« Vous n`imaginez pas tout ce que la police fait pour vous … »

Transcription

« Vous n`imaginez pas tout ce que la police fait pour vous … »
www.secova.be [email protected]
« Vous n’imaginez pas tout ce
que la police fait pour vous … »
Trooz
Chaudfontaine
Sprimont
Esneux
Aywaille
SOMMAIRE
Editorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Le mot des Bourgmestres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
« Vous n’imaginez pas tout ce
que la police fait pour vous … »
..................... 4
Les amendes administratives :
instrument de répression ou de dissuasion ? . . . . . . . . . . . . . 6
La sécurité sur la route … cela s’apprend ! . . . . . . . . . . . . . . 8
Prévenir la violence au quotidien
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Tribune ouverte : Rex – chien (de) flic . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Nos résultats
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14
Editeur responsable : Zone de Police SECOVA
Rédacteur en chef : Daniel BACQUELAINE Président de la zone
Equipe de rédaction : Denis MOUREAU, Didier WILLEMART
Vos réactions nous intéressent.
Vous pouvez nous écrire en adressant votre courrier au siège social de la zone de
police sis Avenue du Centenaire, 14 – Parc Jean Gol, à 4053 Chaudfontaine –
Embourg. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à l’adresse suivante :
[email protected].
EDITORIAL
S
ECOVA a bientôt cinq ans !
C’est en juin 2001 que je me suis présenté devant le Collège
de Police pour présenter mon projet de police de
proximité.
Les cinq Bourgmestres et le Conseil de police m’ont fait
confiance en m’assignant des objectifs particuliers
(s’attaquer à la criminalité dans le respect d’un cadre
budgétaire strict).
J’ai pris mes fonctions officielles dès octobre 2001,
conscient du défi passionnant – mais de taille – que constituait le lancement de
cette toute nouvelle organisation policière.
Il fallait assurer sans délai la transition. Cela signifiait notamment garantir la
continuité du service tout en rassurant les citoyens et le personnel face aux
inquiétudes nées des bouleversements issus de la réforme.
Avec l’aide d’une équipe motivée, nous avons pu définir rapidement les priorités
de chacun. Les résultats aidant, l’enthousiasme a pris, peu à peu, le pas sur les
inquiétudes.
C’est avec une certaine fierté que nous pouvons aujourd'hui regarder le chemin
parcouru même s’il reste des défis importants à relever et des améliorations à
apporter.
J’ai accueilli la décision du Conseil de police de me renouveler sa confiance pour
cinq ans avec beaucoup de plaisir.
La population, les autorités administratives et judiciaires ainsi que tous les
membres du personnel peuvent compter sur mon expérience et mon entrain
pour mener à bien les objectifs qui nous seront assignés pour les cinq années à
venir.
Pour conclure, nous avons constaté pendant ces cinq années que le travail des
150 membres du personnel de la zone de police Secova n’était pas toujours bien
connu. C’est pourquoi, nous développons sur notre site internet et dans ce
journal une nouvelle rubrique intitulée « Vous n’imaginez pas tout ce que la
police fait pour vous ». Nous espérons ainsi continuer à vous éclairer sur nos
actions … et peut-être susciter des vocations …
Avec toute l’équipe de rédaction, je vous souhaite une bonne lecture.
Didier WILLEMART
Commissaire Divisionnaire
Chef de zone
1
LE MOT DES BOURGMESTRES
Mr DODRIMONT (Aywaille) ; Mme LAURENT (Trooz) ; Mr BACQUELAINE (Chaudfontaine) ;
Mme LEVEQUE (Esneux) ; Mr ANCION ( Sprimont)
la police s’est limitée à … l’augmentation de l’index
Dans la police actuelle, le chef de zone exerce un
alors que les effectifs ont été augmentés de 10 per-
mandat de cinq ans à l’issue duquel son action est
sonnes (augmentation de 6%).
évaluée. C’est une nouveauté qui garanti le
dynamisme dans la gestion de notre service de
Nous avons cependant constaté que si sur le plan tech-
police. A chaque mandat de nouveaux objectifs sont
nique, votre police se montre efficace, elle doit enco-
assignés au Chef de Zone.
re améliorer ses contacts au quotidien avec vous.
