Rapport développement durable Coca

Transcription

Rapport développement durable Coca
1886
ATLANTA USA
1936
1973
1968
1965
En route
vers le développement
durable
LIGHT
1984
1994
2002
2002
1988
2003
2007
2007
2008
2009 2009
2010 2010 2010
2011 2020
Rapport développement durable 2011
Coca-Cola HBC Suisse SA
Table des
matières
Aperçu
Editorial2
Nos activités
Nos produits
A propos du rapport
4
8
12
Notre approche
Systématique14
Coopérative16
Ambitieuse18
Nos sept priorités
Bien-être des consommateurs
20
Collaborateurs28
Eau40
Energie et protection du climat
46
Emballages et recyclage
54
Relations avec les fournisseurs
60
Engagement social
62
Annexes
Index GRI
64
Adhésions69
Liens principaux
70
Glossaire71
2
Aperçu
Editorial
Madame,
Monsieur,
Vous avez entre les mains notre premier
— En commercialisant Nestea Green Tea
rapport de Coca-Cola HBC Suisse sur le
Citrus, nous avons lancé avec succès
développement durable – le premier de ce
notre premier produit à la stévia, un édul-
genre! Mais ce serait une erreur de croire
corant naturel, et comptant 30 % de
que le sujet du développement durable est
sucre en moins.
une préoccupation nouvelle pour nous:
en 2002 déjà, nous avons publié un premier
— La procédure de recrutement de nos nou­
rapport environnemental, suivi d’un autre
veaux collaborateurs s’est enrichie d’un
en 2005. De plus, nos efforts en matière de
instrument novateur: le « Job Dating Day »
gestion environnementale et de sécurité
nous offre une plateforme qui nous
du travail sont certifiés officiellement depuis
permettra de rencontrer de visu nos futurs
2001 et 2003 respectivement. Avec ce rap­
collaborateurs selon le principe des
port, nous aimerions renouer avec cette tra-
« Dates ».
dition et vous informer désormais réguliè­
rement de nos activités dans le domaine de la
gestion du développement durable.
— La sécurité du travail dans nos trois usines
de mise en bouteille de Bolligen, Dietlikon
et Vals était à son meilleur niveau en 2011
Nos solides connaissances en la matière
depuis que nous tenons des statistiques.
et notre orientation stratégique claire ne
sont pas pour rien dans le fait que nous pou-
— Nous avons réduit le poids de nos bou-
vions, en 2011, déjà compter sur 75 ans
teilles en PET et en verre consigné
d’existence prospère. Durant tout ce temps,
de 2 à 3 grammes en 2011, sans compro-
nous sommes restés fidèles à nos sites de
mettre la stabilité ou la performance.
production suisses malgré notre intégration
En outre, nos bouteilles contiennent plus
dans le système Coca-Cola international.
de 20 % de PET recyclé.
En cette année anniversaire, nous avions
— Avec nos nouvelles valeurs applicables à
déjà toutes les raisons de nous réjouir:
tout le groupe, authenticité, collabora-
notre organisation suisse a été une des plus
tion, performances de pointe, apprentis-
performantes du groupe Coca-Cola Helle-
sage, intérêt pour les gens et gagner avec
nic et nous avons pu atteindre des résultats
nos clients, nous posons les jalons pour 75
extraordinaires en termes de volume, de
nouvelles années de prospérité.
parts de marché, de collaboration avec nos
clients et de bénéfices. Nos performances
Naturellement, nous avons eu aussi notre
sont aussi perceptibles sur les plans écolo­
part de défis en 2011. Nous en parlons, fidèles
gique et social. J’aimerais citer ici cinq
à notre volonté d’un rapport transparent, sur
résultats:
les principes d’essentialité et d’équilibre.
3
Ceci s’exprime aussi, nous l’espérons, avec la
Meilleures salutations,
présentation de ce rapport.
Tomas Gawlowski
Je profite de l’occasion pour remercier
tous les clients, partenaires et collaborateurs
ainsi que le groupe Coca-Cola Hellenic et
The Coca-Cola Company qui nous ont permis
de réaliser nos succès de cette année ainsi
que le présent rapport.
Je suis convaincu que vous trouverez
dans les pages qui suivent quantité d’informations intéressantes, passionnantes et
peut-être même étonnantes sur nos activités.
Je vous souhaite une bonne lecture et me
réjouis, avec mes collègues, de recevoir vos
commentaires.
Country General Manager
4
Aperçu
Nos activités
Nos
activités
Coca-Cola HBC Suisse est le plus impor-
teille de Bolligen, Dietlikon et Vals et livrées
tant producteur et fournisseur de boissons
à plus de 60’000 clients suisses actifs dans
de marque sans alcool en Suisse, en termes
la restauration et le commerce de détail via
de volume. Outre les boissons rafraîchis-
nos centres de distribution de Bolligen,
santes gazeuses, nous embouteillons aussi
Bussigny, Dietlikon et Zizers. Sur ces sites et
des thés froids et de l’eau minérale. Les jus de
dans notre siège principal de Brüttisellen,
fruits ainsi que les boissons pour sportifs ou
nous occupons près de 1’000 collaborateurs.
énergétiques sont importées des pays voisins.
Au total, notre offre comprend 22 marques
Notre entreprise est une société filiale
différentes, dont Coca-Cola, Fanta, Sprite,
de Coca-Cola Hellenic Bollting Company S.A.,
Valser, Nestea et Powerade.
le plus grand embouteilleur européen et le
deuxième au monde de produits de The Coca-
La grande majorité de nos boissons sont
Cola Company. Notre groupe, dont le siège
des marques protégées de The Coca-Cola
social est à Athènes, couvre au total 28 pays
Company ayant son siège principal à Atlanta
européens et africains et approvisionne
et que nous produisons exclusivement en
plus de 560 millions de personnes en bois-
Suisse. Les boissons sont produites jour et
sons. Les actions du groupe Coca-Cola
niut dans nos trois usines de mise en bou-
Hellenic sont cotées aux bourses d’Athènes,
Siège principal
Usine de mise en bouteille
Centre de distribution
Dietlikon
Brüttisellen
Bolligen
Bussigny
Zizers
Vals
5
6
Aperçu
Nos activités
Coca-Cola Hellenic Bottling Company S.A.
Athènes, Grèce
The Coca-Cola Company
Atlanta, Etats-Unis
Coca-Cola HBC Suisse SA
Brüttisellen, Suisse
Coca-Cola Schweiz Sàrl
Brüttisellen, Suisse
Distribution Finances RH Production IT Service Juridique Communication
Valser Service SA Sources Minérales Valser Sàrl Valser Trading Sàrl
100 %
50 %
50 %
Usine de mise en bouteille Usine de mise en bouteille Usine de mise en bouteille
Bolligen
Dietlikon
Vals
Coca-Cola HBC Suisse SA
Coca-Cola Suisse Sàrl
Production, distribution et vente
Mktg clients
Gestion de la marque et marketing
Mktg consommateurs
de Londres et de New-York. 46 % des titres
et du marketing vis-à-vis de nos clients.
sont détenus à parts égales par Kar-Tess Hol-
Coca-Cola Suisse Sàrl représente essentielle-
ding S.A. et The Coca-Cola Company.
ment les intérêts de The Coca-Cola Company comme propriétaire de la marque. Dans
Depuis toujours, nous collaborons étroite­
cette fonction, elle est notamment respon-
ment avec Coca-Cola Suisse Sàrl, la filiale
sable du marketing consommateur et des inno-
suisse de The Coca-Cola Company. Dans cet
vations de produits pour le marché suisse.
proche partenariat – une des clés de la
réussite de Coca-Cola –, nous sommes res­
En 2011, 89 % des produits vendus en
ponsables de l’infrastructure, de la produc-
Suisse ont été produits sur notre territoire;
tion et de la distribution ainsi que de la vente
11 % ont été importés. D’une part, nous
complétons nos capacités de produit par des
importations des pays voisins, par exemple
Fritz Bärlocher
en cas de forte demande estivale. D’autre part,
nous importons une petite partie de nos
boissons pour des raisons spécifiques à la production: les volumes requis ne justifient
pas la mise en place d’une infrastructure de
production spécialisée. Par exemple, la
Suisse ne remplit pas de canettes et les produits Powerade viennent de l’étranger à
cause du bouchon sport de ces bouteilles.
Ancien CEO
Coca-Cola
Beverages SA
Le succès est un voyage sans fin. Pour CocaCola cela signifie qu’il faut s’accrocher. Maintenir la
balance entre la tradition et l’innovation. Conserver et renouveler ce qui est authentique. Ne jamais
arrêter de s’améliorer.
7
8
Aperçu
Nos produits
Nos
produits
Dès la fin du XVIIIe siècle, les premières
Nous commercialisons aujourd’hui 22
préparations inédites de boissons gazeuses
marques de boissons différentes pour un
pouvaient être achetées, essentiellement en
volume de 486 millions de litres, ce qui per­
pharmacie. Au fil du temps, les pharma-
mettrait de remplir environ 192 piscines
ciens ont commencé à enrichir les boissons
olympiques. Notre gamme va des boissons
de plantes médicinales, de colorants et
rafraîchissantes classiques sucrées et
d’arômes naturels. Progressivement, les
gazeuses comme Coca-Cola ou Sprite aux
clients ont souhaité pouvoir aussi con­
thés froids (light) et jus de fruits ou l’eau
sommer les eaux à domicile, ce qui a donné
minérale, les boissons pour sportifs et éner­
naissance au remplissage de bouteilles
gétiques en passant par les déclinaisons
au XIXe siècle. Coca-Cola aussi doit son exis­
sans calories comme Coca-Cola Zero. Notre
tence à un pharmacien dont la recette est
portefeuille a continuellement grossi ces 75
encore aujourd’hui à la base de la boisson la
dernières années, avec une progression fulgu-
plus appréciée au monde ( 1886 et 1936 –
rante depuis 2002. On compte actuellement
deux étapes-clés).
une douzaine de contenants: bouteilles en
1886 et 1936 – deux étapes-clés
longé par hasard d’eau gazeuse. La société
moderne d’Atlanta était enchantée et l’histoire à
succès vieille de 125 ans de Coca-Cola était
née. La boisson doit son nom qui sonne bien au
comptable et partenaire commercial de Pem­
berton, Frank M. Robinson. En s’inspirant des ingrédients, la feuille de coca et la noix de cola, il
a imaginé un nom dont seuls 2 % de la population
mondiale n’ont jamais entendu parler aujourd’hui.
La formule, un secret parfaitement gardé, est touDès les premières heures matinales, le méde-
jours celle d’origine: le Coca-Cola est encore
cin et pharmacien John S. Pemberton d’Atlanta
préparé comme l’a inventé Pemberton au XIXe
se rendait au port tout proche de Savannah pour
siècle. Sans arômes artificiels, sans conservateurs
visiter les bateaux à épices. A la recherche des
ajoutés. Nous devons à l’esprit de pionnier de Max
ingrédients pour son médicament tonifiant et sti-
Stooss que Coca-Cola pétille aussi en Suisse depuis
mulant à base de plantes, il a finalement trouvé
1936. Il a conclu le premier contrat de concession
son bonheur le 8 mai 1886. Il a amené un petit broc
avec The Coca-Cola Company il y a 75 ans, posant
de son tonique à la Jacob’s Pharmacy et l’a al-
ainsi le fondement du « Coca-Cola » suisse.
9
Coca-Cola
177’480’403 litres
Valser
Coca-Cola Zero
94’024’001 litres
70’970’054 litres
Pendant l’année couverte
par le rapport, nos « bestsellers » étaient Coca-Cola,
Valser et Coca-Cola Zero.
PET, bouteilles en verre consignées ou non,
canettes, fûts consignés pour la restauration.
Production des boissons:
Les diverses boissons de marque sont produites dans nos trois usines de mise en
La chaîne de création de valeur de nos
bouteille suisses selon les normes de qua-
boissons est implantée, à de rares exceptions
lité et de sécurité les plus strictes. A
près, en Suisse ou dans les pays voisins.
chaque étape du processus, nous essayons
Cette activité, de l’acquisition des matières
continuellement de réduire la consom-
premières naturelles au recyclage des
mation d’énergie, d’eau et de matières pre-
déchets d’emballage en passant par la produc-
mières. Pour de plus amples renseigne­
tion sur nos sites, nous réserve divers défis
ments sur ce sujet, voir  Eau,  Ener-
en termes de développement durable.
gie et climat et  Emballage et recyclage.
Achat de matières premières:
Transport:
Coca-Cola HBC Suisse achète ses produits
Grâce à notre réseau de production et
et services à une série de fournisseurs.
de distribution suisse, nous sommes aussi
Nous sommes attentifs entre autres aux
proches que possible de nos clients. La
aspects centraux de développement
grande partie de nos produits est achemi-
durable et à l’origine locale. Nos matières
née chez le client directement de l’usine
premières stratégiques comme le PET,
de mise en bouteille, sans transbordement.
le gaz carbonique et le sucre proviennent
Grâce à l’optimisation permanente de
de fournisseurs avec lesquels nous
notre flotte et des tournées, nous travail-
entretenons des relations très étroites.
lons efficacement et réduisons nos
Pour de plus amples renseignements
émissions de CO₂. Pour de plus amples
sur les achats, voir  Relations avec les
renseignements sur ce sujet:  Ener-
fournisseurs.
gie et climat.
