Grosse Patate - Ville de La Valette-du-Var
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Grosse Patate - Ville de La Valette-du-Var
Le Journal de Grosse Patate Petit Bois Cie au Théâtre de La Digue 3 rue de la Digue 31300 Toulouse [email protected] direction Jean-Jacques Mateu 06 81 69 96 21 diffusion et presse Jean Lebeau 06 11 94 68 91 Le Journal de Grosse Patate Texte Dominique Richard Editions Théâtrales Jeunesse Mise en scène Jean-Jacques Mateu Avec Bilbo, Jean-Jacques Mateu Régie Lucile Hortala, Luna Guillot Musiques Pascal Comelade Costumes Joël Viala Lumières Loïc Andraud, Philippe Ferreira Le Journal de Grosse Patate est plus particulièrement destiné au jeune public de 8 à 12 ans. Il convient à des représentations scolaires mais la compagnie tient cependant à ce qu’il soit aussi représenté en famille. Le texte est recommandé pour la lecture en cycle 3 par l’Education Nationale. Son Didier Baules Construction décor Pierre Vasselot, la Fiancée du Pirate Claude Gaillard, Ateliers du TNT Administration Lucile Hortala Diffusion et presse Jean Lebeau Photos Patrick Moll Coproduction Petit Bois cie, Espace Apollo Mazamet Soutiens Région Midi-Pyrénées, Ville de Muret. Il existe deux reportages papiers sur le spectacle publiés dans deux numéros hors série des « Clefs de l’Actualité Junior » des Editions Milan (sept. 2006 et sept. 2007) Nous tenons à destination des enseignants des documents pédagogiques. Compagnie associée au Théâtre de la Digue Toulouse, subventionnée par DRAC Midi-Pyrénées, Région Midi-Pyrénées, Département Haute-Garonne, Ville de Toulouse. Licence II-1009085. « On m’appelle Grosse Patate, on m’appelle comme ça parce que j’aime manger. J’aime tellement manger, pétard de pétard. » « Monstre, un monstre parle à la lune. Je veux être moche, encore plus moche, la plus moche des plus moches. Je veux m’enterrer disparaître, rejoindre maman, je ne veux plus grandir, je ne veux plus grossir, je ne veux plus rien, être du vent. » PHOTOS : Le lien patrickmollphoto.com/sto/jjm/grosse_patate.zip vous permet de télécharger des photos libres de droit. Merci de mentionner : photo Patrick Moll Résumé « Le Journal de Grosse Patate » est le journal intime d'une petite fille de 10 ans que l'on surnomme Grosse Patate (ou encore Miam-Miam, Crème Chantilly, Terreur des Cantines) parce qu’elle mange tout le temps. Plus elle est triste, plus elle mange… Moins elle comprend, plus elle mange… Dans ce journal, Grosse Patate brosse toute une année scolaire, une année d’école et de vacances, une année de classe et de récrés. Une année de questions sur soi et sur l’autre, une année d’apprentissage de la vie et du monde. Joyeuses découvertes et premières grandes déceptions. Amours et déconvenues. Amitié et cruauté. Espoirs et désillusions. Grandir c’est pas facile ! Quand Grosse Patate n’écrit pas elle rêve. Et dans ses rêves, revient un homme en noir qui nous les raconte. Rêves de gâteaux au chocolat. Mais aussi rêves d’amour. Rêves de Hubert, celui qu’elle aime mais qui ne serait amoureux que de lui-même. Rêves d’amitié, rêves de Rose-Marie, grande timide qui se mettrait à parler. Rêves de Rémi, souffredouleur qui aurait une ombre de fille. Calendrier première esquisse Mazamet, Espace Apollo (81) Castelnaudary, Théâtre des 3 Ponts (11) création 07 Muret, Théâtre Municipal (31) Narbonne, Le Théâtre (11) Port la Nouvelle (11) Leucate (11) Toulouse, Théâtre de la Cité (31) Toulouges (66) Ramonville-Saint-Agne, Centre Culturel (31) Auch, CIRCUITS (32) Narbonne, Le Théâtre (11) Ax-Les-Thermes (09) 11 mars 06 13 juin 06 les 1er et 2 mars 07 du 8 au 13 mars 07 le 15 mars 07 le 16 mars 07 du 20 au 28 mars 07 du 18 au 20 avril 07 du 25 au 26 avril 07 le 9 mai 07 du 22 au 25 mai 07 le 15 août 07 07/08 Céret, Salle de l’Union (66) Olargues, Mairie (34) Saubrigues, la Scène aux