opening night - Théâtre de Quat`Sous

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opening night - Théâtre de Quat`Sous
DOSSIER DE PRESSE
OPENING NIGHT
D’APRÈS LE FILM DE JOHN CASSAVETES
Traduction et adaptation Fanny Britt
Mise en scène Eric Jean
Avec Sylvie Drapeau, Muriel Dutil, Jean Gaudreau, Stéphane Jacques, Agathe Lanctôt,
Jade-Măriuka Robitaille, Sasha Samar et Mani Soleymanlou
LE FILM
Paru en 1977, Opening Night est le neuvième long
métrage réalisé par le comédien, cinéaste et metteur en
scène John Cassavetes. Considéré par plusieurs comme
le pionnier du cinéma indépendant américain, le
réalisateur choisit assez tôt dans sa carrière de
s’éloigner des balises imposées par l’industrie
hollywoodienne. C’est dans cette volonté qu’il produit et
réalise Shadows (1959 , Faces (1968 , A Woman Under
the Influence (1974 , The Killing of a Chinese Bookie
(1976 et Opening Night (1977 , des films qui révèlent
l’unicité de son style. Il se démarque notamment par ses
techniques de création basées sur l’improvisation,
l’amenant à accorder une importance cruciale au jeu de
l’acteur dans ses œuvres cinématographiques. Plus de 25
ans après sa mort, il continue d’exercer une indéniable influence sur le cinéma
d’auteur contemporain.
Film culte de Cassavetes, Opening Night a marqué le paysage cinématographique
américain. En 1978, la célèbre comédienne Gena Rowlands a obtenu, pour son
interprétation de Myrtle Gordon, l'Ours d'argent de la meilleure actrice au Festival de
Berlin.
Opening Night se déroule en majeure partie dans un théâtre, suivant le parcours de
la grande comédienne Myrtle Gordon. Choix avant-gardiste pour l’époque, le
réalisateur propose dans ce long-métrage de filmer le théâtre sous tous ses angles.
Il multiplie les points de vue pour démontrer la vitalité de cet art, qui est non
seulement composé de ce qui se passe sur scène mais aussi du travail des
techniciens de l’arrière-scène, des instants volés en coulisses, des réactions du
public. Le spectateur, impliqué directement dans la réalité du personnage, devient
témoin actif du développement physique et psychologique du personnage. En misant
sur cette composition cinématographique, Cassavetes démontre bien que ce qui se
passe sur scène n’est qu’une infime parcelle de la réalité. Thierry Jousse,
réalisateur, scénariste, acteur et critique de théâtre français, le décrit bien dans son
essai «Opening Night ou le glamour de la défaite»1:
Le plus étonnant dans Opening Night, jusque dans ses impasses, c’est que
tout y est théâtre, tout y est représentation. C’est la nouvelle forme du
paradoxe du comédien, non plus celle qui masque le travail, et surtout l’être,
au profit du rôle, mais plutôt celle qui rend indiscernable le rôle et la
personne, non pas forcément au profit de l’un ou de l’autre mais dans la
constitution d’une nouvelle forme de vie/théâtre indissolublement liés jusqu’à
1
JOUSSE, Thierry, Opening Night ou le glamour de la défaite, Avant-Scène. Cinéma, No 443.
la mort.
Connu pour sa désinvolture à l’égard de la technique cinématographique, Cassavetes
priorise dans Opening Night la caméra à l’épaule, l’utilisation de la lumière et le
montage dynamique plutôt que les effets spéciaux et les prises de vues
spectaculaires. En accordant une énorme place à l’improvisation dans ses
techniques de création, il développe un univers cinématographique qui se distingue
par la prépondérance des sensations et des émotions, créant une théâtralité toute
particulière. L’action du film est donc soumise au hasard du mouvement, de
l’énergie, plutôt qu’aux directives du scénario. Il démontre de cette façon à quel point
le présent est influencé par les aléas du quotidien, à quel point la vie peut basculer
par un simple mot ou geste.
Le film soulève un questionnement fondamental sur le rôle de l’acteur : où se situe
la frontière entre le personnage et le comédien ? Véritable réflexion sur l’identité,
l’œuvre de Cassavetes se penche sur la mince ligne qui sépare la réalité de la scène,
ainsi que sur les effets de la célébrité. Elle explore également les thèmes délicats de
la solitude ainsi que le vieillissement, notamment par le personnage principal Myrtle
Gordon.
