CALENDRIER RECAPITULATIF JUSQU`A 12 MOIS
Transcription
CALENDRIER RECAPITULATIF JUSQU`A 12 MOIS
CALENDRIER RECAPITULATIF JUSQU’A 12 MOIS VACCINATION - - Vers le 20/08/16 : Rappel de la primo-vaccination Vers le 20/08/17 : Rappel du vaccin PESEES : - 22/08/16 : 3 mois 22/09/16 : 4 mois 22/10/16 : 5 mois 22/11/16 : 6 mois 22/01/17 : 8 mois 22/03/17 : 10 mois 22/05/17 : 12 mois VERMIFUGATION (voir avec le vétérinaire pour les produits à utiliser) Les pesées vous permettent d’adapter la dose de vermifuge. - 22/08/16 : 3 mois 22/09/16 : 4 mois 22/10/16 : 5 mois 22/11/16 : 6 mois 22/01/17 : 8 mois 22/03/17 : 10 mois 22/05/17 : 12 mois Tous les 6 mois minimum passé cette dernière date. TAILLE : Au moins mesure de la taille à 12 mois (Mai 2017) et nous serions ravis que vous nous la communiquiez ainsi que le poids. QUANTITE DE CROQUETTES Nous vous avons fourni un petit sac de croquettes ORIJEN puppy. Pour le démarrage, les doses à donner à votre chiot sont de g/jour en minimum deux repas/jour (matin et soir), il faudra adapter les doses tout au long de la croissance de votre chiot. Les doses sont à estimer en fonction de l’âge et sont notées sur le paquet. SOMMAIRE I) PREPARER L’ARRIVEE DU CHIOT II) COMMENT FONCTIONNE VOTRE CHIOT ? III) L’ARRIVEE A LA MAISON 1) Conseils concernant la première journée chez vous 2) La 1ère nuit IV) CROISSANCE 1) Alimentation 2) Pesées V) BASES DE L’EDUCATION 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) Le port du collier et de la laisse La propreté L’utilisation du parc à chiot Lui apprendre à rester seul Le besoin de mâchouiller Le saut et l’accueil des visiteurs Le rappel La position assise Le Clicker Training VI) SANTE 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) Les signes de bonne santé Vaccins Vermifugation interne Vermifugation externe Situations d’urgence Trousse d’urgence Dépistage des maladies héréditaires dans la race VII) TOILETTAGE 1) Entretien 2) Coller les oreilles si mauvais pli VIII) COUT D’ENTRETIEN 1) Jusqu’à ses 12 mois 2) A partir de 12 mois IX) LA RACE JACK RUSSELL X) EXAMEN DE CONFIRMATION POUR LE LOF DEFINITIF XI) LISTING DE TOUS LES PAPIERS A CONSERVER XII) NOUVELLES OBLIGATIONS CONCERNANT LA VENTE DES CHIOTS I) PREPARER L’ARRIVEE DU CHIOT Cela va de soi, avant son arrivée, vous aurez sécurisé la maison : pas de prises électriques à portée des petites dents, pas d’aliments ni de produits d’entretien facilement accessibles, les tapis fragiles seront enlevés pour quelque temps, les plantes seront placées en hauteur. Il sera préférable d’attendre quelques jours pour inviter les amis à venir faire la connaissance de votre chiot. Liste des accessoires à prévoir (plus de détails dans le mail que vous avez reçu avec le listing du matériel): Une laisse : pour apprendre dès le début la marche en laisse. Personnellement, en ce qui concerne la laisse, nous sommes partisans de la laisse longe, bien plus ergonomique (type longe pour chevaux). Vous pouvez aussi utiliser une longue longe de 5m pour travailler le rappel sans risque. Un collier : Pour la vie à la maison, nous vous conseillons d'avoir un collier avec une plaque à son nom avec numéro de téléphone (c'est vraiment utile). Pour le collier, il n'y a malheureusement pas de collier à notre connaissance qui puisse faire la taille chiot et s'adapter jusqu'à la taille adulte donc nous vous conseillons de prendre un collier pour chiot de petite taille en nylon avec fermeture en plastique jusqu'à ses 6 mois environ (il aura à ce moment-là, à peu près sa taille adulte) puis un collier en cuir ensuite. Pour les promenades, nous sommes fan du harnais type Animalin, Perfect Fit ou Front Rang Ruffwear qui est vraiment très bien. Ce type de harnais aide au chiot à comprendre qu'il ne faut pas tirer en laisse mais en douceur et sans pressions sur des points sensibles du squelette. Bien sûr, c'est juste une aide, il faudra l'éduquer : à chaque fois qu'il tire, il faudra vous arrêter et attendre qu'il revienne vers vous et à ce moment-là, le féliciter et lui donner une friandise (vous allez connaître le plaisir d'avoir toujours des friandises dans les poches). Pour le harnais, mesurer le tour de poitrine du chiot et vous aurez la correspondance sur le site. Nous avons habitué les chiots à porter un collier dès 4 semaines puis à suivre en laisse entre 8 semaines et 10 semaines, mais sur de courtes durées, juste pour les préparer donc vous aurez ce travail à continuer derrière pour que ce soit bien acquis . Un panier : le panier ne doit pas être trop grand sinon votre chiot s’y sentira perdu. Si vous lui achetez un panier correspondant à sa taille définitive, remplissez-le de couverture, plaids ou serviettes pour qu’il se sente plus entouré. Il vaut mieux opter pour un panier en plastique car les chiots ont de bonnes petites dents et font souvent des confettis avec les corbeilles en mousse ou osier… Deux gamelles : en acier, elles ne doivent pas être ni trop basse, ni trop hautes pour que le chiot puisse manger et boire à son aise (à leur hauteur). Un jouet : à 2 ou 3 mois, votre chiot cherche à tout prendre dans sa gueule. Il s’agit d’une étape normale qui lui permet de découvrir son environnement. Cette exploration orale dure jusqu’à environ 6 mois. Jouer avec un chiot est un moment de complicité unique et qui permet de créer des liens profonds. Préférez les balles solides en caoutchouc ou des balles de tennis. Les jouets à proscrire car pouvant être dangereux pour les chiots à cause de la possibilité d’ingestion sont : les jouets en plastiques de mauvaise qualité, les personnages en plastiques, les vieilles chaussures, les jouets en corde ou qui ne résistent pas aux mordillements car il est très fréquent que les chiots avalent les fils ou les bouts de jouets et cela peut être extrêmement nocif, voir aller jusqu'à leur mort. Dirigez-vous plutôt vers les jouets Kong qui sont extrêmement solides, notamment le Kong noir, mais aussi les bois de cerf, les cornes du buffle, les os Nylabone, les sabots de veau, etc… Des brosses : car vous devrez entretenir son poil. Vous trouverez des conseils sur les choix des brosses plus loin. Un accroche-tique (surtout pas d’éther !) Une caisse de transport : Vous pouvez être en situation irrégulière si votre chiot est considéré comme dangereux par les forces de l’ordre lors d’un transport en voiture. Vous êtes dans ce cas, passible d’une amende. II) COMMENT FONCTIONNE VOTRE CHIOT ? Le chiot vient d’arriver chez vous et c’est un grand changement pour lui. Il vient de quitter sa fratrie et sa mère pour se retrouver dans un lieu inconnu, des odeurs inconnues, des bruits inconnus…C’est un autre monde pour lui dans lequel il va devoir vivre mais dont il ne connaît pas encore les règles et les codes de vie ! Il a donc tout à apprendre. Vous êtes celui, celle ou ceux qui vont devenir son ou ses êtres d’attachement. Votre chiot, même petit, ne demande qu’à trouver sa place au sein de sa nouvelle famille. Vous devez donc, grâce à l’emploi d’attitudes, de mots simples, de gestes, lui transmettre ces indications précieuses. Il ne faut pas hésiter à lui apprendre le « non ». S’il fait une chose interdite, il est nécessaire d’employer à bon escient et sans en abuser le « non ». A contrario, il ne faut pas oublier de l’encourager lorsqu’il fait quelque chose de bien : « bravo », « c’est bien ». III) L’ARRIVEE A LA MAISON Le grand moment est arrivé car voici l’heure d’accueillir le petit chiot tant attendu. Pour lui aussi, il s’agit d’une expérience incroyable, voire d’un traumatisme de perdre tous ses repères et de se retrouver dans un lieu inconnu avec des gens inconnus… Il faudra donc faire preuve de patience et de compréhension si son comportement n’est pas celui que vous attendiez. 