Champs (40) Albi, Athanor (81) Toulouse, TNT (31) Tarbes, le Parvis au Théâtre des Nouveautés (65) Montauban, le Local (82) Cugnaux, Festival Giboulées Lactées(31) Montolieu, Capendu, Chemins de Traverse (11) L’Ille sur Tet, La Fabrica (66) Saint-Louis, la Coupole (68) Millau, Maison du Peuple (12) Avignon, Alizé Théâtre le 9 octobre 07 le 16 octobre 07 le 31 octobre du 12 au 14 novembre 07 du 16 au 24 novembre 07 (65) du 3 au 5 décembre 07 le 18 décembre 07 le 22 janvier 08 du 5 au 7 février 08 le 9 février 08 du 25 au 28 février 08 le 1er avril 08 du 10 juillet au 2 août 08 08/09 Mas-Grenier, FOL 82 Roques-sur-Garonne, Le Moulin (31) Foix, L’Estive Scène Nationale (09) Oust (09) avec l’Estive Blagnac, Odyssud la Chapelle (31) Castres - Théâtre Municipal, FOL 81 Chainon Manquant Figeac sous réserve Nouatre (37) Carmaux, FOL 81 Albi - Athanor, FOL 81 Parc Régional des Causses (46) Decazeville, A Ciel Ouvert (12) Saint-Sulpice, FOL 81 Saint-Jans-Cappel (59) 6 et 7 novembre 08 13 novembre 08 du 16 au 18 décembre 08 19 décembre 08 du 12 au 17 janvier 09 19 et 20 mars 09 21, 22 mars 6, 7, 8 avril (sous réserve) 5 mai 09 7 mai 09 du 8 au 16 mai 19 mai 09 (et 20 sous réserve) 26 mai 09 7 et 8 juin 09 (à confirmer) Pour renseignements complémentaires et invitations : nous contacter. Revue de presse UN TEXTE QUI SE DEGUSTE COMME UN GATEAU AU CHOCOLAT. J-Ch. Meyer, l’Alsace EXCELLENT SPECTACLE par Eric JALABERT, VIVANTMAG Bilbo installe avec brio et sincérité cette petite fille éveillée de 10 ans. Ponctuée par une bande son rythmant les états d’âme de Grosse Patate, tour à tour apaisante et agitée, la mise en scène épurée n’en demeure pas moins efficace. Un spectacle où l’on parle d’eux-mêmes aux enfants, sans détour et de façon frontale, jouant entre émotion, tendresse et drôlerie. Un spectacle à faire découvrir impérativement aux enfants des écoles primaires. BRAVO ! ABSOLU DE TENDRESSE ET D’HUMANITE VAUCLUSE MATIN On ne connaîtra jamais son prénom. Affublée du sobriquet « grosse patate » la petite fille de 10 ans qui consigne dans son journal intime tous ses méfaits, ses coups de cœur et ses états d’âme est une goulue de vie, d’amour et d’amitié. Sous des dehors fort sympathiques avec sa moue boudeuse, ses couettes sagement relevées et son petit bidon camouflé de rose, se cache un personnage ambivalent, tour à tour victime et bourreau. Grosse Patate, telle une éponge, absorbe les coups mais sait également les asséner. Premier miroir de la vie où l’adulte en germe apprend à se défendre, à aimer et à réparer ses erreurs… « Le Journal de Grosse Patate » parle sans concession de l’enfance qui s’enfuit, de la mort et des premiers regards posés sur l’autre avec, parfois, l’empreinte de la violence. « Le Journal de Grosse Patate », c’est un absolu de tendresse et d’humanité. PATATE DOUCE E.H., Dernières Nouvelles d’Alsace Avec ses couettes, son pantalon à carreau et son petit ventre rond, Grosse Patate est un personnage attachant, auquel les enfants s’identifient rapidement. C’est drôle et cruel, touchant mais jamais mièvre. Tout le monde se retrouve dans cette petite fable à l’humour pétillant, à l’image des deux comédiens sur scène. MIROIR DE L’ENFANCE par Yves Gabay, la Dépêche du Midi Tout le monde à l’école l’appelle Grosse Patate : elle mange tout le temps. Qu’elle soit gaie, triste, amoureuse, elle mange. Ah, ce n’est pas facile tous les jours d’avoir dix ans, alors le soir elle consigne dans son journal ses coups de blues, ses déconvenues et ses désillusions mais aussi ses découvertes, ses espoirs, ses premiers émois. A la nuit tombée, un mystérieux homme en noir nous guide à travers ses rêves et sa conscience… Ce journal de Grosse Patate que Petit Bois Cie présente au TNT est le portrait d’une enfance un peu compliquée, certes pas tragique, mais où le regard de l’autre, seul