Aperçu
Nos produits
Achat de matières premières
s
oisson
des b
tion
duc
Pro
Elimi
natio
n
Cycle de vie
ort
o
Cons
mm
Tran
sp
10
a ti o
n
Vente
Vente:
l’eau minérale naturelle. En outre, nous
Nos ventes se basent sur les principes de
indiquons sur tous les emballages la
Coca-Cola pour un marketing respon-
valeur énergétique des boissons (infor-
sable. Nous veillons ici particulièrement à
mations nutritionnelles) et soutenons
la protection des enfants. Nous ne faisons
un mode de vie actif via nos engagements
pas la publicité de nos produits auprès
comme celui avec la Schtifti Foundation.
des enfants de moins de 12 ans et refusons
Vous trouverez de plus amples infor-
la vente de boissons dans les écoles pri-
mations sur ce sujet dans le chapitre
maires. Pour de plus amples renseigne-
 Bien-être des consommateurs.
ments sur ce sujet, voir  Bien-être des
consommateurs et  Energie et climat.
Elimination:
En optimisant continuellement nos em-
Consommation:
ballages primaires et secondaires,
Une partie de notre vaste assortiment se
nous nous attelons à éviter les déchets.
compose de boissons sucrées pouvant
Nous recyclons les déchets inévitables
contribuer à des problèmes de poids chez
à hauteur de 94,5 %. D’autres 5,2 % vont
nos consommateurs en cas d’une ali-
en incinérateur de déchets avec récu­
mentation déséquilibrée et d’un manque
pération thermique intégrée et les 0,3 %
d’activité physique. C’est pourquoi
restants sont des déchets spéciaux. Via
nous proposons un large éventail de bois-
notre engagement auprès de PET-Recy-
sons sans calories ou light ainsi que de
cling Schweiz (PRS) et IGORA, nous
11
2
5
6
7
1
3
4
10
11
8
9
Illustration du processus de production des bouteilles
en verre consignées sur le site d’embouteillage de
Dietlikon:
1.Sortie des bouteilles consignées du stock: caisses
de bouteilles vides sur une palette en bois
2.Dépalettisation robotisée
3.Déballeuse avec identification de corps étrangers
(fétu de paille, étiquettes dans la bouteille, etc.)
4.Laveuse de caisses, reliée à l’étape 13
5.Laveuse de bouteilles (nettoyage des bouteilles
avec de l’eau et du savon) avec éjection des corps
étrangers
6.Inspecteur de bouteilles: vérification de l’état des
bouteilles par caméra, notamment l’embouchure
des bouteilles
7.Cuves de sirop simple (sucre et eau pour
boisson), sirop fini (sirop simple et concentré) et
boisson finie gazeuse
8.Remplisseuse: remplissage des bouteilles
9.Boucheuse: vissage des capsules
10.Contrôle de la quantité de remplissage: pour
éviter les bouteilles trop ou trop peu remplies
11.Datage
12.Etiqueteuse
13. Emballeuse: emballage des bouteilles dans les
caisses lavées (étape 4) par robot
14.Palettisation et transport final à l’entrepôt
avons aussi largement contribué à ce que
les taux de recyclage suisses du verre,
de l’aluminium et du PET comptent parmi
les plus haut d’Europe. Pour de plus
amples renseignements sur le sujet, voir
le chapitre  Emballage et recyclage.
12
13
14
12
Aperçu
A propos du rapport
A propos
du rapport
Il s’agit du premier rapport de Coca-Cola
Les restrictions suivantes doivent être
HBC Suisse SA sur le développement durable.
prises en compte dans le rapport environne-
Il s’adresse à nos différents groupes d’inter­
mental:
locuteurs décrits plus en détail dans  Notre
approche. En 2002 et 2005, sous le nom
— Valser Service SA, la société de distri­
de Coca-Cola Beverages SA, notre entreprise a
bution pour la livraison des particuliers et
déjà publié des rapports environnementaux.
bureaux de Coca-Cola HBC Suisse SA, a
Nous aimerions renouer avec cette tradition
été détachée de Coca-Cola HBC Suisse SA
et étendre le cadre du rapport aux aspects
durant l’année du rapport pour des rai-
sociaux. Notre but déclaré est d’informer ré-
sons internes. Elle apparaît certes encore
gulièrement à l’avenir les groupes d’inter­
au premier semestre 2011 dans les sta­
locuteurs sur nos activités dans le domaine
tistiques des collaborateurs et de la flotte
de la gestion du développement durable.
mais ne fait plus partie du rapport envi-
Les informations et données de ce rapportse
ronnemental. Nous aspirons toutefois à
réfèrent essentiellement à Coca-Cola HBC
moyen terme à reprendre les données
Suisse SA.
correspondantes dans nos rapports.
Le rapport environnemental dans les cha-
— Outre les usines de mise en bouteille,
pitres Eau, Energie et protection du climat
notre siège principal de Brüttisellen, les
ainsi que Emballage et recyclage se concentre
10 dépôts régionaux du service externe,
sur nos trois usines de mise en bouteille de
les centres de distribution de Bussigny et
Bolligen, Dietlikon et Vals ( Production) et,
Zizers ainsi que les entrepôts gérés par
selon les cas, sur notre flotte de véhicules
nos soins ou des tiers ont naturellement
( Flotte). Les années prises en compte vont
aussi des répercussions environnemen-
en général de 2007 à 2011. Nous garantis-
tales directes et indirectes. Nos sites se
sons ainsi une comparaison à long terme de
trouvent à Burgdorf, Pratteln, Schafis­
nos performances. Les éventuelles limi­
heim et Winterthour. Nous ne relevons
tations de la comparaison sont mentionnées
actuellement aucune donnée environ­
dans le texte. Nous indiquons les émissions
nementale pour aucun des sites mention-
de CO₂ pour le Scopes 1 selon le Greenhouse
nés: le site de Winterthour est un lieu
Gas Protocol: les émissions de CO₂ par la
de stockage extérieur pour nos emballages
combustion de mazout de chauffage, de gaz
vides, Pratteln est un entrepôt générale-
naturel et de carburants (essence et diesel).
ment non chauffé et la saisie des données
Pour calculer les émissions de CO₂ dans le
des entrepôts de Burgdorf et Schafisheim
chapitre Energie et protection du climat,
gérés par des tiers engendrerait des
nous utilisons les facteurs de conversion de
coûts disproportionnés. Nous avons des
l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
premiers points de départ uniquement
13
Les niveaux d’application du rapport
mation des usines de mise en bouteille.
— Ne sont pas non plus prises en compte
les émissions des Scopes 2 et 3 selon le
Greenhouse Gas Protocol, c’est-à-dire
les émissions indirectes de la chaîne de
création de valeur et de l’électricité. Par
exemple, le rapport ne comprend pas les
émissions des chauffeurs extérieurs auxquels nous confions des tâches logistiques
Elements d’information requis
représente moins de 2 % de la consom­
Indicateurs de performance G3 et indicateurs
de performance du
supplément sectoriel
Renseignement d’un
minimum de 10 indicateurs de performance,
y compris au moins un
dans les catégories
économiques, sociales
et environnementale
B+
Rapport sur tous les
critères mentionnés
au niveau C plus :
1.2
3.9, 3.13
4.5 – 4.13, 4.16 – 4.17
Rapport sur :
1.1
2.1 – 2.10
3.1 – 3.8, 3.10 – 3.12
4.1 – 4.4, 4.14 – 4.15
Pas nécessaire
Informations G3 sur les
pratiques d'approche
managériale
B
en haute saison ni celles de notre sous-
Informations sur
l’approche managériale
pour chaque catégorie
d’indicateur
Renseignement d’un
minimum de 20 indicateurs de performance, y
compris au moins un dans
les catégories économiques,
sociales, environnementales,
droits de l’Homme, emploi,
relations sociales et travail
décent, société et responsabilité de fait des produits
traitant pour l’embouteillage qui produit
A
A+
Même critères que pour
le niveau B
Approche managériale
pour chaque catégorie
d’indicateur
Renseignement de chaque
indicateur de base G3 et
indicateur du supplément
sectoriel* en respectant le
principe de pertinence soit :
a) en rendant compte sur
l’indicateur ou
b) en expliquant la raison
de son omission.
Vérification extérieure du Rapport
Informations G3
sur le profil
C+
Vérification extérieure du Rapport
sommation énergétique du siège principal
C
Vérification extérieure du Rapport
du climat). Selon ces données, la con-
SORTANT
Niveau d’application
du rapport
Energy Weeks ( Energie et protection
SORTANT
grâce aux données relevées lors des
SORTANT
pour notre siège principal de Brüttisellen
* Supplément sectoriel dans la version finale
pour notre compte toute la gamme de
Valser Viva et le jus de pommes Schorle.
Nous ne publions pas de résultats écono-
Ce rapport ne comprend pas non plus
miques au niveau national en tant qu’élément
les émissions de notre ancienne unité d’af­
du groupe Coca-Cola Hellenic. Les données
faires Cold Drink Operations responsable
pertinentes de l’ensemble du groupe (28 pays
de la gestion de nos frigos, y compris le
de production) peuvent être consultées dans
placement et l’entretien, qui a été transfé­
les rapports d’activité et de développement
rée au début de l’année couverte par le
durable du groupe Coca-Cola Hellenic.
rapport à IT ServiceHouse SA, une filiale
de la Poste suisse. Avec les moyens que
Ce rapport considère les termes de
nous mobiliserons en 2012 pour la mesure,
développement durable et de la responsabi-
la surveillance et la réduction de notre
lité sociale des entreprises (RSE) comme
impact environnemental direct et indi­
des synonymes. Il est vraqi qu’en interne nous
rect, nous serons en mesure à moyen
utilisons le terme CSR. Mais, comme la notion
terme d’étendre le rapport au Scope 3.
de développement durable s’est établie dans
l’économie suisse – et surtout aussi auprès de
Toutes les données sociales et écolo-
nos clients-clés –, nous utilisons également
giques contenues dans ce rapport sont rele-
ce terme dans notre rapport dans un esprit de
vées régulièrement par nos responsables
cohérence. Ce terme ainsi que d’autres sont
HSE locaux (santé, sécurité & environnement)
expliqués dans un glossaire en fin de rapport.
et communiquées à leurs pendants nationaux. Dans les usines de mise en bouteille, les
Dans une culture d’amélioration continue
données de consommation (courant, eau,
telle que nous l’envisageons, nous exigeons
matériel d’emballage, etc.) sont gérées dans
de plus en plus de réactions sur nos actes. Donc
un système SAP central. Les chiffres d’acci-
également ici. Nous invitons tous les lecteurs
dent et de maladie pertinents pour les assu-
et lectrices à nous adresser des commentaires
rances sont gérés via un logiciel spécial
et suggestions ([email protected]).
de l’assurance-accidents Suva. Les données
concernant la flotte proviennent des cartes
Ce rapport peut être téléchargé sur notre
de carburant que les usagers de nos véhicules
site Internet www.coca-colahellenic.ch.
utilisent au nom de l’entreprise et des ordi­
Il est possible d’y demander des exemplaires
nateurs de bord des véhicules.
imprimés dans la limite des stocks.
Notre rapport s’appuie sur
les directives actuelles de
la Global Reporting Initiative.
Les informations contenues
dans le rapport correspondent
au niveau d’utilisation B.
14
Notre approche
Systématique
Systématique
La responsabilité de l’entreprise face à
— Energie et protection du climat: nous
la société, ou en nouveau français: Corporate
aspirons à produire nos boissons en éco-
Social Responsibility (CSR), fait partie
nomisant l’énergie autant que possible.
intégrante de notre approche de gestion et
comprend les sept axes suivants:
— Emballage et recyclage: nous nous attelons à réduire l’impact environnemental
— Bien-être des consommateurs: nous
de nos emballages.
rafraîchissons nos consommateurs et les
aidons à avoir un mode de vie sain.
— Relations avec les fournisseurs: nous entretenons avec nos fournisseurs straté-
— Collaborateurs: nous aidons nos collaborateurs à exploiter leur potentiel, à se
giques des relations étroites et basées sur
le développement durable.
perfectionner et à agir de façon responsable.
— Engagement social: nous contribuons
à la prospérité de nos sites et nous nous
— Eau: nous mettons tout en œuvre pour
engageons dans des projets caritatifs.
utiliser nos principales ressources aussi
efficacement que possible.
Les clients et consommateurs, l’environnement naturel et nos collaborateurs sont
au centre de nos préoccupations. Notre personnel joue un rôle capital dans l’application de nos engagements de développement
durable dépassant les dispositions légales.
C’est pourquoi nous avons hissé la CSR au rang
Jens Rupp
d’un de nos sept champs de compétence
il y a déjà longtemps ( Collaborateurs) et
construisons le succès de notre entreprise
sur cette base. Nous autorisons nos collaborateurs à ce qu’ils agissent avec responsa­
bilité en leur fournissant notre code de bonne
conduite, des objectifs de performance,
Sustainability
Manager,
Coca-Cola
Hellenic Bottling
Company SA
des formations et formations continues ainsi
qu’une sensibilisation permanente via
l’Intranet et des projets spécifiques.
Sur le plan organisationnel, la CSR est
En tant que précurseur du système Coca-Cola
annexée au département Public Affairs & Com-
mondial, Coca-Cola HBC Suisse a déjà beaucoup
munication. Le chef de département est
atteint en matière de management de qualité,
membre de la direction de Coca-Cola HBC
d’environnement et de sécurité au travail. J’encou-
Suisse. Il est toutefois naturel que les
rage l’entreprise à également utiliser sa présence
sept points centraux concernent tous les do-
sur le marché en Suisse afin de favoriser des habi-
maines d’affaires et donc l’ensemble de la
tudes de vie et de consommation durables.
direction. Notre département Operational
15
Sustainability joue certainement un rôle
important dans ce contexte puisqu’il est
responsable de la gestion de la qualité, de la
sécurité et de l’environnement pour toute
l’entreprise. Nous avons été la première entre­
prise du groupe à avoir reçu les certifications
ISO 9001 pour la qualité (en 1995), ISO 14001
pour l’environnement (2001) et OHSAS 18001
pour la sécurité du travail et la santé (2003).
Les systèmes sont gérés tant au niveau national que par les responsables HSE locaux
(santé, sécurité et environnement) et implémentés avec l’aide du personnel local.
