Pépinières - Chambre Régionale d`Agriculture d`Aquitaine

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N°10 – 29 septembre 2011
Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires
à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières
sont les horticulteurs et pépiniéristes, les entreprises CIC et Medan.
SOMMAIRE
PEPINIERES
Le rédacteur du BSV Horticulture - Pépinières est le GIE Fleurs et Plantes du Sud-Ouest.
Vigilance et rappel
réglementaire
Ravageurs
• Pucerons
• Aleurodes
• Chenilles
• Tétranyques tisserands
• Tarsonèmes et phytoptes
• Cicadelles
• Psylles
• Scolytes xylébores
Maladies
Pépinières
• Oïdium
• Box Blight
• Chancre
Récapitulatif de l'évaluation
des risques
Vigilance et rappel réglementaire
Remarques générales
Directeur de publication :
Dominique Graciet,
Président de la Chambre
régionale d'agriculture
d'Aquitaine
Cité mondiale
6, Parvis des Chartrons
33075 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 01 33 33
Fax 05 57 85 40 40
http://www.aquitainagri.org/
Les organismes nuisibles réglementés sont définis dans l’arrêté national de lutte du 31 juillet 2000
et dans l’arrêté du 24 mai 2006 qui traduit en droit français la directive 2000/29/CE concernant les
mesures de protection contre l’introduction dans la communauté d’organismes nuisibles aux
végétaux et aux produits végétaux et contre leur propagation à l’intérieur de la communauté.
La notion d’organisme nuisible réglementé englobe la notion d’organismes de quarantaine.
Un organisme de quarantaine est défini par la Convention Internationale pour la Protection des
Végétaux comme suit : « organisme nuisible qui a une importance potentielle pour l’économie de la
zone menacée et qui n’est pas encore présent dans cette zone ou bien qui y est présent mais n’y
est pas largement disséminé et fait l’objet d’une lutte officielle.. »
Toute personne qui constate sur un végétal la présence d’un organisme nuisible réglementé a
l’obligation d’en faire déclaration auprès de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture
et de la Forêt (DRAAF) (Service Régional de l’alimentation- SRAL)

Supervision :
DRAAF / Service Régional de
l'Alimentation Aquitaine
51, rue Kièser
33077 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 00 42 03
http://draaf.aquitaine.agricultur
e.gouv.fr/
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Ravageurs
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Pucerons
Observations - dégâts - évaluation des risques :
Les conditions sont toujours favorables et différentes espèces ont été observées sur différentes cultures :
Beaucoup de cultures de conteneurs de plein air sont touchées avec la reprise de végétation (pousse
d’automne).
- Photinia, Viburnum, Pittosporum, Spirea, Ribes odoratum, Cotoneaster, Punica : le plus souvent sur
les Viornes et les Cotoneasters il s'agit d'Aphis spiraecola : jaunâtre à verdâtre, avec cauda et cornicules
noirs, colonies denses et plutôt sous les feuilles ; sur Pittosporum il s'agit toujours d'Aphis fabae, gros
pucerons noirs.
- Malus : le puceron lanigère Eriosoma lanigerum reste difficile à contrôler ; les attaques sont fortes en
conteneurs et il est à noter une forte sensibilité de la variété PERPETU 'Everest'.
- Nerium oleander : reprise des attaques sur jeunes pousses d’Aphis nerii.
Dégâts Aphis spiraecola sur Spirée
(Source : GIE FPSO)
Dégâts Aphis spiraecola sur Photinia
(Source : GIE FPSO)
Aphis fabae
Dégâts Aphis fabae sur Pittosporum
(Source : http://www.agroatlas.ru)
(Source : GIE FPSO)
Bio-contrôle : il faudra de moins en moins compter sur l’activité des auxiliaires indigènes avec l’arrivée de
l’automne en cultures extérieures :
- prédateurs polyphages : coccinelles, syrphes, cécidomyies, chrysopes,
- parasitoïdes spécialisés : Aphidius sp, Aphelinus, praon...
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Aleurodes
Observations - dégâts - évaluation des risques :
Nous sommes toujours en conditions favorables pour leur développement surtout sous abris. Des observations
ont été faites en particulier sur :
- Nerium oleander : une installation de Bemisia tabaci est possible et certaines cultures présentent de
faibles niveaux d’attaque.
- Hypericum, Abelia, Cistus : une très forte attaque de Bemisia a été observée sous abris surtout sur
Hypericum (foyer primaire, dessous des feuilles infestés de puparia jaunes)…
Détail adulte, larve, puparium Bemisia tabaci
(Source : GIE FPSO)
Dégâts Bemisia tabaci sur Hypericum
(Source : GIE FPSO)
Bio-contrôle :
-

