Yannick Rieu Spectrum

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Yannick Rieu Spectrum
Yannick Rieu
Compositeur et saxophoniste
Né au Canada de parents français, Yannick Rieu a grandi en Gaspésie et au Saguenay
(Québec). Après des études aux Conservatoire de Rennes (France), Chicoutimi, Québec et
Montréal, il entreprend une carrière de saxophoniste de jazz dès 1980. Dès 1988, la bible
du jazz, Down Beat, le classe au nombre des 20 saxophonistes les plus prometteurs du
monde, aux côtés de Branford Marsalis, Joe Lovano et Courtney Pine.
Depuis, il accumule les éloges des principaux périodiques de jazz américains, français et
canadiens tant pour ses disques que pour ces prestations sur scène. Yannick Rieu s’est
produit notamment au Canada, en France, en Allemagne, en Suisse, en Chine, au Japon et
au Brésil, et séjourne régulièrement à Paris, l’une des capitales mondiales du jazz.
Yannick Rieu est le récipiendaire du Prix Oscar Peterson en 2006 pour la qualité de son art
et sa contribution exceptionnelle au développement du jazz canadien. Il a reçu trois Félix de
l’ADISQ pour ses albums « What Is the Colour of Love »(1996), « Little Zab »(2000), et «“I
” Is Memory »(2006) dans la catégorie album jazz de l’année.
YANNICK RIEU SPECTRUM
Spectrum, l’ensemble fondé en 2007 par le saxophoniste et compositeur Yannick Rieu a
lancé son premier CD/DVD éponyme en mai 2009 sur étiquette Justin Time. Cet ensemble
permet à Yannick Rieu de s’éloigner de l’approche classique du quatuor de jazz et de
réinventer ce son, cette approche particulière qui fait de lui un artiste incontournable.
Voluptueuse, sa voix au saxophone rappelle Coltrane et Getz à la fois. C’est cette voix
particulière qui touche depuis de nombreuses années les publics du Canada, d'Europe et
d'Asie.
Spectrum réunit des musiciens venant d’horizons différents mais qui ont en commun
l’amour de la musique et de l’improvisation. Plusieurs artistes de premier plan ont collaboré
ou collaborent encore avec Spectrum : Jocelyn Tellier (gtr.), Jean-Sébastien Williams (gtr.),
Daniel Thouin (claviers), Rémi-Jean Leblanc (basse), Adrian Vedady (basse), Tony Albino
(batt.), Samuel Joly (batt.) et Philippe Melanson (batt.).
Une approche plus globale, plus organique de l’improvisation se rapprochant des concepts
de Weather Report mais aussi d’Ornette Coleman et plus récemment de Dave Douglas font
de Spectrum un des groupes les plus excitants de la scène musicale actuelle.
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Cyberpresse.ca
10 mai 2009
Par Alain Brunet
Spectrum : spectral et visionnaire
L'électrification généralisée des instruments de musique a marqué le jazz à la fin des années 60. Les
technologies numériques y ont produit leurs premières mutations à la fin des années 90. Yannick
Rieu, lui, ne s'est pas laissé prendre au piège du jazz-fusion, dont la majorité des concoctions se
sont enlisées dans une virtuosité de plus en plus formatée.
Le saxophoniste québécois ne s'est pas non plus collé sur le groove électro-jazz... qui manifeste déjà
des signes d'essoufflement.
Dans son art récent, l'intégration de l'électricité et de l'électronique participe plutôt d'une recherche
fondamentale qui lui est propre, et dont les structures ouvertes rappellent un tant soit peu le grand
virage de Miles Davis à l'époque Bitches Brew/In A Silent Way.
Ceci dit, il ne faut pas s'en tenir à cette évocation facile; les propositions rythmiques et harmoniques
de ce travail collectif piloté par Rieu (au studio Victor ainsi qu'au Dièse Onze) s'avèrent résolument
actuelles, en plus de puiser dans de multiples réservoirs patrimoniaux, tant africains qu'européens,
tant sérieux que populaires. Ce projet, somme toute, en est non seulement un de tête, mais aussi un
de tripes: à n'en point douter, ces concepts sont au service de l'émotion.
…………………
9 mai 2009
Yannick Rieu vient tout juste de lancer Spectrum, CD/DVDde haute tenue, un album de post-fusion
de très bon goût, très loin de la fusak (expression composite entre fusion et musak) pratiquée par
tant de super techniciens sans imagination.
Voilà une authentique expérience sonique.