Notre position au sein du groupe CocaCola Hellenic est extrêmement bénéfique
pour nous, surtout dans le contexte du développement durable. Nous définissons chaque
année des objectifs ambitieux de dévelop­
pement durable avec notre maison-mère, lui
rapportons nos progrès, les faisons contrôler par elle et les comparons avec d’autres
membres du groupe (références). En outre,
nous entretenons un échange spécialisé
actif, par exemple sur base d’exemples pratiques réussis (Successful Practices).
16
Notre approche
Coopérative
Coopérative
En tant qu’entreprise, nous ne pouvons
encore les clients au centre de toutes nos
pérenniser notre succès que si nous inté-
activités depuis au moins deux ans avec
grons les principaux acteurs de la chaîne de
notre maison-mère. Nous voulons devenir
création de valeur dans notre activité.
le fournisseur préféré de nos clients en
Nous parlons ici de tous les interlocuteurs
générant continuellement de la plus-value,
que nous influençons dans notre travail
en garantissant la satisfaction totale lors
quotidien ou qui nous influencent – a contra-
de l’accomplissement de nos services et en
rio. Il s’agit donc concrètement de nos clients
étant un partenaire commercial peu com­
et consommateurs, nos collaborateurs, nos
pliqué. Nous voulons intégrer cette exigence
fournisseurs, le groupe Coca-Cola Hellenic et
dans nos critères de développement du-
The Coca-Cola Company, les communes
rable. Car nous créons en effet aussi de la
où sont implantés nos sites et leur population,
plus-value pour nos clients avec nos sept
les associations et autorités, les organisa-
axes de développement durable.
tions non-gouvernementales ainsi que nos
concurrents et les médias. Les chapitres
Afin d’améliorer continuellement notre
qui suivent montrent où et comment nous dis-
service aux clients, nous menons chaque
cutons, interagissons et coopérons avec les
année deux études de satisfaction de la clien-
différents interlocuteurs dans le cadre de nos
tèle en association avec le groupe Coca-Cola
sept axes de développement durable.
Hellenic. La première cible les clients de la
restauration tandis que l’autre vise nos clients
Sur un marché très convoité comme
grands (Key Accounts). Ces deux études
celui des boissons sans alcool, le secret
permettent non seulement de nous comparer
du succès consiste à se concentrer sur le client.
avec les 27 sociétés nationales du groupe Hel-
C’est pourquoi nous plaçons davantage
lenic mais aussi avec nos concurrents suisses.
De l’entreprise familiale au membre de la famille
Lorsque nous avons racheté les Sources Miné-
les autorités de Vals, avec plus de transparence
rales Valser à leur ancien propriétaire en 2002,
et d’ouverture. Nous avons aussi initié notre activité
nous avions à cœur de conserver les valeurs posi-
et le monde passionnant de l’eau minérale au
tives de l’entreprise familiale. C’est dans ce
grand public et aux habitants par une communica­
contexte que nous avons décidé en 2005 d’inté-
tion proactive et deux journées portes ouvertes.
grer Valser dans notre famille Coca-Cola HBC
Enfin, nous avons noué des relations étroites et
et d’entretenir des relations partenariales avec les
précieuses avec les maillons concernés: dans le
groupes d’interlocuteurs locaux. Au cours d’un
cadre de l’ouverture de la source de Saint-Paul d’où
processus en plusieurs étapes, les responsables sur
provient notre Valser Silence, nous avons pu
place ont eu d’emblée pour mission de consolider
mettre à disposition des gaines de câbles pour
la confiance mutuelle et l’esprit de famille par des
l’électrification des mayens avoisinants. En
structures hiérarchiques claires et un engagement
outre, ceux-ci sont désormais approvisionnés offi-
personnel. La deuxième étape consistait à rencon-
ciellement en eau de source grâce à un raccor-
trer les différents groupes d’interlocuteurs, surtout
dement au réservoir.
17
L’institut indépendant d’études de
une belle position en comparaison nationale
marché GfK analyse la satisfaction de notre
et internationale. Les clients de la restau­
clientèle en tenant compte de deux di-
ration évaluent la qualité de nos services très
mensions: la « santé » de la relation clientèle
positivement. Auprès de nos clients-clés,
et l’évaluation de la qualité du service. Dans
nous avons atteint un résultat élevé dans la
la première partie, les clients doivent évaluer
dimension « santé de la relation clientèle ».
des affirmations telles que « Il est facile de
Cependant beaucoup de travail reste à faire:
faire des affaires avec l’entreprise », « L’entre-
en 2012, nous nous attèlerons pour nos
prise tient ses promesses » ou « L’entreprise
clients de la restauration à renforcer la flexi­
accomplit sa tâche de façon satisfaisante du
bilité de nos commerciaux afin de mieux
premier coup ». La qualité du service est
répondre aux souhaits individuels des clients.
jugée par le biais de catégories comme le déve-
En ce qui concerne la collaboration avec
loppement des activités et l’assistance, la
nos clients-clés, nous mettrons l’accent en
planification, l’exécution et l’accord. Ces études
2012 sur une relation plus solide visant
nous permettent d’identifier les moteurs
à une plus-value commune ainsi que sur la
centraux de la satisfaction ou du méconten-
création d’une meilleure transparence
tement des clients ainsi que nos potentiels
vis-à-vis de nos clients – par exemple pour
d’amélioration. Les moteurs identifiés sont
notre stratégie promotionnelle.
restés plus ou moins constants ces dernières
années.
Durant l’année couverte par le rapport,
nous avons pu nous améliorer dans les deux
groupes de clients et dimensions et occuper
18
Notre approche
Ambitieuse
Ambitieuse
Pour poursuivre notre croissance à l’ave-
Cola Hellenic – pour la durabilité de notre
nir, la focalisation sur nos clients joue un rôle
activité. Ces objectifs nous aident à être plus
central. Il ne faut pas non plus négliger les
efficaces, économiser de l’argent, réinvestir
objectifs que nous nous fixons chaque année –
nos économies de façon ciblée et influencer
en étroite collaboration avec le groupe Coca-
ainsi positivement notre réputation.
Résultat
Objectif
Résultat
Objectif
Objectif
2010
2011
2011
2012
2020
Objectif
2020
(groupe)
Collaborateurs
Accidents professionnels > 1 jour /
2.82
2.64
1.81
1.30
0
0
64.35
60.00
25.87
20.00
0
0
1.89
1.83
1.89
1.83
1.50
1.66
0.317
0.305
0.307
0.298
0.220
0.301
8.64
23.74
15.08
10.19
100 collaborateurs à temps pleins
Jours d’immobilisation /
100 collaborateurs à temps pleins
Eau
Ratio d’eau: l/lpb (Production)
Energie et protection du climat
Ratio d’énergie: MJ/lpb (Production)
Emballage et recyclage
Ratio de déchets: g/lpb (Production)
Bien-être des consommateurs
7.20
—Offre d’un grand choix de boissons
—Adaptation du portefeuille de produits aux besoins des clients et
consommateurs
— Réalisation d’innovations avec des édulcorants naturels
Relations avec les fournisseurs
—Prise en compte systématique des aspects écologiques et sociaux
lors de l’achat de matières premières
—Partenariats étroits avec les fournisseurs stratégiques
Engagement social
—Promotion de la prospérité des communes de nos sites
— Soutien des préoccupations sociales avec considération de l’activité centrale
— Soutien de l’engagement volontaire des collaborateurs
19
20
Nos sept priorités
Bien-être des consommateurs
Bien-être
des consom­
mateurs
Notre réussite dépend largement de notre
capacité à réagir correctement et rapidement
à l’évolution des besoins des consommateurs.
En Suisse, le surpoids et l’obésité sont devenus
des défis sociaux et économiques majeurs
ces 15 dernières années. Pour y faire face, nous
avons étendu fortement notre assortiment
depuis 2002. De plus, nous misons sur des informations nutritionnelles transparentes et
une communication responsable.
En 2009, l’Office fédéral de la santé
concernés. Les coûts économiques directs du
publique (OFSP) s’est penché sur l’ampleur du
surpoids et de ses maladies les plus fré-
surpoids et de l’obésité (adiposité) ainsi
quentes, c’est-à-dire les maladies cardiovascu­
que sur les coûts de santé qu’ils occasionnent.
laires, le diabète ou l’asthme, se chiffrent à
L’étude portait sur la personne ayant un
3,8 milliards de francs, soit 7,3 % des frais de
indice de masse corporelle (BMI) supérieur à
santé suisses en 2006. En tant qu’embou­
25. Résultat: en 2007, près de 4 Suisses sur
teilleur et producteur de Coca-Cola, rafraî-
10 souffraient de surpoids ou d’obésité. Il y a
chissement populaire, nous répondons à
15 ans, ils n’étaient que 3 sur 10. Les experts
ces évolutions par les initiatives suivantes: un
ont constaté que le nombre de personnes en
grand choix de boissons, des informations
surpoids était de 50 % plus élevé chez les
nutritionnelles transparentes, un marketing
hommes adultes que chez les femmes adultes
et une vente responsables et des coopéra-
dont une sur trois est en surpoids ou obèse.
tions soutenues pour la sensibilisation des
Les chiffres relatifs aux enfants et jeunes entre
consommateurs. La responsabilisation
6 et 13 ans sont aussi alarmants: un garçon
des consommateurs est au centre de toutes
sur six et un peu plus d’une fille sur huit sont
nos activités: nous les aidons à prendre les
21
décisions nécessaires pour une alimentation équilibrée et les incitons à mener une vie
saine et active.
Grand choix
de boissons
La part de marché des boissons rafraîchissantes pauvres en calories augmente
de près de 10 % depuis des années; elles font
ainsi partie des segments à plus forte croissance du marché suisse. Cette évolution est
aussi visible dans notre portefeuille de produits. Ces dix dernières années, notre gamme
s’est fortement élargie: la majorité des nouveaux produits sont sans sucre ou light.
Nos experts en innovation dans le
domaine de l’évolution des activités suivent
de près ces déplacements de la demande.
Durant l’année du rapport, nous avons
Par le biais d’un processus d’innovation en
retiré notre Nestea Vitao du marché pour
cinq étapes allant de l’idée à la commer­
le remplacer par Nestea Green Tea Citrus.
cialisation en passant par les études de faisa-
Comme ce thé froid est sucré à la stévia
bilité, ils évaluent les nouvelles marques et
( Edulcorants naturels), nous avons pu
orientations de goût en équipes interdiscipli­
réduire la teneur en sucre de 30 %. En 2012,
naires ou modifient les recettes existantes.
un nouveau produit à la stévia sera commer-
Dans ces trois domaines, nous collaborons
cialisé: Sprite Stevia. Par ailleurs, nous
très étroitement avec The Coca-Cola Com-
avons participé activement à la reformulation
pany. Celle-ci mène des recherches intenses
européenne des recettes de Nestea Lemon
en particulier dans les édulcorants naturels
et Powerade en 2011, ce qui nous a permis de
pour diminuer l’apport calorique de nos bois-
diminuer l’apport calorique par 100 ml de
sons en permanence.
50 %. En 2010, nous avons aussi lancé avec
Edulcorants naturels
Le sucre de nos boissons sucrées est du sac­
végétale regroupant près de 240 sortes d’herbes
charose extrait des betteraves sucrières suisses. Le
et buissons originaires de régions tropicales et sub-
sucre fait partie des hydrates de carbone. Il four-
tropicales entre la Côte Ouest de l’Amérique du
nit à notre corps de l’énergie rapide et contribue
Nord et l’Amérique du Sud. Les feuilles et les fanes
ainsi à améliorer la concentration et à compenser
de la plante de stévia sont utilisées comme édul­
les creux de performances. Un gramme de sucre
corant depuis des siècles grâce à leur goût sucré. Les
comporte la moitié des kilocalories contenues dans
glucosides de stéviol extraits des feuilles de la plante
un gramme de graisse, soit 4 kcal. Un décilitre
sont autorisés depuis peu dans l’industrie alimentaire
de Coca-Cola contient 10,6 grammes de sucre. A
comme édulcorant. Selon son traitement, la stévia
côté du sucre, la stévia a gagné en popularité ces
a un pouvoir sucrant jusqu’à 200 fois supérieur à celui
dernières années. Stevia rebaudiana est un genre
du sucre traditionnel – sans les calories.
22
Nos sept priorités
Bien-être des consommateurs
succès notre eau peu minéralisée, Valser
compte de la pondération selon le volume de
Silence, élargissant ainsi notre portefeuille
ventes, il en résulte depuis 2005 une réduc­
Valser.
tion de l’apport calorique par 100 ml de 11 %
sur tout l’assortiment.
Le sucre fournit de l’énergie à notre corps
sous forme de calories. Mais, si on consomme
plus de calories que ce qui est brûlé par l’acti-
Des informations
vité physique et intellectuelle, il en résulte une
nutritionnelles
prise de poids. Pour rafraîchir nos consommateurs tout en leur permettant de surveiller
transparentes
leur ligne, nous proposons des boissons sans
calorie ou light. Depuis 2005, nous avons dimi-
A côté d’un vaste choix de boissons, nous
nué de 3 % la teneur en calories de notre por-
proposons à nos consommateurs des informa-
tefeuille de boissons, pour 100 ml et pondérée
tions nutritionnelles claires et facilement
selon les volumes de ventes. La valeur calo-
compréhensibles sur les emballages des bois-
rique moyenne était cette année de 100 kcal.
sons; ceci en plus des indications de valeur
C’est toutefois aussi un fait que, en tant que
calorique par 100 ml légalement obligatoires.
producteur et fournisseur de boissons, nous
Les Repères Nutritionnels Journaliers
avons intérêt à répondre aux besoins des
lancés en 2008 (Guideline Daily Amounts,
consommateurs ( Vanilla Coke: le succès
GDA) indiquent la teneur en calories et
par des voies détournées). Si on ne tient pas
les quantités des quatre principales valeurs
nutritionnelles par portion ( Les Repère
Nutritionnels Journaliers): sucres, lipides,
Vanilla Coke:
le succès par des
voies détournées
acides gras saturés et sodium, c’est-à-dire le
sel. Les quantités sont aussi mentionnées
en pourcentage d’un apport journalier moyen
de 2’000 kilocalories. Nous permettons ainsi
à nos consommateurs de réguler eux-mêmes
leur apport énergétique et donc leur poids.
