Sur la glace III - The Hockey Conference
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Sur la glace III - The Hockey Conference
Sur la glace III : Construire la famille du hockey Résumés analytiques Carly Adams & Hart Cantelon Université de Lethbridge Le maintien en puissance d’une communauté à travers le hockey féminin à haute performance à Warner en Alberta Avec l’urbanisation croissante du Canada, les régions rurales sont menacées par les fusions municipales et le déclin. Selon Statistiques Canada, en 1931, pour la première fois de l’histoire du pays, une majorité de citoyens (54 %) résidaient en centre urbain, plutôt qu’en communautés rurales. En 2006, ce pourcentage atteint les 80 %. Cette évolution démographique n’est pas sans ramifications pour les régions rurales qui se démènent pour survivre. Cas d’espèce : Warner, dans le sud de l’Alberta, une communauté agricole d’environ 380 résidents, qui a adopté une stratégie unique pour développer un sens d’appartenance à la communauté et ainsi permettre à ses résidents de pouvoir faire le choix d’y rester (Epp et Whitson, 2006). Situé à 65 km au sud de Lethbridge, le village rural faisait face à l’éventuelle fermeture de l’école, qui regroupait les classes de la maternelle à la douzième année (élèves âgés de 5 à 17 ans). Dans une tentative de sauver l’école et, par extension, la communauté, l’école Warner et la Horizon School Divison ont conçu et mis en marche l’école « Warner Hockey School », histoire d’attirer davantage d’élèves vers l’école et la communauté. En 2003, la vision Warner d’une communauté imaginée (Anderson, 1983), parvenait à englober des images de haut rendement en hockey féminin, puisque les joueuses étaient perçues comme des vedettes tant sur la glace, qu’à l’école et dans la rue principale. Le but de ce travail est d’explorer les conditions sociales de l’Alberta rurale qui ont influencé la communauté de Warner au point de mener à la prise en main de la survie de l’école locale, voire de la communauté entière. Étayée de documents municipaux, de documents scolaires officiels, de matériaux promotionnels et des dossiers de presse de l’école Warner, cette recherche examine le processus d’implantation d’une école de hockey féminin à Warner dans le contexte précis d’une communauté du sud de l’Alberta dont la pérennité dépend de sa revitalisation. Courriel de l’auteur(e): [email protected] Stephen Adams, Matthew Davey, Mitchell Green, Alyssa Smeltzer, Michael A. Robidoux Université d’Ottawa Une analyse descriptive et comparative des blessures en hockey de niveau Peewee et Bantam compétitifs en Ontario Le hockey sur glace est un jeu célébré pour l’investissement corporel intense qu’il exige et les défis qu’il pose à tous niveaux d’habileté physique. Avec les défis qu’il comporte, le risque de blessure n’y est pas étranger. Le sujet alimente les débats, tant populaires que scientifiques, depuis une quarantaine d’années. Récemment, de nombreux incidents dans les ligues professionnelles ont fait plusieurs victimes parmi les joueurs, dont certains avec des commotions cérébrales. Depuis lors, la perception du hockey mineure comme un sport tout aussi risqué a soulevé l’inquiétude du public quant à la santé et la sécurité des participants. Puisque les données scientifiques indiquent clairement que les ligues qui permettent la mise en échec connaissent un taux plus élevé de blessures que les autres, les débats entourant l’âge convenable pour initier les joueurs au sport de contact s’enflamment. Cette étude compare deux ligues compétitives : l’une en Ontario où l’on initie les hockeyeurs au contact dès le niveau Peewee (11-12 ans) et une autre au Québec, où on le fait plutôt au niveau Bantam (13-14 ans). En utilisant des méthodes d’approche variables, la recherche consiste en l’examen de facteurs conjoncturels entourant les blessures, en répertoriant les détails contextuels et en comparant la fréquence et la gravité des blessures dans les deux ligues. Conséquemment, la recherche a nécessité l’observation de matchs, l’évaluation subséquente des blessures et des entrevues semi-structurées avec les parents des joueurs, quant à leurs perceptions des blessures et des politiques provinciales sur les mises en échec. Cette étude discutera des résultats, en plaçant un accent sur le taux de blessures et les facteurs circonstanciels qui ont pu contribuer à celles-ci. Courriel de l’auteur: [email protected] Kristi Allain Université Trent L’affrontement des masculinités dans la Ligue canadienne de hockey Dans cet article, je m’intéresse à l’interprétation que font les joueurs de la LCH des expressions appropriées et inappropriées de la masculinité. Pour ce faire, j’ai réalisé 19 entrevues avec des actuels et anciens joueurs de la LCH, sur leur perception de divers aspects de la masculinité au hockey. Ensuite, ils ont été interrogés sur les applications de ces perceptions, le cas échéant, dans leurs vies d’adultes. Dans le contexte sportif, les joueurs avaient tendance à associer une expression convenable de la masculinité à un style de jeu dit« canadien », par opposition à un style considéré comme étant «européen ». Les joueurs suggèrent qu’ils adoptent un style hybride dans la LCH, mais ils se targuent d’adopter certaines pratiques qu’ils considèrent propres au style « canadien », tout en dénigrant celles dites « européennes ». Bien que les joueurs aient timidement affirmé que sur la patinoire ils préconisaient un jeu plutôt bagarreur, ils en ont à la fois convenu que cette caractéristique ne pouvait se transposer dans leur vie d’homme adulte à l’extérieur de l’aréna. Là, les joueurs estiment que l’identité masculine repose surtout sur le leadership à l’intérieur de la classe moyenne plutôt que sur un caractère bagarreur. La recherche vise à démontrer que l’identité masculine n’est jamais entièrement endossée et peut être exprimée de façons, en apparence, contradictoires, selon le moment et le contexte. Courriel de l’auteure: [email protected] Tatyana Anisimova Saint Petersburg State Univerity of Technology and Design Le hockey à la russe : l’équipement, les uniformes et l’image de marque Des équipements fiables et sécuritaires, une image de bien développée et une conception graphique contemporaine sont des éléments essentiels du hockey d’aujourd’hui, à la fois un sport et un monde corporatif. Ce texte traite des principales tendances dans le développement de l’image de marque dans l’industrie russe du hockey. Nous analyserons les rôles des marchés russes nationaux et internationaux, de même que des firmes sportives en tant qu’éléments de coopération et la création d’une image de choix au sein de la communauté sportive. L’auteur discutera de la signification de l’activité de marques bien connues, dont CCM, Bauer, Easton, Mission et Itech, dans la rénovation de l’image du hockey en Russie et les tentatives de la communauté russe du hockey de miser sur une stratégie nationale de marque en collaboration avec la communauté sportive internationale. Ainsi, la tendance de l’industrie du hockey russe d’adopter des lignes directrices lors du développement des équipements et des standards en image de marque, illustre le sens profond de l’internationalisation et de la coopération avec la communauté internationale du hockey. Courriel de l’auteure : Jyri-Peter Backman Université Malmö Le hockey sur le glace et la commercialisation du sport suédois et finlandais Dans ma recherche (thèse de licence), j’analyse les ligues supérieures de hockey en Suède (elitserien) et en Finlande (SM-liiga), afin de savoir comment ces ligues sont construites à la lumière de l’américanisation et de la loi européenne. Mise en contexte de ma recherche : les représentants suédois et finlandais du hockey sur glace ont mis en place diverses solutions organisationnelles, quoique inspirés de contextes et de modèles semblables au sein de conditions sociales similaires. Ma méthode de recherche est l’analyse de documents par l’herméneutique et le dogme juridique. Mon cadre théorique comprend l’américanisation selon l’historien Martin Alms et l’observation de l’avocat Lars Halgreens de l’américanisation du modèle sportif européen. Ma recherche démontre que les représentants suédois et finlandais du hockey sont ouverts à l’influence internationale, particulièrement celle de la Ligue Nationale du Hockey. De plus, j’illustrerai que le hockey suédois, en certains aspects, peut être considéré fermé et axé sur la tradition, contrairement au hockey finlandais. Un exemple de l’introversion du hockey suédois: le représentant de la elitserien ne s’est pas dissocié de l’association suédoise du hockey de glace, ni de la fédération nationale du sport et de son cadre inhibiteur (régulation 51-49 %) pour le sport PLC. Ma thèse fait également état du modèle de l’elitserien, que les représentants veulent un calque du modèle européen. En comparaison, les représentants finlandais ont construit la SM-liiga sur le modèle de la LNH, tout en adaptant la structure au contexte finlandais. Par exemple, il s’agissait d’une ligue fermée pendant presque une décennie (de 2000-2001 à 2007-2008). Au moment d’écrire ces lignes, l’équipe au dernier rang de la SM-liiga, doit affronter l’équipe au 2e rang dans une série de qualification « meilleur de 7 ». Il y a aussi des critères économiques établis par la SM-liiga, puisque les clubs sont actionnaires de la ligue, à raison d’une action, dont le prix s’élevait en 2009-2010 à 1 593 533 €. Nous toucherons aussi sur le chiffre d’affaires enregistré par l’elitserien et la SM-liiga lors de la saison 2009-2010, qui totalisait 2-milliards de couronnes suédoises et sur le fait que le hockey est le moteur de la commercialisation et de la professionnalisation du sport en Finlande et en Suède. Courriel de l’auteur : [email protected] Debbie Bauld Recreation Nova Scotia HIGH FIVE® : Le sport positif HIGH FIVE® est l’unique garantie de qualité pour le sport et les activités récréatives au Canada. En plaçant l’accent sur le développement mental, cognitif et émotif, les ressources et l’entraînement HIGH FIVE complètent l’expertise technique et tactique de l’Association canadienne des entraîneurs et créent une approche holistique pour encadrer le développement sain de l’enfant. HIGH FIVE® s’appuie sur la croyance que les expériences récréatives et sportives des enfants en bas âge ont un impact sur l’être toute sa vie durant. Les expériences positives permettent aux enfants de devenir des adultes compatissants qui contribueront plus efficacement à la communauté à l’avenir. La plus récente ressource de HIGH FIVE®, « Healthy Minds for Healthy Children » (Des esprits sains pour des enfants sains), vise à donner à ceux qui travaillent avec la jeunesse, les moyens d’avoir un impact positif sur leur santé mentale. Développé avec l’expertise des docteurs Stanley Kutcher et Wayne Hammond, ce module de formation en ligne offre des façons de nourrir la résilience des enfants, des conseils sur la détresse psychologique commune chez l’enfant et certains troubles vécus par plusieurs d’entre eux, de même qu’un modèle de prise de décision qui s’appuie sur les forces de l’enfant afin de mieux l’engager dans le processus. Courriel de l’auteure: [email protected] John Wong Université Washington State Du père de « la merveille » à vedette nationale : les médias, la célébrité et Walter Gretzky Walter Gretzky de Brantford, en Ontario, apparaît d’abord dans la sphère publique au début des années 70, alors que son fils Wayne, jeune prodige du hockey, est en plein développement sur la patinoire de la cour arrière familiale. À l’heure où Wayne est propulsé à l’avant plan et vers une carrière de vedette de la LNH, l’histoire de son père, Walter Gretzky, évolue en parallèle : du mentor de son fils, à victime d’un accident vasculaire-cérébral, à leader communautaire et humanitaire émérite. Tout au long du parcours, l’histoire de Gretzky est documentée, suivie et appuyée par la presse locale de Brantford, The Expositor. À l’aide d’entrevues et d’articles de journaux, cette étude examine la relation continue et étroite entre les deux institutions – Walter Gretzky et The Expositor. À travers les comptes rendus de l’Expositor, le public reçoit le portrait d’un homme à la personnalité particulière, plutôt qu’un portrait axé sur ses problèmes de santé, la célébrité de son fils ou ses contributions à la communauté. Autrement dit, les médias locaux ont forgé