MISE EN SCÈNE
Eric Jean, directeur artistique et général du Théâtre de Quat’Sous
Eric Jean s’est imposé très tôt comme étant un des
créateurs les plus audacieux et prometteurs de sa
génération. Son travail d’écriture par improvisations
a soulevé plus d’un intérêt au cours des années. Il a
pu l’enseigner notamment au Mexique et à l’École
nationale de théâtre du Canada au cours de son
mandat de trois ans à titre d’adjoint à la direction
artistique.
Poussé par l’innovation, il poursuit sans relâche le
questionnement autour des méthodes de création.
Au printemps 2004, il s’est vu confier la direction
artistique et générale du Théâtre de Quat’Sous. Il a
également signé la mise en scène du Gala des
Masques durant la même année. En plus de s’être
Crédit photo : Pierre Manning
mérité une place parmi les cinq finalistes pour le
prix Siminovitch du meilleur metteur en scène canadien en 2004, il a également reçu
deux Masques pour la meilleure production en région pour les pièces Camélias et
Une ardente patience. Finalement, la pièce Hippocampe lui a valu le Prix de la
critique montréalaise.
Dès le début de son mandat de directeur artistique et général, Eric Jean poursuit les
efforts acharnés qu’avaient entrepris Pierre Bernard et puis Wajdi Mouawad afin que
le projet de reconstruction se concrétise. Il réussit à faire de cette intime salle de
spectacle un véritable carrefour culturel et un lieu d’échanges et de rencontres.
Après Hippocampe, Chambre(s , Opium_37, En découdre et Emovere, Eric Jean s'est
replongé dans l'univers créatif de l'exploration dramaturgique avec Survivre,
spectacle dont il a signé la mise en scène en mai 2013.
En 2014, il a adapté et mis en scène Testament, d'après le roman de Vickie Gendreau,
qui a remporté un vif succès. À l’automne 2014, la talentueuse distribution s’envolera
outre-Atlantique pour présenter ce spectacle au festival de théâtre Une mirada al
mundo de Madrid, en Espagne.
TRADUCTION ET ADAPTATION
Fanny Britt
Originaire d’Amos en Abitibi, Fanny Britt a
grandi et étudié à Montréal. Après sa
sortie de l’École Nationale de Théâtre du
Canada en écriture dramatique, en 2001,
elle s’est mise à la traduction (une
quinzaine de pièces traduites à ce jour,
dont des pièces de Martin McDonagh, John
Mighton, Neil Labute et Dennis Kelly et à
l’écriture. La création de sa première pièce,
Honey Pie en 2003 à Espace Libre, a
Crédit photo : Julie Artacho
marqué sa rencontre artistique avec
Claude Poissant. Ils se sont retrouvés à l’automne 2006, alors que le Théâtre PàP a
produit, en collaboration avec La Bordée, sa pièce Couche avec moi (c'est l'hiver ,
dans une mise en scène de Geoffrey Gaquère.
Plusieurs de ses traductions et adaptations ont été présentés sur les scènes dans les
dernières années, dont Le Pillowman de Martin McDonagh, Après la fin et Orphelins
de Dennis Kelly, toutes trois produites par le théâtre de la Manufacture. Elle a fondé
en 2008 le Théâtre Debout avec le metteur en scène Geoffrey Gaquère et la
comédienne Johanne Haberlin, compagnie théâtrale qui a fait naître ses pièces Hôtel
Pacifique en mars 2009 et Enquête sur le pire en avril 2010. À l'automne 2011, sa
pièce Chaque Jour (m.e.s. Denis Bernard a inauguré la nouvelle Licorne. En 2012,
elle a créé la pièce Bienveillance (m.e.s. Claude Poissant , qui lui a valu un prix
littéraire du Gouverneur Général en 2013.
Fanny Britt est également l’auteure du roman graphique Jane, le renard et moi
(illustré par Isabelle Arsenault, publié aux éditions de la Pastèque , traduit en
plusieurs langues et récipiendaire d’une douzaine de prix depuis sa sortie en 2012. À
l’automne 2013, elle a fait paraître l’essai multi-forme Les tranchées, une réflexion
personnelle sur la maternité, chez Atelier 10.