En 2003, nous avons intégré Vanilla Coke
dans notre assortiment avant de l’abandonner dès
Les Repère Nutritionnels Journaliers
2005 – pour cause de ventes faibles. Nous étions
(GDA) ont été développés par Coca-Cola en
d’autant plus étonnés lorsqu’un groupe Facebook
collaboration avec d’autres entreprises
au déve­loppement fulgurant s’est constitué en
de l’industrie agroalimentaire ainsi que des
2010, suivi plus tard par un autre groupe sur le portail
experts et organisations indépendants qui
des consommateurs de Migros, Migipedia, récla-
se mobilisent pour l’information des consom-
mant tous deux la réapparition de la boisson culte.
mateurs. Tous les principaux producteurs
D’abord incrédules, nous avons réalisé, après avoir
alimentaires indiquent ces Repères volontai-
reçu quelques lettres de consommateurs adressées
rement sur leurs produits. En Suisse, Coca-
à nous et au détaillant Migros, qu’il était temps
Cola HBC Suisse et Coca-Cola Suisse Sàrl ont
de recommercialiser la boisson à petite échelle. Mais
introduit les Repères Nutritionnels Jour­
la production des quelque 125’000 litres que nous
naliers avec d’autres producteurs locaux tels
avions commandée aux Pays-Bas au printemps 2011
qu’Unilever, Pepsico, Nestlé, Master Foods,
comme production annuelle unique a été épuisée
Kraft Foods et Rivella ainsi que les détaillants
en deux petites semaines. Avec Migros, nous étions
Coop et Migros. Cela signifie que Coop et
submergés par la demande énorme. Aujourd’hui,
Migros ont également adopté les GDA pour
nous tablons sur une production annuelle de plus d’1
leurs propres marques. Ce lancement s’est
million de litres. De plus, nous avons rapproché
fait en accord avec l’OFSP. Les organisations
la production de la Suisse. Le Coca culte est désor-
de consommateurs suisses ont réagi très
mais mis en cannettes en Autriche.
positivement à cette initiative.
23
Les Repère Nutritionnels Journaliers
1.Indication de la quantité
2.Le symbole du verre précise le nombre de
portions contenues dans le conditionnement. La
portion uniforme des boissons est 250 ml.
3.La quantité (g) renseigne sur les quatre principaux nutriments et leur valeur énergétique (kcal)
par portion.
3
4
4.Les pourcentages indiquent la part que la
consommation d’une portion de boisson représente dans l’apport quotidien recommandé.
5.Le code EAN est l’International Article Number
(ex-European Article Number) et une identification du produit pour les articles au détail.
EAN-Code
1
2
En complément à nos Repères Nutri­
s’adressent essentiellement aux enfants
tionnels Journaliers, les symboles « Front-
de moins de 12 ans. « Essentiellement »
of-Pack-GDA » figurent désormais aussi
signifie que le public d’un média ou d’un
sur nos produits: en un clin d’œil, les consom-
programme se compose à plus de 50 %
mateurs peuvent voir à l’avant de l’embal-
d’enfants de moins de 12 ans.
lage le nombre de calories contenues dans
une portion de la boisson achetée et le
— nous ne faisons appel pour nos activités
pourcentage des besoins quotidiens que cela
de marketing ou de sponsoring à aucune
représente.
personnalité qui s’adresse essentiellement
aux enfants de moins de 12 ans.
Marketing et
vente responsables
— nous n’organisons aucune action de dégustation ni manifestation ou activité au
sens large pour des enfants de moins de 12
ans si les enfants ne sont pas accompa-
Notre engagement pour une information
et une communication transparentes et responsables s’étend aussi à notre marketing et à
nos ventes. Tout le système international de
1 à 2 litres par jour
Coca-Cola défend des principes de marketing
uniformes visant à protéger les enfants. Cette
Comme notre corps élimine constamment de
politique se fonde sur la conviction que les
l’eau et de la vapeur d’eau, nous devons lui fournir
parents et tuteurs sont les mieux placés pour
deux litres à deux litres et demi de liquide chaque
décider ce que leurs enfants peuvent boire
jour. Une partie de ce liquide est apporté par les
ou manger. Par conséquent:
aliments. Le reste – un à deux litres – doit provenir
directement de boissons consommées régulière-
— nous ne plaçons aucune publicité dans la
ment et en suffisance. Les boissons sont donc un
presse, sur les chaînes de télévision ou
élément essentiel d’une alimentation équilibrée.
dans les émissions de TV, sur les sites web
Seul un apport suffisant en liquide permet de se
ou les applications de smartphone qui
sentir bien physiquement et moralement.
5
24
Nos sept priorités
gnés de leurs parents ou d’adultes investis
de l’autorité parentale.
Par ailleurs, nous avons aussi clairement
réglementé la vente de boissons aux écoles:
Bien-être des consommateurs
— la classe est une zone interdite pour la
publicité.
— l’assortiment vendu dans les écoles
supérieures se compose d’une offre de
produits diversifiée, c’est-à-dire d’au
— nous ne vendons pas de boissons aux
écoles primaires.
moins trois catégories de boissons sans
alcool, dont des jus de fruits, de l’eau
ou des boissons light.
— en principe, nous n’organisons pas de
Beat Seeger
promotions dans les écoles.
— il n’y a pas d’incitations financières pour
placer des distributeurs de boissons dans
les écoles. Les distributeurs sont placés
uniquement sur demande expresse de la
direction de l’établissement.
Responsable
achat de boissons /
articles pour
fumeurs chez Coop
Des partenariats
solides
Depuis 2011, Coop est la plus grande entreprise de détail et de commerce de gros de la
A côté de l’alimentation équilibrée, l’acti-
Suisse et offre la plus grande variété de marques
vité physique et le sport en quantité suffisante
dans le commerce de détail suisse. Grâce à ce
jouent un rôle important pour la bonne santé
grand choix de produits de marque leader com-
physique et mentale d’une personne. Le sport
plété de propres marques à prix avantageux,
est donc depuis toujours un composant cen-
Coop détient la prédominance sur le marché chez
tral du sponsoring stratégique de The Coca-
les boissons rafraîchissantes sans alcool et peut
Cola Company. Depuis 1928, Coca-Cola est
ainsi couvrir de manière optimale les divers besoins
par exemple le partenaire international des
des clients. Avec les marques top telles que Coca-
Jeux olympiques. La discipline la plus impor-
Cola, Fanta, Sprite, l’eau minérale Valser, Nestea et
tante est le football: The Coca-Cola Company
ainsi de suite, Coca-Cola est le livreur le plus
est sponsor de longue date de la Coupe du
important dans cette catégorie. Par conséquent,
monde de football FIFA. Pour notre part, nous
coresponsable de notre position unique sur le
nous engageons depuis des années comme
marché dans le commerce de détail suisse. En tant
sponsor principal du FC Vals et soutenons le
que leader dans cette catégorie, nous avons éga-
club notamment en fournissant des maillots,
lement le droit au leadership d’innovation auquel
des boissons et le terrain de football installé
Coca-Cola contribue également: Vanilla Coke,
sur nos terres. Nous soutenons également
Nestea Green Tea (enrichi de stévia) ou Valser
le FC Brüttisellen de manière semblable. Pour
Silence en sont des exemples actuels. De plus,
promouvoir l’activité physique des enfants
Coop se caractérise par son vaste assortiment éco-
et adolescents, nous sommes devenus l’an der­
logique et profilé au niveau social, ainsi que par
nier partenaire de la « Schtifti Foundation ».
ses performances de durabilité le long de toute la
Cette fondation soutient depuis des années
chaîne de création. Pour cela, l’agence de notation
avec succès la santé à long terme des enfants
extra-financière oekom research ag a élu la Coop
et adolescents en expliquant la relation entre
comme commerçant de détail le plus durable au
l’activité et l’alimentation de façon parlante
monde en 2011.
pour les jeunes. Par exemple avec le Schtifti
25
Freestyle Tour qui a sensibilisé à la nutrition
notre entreprise à un audit de surveillance
plus de 18’000 écoliers entre 2003 et 2009.
ou de renouvellement de la certification.
Coca-Cola HBC Suisse met de l’eau minérale
Leurs experts vérifient le respect des normes
Valser gratuitement à disposition des ate-
ISO actuelles et de la norme de sécurité
liers et soutient financièrement la fondation.
alimentaire FSSC 22000. Enfin, la conformité de nos usines de mise en bouteille
Sécurité maximale
aux directives internes de Coca-Cola est aussi
vérifiée par des « cross-border auditors » du
système Coca-Cola. Ces directives dépassent
des produits
nettement les prescriptions alimentaires
légales en vigueur en Suisse.
La production alimentaire fait partie des
domaines les plus réglementés de l’écono-
Avant de commercialiser un nouveau
mie suisse. Un réseau dense de prescriptions
produit en Suisse, nous effectuons des tests
légales assure une qualité sanitaire irré­
de sécurité alimentaire poussés allant, ici
prochable des denrées alimentaires et une
aussi, au-delà des dispositions légales. Ces
protection des consommateurs contre
tests consistent notamment à décrire les
les fraudes. Le principe de l’autocontrôle s’ap-
ingrédients et leurs propriétés, le matériel
plique à chaque entreprise agroalimentaire.
d’emballage prévu et les procédures de
Ce principe prévoit aussi que nous apportions
production ainsi que les groupes de consom-
la preuve que nous garantissons, d’une part,
mateurs potentiels et à vérifier les risques
l’application de bonnes procédures et des
possibles.
systèmes d’assurance-qualité (Hazard Analysis and Critical Control Points, HACCP)
Les exercices de traçabilité des produits
et, d’autre part, la traçabilité et l’obligation de
organisés deux fois par an sont aussi fer-
rappel des aliments présentant un risque.
mement inscrits dans notre système. Nous
Notre conformité légale est vérifiée chaque
veillons ainsi à une totale transparence
année par des contrôles officiels, généra-
des flux de marchandises sur au moins un
lement non-annoncés. Dans le cadre de ce
niveau de la chaîne de création de valeur –
contrôle, nos systèmes sont régulièrement
vers le haut et vers le bas. Par exemple: nous
qualifiés d’excellents par les autorités.
pouvons dire avec précision de quel fournisseur et transporteur un bouchon de bouteille
Outre ces contrôles officiels, la plus
PET provient, quand il a été utilisé dans
grande société au monde d’inspection et de
la production et quand et à quel client la bou­
certification soumet chaque année toute
teille correspondante a été livrée.
Cyclamate et compagnie
Nos boissons sans calorie contiennent les édul-
le Joint Expert Committee on Food Additives de
corants suivants: aspartame, acésulfame K et cy-
l’Organisation des Nations Unies pour l’alimenta-
clamate. Il s’agit d’additifs soumis à des dispositions
tion et l’agriculture et l’Office fédéral de la santé
de sécurité très strictes dans le cadre d’analyses
publique soutiennent ces résultats. En raison
de risque répétées par des instances scientifiques.
de leur pouvoir sucrant proportionnellement élevé,
Après plus de 200 études scientifiques avec tests
nous restons très loin des concentrations maxi-
génotoxiques et plus de 25 ans d’utilisation dans
males autorisées. Les valeurs maximales autorisées
l’industrie alimentaire, la sécurité et l’innocuité
contiennent un facteur de sécurité d’au moins
de ces substances sont aujourd’hui établies. L’Auto-
100 pour garantir la protection des enfants et des
rité européenne de sécurité des aliments (EFSA),
personnes ayant un système immunitaire affaibli.
26
Nos sept priorités
Pour garantir une haute qualité constante
Bien-être des consommateurs
repose sur l’équipe de gestion des incidents
de nos produits, nos collaborateurs du service
et des crises (Incident Management & Crisis
extérieur ainsi que des « Mystery Shoppers »
Resolution, IMCR), un groupe composé
spéciaux réalisant des achats-tests ano-
de cadres spécialement formés issus de tous
nymes vérifient régulièrement la qualité de
les domaines de l’entreprise et qui se réunit
nos produits en rayon. De plus, nos clients
chaque mois pour analyser la situation et dis-
et consommateurs nous font part de leurs ré-
cuter des inquiétudes des clients et consom-
clamations. Nous traitons chaque plainte
mateurs. En cas critique, les membres de
et concluons le dossier dans les 72 heures en
l’équipe sont habilités à prendre rapidement
accord avec le client ou le consommateur.
les mesures nécessaires dans leur domaine
Dans l’hypothèse d’une crise provoquée par
d’activité. En outre, l’équipe IMCR est testée
un défaut d’un produit, d’accident, de
tous les deux ans par le groupe et Coca-Cola
danger ou autre, nous possédons un système
Suisse. Durant deux jours, l’équipe est alors
de gestion des crises afin de pouvoir réagir
confrontée à divers incidents (hypothétiques)
rapidement et avec compétence. Ce système
à résoudre selon la situation.
27
28
Nos sept priorités
Collaborateurs
Collabora­
teurs
Les collaborateurs sont le plus gros capital de Coca-Cola HBC Suisse. Sans personnel
engagé, motivé, compétent et doté de l’esprit
d’équipe, nos 75 ans d’existence prospère n’auraient pas été possibles. Pour atteindre l’objectif d’être leader sur chaque marché où nous
sommes présents, nous investissons continuellement dans nos valeurs, l’engagement et
le pouvoir d’innovation des collaborateurs,
le développement des collaborateurs, la
sécurité et la santé sur le lieu de travail ainsi
que l’équilibre entre travail et vie privée.