acarien prédateur d’œufs et de larves : Amblyseius swirskii,
parasitoides : Encarsia formosa, Eretmocerus eremicus (contrôle de Trialeurodes), Eretmocerus mundus
(contrôle de Bemisia),
champignons entomopathogènes (HR >70%) : Paecilomyces fumosoroseum, Lecanicillium muscarium.
Chenilles (Lépidoptères)
Observations – dégâts - évaluation des risques :
La fin de l’été approche et les effectifs augmentent avec le nombre de générations qui se succèdent, qui
dépend des espèces. Nous avons fait des observations en particulier sur :
- Choysia : des attaques moyennes de tordeuses ont été observées. On peut noter comme dégâts
fréquent des feuilles repliées par des fils de soie qui protègent la chenille et des déformations de pousses.
- Citrus : une forte attaque de mineuses a été observée sur un site sous abris : galeries sinueuses face
supérieures (0,5 cm de large au maximum), larves visibles par transparence. L'identification serait à
mener pour confirmer le diagnostic probable de Phillocnistis citrella : originaire d'Asie du Sud Est,
largement disséminé aujourd'hui : Floride, Amérique Centrale, Portugal, Espagne, France (Corse, 1994),
Italie, Maghreb, Turquie, Israël, Corse. Il s’agit d’un micro-lépidoptère (Gracillaridae), de 6 mm
d’envergure, apparenté au groupe des teignes ; les ailes antérieures sont blanches avec des écailles
argentées, de petites taches noirâtres et une grosse tache noire à leur extrémité ; le corps et les ailes
postérieures avec longue frange marginale sont blancs. Au repos, l’adulte replie ses ailes et est difficile à
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repérer. Les chenilles forent des galeries sous l’épiderme des feuilles. En regardant la face inférieure des
feuilles, il est possible de voir des larves jaune-verdâtre de 3 mm de long maximum. Au terme de leur
développement, les chenilles vont se nymphoser au bord du limbe qu’elles enroulent pour former une
loge. Les œufs sont pondus isolément face inférieure des feuilles (éclosion sous 2-10 jours). Les 4 stades
larvaires se développent sur 5 à 20 jours en creusant des galeries (1 à 2-3 mines/feuilles qui occupent
jusqu’à la moitié de la surface foliaire). La nymphose se déroule au bord du limbe sous un enroulement
foliaire. Durée totale du cycle varie de 13 à 52 jours.
Adulte de Phillocnistis citrella
(Source : http://cisr.ucr.edu)
Galeries et larves de Phillocnistis citrella
(Source : http://blog.sciencenet.cn)
Bio-contrôle :
-