le statut de célébrité de Gretzky, tant à Brantford qu’ailleurs au Canada. Même si Wayne Gretzky s’est depuis longtemps exilé, le maintien de Gretzky père permet à Brantford de demeurer sous les feux de la rampe à l’échelle nationale. Courriels des auteur(e)s : [email protected]; [email protected] Paul W. Bennett Schoolhouse Institute Une querelle de famille : qu’est-ce qui se cache derrière la quête de la genèse du hockey canadien ? Peu de sujets attisent les passions comme le débat entourant les origines du hockey, le mythique passe-temps national du Canada. Les partisans, amateurs et même quelques chercheurs s’affrontent à l’occasion quand la discussion s’oriente vers la controversée question de la création versus l’évolution. Il y a 10 ans, à la conférence de 2001 de « Sur la glace », E. Gay Harley a comparé la recherche du « berceau du hockey » à la réclamation douteuse de Cooperstown, New York, qui se prend pour géniteur du baseball et a ardemment défendu un modèle « évolutionnaire » selon lequel le hockey aurait évolué depuis le premier contact entre les européens et les amérindiens, certains aspects du jeu ayant connu des variations régionales à travers l’évolution. Les théoriciens évolutionnistes du hockey sont constamment confrontés aux hockeyistes canadiens qui s’acharnent à affirmer, tour à tour, que le hockey est né à Windsor, Long Pond, Great Bear Lake, Kingston, Montréal ou Halifax. Depuis le 200e anniversaire de l’école King’s-Edgehille en 1988, Windsor en Nouvelle-Écosse a bonifié sa campagne en adoptant le slogan « Le berceau du hockey » comme devise municipal, en publiant le livre de Garth Vaughn en 1996 (The Puck Stops Here) et en participant au concours de la CBC en 2002, Hockey Day in Canada. En mai 2002, la Société internationale pour la recherche en hockey a posé un geste sans précédant et a enquêté sur les affirmations de Windsor et les a actualisé. Cette même année, pourtant, un avocat de Dartmouth, Martin Jones, se jette dans la mêlée avec un nouveau livre, Hockey’s Home, et des chefs autochtones de Deline, dans les Territoires du NordOuest, font surface et réclament les origines du sport. Encore aujourd’hui, nombreux et fervents sont les partisans du hockey qui s’évertuent, scrutent des archives obscures, de vieux journaux, font dater des bâtons de hockey micmacs ou encore examinent de vieilles rondelles décrépites en bois dans l’espoir d’élucider les origines du sport. Mais dans un contexte où les théories semblent favoriser l’évolution, qu’est-ce qui pousse ces enthousiastes à poursuivre leurs quêtes ? Dix ans après la fin d’un débat présumé clos, cette recherche examinera les motivations et les influences toujours sous-jacentes à la quête de la genèse du hockey canadien. Jason Blake Université de Ljubljana La voix du hockeyeur en littérature : le membre caduc de la famille s’exprime La culture populaire canadienne vénère le hockey et ses joueurs. Et pourtant, ces joueurs sont souvent muselés ; ils sont, après tout, des hommes d’actions, desquels on attend des buts, des mises en échec, des bagarres, l’obéissance à l’entraîneur et le monosyllabisme lors d’entrevues à la sortie de la patinoire. Toutefois, si l’on considère l’importance du langage et de la voix dans une communauté nationale (la famille éloignée, pour ainsi dire), ce silence dans un contexte d’une obsession sportive nationale est d’une ironie suprême. Dans les dernières années, la littérature qui porte sur le hockey s’est beaucoup amusée avec le cliché du joueur-qui-devraitrester-muet. Cet ouvrage considère la voix du hockeyeur dans certaines œuvres littéraires (des classiques comme The Last Season de Roy MacGregor aux plus récentes comme The Antagonist de Lynn Coady ou You Could Believe in Nothing de Jamie Fitzpatrick) et rend compte de ce qui se produit lorsque le membre muselé de la famille s’exprime et se prononce. Courriel de l’auteur: [email protected] Michael Buma Université de Western Ontario Avant « Jos Canadien » : Le hockey vu par la publicité à l’époque des six équipes originales de la LNH On associe le Hockey à l’identité canadienne depuis presque aussi longtemps qu’on y joue. Les publicitaires en font d’ailleurs foi : ils titillent le côté patriotique des clients. C’était le cas bien avant que Molson développe sa campagne axée sur « Jos Canadien » et qu’une foulée d’autres tentent aussi de miser sur la canadienneté pour nous vendre de la bière, des Big Macs, le café Tim Horton’s, etc. Selon Paula Hastings, les représentations du Canada ont infiltré le langage et l’iconographie de la culture des consommateurs au cours des deux décennies précédant la seconde guerre mondiale, ce qui a pour effet de construire des récits faisant la promotion d’une vision particulière du Canada. Le hockey participa sans doute à cette tendance; plusieurs compagnies s’en sont servies au cours de la première moitié du XXe siècle. Les publicitaires ont multiplié les tentatives à l’époque des six équipes originales de la LNG : Molson, Dow, Frontenac, 7up, Kik Cola, Bee Hive Corn Syrup, Oh Henry!, Lowney’s, W. C. MacDonald, Winterlein Lard, etc. Selon Raymond Williams, les publicitaires réussissent un coup de magie en associant leurs produits avec des concepts sociaux et plus personnalisés. Quelles étaient, alors, le sens et les définitions identitaires qui ont émergé des publicités à thématique de hockey à travers cette période ? Quel tour de magie ces compagnies essayaient-elles de réussir et qu’est-ce que cela révèle de l’identité nationale à cette époque ? Ce travail répondra à ces questions et s’attardera surtout aux représentations de la masculinité, du fait d’être blanc (caucasien) et d’être habitant du Nord. Courriel de l’auteur: [email protected] Chris Chard & Craig Hyatt Université Brock Bill Foster Université de l’Alberta, Campus d’Augustana Comprendre le contexte de la ligue des Sports Universitaires de l’Ontario (SUO) à l’intérieur du Sport Interuniversitaire canadien (SIC) : L’argent, les médias, les marchés et le management Au Canada, SIC est chargé d’établir des politiques et des procédures pour ses écoles membres. SUO existe donc sous le chapiteau du SIC ; le gestionnaires de SUO est responsable de tous les sports universitaires en Ontario, y compris le hockey masculin. La ligue de hockey masculin de SUO comporte 16 équipes représentant autant d’écoles ontariennes et 3 équipes québécoises (puisqu’il y a trop peu d’écoles québécoises qui ont une équipe de hockey pour justifier la formation d’une ligue). En tentant de saisir la nature d’une organisation comme SUO, il peut être utile de la considérer comme un ensemble d’atouts. Ainsi, cette étude s’appuie sur le modèle élaboré par Boulton, Libert et Samek en 2000, le « Value Dynamics Framework » (VDF), qui affirme la pertinence du modèle pour les gouvernements et les organismes sans but lucratif (p. 240). Jusqu’ici, toutefois, il reste à déterminer si le VDF pourrait constituer une lunette pertinente à travers laquelle étudier un OSBL sportif. Particulièrement, on n’a jamais auparavant examiné à travers le VDF une ligue sportive OSBL où chacune des équipes est perçue comme une unité stratégique d’affaires qui participe à un portfolio global de marque (Emery, 2011). Ainsi, le but de cette étude est de mieux comprendre la ligue de hockey masculin de SUO et de créer un modèle pour investiguer les atouts organisationnels et les déficiences d’organisations sportives SBL. Étant donné la nature exploratoire de l’étude, une procédure qualitative est implantée (Creswell, 2003), en utilisant le VDF en tant que base théorique. Des entrevues semi-structurées ont été menées auprès de 15 des 19 (77 %) entraîneurs de hockey de SUO afin de cerner les perceptions de ceux-ci à l’égard des atouts organisationnels des équipes, des écoles et des organisations associées à SUO. L’analyse des données nous donne une meilleure idée des perceptions tacites des entraîneurs de SUO de la ligue même, y compris leurs avis sur l’argent, les médias, les marchés et le management. Courriel de l’auteur: [email protected] Chris Chard Université Brock Jon Edwards Université de l’Alberta Comprendre les facteurs influents dans le processus décisionnel des parents du choix du sport : une analyse moyens-fins des parents de jeunes hockeyeurs Le hockey sur glace canadien (ci-après appelé hockey) a fait l’objet de discussions en tant que religion nationale (Dryden & MacGregor, 1989; Landsberg, 2000; Robinson, 1998), et le sens du jeu aux yeux de la culture canadienne et de l’identité nationale est largement documentée (Boyd, 1998; Cuthbert & Russell, 1997; Dryden & MacGregor, 1989; Gruneau & Whitson, 1993; Hale, 2000; Kidd, 1972; MacNeill, 1996). Toutefois, une pléiade d’options s’offre maintenant aux jeunes quand vient le temps de choisir le sport qui occupera le temps des loisirs. Ainsi, le but de cette étude est de saisir les facteurs qui influencent les parents quand vient le temps de choisir le sport que pratiquera leur jeune. Précisément, nous chercherons à comprendre l’influence des parents qui inscrivent leurs fils et leurs filles (7 à 10 ans) au hockey. Ce travail rend compte des résultats d’une étude empirique en utilisant une technique d’échelonnement en cueillette de données et une analyse moyens-fins. Un échantillon de 30 parents ont été interrogés afin de comprendre les atouts qu’offre le hockey à leur enfant (n=15 filles et n=15 garçons). Avec l’échelonnement, ces atouts ont ensuite été liés à des conséquences d’ordre plus élevées et des valeurs personnelles chères aux parents. Les trouvailles donnent un aperçu des répercussions sur le recrutement à l’avenir et prévoient ce qui donnera les meilleurs résultats pour les parents des jeunes hockeyeurs. Courriel de l’auteur(e): [email protected] Marc L. Cormier & Peter L. Kadushin Univeristé de la Virginie Occidentale L’application de la psychologie sportive en hockey collégiale : la perspective de l’étudiant Le hockey intercollégial est une culture qui requiert un équilibre entre des normes académiques et athlétiques élevées. Au fur et à mesure que le hockey collégial prend de l’expansion en Amérique du Nord, le besoin de services de psychologie sportive – afin d’améliorer la performance individuelle et collective, la dynamique de groupe, l’efficacité de l’entraînement – croît tout autant. Le but de cette présentation est de décrire une approche théorique de consultation avec les joueurs de hockey collégial en Amérique du Nord. Le modèle, mené par l’étudiant, est conçu pour aider les aspirants consultants de la performance à acquérir l’expérience nécessaire à l’accréditation dans le milieu professionnel. La première partie de la présentation traitera des besoins de chaque bassin de population étudiante, tant de la perspective canadienne qu’étatsunienne. Ensuite, nous examinerons la théorie de la consultation, en décrivant chacune des étapes du processus de consultation de même que la forme que devrait prendre la supervision professorale. Enfin, nous soulignerons quelques questions éthiques pour lesquelles les consultations devraient être préparées, notamment la compétence, la confidentialité et les relations duelles. Courriel de l’auteur: [email protected] Jane Crossman Université Lakehead John Vincent Université de l’Alabama Notre jeu, notre or : L’identité nationale canadienne telle qu’exposée par les journaux couvrant l’équipe de hockey masculin lors des jeux olympiques d’hiver de 2010 Cette étude examinera comment le nationalisme a joué un rôle dans la couverture du Globe and Mail et du New York Times dans la couverture des équipes de hockey masculin du Canada et des États-Unis lors des Jeux Olympiques d’hiver en 2010. Nous avons analysé sur le plan textuel les articles des journaux sur les équipes de hockey masculin des du Canada et des États-Unis afin de découvrir comment ils sont construits, (re)produits, et comment ils défient l’identité et le caractère collectifs nationaux dans le contexte du hockey aux Jeux. Le cadre théorique s’appuie sur le concept de la communauté imaginaire d’Anderson (1983) et celui des traditions fabriquées de Hobsbawn (1983). Pour l’analyse qualitative, sept thèmes ressortaient des discours textuels : « Go forth and kick ice ! » (Allez de l’avant et bottez la glace), « In the land where hockey is religion » (Le pays où le hockey est la religion), « The Canadian way – rugged and antagonistic » (À la canadienne – bourrue et