Grosse Patate - Ville de La Valette-du-Var

Transcription

Grosse Patate - Ville de La Valette-du-Var
Le Journal de
Grosse Patate
Petit Bois Cie
au Théâtre de La Digue
3 rue de la Digue
31300 Toulouse
[email protected]
direction Jean-Jacques Mateu 06 81 69 96 21
diffusion et presse Jean Lebeau 06 11 94 68 91
Le Journal de
Grosse Patate
Texte Dominique Richard
Editions Théâtrales Jeunesse
Mise en scène Jean-Jacques Mateu
Avec Bilbo, Jean-Jacques Mateu
Régie Lucile Hortala, Luna Guillot
Musiques Pascal Comelade
Costumes Joël Viala
Lumières Loïc Andraud, Philippe Ferreira
Le Journal de Grosse Patate est
plus particulièrement destiné au
jeune public de 8 à 12 ans. Il
convient à des représentations
scolaires mais la compagnie tient
cependant à ce qu’il soit aussi
représenté en famille.
Le texte est recommandé pour la
lecture en cycle 3 par l’Education
Nationale.
Son Didier Baules
Construction décor
Pierre Vasselot, la Fiancée du Pirate
Claude Gaillard, Ateliers du TNT
Administration Lucile Hortala
Diffusion et presse Jean Lebeau
Photos Patrick Moll
Coproduction Petit Bois cie, Espace Apollo Mazamet
Soutiens Région Midi-Pyrénées, Ville de Muret.
Il existe deux reportages papiers
sur le spectacle publiés dans
deux numéros hors série des
« Clefs de l’Actualité Junior »
des Editions Milan (sept. 2006 et
sept. 2007)
Nous tenons à destination des
enseignants
des
documents
pédagogiques.
Compagnie associée au Théâtre de la Digue Toulouse, subventionnée
par DRAC Midi-Pyrénées, Région Midi-Pyrénées, Département
Haute-Garonne, Ville de Toulouse.
Licence II-1009085.
« On m’appelle Grosse Patate,
on m’appelle comme ça
parce que j’aime manger.
J’aime tellement manger,
pétard de pétard. »
« Monstre, un monstre parle à la lune.
Je veux être moche, encore plus moche,
la plus moche des plus moches.
Je veux m’enterrer disparaître, rejoindre maman,
je ne veux plus grandir, je ne veux plus grossir,
je ne veux plus rien, être du vent. »
PHOTOS :
Le lien patrickmollphoto.com/sto/jjm/grosse_patate.zip
vous permet de télécharger des photos libres de droit.
Merci de mentionner : photo Patrick Moll
Résumé
« Le Journal de Grosse Patate » est le journal intime
d'une petite fille de 10 ans que l'on surnomme
Grosse Patate (ou encore Miam-Miam, Crème
Chantilly, Terreur des Cantines) parce qu’elle
mange tout le temps.
Plus elle est triste, plus elle mange…
Moins elle comprend, plus elle mange…
Dans ce journal, Grosse Patate brosse toute une
année scolaire, une année d’école et de vacances,
une année de classe et de récrés.
Une année de questions sur soi et sur l’autre, une
année d’apprentissage de la vie et du monde.
Joyeuses découvertes et premières grandes
déceptions.
Amours et déconvenues.
Amitié et cruauté.
Espoirs et désillusions.
Grandir c’est pas facile !
Quand Grosse Patate n’écrit pas elle rêve. Et dans
ses rêves, revient un homme en noir qui nous les
raconte. Rêves de gâteaux au chocolat. Mais aussi
rêves d’amour. Rêves de Hubert, celui qu’elle aime
mais qui ne serait amoureux que de lui-même.
Rêves d’amitié, rêves de Rose-Marie, grande timide
qui se mettrait à parler. Rêves de Rémi, souffredouleur qui aurait une ombre de fille.