bactéries entomopathogènes : Bacillus thuringiensis Var kurtaki ou azawaï,
parasitoïdes : Trichogramma sp.
Tétranyques tisserands (Acariens)
Observations – dégâts - évaluation des risques :
Les temps chauds et secs sont très favorables à Tetranychus urticae surtout sous abris et dans les cultures à
faible besoin en eau. La pression devrait diminuer avec la baisse des températures nocturnes. Des
observations ont été menées en particulier sur :
- Choysia, Cryptomeria, Euphorbia : des foyers sur Choisya sous abri, mais aussi une attaque sévère
également en pleine terre sur Cryptomeria sont à signaler.
- Nerium oleander : cette culture est particulièrement sensible surtout en conteneurs sous abris et les
observations d’attaques moyennes à fortes fréquentes.
Bio-contrôle :
- acarien prédateur de nettoyage (foyers) : Phytoseiulus persimilis
- acarien prédateur de protection : Neoseiulus californicus, Amblyseius andersonii
- diptère prédateur de nettoyage : Feltiella acarisuga
- coccinelle prédatrice : Stethorus punctillum

Tarsonèmes et phytoptes (Acariens)
Observations – dégâts - évaluation des risques : les baisses des températures nocturnes, l’allongement des
nuits augmentent le risque de développement du tarsonème. Cet acarien microscopique préfère des conditions
douces et humides contrairement aux tétranyques tisserands.
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Nous avons fait des observations notamment sur :
- Pyrus : une attaque moyenne de Phytoptes a été observée en conteneurs. Il peut provoquer, par son
alimentation, des cloques sur les feuilles et des tâches rousses sur les fruits. Sur les feuilles, les cloques
apparaissent d'abord comme de petites ampoules ou boutons verts. Elles prennent rapidement une
apparence rougeâtre, pour enfin devenir brunes et nécrotiques.
Tetranychus urticae sur choysia
(Source : GIE FPSO)

Eriophyes pyri sur poirier
(Source : http://plante-doktor.dk)
Cicadelles
Observations – dégâts - évaluation des risques : de fortes à très fortes populations ont été observées en
août avec des dégâts plus ou moins importants suivant les cultures et suivant les espèces présentes : certaines
espèces font des piqûres superficielles et vident les cellules, d’autres font des piqûres profondes et provoquent
par l’injection de salive toxique des déformations. Des collectes ont été régulièrement effectuées et les
identifications se poursuivent : entre autres Asymmetrasca (Empoasca) decedens (verte), Zygina rhamni
(blanche à ornementations oranges en losanges), Eupteryx zelleri (abdomen rayé).
- Photinia, Prunus laurocerasus, Euonymus : des attaques fortes à très fortes sur certains sites en
conteneurs. Photinia 'pointe du Raz' particulièrement touché par des déformations sur une parcelle.
Dégâts de cicadelles sur Fusains
(Source : GIE FPSO)
Dégâts de cicadelles sur photinia
(Source : GIE FPSO)
Bio-contrôle :
- hyménoptères parasitoïdes : anagrus atomus, Neodryinus typhlocybae (Metcalfa).
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
Psylles
Observations - dégâts - évaluation des risques : les populations restent à surveiller... il s’agit des dernières
générations probablement. Les effectifs sont plus ou moins importants suivant le contrôle des générations
précédentes (suivant les espèces de 1 à 3 générations).
- Elaeagnus : des adultes de Cacopsylla fulguralis sont observés en conteneurs mais
dégâts.
donc peu de
- Laurus nobilis : des attaques faibles en conteneurs sont à signaler avec la présence de larves
(galigènes) de Trioza alacris qui provoquent des dégâts typiques d'enroulement jaunâtre des bords de
feuilles.
- Eucalyptus : des attaques faibles ont été observées en conteneur. Plusieurs espèces
possibles (Ctenarytaina eucalypti mais aussi C. spatulata depuis 2003, et C. peregrina depuis 2007
décrits dans le Sud-Est...), seule la première dernière espèce est connue pour être naturellement
parasitée par Psyllaephagus pilosus introduit par acclimatation dans le Sud-est dans les années 1995
avec une rapide dissémination sur tout le territoire. Il faudrait faire identifier pour donc mieux évaluer les
risques ! N’hésitez pas à demander l’avis d’un technicien pour une confirmation de la présence de ce
parasite et une expertise pour son identification précise !
- Albizzia : Acizzia jamatonica provoque encore des attaques encore moyennes à fortes observées en
pleine terre.
Acizzia jamatonica adultes et larves sur Albizzia
Cacopsylla fulguralis sur Elaeagnus X ebbengei
Dégâts de Trioza alacris sur laurier sauce
Adultes et œufs de Trioza alacris sur laurier sauce
(Source : GIE FPSO)
(Source : GIE FPSO)
(Source : GIE FPSO)
(Source : GIE FPSO)
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Bio-contrôle :
- Punaises prédatrices : Anthocoris nemoralis (2 mm), Cantharis sp (4 mm)
- Coccinelles prédatrices
- Substances naturelles : huile de colza, pyrèthre, kaolin