1) Conseils concernant la première journée chez vous Laissez le chiot faire le tour de son nouveau chez lui mais seulement dans les pièces qui lui seront autorisées par la suite ! Commencez tout de suite l’apprentissage de la propreté : s’il fait ses besoins dans le jardin, félicitez-le de la voix et donnez une friandise. Montrez lui son panier, et nommez le lorsqu’il est dedans « panier », cela vous servira pour la suite lorsque vous lui demanderez d’y aller. Respectez son sommeil, cette première journée risque de l’épuiser, laissez-le s’isoler et dormir autant qu’il le souhaitera. Appelez-le par son nom pour qu’il l’assimile rapidement. Si vous avez des enfants, apprenez leur tout de suite à respecter leur animal : ses cycles du sommeil, ses repas… Tous les membres de la famille doivent employer les mêmes mots pour les mêmes ordres. Il est normal que le chiot boude sa gamelle le jour de son arrivée, ne lui montrez pas que cela vous préoccupe et ne lui proposez pas autre chose. 2) La 1ère nuit Les premières nuits de votre chiot à la maison risquent d’être traumatisantes. Jusqu’à maintenant, il dormait blotti contre sa mère ou ses frères et sœurs et se sentait en sécurité. Il se retrouve désormais, sans ses repères et la première nuit est un moment crucial puisqu’il va devoir gérer ce moment seul. Si vous possédez un autre chien, cela a plus de chance de bien se passer. Si ce n’est pas le cas, il va falloir trouver des solutions pour l’aider à passer ce cap. Aussi, faire dormir votre chiot près de votre lit, dans son panier ou sa caisse, pendant quelques semaines est conseillé (voir même indispensable…) tout en fermant la porte de la chambre la journée pour qu’il n’y ait pas accès. Vous déplacerez peu à peu la cage vers l’endroit où vous voulez que le chiot finisse par dormir. Cette période devra être transitoire et devra donc cesser à un moment ou à un autre. Juste pour information, dans une « meute » de chiens, les mères permettent à leurs petits de dormir près d’elle jusqu’à environ 6 mois. IV) CROISSANCE 1) Alimentation En ce qui concerne l’alimentation, il est préférable de ne pas la changer sans transition alimentaire, c’est pourquoi je vous remettrais un petit stock de croquettes afin d’effectuer cette transition en douceur. Il faudra mettre 2/3 de croquettes habituelles et 1/3 des nouvelles croquettes le 1er jour puis, petit à petit, augmenter la dose de nouvelles croquettes et baisser la dose d’anciennes croquettes (6-7 jours, 30 jours si vous passez sur des croquettes sans céréales). Votre chien doit consommer des croquettes pour chiots (Puppy ou Junior selon les marques) jusqu’à un certain âge qui dépendra de sa croissance individuelle. Au niveau des articulations du poignet, votre chiot à des boules dites de croissance sur le devant du membre. Tant que ces boules sont présentes, la croissance des os en longueur n’est pas terminée. Quand ces boules disparaissent, il est temps de passer aux croquettes adultes (vers 8/10 mois). N’oubliez pas qu’il est préférable d’avoir un chien un peu maigre (note de 4/10) pendant la croissance (on doit sentir les côtes sans appuyer) http://adcanes.fr/connaitre-la-note-detatcorporel-de-son-chien/ Si possible, nous vous conseillons très fortement d’utiliser des croquettes sans céréales. Voici un groupe Facebook qui vous permettra de choisir celles qui correspondent le mieux (activité du chien, budget, approvisionnement, etc…) : https://www.facebook.com/groups/CroquettesCommentChoisir/?fref=ts Le mieux est de rester sur la marque de croquettes que nous vous avons confiée : ORIJEN. Il existe d’autres "écoles" en ce qui concerne l’alimentation que les croquettes et je vous donne les liens pour mieux comprendre les différents régimes (et ainsi vous faire votre propre idée ): REGIME BARF, RAW FEEDING, WHOLE FEEDING : alimentation naturelle à base de viande crue. - régime BARF, RAW FEEDING, WHOLE FEEDING : alimentation naturelle à base de viande crue http://www.tribu-carnivore.com/barfnew/ (excellent site pour comprendre et dialoguer avec des gens qui nourrissent à la viande crue) http://www.rawmeatybones.com/translations/french/PDF-complete.pdf (un manuel format PDF de l'alimentation au cru) http://barf.ch/guide_barf.pdf (un second manuel) RATION MENAGERE TRADITIONNELLE: mélange avec viande/poisson cuits, légumes, riz/pâtes, fruits, etc... http://www.cuisine-a-crocs.com/ (sans doute le meilleur site actuellement pour apprendre à préparer soi-même sa ration ménagère en évitant les carences) 2) Pesées Pesez régulièrement votre chien tout au long de sa croissance et notez le poids dans le tableau : MON POIDS À 2 mois : À 3 mois : À 4 mois : À 5 mois : À 6 mois : À 8 mois : À 10 mois : À 12 mois : Voici un tableau qui vous permet d’estimer la note d’état corporel de votre chien et ainsi tendre vers le poids idéal : V) BASES DE L’EDUCATION 1) Le port du collier et de la laisse Lui apprendre à marcher avec la laisse est primordial pour sa sécurité, notamment en ville. Cependant, vous devez aussi lui laisser des moments de liberté lors des ballades. Avant les grandes sorties en ville ou à la campagne, entrainez-vous dans un endroit clos (jardin) au calme. Jamais trop longtemps, quelques séances par jour. Montrez au chiot qu’il s’agit d’un moment agréable. Appelez-le pour qu’il vous suive, il le fera naturellement. Servez-vous d’une récompense pour l’attirer vers vous et l’inciter à vous suivre. Ne laissez pas votre chiot jouer avec la laisse. Faites attention à ne pas laisser votre chiot tirer sur sa laisse. Pour ceci, si vous sentez que la laisse risque de se tendre, arrêtez-vous et appelez votre chiot. Lorsqu’il vient à vous, récompensez-le soit par des caresses, soit par une friandise. Ensuite, recommencez à marcher soit dans la direction prévue soit dans la direction inverse, en l’appelant. Recommencez autant de fois que nécessaire. La clé est la patience et surtout ne jamais laisser tirer et ce dès le plus jeune âge (les 1ères sorties en laisse risquent d’être de ce fait longues en temps et courtes en distance mais vous préparez l’avenir). Il est mieux de travailler la laisse au retour de balade plutôt qu’à l’aller quand les chiens sont jeunes. Voici un livre qui reprend la méthode positive pour apprendre à votre chien à marcher en laisse : 2) La propreté De nombreux maîtres trouvent cette expérience quelquefois difficile à vivre et souvent trop longue à leur goût. Il faut cependant être conscient qu’à l’âge de 2 mois, votre chiot est incapable d’être totalement propre. Jusqu’à présent, ce qu’il a appris avec sa mère, c’est de ne pas se soulager à l’endroit où il dort. Aussi, pour lui, il est tout à fait naturel de s’éloigner de sa couche et de satisfaire ses besoins. (Nous avons aussi commencé à leur apprendre la propreté en le sortant dehors très régulièrement depuis leurs 5/6 semaines). Il faudra donc faire preuve de patience et se dire que votre chiot ne va pas acquérir la capacité de se retenir dans la maison avant qu’il ait 3-4 mois environ. Un chiot doit être sorti environ toutes les deux heures (selon son âge) + systématiquement au réveil, après tous les repas et après avoir joué. Ce que vous devez faire : Félicitez-le et récompensez-le dès qu’il fait ses besoins dehors. Choisissez un endroit calme et propice, comme de l’herbe. Laissez-le renifler les odeurs à son gré. Ne le rentrez pas trop tôt après ses besoins afin qu’il n’associe pas faire ses besoins et fin de la promenade. Si vous le voyez tourner sur lui-même, renifler dans la maison, prenez le dans vos bras et sortez-le dehors, il peut avoir envie de faire ses besoins. Ignorez les dégâts s’il s’est oublié en votre absence et ne nettoyez pas devant lui pour qu’il évite de l’associer à un jeu. S’il commence à s’oublier devant vous, vous pouvez utiliser le « non » en le prenant pour l’emmener dehors. Récompensez-le ensuite lorsqu’il aura fini de se soulager. Ce que vous ne devez pas faire : Grondez le chiot s’il a fait ses besoins en votre absence. Cela n’a aucun sens pour lui. Il n’a pas la capacité d’associer la punition à l’acte après autant de temps passé. Mettre du papier journal. Cela fait deux apprentissages à assimiler en même temps sans compter qu’à un moment vous lui interdirez de faire sur les journaux. Il est prouvé qu’avec cette technique, certains chiens continuent à éliminer à l’endroit où se trouvaient les journaux, même adultes. 