miroir possible, est bien souvent impitoyable. Une plongée dans l’âme tourmentée d’une pré-ado complexe et complexée en apprentissage de la vie et des rapports humains. Les enfants sont cruels, dit-on. On le vérifie ici avec force, en riant souvent. Grosse Patate maltraite Rémi autant qu’elle l’est par les autres et tous les personnages se débattent avec leurs faiblesses et leurs limites. Une pièce étonnante et un excellent spectacle pour les 8-13 ans. La mise en scène, rythmée et alerte, permet à la comédienne, formidable dans le rôletitre, de souligner toute la subtilité du texte de Dominique Richard. Seule en scène, à part les nocturnes apparitions de l’homme en noir, elle nourrit son personnage d’une impressionnante palette d’émotions. Naïve mais déterminée, gamine pressée d’en découdre avec la vie, elle illustre à merveille l’aphorisme de Cocteau : « l’Enfance sait ce qu’elle veut. Elle veut sortir de l’enfance. » UN PETIT BIJOU par Elise NOIREAUD, LES TROIS COUPS « Grosse Patate ». Drôle de nom pour une héroïne ! Bien loin des fées ou des princesses parfaites auxquelles les petites filles aiment à s’identifier, ce personnage nous délivre toutes crues les pensées qu’elle jette chaque jour dans son carnet intime. Le Journal de Grosse Patate, c’est l’histoire des questions, des joies et des peines qui nous traversent quand on a 10 ans. Cet âge où la vie est à la fois une grande aventure et une montagne de questions. Un spectacle émouvant, drôle, tendre et qu’il serait dommage de manquer si vous avez des enfants ou si vous avez envie de retrouver celui que vous avez été. Cette petite fille curieuse, coquine, pétillante, mais loin d’être parfaite, a trouvé dans les gâteaux un refuge doux et enveloppant face à la vie qui ne fait pas toujours de cadeaux. Il est généralement difficile pour un comédien adulte d’incarner un personnage d’enfant. Difficile d’éviter le cliché, les couettes ridicules et le mauvais goût. Pourtant Bilbo s’exécute avec un naturel surprenant. Et si l’on entre dans ce spectacle avec une telle délectation, c’est avant tout grâce à la justesse de son interprétation. La comédienne investit son corps et sa voix d’une façon limpide. Elle a retrouvé les attitudes et les élans propres à l’enfance. La petite fille existe, le public y croit. En nous regardant bien en face, elle nous raconte ses grands bonheurs, ses doutes et ses tempêtes. Elle plonge les enfants et les adultes dans les épopées de la cour de récré, lieu du jeu et de la cruauté, où pour ne pas être exclu soi-même, on peut martyriser un plus petit que soi. Grosse Patate ne devient jamais donneuse de leçon et c’est une grande qualité du spectacle. Elle nous invite à partager ses réflexions sur la différence, la beauté, la méchanceté, la générosité. L’auteur Dominique Richard a choisi de ne pas prendre les enfants pour des imbéciles et Petit Bois cie lui fait honneur en ne tombant jamais dans la mièvrerie. On se contente ici de proposer un vrai retour en enfance, brut et sincère. L’enfance non comme une période idéalisée, mais comme le moment où tout est essentiel. C’est saisissant et euphorisant. Parfois aussi bouleversant. La mise en scène a su trouver l’énergie que ce personnage demandait. Le choix de la musique de Pascal Comelade apparaît des plus judicieux. Ses compositions riches et enlevées relèvent à la fois de l’enfance, de la poésie, de la joie et de la nostalgie. Ses mélodies ajoutent au grand esthétisme de l’ensemble. Les pensées quotidiennes de Grosse Patate prennent vie sur le plateau dans une succession de tableaux efficaces et harmonieux. La mise en espace claire et précise exploite au mieux les possibilités du décor pourtant simple. Les belles lumières mettent en valeur ses richesses en se faisant tantôt douces, tantôt tranchées. Et une grande poésie émane des moments de