Un effort a été fait au niveau de l’assistance aux victimes qui est passée de deux personnes avant la réfor-
Le Collège de Police (ndlr : les Bourgmestres) avait fixé
me à trois aujourd’hui (une psychologue et deux assis-
comme objectifs la mise en place rapide de la zone
tantes sociales).
pour s’attaquer à des phénomènes préoccupants et
En ce qui concerne les atteintes à la sérénité de la vie
ce, dans un cadre budgétaire strictement maîtrisé.
au quotidien, la police doit poursuivre sa communica-
Le Commissaire Divisionnaire Didier WILLEMART a pris
tion vers le public et travailler à la sensibilisation au
la direction de la zone fin 2001. Il arrive au bout de son
respect des normes sociales qui rendent la vie si agré-
premier mandat. Lors de son évaluation d’avril 2006, les
able dans nos communes (et à la répression s’il le
Bourgmestres lui ont marqué leur satisfaction tant sur le
faut).
plan opérationnel que sur le plan de la gestion.
Dans ce cadre, le règlement de police commun aux
La zone s’est rapidement déployée pour s’attaquer à
cinq communes est un outil mal connu. Deux pages
des phénomènes qui, nous l’avons déjà oublié, nous
pleines lui sont consacrées dans ce numéro.
préoccupaient tous. De un car-jacking par semaine
Les policiers ont étés sensibilisé au concept de police
(fin 2001-début 2002), nous sommes passés à environs
de proximité. La fonction d’agent de quartier a été
un car-jacking tous les six mois fin 2003 soit une dimi-
mise en évidence. Un effort a été fait du point de vue
nution de 91%. Pour les vols dans les habitations la
de l’accueil et du contact avec la population. C’est
diminution est aussi remarquable puisque nous som-
bien et nous sommes conscients que l’évolution dans
mes passés de 25 vols à 9 vols par semaine, soit une
ce domaine est notable mais elle doit se poursuivre.
diminution de 72 %.
Les Bourgmestres attribuent à la zone la mention
Sur le plan budgétaire, le pari a été tenu, la seule aug-
« peut mieux faire » en matière qualité du contact
mentation, de la part communale dans le budget de
avec la population.
2
Les missions assignées au chef de zone pour les cinq
Soyez persuadés que l’approche globale de la police,
ans qui viennent sont de maintenir les performances
sous la direction des Bourgmestres, a permis d’orien-
opérationnelles sur le plan de notre sécurité, d’amé-
ter l’effort pour endiguer ces phénomènes, même s’ils
liorer la sécurité routière et de développer les contacts
restent statistiquement peu important.
avec la population et le monde associatif.
A titre d’exemple, citons que depuis le mois de Mai
Gageons que les résultats seront à la hauteur de nos
2006, la police accompagne régulièrement les
attentes et que nous profiterons d’une police efficace
transports en commun à des heures de moindre
et humaine.
affluence pour éviter de laisser le champ libre aux
comportements qui dérangent.
Nous souhaitons bonne chance au chef de Zone pour
la réalisation de ces objectifs liés à votre sécurité et à
Dans le cadre de la criminalité urbaine qui pourrait
votre bien-être.
être tentée de se déplacer chez nous, la zone de police mettra en œuvre, en 2007 – 2008, une unité d’intervention apte à faire face à l’agressivité de certains
LA SÉCURITÉ
AU QUOTIDIEN
délinquants. Ces policiers dotés de matériel particulier, seront régulièrement entraînés à la maîtrise d’individu plus violents que les autres. Nous vous en
reparlerons dans une prochaine édition.
Voilà un thème qui est revenu à l’avant plan de l’actualité ces derniers mois. Notre police n’a pas attendu
2006 pour réagir aussi dans ce domaine.
Ce moyen d’action complémentaire
sera mis en œuvre sans affecter
ni le travail de quartier
ni les autres tâches policières.
Vous trouverez dans ces pages un article consacré à
l’action de la police, au quotidien, pour votre sécurité
et celle de vos proches.
Bien sûr la situation n’est pas idyllique et nous déplorons quelques incidents qui traumatisent les victimes
et leurs proches.
3
« VOUS N’IMAGINEZ PAS
TOUT CE QUE LA POLICE
FAIT POUR VOUS … »
En lançant aujourd'hui cette nouvelle rubrique, nous
espérons vous faire découvrir une autre facette de la
police … Pour en savoir plus, retrouvez-nous sur notre
site internet (www.secova.be) sous la rubrique « secova ».
CARTE D’IDENTITÉ
Nom : CORBESIER
Prénom : Damien
Profession : Inspecteur de police
Fonction : agent de quartier dans un centre semiurbain
interventions sont bien souvent les mêmes qu’en ville,
même s’ils sont moins présents.