3) L’utilisation du parc à chiot Pour une bonne éducation du chiot à la maison (apprentissage à la propreté, à la solitude, au calme), vous pouvez choisir de confiner le chiot dans les premiers mois de son arrivée, quand vous n’êtes pas disponible pour lui dans un parc à chiot. L’intérêt : Un chiot livré à lui-même va vite prendre de très mauvaises habitudes (faire ses besoins partout, tirer sur les rideaux, mordre des objets qui ne lui sont pas destinés, suivre son maître partout, demander de l’attention sans arrêt). Précautions : Il devra adorer aller dans cet endroit. Ce qui impose que cet endroit ne soit jamais utilisé pour l’isoler après une bêtise et qu’il n’y soit jamais introduit violemment. Vous prendrez soin de l'habituer progressivement à s'y introduire à l'aide de friandises. Il peut aussi y trouver régulièrement à l’intérieur son jouet préféré que vous aurez pris soin de remplir de friandises agréables (exemple : vous pourrez faire un jouet Kong fourré au yaourt, kiri, sardine…). Astuce : le chiot dormant beaucoup. Profitez de ce besoin vital pour lui apprendre à y aller dormir. Petit à petit vous l’habituer à supporter d’y voir la porte fermée, 5 mm puis 10 mm etc. Pour l’aider, demandez-lui d’y aller pour déguster un os à mâchouiller par exemple. Le parc à chiot doit être douillet, agréable, le chiot doit s’y sentir à l’aise, confort et sécurité oblige. Il ne doit donc pas avoir peur d’y aller et d’y rester. Au réveil du chiot, (surtout, les premières fois), prenez-le dans vos bras, sinon il urinera à l’instant même où il sortira de son parc. Courrez le déposer dans le jardin ou à l’extérieur et félicitez-le d’avoir attendu d’être dehors pour uriner. Les besoins finis et faits au bon endroit, vous pouvez jouer avec votre chiot, l’éduquer aux ordres de base, profiter d’être ensemble. Il aura appris, lors de ces séances de confinement court et réfléchi, à faire ses besoins au bon endroit, à y être récompensé, à aimer jouer avec vous, à être avec vous, à rester seul, à connaître son jouet préféré. Vous pouvez alterner avec différents jouets, la rareté augmente l’intérêt. Vous pouvez utiliser des jouets à mâchouiller que l’on remplit de récompenses à l’intérieur. Le parc à chiot est donc un excellent outil pour ne pas avoir à surveiller votre chiot sans arrêt voire le gronder pour des bêtises dont vous seul considérez comme telles. Et pour l’habituer à adopter les bonnes habitudes sans entrer en conflit avec vous. Le côté plus : vous pouvez aussi utiliser une caisse de transport quand vous allez chez des amis pour ne pas qu’il dérange trop longtemps voire dès qu’il a besoin de dormir ou quand vous le transportez en voiture ou en avion. Cela vous évitera d’éduquer les amis à ne pas lui donner à manger à table. RAPPEL : le parc à chiot est un outil d’éducation pas un moyen de ne pas s’occuper de son chiot en abusant des périodes d’isolement. Considérez-la comme une pièce annexe de votre maison ou de votre appartement. NUIT : Pour les nuits, nous vous conseillons d'investir dans une cage de transport type Vari Kennel qui leur servira de nid et permettra un apprentissage nettement plus rapide de la propreté. Vous pouvez mettre un Vet Bed et ses jouets pour l'habituer (bien qu'ils seront habitués chez nous car ils en auront une ouverte à disposition dans leur parc puis y feront de courts séjours d'une 15mn pour les habituer en douceur). Cette cage pourra aussi vous servir pour des trajets en voiture ou pour aller chez le vétérinaire. Il faudra se lever pour sortir le chiot à chaque fois qu'il pleure la nuit. Au début, mettez la caisse de transport juste à côté de votre lit puis éloignez là petit à petit au fil des jours jusqu’à l’amener à l’endroit où le chiot devra dormir au quotidien. 4) Lui apprendre à rester seul Apprendre à votre chiot à rester seul est INDISPENSABLE. Pour lui, afin de lui éviter de développer un sentiment d’hyper attachant néfaste pour son équilibre futur et pour vous puisque vous partirez serein sans risque de retrouver un chiot ayant tout dévasté. Il ne faut cependant pas oublier que pour un chien, animal social, reste seul pendant des heures peut être source d’angoisse, d’ennui voire de dépression. Il faut y penser si vous travaillez et dans votre décision d’accueillir malgré tout un chien dans la famille. 80% des abandons sont la conséquence de comportements inadaptés et de sous-évaluation de la part des maîtres des besoins réels de leur animal de compagnie. Pour bien se construire, votre chiot doit se sentir en sécurité, aimé, guidé mais aussi être capable de vivre seul, sous peine de le voir devenir dépendant de vous et de votre présence. A FAIRE : Habituez le à rester seul, même quelques minutes et ceci même lorsque vous êtes dans la maison. N’accordez pas d’importance au fait que vous quittiez la pièce ou la maison : pour ceci ignorez votre chien, ne le regardez pas, ne lui parlez pas, le fait de partir doit être naturel et non un événement spécial. De même, au retour, pas d’effusions quelconques ou de témoignage de tendresse, ignorez-le, surtout s’il est énervé, et appelez-le lorsqu’il sera calmé. Ne prenez pas toujours votre chiot dans les bras dès qu’il a peur de quelque chose, laissez-le vivre ses expériences. Ne répondez pas à ses couinements s’il vous demande d’ouvrir une porte pour revenir dans la maison s’il est dehors par exemple. Attendez qu’il se calme et rentrez-le. Par contre, s’il pleure pour sortir, ouvrez-lui, il a peut-être envie de faire ses besoins. 5) Le besoin de mâchouiller Tous les chiots aiment mâchouiller et mordiller des objets. Certains sont plus mordilleurs que d’autres, mais tous ont ce besoin de se soulager et de construire des gencives fortes et saines. Ne donnez pas à votre chiot des objets vous ayant appartenus même usagés (chaussettes, chaussures, chaussons, torchons…), il sera difficile pour lui de faire par la suite la différence entre ce qui est neuf et vieux, et il ne serait pas juste par la suite de le gronder pour ses vols organisés. Préparez son arrivée avec des jouets à mâchouiller que vous pourrez remplir de friandises pour l’occuper, ou encore des os en peau de buffle, bout de bois, balle en caoutchouc (évitez les balles de tennis)… Vous pouvez lui confectionner une caisse à jouets dans laquelle il prendra plaisir à choisir son jouet du moment parmi d’autres. S’il devait vous prendre un objet non autorisé, appelez-le calmement, reprenez son objet avec un "Non" et offrez-lui en échange un jouet spécial chiot. Gardez toujours des jouets de côté rangés dans un placard que vous pourrez lui offrir tout spécialement lorsque vous vous absenterez ou lorsque vous voudrez le troquer avec un objet vous appartenant. La rareté augmente la valeur. INHIBITION A LA MORSURE : Il faut se comporter comme un chiot qui joue avec lui, en cadrant le jeu et en se retirant dès que les mordillements sont trop forts. Comment s’y prendre ? Pendant le jeu, dès que les mordillements se font trop forts, dites-le à votre chiot en disant « aïe » d’une voie aiguë ou en faisant un petit cri, puis enlevez votre main de sa gueule en la laissant tomber. Ne retirez pas votre main trop rapidement en la ramenant vers vous, vous ne feriez que l’exciter et lui donner envie de continuer. Vous lui faites comprendre qu’il vous a fait mal. Immédiatement, observez une pause (pas de contact, pas d’échange même visuel) de 10 à 20 secondes et recommencer à jouer avec lui. S’il continue à mordre trop fort, répétez plusieurs fois l’exercice. S’il insiste et continu à mordre trop fort, retirez-vous du jeu plus longtemps : entre 30 à 60 secondes, voir