nuit où l’enfant rêve, veillée par un home en noir qui nous dévoile ses songes. En définitive, l’amour pour la vie de Grosse Patate est sérieusement communicatif. Elle sait réveiller en nous des sensations enfouies, des odeurs, des souvenirs. Elle s’est mise à parler en moi à une petite fille de 10 ans qui n’est jamais loin derrière ma grande carcasse adulte. Avec exigence et tendresse, Petit Bois cie a déposé sur la scène du théâtre Alizé un spectacle d’une qualité infinie et rare. On leur en est reconnaissant. IMPITOYABLES OBSERVATIONS par Jérôme Gac, Intramuros Debout sur son lit, elle annonce d’entrée la couleur : « On m’appelle Grosse Patate. J’aime tellement manger, pétard de pétard ». Traversée par la question de l’image de soi, la pièce de Dominique Richard épouse les formes du journal intime d’une enfant de 10 ans qui fait l ‘apprentissage de l’amitié, du sentiment amoureux, du partage des émotions… Au fil d’une année scolaire, la vie dans la cour de récréation se déroule en une succession de courtes séquences tirées d’un cahier de confessions. C’est une année charnière, celle des toutes premières fois, celle de la découverte des différences, des joies de la vie en communauté et parfois des peines. Dans le secret de son journal, elle relate ses impitoyables observations avec un naturel confondant, où s’étale au grand jour la férocité des gosses entre eux. Grosse Patate ne fait pas vraiment preuve de tendresse avec cette petite communauté où règne l’implacable loi du plus fort. Notre héroïne est aussitôt tentée d’affirmer sa personnalité au détriment de son prochain le plus fragile. Le même dont elle finira par être le protecteur le plus efficace contre la cruelle mécanique du groupe. C’est l’occasion pour l’auteur d’aborder sereinement des situations qui le sont encore trop peu dans les spectacles destinés au jeune public. La voilà donc confrontée aux attirances particulières de son camarade, lequel en pince pour le même garçon qu’elle. Une différence exposée de front, avec sincérité mais légèreté. Au rejet de l’inconnu succède l’amitié réconfortante d’un compagnon de galère. Chaque approche de l’autre est pour Grosse Patate une découverte, une leçon pour entrer dans la vie. Son regard moqueur n’épargne guère les grandes personnes : la moindre contradiction entre les paroles et les actes de ceux-ci est implacablement soulignée avec un bon sens de circonstance. Grosse Patate ne cesse de se chercher dans la confrontation avec ses congénères. Le fruit de ses expériences construit sa personnalité, module ses craintes, façonne sa confiance. Un cercle d’amis finit par prendre forme autour d’elle, la tendresse et l’amitié chassent les peurs et les craintes. Quand elle s’endort, Grosse Patate rêve. Elle est parfois poursuivie par des cauchemars, ce qui nous la rend d’autant plus attachante. C’est Bilbo qui prête sa petite silhouette, ses joues rondes et ses grands yeux au personnage. Un rôle qu’on croirait taillé sur mesure pour la comédienne qui fut de tous les spectacles de Petit Bois. Ici, sa performance hypnotise les enfants aux aguets, droits sur leur siège et attentifs aux moindres péripéties de la gamine. Un rôle qui ne demande qu’à lui coller à la peau. L’ENFANCE A TRAVERSE LE PLATEAU Françoise VALON, spectatrice Si j’écrivais des mots, je voudrais qu’ils soient dits par Bilbo, pour que chacun d’eux devienne savoureux et frais. Tous les mots que dit Bilbo deviennent des bonbons acidulés, chacun avec un goût nouveau, surprenant, qu’il faut laisser fondre. Pourtant, ce sont des mots tout simples. « Rose-Marie est ma copine », « Rémi, on l’appelle Rémilette. Il a une ombre de petite fille accrochée à ses souliers »… Quand les enfants disent ces mots-là, on ne les croit pas. Ils semblent frelatés, comme quand les grandes personnes parlent des enfants. Mais Bilbo