Inspecteur Corbesier, depuis quand êtes-vous agent
Ce travail de proximité engendre également d’impor-
de quartier dans le centre d’Aywaille ?
tantes responsabilités en terme de sécurité routière
Cela fait deux années maintenant que je suis agent de
notamment pour tout ce qui touche au stationne-
quartier dans le centre d’Aywaille. C’est peu et beau-
ment et à la circulation. Il faut jongler sans cesse entre
coup à la fois.
la fermeté et la souplesse. Il est parfois préférable
d’expliquer, de dialoguer avec un contrevenant, en
C’est beaucoup parce qu’en deux ans la population a
acceptant certaines petites infractions plutôt que
changé au fil des déménagements successifs. En deux
d’opter directement pour la sanction. Néanmoins, il
ans, le visage du centre s’est transformé, certains
est des situations où on ne peut pas transiger. Je
commerçants ont changés et avec eux de nouveaux
songe notamment aux infractions qui mettent en
commerces se sont installés. Le centre d’Aywaille est
danger les usagers faibles (piéton, handicapé, cycliste,
en continuelle mouvance. Il n’est jamais le même
enfant …). Dans ces cas-là, il faut pouvoir dire « non »
d’une année à l’autre, d’un mois à l’autre voire d’une
et se montrer ferme vis-à-vis d’un comportement inci-
semaine à l’autre.
vique.
C’est peu parce que bien connaître la population en
Quelles sont les particularités du travail d’agent de
deux ans est chose difficile voire impossible. Il faut res-
quartier dans un centre semi-urbain par rapport à un
ter conscient que dans ce milieu semi urbain, il est très
village ou un quartier résidentiel ?
difficile de suivre le flot continu de ceux qui partent et
Au niveau des habitants, la différence est grande. Etre
de ceux qui arrivent.
agent de quartier dans le centre d’ Aywaille, c’est
En quoi consiste votre travail ?
écouter, négocier, parler avec les gens.
Le travail d’agent de quartier dans un centre comme
De plus, comme beaucoup le savent, une fois la nuit
celui d’Aywaille revêt de nombreuses facettes.
tombée ou le wee-end arrivé, notre petite ville se
Contrairement aux grandes villes, le policier en milieu
transforme. Les fêtards font alors main basse sur les
semi rural doit pouvoir tout faire et s’adapter sans
rues, cafés et restaurants de la localité. Si ces activités
cesse aux situations qui se présentent à lui tant au
permettent de voir s’animer notre centre, il arrive
niveau préventif qu’au niveau répressif.
bien souvent que les habitants qui doivent y dormir
Sans avoir les moyens mis à la disposition des polices
ne partagent pas cet avis. Il faut dès lors pouvoir jon-
urbaines, je dois m’adapter et être à même de réagir
gler entre le besoin de repos des uns et le besoin de
à des phénomènes similaires. Les problèmes et les
fête des autres.
4
La nuit amène parfois son lot de déviances : dégrada-
voir être le relais auprès des autorités tant policières
tions, bagarres, abus d’alcool voire … de drogues illi-
que communales des inquiétudes et demandes de la
cites. L’agent de quartier doit également veiller à ce
population. Un centre comme celui d’Aywaille vit à du
que ces fléaux causent le moins de dégâts possible
100 à l’heure. Les manifestations se succèdent les unes
pour l’environnement et de nuisances pour celles et
aux autres. Là aussi l’agent de quartier a sa place, il
ceux qui y vivent. Il doit connaître les endroits et per-
fait partie de la vie du centre et est le plus à même de
sonnes à risques, pouvoir intervenir avec vigueur par-
comprendre la dynamique développée par les habi-
fois, tenter de prévenir souvent, faire prendre cons-
tants, commerçants…
cience de la réalité toujours.
Ce
caractère
Il ne faut pas oublier que le centre d’Aywaille est aussi
de
le point de rencontre
« petite ville » amène
des élèves de 5 écoles
malheureusement la
secondaires (présen-
population à se fré-
tes sur et en dehors
quenter de moins en
de la commune) qui
moins.
se rassemblent pour
prendre leur bus ou
Qui dans notre centre
leur train. Ici aussi, il
peut encore se vanter
faut être présent et
de connaître tous ces
veiller à ce que tout
voisins ? De ne pas
avoir
peur
se déroule le mieux
d’aller
possible.
trouver directement
la
personne
avec
Les jeunes ne doivent
laquelle on a un pro-
pas se sentir épier,
blème, un différend
rejeter, juger et les
afin de tenter de
plus anciens doivent
trouver une solution ?
se sentir respectés et
A ce niveau, le travail de l’agent de quartier est celui
en sécurité.
du conciliateur. Il vaut souvent mieux amener les gens
De plus, il faut veiller à ce que le centre de la localité
à se parler, s’écouter, se comprendre et trouver des
ne ressemble pas à une poubelle à 15h30 et que les
solutions ensemble que de simplement rédiger un
abris de bus ne soit pas tagué …..
procès verbal.
En conclusion, que pouvez-vous dire de votre cadre de
L’aspect commercial est également très important
travail ?
dans le centre d’Aywaille ?