A la fin de l’année couverte par le rapport,
Les femmes représentent 26 % de l’effec-
nous occupions quelque 1’040 collaborateurs
tif de toute l’entreprise. Il est identique au
sur nos différents sites; ils représentaient 991
niveau des cadres et du personnel sans fonc-
temps pleins. Notre personnel se composait
tion dirigeante. Chez les cadres supérieurs,
notamment de 24 apprenants (2,3 %) dans
ce taux avoisine les 31 %. Au 31 décembre 2011,
cinq professions différentes ( Graphique).
trois femmes et quatre hommes se parta-
Dans la mesure du possible, ils seront en-
geaient la direction de la société, un poste était
gagés à la fin de leur apprentissage. Notre per-
vacant. Bien que les femmes et les hommes
sonnel compte 36 nationalités au total: outre
soient traités sur pied d’égalité chez nous, cer­
les Suisses (73 %), nous occupons notamment
tains domaines comme la production et le
des collaborateurs venant des pays envi­
stock occupent traditionnellement davantage
ronnants ( Graphique). La part d’étrangers
d’hommes. Il y a quelques années, la produc-
représente entre 28 et 37 % dans tous les
tion affichait un écart salarial. Aujourd’hui,
postes. Un coup d’œil aux statistiques concer-
nous pouvons toutefois constater avec raison
nant les âges montre aussi que nous sommes
qu’il n’y a plus de différences salariales
une entreprise jeune: la grande majorité des
entre hommes et femmes chez nous. Nous
cadres et cadres supérieurs a entre 30 et 50
avons supprimé les écarts salariaux dans
ans ( Graphique).
la production en deux rondes salariales natu-
29
Nombre d'apprentis
Effectif en fonction de l’âge
Moins de 30 ans
Technique de graphisme et de publicité
180 employés, 1 cadre
Total: 181 personnes
Logistique
Entre 30 et 50 ans
SEC
Informatique
Technicienne laboratoire
Apprentis au total: 24
relles après une analyse globale, notamment
sur base de comparaisons au sein de la
branche. Nos rémunérations s’appuient aujourd’hui surtout sur les prestations et le
533 employés, 77 cadres, 14 cadres supérieurs
Total: 624 personnes
Plus de 50 ans
166 employés, 3 cadres, 2 cadres supérieurs
Total: 171 personnes
1 personnage = 10 personnes
poste occupé dans un barème salarial correspondant au marché. Naturellement, des
aspects tels que l’ancienneté et l’expérience
interviennent aussi dans la fixation du
Fluctuation
salaire. Par ailleurs, nous tenons aussi à popu­
lariser nos métiers traditionnellement
masculins auprès de la gent féminine. C’est
pourquoi nous faisons sciemment de la
publicité dans des revues féminines, par
exemple. Début 2012, le magazine « Cosmo-
13.6 %
12.8 %
12.6 %
2008
2009
14.1 %
14.0 %
2010
2011
politan » a publié le portrait d’une conseillère de vente pour tenter d’attirer les femmes
vers cette profession variée. De plus, durant
l’année du rapport, nous avons publié
des offres d’emploi avec un nouveau langage,
mieux adapté aux candidates potentielles.
Par ces mesures parmi d’autres, nous nous
présentons sur le marché de l’emploi comme
un employeur suisse attrayant, novateur et
responsable.
2007
Départs / effectif moyen (en pour-cent)
En 2008 et 2009, pendant
la crise économique, la mobi­
lité de nos collaborateurs
était plutôt limitée. En 2010
et 2011, nous imputons la
fluctuation essentiellement à
la baisse de la satisfaction
des collaborateurs ( Engagement des collaborateurs)
et à la charge de travail parfois
élevée due aux grands projets
de changement.
30
Nos sept priorités
Collaborateurs
Nationalité selon la position
Cadres supérieurs
10 Suisses
6 étrangers
63 %
37 %
Cadres
58 Suisses
23 étrangers
72 %
28 %
Employés
649 Suisses
230 étrangers
65 %
35 %
1 personnage = 10 personnes
Employés au total: 976
31
Genre selon la position
Cadres supérieurs
11 hommes
5 femmes
69 %
31 %
Cadres
60 hommes
21 femmes
74 %
26 %
Employés
651 hommes
228 femmes
74 %
26 %
1 personnage = 10 personnes
Employés au total: 976
32
Nos sept priorités
Collaborateurs
Engagement des
du niveau de chef d’équipe) suivent réguliè-
collaborateurs
rement une formation sur le code de bonne
conduite. Dès 2012, il y aura en outre un outil
d’e-learning trilingue qui permettra au
Durant l’année du rapport, notre maison-
personnel d’être sensibilisé aux cas de conflit.
mère a défini six nouvelles valeurs identiques
pour tous les pays. En Suisse, nous lancerons
Par le biais de l’Employee Engagement
en interne au printemps 2012 les valeurs
Index (EEI) du groupe Coca-Cola Hellenic,
d’authenticité, de collaboration, de perfor-
nous évaluons régulièrement l’engagement de
mances de pointe, d’apprentissage, d’intérêt
notre personnel et son attachement à l’en­
pour les gens et de développement avec
treprise. L’EEI a été relevé pour la dernière
nos clients et les ancrerons par différentes
fois en 2010. Ses résultats étaient critiques:
mesures internes comme des ateliers sur
dans les cinq domaines, Ressources, Possibi­
les valeurs. Ces valeurs sont aussi consignées
lités de carrière, Orientation clientèle,
dans le Code de bonne conduite applicable à
Primes et Direction, la satisfaction de nos col-
tout le groupe. Ce code concerne tous les col-
laborateurs avait chuté depuis 2007. Grâce
laborateurs de Coca-Cola HBC Suisse. Le
à une aide externe, nous avons découvert les
personnel le reçoit à son entrée dans l’entre-
raisons de cette évolution. Les résultats
prise en même temps que le contrat de travail
du sondage ont été analysés intensivement et
et signe une déclaration d’accord. En outre,
ouvertement au premier trimestre 2011 dans
ce code est expliqué dans le cadre des journées
16 groupes composés de collaborateurs de
d’introduction des nouveaux collabora-
tous les domaines, fonctions et niveaux. Une
teurs. En rapport avec le code, nous gérons
équipe représentative de ces ateliers – nos
un système de déclaration qui permet aux
32 ambassadeurs EEI – s’est ensuite penchée
collaborateurs de signaler leurs soupçons. Ces
sur ces résultats. Ces discussions ont abouti
dernières années, le système a recueilli
à dix initiatives interdisciplinaires différentes
principalement des messages sur des viola-
ayant notamment pour but une plus grande
tions en relation avec des conflits d’intérêt
transparence dans la communication avec la
et des vols. Notre contrôleur interne traite
direction, un recentrage sur le thème des
tous les messages et informe la direction
priorités et de l’équilibre vie professionnelle
une fois par trimestre. Nos cadres (à partir
( Conciliation de la vie professionnelle
et de la vie privée) – vie privée et une planification de carrière encore plus personnalisée
( Développement des collaborateurs),
même au niveau spécialisé. Des mesures
d’amélioration ont aussi été imaginées et appliquées dans les différents départements.
Nous sommes convaincus que ce processus
intégratif et ces efforts porteront leurs
fruits dès 2012.
« MyRecognition@Coke », un programme
d’engagement visant depuis mai 2010 à favo­
riser la création de valeur et la participation
des collaborateurs est aussi un outil important. Ce programme prévoit entre autres une
gestion des idées, des cadeaux d’anniversaire de service et des primes spontanées permettant aux supérieurs hiérarchiques de
récompenser des prestations particulières
33
Une de nos conseillère de
vente au travail.
Impressions du premier
Job Dating Day.
34
Nos sept priorités
Collaborateurs
des collaborateurs. Avec notre gestionnaire
d’idées, tous les collaborateurs (sauf les
cadres et cadres supérieurs) peuvent soumettre par formulaire transmis, par courrier
interne ou e-mail leurs suggestions d’amé­
lioration de Coca-Cola HBC Suisse dans tous
les domaines imaginables. Si l’idée satisfait
aux critères d’admission fixés comme la valeur
Tête-à-tête avec les
nouveaux talents
de nouveauté, elle est vérifiée en interne. Si
l’idée est réalisée, son auteur reçoit une prime
de bronze, d’argent ou d’or sous forme de
points qu’il peut échanger contre un grand
choix de produits, bons et activités variées. Il
Avec le Job Dating Day (JDD), nous innovons
est aussi possible de donner les points. Durant
dans la recherche de nos nouveaux collaborateurs.
l’année du rapport, quelque 599 idées ont
Ce concept se base non seulement sur la vérifi­
été déposées dans les différents sites. Le taux
cation des compétences techniques et des qualités
de réalisation a atteint un bon 50 % dans les
relationnelles (hard et soft skills) mais aussi sur la
usines de mise en bouteille et près de 20 % au
compatibilité de culture, c’est-à-dire contrôler si on
niveau national. Exemples: l’idée d’un trans-
est sur la même longueur d’onde, culturellement
porteur de bouteilles reliant deux lignes de
parlant. Avec le JDD, nous avons créé une plate-
production et permettant, en cas de non-fonc-
forme qui nous permet de rencontrer person-
tionnement d’une ligne, que celle-ci puisse
nellement les futurs collaborateurs. Les participants
être utilisée pour emballer des bouteilles de
suivent un parcours. Via plusieurs « Dates », ils
l’autre ligne, ce qui a augmenté l’efficacité.
font la connaissance de l’entreprise et du job et
s’entretiennent avec des collaborateurs HR et
spécialisés dans une atmosphère détendue. Lors
Développement des
du Game Date, un jeu informatique développé
collaborateurs
pour l’occasion, les candidats peuvent faire leurs
premières preuves dans le job. Le Speed Date
final est un court entretien direct entre le candidat
Le développement de nos collaborateurs
et un collaborateur expérimenté où il s’agit sur-
commence dès le recrutement. En 2010, nous
tout de faire connaissance. A la fin de la journée,
avons donc adapté notre structure organi­
tous deux, l’entreprise et le candidat, décident
sationnelle HR. Grâce à la nouvelle structure
si un avenir commun est envisageable. Avec cette
fonctionnelle, nous soulageons notamment
procédure, nous faisons l’impasse sur les dossiers
nos Human Resources (HR) Business Partners
de candidature, les références et les lettres de moti-
qui peuvent désormais se concentrer davan­
vation. Lors de notre première expérience-pilote
tage sur l’encadrement stratégique et le déve-
de JDD en septembre 2011, quelque 293 personnes
loppement de la ligne. De même, nous accor-
intéressées ont répondu à notre invitation parue
dons ainsi plus d’importance au recrutement
dans les quotidiens et sur Facebook et se sont ins-
stratégique à l’aide de concepts de recrute-
crites sur www.jobdatingday.ch. Nous avons convo-
ment inédits tenant compte également de la
qué 195 de ces candidats. Avec le JDD – dont
compatibilité avec les valeurs et la culture
la prochaine édition aura lieu en mai 2012 –, nous
de l’entreprise ( Tête-à-tête avec les nou-
pouvons avoir un premier contact personnel
veaux talents). Ces concepts complètent
avec un grand nombre de candidats, en peu de
notre présence aux salons de l’emploi pour
temps et en présence de membres de l’équipe.
les diplômés de hautes écoles.
Pour les candidats invités, ce concept représente
une variante agréable et simple du processus de
recrutement généralement très lourd.
Pour pouvoir stimuler systématiquement
et efficacement le développement individuel
35
des collaborateurs, nous nous appuyons
Notre offre vise à garantir l’application des
sur nos sept domaines de compétence (« Key
connaissances dans le comportement. Elle
Result Areas », KRA) que sont la Gestion,
comprend des cours et formations ouverts aux
la Direction, l’Activité / les Finances, le Déve-
cadres, à nos « Young Talents » – c’est-à-dire
loppement des Collaborateurs, les Rela-
les diplômés des hautes écoles qui suivent un
tions, la Croissance et l’Innovation ainsi que
programme de stagiaire – ou à tous les colla-
la Corporate Social Responsibility. Tout le
borateurs et couvrant nos sept KRA. Comme
processus de développement, y compris l’éva-
chaque amélioration de qualité nécessite
luation des performances individuelles, est
la volonté personnelle d’apprentissage et de
basé sur ces KRA. Le processus débute par la
changement des personnes concernées,
définition des objectifs avec le supérieur
notre équipe Learning & Development (L&D)
hiérarchique et la discussion sur les attentes.
aide les supérieurs à déterminer en amont
Pendant une année, ces accords reviennent
les objectifs individuels. En outre, la réalisa­
constamment dans la discussion. A la fin de la
tion des objectifs est vérifiée quelques
période, tous les collaborateurs reçoivent
semaines après la fin de la formation. L&D
une évaluation sur cette base. Les résultats
propose également des prestations de
sont alors intégrés dans les « People-Deve-
modération, de développement d’équipe, de
lopment-Fora » (PDF). Dans le cadre d’un PDF,
médiation et de coaching que peuvent
les cadres et cadres supérieurs se réunissent
suivre des collaborateurs individuels ou des
en séance plénière pour discuter des points
équipes entières.
forts et des options de développement
ainsi que du potentiel pour de futurs postes
Le département commercial (vente) dis-
de leurs subalternes directs. Les résultats
pose également d’une offre de formation
des PDF constituent la base pour un plan de
continue spécifique portant sur des contenus
développement individuel précisant aussi
le besoin de perfectionnement et dont l’application intelligente doit aider le collaborateur dans ses performances futures. Durant
Stefanie Zeng
l’année du rapport, nous avons décroché la
3e place du Swiss HR-Award avec ce système.
