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Les chroniques du net
Soumis par mathieu - 2008/03/14 01:06
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Love Fragments
Par M. Natali - bd gest
Cloud 9, Lily, une executive woman accomplie, sirote sa boisson, les pensées tournées vers son fiancé disparu. Non
loin, Wen, mannequin, appelle un à un ses amis pour passer la soirée avec l’un d’eux, mais regrette au fond de son cœur
l’époque où elle sortait avec Jian, un photographe. Courtisée par de nombreux hommes, Lily les repousse tous, le
séduisant et bientôt marié monsieur Long en tête. Déçue de ses relations masculines, Wen retrouve Jian et ce qu’ils ont
partagé par le passé, sans se décider pourtant à faire un choix. Les questions affluent pour les deux jeunes femmes
frustrées. N’est-il pas temps pour elles de se donner une seconde chance ?
Love, fragments porte bien son titre. Dans le contenu comme dans la forme, ce sont bien des fragments, des bribes
d’instants que nous propose Chaiko afin de répondre à cette question universelle : que signifie aimer ? L’histoire se
déroule comme une succession d’instantanés qui seraient à mi-chemin entre le roman-photo et un film passé au ralenti.
Cela plaît ou non. D’autant plus que le fil narratif s’avère être un défilement des pensées des deux héroïnes, qu’on suit
en alternance, entrecoupé parfois de quelques dialogues. L’amour, au cœur du propos, est abordé d’une manière presque
féminine par l’auteur, si bien qu’on pourrait croire que c’est une femme et non un homme qui livre ces pages. Difficulté à
surmonter la solitude et à retrouver le goût d’être amoureuse après la mort d’un être cher, recherche de sens et de
profondeur dans les relations avec la gente masculine : Lily et Wen y apportent leurs réflexions et leurs réponses,
chacune à sa façon, sur un mode qui, sans tomber dans la mièvrerie, s’avère cependant assez suave.
Comme le scénario, le dessin de Chaiko est constitué d’un enchaînement de fragments de scènes qui forment autant de
clichés. Le découpage en trois bandes horizontales entourées de noir, renforce d’ailleurs cette impression.
Incontestablement le graphisme révèle le talent de ce jeune auteur chinois, dont le lecteur peut admirer quelques
illustrations en fin de volume. Son trait fin semble caresser les courbes élancées des deux héroïnes particulièrement
élégantes et stylées, tandis qu’il pose des protagonistes masculins tout droit sortis d’un magasine de mode. C’est très joli
mais par trop statique et sophistiqué, ce qui n’engendre aucune chaleur, contrairement au dessin vif d’un Benjamin
(Orange, Remember). Cela est encore accentué par des couleurs assez froides et lisses ainsi que par le côté inachevé
des cases.
Love, fragments a la saveur d’un roman-photo très chic dont on tourne avec plaisir les pages en papier glacé sur
lesquelles s’étalent de très belles images qui laissent rêveur (rêveuse ?).
http://www.bdgest.com/critiques/images/couv/71327.jpg
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Soumis par mathieu - 2008/03/14 01:13
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Galism, t.6
L'histoire : Ran et Yudai sont à moitié nus et s’apprêtent à faire l’amour lorsqu’un homme fait irruption dans le garage, les
interrompant au moment crucial. Furieux, Yudai se met à engueuler l’intrus tout en se présentant comme un guerrier de
l’amour, tandis que Ran se rhabille en vitesse. Lorsque la jeune fille voit enfin l’individu, elle se rend compte que c’est son
père et celui-ci se met alors à hurler. Rameutées par ce hurlement, les deux sœurs de Ran font irruption dans le garage et
leur mère rejoint son mari. Une fois les trois jeunes filles rassemblées, elles se mettent au garde-à-vous mais cela ne
parvient pas à faire oublier aux parents que Yudai est toujours là, et en caleçon en plus. Ran doit rapidement trouver une
excuse bidon et la seule qui lui vient à l’esprit est que Yudai, tout comme son père, est un adepte du presque-a-poilisme.