est portée par une enfance magique, elle nous fait goûter le « sublimé » de l’enfance, l’eau-de-vie de l’enfance recueillie dans l’alambic de son jeu. C’est un jeu d’une précision qui impose le silence et l’écoute. Un jeu qui fait du vide tout autour, comme une bulle suspendue. La musique des petits canards qui rient, les contrastes des couleurs, la guirlande nostalgique des Noëls solitaires et le « magicien - homme en noir » qui entoure les rêves de Grosse Patate : « Tu dors ? ». Le magicien souffle sur la bulle habitée par Grosse Patate et la fait flotter dans le pays des rêves. « Tu dors ? »… Grosse Patate rêve qu’elle a cessé de grossir. Elle rêve qu’elle fait un régime, horreur ! Dans lequel il faut cesser de manger ! Mais comment cesser de manger quand on est tout seul à traîner dans les rues et que même la lune, qui ressemble à Grosse Patate, ne lui répond pas ? Comment cesser de manger quand on est amoureuse de Hubert et qu’il ne vous regarde même pas ? Comment cesser de manger quand Papa ne sait pas vous expliquer la différence entre les tomates et les bananes, les garçons et les filles, les joies et les peines, le jour et la nuit, et ce que c’est que de grandir et de vouloir rapetisser, et pourquoi la maîtresse juge douteux que l’on soit « sous-sous-général » d’une armée secrète inventée par Rémi ? Grosse Patate absorbe la vie avec l’évidence, l’étonnement et la fragilité de Bilbo, avec les ruptures, les brusqueries et les volte-face de l’enfance. Grosse Patate est un elfe dont l’enfance a traversé le plateau, si léger, si vif, si tendre, qu’on en est tout éberlué. On voudrait oser dire comme les enfants : « Encore ! ». Encore un peu de cette grâce inespérée, de ce partage de l’enfance perdue, si proche … qu’on pourrait presque croire qu’on l’a retrouvée pour toujours. L’auteur : Dominique Richard Ce jeune auteur dramatique a tout d’abord été comédien, formé au TNS (promotion 1993) par Françoise Lebrun, Laurence Roy et Joël Jouanneau. Il a travaillé sous la direction de Bernard Sobel, Joël Jouanneau, Michel Galabru ou Madeleine Gaudiche, ainsi qu’à la TV et au cinéma. Metteur en scène, il s’est emparé de textes non dramatiques : Les Chants de Maldoror de Lautréamont, Dans le Petit Manoir de Witkiewitz ou plus récemment Là-haut les étoiles écrit à partir de textes de Léo Ferré. Auteur, il écrit et met en scène sa première pièce en 98, Le Journal de Grosse Patate, texte très vite remarqué et recommandé par les programmes de l’Ecole Primaire. Suivent Les saisons de Rose-Marie (créé par la compagnie du Réfectoire à Toulouse), Les ombres de Rémi, Hubert au Miroir, Les rêves de Bilfou, Une journée de Paul (Prix Collidram en 2008 décerné par Aneth). Il écrit 1000 femmes 1000 chemins à partir de la rencontre de femmes en alphabétisation. Il est membre du collectif Exileros qui réalise des spectacles musicaux dans les cafés, foyers et centres sociaux. Il anime des ateliers théâtre ou écriture dans différentes structures scolaires, sociales et pénitentiaires, et enseigne l’art dramatique au Conservatoire de Villepinte depuis la rentrée 2007. Aux Editions Théâtrales Jeunesse : - en volumes séparés : Le Journal de Grosse Patate, Les saisons de Rose-Marie, Hubert au Miroir. - en recueil Théâtre en court 2 : Une journée de Paul, - en recueil Court au théâtre 1 : Les ombres de Rémi. Petit Bois Cie Jean-Jacques Mateu, metteur en scène, fonde Petit Bois Cie en 1995 à Toulouse, à la fin de l’aventure collective du Théâtre Pirate. Il choisit avant tout de donner la priorité au répertoire contemporain, aux « poètes politiques » comme Eugène Durif, Ödon von Horvath, Edward Bond ou plus récemment Nikolaï Erdman avec sa fameuse comédie le Suicidé que Petit Bois fait découvrir au public toulousain au TNT en 2003. Des auteurs questionnant le conflit de l’intime et du collectif, du