Ces efforts s’inscrivent aussi dans l’optique
de notre objectif à long terme de garantir
systématiquement la relève au sein de l’entreprise. Il s’agit concrètement de pourvoir
à long terme 65 % de nos postes de cadre en
interne. Actuellement, nous en sommes à
50 % environ.
Rédactrice en chef
hr today
Nous attachons beaucoup d’importance au
Perfectionnement
travail des ressources humaines chez Coca-
et formation
Cola HBC Suisse SA. Pour cette raison, l’entreprise a postulé pour le « Swiss HR Award » en
2011 et a d’emblée occupé la troisième place. Les
Pour continuer à offrir à nos collabora-
auditeurs ont surtout loué la proximité avec la
teurs des possibilités de qualification et
direction et, par conséquent, le contentement des
de formation adaptées aux besoins, nous avons
clients internes. Etant donné que la responsable
consacré en 2011 beaucoup de temps et
du HRM est membre de la direction, aucune déci-
d’énergie au développement de notre offre de
sion stratégique n’est prise sans consentement du
formation pour les collaborateurs et équipes.
département des ressources humaines.
36
Nos sept priorités
Collaborateurs
axés sur les clients et la vente. En 2012, l’offre
Hellenic. De plus, nous sommes membres de
déjà bien complète sera structurée et encore
la Solution par groupe d’entreprises « Bois-
étendue dans le domaine Supply Chain.
sons » validée comme solution système par la
Commission fédérale de coordination pour
la sécurité au travail CFST. Avec 35 autres
Santé et sécurité
entreprises en Suisse, nous travaillons pour la
réduction continue des accidents de travail
Pour garantir la sécurité du travail et la
et donc des jours d’arrêt de travail à l’aide d’ob­
santé de nos collaborateurs, notamment
jectifs clairs. Outre la souffrance individuelle
dans la production et le transport, nous pou-
qu’ils engendrent, les accidents entraînent
vons compter sur une gestion moderne de
toujours des coûts directs (primes d’assurance
la sécurité répondant à la norme OHSAS 18001
et maintien du salaire) et indirects (perte
sur laquelle se base aussi le groupe Coca-Cola
de temps, arrêt de travail, coûts liés aux fluc-
Nombre d’accidents professionnels
Nombre de jours d’arrêt de travail
causés par des accidents professionnels
84
1667
81
68
66
1080
46
684
508
257
2007
2008
2009
2010
2011
2007
2008
2009
2010
2011
Nombre de jours d’arrêt de travail
Accidents professionnels avec
causés par des accidents professionnels arrêt de travail de plus d’un jour
par 100 équivalents temps plein
par 100 équivalents temps plein
Le pic de 2010 est dû aux
accidents de trois collabora­
teurs du service externe
qui ont généré de longues
absences (plus de 60 jours).
2007
2008
2009
2010
2011
2007
2008
2009
2010
2011
154.6
96.8
45.1
64.3
25.9
3.6
2.8
2.2
2.8
1.8
37
tuations ou risques pour la réputation) pour
accidents Suva 46 accidents du travail qui ont
nous en tant qu’entreprise. Par conséquent,
nécessité des soins médicaux. Mais seuls 18
nous avons intérêt à éviter les accidents
ont engendré un arrêt de travail de plus d’un
du travail en accordant toute notre attention
jour. Au total, les accidents du travail ont été
à chaque situation potentiellement risquée:
à l’origine de 257 jours d’arrêt de travail. Parmi
les manipulations incertaines, les machines
ceux-ci, il faut signaler une blessure grave:
ou équipements et les quasi-accidents.
une conseillère de vente a eu une fracture
Display des accidents du
travail au site de Dietlikon
(à gauche).
La direction avec Franky
Slow Down de la campagne
bpa (à droite).
osseuse en tombant sur un parking verglacé.
Le nombre de jours d’incapacité de travail
En comparaison avec l’année précédente,
due à un accident s’élevait à 2108 durant
notre résultat global est très réjouissant: nous
l’année du rapport. Parmi ceux-ci, 88 %, 1’860
avons pu réduire de 35 % le nombre d’acci-
jours pour être précis, étaient à imputer à des
dents avec incapacité de travail et de 63 % le
accidents de nos collaborateurs pendant leurs
nombre de jours d’arrêt de travail. Ce résultat
loisirs. Seuls les 12 % restants sont des acci-
est le meilleur depuis le début de nos sta­
dents professionnels survenus pour la plupart
tistiques. Nous présentons nos performances
sur nos sites de production et dans la vente.
en matière de sécurité du travail au groupe
Le motif d’accident le plus fréquent est le tré-
Coca-Cola Hellenic par le biais de plusieurs
buchement, le glissement ou un mauvais pas.
indicateurs dont le nombre de jours d’arrêt
En 2011, nous avons dû déclarer à l’assurance-
de travail par 100 employés temps plein et le
Slow down – take it easy
Nos collaborateurs parcourent près de 16
diens par e-mail ou SMS attiraient l’attention sur
millions de kilomètres par an sur quatre roues pour
des thèmes variés comme « La ceinture sauve
leur travail. La voiture est devenue si évidente pour
la vie » ou « Les mains sur le volant ». Des actions
nous que nous oublions souvent les dangers qu’elle
telles que le simulateur de conduite ou le « parcours
comporte. Pour sensibiliser à cette thématique
avec des lunettes imitant la sensation d’ébriété »
importante et inciter nos collaborateurs à adopter
ont permis aux collaborateurs des sites de Brüttisel-
un comportement sûr sur la route, nous avons or-
len/Dietlikon et Bolligen de tester leurs capacités
ganisé la « Drive Safely Week » en décembre 2011
de réaction en cas de distraction ou sous l’influence
en collaboration avec le Bureau de prévention des
simulée de l’alcool. Des brochures d’information
accidents (bpa) et le Touring Club Suisse. Pendant
et du matériel de promotion développé en interne
cette semaine d’action, un programme diversifié
pour la « Drive Safely Week » permettaient
attendait nos collaborateurs: des messages quoti-
de poursuivre la réflexion dans les salles de pause.
38
Nos sept priorités
Collaborateurs
nombre d’accidents professionnels avec une
sur tous nos sites depuis 2010 pour indiquer
absence de plus d’un jour, également par 100
le nombre de jours écoulés depuis le der-
employés temps plein ( Graphique). Pour
nier accident professionnel ainsi que la plus
ces deux indicateurs, nous avons clairement
longue période sans accident sur le site ont
dépassé nos objectifs fixés avec le groupe.
certainement eu un effet positif sur nos meil-
Des investissements sont aussi prévus pour
leurs résultats à ce jour. Il y a aussi à l’entrée
les équipements de protection individuelle,
de notre siège social un panneau tenant
l’infrastructure, la sécurité des machines et
compte de tous nos sites.
des formations ainsi que le nombre d’accidents graves (avec fracture osseuse, blessures
aux yeux ou blessures multiples).
Le pourcentage de jours d’arrêt de travail
causés par des maladies physiques ou psychiques par rapport au nombre total de jours
Nos spécialistes locaux de la sécurité du
d’absence variait ces dernières années entre
travail comme les responsables sécurité,
61 % et 70 %. L’année du rapport, il était de
les sanitaires d’entreprise et les interlocuteurs
64 % ou 3’714 jours. Nous étudions les jours
pour les produits dangereux ne sont certai-
d’absence pour raison de santé à l’aide de
nement pas pour rien dans ces succès. Nous
la valeur SAR (Sickness Absence Rate) qui
avons accordé une attention particulière à
exprime les jours d’absence dus à la maladie
nos cadres dans l’initiative du groupe « Walk
et aux accidents en pourcentage du temps
the Talk ». Pour promouvoir la conscience de
de travail global. Cet indicateur fait l’objet de
leur responsabilité dans la sécurité du travail,
discussions régulières au niveau de la di-
nous avons organisé plusieurs formations
rection. En comparaison quinquennale, nous
et les avons incités à observer régulièrement
avons réussi à réduire la valeur de 11 % pour
leurs collaborateurs au travail pour parler
la ramener à 2,56 %. En 2010, nous avons enre­
ensuite des étapes de travail et gestes positifs
gistré une valeur SAR inhabituellement
et à améliorer. Un autre élément important
élevée pour nous. Ce chiffre est notamment
est l’engagement des collaborateurs qui ap-
dû aux charges de travail parfois extrêmes
portent une aide centrale en déposant des
( Fluctuation). En comparaison avec 2010,
propositions d’amélioration ou signalant les
la réduction atteignait ainsi même 21 %
quasi-accidents. Enfin, les écrans installés
l’année couverte par le rapport.
Jours d’absence
8’000
6’000
Valeurs SAR (%)
4’000
2’000
SAR-Valeur: jours d’absence
suite à une maladie et un
accident en pourcentage du
temps de travail au total.
0
2011
2007
2008
2009
2010
2011
Maladie, accidents non-professionnels (loisirs) et accidents
professionnels
2.88
2.76
2.94
3.24
2.56
2007
2008
2009
2010
39
Nous pouvons influencer certains arrêts
désintoxication dans certaines circonstances
dus à la maladie par la prévention. Nous
et la personne concernée peut obtenir des
avons à cette fin des prestations internes spé-
congés sans solde pour la période du traite-
cifiques que nous proposons à nos collabora-
ment. L’entreprise applique ici la politique de
teurs. A l’aide de deux formations – « Leading
la chance unique: en cas de rechute, le contrat
with Attention » pour les cadres et « Personal
de travail est résilié.
Resource Management » pour les collaborateurs –, nous sensibilisons notre personnel
aux aspects sanitaires du travail quotidien.
Conciliation de la
Lors d’ateliers, des mesures simples pour
vie professionnelle et
améliorer l’attention relative à la santé (spécialement la prévention du burnout) et aux
de la vie privée
ressources de ses collaborateurs sont présentées aux cadres. Les collaborateurs élaborent
Durant l’année du rapport, nous avons
des mesures personnelles pour la gestion
initié un partenariat avec servicefamille®.
de leur santé et de leurs ressources au cours
Dès avril 2012, nos collaborateurs de chaque
d’ateliers. En outre, des conseils individuels
site auront la possibilité de profiter de ses
sur les ressources seront aussi proposés
services de consultance et de médiation pour
en 2012 aux personnes qui se sentent en désé-
une meilleure conciliation des sphères fa-
quilibre et très stressées.
miliale, professionnelle et privée. Concrètement, nos collaborateurs pourront béné-
Si notre département du personnel se
ficier des services Homecare (prestations
révèle impuissant face à des problèmes pro-
pour le ménage), Eldercare (encadrement et
fessionnels ou personnels, nous proposons
accompagnement des personnes âgées de la
à nos collaborateurs une aide externe. Depuis
famille) et Childcare (encadrement d’enfants
plusieurs années, notre entreprise collabore
en complément de la famille). Jusqu’en 2011,
avec la société Movis. Chez Movis, les colla-
nous mettions à la disposition de nos collabo-
borateurs peuvent trouver, en accord avec les
rateurs de Brüttisellen cinq places dans une
HR Business Partners, une aide profession-
crèche locale. En raison de la faible demande
nelle en cas de fatigue psychique, de maladie
pour ces places, nous avons décidé de sus-
grave ou de difficultés financières. Les frais
pendre cet engagement et de le remplacer par
sont pris en charge par Coca-Cola HBC Suisse
une offre élargie accessible à tous les colla­
et Movis s’engage à une discrétion absolue.
borateurs.
Nous travaillons aussi en étroite collabo­
Dès juin 2012, nous passerons le congé
ration avec les « job coaches » des offices
de maternité des 14 semaines obligatoires à
AI. Les collaborateurs qui ne peuvent plus
16 semaines, sans diminution de salaire et
accomplir leur travail initial suite à une
avec la possibilité de le prolonger de quatre
maladie soudaine ou à un accident sont mutés
semaines supplémentaires sans solde. Les
en interne dans la mesure du possible.
futurs papas de notre personnel disposent de
L’équipe de la personne concernée est impli-
cinq jours de congé de paternité rémunérés.
quée dès le début par le job coach. En cas de
longue maladie ou de situations de santé difficiles, nos collaborateurs peuvent compter
sur le Case Management de notre assurance
d’indemnités journalières de maladie.
Les toxicomanes peuvent aussi bénéficier
de notre aide. L’entreprise participe même
à une partie des frais d’une première cure de
40
Nos sept priorités
Eau
Eau
L’eau est notre matière première la plus
importante. Son usage respectueux et durable
est donc une préoccupation centrale de
Coca-Cola HBC Suisse. En effet: nos possibilités
de croissance dépendent directement de la
disponibilité et de la qualité des réserves d’eau
locales. C’est pourquoi nous travaillons
non seulement à l’amélioration continue de
notre ratio d’eau et de la qualité de l’eau
mais participons aussi aux recherches fondamentales sur cette ressource précieuse.
