J`ai tenté, à travers Pacamambo, d`écrire une

Transcription

J`ai tenté, à travers Pacamambo, d`écrire une
de Wajdi Mouawad
mise en scène Serge Marois
« J’ai tenté, à travers Pacamambo, d’écrire une tragédie pour enfants. Une tragédie, c’est-à-dire une fête où les questions
douloureuses sont abordées avec le plus grand ludisme possible tout en faisant confiance à l’intelligence et à l’imagination.
Pacamambo, c’est aussi une tentative de parler de l’invisible... »
Wajdi Mouawad
de Wajdi Mouawad
mise en scène Serge Marois
L’histoire
Révoltée par la mort de sa grand-mère, Julie, accompagnée de son chien, enfreindra les règles du
deuil pour apprivoiser sa peine et dire à la Mort sa façon de penser. Avec poésie, Pacamambo nous
rappelle l’importance des rituels et nous raconte le parcours de Julie : de la révolte à l’acceptation,
du chagrin à l’espoir. L’espoir de retrouver un jour ceux qu’on aime au pays de Pacamambo, le lieu
où les uns sont les autres et où notre peau a la couleur de nos désirs.
« Par son thème inhabituel, - la mort, avec sa grosse face de citrouille - par son traitement tout à
fait particulier pour un spectacle destiné aux enfants, Pacamambo force le respect : le soin apporté
aux éclairages, le personnage de Julie, volontaire et presqu’exalté… et un texte aux antipodes de
l’infantile en font un « objet » théâtral remarquable… »
Programme du Théâtre d’Angoulême, Scène Nationale, France 2001
Une coproduction de
L’Arrière Scène, Centre dramatique pour l’enfance et la jeunesse en Montérégie et du TJP, Centre
dramatique national d’Alsace - Strasbourg
Masque de la production jeune public 2002 décerné par l’Académie québécoise du théâtre
Prix du public de la saison jeune public 2000-2001 au Centre culturel de Beloeil
Spectacle créé le 29 octobre 2000 au Centre culturel de Beloeil
Un cahier d’accompagnement ainsi que des ateliers autour du spectacle sont disponibles
Spectacle pour les 9 ans et plus
Jauge pour représentations scolaires : 300
Jauge pour représentations tout public : 350
Durée : 55 min
INFORMATION
Mona Cyr, responsable de la diffusion
Téléphone : (450) 467- 4504 poste 35 - Télécopieur : (450) 467- 4562
[email protected]
Visitez-nous au www.arrierescene.qc.ca
de Wajdi Mouawad
mise en scène Serge Marois
Wajdi Mouawad
Au cours des quinze dernières années, Wajdi Mouawad s’est imposé au Canada comme
en Europe par la vigueur de sa parole et la singulière netteté de son esthétique théâtrale. Il
s’est acquis une réputation internationale grâce à un théâtre mu par une très puissante quête
humaniste, théâtre qui met de l’avant l’acteur comme porte-parole au sens fort de ce terme.
Sa démarche va toujours dans le sens d’une prise de parole qui installe une tension entre la
nécessité de la résistance individuelle et le non moins nécessaire renoncement à l’emprise
du moi. À ce propos, il aime citer Kafka : « Dans le combat entre toi et le monde, seconde le
monde. »
Né au Liban en 1968, Wajdi Mouawad fuit la guerre avec sa famille qui s’installe à Montréal
après un passage de quelques années à Paris. En 1991, après ses études en interprétation à
l’École nationale de théâtre du Canada, il entreprend une quadruple carrière de comédien, d’auteur, de metteur en scène
et de directeur artistique.
Que ce soit à travers ses pièces (une quinzaine de textes dont Journée de noces chez les Cromagnons, Littoral, Rêves,
Incendies et Forêts), ses adaptations (dont Voyage au bout de la nuit d’après Céline et Don Quichotte d’après Cervantès)
ou ses mises en scène (mentionnons Macbeth avec le Théâtre Ô Parleur, qu’il a fondé avec Isabelle Leblanc, Les Troyennes et Les Trois Sœurs au Théâtre du Trident, Œdipe roi au Théâtre Denise-Pelletier, Reading Hebron avec le Théâtre
Teesri Dunyia, Trainspotting et Six personnages en quête d’auteur au Théâtre de Quat’Sous), Wajdi Mouawad exprime
l’idée que « l’art est un témoignage de l’existence humaine à travers le prisme de la beauté ».