DISTRIBUTION
Sylvie Drapeau
Sylvie Drapeau, grande comédienne, a interprété
près de cinquante grands rôles de théâtre en vingtcinq ans. Diplômée de l’École nationale de théâtre
en 1986, elle a reçu dès l’année suivante le prix de
la révélation de l'année de l'Association québécoise
des critiques de théâtre. On l’a par la suite revue
régulièrement sur les planches du Théâtre de
Quat’Sous, particulièrement du temps du directorat
de Pierre Bernard, qui l’a prise comme muse de
1988 à 1996. Elle y a interprété Elvire Jouvet 40,
(m.e.s. Françoise Faucher , L’éveil du printemps,
(m.e.s. René Richard Cyr , Traces d’étoiles (m.e.s.
Pierre Bernard , Chambres (m.e.s Eric Jean et
Survivre (m.e.s. Eric Jean .
Crédit photo : Martine Doucet
Depuis 2010, Sylvie Drapeau a fait partie des
productions La liste (m.e.s. Marie-Thérèse Fortin
et Le Carrousel (m.e.s. Patrice Dubois au Théâtre d’Aujourd’hui, Vassa (m.e.s.
Alexandre Marine , La Cerisaie (m.e.s. Alexandre Marine et Les Innocentes (m.e.s.
René Richard Cyr au Théâtre du Rideau Vert ainsi que Les Trachiniennes et Électre
(m.e.s. Wajdi Mouawad au Théâtre du Nouveau Monde. En 2008, elle a tenu le rôle
principal de la pièce Marie Stuart (m.e.s. Alexandre Marine , qui s’est méritée le Prix
du meilleur spectacle, décerné par l’Association québécoise des critiques de théâtre.
En 1994, elle a reçu le Masque d’interprétation féminine pour En pièces détachées
(m.e.s. René Richard Cyr et La locandiera (m.e.s. Martine Beaulne .
Au cinéma, elle s’est démarquée dans le film 15 février 1839 (réal. Pierre Falardeau ,
dont la performance lui a valu le Prix Jutra de la meilleure actrice de soutien en 2002.
Elle a également tenu des rôles dans Le piège d’Issoudun (réal. Micheline Lanctôt ,
Les fantômes des trois Madeleine (réal. Guylaine Dionne et Borderline (réal. Lyne
Charlebois .
Muriel Dutil
Actrice d’expérience, Muriel Dutil fête cette année 44
ans de vie artistique. Au théâtre, elle a joué dans plus
de 80 productions, et s’est fait diriger par des
metteurs en scène de renom. Récemment, elle a fait
partie de la distribution de Avec Norm (m.e.s Robert
Bellefeuille , Thérèse et Pierrette à l’école des
Saints-Anges (m.e.s. Serge Denoncourt , Félicité
(m.e.s. Sylvain Bélanger et Sacré Cœur (m.e.s. Alexis
Martin et Alain Vadeboncoeur , joué en tournée au
Québec ainsi qu’au Nouveau Théâtre Expérimental.
Muriel a joué plusieurs fois sur les planches du
Quat’Sous au cours des dernières années. Le metteur
en scène Eric Jean a eu le plaisir de la diriger dans
Hippocampe en 2002, 2007 et 2009 ainsi que dans
Opium_37 en 2008 et 2010.
Crédit photo : Stéphane Dumais
À la télévision, elle a tenu plusieurs rôles dans des téléséries, notamment dans
Graffiti, Les Girouettes, La Fricassée, Radio Enfer, SOS j’écoute, Bonjour docteur,
Tandem, Chartrand et Simonne, Virginie, Portrait Vidéo, l’Amour avec un grand A, Le
Cœur découvert, Les Voisins, Mirador, Le Gentleman et La Promesse. Cet automne,
elle sera de la nouvelle série télévisuelle Nouvelle Adresse. Lors du premier Gala
des prix Gémeaux (1987 , Muriel s’est mérité le trophée de la meilleure interprète
pour son rôle de Marie dans la série L’Amour avec un grand A de Jeannette Bertrand.
Par la suite, elle s’est retrouvée en lice pour ses rôles dans Portrait Vidéo, Graffiti,
Le Gentleman et La Promesse.
Au cinéma, elle a joué dans Idole Instantanée (réal. Yves Desgagnés , Curling (réal.
Denis Côté et Ressac (réal. Pascale Ferland , rôle pour lequel elle a été mise en
nomination pour meilleur interprète de soutien à la Soirée des Jutra 2014.
En 2005, au Gala des Masques, elle a reçu le prix de la meilleure interprète de
l’année pour le rôle de Grace dans la pièce Grace et Gloria (m.e.s. Marc-Alain
Robitaille .