Réalisation Pierre Chailler, 2010
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montrealjazzfest.com
8 juillet 2009
Yannick Rieu
avec Rémi-Jean Leblanc, Jocelyn Tellier, Philippe Melanson et Dan Thouin
Passion de la musique et net penchant pour l'improvisation, voilà ce que propose Spectrum, avec à
sa tête Yannick Rieu, toujours aux saxophones et à la composition. Tous d'horizons différents, les
acolytes de ce projet ont déjà donné de nombreux concerts au Québec et en Chine avant de lancer
leur premier opus, en mai 2009, sous étiquette Justin Time. Improvisation et curiosité musicale sont
les seuls mots d'ordre de cette époustouflante soirée !
montrealexpress.ca
9 juillet 2009
Par Philippe Beauchemin
Festival de jazz: l'improvisation de Yannick Rieu…
L'Astral était l'hôte d'un autre grand musicien hier soir, en la personne de
Yannick Rieu. Lui qui était accompagné de Rémi-Jean Leblanc, Jocelyn
Tellier, Philippe Melanson et Dan Thouin, la passion et l'improvisation
musicale étaient au rendez-vous ce mercredi soir. Portant le nom plus que
nostalgique de Spectrum, le projet musical a longtemps tourné en Chine et au
Québec. Il en était à une première présentation à la salle L'Astral. Les gens
ont donc pu y entendre cette improvisation de génie.
Les carnets web de l’écrivain Stanley Péan
www.stanleypean.com
16 mai 2009
Par Stanley Péan
Yannick Rieu, aventurier de l’inouï
Avec ça, je suis rentré à Québec juste à temps hier pour le concert du saxophoniste Yannick Rieu
et de sa formation Spectrum au café-spectacle du Palais Montcalm. Cet aventurier de l’inouï et ses
comparses nous ont offert deux belles heures de jazz déluré et délirant, de quoi se rincer les oreilles
de toutes les inepties dont la radio commerciale nous assaille à longueur de journée.
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Cyberpresse.ca
16 mai 2009
Par Alain Brunet
Yannick Rieu :
structures ouvertes
Photo: Jocelyn Chevalier
Généralement, Yannick Rieu n'est pas associé au jazz électrique ou électronique. Seuls le Non
Acoustic Project, paru en 2002, et le tout nouveau CD/DVD Spectrum misent sur une électrification
généralisée des instruments dont il fait usage. «Les projets acoustiques ne me satisfont pas à
100%», a expliqué le saxophoniste québécois.
«Spectrum, pour moi, pose le musicien, ce n'est pas tant un groupe qu'une façon de penser ou de
visualiser la musique. C'est un projet organique: j'écris des structures simples qui font rejaillir la
complexité à travers l'improvisation. Les thèmes et les structures émergent alors, se crée un
enchaînement de «cellules de composition» que je perfectionne dès leur apparition. À ces «cellules»,
je veux donner une direction claire tout en en favorisant l'évolution permanente. J'aime qu'il y ait un
rapport entre chacune d'entre elles.»
(…) Vu les structures ouvertes de Spectrum et la nature de son instrumentation, il est relativement
facile de comparer ce travail de Rieu au contenu des albums Bitches Brew ou In A Silent Way, c'està-dire aux prémisses du jazz électrique.
Ouverture d'esprit
Pour mener à bien les destinées de Spectrum, un terme qui n'a rien à voir avec la défunte boîte
montréalaise, mais plutôt à l'esprit d'un album fétiche de Billy Cobham paru dans les années 70
(aussi intitulé Spectrum), Yannick Rieu préconise la réunion de musiciens qui ne sont pas
nécessairement associés au jazz.
«Mon choix porte d'abord sur des artistes qui ont l'esprit ouvert; des musiciens polyvalents, mais qui
ont une voix et une technique fortes. Je n'aime pas trop diriger, en fait; lorsque je choisis un
musicien, je sais ce qu'il pourra donner.»
Ainsi, Spectrum mise sur une communauté dont les représentants varient d'un concert à l'autre. Le
week-end dernier, par exemple, Yannick Rieu a passé deux soirées au Dièse Onze avec un
alignement qui ne sera pas tout à fait le même pour sa prochaine tournée en Chine, et qui précédera
son passage au Festival international de jazz de Montréal - prévu à L'Astral le 8 juillet.
«Jean-Sébastien William et Jocelyn Tellier, par exemple, ne sont pas exactement des guitaristes de
jazz - Jean-Sébastien accompagne Térez Montcalm alors que Jocelyn tourne avec Mara Tremblay.
Rémi-Jean Leblanc est un autre jeune musicien de grand talent; il a son vocabulaire à la basse
électrique comme il l'a à la contrebasse. Le batteur Samuel Joly n'est ni jazz ni rock, mais quelque
part entre les deux. Superbe! Au Festival de Montréal, il sera remplacé par Philippe Melanson; RémiJean et Jean-Sébastien seront accompagnés par Dan Thouin aux claviers», a annoncé leur leader.