Calendrier
première esquisse
Mazamet, Espace Apollo (81)
Castelnaudary, Théâtre des 3 Ponts (11)
création 07
Muret, Théâtre Municipal (31)
Narbonne, Le Théâtre (11)
Port la Nouvelle (11)
Leucate (11)
Toulouse, Théâtre de la Cité (31)
Toulouges (66)
Ramonville-Saint-Agne, Centre Culturel (31)
Auch, CIRCUITS (32)
Narbonne, Le Théâtre (11)
Ax-Les-Thermes (09)
11 mars 06
13 juin 06
les 1er et 2 mars 07
du 8 au 13 mars 07
le 15 mars 07
le 16 mars 07
du 20 au 28 mars 07
du 18 au 20 avril 07
du 25 au 26 avril 07
le 9 mai 07
du 22 au 25 mai 07
le 15 août 07
07/08
Céret, Salle de l’Union (66)
Olargues, Mairie (34)
Saubrigues, la Scène aux Champs (40)
Albi, Athanor (81)
Toulouse, TNT (31)
Tarbes, le Parvis au Théâtre des Nouveautés (65)
Montauban, le Local (82)
Cugnaux, Festival Giboulées Lactées(31)
Montolieu, Capendu, Chemins de Traverse (11)
L’Ille sur Tet, La Fabrica (66)
Saint-Louis, la Coupole (68)
Millau, Maison du Peuple (12)
Avignon, Alizé Théâtre
le 9 octobre 07
le 16 octobre 07
le 31 octobre
du 12 au 14 novembre 07
du 16 au 24 novembre 07
(65) du 3 au 5 décembre 07
le 18 décembre 07
le 22 janvier 08
du 5 au 7 février 08
le 9 février 08
du 25 au 28 février 08
le 1er avril 08
du 10 juillet au 2 août 08
08/09
Mas-Grenier, FOL 82
Roques-sur-Garonne, Le Moulin (31)
Foix, L’Estive Scène Nationale (09)
Oust (09) avec l’Estive
Blagnac, Odyssud la Chapelle (31)
Castres - Théâtre Municipal, FOL 81
Chainon Manquant Figeac sous réserve
Nouatre (37)
Carmaux, FOL 81
Albi - Athanor, FOL 81
Parc Régional des Causses (46)
Decazeville, A Ciel Ouvert (12)
Saint-Sulpice, FOL 81
Saint-Jans-Cappel (59)
6 et 7 novembre 08
13 novembre 08
du 16 au 18 décembre 08
19 décembre 08
du 12 au 17 janvier 09
19 et 20 mars 09
21, 22 mars
6, 7, 8 avril (sous réserve)
5 mai 09
7 mai 09
du 8 au 16 mai
19 mai 09 (et 20 sous réserve)
26 mai 09
7 et 8 juin 09 (à confirmer)
Pour renseignements complémentaires et invitations : nous contacter.
Revue de presse
UN TEXTE QUI SE DEGUSTE
COMME UN GATEAU AU
CHOCOLAT.
J-Ch. Meyer, l’Alsace
EXCELLENT SPECTACLE
par Eric JALABERT, VIVANTMAG
Bilbo installe avec brio et sincérité cette petite fille éveillée de 10 ans.
Ponctuée par une bande son rythmant les états d’âme de Grosse Patate, tour à
tour apaisante et agitée, la mise en scène épurée n’en demeure pas moins
efficace. Un spectacle où l’on parle d’eux-mêmes aux enfants, sans détour et
de façon frontale, jouant entre émotion, tendresse et drôlerie.
Un spectacle à faire découvrir impérativement aux enfants des écoles
primaires. BRAVO !
ABSOLU DE TENDRESSE ET D’HUMANITE
VAUCLUSE MATIN
On ne connaîtra jamais son prénom. Affublée du sobriquet « grosse patate » la
petite fille de 10 ans qui consigne dans son journal intime tous ses méfaits, ses
coups de cœur et ses états d’âme est une goulue de vie, d’amour et d’amitié.
Sous des dehors fort sympathiques avec sa moue boudeuse, ses couettes sagement
relevées et son petit bidon camouflé de rose, se cache un personnage ambivalent,
tour à tour victime et bourreau. Grosse Patate, telle une éponge, absorbe les coups
mais sait également les asséner. Premier miroir de la vie où l’adulte en germe
apprend à se défendre, à aimer et à réparer ses erreurs…
« Le Journal de Grosse Patate » parle sans concession de l’enfance qui
s’enfuit, de la mort et des premiers regards posés sur l’autre avec, parfois,
l’empreinte de la violence.
« Le Journal de Grosse Patate », c’est un absolu de tendresse et d’humanité.
PATATE DOUCE
E.H., Dernières Nouvelles d’Alsace
Avec ses couettes, son pantalon à carreau et son petit
ventre rond, Grosse Patate est un personnage attachant,
auquel les enfants s’identifient rapidement.
C’est drôle et cruel, touchant mais jamais mièvre. Tout le
monde se retrouve dans cette petite fable à l’humour
pétillant, à l’image des deux comédiens sur scène.