laissez-le dans la pièce, partez et revenez plusieurs minutes après. Votre chien mordra ainsi de moins en moins fort et vous adapterez l’exercice en fonction : vous lui direz « aïe » ou crierait de moins en moins fort et sur un ton moins dramatique en fonction de la force de sa morsure pour qu’il puisse jouer avec vous sans vous faire mal. 6) Le saut et l’accueil des visiteurs Tous les chiots sautent. Certains plus que d’autres il est vrai. Si vous désirez avoir un chien qui ne saute pas, SVP dites-lui bonjour en le caressant uniquement et seulement lorsqu’il a ses quatre pattes posées au sol. Et arrêter de le caresser quand il reprend les sauts. Commencer cet apprentissage dès son plus jeune âge. Vous pouvez aussi faire un apprentissage solide au assis à l’aide d’une récompense. Dès que vous aurez du mal à le maîtriser, demandez-lui de s’asseoir, dès qu’il aura répondu à votre demande caressez-le. Quand vous recevez des invités, dans un premier temps, mettez-le dans une pièce à l’écart jusqu’à ce qu’il soit calme, bien avant l'arrivée de vos convives. Accueillez tranquillement vos invités puis introduisez votre chien. Il sera d’autant plus calme pour dire bonjour, que les personnes introduites le seront également. Par la suite quand il aura compris qu’il ne sert à rien de sauter pour avoir de l’attention, vous commencerez à le laisser accueillir des invités que vous aurez choisis pour leurs capacités à vous aider dans cet apprentissage. 7) Le rappel Le rappel est l’un des apprentissages les plus importants, car il restera votre seul moyen de contrôle quand votre chien sera sans laisse. Pour un bon rappel, la première des conditions est de toujours accueillir agréablement votre chien voire de le féliciter. Vous construirez ainsi sa confiance à revenir vers vous. Vous pouvez, pour le motiver à revenir vers vous, vous accroupir, partir en courant, taper dans vos mains, n’hésitez pas à lui donner envie de vous rejoindre. Vers l’âge de 6-8 mois, il est fréquent de constater que le rappel, qui était jusqu’alors relativement aisé, devient de plus en plus difficile. Pendant cette période, il est temps pour vous de sortir des récompenses particulièrement appétissantes et de récompenser ses meilleurs retours. Apprenez à votre chien de façon quotidienne que revenir vers vous est toujours source de surprises agréables et surprenantes. Sortez les récompenses, friandises très rapidement pour ses retours les plus rapides et les plus spontanés. 8) La position assise Apprendre le assis à son chien est un exercice simple dans la mesure ou le chien et le chiot le font naturellement quand ils attendent quelques choses, ou encore quand ils observent. Pour apprendre le assis à son chien avec les méthodes positives en éducation canine, cela consistera à placer la main fermée ( droite ou gauche ), au-dessus de la tête du chien, une friandise sera déjà caché à l'intérieur de la main en amont, vous ferez basculer la tête de votre chien en arrière, celui-ci naturellement abaissera son train arrière, dès que la position sera acquise, l'ordre " assis " viendra immédiatement et vous libérerez la friandise. Recommencez jusqu'à ce que votre chien et chiot prenne la position de plus en plus vite. Nous vous conseillons très fortement d’investir dans ce petit livre peu onéreux : Comment apprendre de vieux tours à un nouveau chien ? par Ian Dunbar. Une phrase pourrait suffire : il vous faut ce livre, c'est LE livre à avoir dans sa bibliothèque. Chaque page du livre de Ian Dunbar est une mine d'informations pour éduquer positivement et comprendre le comportement des chiens. INDISPENSABLE SELON NOUS. En ce qui concerne l'éducation, nous sommes pour l'éducation positive et donc une école du chiot/club canin qui applique cette méthode positive (et non pas les clubs canin où on oblige le chiot/chien à faire ce que l'on veut par la force ou grâce à des colliers étrangleurs. Si vous désirez aller en club, nous pouvons chercher ensemble un club qui répond à ces critères. Nous serons là dès que vous rencontrerez un problème d'éducation avec votre chiot pour vous proposer des solutions et vérifier l'évolution positive, il vous suffira de nous contacter par téléphone, sms, mail, facebook, peu importe. 9) Le Clicker Training Par Jean-Luc BENOIT - Principes de bases Dans le milieu canin, nous entendons malheureusement encore beaucoup d’idées reçues. Si ce n’était que de la part de particuliers ne s’étant pas informés sur la question, ce ne serait pas si grave, mais encore aujourd’hui, beaucoup de professionnels, vétérinaires, éducateurs, comportementalistes (etc…) divulguent des informations dénuées de sens. L’une des principales idées reçues qui circule concerne la hiérarchie. En effet, le chien est un canidé, qui descend du loup ou, comme prétendu dans une autre hypothèse, qui a un ancêtre commun avec ce dernier. Tout d’abord, puisque pour étudier notre canis lupus familiaris (chien), les « chercheurs » aiment le comparer à son cousin le loup, nous allons parler un peu de ce dernier. Le loup vit en « meute ». Pendant longtemps, les observations ont été faites sur des loups vivant en captivité, ce qui bien entendu, n’est pas comparable à une horde sauvage, pourtant nous sommes restés sur cette erreur fondamentale. Enfermés dans une cage, plus ou moins grande, on voit clairement un couple reproducteur, dont les deux partenaires sont nommés mâle et femelle Alpha ou couple «dominant ». La meute étant composée d’autres mâles, nous assistons parfois à des gestes d’agression, que nous ne voyons pas à l’état sauvage. En effet, à l’état sauvage, nous avons les parents qui forment leur famille, et qui sont suivis par leurs enfants. Arrivés à l’âge de 3 ans, qui correspond à la maturité sexuelle chez le loup, les males qui le souhaitent, quittent leur meute pour aller fonder la leur. Ce qui leur est impossible en captivité. Nos études ont donc été basées sur des observations erronées. Revenons-en à nos moutons, ou plutôt à nos chiens… Si nous observons une « meute » de chiens, ou disons plusieurs chiens vivant ensemble, il ne s’établit pas une réelle hiérarchie avec un couple dominant et des dominés. Si nous tenons absolument à employer ces termes sur nos amis, il faut le faire avec prudence. Tout d’abord, un chien est capable, peu de temps après sa naissance, de savoir à quelle espèce il appartient, et donc, peut sans soucis comprendre que nous ne sommes pas de la gente canine. Ceci exclu donc complètement la théorie de hiérarchie interspécifique. Même si le chien vivait selon une hiérarchie fixe, elle ne s’appliquerait pas envers les autres espèces. Pour en revenir aux chiens entre eux, nous ne pouvons pas établir une hiérarchie fixe, un chien A peut « dominer » un chien B pour la nourriture, car pour A, la nourriture sera une ressource beaucoup plus importante pour lui que pour B, par contre B sera fou de sa balle et donc le chien C « se soumettra » pour le jeu, ce qui ne sera pas le cas par contre pour une autre ressource… Tout cela pour dire que cette légendaire hiérarchie, que beaucoup utilise pour expliquer tout un tas de problèmes comportementaux, est plus lié à une défense de ressource qu’à un réel statut social. Il est donc complètement ridicule de manger avant son chien, de l’empêcher de dormir avec nous, de lui interdire le canapé pour des raisons de hiérarchie... L’importance est d’établir des règles pour vivre en harmonie, qu’une complicité et qu’un certain respect s’installent entre les humains et les chiens, dans les deux sens, bien entendu. Un livre a été très bien écrit à ce sujet par Barry Eaton, intitulé Dominance : Mythe ou réalité ? - Le langage canin Nous, humains, parlons différents langages selon notre pays d’origine, notre culture … Ce n’est pas le cas de nos amis canidés, quelle que soit leur race ou leur pays de naissance, tous parlent la même langue. Les différents types d’aboiement sont une façon