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VOIR
14 mai 2009
Par Antoine Léveillée
Yannick Rieu - Aux limites du jazz
Yannick Rieu: "C'est l'addition de toutes ces personnalités qui nous donne l'impression qu'il se
passe quelque chose de différent." Yannick Rieu sait comment s'entourer pour mieux se mettre à
l'épreuve. Il nous propose Spectrum, un collectif qui fait la fusion des genres.
Le saxophoniste qui fut récipiendaire du prix Oscar-Peterson en 2006 ne cesse d'entrevoir et de
défricher de nouveaux sentiers artistiques. Avec Spectrum, Yannick Rieu a plongé dans une
expérience où les rencontres musicales se sont multipliées. À géométrie variable, ce groupe a
intégré le guitariste Jocelyn Tellier, le contrebassiste Adrian Vedady et le claviériste Daniel Thouin,
entre autres, dans un concept polyvalent et audacieux qui s'éloigne du jazz standard. Pour son
spectacle à Québec, il sera accompagné du guitariste Jean-Sébastien William, du bassiste Rémi-Jean
Leblanc et du batteur Samuel Joly, dans ce qui s'annonce comme une joute d'improvisation au
caractère impressionniste.
"J'ai fait appel à des gens de milieux différents, qui oeuvrent dans des disciplines musicales parfois
indépendantes du jazz, explique-t-il. Je ne leur impose pas de directives précises, je ne suis pas là
pour les diriger, au contraire. Mon écriture, elle est très simple: quelques cellules mélodiques qui
sont très fortes et qui nous permettent de développer. Ces musiciens, ils m'accompagnent parce que
j'aime la façon dont ils jouent. La seule demande que je peux leur faire, c'est d'être eux-mêmes.
C'est l'addition de toutes ces personnalités qui nous donne l'impression qu'il se passe quelque chose
de différent."
À l'écoute de cette dernière production, nous avons l'impression que l'interprète opère une forme de
cassure. Son précédent album, intitulé Saint-Gervais (2007), était en formule trio et ancré dans un
répertoire jazz acoustique. Une formule plus standard qui contraste maintenant avec sa nouvelle
création.
"De l'extérieur, je peux comprendre qu'on considère ça comme une cassure, mais ce n'est pas le
cas, affirme-t-il. Spectrum s'additionne aux autres projets qui sont en cours. Des projets acoustiques
et plus standard justement. Par exemple, ces temps-ci, je travaille avec le pianiste François
Bourassa dans une formule en quartette. C'est une forme d'expression que je trouve très
intéressante, mais je ne peux pas m'empêcher d'aller voir ailleurs et de créer dans un cadre plus
expérimental. Pour moi, c'est en continuité."
Alors qu'il a pu présenter Spectrum en Chine, au Beijing NineGates Jazz Music Festival en 2008,
l'artiste compte bien donner suite à ce rayonnement ce printemps. Un dénouement heureux alors
que le gouvernement fédéral sabrait, il n'y a pas si longtemps, dans un programme d'aide aux
tournées artistiques à l'extérieur du pays. "Au Canada, et au Québec en particulier, nous sommes
très mal encadrés, constate-t-il. Nous ne sommes pas des Américains, alors on se dit que le jazz
n'est pas notre musique. Il a fallu qu'on jongle pour cette prochaine tournée en Chine. D'ailleurs,
nous avions acheté les billets d'avion sans savoir si ça allait marcher. Disons que c'était sur la corde
raide. Le danger avec ces politiques, c'est de mettre sur le même pied la culture et les profits. Tout
doit rapporter aujourd'hui. J'ai l'impression qu'on est train de dépasser certaines limites. Ça ne sert à
rien d'être trop noir, mais parfois, j'ai l'impression qu'on est sur une pente descendante."
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VOIR
21 mai 2009
Par Stanley Péan
SPECTRUM Yannick Rieu
Ma cote :
Spectrum, c'est à la fois le titre du nouvel album du saxophoniste Yannick
Rieu et le nom de la formation protéiforme avec laquelle il a conçu en studio et
devant publics montréalais et chinois une partie de cette musique. Spectrum
rappelle, par la manière et l'esprit, les expérimentations du Miles Davis de la
période Bitches Brew et Live/Evil. Sur le CD constitué d'un mélange
d'enregistrements en studio et en atelier ouvert au public, tout comme sur le
DVD du concert présenté à Beijing, Rieu et ses comparses (parmi lesquels les
brillants Jocelyn Tellier à la guitare et Adrian Vedady à la contrebasse) se
placent en position de risque, travaillant sans filet à ces exercices de haute
voltige jazzistique. Envoûtant.
Shanghai Daily - CRIENGLISH.com
21 mai 2009
Par Liu Wei
A Jazz Spectrum of Musical Possibilities
Canadian "poet in jazz" Yannick Rieu and his band Spectrum will perform at the Shanghai Oriental
Art Center on June 14. Composer, tenor and soprano saxophonist Yannick Rieu has enjoyed an
international career spanning 30 years and one of his missions is to turn Chinese young people on to
jazz.