antagoniste), « The rivalry – Canada versus the United States » (La rivalité : le Canada contre les États-Unis), le match de la médaille d’or, le but final et « Expressions of national pride » (Expressions de la fierté nationale). Une discussion de chaque thème sera présentée. Courriels des auteurs: [email protected]; [email protected] Danielle DiCarlo Université de Toronto Les vraies femmes ne portent pas de rose : la négociation du sexe, du genre et de la sexualité entre athlètes féminines au hockey Bien que plusieurs athlètes féminines aient repoussé les limites des croyances populaires entourant les habiletés sportives des femmes, le sport demeure un terrain contesté pour la production et la reproduction de discours hégémoniques sur le sexe, le genre et la sexualité. Le sport est souvent contentieux pour celles qui colonisent et qui participent aux jeux habituellement joués exclusivement par des hommes, comme le hockey, et d’autant plus pour celles qui sont membres d’équipes de hockey masculin. Cette étude examine qualitativement comment les athlètes de hockey féminin, telles qu’encadrées par les constructions sociales du sexe, du genre et de la sexualité. L’étude explore aussi la compréhension qu’ont les hockeyeuses de leur corps et d’un idéal corporel en participant à une équipe masculine, de même que la transformation de tout cela lorsqu’elles font la transition vers une équipe féminine. Les trouvailles de cette étude suggèrent que leurs expériences illustrent les tensions et les contradictions entourant l’athlétisme féminin dans un sport traditionnellement masculin et les catégories rigides qu’utilisent les hockeyeuses en négociant leur expérience vécue au sein d’équipes masculines de hockey. Author email: [email protected] Lori Dithurbide Université Dalhousie Robert Reid Université Saint Mary’s La psychologie sportive en hockey mineur Il existe un consensus parmi les entraîneurs de n’importe quel sport : le mental y joue un rôle important. Conséquemment, on fait de plus en plus appel aux consultants en psychologie sportive aux niveaux élites (junior majeur, universitaire et professionnel). Toutefois, l’entraînement des capacités psychologiques et mentales est moins commun aux niveaux élémentaires du hockey. Tout comme n’importe quelle habileté physique, les capacités mentales sont acquises à travers un apprentissage et un entraînement. Pourtant, il est rare que l’on enseigne intentionnellement ces habiletés aux plus jeunes joueurs. Dans cette présentation, nous examinerons l’entraînement psychologique et mental en hockey mineur. Une introduction, voire les rudiments de l’utilité de se fixer des buts, la régulation de l’éveil, le focus et la communication efficace, constituent des objectifs d’apprentissage tout à fait appropriés pour de jeunes joueurs. Nous discuterons également d’approches concertées entre parents et entraîneurs qui peuvent être propices à l’encadrement de jeunes athlètes. Author emails: [email protected]; [email protected] Jamie Dopp Université de Victoria Scott Young et les mythes du hockey La classique trilogie de romans jeunesse de Scott Young, Scrubs on Skates, Boy on Defense et A Boy at the Leaf’s Camp, sont une riche ressource pour permettre de comprendre les conceptions du hockey au milieu du XXe siècle. Scrubs on Skates raconte la traditionnelle histoire de la constitution de l’équipe, à travers le protagoniste, Pete Gordon, le meilleur joueur de centre de toutes les écoles secondaires du Manitoba, qui devra apprendre la différence entre le succès individuel et l’accomplissement collectif. En cours de route, Gordon apprend à devenir un homme et les leçons subséquentes, dans la société canadienne du milieu du XXe siècle. Son histoire fait contraste à celle de Bill Spunska, le fils d’une famille immigrante d’Europe de l’Est, dont la détermination fera oublier le manque d’expérience au jeu. L’histoire de Spunska – qui devient l’enjeu principal dans Boy on Defense et A Boy at the Leaf’s Camp – revisite le mythe de l’intégration nationale souvent associé au hockey. L’équipe scolaire de Gordon et Spunska est composée d’un mélange de cultures, mais au sein de l’équipe, tous sont considérés canadiens. Ou, comme le voit Mme Spunska, la mère de Bill, souvent, une famille doit vivre dans un pays une génération durant, parfois même deux ou trois, avant que les enfants soient acceptés partout, mais le monde du sport lui apparaît fort différent, ce qui lui fait dire que d’après elle, l’identité s’y forge à partir de l’individu plutôt que de son passé ou de celui de ses parents. Vers la fin de A Boy at the Leaf’s Camp, Spunska, un joueur fort prometteur, rempli de talent brut, est recruté pour sa formation au sein de l’équipe nationale canadienne. Young critique peu les mythes perpétués dans la trilogie. Cela s’explique partiellement par le jeune public cible de la littérature en question. Toutefois, l’auteur tente d’offrir un portrait plus réaliste de la vie d’un jeune hockeyeur dans Face-Off, un roman davantage destiné aux adultes. Dans Face-Off, il illustrera les conséquences sur les liens familiaux d’une carrière en hockey professionnel, un concept largement romancé dans la trilogie originale. Le texte terminera en discutant de Face-Off, qui prévoit les critiques plus acerbes des conceptions populaires du hockey, fréquemment relevées dans la littérature sur le sujet au cours des quinze ou vingt dernières années. Author email: [email protected] S.L. Forbes, G. Tymowski, M.N. McPherson, L.A. Livingston, W.J. Montelpare, M. Keightley, N. Reed Université Lakehead Le sport « bénéfique » : revoir l’éthique en sport et la normalisation des blessures à l’ère de la conscientisation Les blessures en sport, particulièrement les commotions cérébrales, sont fréquemment rapportées dans les médias, notamment dans le sport professionnel (le retour au jeu de Crosby, par exemple, et les changements de réglementation dans les ligues nationales de hockey et de football), comme dans les ligues mineures (l’interdiction des mises en échec au hockey mineur). Beaucoup d’études récentes sont aussi axées sur l’identification et le traitement des commotions cérébrales. Jusqu’ici, on a peu considéré le risque physique comme étant un risque présumé de la participation, c’est-àdire, normalisé. Bon nombre des recherches dans le domaine ont placé l’accent sur l’acceptation de la blessure par des athlètes de tout acabit (des ligues mineures aux majeures) (Théberge, 2011). Peu d’attention a été accordée à la perception des autres (e. g. les parents, les entraîneurs), quant à la place des blessures dans le monde du sport. Le point de départ de l’étude : une série de sondages remplie par des entraîneurs et des parents afin d’évaluer leur niveau de sensibilisation aux blessures et à leur prévention, leur connaissances de pratiques sécuritaires en hockey et leurs connaissances générales de blessures dans le monde du sport. Précisément, ces sondages comportaient des expériences générales et des connaissances contextuelles sur les commotions cérébrales, de même qu’une série de questions conçues de façon à laisser transparaître leurs attitudes face aux blessures et au risque en sport. Les réponses ont aussi servi de point de départ pour des discussions en ligne avec chacune des cohortes. Puisant à même ces données et à partir de théories de la normalisation et de l’éthique sportive, cette étude approfondit quelques enjeu reliés à la normalisation des blessures dans le monde du sport, de même que la valeur des la prévention des blessures et de certains programmes de prévention tels que Play It Cool™. Author email: [email protected] Jonathan Fullard & Joanne MacLean Université Brock Enquête sur les salaries et les performances des joueurs dans la LNH Les salaries des athlètes professionnels font l’objet de vives critiques dans la presse populaire, mais ont reçu moins d’attention en littérature académique. Étant donné que les salaires des joueurs professionnels sont élevés, comparativement aux standards de l’industrie, à raison de quelques millions de dollars par an, la fascination du public devant ces rémunérations annuelles est compréhensible. Toutefois, étonnamment, ce sujet reçoit moins d’attention en littérature académique. Le sport professionnel offre une occasion de s’interroger à savoir si le salaire est bel et bien lié à la performance à la fois des organisations (équipes) et des employés (joueurs). Dans ce travail, nous examinons les structures salariales (hiérarchiques ou comprimées) en tant que mesure de la performance d’une équipe dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Nous analysons également les statistiques des gardiens de but pour déterminer le lien, s’il y a lieu, entre performance et salaire. Aucune étude jusqu’ici ne s’est intéressée au lien salaire-performance et les effets d’une nouvelle ronde de négociations en vue de l’établissement d’une convention collective entre les propriétaires et les équipes depuis le lock-out de 2004-2005. Ainsi, les données collectionnées pour cette recherche vont de la saison 2005-2006 à 2010-2011. Nous présenterons les résultats de la recherche, de même que des suggestions de recherches à venir. Courriel de l’auteur: [email protected] Sarah Gee Université Massey Amateurs de hockey féminin : un terrain idéologique contesté pour les praticiens du marketing et de la publicité En septembre 2005, la campagne « Inside the Warrior » (au cœur du guerrier) de la LNH, a relancé le hockey professionnel en Amérique du Nord après la tristement célèbre saison de lock-out. D’ailleurs, tandis que la campagne et son plan multimédia étaient truffés de références sexuelles subtiles et de bravoure masculine, elle était, à tout le moins partiellement, destinée à un public féminin. Qui plus est, la disparité entre l’identité féminine présumée par les publicitaires et des exemples concrets de la perception de l’identité féminine par ces publics cible eux-mêmes, est à la base d’une lutte de la définition de cette identité, une lutte ultimement et purement idéologique. Cette présentation explore un terrain idéologique contesté : celui des amateurs de hockey, à travers des entrevues en profondeur avec deux intermédiaires culturels qui ont imaginé, conçu et produit la campagne « Inside the Warrior ». Lors de ma discussion, je lie les points de vue des deux intermédiaires culturels à certaines perceptions particulières des amateurs de sport, des médias et des théories hégémoniques. J’examine également le rôle de la comédienne et la voix hors-champ féminine dans les publicités « Inside the Warrior », qui servaient à reproduire le stéréotype des femmes en tant que supporters marginales dans un univers dominé par les hommes, celui du hockey sur glace. Ce faisant, l’analyse traite de certaines tensions reliées à la construction sociale de certains clichés sexuels et à leur enchâssement dans notre production culturelle de publicité ; ces tensions qui, en retour et à plus vaste échelle, mènent à la résistance que l’on rencontre en tentant de changer les rôles sexuels et les attentes générales de la société, et plus particulièrement en tant que spectateur sportif. Author email: [email protected] Jeffrey Gerson Université de Massachusetts, Lowell Le point sur les entraîneures féminines en hockey collégial au Canada : une tradition orale Le sondage annuel mené par Acosta et Carpenter auprès d’entraîneures féminines révèlent un déclin depuis la fin des années 1970. Pareillement, en 2007, une étude de l’association des entraîneurs du Canada, révèle que peu de canadiennes sont entraîneures. L’auteur de l’étude de 2010-2011 de la division I du hockey collégial américain a remarqué cette même tendance et soutient la propension générale de la littérature sur les femmes et l’entraînement aux ÉtatsUnis : les femmes quittent la profession en raison de l’existence d’un vieux réseau de « gars », d’un manque d’appui pour les mères dans le milieu sportif collégial, des méthodes de recrutement agressives (y compris le recrutement négatif), la préférence d’entraîneurs masculins par les athlètes féminines, et un sentiment d’unité inexistant entre femmes entraîneures, pour n’en nommer que quelques uns. Des entrevues menées avec des entraîneurs de hockey collégial féminin qui ont récemment quitté le domaine révèlent une insatisfaction croissante devant la qualité de vie et la tendance à imiter le hockey masculin, surtout en ce qui a trait aux valeurs d’une « victoire à tout prix ». Cette étude soulèvera les mêmes questions pour le hockey collégial féminin. 