Jean Gaudreau
Jean Gaudreau a travaillé comme assistant metteur
en scène et régisseur sur plus d’une quarantaine de
spectacles, et sur une centaine d’autres en tant que
concepteur sonore et musicien membre de Larsen
Lupin. Il a aussi goûté à la mise en scène, et même à
l’écriture, et se régale joyeusement de toutes ces
professions.
Crédit photo : Laforest et Sabourin
Stéphane Jacques
Diplômé en 1991 de l’École nationale de
théâtre du Canada, Stéphane Jacques s’est
démarqué dès le début de sa carrière dans le
milieu théâtral. Suite à son passage remarqué
aux Auditions du Quat’Sous, il a cocréé avec
Benoit Brière l’inoubliable Nez à nez ou Duel
de naïfs de 1992 à 1994. Par la suite, il a
participé à de nombreuses productions dans le
théâtre de l’avenue des Pins, dont L’enfantproblème (m.e.s. Pierre Bernard , Forces
(m.e.s. Stanislas Nordey , Comme en Alaska
(m.e.s. Estelle Clareton , En découdre (m.e.s.
Eric Jean et, plus récemment, Nom de
domaine (m.e.s. Olivier Choinière .
Les amateurs de théâtre ont également pu
Crédit photo : Rolline Laporte
admirer son talent dans, entre autres, Contes
urbains (m.e.s. Claude Poissant , Willy Protagoras enfermé dans les toilettes (m.e.s.
Wajdi Mouawad , La poste populaire Russe (m.e.s. Luce Pelletier , Gagarin Way
(m.e.s. Michel Monty , Il n’y a plus rien (m.e.s. Claude Laroche et La Mélodie du
Bonheur (m.e.s. Denise Filiatrault .
Au petit écran, Stéphane a tenu un rôle important dans le téléroman Virginie. Il a
également participé à des émissions populaires comme La petite vie, Fortier, Grande
ourse, Vice caché, Mauvais Karma et Mirador. Dernièrement, on a pu le retrouver
dans Mémoires vives, dont la performance lui vaut une nomination au Gala des
Gémeaux 2014 en tant que meilleur acteur de soutien, et Toute la vérité.
Du côté du grand écran, Stéphane a fait partie de la distribution du film de Kim
Nguyen, Truffe. Il a cumulé des rôles dans La vie après l’amour (réal. Gabriel
Pelletier , 15 février 1839 (réal. Pierre Falardeau , Père et fils (réal. Michel Boujenah ,
Littoral (réal. Wajdi Mouawad , La lune viendra d’elle-même (réal. Marie-Jan Seille ,
Camping sauvage (réal. Guy A. Lepage et Miss Météo (réal. François Bouvier .
En parallèle à sa carrière d’acteur, il a aussi cofondé le Théâtre Urbi et Orbi en 1992.
Agathe Lanctôt
Diplômée en 2004 de L’École nationale de théâtre
du Canada, Agathe Lanctôt s’est tout de suite fait
remarquer tant au théâtre qu’à la télévision.
Au théâtre, elle a cumulé les rôles sous la direction
de grands metteurs en scène tels que René
Richard Cyr, Luce Pelletier, Eric Jean, Serge
Denoncourt, Robert Bellefeuille, Carl Poliquin,
Louise Marleau, Charles Dauphinais et bien
d’autres. En 2014, Agathe s’est mérité le prix du
public étudiant pour son interprétation de Sylvia
dans Le jeu de l’amour et du hasard (m.e.s. Carl
Poliquin au Théâtre Denise-Pelletier.
À la télévision, elle a tenu pendant deux ans le rôle
de Catherine Deblois dans la populaire série
Crédit photo : Marie-Julie Garneau
Virginie. Elle a également participé à des émissions
comme Dieu Merci, Histoires de Filles et Une
grenade avec ça. Au grand écran, elle a fait partie de la distribution du courtmétrage Coma (réal. Karine Bédard .
Cet été elle est de la distribution de Cyrano de Bergerac (m.e.s. Serge Denoncourt
au Théâtre du Nouveau Monde.
En parallèle à sa carrière d’actrice, Agathe prête sa voix à de nombreuses séries
télévisées, films et publicités, que ce soit pour de la surimpression, du doublage ou
de la narration.