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Radio-Canada, émission Désautels
8 mai 2009 à 15h40
Par Alain Brunet
Critique de Yannick Rieu Spectrum
Un album vraiment intéressant, hautement créatif!
Les structures sont ouvertes, ça se passe dans la durée, dans la clarté, des atmosphères un peu
éthérées. Il s’en passe des choses. (…) C’est expérimental, mais on se laisse prendre. C’est un
travail qui réfère un peu à Bitches Brew/In a Silent Way de Miles Davis, les expériences fondatrices
du jazz fusion, aussi avec beaucoup d’éléments de musique contemporaine, de musique classique
européenne, de chanson française, de musique africaine. C’est un très beau mélange.
Journal de Montréal
9 mai 2009
Par Christophe Rodriguez
Traits de génie
Saxophoniste discret, infatigable globe-trotter, Yannick Rieu est un instrumentiste de premier plan.
Yannick Rieu est le saxophoniste des alliances comme le prouve cette hallucinante nouveauté, avec
du jazz qui rend hommage à Joe Zawinul et son Weather Report, à John Coltrane évidemment, et à
l’inoubliable Steve Lacy.
Depuis I is Memory et Saint-Gervais, enregistré devant public, le saxophoniste ténor et soprano
Yannick Rieu poursuit son petit bonhomme de chemin.
Instrumentiste redoutable qui fait aisément le pont entre différents styles et générations, il est salué
en Europe comme au Japon, où il est souvent en visite pour différents projets. Spectrum, d’une
beauté insaisissable, se présente comme un cadeau princier, puisqu’un DVD concert accompagne sa
quête multiforme qui demande une oreille légèrement avertie!
Coastaljazz.ca, Vancouver
9 mai 2009
One of the greatest sax players to emerge from Quebec, tenor/soprano saxophonist Yannick Rieu
plays jazz from A to Z. Rieu is a skilled improviser with phrasing that is innovative, captivating, and
utterly free of clichés. A maverick artist who shuns standard concepts (having played with Pau Bley
and Toots Thielemans), he draws inspiration from his personal vision and a poetic approach to
music. Rieu’s current project, Spectrum, brings together a group of musicians from different
backgrounds—jazz, rock, French chanson—who all share a passion for improvisation. This is
incredible music with a master musician at the helm.
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Yannick Rieu
récipiendaire du Prix Oscar Peterson
Montréal, le jeudi 29 juin 2006 – Le Festival International de Jazz de Montréal décerne cette année le
Prix Oscar Peterson au saxophoniste et compositeur québécois Yannick Rieu. Le Prix lui sera remis
au cours d’un point de presse qui aura lieu cet après-midi, à 13 h, au Salon Mont-Royal du Hyatt
Regency Montréal. Le trophée lui sera également présenté sur scène, à l’occasion du concert que
l’artiste donnera demain, vendredi 30 juin, à 18 h, au Gesù – Centre de créativité, dans le cadre de
la série Jazz d’ici La Presse.
Yannick Rieu est le 18e artiste à recevoir le Prix Oscar Peterson, créé lors de la 10e édition du
Festival, en 1989, afin de souligner la qualité de l’art d’un musicien et sa contribution exceptionnelle
au développement du jazz canadien. Reconnu comme l’un des saxophonistes les plus talentueux de
la scène mondiale (entre autres par la bible américaine du jazz, Down Beat), le Québécois Yannick
Rieu s’est produit à travers le monde et collectionne les éloges et les prix autant pour ses disques
que pour ses prestations sur scène. Il entame sa carrière professionnelle à Montréal, en 1984, et
collabore entre autres avec Vic Vogel, Bernard Primeau, Guy Nadon et Jean Beaudet. Musicien
intense et sans compromis, le saxophone ténor est en constante recherche musicale, cherchant un
sens à cette musique. Dans cette optique, Yannick Rieu privilégie de plus en plus le dépouillement,
sans pour autant céder à la facilité ; au contraire, le musicien n’aime pas « s’installer » et cherche
plutôt le déséquilibre, préférant l’incertitude et la vigilance du funambule.
En remportant le Prix Oscar Peterson, Yannick Rieu succède à Bernard Primeau (2005), Diana Krall
(2004), Kenny Wheeler (2003), Lorraine Desmarais (2002), Moe Kofman (2001), Charles Biddle
(2000), Maynard Ferguson (1999), Guy Nadon (1998), Rob McConnell (1997), Nelson Symonds
(1996), Michel Donato (1995), Paul Bley (1994), Fraser MacPherson (1993), Vic Vogel (1992), UZEB
(1991), Oliver Jones (1990) et, bien sûr, à Oscar Peterson (1989).
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Source :
Festival International de Jazz de Montréal
www.montrealjazzfest.com
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