La Suisse est appelée avec raison le « châ-
raison des hausses de production. Dans ce
teau d’eau » de l’Europe. Notre pays stocke
contexte, nous concentrons notre gestion de
près de 243 milliards de m³ d’eau (2009), ce
l’eau sur les points suivants: protection
qui permettrait de remplir 62 fois le Lac de
des sources, efficience de l’eau dans la produc-
Zurich. Dans notre activité quotidienne, l’eau
tion, traitement des eaux usées et intégration
ne sert pas qu’à remplir les bouteilles, elle
des groupes d’interlocuteurs.
sert aussi au nettoyage des installations de
remplissage et au refroidissement des procédures de production. De plus, notre activité
Protection
a une influence indirecte sur les ressources en
des sources
eau: de l’eau virtuelle se cache dans les ingrédients et, dans une moindre mesure, dans
nos emballages. Comme l’indiquent les pro-
Nous nous procurons l’eau potable desti­
nostics de l’Organe consultatif sur les chan-
née à nos boissons à Bolligen et Dietlikon
gements climatiques (OcCC) pour la Suisse
auprès des sociétés d’approvisionnement en
en 2050, le changement climatique aura pour
eau locales. A Vals, nous disposons d’une
conséquence une augmentation de la for-
excellente eau de source embouteillée sans
mation des nappes phréatiques en hiver et une
subir de traitement chimique. Pour ga-
diminution en été et à l’automne. Les niveaux
rantir la disponibilité et la qualité de l’eau à
d’eau souterraine diminueront légèrement
l’avenir, The Coca-Cola Company a créé le
dans l’ensemble et il y aura de plus en plus de
« Source Water Protection Program » (SWPP)
situations de concurrence entre les diffé-
il y a quelques années. Le SWPP permet
rents usages et usagers de l’eau. Parallèlement
d’identifier les dangers et les risques relatifs
à cela, nos besoins en eau augmenteront
à la consommation d’eau d’une usine de
continuellement ces prochaines années en
mise en bouteille. L’analyse porte non seule-
41
ment sur les aspects écologiques mais aussi
( Recherches fondamentales à la source
sociaux comme les relations avec les so-
St-Paul). Pour les droits d’usage de l’eau
ciétés locales d’approvisionnement en eau et
découlant des deux contrats de concession,
d’autres groupes d’interlocuteurs. Après une
Coca-Cola HBC Suisse paie une redevance
analyse indépendante des dangers, un plan de
par litre vendu. 20 % de cette somme sont
mesures spécifiques est élaboré pour chaque
injectés dans un fonds pour le financement
site. Ces analyses de dangers ont été réalisées
de projets d’intérêt public. L’argent est
en 2011 pour tous nos sites de production.
géré par une commission où nous siégeons
Dietlikon et Vals possèdent déjà leurs plans
également.
de mesures, Bolligen suivra en 2012. Nous
pouvons nous réjouir car il n’y a actuellement
pas de risque préoccupant ni à Dietlikon
Efficience de l’eau
ni à Vals. Nous nous concentrerons davantage ces prochains temps à l’amélioration
Bien que l’eau souterraine des communes
continuelle de notre gestion de l’eau et à la
soit d’excellente qualité, l’eau est préparée
communication active vis-à-vis des groupes
dans nos installations spécifiques par des pro­
d’interlocuteurs.
cédés chimiques et membranaires en amont
de la production de boissons. La qualité de
Notre site de Vals occupe une place parti­
l’eau utilisée pour la production de Coca-Cola
culière. En raison des excellentes sources
est ainsi identique partout dans le monde
d’eau, nous continuons d’étendre nos activi-
et correspond aux directives de qualité de The
tés sur le site dans le canton des Grisons.
Coca-Cola Company.
A l’occasion d’une assemblée communale de
fin décembre 2008, les habitants de Vals
Coca-Cola HBC Suisse a consommé près
ont approuvé le renouvellement du contrat
de 825 millions de litres d’eau potable en
de concession pour l’exploitation de la
2011, soit la contenance de 330 piscines olym­
source Saint-Pierre pendant soixante années
piques. La consommation absolue a ainsi
supplémentaires. Cette même année, les
progressé de 15 % depuis 2007 tandis que le
habitants ont aussi adopté à l’unanimité une
volume de production a augmenté de 21 %.
nouvelle demande de concession: l’ouver-
La politique environnementale de notre entre­
ture de la source Saint-Paul pour notre eau
prise nous oblige à minimiser autant que
douce peu minéralisée Valser Silence
possible notre consommation d’eau pour notre
De l’eau, c’est de l’eau – n’est-ce pas?
H2O, la composition chimique de l’hydrogène
lières, c’est-à-dire qu’elle contient des minéraux
et de l’oxygène, est le seul composé sur Terre à
différents selon les couches géologiques locales.
exister sous les trois états. Voilà pour la chimie.
Les nutriments tels que le sodium, le calcium
Malgré sa composition chimique simple, toutes les
ou le magnésium alimentent les fonctions vitales du
eaux ne se valent pas: 71 % de la surface terrestre
corps humain. La loi prévoit que l’eau minérale
sont couverts par l’or bleu. On distingue l’eau salée
soit un produit naturel non traité. Elle doit être cap­
(env. 97 %) de l’eau douce (env. 3 %). Plus de deux
tée avec soin et embouteillée directement à la
tiers de cette eau douce sont emprisonnés dans les
source. Elle se distingue de l’eau du robinet venant
calottes polaires et les glaciers. Les nappes phréa-
essentiellement des nappes phréatiques ou de
tiques utilisées pour notre production à Bolligen et
l’eau des lacs du plateau suisse. Dans les Alpes et le
Dietlikon représentent plus de 30 % de l’eau douce.
Jura, des sources sont aussi captées. En Suisse,
L’eau minérale naturelle telle que nous la captons
l’eau du robinet est minutieusement préparée,
des profondeurs de Vals a des propriétés particu-
contrôlée et irréprochable sur le plan hygiénique.
42
Nos sept priorités
Eau
production. La mesure centrale de la gestion
bien supérieur à nos valeurs de ces cinq der-
de l’eau est le « ratio d’eau » qui indique
nières années. Depuis 2001, nous avons
l’eau consommée dans tout le processus de
pu réduire notre ratio d’eau de plus de 27 % à
production pour un litre de boisson pro-
2,6 l/lbp aujourd’hui.
duite. Durant l’année du rapport, nous avons
manqué de peu le ratio d’eau visé de 1,83 l/
La raison du grand écart entre nos ratios
lbp (« litre par litre de boisson produite ») –
d’eau s’explique aisément: le nombre de
sur tous les sites de production. Avec 1,89 l/
types de boissons produites sur un site et le
lbp, nous sommes au même niveau que l’an-
nombre de types de contenants utilisés
née précédente. Alors que nous avons pu
sont déterminants. Ces deux facteurs ont une
nous améliorer à Vals avec 1,93 l/lbp (2010:
influence directe sur les besoins d’eau pour
1,98 l/lbp) et Dietlikon avec 2,35 l/lbp (2010:
le nettoyage. A Bolligen, seules les boissons
2,39 l/lbp), le ratio est passé de 1,29 l/lbp
sucrées et light sont embouteillées dans
(2010) à 1,32 l/lbp à Bolligen. Malgré cela, Bol-
des bouteilles PET jetables. Dietlikon remplit
ligen caracole en première place avec ce
toute notre gamme de produits, y com-
ratio en comparaison avec Hellenic. Au site
pris Nestea, sur la ligne aseptique, en PET
de Berne on a dû faire face à deux défis
jetables, bouteilles en verre consignées
concernant ses infrastructures en 2011: un
et fûts consignés pour la restauration. En cas
compresseur défectueux et une eau com-
de changement de boisson, la matrice « Clea-
munale trop chaude, ce qui l’a amenée à des
ning in Place », en abrégé CIP, intervient.
volumes de production inférieurs et a eu
La matrice CIP détermine les nettoyages de
des implications directes sur la consommation
ligne à effectuer entre les différentes bois-
d’eau. De plus, le ratio de Bolligen en 2007
sons. Un passage de Coca-Cola Light à Coca-
était encore de 1,39 l/lbp. Le site a donc pu
Cola prend ainsi six minutes. Il ne faut pas
diminuer continuellement son ratio ces cinq
d’eau supplémentaire ici, seulement une vi-
dernières années. Nous n’avons pas non
dange de l’eau résiduelle et un soufflement
plus à rougir de notre ratio global en compa-
de CO₂. Par contre, un changement après un
raison avec les 27 pays Hellenic: la moyenne
arôme fort, de la pulpe et une couleur diffé-
du groupe était de 2,3 l/lbp en 2010, donc
rente, par exemple Fanta, nécessite une procédure de deux heures faisant intervenir de
l’eau de boisson, du savon et de l’eau chaude
Margrit Walker
pour la stérilisation. La planification de
la demande et de la production joue aussi un
rôle dans le ratio d’eau. La règle d’or est la
suivante: plus la production doit réagir à des
changements de demande imprévus, plus
le ratio d’eau augmente. En d’autres termes:
plus nous pouvons produire un gros volume
sans changer de boisson, meilleur est le ratio.
Dans le cadre des réunions de planification
interdisciplinaires avec les décideurs de tous
Présidente de la
commune Vals
les domaines d’affaires et de Coca-Cola
HBC Suisse SA (Sales and Operations Planning), cet aspect occupe donc une place
L’eau de la vallée de Vals bruit toujours son
centrale. De plus, avec le nouveau système
ancienne mélodie: profonde, harmonieuse et
SAP Wave2, nous disposons dès 2012 d’un
accueillante. Avec Coca-Cola HBC Suisse nous
instrument nous permettant d’atteindre une
avons un partenaire fiable qui nous fait partager
meilleure sécurité des planifications lors
cette mélodie à travers tout le pays et qui soigne
des commandes de produits via des temps de
et protège leur origine.
procédure prédéfinis.
43
Consommation d’eau
Aperçu de notre consommation d’eau: l’augmentation du
ratio d’eau en 2009 est due
à la mise en service de la ligne
aseptique de Dietlikon et
l’achèvement du réservoir de
Valser. En outre, le volume
de production a augmenté de
plus de 8 %.
900 Mio.
Litres d’eau consommée
par litre de boisson produite
675 Mio.
450 Mio.
225 Mio.
0
2007
2008
2009
2010
2011
Litres d’eau consommés et litres de boisson produite
Pour augmenter encore notre efficience
2007
2008
2009
2010
2011
1.99
1.98
2.08
1.89
1.89
du rapport. A Bolligen et Dietlikon, nous
dans la consommation d’eau, nous avons pris
économisons également 4 à 5 % avec
entre autres les mesures suivantes en 2011:
cette solution.
— Fin 2010, un projet de recyclage d’eau a
— En avril 2011, la production sur la ligne
été concrétisé à Vals: l’eau de rinçage
aseptique (Nestea) a pu passer de 72 à 96
de l’installation de remplissage de PET
heures, sans compromettre la qualité
est désormais réinjectée dans la cuve
du produit. Ceci représente une augmen-
d’eau de traitement et sert au lavage des
tation du volume de 30 % et donc une
caisses de boissons. Nous avons ainsi
hausse de l’efficience dans la consomma-
pu économiser près de 6 % durant l’année
tion d’eau.
Recherches fondamentales à la source St-Paul
Avec notre aide, le scientifique de l’environ­
et de sources de l’Oberland Bernois. Les résul-
nement Fabian Wigger a étudié la source St-Paul
tats des premières analyses probantes indiquent
de Vals cette année. Dans le cadre de sa thèse
que les mesures de construction entreprises
à l’Université de Bâle, il cherche à savoir si le cap-
n’avaient manifestement pas eu d’impact négatif
tage de l’eau minérale Valser Silence a un effet
sur la source St-Paul. « La faune est en bon
négatif sur l’écosystème. La découverte de la source
état et la source est intacte », déclare Wigger.
sert ainsi d’objet pour des recherches fondamen-
De façon générale, elle correspond à celle
tales importantes. « Je me suis adressé à plusieurs
des sources naturelles de la zone de comparaison
producteurs d’eau minérale », explique Wigger,
de l’Oberland Bernois. Martina Pfeiffer, direc-
« et Coca-Cola est la seule société à avoir réagi
trice de l’usine de Vals, est satisfaite: « Le résultat
directement et à avoir offert son aide. » Les valeurs
positif confirme nos efforts d’influencer aussi
de l’eau et la faune de la source St-Paul sont
peu que possible la merveilleuse nature de Vals
comparées à celles d’une autre source naturelle de
avec l’exploitation de la source Saint-Paul. »
Vals alimentée par la même nappe phréatique
44
Nos sept priorités
Eau
— Nous réalisons aussi des économies d’eau
correspond à 0,85 l d’eaux usées par litre de
chaque année grâce à des optimisations
boisson produite.
continues des matrices CIP sur les différents sites.
— Avec l’installation de la nouvelle souffleuse PET à Vals, le compresseur n’est
plus refroidi à l’eau de distribution de
Intégration des
groupes d’inter­
locuteurs
qualité potable depuis le printemps 2011
mais avec de l’eau souterraine neutre
Ces dernières années, notre engagement
pour l’environnement. Economies an-
s’est aussi concentré sur des initiatives pour
nuelles d’eau potable: 15’000 m³ ou
une utilisation respectueuse de l’eau visant
six piscines olympiques.
à sensibiliser nos collaborateurs ou l’opinion
publique. A l’automne 2011, une trentaine
Traitement des eaux
de collaborateurs de Coca-Cola HBC Suisse et
de Coca-Cola Suisse ont aidé la commune
de Dietlikon à nettoyer la partie du Brandbach
L’eau que nous utilisons pour notre
passant à Dietlikon. L’été 2010, nous avons
production devient alcaline ou acide suite
ouvert avec fierté notre centre des visiteurs à
aux processus de nettoyage, c’est-à-dire
Vals. Ce centre abrite l’exposition interactive
qu’elle présente une valeur de pH ne répon-
« Les mondes de l’eau de Vals » qui explique
dant pas à la fourchette de pH prescrite
aux visiteurs la formation et l’importance de
par la loi de 6.5 à 9. Tous les sites de produc-
l’eau. L’exposition immerge les personnes
tion neutralisent donc leurs eaux usées
intéressées dans l’élément, se veut didactique
(neutralisation du pH) avant qu’elles soient
et montre pourquoi l’eau est si précieuse
évacuées dans les stations publiques d’épu­
pour l’être humain. De plus, plusieurs journées
ration des eaux usées (STEP). Cette neutrali­
portes ouvertes ont déjà été organisées à Vals
sation fait intervenir des gaz de combustion
pour les habitants et les proches des collabora-
(CO₂) des chauffages locaux durant la saison
teurs ( De l’entreprise familiale au membre
froide. A Vals, où de l’acide chlorhydrique
de la famille). Dans le cadre de notre partena-
était utilisé à des fins de neutralisation
riat avec PUSCH, la Fondation suisse pour
jusqu’en 2007, le passage à la nouvelle tech-
la pratique environnementale, nous avons pu
nique a permis d’économiser chaque année
soutenir activement la réalisation de l’ex­-
environ 30 tonnes d’acide chlorhydrique et 60
position itinérante « L’eau, un bien précieux! »
tonnes d’émissions de CO₂. Les eaux usées
accessible depuis mai 2010 aux communes et
sont en outre traitées selon des dispositions
écoles. Par le biais d’expériences, l’exposition
cantonales de sorte à ne dépasser aucune
interactive sensibilise la population de façon
valeur limite légale ni une température de
originale à la préservation de l’eau et donne
40 °C. En 2011, nos trois sites de production
des astuces concrètes à appliquer au quotidien.
ont rejeté au total 368’881 m³ d’eaux usées
En 2011, l’exposition a accueilli plus de
neutralisées dans les STEP locales, ce qui
24’000 personnes, dont près de 1’450 écoliers.