Selon moi, le centre d’Aywaille regroupe des mentali-
Tout a fait ! Il faut comprendre et accepter que la vie
tés et réalités du monde rural qui tentent de vivre au
du centre dépend des commerces. Une police hyper
rythme du monde urbain. Deux cultures se rejoignent,
répressive risquerait de faire fuir les clients, une police
qui parfois se repoussent, s’affrontent et parfois se
trop laxiste rendrait la ville ingérable. Là aussi la limite
marient. Le travail d’agent de quartier dans un centre
n’est pas définie. Il n’existe pas de manuel de police ni
tel que celui d’Aywaille se situe donc à la limite entre
de livre de psychologie qui explique ce genre de chose.
le travail de l’agent de quartier des grandes villes et
C’est à l’agent de quartier de s’adapter aux directives
celui des villages. C’est un travail passionnant où on
de sa hiérarchie mais également au besoin des gens.
ne sait le matin ce qui se passera durant la journée.
L’agent de quartier se doit également d’être présent
Une remise en question continuelle et une nécessité
auprès des commerçants et des habitants. Je dois pou-
d’adaptation aux réalités du terrain.
5
LES AMENDES ADMINISTRATIVES
UN NOUVEL INSTRUMENT DE RÉPRESSION
OU DE DISSUASION ?
Monsieur POLESE Marc est chef de division - conseiller juridique
au sein de l’administration communale de Chaudfontaine et agent sanctionnateur de l’entité précitée.
Monsieur NETTEN Jean-Claude est commissaire de police de la ZP SECOVA, chef du poste local d’Esneux.
Monsieur POLESE, Commissaire NETTEN, pouvez-vous
Le règlement actuel comporte 33 articles (incivilités
en quelques mots nous dire en quoi consiste les amen-
punissables). Certaines villes et communes reprennent
des administratives ?
plus de 150 articles. Dans le futur, à la demande de
l’autorité politique, il est possible que certains autres
J.C. NETTEN : Les incivilités étaient jadis sanctionnées
articles soient ajoutés afin de couvrir un plus grand
par des amendes pénales du ressort des différents
champ d’action.
parquets. Ces derniers, victimes d’une surcharge de
travail, n’avaient plus les moyens humains de traiter
Pouvez-vous nous dire quels sont les avantages de ce
ces dossiers. Les procès-verbaux faisaient alors l’objet
nouveau système et comment il fonctionne ?
d’un classement sans suite. Cette absence de réaction
sociale pouvait entraîner une démotivation du per-
J.C. NETTEN : Au début, il a fallu expliquer au person-
sonnel policier mais également un sentiment d’impu-
nel policier ces nouvelles dispositions qui sont mainte-
nité chez les contrevenants.
nant entrées dans le travail quotidien. Certaines
matières d’abord dépénalisées ont été repénalisées
M. POLESE : Au sein de la zone de police SECOVA, il a
par le législateur (par exemple : tags, graffitis, violen-
été convenu qu’un texte, approuvé par les cinq communes
participantes
(Aywaille,
ce légère, …).
Chaudfontaine,
Esneux, Sprimont et Trooz) soit rédigé dans le but de
A Esneux, depuis la mise en place de ce système, 80
lutter contre les petites incivilités et de les assortir d’a-
procès-verbaux ont été rédigés. 80 % de ces dossiers
mendes administratives.
sont relatifs à des dépôts clandestins d’immondices,
6
10 % concernant les chiens divagants, 5 % le tapage
tion, voire une disparition, des dépôts d’immondices
nocturne et 5 % le « reste ».
sauvages.
M. POLESE : Lorsque le procès-verbal, rédigé par le
J.C. NETTEN : Pour conclure, je dirais simplement que
policier, arrive dans mes mains, la personne verbalisée
Lors de la rédaction de ce règlement commun, on a
est immédiatement invitée à venir s’expliquer. Après
privilégié les incivilités les plus dérangeantes et les
cela, une décision est prise à son encontre dans un
plus visibles, celles qui, lorsqu’elles restent impunies,
délai maximum de 6 mois. Cette décision est commu-
engendrent un sentiment d’insécurité (tags, dépôts
niquée à la personne concernée, mais aussi au policier
d’immondices, déjections canines, ...). On peut juste
ainsi qu’à l’autorité communale.
déplorer qu’on ai dépénalisé des infractions pour les
repénaliser aujourd'hui suite à une mauvaise évalua-
J.C. NETTEN : L’avantage du nouveau système est que
tion de l’impact de des changements législatifs.
la réaction est beaucoup plus rapide et que la sanction
En point positif, on retiendra qu’il existe une parfaite
éventuelle est immédiate.
collaboration entre les services communaux et les
M. POLESE : Il en va de même à Chaudfontaine. J’ai
policiers quant à la recherche et aux constatations
traité une septantaine de dossiers qui concernent éga-
relatives aux dépôts d’immondices.
lement, à titre principal, des dépôts d’immondices,
des problèmes relatifs aux chiens, des feux de déchets
et du tapage nocturne.