Otiorrhynques
Observations - dégâts - évaluation des risques : des attaques plutôt moyennes sont encore observées sur
certaines pépinières avec une présence de larves provoquant des dommages sur l’appareil racinaire
Bio contrôle :
-

nématodes entomopathogènes des larves : Steinernema feltiae, kraussei ;
bacteriophora, megidis,
champignon entomopathogène des larves et adultes : Metarhizum anisopliae.
Heterorhabditis
Scolytes xylébores
Observations - dégâts - évaluation des risques : le piégeage des adultes est réalisé et permet de suivre les
niveaux de populations. Le piège, que l’on accroche dans un arbre, est constitué de deux panneaux rouges
englués entrecroisés et d’un flacon réservoir de liquide attractif. Dans le cas des scolytes du genre xylébore,
l’attractif utilisé est l’alcool. C’est l’évaporation de l’alcool qui, mimant l’expression de l’arbre, attire les insectes,
de même que la couleur rouge des panneaux. Il faut remplir les flacons de liquide attractif 1 à 2 fois par
semaine selon son temps disponible et l’efficacité souhaitée Les insectes attirés s’engluent sur les panneaux
(Rebell, société Biosystem). Pour la détection il faut mettre en place 0,5 à 1 piège/ ha et jusqu’à 8 pièges/ha
pour réduire les populations.
- Magnolia, Platanus : plusieurs entreprises sont touchées par des problématiques de scolytes xylébores
avec des dégâts parfois considérables sur ces deux espèces. Xyleborus cryptographus a été identifié sur
Magnolia grandiflora ; Xyleborus dispar est dans la plupart des cas l’espèce communément rencontrée.
FOCUS
Scolyte Xyleborus cryptographus
Aspects morphologiques :
Petit coléoptère de 3-4mm de couleur brun très foncé à noir et présentant un aspect brillant.
Plantes hôtes :
Extrêmement polyphage, il attaque de préférence le pommier, le poirier, l'abricotier mais se développe
également sur le pêcher, le cerisier, le châtaignier, le prunier ainsi que sur diverses essences forestières et
ornementales.
Données de biologie :
L’adulte hiverne dans la galerie où il s'est métamorphosé. La femelle prend son essor au printemps, lorsque
t° > 18°C. Elle se dirige vers un autre arbre et fore, dans l'épaisseur du bois (contrairement à d’autres scolytes
qui restent en surface), un réseau de galeries caractéristiques d'un diamètre uniforme de 2 à 5 mm. La galerie
de pénétration est perpendiculaire à l'axe de la branche, puis bifurque pour former, dans les grosses branches,
un anneau concentrique. A partir de cet anneau, sont creusées de courtes galeries parallèles à l'axe de la
branche. 10 à 15 jours après l'attaque du tronc, la femelle pond une quarantaine d'œufs dans les galeries.
1 génération annuelle est observée sous nos climats.
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Dégâts :
Le ravageur attaque les arbres en bon état sanitaire. Le forage des galeries entraîne souvent la mort des jeunes
sujets et un dépérissement rapide des arbres âgés qui se dessèchent brusquement après la floraison. Chez les
arbres vigoureux, la sève inonde les galeries et peut entraver le développement des œufs et des larves.
Dégâts de Xylébore disparate sur platane
(Source : GIE FPSO)
Larve de scolyte
(Source : http://aramel.free.fr/INSECTES38.shtml)
Xyleborus cryptographus sur Magnolia
(Source : GIE FPSO)
Dégâts de Xyleborus cryptographus sur Magnolia
(Source : GIE FPSO)
Piège Revel dans une parcelle de platanes
(Source : GIE FPSO)
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Maladies