de communiquer, certes, mais pas seulement. Il existe une grande quantité de signaux corporels qu’ils utilisent entre eux et avec nous. Turid Rugaas a écrit un livre à ce sujet qui s’intitule Les signaux d’apaisement. Prenons un exemple, le stress peut se traduire chez le chien par un léchage de babines ou de bien d’autres manières. Un chien qui remue la queue peut exprimer une excitation de joie, mais peut aussi exprimer une certaine gêne. Il est donc important de lire son chien en fonction de la situation. - Le conditionnement Certains sont gênés par ce terme, mais le conditionnement fait pourtant partie de la vie. Nous même sommes conditionnés pour tout un tas de chose, donc en quoi conditionner notre copain à quatre pattes serait mal ? Dans les années 1900, Pavlov a découvert le conditionnement classique. Il a pris un chien, et s’est rendu compte qu’il salivait lorsqu’il mangeait sa pâtée. Par la suite, il s’est aperçu, que le chien salivait en le voyant préparer sa gamelle. Il a donc fait le test suivant, pendant plusieurs jours, il a déclenché une cloche avant de lui servir son repas, en très peu de temps, le chien avait associé la sonnerie au repas, et commençait à saliver dès qu’il entendait le stimulus sonore. Le conditionnement classique était découvert. Plus tard, Skinner fit des expériences également et découvrit le conditionnement opérant. Le clicker training utilise une partie de ce conditionnement. Le conditionnement opérant, c’est : Une action entraînant une sensation agréable, on recommence : ça c’est le clicker. Une action entraînant une sensation désagréable, on évite ce comportement : cela par exemple c’est l’effet qu’à une clôture électrique, le chien voit une vache, il y va, il prend une décharge, il va falloir de la patience avant qu’il se rapproche d’une vache…Cet exemple est particulièrement intéressant, car il nous montre les effets néfastes que peuvent avoir les colliers électriques. Une action entraînant un comportement NEUTRE : rien ne se passe (pas de click par exemple) – On laisse tomber. ATTENTION, ce qui est dangereux avec le neutre, le non click (lorsque l’on ne clique pas un comportement), c’est que s’il se répète trop souvent, on peut vite avoir un chien qui tombe dans l’extinction et là, c’est un chien qui ne va plus proposer, donc plus de motivation pour le clicker et c’est dur de le remotiver par la suite. - La philosophie du clicker training Bien plus qu’une simple méthode, le clicker training s’accompagne d’une réelle philosophie, une autre façon de voir l’éducation de son chien, un renforcement positif. Le plus important lorsque l’on travaille avec son chien au clicker, est déjà, d’avoir envie de le faire. Si nous ne sommes pas motivés, il ne le sera pas non plus. Contrairement aux méthodes coercitives, qui utilisent la contrainte, nous allons laisser le chien réfléchir par lui-même, nous proposer tout un tas de comportement, en renforçant les bons et en ignorant les mauvais. Ceci va de soi que lorsque l’on travaille au clicker training, il faut adhérer à ce principe dans la vie de tous les jours, sinon, notre relation n’évoluera pas comme nous le souhaitons. LA METHODE DU CLICKER TRAINING - Principe général Tout d’abord, le clicker est un petit boîtier composé d’une languette métallique qui émet un son « click » lorsque l’on appuie dessus. Tout d’abord utilisé sur les mammifères marins, en 1992 Karen Pryor organise un congrès sur l’utilisation de cet outil sur le meilleur ami de l’homme. Il peut être utilisé sur tous nos animaux de compagnie, de la poule au cheval, en passant par les rats, les moutons et autres. Le clicker training est une méthode à renforcement positif. Si le chien ne fait pas ce que l’on souhaite, on n’émet pas de click, rien de plus, par contre, quand il fait ce que l’on attend de lui, un click et une récompense de forte valeur (exemple : des dés de jambon). Cet outil d’éducation permet un apprentissage précis, et ait, pour cette même raison, utilisé en rééducation comportementale sur des chiens craintifs ou agressifs par exemple. Au départ, le son du click est neutre, nous allons donc l’associer à la friandise. Un click suivi d’une friandise permet au chien de comprendre que c’est le click qui entraîne la récompense. Il n’y a pas besoin de répéter cette opération, on peut attaquer directement par les exercices de leurre, le chien va très vite comprendre que c’est le fonctionnement. Une fois que le chien propose de lui-même, on dit qu’il est amorcé. Certain charge le clicker en effectuant une série de click + récompense sans rien demander au chien, mais cela n’est pas nécessairement utile. En clicker training, nous utilisons différentes techniques : - Le leurre Le principe du leurre est où va la tête va le corps. Nous guidons donc notre chien avec une friandise pour l’amener où l’on souhaite. Il est important de ne pas rester au leurre trop longtemps, nous répétons l’exercice en leurrant une dizaine, vingtaine voir trentaine de fois si nécessaire, mais une fois que le chien a compris, nous lui montrons les friandises, et s’il répète spontanément le comportement, nous pouvons passer à l’étape suivante qui est la proposition. Par exemple, pour un assis, on positionne la friandise au-dessus de la tête du chien et on l’entraîne vers l’arrière, le chien va automatiquement s’asseoir. - La proposition Une fois la position apprise au leurre, nous attendons que le chien nous propose de par luimême cette dernière. Nous allons donc lui montrer le clicker et les friandises et attendre. Le chien va commencer à réfléchir et à proposer tout un tas de choses. Une fois qu’il nous propose la bonne position, click + récompense. Au bout d’un certain moment, il va comprendre ce que l’on attend de lui et proposer plusieurs fois de suite. C’est à ce moment-là que nous pouvons ajouter un repère verbal ou gestuel (en clicker nous parlons de repères et non d’ordres). - Le shapping Le shapping, ou à petit pas, c’est apprendre à son chien un comportement en cliquant tous les petits comportements qui vont l’amener à l’action finale. Il faut être très précis, ne pas hésiter à cliquer pour éviter que le chien ne tombe dans l’extinction. Il faut réussir à garder la motivation du chien. C’est un exercice qui lui demande beaucoup de réflexion et qui est par conséquent très fatigant, il faut donc au début commencer par des exercices simples et augmenter la difficulté petit à petit. Par exemple, on veut que le chien pousse une balle, on va d’abord cliquer le fait que le chien regarde la balle, puis au bout de plusieurs clicks, on va attendre qu’il aille vers la balle, puis qu’il touche la balle, puis qu’il la pousse. - La capture d’un comportement Le clicker permet aussi de capturer un comportement à l’instant précis où il le fait. On peut donc capturer des positions par exemple que notre compagnon fait naturellement. Ou encore, en rééducation comportementale, on peut cliquer le chien lorsqu’il est dans le bon, ainsi on capture le comportement adéquat et on l’aide à affronter certaines situations. Par exemple, on voit le chien qui fait une révérence en s’étirant, on peut cliquer ce comportement et récompenser, ainsi en le cliquant plusieurs fois, le chien finira par le proposer. - A retenir En clicker, il ne faut pas oublier que le NON CLICK est aussi important que le CLICK. Il faut donc être très précis. Il ne faut pas regarder ce qu’il fait de mal, mais seulement ce qu’il fait de bien. Ce n’est pas spécialement la répétition d’un exercice qui aide le chien à apprendre mais plutôt la valeur de la récompense qu’il a eu. Plus la récompense sera de forte valeur, plus vite le chien retiendra le comportement. Le clicker est un outil, une fois que le chien aura bien compris le mouvement, nous n’aurons plus besoin ni du clicker ni des friandises. QUELQUES EXERCICES POUR DEBUTER - Les positions de bases Pour leurrer le assis, on positionne une friandise