Jade-Măriuka Robitaille
Jeune diplômée, Jade-Măriuka a terminé sa
formation en interprétation à l’École nationale de
théâtre du Canada en 2013. Elle a déjà été dirigée par
des metteurs en scène reconnus durant sa formation,
dont Gill Champagne, René-Daniel Dubois, Claude
Poissant et Alice Ronfard.
Un peu plus tôt cette année, le public a pu admirer
son immense talent au Théâtre de Quat’Sous dans la
pièce Testament (m.e.s. Eric Jean , dans laquelle elle
a tenu le rôle de Vickie.
Au grand écran, elle interprétera le rôle principal
dans N.O.I.R. le prochain film d’Yves-Christian
Fournier,
à
l’affiche
à
l’automne
2014.
Prochainement, on pourra également la voir dans le
court métrage Je suis une actrice du réalisateur
Benoît Lach.
Crédit photo : Maude Chauvin
Sasha Samar
Sasha Samar a terminé ses études à l’Institut d’État
de l’Art du Théâtre et du Cinéma de Kiev, en Ukraine,
en 1993. Après sa première année de vie
professionnelle, Sasha a obtenu le prestigieux prix du
«Jeune Espoir de la scène ukrainienne» décerné par
l’Académie des Arts de l’Ukraine. Cet honneur lui a
permis d'amorcer dans son pays une carrière
prolifique, autant au théâtre qu'à la télévision.
C’est en 1996 que Sasha Samar s’est installé à
Montréal, où il a été dirigé par de grands metteurs en
scène québécois. Il a tenu des rôles dans de
nombreuses productions sur les planches du
Quat’Sous : Six personnages en quête d’auteur (m.e.s.
Wajdi Mouawad , Les Mains (m.e.s. Eric Jean , Les
mystères de Quat’Sous (m.e.s. Eric Jean , Chambres
(m.e.s. Eric Jean et Hippocampe (m.e.s. Eric Jean .
Crédit photo : Bruno Desjardins
Il a également fait partie de la distribution des spectacles Les trois soeurs (m.e.s.
Wajdi Mouawad , Coeur de chien (m.e.s. Gregory Hlady , Un violon sur le toit (m.e.s.
Denise Filiatrault , Abraham Lincoln (m.e.s. Claude Poissant et La robe de Gulnara
(m.e.s. J. S. Ouellet .
Sous la plume d'Olivier Kemeid, Sasha a récemment incarné son propre personnage
dans la pièce encensée par la critique Moi, dans les ruines rouges du siècle (m.e.s.
Olivier Kemeid au Théâtre d'Aujourd'hui, qui sera d’ailleurs reprise au Théâtre de
Quat’Sous en mai 2015.
Mani Soleymanlou
Depuis sa sortie de l'École nationale de théâtre du
Canada en 2008, Mani Soleymanlou a été très actif sur
la scène montréalaise. Il a participé à plusieurs
productions théâtrales remarquées telles que La
Fausse Malade (m.e.s. Frédéric Bélanger , Les pieds
des anges (m.e.s. Alice Ronfard , Chroniques (m.e.s.
Emmanuel Schwartz, Alice Ronfard et Jérémie Niel et
Rouge Gueule (m.e.s. Claude Poissant . Il a également
tenu un rôle dans la très acclamée pièce The dragonfly
of Chicoutimi (m.e.s. Claude Poissant , ainsi que dans
le Projet Andromaque (m.e.s. Serge Denoncourt ,
L'Affiche (m.e.s. Philippe Ducros , L'Opéra de
Quat'sous (m.e.s. Brigitte Haentjens , Furieux et
désespérés (m.e.s. Olivier Kemeid et Ce moment-là
(m.e.s. Denis Bernard .
Crédit photo : Maude Chauvin
En 2011, Mani a fondé Orange Noyée, une compagnie de création théâtrale, avec
laquelle il a écrit, mis en scène et joué Un, un solo qui a été présenté au Théâtre La
Chapelle à l'automne 2012. Ce même spectacle a vu le jour en anglais en 2012 au
Magnetic North Theatre Festival à Calgary, ainsi qu'au SummerWorks Performance
Festival à Toronto. Encensé par la critique, le spectacle solo a voyagé en 2013 à
Vancouver, Toronto et New York, ainsi qu'à Paris, à Avignon, en Angleterre et à
travers le Canada. De cette première création est née Deux en septembre 2013, un
duo interprété par Emmanuel Schwartz et lui-même, puis Trois, le dernier volet de
sa trilogie sur l’identité, présenté à l’occasion de la cuvée 2014 du FTA.