Oïdium
Observations et évaluation des risques : Les conditions sont de nouveau très favorables au développement
de l’oïdium : alternance de journées ensoleillées et de journées plus orageuses, des variations d’humidité et de
températures en baisse la nuit favorisent les germinations des conidies (humidité) et/ou le développement du
mycélium (temps plus sec).
Des attaques moyennes sont observées en plein air sur rosiers en conteneurs et chêne en pleine terre.
Bio-contrôle :
-

champignon antagoniste : Ampelomyces quisqualis homologué sur rosiers
Box Blight
Observations et évaluation des risques : une attaque moyenne de « Box Blight » sur Buxus a été observée
en conteneurs de plein air. Des champignons spécifiques souvent associés sont présents : Cylindrocadium buxi
et Volutella buxi.
Rappelons qu’il est recommandé d’éliminer les plantes malades, tout au moins de tailler les rameaux atteints,
de détruire les feuilles mortes, de désinfecter les outils de taille.
Il faut éviter de mouiller le feuillage du moins éviter un film d’eau pendant plus de 5 heures
C’est surtout une menace en espaces verts dans les parcs et jardins, mais les maladies gagnent le secteur de
la production en pépinière. (voir BSV N° 7).

Chancre
Différentes espèces de Phytophthora peuvent toucher les cultures.
Observations : Des pertes ont été observées sur :
- Lavandula, Choysia, Ceanothus, Phlomis, Convolvulus, Loropetalum, Forsythia: graves pertes en
cultures de conteneurs de plein air. Parfois le champignon est favorisé par de mauvaises conditions de
culture : excès d’humidité, excès de salinité dans les mottes...
Evaluation des risques :
Rappelons que ce sont des champignons qui se développent à températures élevées et sur des plantes ayant
peut-être affaiblies par des à-coups d’arrosage ou des stress hydriques répétés. Les vaisseaux conducteurs
étant obstrués par le champignon, c’est en période très chaude, lorsque les plantes ont soif, que les symptômes
de flétrissement soudain apparaissent. Le champignon se développe surtout dans la zone du collet et gagent
les racines qui brunissent.
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Récapitulatif de l’évaluation du risque depuis le dernier BSV
Ravageurs
Abris
Hors-sol
Pleine terre



=
acariens
aleurodes
cicadelles
chenilles
clythre
cochenilles
=



=




=

coléoptère xylophage
otiorrhynques
adultes
larves
pucerons
psylles
thrips


mineuse du marronnier
Maladies
Abris
Hors sol
Pleine Terre
cloque du pêcher
criblure bactérienne
fusariose
mildiou
=

=
oïdium
phytophthota
rouille
=
taches foliaires
tavelure
Box blight
Légende :
Pas observé
Pas de pression
Pression faible
Pression moyenne
Pression forte
Indicateur d’évolution du risque
augmentation du risque
diminution du risque
risque identique


=
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Remarques générales :

Sur les agents de bio-contrôle soumis à l’homologation des produits phytopharmaceutiques, il
faut vérifier les usages homologués sur e-phy : http://e-phy.agriculture.gouv.fr/

Sur les organismes nuisibles réglementés voir notamment le guide des organismes nuisibles
édité par l’astredhor : http:// www.astredhor , cliquer sur documentation puis sur contribution du
réseau et entrer en recherche le titre guide des organismes nuisibles
" Action pilote par le ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les
crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018 ".
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut-être
transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises
par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur
leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
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