A cette annonce, le père des trois demoiselles est ravi d’apprendre qu’il n’est pas le seul à pratiquer cette coutume.
Rapidement, ce dernier se met lui aussi en caleçon et il remercie le guerrier de l’amour d’avoir protégé ses filles chéries…
Ce qu'on en pense sur la planète BD : Peut-on être heureuse en vivant un amour à sens unique ? Peut-on rester fidèle à
celui qu’on aime quand il s’agit d’un amour interdit ? La routine peut-elle tuer le désir dans un couple ? Telles sont les
trois primordiales questions de ce sixième et dernier volume de Galism. Si l’humour est toujours aussi présent et les
aventures toujours aussi déjantées, sa lecture nous laisse pour autant l’impression d’avoir parcouru un volume de
transition. En effet, les trois histoires d’amour des sœurs ont à peine (voire pas du tout) évolué et l’on reste donc sur notre
faim. Heureusement, la qualité graphique ne déçoit pas. Les décors sont, une fois de plus, peu présents mais l’auteur a
habilement su les remplacer par du tramage de fond et, malgré un découpage relativement classique, la mise en scène
reste dynamique. Les personnages sont très expressifs et les trois sœurs Ugajin sont toujours aussi sexy. Bien que la (non)conclusion soit un peu décevante, ce dernier tome nous offre une lecture agréable et Galism reste une bonne série à
découvrir.
Faustine Lillaz Planete BDhttp://www.planetebd.com/img/couv/galism6_couv.jpg
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Re:Les chroniques du net
Soumis par mathieu - 2008/03/14 21:02
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Reborn ! Mon prof le tueur t.8 - Couverture - © Glénat - 2008
© Glénat - 2008
Fantastique - Etrange Un bédien déguisé, sur planetebd
Catégorie Manga Shônen
Les boys du quartier voisin
Reborn ! Mon prof le tueur, t.8
Malgré les menaces venant de toute part, Tsuna peut avoir confiance en ses amis qui sont prêts à tout pour le protéger.
Un tome sympathique où l'action prend plus de place qu'auparavant.
L'histoire : Hayato Gokudera, l'un des meilleurs amis de Tsuna, marche tranquillement dans la rue lorsqu'il remarque
qu'on le suit et tourne alors au coin d'une rue. Ses poursuivants vont donc se presser mais le collégien les attendait et
en vient rapidement à bout. Hayato commence à vouloir faire parler l'un des hommes afin de connaître leur émissaire, mais
ce dernier arrive et n'est autre que Dino ! Le parrain de la famille Cabarrona revient tout juste d'Italie et annonce une
grande nouvelle à Hayato : le parrain de la famille Vongola veut qu'il devienne le capo qui devra gérer deux casinos et
quatre-vingt hommes, mais le souci est qu'il doit abandonner Tsuna et se rendre en Italie ! Hayato ne sait pas vraiment
quoi faire et décide d'aller demander conseil à Reborn. L'éducateur comprend l'hésitation du collégien et lui propose
alors une chose : si, dans la journée qui arrive, Tsuna a une seule fois besoin d'Hayato, ce dernier pourra rester auprès
de son ami. Commence alors une longue journée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Reborn est une série qui a beau voir régulièrement les tomes arriver, ceux-ci ne donnent jamais l'impression de faire
évoluer le titre. Ainsi, on reste dans ce gros délire où un enfant de 13 ans peut devenir le parrain d'une famille de
mafieux et, si les personnages fantasques (Lambo, I-Pin) sont moins présents, c'est pour que l'auteur essaie de donner
un fil conducteur plus profond qu'à l'accoutumée à son scénario. On n'échappe pas pour autant aux explosions, combats
et aux attitudes de poseurs de certains protagonistes. Akira Amano multiplie les adversaires dans ce tome et se permet
même un petit hommage à Naoki Urusawa dans le design, avec un adversaire du nom de Birds. Reborn est un titre
assez fendard si l'on est assez jeune, car les situations et les dialogues sont relativement peu violents au regard de ce
qui se fait en shônen. On est bien loin d'un D-Gray Man (Glénat). Les dessins sont bien réalisés et heureusement car ce
n'est pas du côté de l'originalité qu'il faudra chercher niveau design. Un tome au niveau du restant de la série, sympa
sans plus...