MIROIR DE L’ENFANCE
par Yves Gabay, la Dépêche du Midi
Tout le monde à l’école l’appelle Grosse Patate : elle mange tout le temps. Qu’elle
soit gaie, triste, amoureuse, elle mange. Ah, ce n’est pas facile tous les jours d’avoir
dix ans, alors le soir elle consigne dans son journal ses coups de blues, ses
déconvenues et ses désillusions mais aussi ses découvertes, ses espoirs, ses
premiers émois. A la nuit tombée, un mystérieux homme en noir nous guide à
travers ses rêves et sa conscience…
Ce journal de Grosse Patate que Petit Bois Cie présente au TNT est le portrait d’une
enfance un peu compliquée, certes pas tragique, mais où le regard de l’autre, seul
miroir possible, est bien souvent impitoyable. Une plongée dans l’âme tourmentée
d’une pré-ado complexe et complexée en apprentissage de la vie et des rapports
humains. Les enfants sont cruels, dit-on. On le vérifie ici avec force, en riant
souvent. Grosse Patate maltraite Rémi autant qu’elle l’est par les autres et tous les
personnages se débattent avec leurs faiblesses et leurs limites.
Une pièce étonnante et un excellent spectacle pour les 8-13 ans. La mise en
scène, rythmée et alerte, permet à la comédienne, formidable dans le rôletitre, de souligner toute la subtilité du texte de Dominique Richard. Seule en
scène, à part les nocturnes apparitions de l’homme en noir, elle nourrit son
personnage d’une impressionnante palette d’émotions. Naïve mais
déterminée, gamine pressée d’en découdre avec la vie, elle illustre à
merveille l’aphorisme de Cocteau : « l’Enfance sait ce qu’elle veut. Elle veut
sortir de l’enfance. »
UN PETIT BIJOU
par Elise NOIREAUD, LES TROIS COUPS
« Grosse Patate ». Drôle de nom pour une héroïne ! Bien loin des fées ou des princesses
parfaites auxquelles les petites filles aiment à s’identifier, ce personnage nous délivre toutes
crues les pensées qu’elle jette chaque jour dans son carnet intime. Le Journal de Grosse Patate,
c’est l’histoire des questions, des joies et des peines qui nous traversent quand on a 10 ans. Cet
âge où la vie est à la fois une grande aventure et une montagne de questions. Un spectacle
émouvant, drôle, tendre et qu’il serait dommage de manquer si vous avez des enfants ou
si vous avez envie de retrouver celui que vous avez été.
Cette petite fille curieuse, coquine, pétillante, mais loin d’être parfaite, a trouvé dans les
gâteaux un refuge doux et enveloppant face à la vie qui ne fait pas toujours de cadeaux. Il est
généralement difficile pour un comédien adulte d’incarner un personnage d’enfant. Difficile
d’éviter le cliché, les couettes ridicules et le mauvais goût. Pourtant Bilbo s’exécute avec un
naturel surprenant. Et si l’on entre dans ce spectacle avec une telle délectation, c’est
avant tout grâce à la justesse de son interprétation. La comédienne investit son corps et
sa voix d’une façon limpide. Elle a retrouvé les attitudes et les élans propres à l’enfance.
La petite fille existe, le public y croit. En nous regardant bien en face, elle nous raconte
ses grands bonheurs, ses doutes et ses tempêtes. Elle plonge les enfants et les adultes
dans les épopées de la cour de récré, lieu du jeu et de la cruauté, où pour ne pas être
exclu soi-même, on peut martyriser un plus petit que soi.
Grosse Patate ne devient jamais donneuse de leçon et c’est une grande qualité du spectacle.
Elle nous invite à partager ses réflexions sur la différence, la beauté, la méchanceté, la
générosité. L’auteur Dominique Richard a choisi de ne pas prendre les enfants pour des
imbéciles et Petit Bois cie lui fait honneur en ne tombant jamais dans la mièvrerie. On se
contente ici de proposer un vrai retour en enfance, brut et sincère. L’enfance non comme une
période idéalisée, mais comme le moment où tout est essentiel. C’est saisissant et euphorisant.
Parfois aussi bouleversant.
La mise en scène a su trouver l’énergie que ce personnage demandait. Le choix de la
musique de Pascal Comelade apparaît des plus judicieux. Ses compositions riches et
enlevées relèvent à la fois de l’enfance, de la poésie, de la joie et de la nostalgie. Ses
mélodies ajoutent au grand esthétisme de l’ensemble.