Comment se fait l’application de ces nouvelles règles
et avec quels résultats ?
M. POLESE : Au niveau de l’efficacité, on se rend
compte que l’on arrive à avoir beaucoup d’auditions,
ce qui permet de conscientiser les personnes concernées. Cela accroît l’efficacité de la réaction sociale,
plus encore que l’amende elle-même.
J.C. NETTEN : Le but n’est pas l’amende mais bien le
renforcement des liens de proximité entre le policier,
la population et l’administration locale (victimes et
auteurs des incivilités).
M. POLESE : Au niveau des résultats, on constate qu’il
y a peu de récidive et que le taux de récupération des
amendes est extrêmement élevé.
J.C. NETTEN : Le système de récupération semble plus
efficace. Effectivement, la récidive est pratiquement
nulle. Ceci est dû, en partie, à la rapidité de réaction
ce qui « aide » la prise de conscience du contrevenant.
Un exemple concret de la bonne marche du système ?
M. POLESE : En matière de taille de haies, l’envoi
d’une lettre préalable à l’application du système a été
couronné de succès. D’autre part, dans certains
endroits particuliers, on a constaté une nette réduc-
7
LA SECURITE SUR LA ROUTE …
CELA S’APPREND !
Que répondez-vous aux utilisateurs de cyclos ou de
motos qui prétendent que l’équipement est souvent
mal conçu, trop chaud, etc. ?
Ce sont des remarques que l’on entend souvent. Très
simplement, je répondrais que : « la moto et la chaleur
ça ne va pas ensemble mais c’est encore pire quand il
pleut ! »
Mais, il faut quand même reconnaître qu’il est plus
agréable de rouler quand il fait beau. Alors même si «
c’est chaud », il me semble inconcevable de rouler
sans casque et sans combinaison. Personnellement,
BIOGRAPHIE :
lorsque je suis sur la piste et que je donne mes expli-
Manfred BAUMSTEIGER est Commissaire de police et
cations en tant que moniteur, je vais aussi retirer ma
officier responsable du poste de circulation (WPR)
veste mais si je remonte sur ma machine, même pour
d’Awans (Liège). La police de la route est son univers
une minute, je vais la remettre. C’est trop dangereux
professionnel depuis 1975, année de son entrée à la
de rouler sans !! Il faut trouver le bon compromis
Gendarmerie. Depuis 1999, il est également moniteur
entre le plaisir de rouler et la sécurité …
à la « Safety academy » du R.A.C.B. à Francorchamps.
Il faut bien que la tenue soit suffisamment solide,
Il y enseigne la conduite défensive aussi bien aux
épaisse pour pouvoir supporter un risque de chute et
automobilistes qu’aux motocyclistes.
une glissade sur une chaussée abrasive. Pour une effi-
La moto est sa passion mais aussi son outil de travail.
cacité optimale, le casque et la tenue doivent tou-
Son avis sur la sécurité repose tant sur son expérience
jours être bien attachés : veste fermée et attachée aux
que sur sa connaissance des règlements …
manches (tirettes, velcros) ainsi qu’au pantalon … Si
on néglige ces petits conseils simples, en cas de chute,
la veste risque de remonter sur le corps et la protection ne sera pas optimale.
Commissaire, pour commencer, pouvez-vous nous dire
quelles sont les règles fondamentales de la sécurité
Que pensez-vous de la récente campagne de l’I.B.S.R. qui
sur deux roues ?
a pour slogan « Ne perdez pas les motards de vue » ?
En réalité, il n’y a pas une réponse globale pour tous
En Belgique, Seulement un conducteur de voiture sur
les deux roues. Les conseils à donner aux conducteurs
10 est aussi un conducteur de motos. Il n’y a que
de cyclos sont fondamentalement différents des
300.000 motos pour 6.000.000 d’immatriculation.
conseils que l’ont peut donner aux pilotes de motos.
Cela s’expliquent notamment par le fait que l’âge des
L’incompréhension entre les différents usagers décou-
conducteurs est très souvent différent, de même que
le de la méconnaissance de l’autre. Les conducteurs de
l’expérience de la route.
voiture n’ont généralement pas conscience des risques
et des dangers inhérents à la conduite d’une moto
A la « Safety Academy », nous recevons parfois des
mais également d’un poids lourds.
personnes plus âgées (40 ans et plus) qui ont racheté
une moto pour revivre une passion de jeunesse et qui
La dernière campagne de l’IBSR vise à faire prendre cons-
viennent se former. Leur approche est très différente
cience à chacun que la route est un bien commun qu’il
de celle du jeune de 16-17 ans qui roule en cyclo.
faut partager et que cela passe par le respect de l’autre.