au-dessus de sa tête et on amène le chien vers l’arrière. Le chien va suivre la friandise de la tête et s’asseoir. Dès que le chien s’assoit on clique. On répète l’exercice plusieurs fois puis on attend. Le chien va proposer le assis pour avoir sa friandise, on clique au bon moment et on récompense. Une fois que le chien aura bien compris, nous pourrons ajouter le repère. Mais ceci se fait en dernier lieu. Une fois que le chien répond bien au repère verbal ou gestuel, nous pouvons petit à petit enlever le clicker et la récompense. Pour leurre le coucher, nous plaçons la friandise devant le museau du chien et nous descendons vers le sol, dès que le chien pose les coudes au sol, Click + récompense. Même principe que pour le assis, on leurre quelques fois, puis on attend qu’il propose etc… Au départ, on peut lui apprendre le coucher à partir de positon Assis, ce qui est plus simple pour le chien. - Interaction avec une chaise Au shapping, nous allons commencer par exemple par amener le chien à toucher une chaise. Nous allons donc placer friandises et clicker devant soit, que le chien les voit et nous attendons. Il risque certainement de proposer les dernières positions apprises, voyant qu’il ne déclenche pas de click il va se mettre à réfléchir. Il va peut-être tourner la tête, nous pouvons cliquer déjà le mouvement de la tête, une fois qu’il a compris que c’était le mouvement de la tête qui entraînait le click, nous allons attendre qu’il regarde la chaise. Une fois qu’il aura compris, nous allons attendre qu’il s’approche de la cible. Une fois qu’il aura bien compris, nous allons arriver à la finalité, soit le toucher de la chaise. Certains chiens toucheront avec le museau et d’autre avec la patte, cela dépend des animaux. Conclusion Pour conclure, le clicker training est une technique qui va amener notre ami à quatre pattes à réfléchir. Nous allons le laisser s’exprimer librement, sans le contraindre. Il va vite prendre goût à cela et proposer tout un tas de comportement. Il peut aussi aider les chiens anxieux ou agressif, mais pour cela, il est impératif d’être suivi par un professionnel en rééducation comportementale. Il est peut être mauvais de clicker au mauvais moment, car le chien pourrait associer le comportement inadéquat par notre faute. Il ne faut pas croire que le chien travaille pour sa récompense, car il comprend très vite que la récompense est déclenchée par le click qui est lui-même déclenché par celui qui est au bout. Il travaille donc en équipe avec nous. Il ne faut pas oublier de récompenser avec des récompenses de forte valeur et surtout, il faut prendre du plaisir à travailler avec son chien. Maintenant, à vos clicker !!! Plus d’infos et notamment une vidéo sur le site d’Animalin : http://www.animalin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=111&Itemid=90&lang =fr POUR CEUX QUI NE PEUVENT OU NE VEULENT PAS ALLER EN CLUB CANIN, VOICI UN SUPER SITE D’EDUCATION POSITIVE EN LIGNE : http://www.dogconseil.com/ VI) SANTE 1) Les signes de bonne santé - - - Température rectale : 38 à 39°C Fréquence respiratoire : 10 à 40 mouvements/min Pulsations cardiaques : Chien adulte = 60 à 160/min Race naine = 180/min Chiot = 200 à 220/min Age moyen à la puberté : Mâle = 7 à 10 mois Femelle = 6 à 12 mois Chaleurs : en général 2 fois/an (durée moyenne : 21 jours) Couleur des muqueuses : Doivent être roses sur les zones non pigmentées. Si vous appuyez quelques secondes sur la gencive (qui devient blanche) le temps de recoloration doit être inférieur à 2 secondes chez tous les chiens. Longévité : 15 ans Il faut préserver et assurer la croissance de votre chiot jusqu’à au moins 12 mois, donc avant cet âge : - pas de sauts pas de grandes balades (tenir compte de l’âge et adapter) il doit se reposer et ne pas jouer trop longtemps avec des adultes. - si vous avez d'autres chiens qui sont adultes, ne laisser pas votre chiot sans surveillance avec eux, car les jeux pourraient être trop brutaux. ne pas monter et descendre les escaliers le porter pour monter et descendre de la voiture pas d'Agility (surtout les sauts) avant l'âge de 12 mois 2) Vaccins Pourquoi vacciner ? La vaccination permet de lutter de manière préventive contre l’apparition de maladies provoquant de forts taux de mortalité et contre lesquelles les traitements curatifs sont très difficiles à mettre en place. La vaccination concerne les maladies suivantes (dont les symptômes sont dans le carnet de santé du chien) : La maladie de Carré, l’Hépatite de Rubarth, la Parvovirose, la Toux de chenil, l’Herpès virose et la leptospirose. Sans oublier la rage, suivant la conjoncture, mais qui est de toute façon obligatoire pour circuler dans l’Union Européenne (doit avoir été effectué 10 jours avant départ). 3) Vermifugation interne Tous les animaux sont porteurs d’une ou plusieurs variétés de vers. Ces vers ne sont pas forcément visibles mais peuvent occasionner des retards de croissance, des troubles digestifs et de l’appétit, un amaigrissement ainsi qu’un poil terne. De plus, les vers peuvent infester l’être humain. Les vermifuges étant non rémanents, il est indispensable de vermifuger à intervalles réguliers son animal. PLANING DE VERMIFUGATION : Chez vous, il conviendra de le vermifuger : - Tous les mois de 3 mois à 6 mois Tous les deux mois de 6 mois à 1 an Entre 2 et 4 fois/an à partir de l’âge d’un an Pour le produit à utiliser, vous pourrez voir avec le vétérinaire au moment de la consultation pour la vaccination. ATTENTION : Il est nécessaire de laisser passer quelques jours entre la vermifugation et la vaccination. 4) Vermifugation externe Pour une efficacité optimale (notamment sur les tiques, parasites vecteurs de la piroplasmose), nous vous conseillons de traiter les chiots du début du Printemps jusqu’à la fin de l’Automne (voir les produits avec votre vétérinaire). Si, comme nous, vous préférez les méthodes naturelles, nous en avons testé cinq avec succès : Une combinaison d’huiles essentielles à vaporiser sur le pelage avant chaque sortie dont voici la recette (le produit à vaporiser n’est plus efficace une fois que le chien a été se baigner) : Dans un vaporisateur de 200 ml, mettre : - 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre - 5 gouttes d'huile essentielle de citronnelle - 5 gouttes d'huile essentielle de lavande - 10 gouttes d'huile essentielle de tea tree - 5 gouttes d'huile essentielle de géranium - complétez avec de l’eau (de préférence eau de source) Un produit à base d’herbes à mettre dans la gamelle 1 fois/jour du Printemps à l’Automne : Le mélange d'herbes et de plantes Billy No Mates, combinaison de menthe, d'algues, de fenugrec, de feuilles de neem et mélisse officinale doit être simplement saupoudré sur la nourriture de votre chien (ou chat) à l'aide de la petite cuillère doseuse fournie. En plus de son effet répulsif contre les indésirables sur la peau de votre compagnon, Billy No Mates est également connu pour avoir régulièrement amélioré la condition de la peau et du poil des chiens qui l'utilisent. Étant donné que le produit peut mettre selon les chiens jusque 6 semaines pour déployer sa pleine efficacité nous vous recommandons de commencer à traiter vos animaux de compagnie vers la période de pâques ou avant selon la région... Les dosages recommandés sont : 1/2 cuillère doseuse pour les petites races. La médaille Tic Clip Il en résulte une émission d'ondes autour de l'animal, fonctionnant comme une zone de protection. La tique n’identifie plus le chien porteur de la médaille comme animal à sang. L’huile de noix de coco Pâte solide. Prendre un peu dans les mains et frotter pour que ça devienne liquide, puis frotter sur les jambes uniquement. A renouveler tous les 3 jours. La terre de diatomée amorphe Sous forme de poudre à saupoudrer sur l’animal pour un effet antiparasitaire externe et à ajouter à la ration pour la vermifugation (interne). 