Accélération des créations d’emploi Redressement des indices ISM Absence de resserrement du crédit Joker, l’immobilier : une contribution même modeste pourrait impacter positivement la croissance Mais l’économie reste convalescente et vulnérable Indice ISM US Importance du chômage (8,3%) Fragilité de la consommation des ménages Fragilité de la demande extérieure Limite d’endettement autorisé atteinte et fortes restrictions budgétaires à venir : jusqu’à 5% de PIB en risque à horizon 2013 Paralysie politique et politisation extrême des débats avant les élections La reprise se confirme aux USA mais l’assainissement des finances publiques va devenir une contrainte dès l’issue des prochaines élections en novembre PIB réel US % (FMI janvier 12) 2013: 5% PIB en risque 12 Les sources de contagion Baisse des échanges de marchandises Baisse des investissements directs étrangers Interactions financières (baisse du levier financier PIB réel pays émergents 2011 % (T/T-1) des banques en Europe, contraction du crédit) Une économie toujours dynamique mais une croissance à deux vitesses Une zone Europe centrale et orientale touchée par la crise de la dette en Europe Une Asie vigoureuse, tirée par la Chine, bénéficiant d’une marge de manœuvre budgétaire importante (et désormais décidée à aider l’Europe) Des BRICS toniques, protégés par l’importance de leur économie domestique et leur faible ouverture aux échanges internationaux PIB réel pays émergents % (FMI janvier 2012) La croissance ralentit mais restera à un niveau solide, soutenue par une importante flexibilité budgétaire 13 Les raisons du rallye des actions de dé début d’ d’anné année Changement de politique monétaire en Europe (LTRO) Allégement des contraintes de financement des banques européennes Réduction de la pression pour les émetteurs souverains Disparition du risque de liquidité Apaisement des tensions financières et baisse de l’aversion au risque L’Europe est en marche même si beaucoup reste à faire. Les pays d’Europe travaillent désormais à rebâtir leur crédibilité budgétaire Rebond du climat des affaires Flexibilité budgétaire importante des pays émergents Environnement micro économique favorable Marges DJ Stoxx Résultats 2011 au rendez vous Excellente résistance face à la dégradation de la conjoncture. P/E historique 2002/07 Décote moyenne >20% 14 Une respiration né nécessaire La confiance est en train de se reconstruire mais le marché n’est pas encore stabilisé. Les problèmes sont encore nombreux (dossier grec, dettes souveraines, élections, chômage, pétrole, …). La période est toujours compliquée. Néanmoins : Les liquidités sont colossales, amplifiées par la substitution de la BCE au marché interbancaire (1000Mds€ injectés en 2 mois dont 770Mds€ déposés à la BCE et susceptibles de venir s’investir, notamment sur les marchés actions) Il n’y a plus d’actif qui soit un relais de performance en cas de choc. Et il y a peu de classes d’actif pour investir : les actions indéniablement Le marché actions dans son ensemble est faiblement valorisé (valeur absolue/valeur relative) pour des actifs de qualité Les leviers de performance pour 2012 le recul de l’incertitude politique la stabilisation des conditions de marché (indice VIX) la confirmation d’une éclaircie conjoncturelle. 15 Vous pouvez investir sur le marché monétaire via 2 supports d’investissement : Les Titres de Créances Négociables en direct ou les Fonds Commun Monétaire Les Titres de Créances Négociables BTF (billet émis par l’Etat) CD Bancaire (billet émis par un établissement bancaire) Billet de Trésorerie (billet émis par une entreprise) Caractéristiques des TCN : Durée de vie : de 1 jour à 1 an Minimum : 150 000 € Rémunération fixée à la souscription Notation, fonction de l’émetteur Ce marché correspond à un produit d’attente permettant de conserver son capital. 16 Vous pouvez investir sur le marché obligataire via 2 supports d’investissement : Les obligations en direct ou les Fonds Commun Obligataire Le choix de l’obligation est fonction : Du degré de risque souhaité sur la signature de l’émetteur De la disponibilité souhaitée De l’horizon de placement Du taux de rendement actuariel Du coupon Les cours peuvent varier de manière sensible sur le marché en fonction de l’évolution des taux d’intérêts et des signatures. Le risque : non remboursement à l’échéance (cas extrêmement rare) Le rating : évaluation du risque émetteur selon sa qualité de la signature Le spread : écart de rendement de l’obligation par rapport à l’emprunt d’Etat de référence 17 Vous pouvez investir sur le marché des obligations convertibles via 2 supports d’investissement : Les obligations convertibles en direct ou les Fonds Commun Convertibles Obligations convertibles : obligations, émises par des sociétés avec une date et un montant de remboursement fixés au départ. Le risque est donc minimisé par cette garantie de remboursement. Le souscripteur peut à tout moment convertir l’obligation en actions de l’émetteur si cela est intéressant pour lui (ratio de conversion fixé au départ). Les cours varient en fonction du prix de l’action : elles permettent de bénéficier d’une partie de la hausse de la bourse tout en ayant un parachute à la baisse. Les OC se classent en 3 catégories : Les OC «Obligataires» : proches d’une obligation classique et peu liées à l’action sous jacente. Elles sont dépendantes de l’évolution des taux d’intérêt. Les OC «actions» : se rapprochent du comportement de l’action sous jacente car elles sont proches des cours de l’action. Elles ne sont pratiquement pas liées aux taux d’intérêts. Les OC «mixtes» : liées à l’action tout en ayant une protection à la baisse par sa partie obligataire. 18 Depuis la baisse des taux courts (BCE à 1%), les produits monétaires sont peu rentables et restent des produits d’attente sécuritaires. Les obligations sont intéressantes à acheter dans le cadre d’un placement prudent. Le marché obligataire a été difficile l’année dernière suite la crise financière qui a impliqué une aversion au risque. Certaines valeurs ont été délaissées par les acheteurs et certaines obligations ont beaucoup baissé, créant des opportunités d’achat. Depuis le début d’année, le marché reprend confiance et les acheteurs sont revenus sur pratiquement toutes les obligations, faisant monter les cours. Performance depuis 01/01/2012 du fonds obligataire PLR : + 1.14% Les obligations convertibles sont très recherchées sur le marché car elles permettent de bénéficier d’une partie de la hausse de la bourse tout en ayant un parachute à la baisse. Dans nos marchés actuels, nous privilégions ce support Performance depuis 01/01/2012 du fonds obligations convertibles PLOP : + 8.50% 10, rue d’Uzès 75002 PARIS – Tél. 01 45 08 96 40 – Fax. 01 45 08 89 12 9, rue Grenette 69289 LYON CEDEX 02 - Tél. 04 78 42 51 18 – Fax. 04 78 38 17 83 37, rue d’Antibes 06400 CANNES – Tél. 04 97 06 66 40 – Fax. 04 93 68 83 80 4, place Jean Jaurès 42000 SAINTSAINT-ETIENNE – Tél. 04 77 38 70 04 – Fax. 04 77 38 70 12 Parc des Glaisins 5 avenue du Pré-Félin 74940 ANNECYANNECY -LELE -VIEUX – Tél. 04 50 66 50 50 – Fax. 04 50 66 55 55 www.finuzes.fr