Une autre particularité vient du fait que les motos ne
Le motard (ou le cyclomotoriste) a une fine silhouet-
sont généralement pas trafiquées … au contraire de
te. Par le jeu des perspectives, il peut « se cacher » der-
beaucoup de cyclos.
rière un simple poteau d’éclairage ou, pire encore,
8
derrière le montant du pare-
cyclo … le problème, c’est que
brise de votre véhicule…
ces mêmes jeunes négligent
trop souvent leur sécurité et
Afin d’augmenter leur visibilité,
oublient d’investir dans de l’é-
ils roulent avec leurs feux de
quipement
croisements … c’est un conseil
(casque,
veste,
gants). Ils n’ont pas conscience
simple qu’il est important de
des risques pris dans la circula-
rappeler. Malheureusement, un
tion (notamment lors de dépas-
projet de loi vise à obliger tous
sements par la droite). Sans par-
les usagers de la route à allumer
ler du risque … d’amende péna-
leurs feux de croisement …. On
le et du risque pris vis-à-vis de
envisage de fournir aux motos un éclairage plus puis-
son assurance en responsabilité civile …
sant ou d’une autre couleur afin qu’ils continuent à
Ce qui précède concerne aussi les personnes qui se
être visible sur la route.
rachètent une moto vers 35-40 ans. Ils doivent réap-
Ajoutons que les tenues des motards sont souvent
prendre à analyser les dangers de la route, appréhen-
noires (à causes des projections, des saletés de la
der la circulation d’une autre façon et plus comme un
route). Personnellement, je conseille toujours de por-
automobiliste. Prenons un exemple simple et fré-
ter un casque voyant (couleurs vives) et/ou une chasu-
quent, le « nid de poules » : l’automobiliste ne le voit
ble fluo par-dessus la veste ou d’opter pour une tenue
pas toujours, ne freine pas toujours et s’il roule
de couleurs vives. Outre la visibilité, le noir capte la
dedans, en fonction de la profondeur, il risque d’être
chaleur … ce qui ajoute encore un désagrément à la
secoué, d’abîmer ses amortisseurs ou de casser sa
conduite.
jante mais ne risque normalement pas l’accident
Les risques des différents usagers …
grave … pour le motard, le nid de poule signifie géné-
Avant 12 ans, les jeunes n’ont pas pleinement cons-
ralement la chute et des lésions souvent profondes !
cience des vitesses et des distances. Cela demande un
Pour conclure, un dernier conseil pour le motard ou le
apprentissage. Le plus gros danger des jeunes conduc-
conducteur de cyclo …
teurs de cyclos, ce sont les modifications techniques
Une conduite réfléchie peut être aussi agréable et
apportées au cyclomoteur afin de rouler plus vite.
plaisante qu’une conduite sportive « à risque ». Il faut
Non seulement le cyclo n’est pas prévu à cet effet
se poser les bonnes questions, se remettre en question
(risque au niveau du cadre, des freins, …) mais en plus
et ne pas hésiter à consulter les écoles de maîtrise de
son conducteur est souvent jeune et inexpérimenté …
conduite qui sont souvent une source de conseils judi-
cela accroît de façon considérable les risques d’acci-
cieux et parfois vitaux.
dents graves.
Aux motards comme aux automobilistes, je rappelle-
Un cyclo trafiqué, qui roule à 80 ou 90 Km/h, ne per-
rais juste que l’électronique embarquée n’est pas la
met pas au jeune de réagir de manière adéquate à la
réponse à toutes les situations. Bien souvent les gens
situation d’urgence. A cette vitesse, le cyclo parcours
se laissent aveugler par les nouvelles technologies et
environs 27 mètres à la seconde alors qu’à 45 Km/h
le confort de plus en plus poussé du véhicule. Ils
(vitesse légale autorisée), il ne parcourt que 14 mèt-
oublient qu’ils doivent maîtriser un engin lancé à plus
res. Pour le même temps de réaction (1 seconde), on
de 100 KM/h qui ne vas pas s’arrêter instantanément …
double la distance parcourue avant même d’avoir
même avec toutes les nouveautés (ESP, ASR, ABS, …).
commencer à freiner ! Avec la vitesse, la distance de
Il ne faut pas défier les lois de la physique …
freinage augmente également.