planète BD Mickaël Géreaume http://www.planetebd.com/img/couv/rebornmonprofletueur8_couv.jpg
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Re:Les chroniques du net
Soumis par mathieu - 2008/03/14 21:04
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He is my master , t.1
Suite au décès de ses parents, Yoshitaka décide d'embaucher des soubrettes pour le servir. Un premier tome plaisant
et déjanté.
L'histoire : A quatorze ans, Yoshitaka Nakayabashi se retrouve orphelin, ses parents étant décédés suite à un accident
de la route. Le jeune homme se retrouve donc avec un héritage colossal mais il y a un énorme problème : il va devoir
embaucher quelqu’un pour faire le ménage. En passant devant sa demeure, Izumi et Mitsuki, deux jolies jeunes filles,
voient une petite annonce pour devenir employée de ménage. Ayant besoin d’argent, les demoiselles pénètrent dans la
demeure pour aller à la porte de la résidence. Mais le jardin est gigantesque et, en cours de route, elles s’arrêtent devant
une mare avec des carpes. Malheureusement pour elle, Izumi tombe à l’eau et elle demande des vêtements de rechange
à Mitsuki. Izumi commence alors à se déshabiller lorsqu’elle se rend compte qu’un jeune homme est en train de la mater.
Elle lui met aussitôt une droite en le traitant de pervers mais le garçon se défend en expliquant qu’il est le propriétaire des
lieux. S’imaginant déjà les demoiselles en tenue de soubrettes sexy, Yoshitaka les émeut en leur racontant qu’il est
orphelin et les deux jeunes filles acceptent finalement de travailler pour lui.
Ce qu'on en pense sur la planète BD : De prime abord, ce nouveau titre ressemble à une énième version de manga
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harem, dont Monsieur est servi (chez Taïfu) en tête, avec un riche héritier entouré de servantes jeunes et sexy. Mais
détrompez-vous : ici, le héros n’est absolument pas le garçon timide habituel, bien au contraire. Yoshitaka est un pervers
de 14 ans qui redouble d’imagination pour se rincer l’œil et peloter ses soubrettes, tout cela sans de faire choper par le
crocodile domestique (!) de l’une d’elles. Vous l’aurez compris, le ton est résolument porté sur l’humour et tout est fait
pour mettre en scène les soubrettes dans des poses aguicheuses. L’action est aussi an rendez-vous, ce qui permet à ce
premier opus d’avoir un rythme assez soutenu. Pour ce qui est des dessins, les personnages sont expressifs et les
costumes des filles sont bien soignés. De plus, bien que les décors soient souvent absents et le découpage très
classique, la mise en scène est tout de même dynamique. Ce volume nous offre donc une bonne dose de rires et de
jeunes filles en costumes, et l’on espère que le prochain ne gâchera pas cette bonne première impression.
Faustine Lillaz planète BD http://www.planetebd.com/img/couv/heismymaster1_couv.jpg
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Re:Les chroniques du net
Soumis par mathieu - 2008/03/18 00:53
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NUI (Ki-oon) Par M. Natali
Affectionnant les peluches, Kaya a découvert le jour de ses 16 ans que celles qui peuplent sa chambre peuvent parler,
marcher et se transformer en humains. Cela a bouleversé son quotidien, d’autant plus que Purple, un mystérieux
doudou que la jeune fille avait ramassé dix ans plus tôt dans un terrain vague, est très attaché à elle et ne cesse de la
suivre partout où elle va. C’est même pire depuis que Kaya a croisé la route du Shinri Harihara, un créateur de
peluches renommé, descendant d’une famille spécialisée dans ce genre de fabrication. Car si la lycéenne est sensible
au charme de ce beau garçon, ce dernier, pour une raison inconnue, cherche à éliminer Purple en envoyant contre lui son
propre fétiche, une dénommée Bianca. Accompagné de ses compères de chiffon, Grey le chien, Aqua le poisson, et
de l’élégante Pink, un poney, Purple mène l’enquête, combat Bianca et ses sbires pelucheux et tente de protéger sa
maîtresse de l’intrigante et jalouse Shara, cousine de Shinri.