Les pensées quotidiennes de Grosse Patate prennent vie sur le plateau dans une
succession de tableaux efficaces et harmonieux. La mise en espace claire et précise
exploite au mieux les possibilités du décor pourtant simple. Les belles lumières mettent
en valeur ses richesses en se faisant tantôt douces, tantôt tranchées. Et une grande
poésie émane des moments de nuit où l’enfant rêve, veillée par un home en noir qui nous
dévoile ses songes.
En définitive, l’amour pour la vie de Grosse Patate est sérieusement communicatif. Elle sait
réveiller en nous des sensations enfouies, des odeurs, des souvenirs. Elle s’est mise à parler
en moi à une petite fille de 10 ans qui n’est jamais loin derrière ma grande carcasse adulte.
Avec exigence et tendresse, Petit Bois cie a déposé sur la scène du théâtre Alizé un
spectacle d’une qualité infinie et rare. On leur en est reconnaissant.
IMPITOYABLES OBSERVATIONS
par Jérôme Gac, Intramuros
Debout sur son lit, elle annonce d’entrée la couleur : « On m’appelle Grosse Patate.
J’aime tellement manger, pétard de pétard ». Traversée par la question de l’image
de soi, la pièce de Dominique Richard épouse les formes du journal intime d’une
enfant de 10 ans qui fait l ‘apprentissage de l’amitié, du sentiment amoureux, du
partage des émotions…
Au fil d’une année scolaire, la vie dans la cour de récréation se déroule en une
succession de courtes séquences tirées d’un cahier de confessions. C’est une année
charnière, celle des toutes premières fois, celle de la découverte des différences,
des joies de la vie en communauté et parfois des peines. Dans le secret de son
journal, elle relate ses impitoyables observations avec un naturel confondant, où
s’étale au grand jour la férocité des gosses entre eux. Grosse Patate ne fait pas
vraiment preuve de tendresse avec cette petite communauté où règne l’implacable
loi du plus fort. Notre héroïne est aussitôt tentée d’affirmer sa personnalité au
détriment de son prochain le plus fragile. Le même dont elle finira par être le
protecteur le plus efficace contre la cruelle mécanique du groupe. C’est l’occasion
pour l’auteur d’aborder sereinement des situations qui le sont encore trop peu dans
les spectacles destinés au jeune public. La voilà donc confrontée aux attirances
particulières de son camarade, lequel en pince pour le même garçon qu’elle. Une
différence exposée de front, avec sincérité mais légèreté. Au rejet de l’inconnu
succède l’amitié réconfortante d’un compagnon de galère.
Chaque approche de l’autre est pour Grosse Patate une découverte, une leçon pour
entrer dans la vie. Son regard moqueur n’épargne guère les grandes personnes : la
moindre contradiction entre les paroles et les actes de ceux-ci est implacablement
soulignée avec un bon sens de circonstance. Grosse Patate ne cesse de se chercher
dans la confrontation avec ses congénères. Le fruit de ses expériences construit sa
personnalité, module ses craintes, façonne sa confiance. Un cercle d’amis finit par
prendre forme autour d’elle, la tendresse et l’amitié chassent les peurs et les
craintes. Quand elle s’endort, Grosse Patate rêve. Elle est parfois poursuivie par
des cauchemars, ce qui nous la rend d’autant plus attachante.
C’est Bilbo qui prête sa petite silhouette, ses joues rondes et ses grands yeux
au personnage. Un rôle qu’on croirait taillé sur mesure pour la comédienne
qui fut de tous les spectacles de Petit Bois. Ici, sa performance hypnotise les
enfants aux aguets, droits sur leur siège et attentifs aux moindres péripéties
de la gamine. Un rôle qui ne demande qu’à lui coller à la peau.
L’ENFANCE A TRAVERSE LE PLATEAU
Françoise VALON, spectatrice
Si j’écrivais des mots, je voudrais qu’ils soient dits par Bilbo, pour que chacun d’eux
devienne savoureux et frais. Tous les mots que dit Bilbo deviennent des bonbons
acidulés, chacun avec un goût nouveau, surprenant, qu’il faut laisser fondre.