On constate souvent que les jeunes (et leurs parents)
Commissaire BAUMSTEIGER merci pour ces précieux
payent généralement bien cher pour modifier leur
conseils et bonne route …
9
PRÉVENIR LA VIOLENCE
AU QUOTIDIEN
DEPUIS SA CRÉATION, LA ZONE DE POLICE
SECOVA MÈNE DES ACTIONS CONCRÈTES,
CIBLÉES ET EFFICACES
La bonne entente entre les différentes directions des
R
écemment, le gouvernement fédéral a procédé à
une
évaluation
de
la
politique
de
quatre établissements scolaires et la police a permis
sécurité,
de mener différentes actions de sensibilisation en
notamment pour ce qui concerne la délinquance
matière de violence, d’assuétude et de racket.
juvénile. Le Conseil des Ministres a décidé un
Action « Racket »
renforcement de mesures existantes et la mise en
place de nouveaux dispositifs, notamment en
• 2004 : lancement du projet « racket » orienté vers
concertation avec les Communautés et les Régions.
les victimes dans le secondaire ;
• Présence préventive régulière aux abords des écoles ;
Parmi les axes retenus par les autorités politiques
• Lancement du projet de sensibilisation au respect et
fédérales qui touchent directement au travail policier,
à la justice dans les classes de 5ème et 6ème primaires ;
certains figurent déjà parmi les priorités de la zone de
police depuis quelques années.
• Projet concertation et coordination avec le jeune
barreau.
1.
MESURES D'ACCOMPAGNEMENT POUR
LE MAINTIEN D'UN ENVIRONNEMENT
2.
SCOLAIRE SÉCURISÉ
RENFORCEMENT DE LA SURVEILLANCE
DU DOMAINE PUBLIC
Aujourd'hui, le Conseil des Ministres demande que la
Depuis 2001, l’effectif de la zone a pu être porté de
violence, la menace de violence et le racket (steaming)
116 policiers à 123 policiers et 3 auxiliaires de police
figurent parmi les phénomènes repris dans les priori-
(chiffres arrêtés au 1er janvier 2006). Cette augmenta-
tés des plans zonaux de sécurité.
tion de l’effectif est due à la réorganisation des servi-
Dès 2004, nous avons inclus la problématique du rac-
ces, à une saine gestion budgétaire et aux soutiens
ket et de la violence à l’école dans la liste des priorités
des différentes communes.
du plan zonal de sécurité rédigé à l’époque (P.Z.S.
Tout cela permet de multiplier les surveillances poli-
2005-2008). Aujourd'hui, chacune des 4 écoles secon-
cières des lieux et quartiers dits « à risque » tout en
daires de la zone dispose des coordonnées d’un poli-
menant d’autres actions de proximité.
cier de référence (point de contact).
Action « Police de proximité »
• Patrouilles à vélo ou à cheval ;
• Contact avec les jeunes turbulents pour les sensibiliser à l’impact de leurs comportements parfois
dérangeants ;
• Dialogue avec les riverains pour une meilleure
appréhension des nuisances.
Action « Violence dans les bals »
• Présence renforcée aux abords des bals ;
• Adaptation des dispositifs policiers (chiens, caméras, patrouilles en civil) ;
• Animation d’un groupe de rencontre des organisateurs de bals (échange de bonnes pratiques).
10
Projets « TEC » et « SNCB »
QUE RETENIR …
• présence ciblée de policiers en uniforme ou en civil
Dès 2001, nous avons pris pour cible la criminalité
dans les transports en commun.
la plus importante tant au niveau des faits que de
l’impact pour les victimes et leurs proches. C’est
ainsi que nous nous sommes attachés à lutter
contre les faits de car-jacking (-95%) et les vols dans
les habitations (- 65 %).
L’importante diminution de ces faits, nous a permis
de nous attaquer aux phénomènes de délinquance
énoncés ci-dessus depuis deux ans déjà. Une
analyse objective des délits recensés montre que
nous sommes encore peu touché par ce type de
délinquance (22 faits en 2004, 33 en 2005 pour
65.000 habitants), mais que des actes de nature
similaire se déroulent également près de chez
nous ….
Notre philosophie est d’occuper le terrain avant
que les problèmes ne surgissent. Ainsi, l’action de
3.
la police sort régulièrement des sentiers battus et
INITIATIVES LÉGISLATIVES
se concrétise au quotidien par des actions pas
Le gouvernement fédéral demande que les auteurs de
toujours spectaculaires. Nous sommes évidemment
tags et graffitis sur des immeubles privés soient sou-
conscient que la réponse adéquate ne peut pas être
mis à une sanction pénale. Dès 2003, nous avons sou-
exclusivement policière. Celle-ci est cependant
ligné l’importance de la réaction sociale et judiciaire
indispensable en partenariat avec les autres acteurs
face à ces types de faits. Parmi nos priorités d’action
de terrain et de la justice.