72 entraîneurs (hommes, femmes, en service ou non), athlètes, directeurs sportifs et haut-gradés de Hockey Canada sont interviewés en profondeur. Nous discuterons également de recommandations pour une réforme et la résistance qui pourrait s’ensuivre et formulerons des suggestions pour des recherches à venir. Author email: [email protected] Roger Hardaway Université Northwestern Oklahoma State Les hockeyeurs noirs en Europe Les gens d’origine africaine jouent au hockey depuis tout aussi longtemps que les gens d’autres ethnicités, mais parce que le Canada, les États-Unis, et les autres lieux d’origine du hockey comptaient une population noire limitée, le nombre de noirs au sein des équipes de hockey l’était tout autant. De nos jours, cependant, le nombre de hockeyeurs croît. D’abord parce que le nombre d’immigrants noirs au Canada augmente et de plus, tant au Canada qu’aux États-Unis, les jeunes noirs ont de plus en plus accès à des programmes d’initiation au sport. Les mêmes phénomènes se produisent également eu Europe. La population noire de certains pays – l’Angleterre, la France, la Suède, par exemple – grandit en raison de l’immigration de l’Afrique et des Antilles. Les alignements d’équipes juniors et professionnelles en Europe comptent des joueurs noirs nés sur le continent, ou qui y ont passé une majeure partie de leur vie. De surcroît, les équipes professionnelles européennes offrent des occasions alléchantes aux joueurs de l’Amérique du Nord. Ce travail parlera de joueurs de hockey noirs en Europe – ceux qui y vivent de façon permanente et les nord-américains qui s’y installent pour le bénéfice de leur carrière. Courriel de l’auteur: [email protected] Stephen Hardy Université du New Hampshire Andrew Holman Université Bridgewater State Villes de hockey : l’établissement de lieux de prédilection aux États-Unis, au Canada et en Europe Le village minier d’Eveleth, au Minnesota, est situé à quelque 160 kilomètres au sud de la frontière canadienne, à l’extrémité est du Mesabi Iron Range. Le hockey sur glace canadien s’y est répandu au cours des années 1890, à l’heure où s’y installaient des mineurs croates, slovènes, serbes, italiens et finlandais. Les patinoires naturelles extérieures et les arénas furent le berceau de nombreux talents, les préparant à affronter les équipes d’autres villes minières, comme Virginia et Hibbith. En 1923, des développeurs locaux ont ouvert une patinoire intérieure comptant 3000 sièges afin d’améliorer le sort de l’équipe sénior amateure locale, de même que celle de l’équipe de l’école secondaire d’Eveleth. Les résultats furent inespérés. Selon un décompte, au milieu des années 1930, quelque 147 garçons d’Eveleth étaient membres d’équipes professionnelles, semi-professionnelles, collégiales et amateures d’un océan à l’autre. Lorsque huit équipes se sont affrontées en 1935 pour le championnat AAU à Chicago, le quart des joueurs étaient originaires d’Eveleth – dont la population ne s’élèvait qu’à 5000. Trois des meilleurs gardiens de but de l’époque (Frank Brimsek, Mike Karakas et Sam LePresti) étaient des produits d’Eveleth. John Mariucci a évolué avec les Blackhawks de Chicago avant d’entraîner les Gophers du Minnesota et de les mener à de nombreuses victoires au NCAA. Son meilleur joueur, vers le milieu des années 1950, c’était John Mayasich, natif d’Eveleth, considéré par d’aucuns comme le meilleur joueur américain, à l’époque. La liste de joueurs et d’entraîneurs influents d’Eveleth est longue ; les amateurs de hockey qui ont connu les Ikola, Gambucci, Almquist, Palazzari, Yurkovich, Matchefts et Pavelich ignorent peut-être qu’ils ont tous des racines à Eveleth.1 Quelles forces, agents ou éléments étaient réunis pour faire d’Eveleth une ville si particulière? Au cours des deux dernières décennies, des historiens et des géographes culturels ont examiné et développé des études de cas et ont élaboré les concepts du sport, de l’espace et de la place. Plusieurs artéfacts, lieux, paysages, rituels et esthétiques peuvent contribuer à figer des mémoires (et créer la nostalgie), et ainsi à créer des lieux de prédilection, qui peuvent avoir des effets à long terme sur des gens, des communautés et le sport. Certains endroits ont pu bénéficier de la convergence, de la topographie, du climat, de la culture, de certaines personnalités et d’une mémoire ou d’une nostalgie collectives afin de soutenir une tradition du hockey tant au niveau rudimentaire qu’aux niveaux plus élites. Ce travail traitera d’Eveleth, Minnesota; Örnsköldsvik, Sweden; Prague, Czech Republic; et Sherbrooke, Québec comme exemples de tels lieux.2 Courriels des auteurs : [email protected]; [email protected] 1 G. P. Finnegan, “The Eveleth Hockey Story,” Missabe Iron Ranger, décembre 1952, 16-18, 31, 49; Bruce Brothers, “Eveleth – Where it all Began,” Minnesota Hockey, décembre 1989, 8-12 2 John Bale, Sport, Space and the City (London: Routledge, 1993); John Bale, Landscapes of Modern Sport (Leicester: University of Leicester, 1994); Karl Raitz, ed., The Theater of Sport (Baltimore: Johns Hopkins University Press, 1995). Bruce Kuklick, To Everything A Season: Shibe Park and Urban Philadelphia, 1909-1976 (Princeton, 1991); Blake Gumprecht, “Stadium Culture: College Athletics and the Making of Place in the American College Town,” Southeastern Geographer, 43(May 2003), 28-53. Andrew Holman Université Bridgewater State La ligue de hockey de la dépression à Montréal, 1932-1960 : la charité chrétienne et la performance civique avant la révolution tranquille Cet essai examinera la forme et la fonction d’une ligue de hockey amateure sénior à Montréal, créée au plus creux de la grande dépression et qui avait pour but de prélever des fonds pour des œuvres caritatives, presque entièrement versés à la Société Saint-Vincent-dePaul. La ligue était petite (4 équipes – qui existent toujours aujourd’hui, quoique dans un contexte très différent) mais très prestigieuse. Tous les joueurs et organisateurs étaient des hommes d’affaires francophones et des professionnels (des avocats et des médecins, particulièrement); et le directeur d’honneur de la ligue était nul autre que Maurice Duplessis, alors premier ministre qui en était à son deuxième mandat. Les joueurs, tous d’habiles anciens de ligues collégiales ou universitaires, devaient cotiser pour jouer et ne pouvaient être affiliés à des équipes séniores de la Ligue de hockey sénior du Québec (ce qui les aurait de facto qualifiés de professionnels, à l’époque). D’ici les années 1960, avec l’arrivée du bien-être social et une réorientation des œuvres de charité du Québec, la raison d’être et le mandat de la LHD ont changé dramatiquement : elle est devenue une ligue « archive » pour les anciens professionnels (dont Maurice Richard, pour un certain temps, et Dollard Saint-Laurent, anciennement du Canadien de Montréal), c’est-à-dire, une ligue pour vétérans chevronnés. Dans ses débuts, la LHD était une ligue qui tenait ses origines de la communauté, ancrée dans les circonstances particulières historiques d’avant 1960 au Québec, la Grande Noirceur. Elle reflétait les notions pré-révolution tranquille dans une province de citoyenneté masculine et l’importance de la performance charitable dans l’affirmation de l’identité catholique française nationale. Laurence E. Holt Université Dalhousie Thomas W. Pelham Waverley, Nouvelle-Écosse Jason Holt Université Acadia La vie du hockeyeur : le beau, la brute et le truand Le hockey, probablement une obsession nationale sur le plan sportif, est une activité physique vigoureuse et qui, pratiquée régulièrement, apporte beaucoup de bienfaits psychiques et physiques. Cela est particulièrement vrai pour les jeunes canadiens. Cependant, en marge de ces effets bénéfiques, il existe un côté plus sombre au hockey canadien. Au-delà des exigences financières et temporelles envers les parents, il y a une quantité de stress physique, émotif et psychologique constamment présente pour les jeunes qui pratiquent ce sport. Le niveau d’engagement exigé des jeunes, les horaires comprimés des tournois et les exigences de produire des résultats gagnants seraient à l’origine de nombreuses situations indésirables. Tout cela, combiné à d’intenses séances d’entraînement augmente les risques de blessure ou d’épuisement pour bon nombre de jeunes. Le système de valeurs, catalysé par les médias de masse et concentré sur le physique, la rudesse et la violence flagrante dans le but d’intimider et d’instaurer la frayeur chez l’adversaire, fait écho à une certaine prédisposition antisociale des nombreuses personnes engagées dans le hockey sur glace au Canada. Au cœur de toute cette polémique, les personnes qui sont en mesure d’accentuer les composantes positives et de minimiser les négatives, ce sont les entraîneurs. Malheureusement, plusieurs d’entre eux sont dépourvus de moyens pour ce faire. Des fondations philosophiques à l’entraînement physique en passant par les interactions personnelles avec les jeunes dont ils ont la responsabilité, beaucoup d’entraîneurs ont recours aux méthodes négatives et de nombreuses occasions de véritablement améliorer la vie des jeunes. Courriel de l’auteur: [email protected] Craig G. Hyatt Université Brock William M. Foster Université de l’Alberta, Campus d’Augustana Greg H. Duquette Université du Nouveau-Brunswick Où sont passé les bons amateurs de sport ? Une étude des « fans » de la LNH et pourquoi ils ont cessé d’encourager leurs équipes On s’explique facilement pourquoi les gens deviennent amateurs d’équipes sportives professionnelles (Funk et James, 2001) et ce qui les motive à rester à l’affût du développement des équipes (Foster et Hyatt, 2007), mais on a peu porté attention à ce processus par lequel les amateurs cessent de se ranger derrière une équipe ou une autre. Dans le cadre d’une étude qualitative en cours, nous avons interviewé des adultes canadiens qui, jadis, appuyaient une équipe de la LNH, mais qui ne le font plus, afin de comprendre ce qui est à l’origine du sevrage. Les analyses préliminaires révèlent que cela relève du sport (moins d’intérêt pour le hockey en général), de la ligue (moins d’intérêt pour le produit de la LNH) et de l’équipe (frustrations avec la gestion). Dans plusieurs cas, des facteurs externes environnementaux (p. ex. : un intérêt prononcé pour une activité qui exige beaucoup de temps, nouveau cercle d’amis où le hockey n’est pas un centre d’intérêt commun) y sont pour beaucoup. Plusieurs participants peuvent identifier une cause précise (le lock-out de 2004-2005, par exemple), tandis que d’autres ont des histoires plutôt détaillées à raconter sur le processus impliquant plusieurs facteurs concomitants qui s’allient à un environnement en mouvance constante. Comme la collecte de données se poursuit à l’hiver 2011-2012, nous sommes confiants que les efforts de recherches mèneront à une meilleure compréhension des circonstances qui mènent au divorce proverbial entre amateurs et équipes de la LNH. Références Foster, W. M., & Hyatt, C. (2007). I despise them! I detest them! Franchise relocation and the expanded model of organizational identification. Journal of Sport Management, 21(2), 194-212. Funk, D. C., & James, J. (2001). The psychological continuum model: a conceptual framework for understanding an individual's psychological connection to sport. Sport Management Review, 4(2), 119-150. Courriel de l’auteur: [email protected] Brian Kennedy Collège de Pasadena City Les hockeyeurs masculins et la rhétorique familial au hockey : un mémoire de MacGregor à Falla La famille est souvent évoquée par les joueurs de hockey lors des commentaires formulés après leur premier match dans la Ligue National de Hockey, qui tournent souvent autour des remerciements et du bonheur de voir leurs parents assister au match ou encore de savoir qu’ils en témoignent via télévision. Mais le hockey aux niveaux élites est souvent structuré de façon à éloigner les jeunes hommes de leurs familles et de les loger dans des familles d’accueil temporaire lorsqu’ils sont adolescents et le jeu professionnel, évidemment, ne tient aucunement compte du lieu de naissance lors de la formation des équipes. Il reste toutefois que les joueurs maintiennent une superstructure familiale, authentique ou fabriquée. Sidney Crosby a vécu avec Mario Lemieux comme