particulier et du général, sur fond de Guerre d’Algérie, de montée du nazisme ou du stalinisme, de querelles de clans ou de domination du Marché … Petit Bois s’efforce de mener des projets réunissant des équipes larges, comédiens et musiciens présents ensemble sur scène. Le Suicidé créé en en 2003 réunissait 18 personnes sur le plateau. Petit Bois Cie travaille en partenariat avec plusieurs scènes de la Région Midi-Pyrénées : la Scène Nationale de Foix, Circuits - Auch, la Digue et le Théâtre National de Toulouse. A partir de septembre 2004, la compagnie est accueillie en résidence pour 3 années à l’Espace Apollo de Mazamet, avec le soutien de la Ville, de la DRAC et de la Région Midi-Pyrénées. Les Morts Joviaux y sont créés en octobre 05 et tournent dans le Tarn en février 06. Le Journal de Grosse Patate y est créé en mars 06 et attire vite l’attention de la diffusion jeunesse. Outre un partenariat de longue date avec le Lycée Soult de Mazamet, Petit Bois y mène de nombreuses actions de sensibilisation : le « Grand Chantier Théâtre », chantier de réalisation théâtrale, des ateliers en Collège, des parcours artistiques en Ecole, des « levers de rideau » et l’organisation de la semaine du « Printemps des Poètes ». La compagnie s’attaque aujourd’hui à un large projet autour de l’auteur israélien Hanokh Levin : une comédie, une tragédie et un cabaret satirique. Et le Théâtre de La Digue de Toulouse lui propose une association pour 3 saisons. Jean-Jacques Mateu Formé au Conservatoire de Toulouse puis au Théâtre Ecole du Passage (Niels Arestrup, Bruce Myers), il doit aussi beaucoup à diverses rencontres : Philippe Minyana, Michèle Guigon, Robert Cantarella ou Michel Bernardy. Il a joué Marivaux et Molière, Koltès et Evelyne Pieller, Ferré et Genet, dans des mises en scène de J.Louis Hourdin, Francis Azéma, Philippe Bussière à Toulouse, Dominique Chante en PACA . Il a aussi joué dans quelques mises en scène lyriques de Pet Halmen, Adriano Sinivia ou Jérôme Savary. Et dans les spectacles de rue de l’Arche de Noé. Il aborde la mise en scène en 92 avec le Petit Bois d’Eugène Durif et fonde Petit Bois Cie en 95. Il choisit d’explorer l’écriture du XXème siècle au travers des thèmes de la violence et de la guerre : Horváth avec la Foi l’Amour l’Espérance, Durif avec Tonkin-Alger et la Petite Histoire, Bond avec Rouge Noir et Ignorant et l’Ecole de Village. Quelques écarts dans ce parcours avec la Fête du Cordonnier comédie élisabéthaine ou Mémoire(s) prolongée(s) réalisées à partir d’interview. En 2004, avec la création du Suicidé au TNT - Toulouse, il retrouve le motif dramatique de la violence exercée à l’encontre de l’individu et la période historique des années 20/30, cette fois avec Erdman, auteur légendaire du répertoire satirique russe. De 2004 à 2007 : résidence au long court à Mazamet avec deux créations : les Morts Joviaux et le Journal de Grosse Patate. Septembre 2007 : début d’une association de 3 ans avec le Théâtre de La Digue à Toulouse. Bilbo Formée au Conservatoire de Toulouse, aux Ateliers du Sorano et à l’Ecole Lecoq. Elle a travaillé longtemps avec la Cie l’Arche de Noé notamment dans L’An Mil ou la Maison du Sourd… Elle a également travaillé avec Jacques Rosner : La Cerisaie au CDN de Toulouse et Michel Allemandou : le Médecin malgré lui à Bordeaux Elle est partenaire de Petit Bois depuis 1995, elle y a joué dans La Foi l’amour l’espérance, Tonkin-Alger, Mémoire(s) prolongée(s), La Fête du cordonnier, l'Ecole de Village, Rouge Noir et Ignorant , Le Suicidé. Et tout récemment dans Les Morts Joviaux. Avec Petit Bois elle a réalisé le cabaret A-MOR, elle a été assistante à la mise en scène de La Petite Histoire, et dirige régulièrement des ateliers de sensibilisation. Elle a participé à l’ensemble des actions menées par la Compagnie en résidence à Mazamet.