En janvier 2002, le gouvernement français a décerné à Wajdi Mouawad le titre de chevalier de l’Ordre National des Arts
et des Lettres pour l’ensemble de son œuvre. Wajdi Mouawad a reçu plusieurs prix pour ses textes, ses productions et
ses mises en scène, notamment le Prix littéraire du Gouverneur général du Canada dans la catégorie Théâtre pour Littoral en 2000 et le prix de la Francophonie en 2004 pour l’ensemble de son œuvre, décerné par la Société des auteurs et
compositeurs dramatiques (SACD). En mai 2005, il a refusé le Molière du meilleur auteur francophone afin de protester
contre l’indifférence des directeurs de théâtre à l’égard des auteurs contemporains. L’organisme québécois Les Artistes
pour la paix l’a récemment honoré en le proclamant « Artiste de la paix de l’année 2006 ».
Wajdi Mouawad assure depuis le 1er septembre 2007 la direction artistique du Théâtre français du Centre national des
Arts du Canada.
Source : Centre national des Arts du Canada
de Wajdi Mouawad
mise en scène Serge Marois
Mot du metteur en scène
En 1992, je découvrais un jeune auteur, Wajdi Mouawad. Alphonse m’avait séduit. Wajdi
Mouawad est toujours un jeune auteur, mais le chemin parcouru depuis est teinté de révolte,
de dénonciation et de quête. Alphonse fuguait, poussé par un besoin de préserver une part
d’enfance en lui, cette part d’imaginaire qui nous élève. Julie, dans Pacamambo, porte elle aussi
un monde imaginaire qui l’aide à accepter la mort. Ici, l’imaginaire rejoint la spiritualité.
Wajdi Mouawad a choisi de parler de la mort au jeune public, «cette évidence de l’existence»
à laquelle est confronté tout être humain dès sa naissance. Le geste que pose Julie, dans
Pacamambo, peut susciter quelques questions. Il est évident qu’elle doit parcourir un bout de
chemin, en marge du monde, pour accepter la mort de sa grand-mère, donner un sens à la perte
de quelqu’un qu’elle aime et arriver à voir la lumière au bout de la vie. Si la question de la mort
nous trouble comme adultes, elle est souvent inacceptable pour les jeunes. Le texte de Wajdi
Mouawad ne réduit en rien l’intensité de la rencontre d’une jeune fille avec la mort. Mais autour
de cette rencontre, la fantaisie côtoie le grave, le théâtre transgresse le réel.
En portant ce texte à la scène, ce qui a orienté mon travail c’est l’intensité avec laquelle Julie se questionne sur la mort.
C’est par sa voix à elle que le spectacle doit se rendre au public sans jamais amoindrir la force des mots. Mais ce texte de
Wajdi Mouawad est aussi traversé par la présence de l’Afrique, une présence à la fois réelle et symbolique, cette Afrique
qui est peut-être le berceau de l’humanité et qui est pourtant marquée par l’intolérance de ceux qui ont la bonne couleur
de peau.
Avec toute l’équipe des concepteurs et des comédiens, j’ai choisi l’épuration et la suggestion pour traiter des thèmes
aussi délicats pour lesquels nous n’avons pas de réponses satisfaisantes à donner aux jeunes. Nous sommes là pour
mettre les jeunes en contact avec cette réflexion en leur fournissant des clés et des repères tout en maintenant l’espace
de liberté créatrice que le texte nous offre.
Serge Marois
Auteur, metteur en scène, fondateur et directeur artistique de L’Arrière Scène (1976), c’est par le biais de la poésie, de la
danse et des arts visuels que Serge Marois est venu au théâtre. Son travail table sur les sons et les couleurs autant que
sur les mots, et ses spectacles, éclatés, allusifs, parfois sans paroles, stimulent l’intelligence, la sensibilité et l’imaginaire
du spectateur. Motivé par la passion de la découverte, il aime convoquer l’inconscient, le sien comme celui du spectateur.