s’il s’agissait de son fils très aîné pendant tout le début de sa carrière. Les frères Staal de Thunder Bay en Ontario soutiennent en entrevue qu’ils sont toujours aussi rapprochés même s’ils jouent pour des équipes adverses. Lorsque Mark a été mis hors-jeu à cause d’une mise en échec de son frère Eric lors de la saison 2010-11, les rapports journalistiques ont naturellement tourné autour de leur relation filiale. Toutefois, nous devons nous interroger à savoir si le discours de la famille déployé au hockey est authentique ou s’il est illusoire alors qu’en réalité, c’est le jeu qui prime. À titre d’exemple, la thérapie de Sidney Crosby à la suite de sa commotion cérébrale : son agent a surveillé son progrès au quotidien. Faut-il y voir un problème ? Crobsy est pourtant un adulte. Pourquoi les amateurs ont-ils besoin de percevoir son rétablissement comme s’il s’agissait d’un jeune enfant soigné par ses parents ? Mon travail s’interroge sur la littérature entourant le jeu (dont les œuvres The Home Team : Fathers, Sons and Hockey de Roy MacGregor et Home Ice, de Jack Falla) à savoir si elle perpétue les mythes ou si elle contribue à les désagréger. Si elle renforce le discours en place, alors leur appel est clair. Mais si elle le détruit, alors quelle logique utilise-t-elle ? Et comment est-il possible qu’elle soit populaire si le contexte dans lequel elle est reçue privilégie le mythe que « je n’aurais jamais été capable de le faire sans maman et papa » ? Courriel de l’auteur: [email protected] Michael Kimaid Université Bowling Green State, Collège Firelands Buffalo, paradis du hockey : Terry Pegula, les Sabres de Buffalo et une ville en mouvance constante Je vous propose de considérer le nouveau propriétaire des sabres de Buffalo, Terrence Pegula. Plus précisément : quelles sont les répercussions de l’achat d’une équipe professionnelle par un propriétaire qui a récolté des milliards de dollars avec l’extraction de gaz naturel et dont la compagnie a été accusée pour de nombreuses violations des règlementations environnementales en cours de route, tout cela dans une ville qui se rétablit dans un contexte postindustriel mais qui demeure économiquement et culturellement fragile ? Étant donné que le thème de la conférence 2012 sur le hockey est la « famille », nous parlerons du paternalisme bénin de Pegula, qui a certainement mitigé le regard de certains résidants de Buffalo qui pensaient ce milliardaire la cause de tous leurs problèmes, même s’ils ont fait adopter une loi interdisant la fracturation hydraulique dans la ville au moment même où il achetait l’équipe. Tandis que Buffalo abrite le même schiste Marcellus que la Pennsylvanie, où Pegula a fait sa fortune, les résidants de Buffalo ont l’impression que c’est à des années lumières de chez-eux. Ils le perçoivent donc comme un mécène aux poches profondes qui a promis d’amener une coupe Stanley à Buffalo, peu importe la provenance de l’argent qui permet l’exploit. L’impact se sa fortune sur la ville de Buffalo et sur le hockey en tant que tel, à la fois en tant que communauté et en tant que marché, nous semble pertinent comme objet d’étude. Courriel de l’auteur: [email protected] Lenard Kotylo Société international de la recherche sur le hockey Le role de l’Université dans le développement du hockey Les étudiants universitaires ont été parmi les premiers à organiser des parties de hockey, notamment à Montréal en 1875, alors que l’Univesrité McGill assemblait sa première équipe. Alors que les universités faisaient office de domiciles pour les équipes, elles préconisaient aussi leur multiplication. À titre d’exemple : le Royal Military College et l’Université Queen’s qui ont apporté le hockey à Kingston en 1886. Les universités encourageaient aussi la participation des femmes et préconisaient une culture sportive tout en fournissant des réseaux compétitifs tant pour le hockey masculin que féminin. Au cours du XIXe siècle, les équipes universitaires composaient des ligues provinciales et municipales, ce qui a permis à l’université Queens de tenter d’accéder à la coupe Stanley. Au fur et à mesure que le jeu s’est développé de façon professionnelle, les universités ont pu fournir des individus pour organiser, promouvoir et entraîner. Pareillement, les joueurs faisaient souvent le saut dans les ligues plus élites. La situation s’est développée de façon semblable aux États-Unis, ce qui a permis la participation de plusieurs joueurs universitaires aux équipes canadiennes et américaines olympiques de hockey. Le hockey gagne du terrain et fait la relation qui existe entre le hockey universitaire, les ligues juniors et les ligues professionnelles évolue. Quand la LNH a établi son système de repêchage dans les ligues juniors, entre les années 40 et 60, le nombre de joueurs juniors qui passaient de l’universitaire au professionnel représentait environ 5 % du nombre des joueurs de hockey junior. À présent, la majorité des équipes universitaires comptent des joueurs ayant passé par le hockey junior, tandis que les universités ont aussi préparé des entraineurs et des systèmes de jeu aux ligues professionnelles. Ce travail fera le bilan des transformations du jeu jadis universitaire et les raisons qui les ont motivées. Il offrira une catégorisation et une explication des forces et facteurs qui se sont appliqués aux relations entre les ligues universitaires et les autres ligues (juniors et professionnelles) au fil du temps. Courriel de l’auteur: [email protected] Alexander Kubyshkin Université de Saint-Pétersbourg State Joueurs à l’étrangers et « fans » à domicile : les attitudes du public face aux transfuges russes dans la LNH Ce travail discute des principales tendances de l’attitude publique russe devant l’activité des joueurs nationaux dans les équipes de la LNH. Il est largement reconnu : dès le début des années 80, les joueurs soviétiques (russes) font de plus en plus partie intégrante et fructueuse de la communauté de la LNH. Ce papier analyse les réactions des communautés soviétiques/russes (sportives et autres) quant aux joueurs étoiles comme V. Fetisov et A. Mogilny, qui ont entamé leur première saison dans la LNH en 1989. Le travail se concentre également sur l’évolution des réactions sociales, publiques et politiques devant la coopération entre la LNH et les associations de hockey et clubs principaux en Russie. Le rôle de joueurs de la tremps des P. Buré, A. Kovalev, S. Starikov, I Kovalchuk, A. Ovechkin, E. Malkin, S. Bobrovsky, S. Gonchar, A. Anisimov, A. Laktionov, P. Datsuk, A. Semin et autres – dans l’activité sportive de l’ère actuelle en Russie et en coopération internationale est également identifié. Nous traiterons aussi du rôle des médias de masse russes, des clubs d’amateurs et d’Internet dans la couverture de l’actualité impliquant les joueurs russes dans la LNH de même que du développement de la coopération entre la Ligue nationale russe, la Fédération russe du hockey et la LNH. Courriel de l’auteur: [email protected] Daryl Leeworthy, Université Swansee et la Commission royale des monuments anciens et historiques de Galles Les patineurs de Sydney et Streatham : l’exportation du hockey à l’empire britannique dans les années 1930 Ce travail examinera l’exportation du hockey et de ses joueurs et entraîneurs canadiens vers l’empire britannique dans les années 1930. Étant donné l’existence de clubs en Grande Bretagne, en Afrique du Sud et en Australie, le hockey était devenu l’une des exportations les plus réussies du Canada de l’entre-deux-guerres. Propulsé par une culture matérielle axée sur la vitesse et la modernité essentielle, le sport était fondamentalement associé à la crise de 1929. Beaucoup des meilleurs joueurs londoniens, par exemple, étaient issus de milieux pauvres, de Winnipeg et des maritimes, notamment. Ce travail se concentre donc non seulement sur les perspectives globales commerciales du jeu canadien, mais aussi sur des questions comme le rang social, la migration, et les dilemmes auxquels fait face le sportif en tant que travailleur. En s’appuyant sur des journaux contemporains de l’Angleterre, de l’Australie, de l’Afrique du Sud et du Canada, cet essai veut attirer l’attention sur les circonstances globales (et non seulement nord-américaines) du hockey dans les années ’30 et contribuer au débat entourant son essor au cours de cette décennie cruciale. Courriel de l’auteur: [email protected] Rich Lehman Athletics Nova Scotia Eric Lindros: Un arrogant antihéros canadien ? Il a su dominer le jeu comme nul autre. Non avec beauté, mais avec puissance. Son physique et sa finesse étaient inégalés. Avec l’exception de Gretzky et Orr, il était le plus célébré des joueurs de hockey junior de tous les temps. Et il était l’incarnation de l’arrogance au hockey. « Et vous menacez désormais de me dégarnir de mes récompenses en personne – Celles pour lesquelles je me suis battu longuement. Je retourne à Phthia. Il en est mieux ainsi : Le long périple du retour à bord de navires de guerre. » Il s’agit des paroles de l’arrogant Achille, drôlement semblables à ceux de Lindros, ce jour infâme de repêchage. Il était le plus fort et le plus rapide des soldats hockeyeurs et il refusait de performer dans les profondeurs du Québec. Des ententes de commandites – ce sont la récompense du hockeyeur et Lindros devrait se défaire de sa récompense bien méritée. « Mais vous, mon enfant, Restez ici près des navires rapides, ragez contre les Achaens, Mais tenez vous au loin du pillage lors des combats. » Les paroles d’une mère aimante. C’est Thétis qui parlât ainsi à Achille alors qu’il se lamentait, seul sur la plage. La mythologie du hockey veut que Bonnie Lindros ait parlé semblablement à son fils de 17 ans, qui jonglait avec l’idée de devenir un Nordique du Québec. Dans ce travail, j’examinerai la carrière d’Eric Lindros dans le but de déterminer son rôle en tant qu’arrogant antihéros canadien. Était-il une figure antagoniste qui se pensait plus grand que le jeu mais qui a fini par succomber à la folie de sa propre arrogance (refusant de garder la tête haute alors qu’il traversait la ligne bleue)? Ou sa carrière (dont le moment-phare serait la réception d’une mise en échec qui aujourd’hui serait clairement un motif de suspension) at-elle était malmenée par les journalistes et les amateurs de hockey qui ont le cœur sur la main ? Courriel de l’auteur : [email protected] Tim Lewis Université de Vancouver Island Le monde académique sur l’aile gauche canadienne : perspectives personnelles et recherches étudiantes découlant de l’enseignement du cours « Hockey et identité canadienne » à l’Université de Vancouver Island En 2009-2010, j’ai inauguré deux cours d’histoire de 3e année à l’université Vancouver Island autour du thème « Hockey et identité canadienne ». Le curriculum se penchait sur de nombreux enjeux pertinents, dont les valeurs associées aux classes sociales selon qu’il s’agisse des débuts amateurs ou le hockey professionnel, le hockey en tant qu’expression de la masculinité canadienne, le rôle des médias dans la popularisation de la fascination avec le hockey, l’acceptation ou la marginalisation des femmes et des minorités raciales dans le hockey, le rôle du jeu dans la naissance et l’accentuation du clivage anglais-français et les liens de longue date entre le hockey et le nationalisme canadien. L’un des éléments les plus excitants de ces cours – largement bien reçus par la population étudiante, d’ailleurs – c’est l’occasion d’engager les étudiants en recherche primaire. Le principal travail pour chacun des cours est de produire une recherche originale à partir d’archives de journaux sur microfilm ou sur Internet. Parmi les meilleurs travaux : une analyse de la fierté et de l’identité générées par le succès du championnat mondial de 1955 des Vees de Penticton, de même que plusieurs autres qui détaillent l’importance de la violence au hockey tout au long du XXe siècle en Amérique du Nord. Courriel de l’auteur: [email protected] Stacy L. Lorenz et Geraint B. Osborne University de l’Alberta, Campus d’Augustana Une nation masculine se doit d’avoir des jeux masculins : la violence au hockey et le procès pour meurtre d’Alan Loney en 1905 Cette étude de cas historique s’inscrit dans la même lignée que notre recherche précédente sur la violence au hockey canadien. Elle examine la couverture médiatique du procès pour meurtre, en 1905, d’Alan Loney, accusé de la mort d’Alcide Laurin, qui