Pourtant, ce sont des mots tout simples. « Rose-Marie est ma copine », « Rémi, on
l’appelle Rémilette. Il a une ombre de petite fille accrochée à ses souliers »…
Quand les enfants disent ces mots-là, on ne les croit pas. Ils semblent frelatés,
comme quand les grandes personnes parlent des enfants. Mais Bilbo est portée par
une enfance magique, elle nous fait goûter le « sublimé » de l’enfance, l’eau-de-vie
de l’enfance recueillie dans l’alambic de son jeu. C’est un jeu d’une précision qui
impose le silence et l’écoute. Un jeu qui fait du vide tout autour, comme une bulle
suspendue.
La musique des petits canards qui rient, les contrastes des couleurs, la guirlande
nostalgique des Noëls solitaires et le « magicien - homme en noir » qui entoure les
rêves de Grosse Patate : « Tu dors ? ». Le magicien souffle sur la bulle habitée par
Grosse Patate et la fait flotter dans le pays des rêves. « Tu dors ? »…
Grosse Patate rêve qu’elle a cessé de grossir. Elle rêve qu’elle fait un régime,
horreur ! Dans lequel il faut cesser de manger ! Mais comment cesser de manger
quand on est tout seul à traîner dans les rues et que même la lune, qui ressemble à
Grosse Patate, ne lui répond pas ? Comment cesser de manger quand on est
amoureuse de Hubert et qu’il ne vous regarde même pas ? Comment cesser de
manger quand Papa ne sait pas vous expliquer la différence entre les tomates et les
bananes, les garçons et les filles, les joies et les peines, le jour et la nuit, et ce que
c’est que de grandir et de vouloir rapetisser, et pourquoi la maîtresse juge douteux
que l’on soit « sous-sous-général » d’une armée secrète inventée par Rémi ?
Grosse Patate absorbe la vie avec l’évidence, l’étonnement et la fragilité de
Bilbo, avec les ruptures, les brusqueries et les volte-face de l’enfance. Grosse
Patate est un elfe dont l’enfance a traversé le plateau, si léger, si vif, si tendre,
qu’on en est tout éberlué. On voudrait oser dire comme les enfants :
« Encore ! ». Encore un peu de cette grâce inespérée, de ce partage de
l’enfance perdue, si proche … qu’on pourrait presque croire qu’on l’a
retrouvée pour toujours.
L’auteur : Dominique Richard
Ce jeune auteur dramatique a tout d’abord été comédien, formé au TNS (promotion
1993) par Françoise Lebrun, Laurence Roy et Joël Jouanneau. Il a travaillé sous la
direction de Bernard Sobel, Joël Jouanneau, Michel Galabru ou Madeleine Gaudiche,
ainsi qu’à la TV et au cinéma.
Metteur en scène, il s’est emparé de textes non dramatiques : Les Chants de
Maldoror de Lautréamont, Dans le Petit Manoir de Witkiewitz ou plus récemment
Là-haut les étoiles écrit à partir de textes de Léo Ferré.
Auteur, il écrit et met en scène sa première pièce en 98, Le Journal de Grosse
Patate, texte très vite remarqué et recommandé par les programmes de l’Ecole
Primaire. Suivent Les saisons de Rose-Marie (créé par la compagnie du Réfectoire
à Toulouse), Les ombres de Rémi, Hubert au Miroir, Les rêves de Bilfou, Une journée de Paul (Prix
Collidram en 2008 décerné par Aneth). Il écrit 1000 femmes 1000 chemins à partir de la rencontre de
femmes en alphabétisation.
Il est membre du collectif Exileros qui réalise des spectacles musicaux dans les cafés, foyers et centres
sociaux. Il anime des ateliers théâtre ou écriture dans différentes structures scolaires, sociales et
pénitentiaires, et enseigne l’art dramatique au Conservatoire de Villepinte depuis la rentrée 2007.
Aux Editions Théâtrales Jeunesse :
- en volumes séparés : Le Journal de Grosse Patate,
Les saisons de Rose-Marie, Hubert au Miroir.
- en recueil Théâtre en court 2 : Une journée de Paul,
- en recueil Court au théâtre 1 : Les ombres de Rémi.
Petit Bois Cie
Jean-Jacques Mateu, metteur en scène, fonde Petit Bois Cie en 1995 à Toulouse, à la fin de
l’aventure collective du Théâtre Pirate. Il choisit avant tout de donner la priorité au répertoire
contemporain, aux « poètes politiques » comme Eugène Durif, Ödon von Horvath, Edward
Bond ou plus récemment Nikolaï Erdman avec sa fameuse comédie le Suicidé que Petit Bois
fait découvrir au public toulousain au TNT en 2003. Des auteurs questionnant le conflit de l’intime
et du collectif, du particulier et du général, sur fond de Guerre d’Algérie, de montée du nazisme
ou du stalinisme, de querelles de clans ou de domination du Marché …
Petit Bois s’efforce de mener des projets réunissant des équipes larges, comédiens et musiciens
présents ensemble sur scène. Le Suicidé créé en en 2003 réunissait 18 personnes sur le
plateau.