5) Situations d’urgence Piroplasmose : La piroplasmose est l'une des maladies parasitaires les plus fréquentes chez le chien, qui tue encore de nombreux chiens chaque année en France. Cette maladie est due à un parasite transmis par les tiques, qui détruit les globules rouges. Le traitement est efficace à condition d'être mis en place à temps, mais les complications peuvent être graves. Quels sont les symptômes que l'on peut observer ? Le chien est abattu, il refuse de se nourrir, vomit et présente une forte fièvre (souvent 40°C). Ses urines prennent une coloration anormale : orange, rouge, ou marron foncé. Mais même s'il manque seulement d'appétit dans les 4 à 8 jours qui suivent une sortie à la campagne et paraît mou, n'hésitez pas à consulter votre vétérinaire car les symptômes ne sont pas toujours faciles à déceler. En effet, c'est une urgence et le traitement doit être mis en place le plus rapidement possible. Seul un vétérinaire peut faire un diagnostic de certitude : il prélève une goutte de sang et détecte la présence des parasites dans les globules rouges en examinant au microscope un étalement du sang. Comment se transmet la piroplasmose ? Seules les tiques peuvent transmettre cette maladie. Afin de pouvoir aspirer le sang du chien, la tique injecte une salive anticoagulante qui contient les parasites de la piroplasmose. Une fois dans le sang ceux-ci pénètrent dans les globules rouges, s'y multiplient, et les font éclater. Il en résulte une anémie (manque de globules rouges), et une intoxication du foie et des reins par les déchets issus des globules rouges détruits. Les chiens attrapent généralement les tiques dans les haies, les buissons, les broussailles ou l'herbe. Un chien atteint de piroplasmose n'est contagieux, ni pour les autres chiens, ni pour d'autres animaux, ni pour l'homme. Intoxication : votre chiot peut mordiller et avaler n’importe quoi. Ne pas lui faire boire de lait, ni tenter de le faire vomir. Le conduire d’urgence chez un vétérinaire avant que le produit ait pu être digéré ! Les infections gastro-intestinales : les chiots sont particulièrement sensibles aux maladies infectieuses, notamment gastro-intestinales. Elles peuvent entrainer une déshydratation sévère, toute diarrhée qui ne cesse pas au bout de 12h doit vous amener à consulter le véto ! Rencontre avec une chenille processionnaire (chêne ou pin) ou un crapaud : Risque de mort ! 6) Trousse d’urgence - Des ciseaux à bout rond pour couper les bandes et les poils autour de la plaie. - Des compresses stériles. - Des bandes extensibles auto-fixantes (très pratiques pour bien faire tenir les pansements, attention ne serrez pas trop !). - Une pince à épiler pour enlever les épillets, les échardes… - Une pince à tique pour chien et chat (vétérinaire ou pharmacie) - Un lien de muselage pour pouvoir faire des soins (lien, ruban non blessant, muselière…) - Un sérum physiologique (Dacryoserum) pour nettoyer les petits yeux. - Un antiseptique - Une pommade type Biafine ou de la vaseline pour les brûlures, l’irritation des coussinets. - De l’arnica ou du Traumasedyl pour les coups et bosses. - Le carnet de santé, le numéro du véto et des urgences vétérinaires de son chien. Attention, même si certains produits de cette liste sont à la base destinés aux humains comme la Biafine, on ne donne jamais de médicaments humains à un animal donc pas d’ibuprofène ou de paracétamol style Aspirine, Doliprane, Dafalgan, JAMAIS ! Vous trouverez énormément d’informations pertinentes et de remèdes pour soigner vos chiens au naturel sur : http://www.vismedicatrixnaturae.fr/ Nous ne pouvons que vous conseiller d’aller y faire un tour et surtout de le garder dans vos favoris ;) 7) Dépistage des maladies héréditaires dans la race (effectués sur les parents) Vous trouverez les dépistages effectués sur les parents sur notre site : www.elevagebergeraustralien-jackrussell.com ainsi que plus d’informations sur ces maladies héréditaires présentes dans la race. Nous pouvons vous présenter les résultats sur demande quand vous viendrez chercher le chiot. VII) TOILETTAGE 1) Entretien La robe : Vous pouvez laver votre chien avec un shampoing adapté pour les chiens (pas de shampoing pour bébé) et bien le sécher avec une serviette sèche. Brossez-le régulièrement pour éliminer les poils morts. Lavez votre chien avec du shampoing tous les 3-4 mois, pas plus. Par contre, vous pouvez le rincer à l’eau claire quand il est vraiment sale après une ballade par exemple. Les ongles : ils doivent s’user naturellement par les promenades régulières. Si une coupe s’avère indispensable, utilisez un coupe griffe ou demander à votre vétérinaire de le faire. 2) Coller les oreilles si mauvais pli Il peut arriver que les oreilles (ou souvent une seule) prennent un mauvais pli au moment de la poussée dentaire (entre 3 et 6/7 mois) et parfois l’oreille ne se remet pas comme il faut, le pli peut se faire de travers ou ne pas être assez prononcé pour que la ou les oreilles tombent correctement. Si cela ne nuit en rien à la santé du chien et reste confirmable, le port est moins joli et il convient, pour des raisons purement esthétiques, d'essayer de remédier à cela. Passé un certain âge, si vous n’êtes pas intervenu, soit le pli s’est remis seul (ce qui est le cas le plus fréquent), soit le mauvais pli sera installé et il n'y aura plus rien à faire et cela n'est, au fond, pas bien méchant... La 1ère chose à faire est de masser l’oreille avec de l’huile d’amande douce quand le chiot est calme en remettant le pli comme il faut. Le faire 5mn tous les soirs jusqu’à ce que le pli tombe de nouveau correctement. En général cela est suffisant mais parfois les oreilles sont vraiment rebelles ! Si cela ne fonctionne pas, il est possible de « coller » les oreilles = - Avec de l’Elastoplaste : la méthode expliquée est avec des Boxer mais les ports d’oreilles étant les mêmes, cela fonctionne exactement de la même façon : http://www.afboxer.com/Elevage/Conseils-elevage/Oreilles/oreilles.htm VIII) COUT D’ENTRETIEN 1) Jusqu’à ses 12mois - Une cage : 50€ - Une ou deux gamelles : 5 € - Un collier et une laisse : 20€ - Un plaid (coussin) : 5€ - Rappel primo vaccination : 30€ - Vermifugation (7 fois) : 20€ - 1 ou deux jouets : 10€ - Alimentation : 250€ - Confirmation : inscription à la séance - Confirmation frais d’inscription SCC : 30€ ------ : 25€ Total : 445€ Ces tarifs sont donnés à titre indicatif. Il peut s’y rajouter des frais de santé occasionnels. 2) A partir de 12 mois - Alimentation : 300€ - Vaccin rappel : 30€ - Vermifuge (2 fois) : 5 € - Jouets : 15€ ------Total 350€ Ces tarifs sont donnés à titre indicatif. Il peut s’y rajouter des frais de santé occasionnels. IX) LA RACE JACK RUSSELL http://www.elevage-bergeraustralien-jackrussell.com/le-jack-russell.html X) EXAMEN DE CONFIRMATION POUR LE LOF DEFINITIF La confirmation est un jugement destiné à délivrer leur pedigree définitif aux chiens de race arrivés à l'âge adulte. Le chien, qui a été préalablement pucé et immatriculé au fichier central de la SCC, passe devant un juge qui décide, selon les critères du standard de la race si l'animal est conforme. Vous pouvez faire confirmer votre chien lors d'une séance de confirmation organisée la plupart du temps durant une exposition canine, généralement le matin avant le concours, parfois la veille. On peut également en profiter pour inscrire son chien au concours ; dans ce cas-là il sera confirmé à la fin de son jugement. Vous trouverez toutes les dates des séances de confirmation sur le site de la SCC (http://www.scc.asso.fr). Enfin, et de manière régulière, une séance de confirmation est organisée à l'Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort par la S.C.I.F. (Société Canine Ile de France). Vous devez présenter au juge lors de l’examen de confirmation : Le certificat de naissance qui vous aura été envoyé par la SCC (document avec ascendants du chiot). Un formulaire d’examen de