Peluche, c’est la signification de Nui !, le titre de la nouvelle série en trois tomes de Natsumi Mukai (+ Anima), publiée
par Ki-oon. Ce mot évoque tendresse, douceur, et rappelle inévitablement les compagnons rassurants des nuits
enfantines. Ces nounours qui peu à peu, loin des lits et des bras, sont laissés sur une étagère ou relégués dans un
grenier. Point d’oubli des copains d’ouate et de chiffon dans Nui !. Ils sont au contraire bien vivants et turbulents et c’est
toute la chaleur des sentiments que leur porte leur propriétaire qui leur permet de déambuler partout et de briser la
monotonie journalière par leurs facéties ou leur propension à se mêler de tout. Là, préadolescent ou adulte, le cœur fond,
car qui n’a pas rêvé de voir s’animer ou d’entendre répondre sa peluche préférée ?
Natusmi Mukai en appelle donc à l’imagination du lecteur et accompagne son histoire des bons sentiments, emplis de la
naïve fraîcheur qu’on peut y attendre, sans pour autant verser dans la mièvrerie. En effet, derrière l’image féerique du
doudou qui prend vie, la mangaka aborde la sortie de l’enfance, transcrite par la difficulté de l’héroïne à se séparer de son
Purple chéri, que ses amies soulignent à l’envi. Elle met également en scène l’éveil aux premiers émois amoureux,
corsés par la rivalité. Ainsi, Tetsu amoureux éconduit de Kaya trouve-t-il un allié en Purple que la tendre inclinaison de
la damoiselle pour Shinri met hors de lui. Et si ces deux-là se contentent de la suivre à distance, Shara en revanche, utilise
les pièges les plus perfides pour chasser son adversaire innocente des plates-bandes qu’elle-même ne convoite que par
caprice. L’intrigue est donc plus subtile qu’il n’y paraît, même si seul le lectorat adulte en prendra conscience quand cette
subtilité échappera aux enfants. Toutefois ceux-ci ne manqueront pas de sentir la force du lien mystérieux qui unit
Shinri à Purple et éprouveront un pincement – coupable ? - similaire à celui des adultes face au thème de l’abandon
suggéré ainsi qu’à la volonté du garçon de faire disparaître définitivement celui qui semble avoir été son compagnon.
L’histoire se déroule sans à-coups, les évènements se succédant sur un rythme assez rapide. Les caractères des
protagonistes sont plutôt bien développés, en particulier ceux des peluches, que ce soient Purple, Grey, Aqua, Pink ou
Bianca. Le quatuor que forment les premiers donne lieu à des moments très plaisants et des commentaires amusants lors
de leurs métamorphoses ou lorsqu’il s’agit de souligner l’incapacité de se déplacer d’Aqua à cause de sa forme de poisson
en chiffon. En harmonie avec le ton léger et humoristique de la série, le dessin de Natsumi Mukai se pare d’un trait
détaillé plein de fraîcheur et d’un style « kawai » - comprenez « mignon ». Visages arrondis, expressions éloquentes,
trames, personnages masculins qui tiennent presque de la gravure de mode, toutes les caractéristiques des shôjo sont
présentes.
Nui ! est une comédie dont le principe, certes un peu classique, est rehaussé d'un zeste de fantaisie qui s'avère
particulièrement agréable. A conseiller aux jeunes lecteurs, et spécialement lectrices, déjà friands de manga ou qui
voudraient s'y aventurer.http://www.bdgest.com/critiques/images/couv/72341.jpg
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Generated: 1 October, 2016, 00:40