a succombé à de nombreuses blessures encourues lors d’un match de Hockey à Maxville en Ontario. Loney, membre de l’équipe de Maxville, a été arrêté pour avoir frappé à la tête Laurin, membre des Crescents d’Alexandria, lors d’une altercation entre les deux joueurs. Ce que rapportent les journaux sur la mort de Laurin, le procès de Loney et son acquittement subséquent en dit long sur la culture dominante au hockey au début du XXe siècle au Canada. Le cas Laurin-Loney a généré un débat considérable autour de la distinction entre du hockey de bon et de mauvais augure, tout en illustrant que même une attaque délibérée à coup de bâtons pouvait se rationnaliser au point de devenir un malheureux accident. L’avocat de Loney, Me R. A. Pringle, a rappelé au tribunal qu’ « une nation masculine se doit d’avoir des jeux masculins » et que « lorsqu’une vie est perdue par mégarde dans un sport masculin, cela constitue un homicide excusable ». Les rapports sur le jeu et la couverture du procès suggèrent que des incidents impliquant des coups de bâton et une certaine agressivité sont perçus comme étant normaux dans le cadre d’un hockey de bon augure, quoiqu’éprouvant, pendant plus d’un siècle. L’examen historique de cas comme celui-ci est important en raison des justifications de la violence utilisées dans le contexte de la mort d’Alcide Laurin, qui demeurent présentes dans le discours actuel entourant la violence au hockey. Courriel de l’auteur: [email protected]; [email protected] Cheryl MacDonald Univesrité Concordia Les manifestations de la masculinité chez les joueurs de la ligue junior majeure Le hockey junior majeur est particulièrement significatif pour les joueurs, les entraîneurs et les familles, puisque les joueurs gagnent en maturité et amorcent une carrière à temps plein dans le sport. Ce stade de la vie soulève énormément de questions sur la masculinité, notamment sur la nature problématique de l’hypermasculinité dans les sports, les images stéréotypes des athlètes et sur la responsabilité sociale en tant qu’homme et athlète à la fois. Une recherche a été menée pour aborder la question de la masculinité en lien avec le hockey sur glace. Elle cible particulièrement l’hypermasculinité puisqu’il s’agit d’un sujet en lien avec les ligues de hockey junior majeures et les joueurs qui en font partie. Des sondages et des entrevues ont été menés avec une équipe junior majeure canadienne entière dans le cadre d’un plus vaste projet de recherche qui a pour objectif principal de cerner comment la perception de la masculinité par les joueurs influence leurs modes de vie et leurs environnements. Dans cette optique, les joueurs ont dû répondre à une multitude de questions, dont la plupart traitaient des thèmes suivants : leur emploi du temps, leurs priorités, leur environnement social, leur vision du succès et ce que cela veut dire pour eux d’être un homme. La présentation offrira une vue d’ensemble des données recueillies et des défis que la nature de la recherche représente. Elle se terminera par des suggestions d’enjeux clés qui ont été identifiés en cours de route et des terrains qui pourraient profiter de fouilles approfondies. Courriel de l’auteur: [email protected] David McNeil Université Dalhousie La littérature sur les « mauvais garçons » du hockey Lors de cette présentation, j’examinerai un sous-genre de la littérature sur le hockey ou peutêtre plus précisément, la façon de dépeindre le phénomène du « mauvais garçon » et sa popularité. La culture occidentale est depuis toujours fascinée avec la figure du jeune mâle rébarbatif, défiant, le rebelle avec ou sans cause, qui semble dégager d’une énergie sexuelle et qui est assez brave pour oser dépasser les bornes. Le sport moderne compte de nombreux exemples, dont Joe Namath, Derek Sanderson, qui demeurent tout de même moins violent que certains autres. Les drogues, qu’elles soient utilisées à fins récréatives ou pour améliorer la performance, font souvent partie intégrante du phénomène, mais on peut très bien se contenter d’un joueur compulsif ou d’un homme qui soutient les batailles entre chiens. La nature physique du hockey est probablement responsable de la popularité des scènes de films où le « bon garçon » finit toujours par confronter l’éternel « mauvais garçon » (e.g. Youngblood, The Rocket, etc.) Le hockey, toutefois, en tolérant – encourageant, diront certains – la bagarre, occupe un rang bien particulier parmi les sports d’équipe modernes et la littérature en témoigne. Il existe au moins quatre épisodes d’une série documentaire intitulée « Bad Boys », comportant des sketchs biographiques d’un certain nombre de fier-à-bras. Il existe également sur Internet des sites entiers dévoués aux bagarres au hockey ; on peut y visionner tous les affrontements des ligues professionnelles, séniors et juniors majeures de l’Amérique du Nord. À la lumière des inquiétudes croissantes quant aux commotions cérébrales et leurs répercussions, ce corpus de littérature migre d’une glorification nonanalytique de la violence vers des approches plus scientifiques et tragiques des conséquences négatives de la glorification du rôle des bagarres au hockey. Le spécial en trois tomes de John Branch, Punched Out : The Life and Death of a Hockey Enforcer, paru dans le New York Times en décembre 2011, donne un exemple de ce que j’appelle le journalisme professionnel. À l’autre bout du spectre, la glorification de la violence au hockey existe encore dans la culture Internet. Ma présentation tentera de répondre à la question suivante : quel rôle cette littérature jouera-t-elle dans le débat sur la violence au hockey ? Courriel de l’auteur: [email protected] Matthew Martell Université Simon Fraser Le succès d’un joueur de la LNH a-t-il des répercussions sur les membres de sa famille ? Brent Gretzky a-t-il été repêché pour ses habiletés personnelles ou à cause deson frère aîné, Wayne ? Les frères Sutter étaient-ils tous des joueurs talentueux ? Existe-t-il un gène du hockey ? Il existe dans l’histoire du hockey plusieurs exemples de membres d’une même famille qui suivent les mêmes traces dans la Ligue Nationale : des fils qui suivent l’exemple de leurs pères, des frères qui s’imitent ou encore, dans certains cas, existe-t-il un lien entre grand-père et petit-fils. Il existe 249 cas de frères ayant joué dans la ligue, 119 combinaisons père-fils et 108 autres : oncle-neveu, cousins, grand-père-petit-fils. Au sein d’entreprises commerciales, en politique, en droit, en plomberie et en agriculture, perpétuer la tradition familiale n’est pas chose rare. De nombreuses explications sont invoquées : le népotisme, le transfert de capital physique, le transfert de loyauté à la marque et le transfert de capital humain. En s’appuyant sur les données des repêchages de la LNH et les statistiques sur les carrières des joueurs, l’auteur examine le taux de succès des membres d’une même famille pour déterminer s’il existe véritablement un lien familial. Courriel de l’auteur: [email protected] Fred Mason Université du Nouveau-Brunswick Le « hockey pur », la communauté et le « jeu canadien » vus par des films documentaires Deux documentaires relativement récents, Shinny, the Game in All of Us (Office National du Film, 2001) et Pond Hockey (Northland Films, 2008) dépeignent le hockey dans sa forme la plus simple – le plein air, la rivière, la patinoire dans la cour arrière. Les deux reprennent des motifs communs : la joie, la simplicité et le désir de la jeunesse, tout en illustrant les amitiés et les sens de la communauté et de l’égalité qui se forgent au jeu. La place de l’appui familial et la transmission du jeu d’une génération à la suivante sont célébrées dans les œuvres. Le shinny ou le hockey sur étang est mythifié comme étant « la façon idéale de jouer au hockey » et « la véritable définition et raison d’être du hockey ». Des forums sur Internet où des spectateurs ont pu rendre compte de leurs expériences secondaient les dires du film. Toutefois, il existe des différentes perceptions quant au lien entre le jeu et le nationalisme dans les films. Pond Hockey, un film américain, renvoie à la définition que se font du hockey des petites villes comme Minnesota, mais est très sous-estimé. Shinny, par contre, est truffé d’images nationalistes et de paysages typiquement canadiens. Le hockey y est perçu comme faisant partie du paysage et reflétant des aspects universels de la culture canadienne. La comparaison de ces films nous en dit un peu plus long sur l’exposition en films documentaires et sur les histoires que les canadiens se racontent au sujet du hockey. Courriel de l’auteur: [email protected] Don Morrow Université Western Ontario « Screech Owls » : la familia des exposés de Roy MacGregor sur le hockey Roy MacGregor est possiblement l’auteur canadien qui utilise le plus souvent le hockey comme trame de fond pour son écriture. Son œuvre la mieux connue, The Home Team: Fathers, Sons, and Hockey,en somme, est un portrait intime du lien qui existe entre père et fils à travers le jeu du hockey. Dans une co-écriture avec le legendaire Ken Dryden, Home Game : Hockey and Life in Canada, il brosse une vue d’ensemble du sens du hockey à l’échelle nationale. The Last Season est la moins connue de ses œuvres, quoiqu’elle soit acclamée par le milieu professoral universitaire comme étant l’un des meilleurs romans sur le sport. Il s’agit d’une description émouvante d’un fier-à-bras, Felix Batterinski. MacGregor a rédigé 21 romans pour adolescents, une série intitulée The Screech Owls qui raconte l’histoire d’une équipe mixte fictive de hockey. La série a récolté plusieurs importants prix de lecture. Il s’agissait d’abord de romans de niveau adolescent destinés à être publiés après que les séries de Scrubs on Skates de Scott Young, datant des années 1950, aient été republiées dans les années 1980. Ce travail scrute surtout les œuvres fictives (et quoiqu’un peu moins exhaustivement, les œuvres non-fictives) de Roy MacGregor à travers la lunette de son traitement et sa vision de la famille et sa place au panthéon du hockey. De la famille Batterinski, située dans le nord de l’Ontario et de descendance polonaise, aux conceptions père- fils dans Home Team, en passant par les notions de famille dans des exemples choisis de la série Screech Owls, cette analyse explore le miroir dans lequel se voient les familles imaginées par l’un des meilleurs romanciers canadiens en matière de hockey. L’utilisation la littérature pour examiner de près la conception et la perception de la construction familiale est une importante révélation de la vérité qui émane de la fiction. Courriel de l’auteur: [email protected] Craig Paiement Collège Ithaca Matthew Payment Collège Bethany Mission impossible : examiner l’allocation des ressources et la promotion des programmes de Hockey USA et Hockey Canada Les autorités nord-américaines sont normalement chargées de promouvoir le sport pour tous les participants. Tel que le stipulent leurs énoncés de mission, « leadership, développement et promotion d’expériences positives au hockey » et « promouvoir la croissance du hockey en Amérique et offrir la meilleure expérience possible pour tous les participants en encourageant le développement et l’avancement en administrant le sport », Hockey Canada et É.-U. devraient fonctionner de façon à ce que tous les participants aient accès à un appui équitable. Lorsque les agences de règlementation prennent des décisions qui touchent plusieurs intervenants du milieu, il est impératif qu’elles fassent preuve de transparence et de clarté dans leur gestion des avoirs. De nombreuses instances dirigeantes dans le monde du sport et dans d’autres facettes du monde des affaires sacrifient souvent leur mission pour soutenir la classe élite et de bons coups publicitaires. Cette présentation examinera le soutien financier et la promotion des programmes au sein de Hockey Canada et Hockey É.-U. Un examen des rapports financiers des deux organismes révèlent que les programmes élites reçoivent des montants exorbitants d’argent comparativement aux plus grandes catégories participatives et que les jeunes et les filles touchent une plus faible part du budget alloué. Si les organismes visent à promouvoir le développement à travers le sport, il faudrait donc peut-être repenser la concentration des octrois au développement d’athlètes élite. Il existe certaines preuves que l’ascension vers le succès à un niveau international et professionnel aux États-Unis est directement liée à une augmentation de la participation au jeu plutôt que du développement des programmes élites, tel que promu par Hockey É.