confirmation que vous pouvez http://www.scc.asso.fr. Remplissez-le avant la présentation du chien La carte d’identification du chien téléchargez sur Dans le cas d'un jugement positif, le propriétaire adresse à la SCC l'imprimé de confirmation, le pedigree provisoire ou certificat de naissance et le montant des frais de dossier. Il faut compter de 8 à 10 semaines pour recevoir alors le certificat de pedigree. Le chien est alors inscrit de façon définitive au LOF et il peut être utilisé comme sujet reproducteur reconnu. Dans le cas d'un examen négatif, le propriétaire a un délai de 2 mois pour faire appel et représenter son chien devant un jury composé de 3 experts, dont 1 agréé par lui. Selon le groupe auquel appartient le chien, il est prévu un âge minimal de confirmation. Dans le cas de la race Jack Russell Terrier, l’âge minimal est de 12 mois. Il n'y a pas d'âge maximal pour cet examen. Un chien non confirmé reste inscrit au LOF au titre de la descendance et pourra sortir en compétitions canines. La confirmation est juste un passeport pour la reproduction. XI) LISTING DE TOUS LES PAPIERS A CONSERVER La carte d’identification : L’identification par puce électronique ou par tatouage est obligatoire pour les chiens de plus de 4 mois. Lors de l’identification, un certificat provisoire nous a été délivré et il est dans le carnet de vaccination de votre chiot. Il est valable 4 mois. Le vétérinaire a envoyé le feuillet original à la SCC ((www.scc.asso.fr ). Vous recevrez bientôt la nouvelle carte d’identification (à votre adresse) qui sera à conserver toute la vie de votre chien. En cas de changement d’adresse ou de cession, il est impératif de prévenir l’organisme en question afin que vos coordonnées puissent être mises à jour et ainsi permettre de retrouver le propriétaire de l’animal en cas de besoin (marche à suivre sur la carte). Le carnet de vaccination : Il répertorie tous les soins (vaccination, antiparasitaires, suivi gynécologique...) de votre animal. Il n’est en aucun cas obligatoire et n’est nullement un document officiel puisque la vaccination n’est pas non plus une obligation (sauf rage dans certains cas). Ce n’est pas non plus une preuve légale de propriété. Il a été délivré par le vétérinaire. Nous vous l’avons donné avec le chiot, le jour de la cession. Un passeport Européen vous sera également délivré si vous vaccinez votre chiot contre la rage. Certificat de naissance : Il concerne uniquement les chiens de race, c’est à dire les chiens dont les parents ont un pedigree. C’est le pedigree provisoire, en attendant une éventuelle confirmation et l’inscription définitive au Livre des Origines Françaises (L.O.F). Nous avons donné la déclaration de portée au LOF (photocopie fournie et mise dans le carnet de santé). Vous recevrez le certificat de naissance dans quelques semaines. Pédigrée : C’est le document qui présente la généalogie de l’animal sur plusieurs générations et atteste que le chien est inscrit au L.O.F, ou le chat au L.O.O.F. Ce document est délivré par un juge lors d’une confirmation et confirme que l’animal peut reproduire dans la race. Vous l’obtiendrez uniquement si vous emmenez votre chien en séance de confirmation (vous trouverez les dates de ces séances sur le site de la SCC (www.scc.asso.fr) et sous réserve d’acceptation du juge. Attestation de cession : Il atteste que vous êtes le nouveau propriétaire (sous réserve que l’animal soit entièrement payé). Il mentionne, entre autre, l’identité de l’animal, sa race, son âge et son prix. Certificat vétérinaire avant cession: Il est obligatoire a été rempli par un vétérinaire. Il atteste que le chien est en bonne santé au moment de la vente et qu’il est exempt de certains vices rédhibitoires. XII) NOUVELLES OBLIGATIONS CONCERNANT LA VENTE DES CHIOTS L’ordonnance* ministérielle relative au commerce et à la protection des animaux de compagnie est parue aujourd’hui. Elle encadre la vente des chiens et des chats, notamment par des particuliers, et entend lutter contre les trafics grâce à une traçabilité renforcée des vendeurs et une meilleure lisibilité des petites annonces. Parmi les mesures destinées à atteindre ces objectifs figurent l’abaissement du seuil d’élevage fixé au premier animal vendu, l’immatriculation obligatoire dans ce cadre, mais aussi les nouvelles mentions requises pour la publication de petites annonces de cession d’animaux. Les nouvelles dispositions entreront en vigueur au 1er janvier 2016. Via cette ordonnance, trois articles sont notamment ajoutés au Code rural après l’article L.214-6 qui, jusqu’à présent, définissait le statut d’éleveur professionnel. Désormais, tout détenteur d’une femelle reproductrice qui la fait reproduire est considéré comme exerçant une activité d’élevage, et cela dès le premier chiot ou chaton vendu. Il est donc tenu de s’immatriculer en tant qu’éleveur canin ou félin, selon les dispositions du nouvel article 216-4-1 : déclaration obligatoire auprès de la préfecture ; mise en place d’installations conformes aux règles sanitaires et à la protection animale ; justifier soit de l’obtention d’une certification professionnelle, soit du suivi d’une formation dans un établissement agréé, soit de la possession d’un certificat de capacité. Ces dispositions s’appliquent également à la personne chargée de gérer une fourrière ou un refuge, ainsi que dans le cadre des activités de transit, de garde, d’éducation, de dressage et de présentation au public de chiens et de chats. Toutefois, les éleveurs amateurs sont dispensés de ces formalités (sauf celles relatives aux installations) s’ils ne vendent pas plus d’une portée de chiens ou de chats par an et par foyer fiscal, ou encore s’ils ne produisent que des chiens et des chats de race, inscrits aux livres généalogiques. Dans ce dernier cas, ils sont de surcroît dispensés d’immatriculation lorsqu’ils cèdent leurs animaux à titre onéreux (pas plus d’une portée par an et par foyer fiscal, toutes déclarées au LOF ou au LOOF). Par ailleurs, sont considérés comme des vendeurs ceux qui cèdent à titre onéreux des animaux de compagnie sans détenir la femelle reproductrice dont ils sont issus. Selon le nouvel article 216-4-3, ceux qui exercent cette activité de vente sont tenus de s’immatriculer et sont soumis aux mêmes conditions que les éleveurs (article 216-4-1). En outre, il est désormais interdit de vendre en libre-service un animal vertébré. Pour publier une petite annonce de vente de chats ou de chiens, de nouvelles mentions sont exigées. Ainsi, l’âge des animaux doit y figurer, de même que leur inscription ou non à un livre généalogique, leur numéro d’identification ou celui de leur mère, enfin le nombre de chiots ou de chatons de la portée. Toute annonce doit en outre comporter le numéro d’immatriculation de l’éleveur (numéro de Siret ou de portée). Quant aux offres de cession gratuite, elles doivent faire apparaître clairement ce caractère de don ou de gratuité. Enfin, l’ordonnance renforce les peines pour mauvais traitements envers les animaux, ajoute aux sanctions encourues l’interdiction d’en détenir ou d’exercer une activité en lien avec eux, et précise les infractions pour lesquelles les associations de protection animale peuvent se constituer partie civile. * Ordonnance n° 2015-1243 du 7 octobre 2015 relative au commerce et à la protection des animaux de compagnie, parue au JO du 8 octobre 2015, http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000031279297&dateTexte=&c ategorieLien=id Surtout n’hésitez pas à nous recontacter si vous avez la moindre question, nous sommes là pour ça et nous nous ferons un plaisir de vous répondre et de vous aider. ELEVAGE D’AUSTRAL & BOREAL Melle LEGLISE & et Mr ROUX 21 rue des Signats 03170 MONTVICQ Tel : 06.48.94.21.24 06.72.93.59.22 Mail : [email protected] Site internet : http://www.elevage-bergeraustralien-jackrussell.com/ Facebook: https://www.facebook.com/australetboreal