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Participant(e)s : Entreprises Nom – Prénom Pôle Emploi Estelle Elloh Page Personnel Guillaumme Cail CRIT Intérim Gilles Barrier CRIT Intérim Hélène Sorrel AFTRAL Thomas Varre Pôle Emploi Marie Thérèse Gontard Gecad Christophe Lando BPI Nathalie Meira Pôle Emploi Annick Hembise Pôle Emploi Marylin Beneyton Gecad Cécile Poulichet BAYER SAS Friedrich Laubscher Promotrans Eric Capisano Personnes excusées : Ordre du jour : A- Tour de table B- Le Cluster Logistique et son fonctionnement C- Contexte du programme D- Présentation des différentes actions E- Proposition de mise en œuvre des actions Compte-rendu rédigé par Olivier Billard 1/5 Compte-rendu des échanges : Introduction faite par Olivier Billard, qui présente l’ordre du jour et remercie les personnes présentes pour cette présentation du programme compétence. Un tour de table permet aux participant(e)s de se présenter. B- Le Cluster Logistique et son fonctionnement Olivier Billard présente le Cluster Logistique, particulièrement à destination des personnes venant pour la première fois. Le Cluster Logistique est une association à vocation économique. Son statut associatif place ses membres au cœur de son fonctionnement, en déterminant les orientations données au programme général, en définissant le contenu de chacun des programmes thématiques et par l’investissement nécessaire à la réalisation des actions. La vocation «économique » du Cluster l’engage vers des actions ayant un impact positif sur le développement économique des acteurs logistiques et en prenant en compte l’ensemble des parties prenantes à ces actions. Le programme « compétences » 2015 qui est présenté est la composition d’actions déjà engagées par le Cluster Logistique et d’une action qui permettra à l’association de pouvoir diffuser auprès des professionnels de la Supply-Chain, des connaissances situées à la pointe de nos organisations car proche de l’innovation. C- Eléments de contexte du programme « compétences » Les échanges sont lancés à partir d’éléments présentant des réalités souvent partagées par tous et en lien avec les métiers de la Supply-Chain. Les points essentiels apportés par les participants sont inscrit dans la partie suivante : - Les entreprises sont encore très inégales en matière de développement logistique et de nombreux indicateurs de « maturité de la supply-chain » sont là pour les évaluer, tels que la présence d’une direction logistique (!) ou encore l’emploi de différents systèmes de gestion et de pilotage des flux. L’évolution du nombre d’emploi « logistique » dans les prochaines années sera à la hausse, tant par l’identification de ces métiers par les entreprises elles-mêmes, que par les bénéfices apportés par une bonne gestion d’une supply-chain qui augmenteront aussi les expressions de besoins de la part des entreprises. Mais avec des compétences qui seront certainement encore plus ciblées, pour des métiers plus polyvalents réalisés avec plus d’autonomie (car mieux contrôlés). -Un même métier peut présenter des réalités bien différentes en fonction de l’activité ou il s’exerce. Pour des métiers opérationnels, la réalité physique (lourd-léger, rare-fréquent, …) des flux détermine les opérations logistique et ainsi explique la diversité observée. La typologie des flux influence également les modes de gestion et managériaux et donc l’ensemble des niveaux d’encadrement. 2/5 D’une façon très marquée et pour ces catégories de collaborateurs, s’ajoutent la maturité logistique de l’entreprise et sa culture comme autres éléments qui favorisent la diversité. Une des conséquences est l’emploi d’une terminologie « flottante » généralement ad-hoc des personnes qui s’expriment. Il faut relever ici un paradoxe car cette diversité se met en perspective avec ce qu’ « est » finalement une supplychain : une suite logique de processus, d’activités qui finalement sont identiques que vous soyez un boulanger ou un assembleur automobile (voir le modèle SCOR). - La mobilité professionnelle qui peut être verticale ou horizontale dans une même entreprise ou non, représente un double enjeu, économique et humain. L’activité logistique d’une entreprise est directement indexée à son activité économique, donc très fluctuante avec des variations hebdomadaires pouvant être fortes et donc la polyvalence s’impose de plus en plus aux métiers les plus généralisés. - Certaines opérations logistiques présente un caractère de pénibilité par la manutention manuelle qu’elles engendrent et cela se traduit par des taux de fréquence et de gravité supérieurs à la moyenne nationale, ici aussi la question de la mobilité professionnelle se pose : par la nécessité de « sortir » de ce domaine de métiers, mais aussi par l’effet d’opportunité que ce domaine présente encore. La supply-chain offres des métiers encore accessibles, des « premiers » métiers pour certaines personnes mais aussi des métiers qui ont été choisi par défaut d’autre. Combien de personnes issues de l’enseignement supérieur sont des opérateurs logistiques et comment valoriseront ils ces expériences lorsqu’ils évolueront vers un autre domaine que la logistique ? La question de la mobilité professionnelle se pose déjà par la voie souvent privilégiée des entreprises en matière de recrutement, à savoir par le travail intérimaire et ces collaborateurs sont déjà bien exercés à la mobilité professionnelle avec des organisations de plus en plus adaptées. - La réforme de la formation professionnelle, la GPEC et la VAE, la diversité des métiers, la nécessité de d’accompagner au mieux le parcours professionnel des personnes évoluant dans nos métiers, placent souvent les compétences au centre des échanges. Entre les « aires de mobilités » créées au travers