-U. Même à la lumière de tout cela, Hockey É.-U. a lancé un programme utilisant le mode de développement d’athlètes à long terme, tout en le calquant sur le développement d’athlètes élites. Ces programmes, quoiqu’importants, épuisent une quantité disproportionnée des ressources qui pourraient servir à un plus grand nombre de participants au sein de la communauté du hockey. Nous présenterons des propositions de marches à suivre pour l’avenir. Courriel de l’auteur: [email protected] Lynne Perras Université de Calgary Une classe supérieure ? Les mères des joueurs de hockey mineur Les problématiques homme-femme font souvent surface en analysant le hockey, peu importe le niveau de jeu. Qu’il s’agisse des meneuses de claque, des joueuses ou des femmes en tant que supporters, on se pose fréquemment des questions sur la perception des femmes dans le sport, sur leur traitement aussi, particulièrement vis-à-vis leurs homologues masculins. Autre femme intéressante : la mère de jeunes joueurs masculins, qui sont constamment mises de côté lors de discussions sur les enjeux sérieux du hockey mineur. Stompin’ Tom Connors avait traité ces mères de « classe supérieure » en présentant une de ses chansons, My Hockey Mom, mais souvent les mères sont reléguées aux blagues à-la-Sarah-Palin, etc. Ce travail traitera donc de ces mères, particulièrement celles des joueurs canadiens aux niveaux novices (7-8 ans) et atom (9-10 ans). En s’appuyant sur des écrits et des entrevues avec des mères de joueurs, la discussion tournera autour de l’influence des mères sur leurs fils sur le plan de l’attitude envers le hockey. Les attitudes de ces mères sont-elles largement différentes de celles des pères des joueurs ? Comment ces attitudes se manifestent-elles à la maison et sur la patinoire ? Quel réelle influence les mères ont-elles sur leurs fils hockeyeurs en termes de perception de la violence, de la masculinité et de l’esprit sport ? Courriels des auteurs: [email protected]; [email protected] Sandra Pitts et Julie A. Stevens Université Brock Les valeurs des adolescentes vis-à-vis le hockey organisé et pourquoi nous devrions les écouter Les valeurs de gestion (VG) sont une approche relativement nouvelle utilisant intentionnellement les valeurs en tant que cadre pour des décisions en gestion (Dolan et Richley, 2006). L’approche VG reconnaît que l’alignement des valeurs personnelles et organisationnelles préconise un environnement de durabilité et de motivation. Mais de qui faut-il incorporer les valeurs en utilisant une approche VG ? Stevens (2006) et Etue et Williams (1996) avancent que les valeurs inhérentes au hockey féminin au Canada ont évolué au cours des deux dernières décennies en raison d’une croissance rapide axée sur la performance et les programmes d’élite. Au hockey mineur traditionnel, les valeurs organisationnelles sont typiquement imposées par les adultes, ceux qui organisent et gèrent le groupe, soit les associations nationales, provinciales ou locales. Dans la plupart des instances, il existe peu ou pas de consultation auprès des joueurs. Étant donné ces conditions, la fondation d’une approche VG n’est pas claire en hockey féminin. Conséquemment, l’objectif de cette étude est d’explorer les valeurs accordées par les joueuses adolescentes à leur participation au hockey organisé, dans le but de développer une meilleure approche VG dans le hockey mineur féminin à plus grande échelle. Les données ont été collectées auprès de jeunes hockeyeuses tant de ligues locales que de ligues élites en Ontario, en utilisant un questionnaire adapté sur les valeurs sportives (MacLean et Hamm, 2008; Lee, Whitehead et Balchin, 2000). Les résultats provisoires laissent deviner la congruité/incongruité entre les valeurs des joueuses et la gestion du jeu. La discussion sera centrée sur ce que ça peut vouloir dire non seulement pour la littérature sur les VG, mais aussi pour les ligues de hockey mineur féminin en Ontario. Les recommandations serviront de renseignements aux organisateurs sur une approche VG en gestion du sport et devrait générer des stratégies plus efficaces pour refléter les valeurs des joueuses au hockey mineur féminin. Références Dolan, S.L., & Richley, B. (2006). Management by values (MBV): A new philosophy for a new economic order. Handbook of Business Strategy, 7 (1) (pp. 235-238). Etue, E. & Williams, M.K. (Eds.). (1996). On the edge: women making hockey history. Toronto: Second Storey Press. Lee, M.J., Whitehead, J., & Balchin, N. (2000). The measurement of values in youth sport: Development of the Youth Sport Values Questionnaire. Journal of Sport & Exercise Psychology, 22, 307-326. MacLean, J., & Hamm, S. (2008). Values and sport participation: Comparing participant groups, age, and gender. Journal of Sport Behavior, 31 (4), pp. 352-367. Stevens, J.A. (2006). Women’s hockey in Canada: After the “gold rush”. In D. Whitson & R. Gruneau (Eds.). Artificial ice: Hockey, culture and commerce (pp. 85-99). Toronto: Broadview Press. Author emails: [email protected]; [email protected] Megan Popovic Lou Popovic L’équipe maison : la paternité, la sororité et notre famille de hockey Le hockey fait partie du tissu culturel de notre nation : toutefois, les morts de trois joueurs de la LNH cet été ramènent à l’avant plan l’importance de la compréhension que nous devons avoir des multiples facettes de cette culture. À travers le Canada, des articles de journaux, des blogues et d’autres médias sociaux ont rapporté des athlètes ayant des problèmes de santé mentale, de dépendances à la drogue ou à l’alcool, dépression, pensées suicidaires, tout en s’interrogeant sur le lien avec les valeurs et les normes du hockey : les bagarres, les commotions cérébrales, les pressions personnelles et professionnelles, la solitude et l’hypermasculinité. Nous avons maintenant accès par des tribunes de communication à des voix qui jadis demeuraient caduques : les anciens joueurs, les entraîneurs et les propriétaires. Pendant ce temps, les institutions du hockey sont vertement critiquées, défendues et mises à l’épreuve tant par les intervenants du milieu que des voix externes. Toutefois, à l’intérieur de ce débat contentieux, il manque une voix : celle des familles des joueurs professionnels. Ces personnes, précisément les parents, sont souvent d’une importante influence dans la formation des joueurs, par leur appui et leur soutien au développement de leurs fils et de leurs filles dans la quête d’une carrière professionnelle en hockey. Nous le savons, puisque nous – un père et une sœur – faisons partie de cette communauté exclusive au sein du monde du hockey. Nous sommes une famille de hockey. Et, depuis plus de deux décennies, l’engagement de notre fils/frère envers sa carrière a façonné la dynamique familiale de moult façons. Alliant souvenirs et introspections de la vie familiale et sportive, notre présentation révélera des émotions, des rêves, des illusions, des délires, des aspirations, des pertes, et les forces puisées des réflexions et d’un dialogue actif entre père et fille. Notre conversation offre l’expérience vécue de notre « équipe à domicile » dans le but d’approfondir la discussion collective sur le hockey, le sport, la famille et la culture canadienne. Courriel de l’auteur: [email protected] J. Andrew Ross Université de Guelph De Nicholas Nickleby au diplôme d’études secondaires : le hockey, l’éducation et les jeunes canadiens de 1947-67 Le baby-boom qui a suivi la seconde guerre mondiale a été la locomotive de plusieurs changements dans les attitudes sociales envers les enfants, la vie de famille et l’éducation au Canada. Alors que certains universitaires comme Douglas Owram et Neil Sutherland ont discuté des effets sociaux généraux, l’on mentionne peu le rôle des sports collectifs chez les jeunes, même si les activités physiques étaient une composante intégrante de la réforme de l’éducation de l’époque. Comme les activités pour les jeunes garçons devenaient de plus en plus axées sur l’apprentissage, il devenait de plus en plus évident que cela entrait en conflit avec les pratiques et priorités des organisations existantes, comme l’association canadienne du hockey amateur (CAHA), et les pratiques frôlant les relations commerciales (avec la LNH en particulier) ont alors fait l’objet de vives critiques. On reprochait surtout à l’association de réserver, dès l’âge de 12 ans (Nicholas Nickelbys), les jeunes joueurs dans le but de retenir leurs services pour une équipe de la LNH. Cela a eu pour effet de lier des joueurs à des équipes commanditées loin de la maison (et de l’influence parental) et nuisait à l’obtention du diplôme d’études secondaires. Étayée par les archives et les correspondances entre la CAHA, la LNH et des groupes éducatifs et religieux, ce travail examine le débat entre ceux qui épousaient une nouvelle norme universelle d’obtention du diplôme d’études secondaires et ceux qui préconisaient les occasions économiques potentielles qui vont de pair avec le jeu professionnel. J’argumente que l’on observe une vision mouvante de l’enfance masculine, pendant les décennies postguerres, puisque la prospérité permettait une entrée tardive sur le marché du travail, et que la société canadienne en général redéfinissait une nouvelle forme d’enfance qui allait comprendre l’obtention du diplôme d’études secondaires. Courriel de l’auteur: [email protected] MacIntosh Ross Université Western Ontario Règlements et résistance : La crise du hockey amateur en Nouvelle-Écosse de 1902-10 Ce travail démystifiera les relations politiques entre les clubs de la ligue de hockey amateur de la Nouvelle-Écosse (NSAHL) et l’association des athlètes amateurs des provinces martimes (MPAAA) entre 1902 et 1910 en fonction de l’adaptation culturelle de Raymond Williams de la théorie de l’hégémonie de Gramsci. La NSAHL a été fondée en 1902 dans l’espoir d’offrir un niveau de hockey plus élevé sous le parapluie des réglementations de la MPAAA. Toutefois, les incompatibilités idéologiques entre les clubs de la NSAHL et la MPAAA étaient flagrantes dès la création de la ligue. Composée entièrement d’athlètes bourgeois, la MPAAA cherchait à maintenir les notions victoriennes d’amateurisme chez la classe moyenne, interdisant des salaires aux joueurs, les per diem, et le logement subventionné. Selon la MPAAA, le hockey se devait d’être joué pour ses bienfaits physiques et moraux seulement. Les clubs de la NSAHL, par contre, étaient confrontés à la réalité du sport en tant que produit dans une culture émergente de la consommation. Les amateurs déboursaient pour des équipes de qualité avec des joueurs étoiles. Puisque les ligues canadiennes et américaines recrutaient des talents en échange d’une rémunération, les clubs de la NSAHL avaient recours à des compensations clandestines pour s’assurer un alignement leur permettant de s’attirer des joueurs de qualité professionnelle. Quand cette situation commença à s’ébruiter dans la presse et se rendre aux oreilles de la MPAAA, ce fut le choc des cultures. La NSAHL et la MPAAA se sont engagés dans une bataille hégémonique pour une bonne partie de la décennie, chaque côté négociant de façon musclée jusqu’à l’effondrement en 1910 de la NSAHL. Courriel de l’auteur: [email protected] Jay Scherer & Hart Cantelon University de l’Alberta La série oubliée : l’équipe étoile de l’AMH vs l’équipe nationale soviétique Deux ans après la mémorable Summit Series de 1972, une autre série, moins remarquée, de huit parties, s’est déroulée entre les équipes nationales soviétiques et canadiennes. Pour cette occasion, toutefois, l’édition 1974 de l’équipe canadienne était composée entièrement de joueurs de l’AMH (association mondiale du hockey), potentielle rivale de la LNH. Également disputée en plein cœur de la Guerre froide, la Summit Series de 1974 a représenté une instance de diplomatie par le hockey, visant à favoriser les liens diplomatiques entre les deux pays. Comme la précédente série, celle-ci a tourné au vinaigre : violences, politicailleries, accusations de conduite déraisonnable. Toutefois, contrairement à la série précédente, celle de 1974 a été dominée par les soviétiques. Malgré la signification sociale accordée à la série de 1972, nous soutenons que, même si elle