Plusieurs fois primé, son travail lui a valu de nombreuses invitations au Québec et à l’étranger.
Poète avant tout, il a écrit plus d’une trentaine de pièces, tous publics confondus. Son travail d’écriture est soutenu par
des bourses du Conseil des Arts du Canada et du ministère de la Culture du Québec et son travail de mise en scène s’est
vu récompensé alors que Pacamambo, de Wajdi Mouawad, remportait le Masque de la production jeune public 2002 décerné par l’Académie québécoise du théâtre. Parmi ses oeuvres, mentionnons Mon ami s’appelle Traguille, Les Boîtes,
Train de nuit, Côté Cour, Monsieur Léon, Le Jardin des songes et Les Âmes Soeurs et La robe de ma mère.
de Wajdi Mouawad
mise en scène Serge Marois
FICHE TECHNIQUE
Cette production ne peut être présentée que dans une salle de spectacle de type à l’italienne
Durée du spectacle : 55 minutes
Aire de jeu requise : ouverture de scène, au cadre: 25 pieds 7,6 mètres
Profondeur derrière le cadre: 25 pieds 7,6 mètres
hauteur libre sous les projecteurs : 14 pieds 5,0 mètres
Personnel requis :
4 techniciens de scène et 1 directeur technique
Montage : 8 heures minimum
Générale technique : 2 heures (si nécessaire)
Démontage : 2 heures
La durée du montage est tributaire du nombre de personnes vouées à l’opération et à leur qualité professionnelle. Elle
pourrait varier selon les conditions techniques de la salle.
Plancher de scène : noir, exempt de toute imperfection, droit ou incliné d’au plus 2°, soit 4%.
Équipement d’éclairage minimum requis :
32 gradateurs 2,4 kW protocole DMX
32 découpes 36° ou vari-focal
10 Fresnels ou PC, avec volets
6 Par 64 (médium) 1000 W
Machine à fumée MGD atmosphère ou équivalente
Équipement fourni par l’Arrière Scène : 1 console ETC Express 24/48 et filtres couleur
Équipement de son minimum requis : Diffusion droite / gauche en façade Retour droite /gauche sur scène
2 lecteurs DC autocue
Équipement fourni par l’Arrière Scène : 1 console de mixage 12/4 analogique
Régies : lumière et son en salle
Loges : 2 loges pouvant loger chacune confortablement deux acteurs, munies de toilettes, douche, miroirs, évier et eau
chaude.
Entretien costumes : seront nécessaires une machine à laver, sèche-linge, fer et planche à repasser.
Plantation du décor et plan d’éclairage sur demande.
La direction des lieux ne croyant pas répondre aux conditions précitées, elle est invitée à téléphoner à Jean-François Landry
au (450) 467-4504 poste 36 ou à le joindre par courriel à l’adresse suivante [email protected] pour obtenir de
plus amples renseignements.
de Wajdi Mouawad
mise en scène Serge Marois
L’Arrière Scène
Centre dramatique pour l’enfance et la jeunesse en Montérégie
Depuis trente ans, l’Arrière Scène multiplie et diversifie ses activités pour mettre les jeunes en contact avec
le théâtre. À titre de Centre dramatique pour l’enfance et la jeunesse en Montérégie, elle se consacre à la
création de spectacles, à l’accueil de compagnies de théâtre jeune public, à l’éducation artistique de même
qu’à la formation théâtrale.
Depuis plus de dix ans, L’Arrière Scène soutient la relève en théâtre jeune public par l’accueil en résidence de
jeunes compagnies et de jeunes auteurs. Joël da Silva et le Théâtre Magasin, Hélène Ducharme et le Théâtre
Motus, Wajdi Mouawad, Marie-Line Laplante, Sébastien Harrisson et Martin Boileau ont tous bénéficié de ce
soutien qui a contribué à la création de leurs œuvres.
L’Arrière Scène
600, rue Richelieu C.P. 329 Beloeil (Québec) J3G 5S9
INFORMATION
Mona Cyr, diffusion Québec
[email protected]
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