des codes ROME illustrent les efforts et l’inexistence de fiches de postes dans encore certaines entreprises. Les acteurs en charge de l’emploi et de la formation professionnelle prennent en compte ces besoins par la proposition de mieux identifier la filière des métiers logistiques comme filière à part entière, c’est un des points proposés pour la définition actuelle du Contrat Objectif Emploi Formation – COEF – et actuellement en écriture. Les nombreux échanges permettent de retenir quelques lignes de force : - Les compétences sont des informations centrales à la définition et à la gestion des métiers. - Une meilleure uniformisation des approches et des définitions des métiers de la supply-chain semble nécessaire. - La mobilité professionnelle concerne l’ensemble des métiers mais pour la logistique elle se place comme encore plus nécessaire par les facteurs multiples qui favorisent le besoin de mobilité, voulue ou non. 3/5 Olivier Billard propose de détailler les différentes actions du programme qui seront mises en perspective avec les précédents échanges et enrichies au fil de leur présentation. D- Présentation des différentes actions : E- Proposition de mise en œuvre : 1. Initier l’activité de formation du Cluster Logistique - Le Cluster Logistique souhaite disposer d’un moyen de diffusion de connaissances présentant une valeur ajoutée que les programmes déjà proposés n’offrent pas. Un organisme de formation présente les avantages d’être souple, mobilisable en fonction des besoins. C’est autant un moyen d’enseignement que d’action et de communication, en plus de contribuer à la diversification des sources de financements du Cluster Logistique. L’objectif est de pouvoir initier cette activité en 2015 par quelques journées de formation. Olivier Billard indique que Gaëlle Vadas, assistante du Cluster Logistique est en charge de cette action. La phase actuelle consiste à préparer sa création sur le plan administratif, financier et de sa communication. Le contenu de ces journées devra être défini suivant à mode à déterminer. Pour cette action, les informations parviendront par mail au groupe de travail, à concurrence de la détermination de la date de démarrage effectif qui provoquera les premières réunions auxquelles chacun sera convié. 2. Impliquer les écoles, universités et centres de formation. Le programme du Cluster présente des facettes techniques qui peuvent être soutenues par un travail collaboratif avec les acteurs de l’enseignement. Il s’agit pour le Cluster de contribuer aux liens entre l’enseignement et le terrain professionnel et de disposer d’un moyen au service de la réalisation de son programme. L’esprit général étant sur un principe de « gains partagés » au niveau de chacun, soit la communication, la promotion et la valorisation des travaux effectués par les étudiants et les structures qui les accueillent. Ces travaux seraient réalisés par un groupe d’étudiants et inscrits dans leur parcours d’enseignements. Ils cibleraient une partie « technique » demandée par une action d’un des programmes du Cluster. Leur suivi serait assuré par le responsable des étudiants et le pilote de l’action vers laquelle les travaux seraient dirigés. De plus, le Cluster a depuis sa création fait appel à des étudiants dans le cadre de stage ou de contrat de professionnalisation et continuera d’employer ces moyens. Sandy Jourdan, chargée de communication suivant une licence professionnelle employée actuellement par le Cluster et Vincent Kannengesser en Master Transport et Logistique Commerce International qui l’intégrera prochainement pour 6 mois, sont les derniers exemples. 4/5 Des contacts ont été initiés qui doivent permettre de détecter les possibilités d’intégration de ces travaux dans les parcours d’enseignements : AFTRAL – PROMOTRANS et Université LYONII. Quelles sont les compétences proposées par ces parcours, pour quel durée, thème, …. Une première « convention » a été mise en place récemment entre l’AFTRAL et le Cluster afin d’aider à la réalisation du livrable N°1 du projet OPTIMUM, inscrit au programme Santé et Sécurité au Travail. Ce livrable consiste en une évaluation logistique des différents modes de déchargement proposés actuellement sur le marché et employés dans un contexte de déchargement de marchandises en vrac depuis un conteneur. Exemple de convention en annexe. Pour cette action, le travail engagé se poursuivra et s’élargira au domaine de la recherche avec des modes de mise en œuvre adaptés. Les informations seront transmises lors des réunions proposées pour ce programme. 3. Le projet Capital Expérience – CAPEX Différents documents présentés en réunions sont versés en annexe pour prendre connaissance des informations qui ont été transmises, leurs retranscriptions seraient longues et imprécises. La partie suivante indique les avis exprimés. Les fonctionnalités GRH proposées à partir des données métiers offrent des réponses à des opérations de travail régulière pour nombre d’acteurs : recrutement – mobilité – formation - …. Le système proposé a en outre la faculté de standardiser l’approche des métiers par une organisation simple et objective, la diversité des métiers s’exprimant au travers d’autres moyens également proposés (interviews-vidéos-contenu rédigé) qui apporteront les nuances à chacun d’eux (exigences de « l’alimentaire », de « l’industrie », …). CAPEX reste cependant au stade de sa construction, l’ensemble des métiers n’est pas renseigné dans la base de données par exemple. Un important travail reste à accomplir avec cependant un mode opératoire déjà expérimenté. Une réunion ayant pour objet ce projet sera proposée au groupe prochainement afin de permettre de redémarre le projet CAPEX L’ensemble des participants est remercié. 5/5