fut moins mémorable pour les canadiens, la série de 1974 a davantage contribué à la globalisation du jeu. Ce développement est majoritairement attribuable au fait que l’AMH ait accueilli à bras ouverts les joueurs professionnels européens. Donc, dans cette présentation, nous soulignerons les enjeux plus larges, socio-économiques et culturels – au Canada et en URSS – qui ont servi de toile de fond aux jeux. Il sera donc question de l’émergence de l’AMH et de ses ambitions promotionnelles et l’impact fondamental sur les relations internationales entre le Canada et l’URSS. Enfin, nous offrons une analyse de l’impact de la Summit Series de 1974 sur l’état global du hockey et du marché du travail qui y est associé – ce qui devient d’autant plus pertinent lors de la chute de l’union soviétique en 1991 et la création de la ligue professionnelle de hockey Kontinental (LHK), le pendant russe de la LNH. Courriel de l’auteur: [email protected] Tobias Stark Université de Linnaeus Börje Salming et la migration des hockeyeurs suédois vers la LNH entre 1957 et 2012 Cet ouvrage traite du grand Börje Salming, anciennement des Maple Leafs de Toronto et de l’équipe nationale suédoise, dans son rôle de pionner de la migration des hockeyeurs suédois vers la Ligue nationale de hockey. Il sera avancé que sa glorieuse carrière dans la LNH n’a pas seulement pavé la voie pour de nombreuses générations de suédois, en contrecarrant le mythe nord-américain voulant que tous les joueurs suédois soient mous et fragiles, mais elle a aussi permis de transformer l’identité nationale suédoise et l’hégémonique hockey masculin aussi. Le but ici est de mieux comprendre la mondialisation du jeu en général et des efforts de la formation du marché du travail transitionnel de la LNH en particulier. Courriel de l’auteur : [email protected] Mila C. Su SUNY Plattsburgh Rêver son rêve ou vivre son rêve ? Une enquête sur le statut des clubs de hockey féminin intercollegiaux En sport américain intercollégial, les sports de club comme le rugby et le hockey sur glace occupent une moins grande place que d’autres. Même si certains clubs sont tout aussi compétitifs que des équipes de niveau division III, le statut du club mène à des perceptions tant positives que négatives. En hockey, il est pratique courante d’utiliser les équipes de clubs féminins comme transition vers le niveau universitaire. L’an 2000 a marqué un tournant dans le monde du hockey féminin intercollégial. La NCAA a commandité pour la première fois le championnat des divisions I et III et l’American Collegiate Hockey Association (ACHA) pour sa part, a soutenu un premier championnat de clubs de hockey féminin. Onze ans plus tard, le hockey de club féminin connaît un essor qui dépasse toute attente. Ce travail commencera par survoler le statut de la participation des femmes américaines aux clubs collégiaux depuis l’an 2000. Ce survol touchera plusieurs points, dont la création de deux divisions dans l’ACHA, la longévité des clubs de même que la cohabitation dans le milieu des équipes universitaires et de club. Ensuite, nous explorerons ce qui est advenu des 16 équipes originales du championnat de l’ACHA, en micro-études de cas. En terminant, nous considérerons l’évolution et le développement à venir des clubs collégiaux de hockey féminin. Courriel de l’auteur: [email protected] Peter M. Tingling Simon Fraser University Repêchage lent et rapide : les dépisteurs réfléchissent-ils trop ou trop peu ? Les repêchages d’amateurs sont un important aspect des sports professionnels qui servent à accroître la compétitivité entre les ligues en accordant aux ligues moins fortes l’occasion de choisir leurs joueurs avec les équipes les plus fortes. Toutefois, l’efficacité d’un mécanisme de repêchage pour promouvoir la compétitivité présume que l’on puisse classer les équipes amateurs en fonction de leur impact potentiel dans le jeu professionnel. La relation étonnamment faible entre l’ordre de repêchage et la véritable performance dans la LNH a mené à des appels de part et d’autre pour une approche plus rigoureuse et analytique du processus de repêchage. D’autres argumenteront que le hockey est trop complexe pour y appliquer des approches soi-disant objectives et préfèrent s’en remettre à l’intuition pour évaluer les joueurs. Nous examinons ces approches opposées en comparant les évaluations passées des dépisteurs aux véritables performances des joueurs dans la ligue. Les données de dépistage, qui contiennent à la fois des mesures holistiques et impressionnistes du potentiel des joueurs, de même que des évaluations fondées sur les capacités, servent à comparer l’exactitude des prévisions des évaluations holistiques au véritable rendement des joueurs évalué selon plusieurs attributs. Courriel de l’auteur: [email protected] Dawn Trussell Université Brock « Il est sous-entendu que les enfants vont jouer au hockey, la question ne se pose même pas » : les idéologies parentales contemporaines, les familles et le hockey en communauté rurale Ancré dans un système de valeurs de la classe moyenne des sociétés postindustrielles, une culture de paternité participative et de maternité intense ont émergé parmi les idéologies parentales et pourraient avoir un lien important avec le sport organisé pratiqué par les jeunes. C’est-à-dire que la « valeur morale » des parents deviendrait mesurée par la participation de l’enfant dans ces sports. Quoique ce phénomène fasse relativement peu l’objet d’études, les travaux de Kay (2009) et Coakley (2009) spéculent que cela pourrait tout de même fournir une explication quant à la volonté d’investir une quantité d’appui émotionnel, physique et financier envers la participation de leurs enfants aux sports organisés. Cette étude qualitative (auprès de 7 familles en Ontario rural) cherche à combler ce vide en littérature et explore les liens entre le hockey pour enfants, la vie familiale et le contexte socioculturel dans lequel la participation est préconisée. Précisément, on se penche sur la façon dont la participation des enfants peut refléter des changements socioculturels aux idéologies parentales contemporaines, tout en y contribuant, de même que sur la perception du « bon parent ». Les découvertes présentées dans cet ouvrage placeront l’accent sur le processus décisionnel familial complexe qui mène à la participation au hockey et le sentiment accru d’unité familial, de même que les tensions que tout cela peut susciter. Nous discutons aussi des rôles sexuels au sein de la prise de décision et du rôle qu’y joue la ruralité. Courriel de l’auteur: [email protected] Charlene Weaving Université St-François Xavier Lisa Edwards & Carwyn Jones Cardiff School of Sport Célébrations sur glace : un examen des doubles standards, suivant la victoire de l’équipe féminine à la finale des jeux olympiques de 2010 Environ 100 minutes après avoir remporté la médaille d’or au hockey féminin lors des récents Jeux Olympiques de Vancouver en 2010, les membres de l’équipe sont revenues sur la glace pour célébrer leur victoire. On n’y trouvait rien d’anormal, du moins pas de la perspective du monde du hockey. Au hockey au Canada, il existe une longue tradition de célébrations du genre, notamment après la finale des Summit Series en 1972, lorsque les hommes ont célébré sur la glace avec de la bière et des cigares. Les canadiennes n’étaient aucunement différentes : elles se sont assises au centre de la glace en fumant des cigares, en buvant de la bière Molson Canadian et en s’en donnant à cœur joie avec le champagne. Nous souhaitons explorer quelques enjeux à la suite de la controverse qui a entouré cette célébration. Nous pensons que la critique des célébrations post-victoire des joueuses révèle plusieurs doubles standards. Nous pensons que la désapprobation de leurs gestes constitue, en tout ou en partie, une preuve des doubles standards reliés à la consommation d’alcool et les athlètes féminines. Somme toute, nous en sommes venus à la conclusion que ces doubles standards existent et font en sorte que les femmes sont jugées plus sévèrement lorsqu’il est question de pratiques culturelles reliées à la consommation d’alcool qui sont pourtant largement répandues dans le milieu sportif. Courriel de l’auteur: [email protected] Julie Booke, Gary Koroluk, Khatija Westbrook, Shawn Sky, Joe Pavelka, Jean Jarrell, Nadine Van Wyk Université Mount Royal Calgary, AB Le programme « Respect in Sport » En septembre 2010, Hockey Calgary (HC) a implanté un programme obligatoire favorisant le jeu respectueux, Respect in Sport (RiS). Les parents ou gardiens des enfants étaient obligés de participer au programme sur Internet pour que les enfants puissent avoir le droit de jouer. L’intention du programme est d’éduquer les parents sur les effets néfastes de certains comportements reliés au sport – notamment, éduquer les parents sur la nécessité de créer des attentes réalistes et tenter de réduire la maltraitance qui se produit fréquemment lors d’événements sportifs. L’objectif, en demandant à un parent ou gardien de participer au programme RiS n’est pas de changer le comportement du 2 % des parents qui sont problématiques, mais plutôt d’éduquer et de renforcer les autres 98 %, selon un ancien président de HC. Dans le but de comprendre l’impact du programme RiS, un groupe de chercheurs de l’université Mount Royal a entamé une étude de trois ans pour examiner les effets du programme RiS obligatoire. Selon les sondages, il y a eu peu d’impact sur les comportements négatifs, mais les entrevues ont permis de révéler une sensibilisation à l’impact des comportements parentaux problématiques, au besoin accru d’imputabilité de la part de HC et du grand besoin du maintien du programme RiS. La présentation fera état des trouvailles des deux premières années de l’étude. Courriel de l’auteur: [email protected] Heidi Weigand et Albert Mills Université Saint Mary’s Une image vaut mille mots : analyse du rôle des sports dans le manuel de gestion, une étude des images sportives dans les manuels de psychologie du comportement entre 1992 et 2012 Ce travail étudie une sélection de manuels de psychologie du comportement de 1992 à 2012. En utilisant des analyses de contenu et des analyses sémiotiques du langage, nous voulons illustrer comment les images sportives dans ces manuels – même si elles sont manifestement utilisées pour expliquer les concepts de psychologie – peuvent aussi toucher des questions de sexe, de race, d’ethnicité, de handicaps et de religion. Nous concluons que les images et métaphores (avec d’autres apartés, exemples et illustrations) doivent être utilisés avec prudence et de façon réfléchie. Courriel de l’auteure: [email protected] Deborah M. McPhee & Julie Stevens Université Brock Composer sur la patinoire : un cadre pour comprendre les conflits travail-famille des parents dont les enfants font compétition au hockey Les conflits travail-famille (CTF) sont un champ d’intérêt grandissant dans le domaine des ressources humaines. Les recherches sur un contexte d’engagement ferme, où il existe beaucoup de potentiel pour des conflits, offre un contexte empirique fort prometteur pour étoffer les théories sur les CTF. Une cadre recherche qualitative a été utilisé pour explorer les stratégies permettant de composer avec les CTF. Les données ont été cueillies par le biais d’interviews (n = 23) et des groupes de consultation (n = 12) composés de parents de jeunes joueurs de hockey compétitif. Les recherches ont permis d’établir qu’une combinaison de facteurs, non seulement des stratégies de composition, permettaient aux parents de gérer les conflits travail-famille. Les discussions sont surtout centrées autour d’une perspective intégrée qui se veut l’écho d’un cadre multi-niveau généré par les données comportant plusieurs éléments des domaines professionnel et familial, dont l’engagement, la priorisation et l’imposition de balises de même que des stratégies de gestion. En tout et partout, le cadre holistique s’appuie sur un équilibre plus vaste, par opposition à la compréhension des conflits et la compréhension de l’interface travail-famille. Plusieurs stratégies de gestion de ressources humaines sont discutées pour assurer une réduction des conflits pour les employeurs et les employés, dans un contexte où les activités des enfants pourraient potentiellement empiéter sur la conciliation travail-famille. Courriel des auteurs : [email protected]; [email protected]