figuraient la protection de l’environnement et la lutte
contre les nuisances sociales (dépôts clandestins d’im-
La police n’est qu’un acteur social parmi les autres.
mondices, nuisances sonores et actes de vandalisme,
Notre tâche est d’aider au maintien de la sécurité
dégradations de bâtiments, « Tags », etc.).
et du bien-être. Cela signifie permettre au citoyen
Nous étions déjà conscients que ces atteintes au cadre
de pouvoir se déplacer librement, mener une vie
de vie ont un impact majeur sur le sentiment de sécu-
sociale active et faire la fête en ne craignant pas
rité.
l’arrivée de groupes de casseurs, ….
Pour terminer, nous vous rappelons que le silence
n’aide pas. Nous encourageons toutes les victimes à
se faire connaître de nos services. Si le dépôt de
plainte ne permet pas toujours de réparer le
préjudice subi et d’arrêter immédiatement les
délinquants, chaque information peut être un
indice qui permettra d’orienter préventivement
nos patrouilles, de faire avancer nos enquêtes, et
d’aboutir à l’interpellation des auteurs !
11
TRIBUNE OUVERTE …
REX – CHIEN (DE) FLIC …
Rex, comme c’est la première fois que
chiens de patrouille, comme moi,
je suis amené à poser des questions à
celle-ci débute vers 2 ans et demi et
un animal. Si tu le permets, je vais te
se termine vers 10-11 ans. Et après, je
tutoyer …
pense profiter de ma pension, au
Il n’y a aucun problème, vous pouvez
calme bien sûr … Et, qui sait, peut-
me dire « tu ».
être avec mon remplaçant comme
compagnon.
Depuis quand travailles-tu à la police ?
Quelles sont tes missions ?
Je suis entré à la police le 26 octobre
2001. Au cours de ma formation de
Principalement des missions à carac-
4 semaines j’ai appris à travailler par-
tère préventif (sortie de bals, service
d’ordre, …) Bientôt, je patrouillerai
tout et par tout les temps.
régulièrement « à pattes » dans un centre semi-urbain
Qu’est-ce qui t’a donné l’envie d’y travailler ?
(Aywaille). Je vais enfin refaire un peu d’activité phy-
Depuis longtemps, mon maître souhaitait travailler
sique … et mon maître aussi !!
avec un chien. C’est une partie du travail de policier
Quels sont tes horaires ?
qui le fascinait. Dès que l’occasion s’est présentée, il
m’en a parlé et j’ai accepté. Il s’agit là de la version
Ceux de mon maître ! Enfin, quand il veut bien me
officielle, mais il existe également une version offi-
prendre avec … Si cela ne tenait qu’à moi, je serais
cieuse … il adore la série T.V. « Rex, chien flic » et il a
tout le temps avec lui … mais parfois il préfère venir
voulu faire la même chose …
travailler seul. Globalement, je m’adapte à ses horaires, de jour comme de nuit, en semaine comme le
Combien de temps dure la carrière d’un chien policier ?
week-end.
C’est très variable. Cela dépend d’abord du type de
Quand on est un chien policier, on a quand même
chien policier : chien pisteur, chien drogue, chien de
droit à une vie de famille ou on pense toujours au
patrouille, etc. En fonction de la race, notre espéran-
boulot, même à la maison ?
ce de vie varie et donc, notre la carrière aussi. Pour les
Pour ce qui me concerne, je sais
que j’ai été choisi par les enfants !
Et mon nom aussi !! Je suis avant
tout un chien de compagnie. Ce
n’est que par après que je suis
devenu chien policier, après ma
formation civile et policière …
Une fois rentré à la maison, je
retrouve mon insouciance et je
rejoue
volontiers
avec
les
enfants (Note du maître : mais
toujours sous surveillance !!)
Un dernier mot sur ton maître,
finalement, entre-nous, tu en
penses quoi ?
Wouf, Wouf …
12
QUELQUES RÉSULTATS
PRINCIPAUX PHENOMENES CRIMINELS DU PLAN ZONAL 2005-2008
2002
2004
350
298
2003
2005
300
250
179
200
159
150
159
124
117
110
90
100
50
55
50
23
40
23 21
2
2
0
Vols dans véhicule
Vols de véhicules
Vols à main armée
Car-jacking
V OLS ET TENTATIVES DE VOLS AVEC EFFRACTION DANS LES HABITATIONS,
COMMERCES, ENTREPRISES ET BATIMENTS PUBLICS
De 2002 à 2005 : - 60%
1400
1200
2002
2003
2004
2005
1000
800
600
1314
400
790
607
200
512
0
2002
2003
2004
13
2005
Page à conserver
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