Petit Bois Cie travaille en partenariat avec plusieurs scènes de la Région Midi-Pyrénées : la
Scène Nationale de Foix, Circuits - Auch, la Digue et le Théâtre National de Toulouse.
A partir de septembre 2004, la compagnie est accueillie en résidence pour 3 années à l’Espace
Apollo de Mazamet, avec le soutien de la Ville, de la DRAC et de la Région Midi-Pyrénées. Les
Morts Joviaux y sont créés en octobre 05 et tournent dans le Tarn en février 06. Le Journal de
Grosse Patate y est créé en mars 06 et attire vite l’attention de la diffusion jeunesse.
Outre un partenariat de longue date avec le Lycée Soult de Mazamet, Petit Bois y mène de
nombreuses actions de sensibilisation : le « Grand Chantier Théâtre », chantier de réalisation
théâtrale, des ateliers en Collège, des parcours artistiques en Ecole, des « levers de rideau » et
l’organisation de la semaine du « Printemps des Poètes ».
La compagnie s’attaque aujourd’hui à un large projet autour de l’auteur israélien Hanokh Levin :
une comédie, une tragédie et un cabaret satirique.
Et le Théâtre de La Digue de Toulouse lui propose une association pour 3 saisons.
Jean-Jacques Mateu
Formé au Conservatoire de Toulouse puis au Théâtre Ecole du
Passage (Niels Arestrup, Bruce Myers), il doit aussi beaucoup à
diverses rencontres : Philippe Minyana, Michèle Guigon, Robert
Cantarella ou Michel Bernardy.
Il a joué Marivaux et Molière, Koltès et Evelyne Pieller, Ferré et
Genet, dans des mises en scène de J.Louis Hourdin, Francis Azéma,
Philippe Bussière à Toulouse, Dominique Chante en PACA .
Il a aussi joué dans quelques mises en scène lyriques de Pet Halmen, Adriano Sinivia ou Jérôme
Savary. Et dans les spectacles de rue de l’Arche de Noé.
Il aborde la mise en scène en 92 avec le Petit Bois d’Eugène Durif et fonde Petit Bois Cie en
95. Il choisit d’explorer l’écriture du XXème siècle au travers des thèmes de la violence et de la
guerre : Horváth avec la Foi l’Amour l’Espérance, Durif avec Tonkin-Alger et la Petite
Histoire, Bond avec Rouge Noir et Ignorant et l’Ecole de Village. Quelques écarts dans ce
parcours avec la Fête du Cordonnier comédie élisabéthaine ou Mémoire(s) prolongée(s)
réalisées à partir d’interview.
En 2004, avec la création du Suicidé au TNT - Toulouse, il retrouve le motif dramatique de la
violence exercée à l’encontre de l’individu et la période historique des années 20/30, cette fois
avec Erdman, auteur légendaire du répertoire satirique russe.
De 2004 à 2007 : résidence au long court à Mazamet avec deux créations : les Morts Joviaux et
le Journal de Grosse Patate.
Septembre 2007 : début d’une association de 3 ans avec le Théâtre de La Digue à Toulouse.
Bilbo
Formée au Conservatoire de Toulouse, aux Ateliers du Sorano et à
l’Ecole Lecoq.
Elle a travaillé longtemps avec la Cie l’Arche de Noé notamment dans
L’An Mil ou la Maison du Sourd… Elle a également travaillé avec
Jacques Rosner : La Cerisaie au CDN de Toulouse et Michel
Allemandou : le Médecin malgré lui à Bordeaux
Elle est partenaire de Petit Bois depuis 1995, elle y a joué dans La Foi
l’amour l’espérance, Tonkin-Alger, Mémoire(s) prolongée(s), La
Fête du cordonnier, l'Ecole de Village, Rouge Noir et Ignorant , Le
Suicidé. Et tout récemment dans Les Morts Joviaux.
Avec Petit Bois elle a réalisé le cabaret A-MOR, elle a été assistante à la mise en scène de La
Petite Histoire, et dirige régulièrement des ateliers de sensibilisation.
Elle a participé à l’ensemble des actions menées par la Compagnie en résidence à Mazamet.

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