45
46
Nos sept priorités
Energie et protection du climat
Energie et
protection
du climat
Le changement climatique est un phénomène mondial qui concerne la Suisse et notre
entreprise à de nombreux points de vue.
Pour pérenniser notre succès, nous devons
travailler activement à la réduction de
notre empreinte écologique. Vu l’augmentation du coût de l’énergie, nous ferons ainsi
non seulement des économies mais garantirons
en même temps à long terme notre capacité
d’action. De plus, par notre engagement, nous
prenons nos responsabilités vis-à-vis de la
prochaine génération et soignons notre réputation sur le marché.
Le changement climatique et les gaz
les fortes pluies et les inondations se multi-
à effet de serre responsables de ces change­
plieront aussi. Dans ce contexte, il est évident
ments sont sur toutes les lèvres. Selon
que notre entreprise aussi devra se préoc-
l’Organe consultatif sur les changements
cuper de ces scénarii et de leurs répercussions
climatiques (OcCC), la Suisse est davantage
sur l’économie suisse en général et notre
concernée que la moyenne. Les prévisions
activité en particulier. Cela fait déjà dix ans
pour 2050 parlent d’une hausse des tempéra­
que notre entreprise possède un système
tures comprise entre 1 et 4 °C en automne,
de gestion de l’environnement conforme à la
en hiver et au printemps et même de 1,5 à 5 °C
norme ISO 14001. En 2002 et 2005, nous
en été. En ce qui concerne les précipitations,
avons aussi publié nos premiers rapports en-
les experts s’attendent à une augmentation
vironnementaux. Ces deux exemples
d’environ 10 % en hiver et d’une diminution
montrent que nous prenons au sérieux notre
d’environ 20 % en été. Les événements
influence sur l’environnement naturel –
extrêmes comme les canicules, les tempêtes,
et son influence sur nous. Notre directive
47
environnementale, une partie de ce système
pour une meilleure coordination de nos
de gestion de l’environnement, nous oblige
différentes mesures et initiatives dans le do-
à étudier en permanence des solutions pour la
maine de la consommation d’énergie et du
réduction de la consommation énergétique
rendement énergétique. Ce groupe se com-
dans la production, le transport et le domaine
pose de directeurs des usines de mise en
des appareils de refroidissement ainsi que
bouteille, des responsables HSE nationaux et
pour l’amélioration du rendement de nos res­
locaux et de représentants des domaines
sources ( Emballage et recyclage).
de l’Infrastructure (Engineering) et du Développement durable (Operational Sustaina­
L’impact de Coca-Cola HBC Suisse sur
bility). L’année prochaine, des représentants
l’environnement se concentre principalement
de la gestion de flotte viendront étoffer le
sur deux domaines:
groupe. Celui-ci se réunit quatre fois par an
pour discuter des projets (d’investissement)
— Les charges environnementales directes
stratégiques ou opérationnels en cours,
sont causées par notre production et
en proposer de nouveaux ou évaluer ceux
par le transport de nos produits vers les
qui sont terminés. Bref: grâce à ce groupe,
clients.
nous améliorons la transparence, exploitons
les synergies de façon optimale et stimulons
— Les charges environnementales indi-
nos investissements dans la réduction de
rectes se retrouvent chez les clients qui
la consommation d’énergie ou l’augmentation
utilisent nos frigos et dans les embal-
du rendement énergétique.
lages primaires et secondaires que nous
utilisons ( Emballage et recyclage,
Durant l’année du rapport, nous avons
 Relations avec les fournisseurs).
réduit notre consommation d’énergie absolue
(production et flotte) de 2 % par rapport à
Pour réduire encore l’impact environ-
l’année précédente. Comparée à 2007, notre
nemental de nos activités tout au long de la
consommation énergétique a certes aug-
chaîne de création de valeur, nous sommes
menté d’environ 8 % (passant de 181’153 GJ à
actuellement dans la phase d’évaluation d’un
instrument qui nous permettra de calculer
explicitement, surveiller et finalement mieux
influencer ces pollutions – sur base de nos
Daniel Wenger
données environnementales à grande échelle.
Ici aussi, nous pouvons une fois de plus tirer
profit de notre solide réseau de compétence
au cœur du système Coca-Cola en faisant
appel aux connaissances fondées des experts.
Avec notre projet, nous répondons aussi à un
besoin croissant de nos clients en intéressent
à l’empreinte écologique de nos produits
et activités.
Consommation
Présentateur
de l’AEnEC
En 2011, les objectifs AEnEC de Coca-Cola
énergétique et
ont été remaniés afin d’intégrer le site Vals à
émissions de CO2
tant d’impressions positives et j’ai rencontré
l’avenir. Lors de la visite de la production, j’ai eu
de nombreux collaborateurs fort motivés. J’espère
En août 2010, nous avons mis sur pied
le groupe de travail Environnement et Energie
que mes conseils pourront contribuer à un futur
développement de l’entreprise.
48
Nos sept priorités
Energie et protection du climat
Consommation d’énergie absolue (MJ)
300 Mio.
Consommation d’énergie relative (MJ)
par litre de boisson produite
225 Mio.
150 Mio.
75 Mio.
0
2007
2008
2009
2010
2011
Mazout de chauffage, gaz naturel, électricité et carburants
2007
2008
2009
2010
2011
0.51
0.50
0.52
0.46
0.45
Emissions de CO2 directes (t)
10’000
Emissions de CO2 directes (g)
par litre de boisson produite
7’500
5’000
2’500
Emissions CO2 directs:
Scope 1 selon Greenhouse
Gas Protocol, production
et flotte.
0
2007
2008
2009
2010
2011
Mazout de chauffage, gaz naturel et carburants
22.63
20.73
21.73
18.85
18.15
195’365 GJ) avec une pointe en 2009 suite à
CIP et donc d’énergie a augmenté à Vals suite
la mise en marche de la ligne aseptique
au changement du sous-traitant de Valser Viva
PET (pour Nestea) à Dietlikon. Au cours de la
et du jus de pomme Schorle. Mais nous avons
même année, le besoin en gaz naturel a aug-
aussi augmenté notre production de plus
menté de manière prononcée parce que nous
de 21 %. Nous avons ainsi pu améliorer claire-
sommes entièrement passé du mazout au
ment notre rendement énergétique: en 2007,
gaz naturel à Dietlikon. Cependant, l’écono­
l’énergie consommée pour un litre de boisson
mie de mazout qui aurait théoriquement
produite était encore de 0,505 MJ. L’année
dû en résulter ne s’est pas faite sentir. Parce
du rapport, ce chiffre est descendu à 0,448 MJ/
qu’au bout du compte, le besoin de nettoyages
lbp, soit une amélioration de plus de 11 %.
2007
2008
2009
2010
2011
49
La situation est similaire pour les émissions de CO₂ directes provenant du mazout
de chauffage, du gaz naturel et des car­
Consommation d’énergie (MJ)
par litre de boisson produite
Aperçu de notre consomma­
tion énergétique dans la
production: l’augmentation
du ratio d’énergie en 2009
s’explique principalement par
la mise en service de la ligne
aseptique à Dietlikon.
burants (Scope 1 selon le Greenhouse Gas
Protocol): par rapport à l’année précédente, nous avons réussi à ramener les émissions de CO₂ de la production et de la flotte
de 8’134 t à 7’909 t, soit une réduction d’un peu
moins de 3 %. En comparaison sur cinq ans,
le résultat est pratiquement identique parce
que nos émissions étaient passées à 8’745 t
entre-temps (2009). Cette hausse s’explique,
d’une part, par le doublement des besoins
de gaz naturel à Dietlikon (passage au chauf-
2007
2008
2009
2010
2011
0.31
0.32
0.35
0.32
0.31
fage exclusivement au gaz naturel) et, d’autre
part, par l’augmentation de la consommation
de carburant ( Flotte). Depuis lors, nous
En comparaison à long terme (2007 – avons diminué continuellement tant nos be-
2011), on constate une amélioration minimale
soins en gaz naturel que notre consomma-
du ratio de trois millièmes. Tout comme
tion de carburant et nous avons pu stabiliser
les ratios d’eau, nos ratios d’énergie varient
notre consommation de mazout. Les émis-
aussi d’un site à l’autre. Le nettoyage des
sions de CO₂ par litre de boisson produite ont
lignes de production diffère selon le nombre
reculé d’environ 20 % depuis 2007. Rien
de types de boissons et de contenants: des
que depuis 2009, cette réduction est de l’ordre
nettoyages plus nombreux ou plus intensifs
de plus de 16 %.
signifient automatiquement un besoin
énergétique – et donc un ratio – supérieur.
Production
Par conséquent, une planification fiable
et la plus précise possible de la demande et
de la production est indispensable ici
L’année du rapport, nos trois sites de
aussi.
production ont consommé au total 133’910 GJ
d’énergie, ce qui équivaut à la consomma-
Pour améliorer encore notre efficacité
tion de 7’153 ménages suisses moyens. Ils sont
dans la consommation énergétique, nous
ainsi responsables de près de 72 % de nos
avons pris entre autres les mesures suivantes
besoins énergétiques dans le cadre des limites
en 2011:
de système définies ( A propos du rapport). La mesure centrale de notre gestion de
— A Bolligen, une analyse détaillée de l’éner-
l’énergie est le ratio d’énergie qui indique
gie a identifié des potentiels d’économie
l’énergie nécessaire tout au long du processus
dans le domaine des conduites de chauf-
pour la production d’un litre de boisson.
fage et d’eau chaude. Par conséquent,
L’année du rapport, nous avons manqué d’un
l’isolation des conduites a été améliorée
cheveu le ratio d’énergie prévu de 0,305 dans la salle des sirops. Des isolations
MJ/lbp (« mégajoule par litre de boisson pro-
similaires ont été installées également à
duite »). Avec 0,307 MJ/lbp, ce ratio dépasse
Vals durant l’année du rapport.
certes l’objectif de deux millièmes mais
est un centième ou 3 % en-dessous du résultat
— A Bolligen, le circuit d’eau de refroidis­
de l’année précédente. En d’autres termes,
sement des compresseurs a été raccordé
nous avons amélioré notre efficience énergé-
à une pompe à chaleur, devenant ainsi
tique de 3 % malgré une hausse de produc-
une nouvelle source d’énergie. Economies
tion d’1 %.
annuelles estimées: 15’000 litres de
50
Nos sept priorités
Energie et protection du climat
mazout de chauffage ou près de 45 tonnes
objectifs et présentons nos résultats chaque
de CO₂.
année. En outre, nous bénéficions d’un vaste
réseau d’expériences et d’exemples pra-
— Toujours à Bolligen, l’air chaud sortant
tiques réussis. L’année du rapport, nous avons
de la salle des compresseurs (souffleuse)
atteint nos objectifs de réduction des émis-
sert à chauffer l’entrepôt.
sions de CO₂ et manqué de peu ceux de rendement énergétique. A moyen terme, nous
— Le plus gros projet de 2011 a pu être réalisé
avons l’intention de passer d’une convention
avec succès à Vals: l’installation de la nou-
d’objectifs volontaire à une convention
velle souffleuse très efficace. Nos pièces
contraignante, ce qui aurait pour consé-
brutes de PET, les « Preforms », sont mou-
quence, en cas de réalisation des objectifs,
lées thermiquement et pneumatiquement
l’exonération de la taxe d’incitation sur
à la bonne forme et à la bonne taille par une
le CO₂ et, grâce à la nouvelle loi sur le CO₂,
souffleuse avant le remplissage. Le gain
un remboursement supplémentaire. Nous
d’électricité de près de 30 % de la nouvelle
suivons donc attentivement la révision de loi
installation résulte en grande partie du
actuellement débattue dans les Conseils.
refroidissement du compresseur par l’eau
souterraine (avant: refroidissement
électrique et par l’eau de distribution), une
Flotte
pression reduite dans la souffleuse et
d’une capacité accrue (40’000 bouteilles/
Le transport de nos produits est assuré en
heure) rendant inutile la préproduction
grande majorité par la route. Notre flotte
de bouteilles pendant la nuit.
de camions comprenait l’année du rapport 57
véhicules en moyenne. Par ailleurs, quelque
— A Vals, l’éclairage extérieur est désormais
intégralement assuré par des LED.
32 chauffeurs contractuels sont à notre service.
Les chauffeurs contractuels utilisent leurs
propres véhicules ou des véhicules loués et
— Enfin, la sensibilisation des collaborateurs
reçoivent de notre part un volume de trans-
joue aussi un rôle central ( Semaines
port déterminé garanti. Comme la vente de
de l’Energie @ Coca-Cola HBC Suisse).
nos boissons est soumise à des variations
saisonnières, nous confions en dernière mi-
Notre qualité de membre de l’Agence de
nute des capacités de transport supplé-
l’énergie pour l’économie (AEnEC) fait
mentaire au marché libre (chauffeurs tiers)
aussi partie de notre engagement. Via cette
surtout en été. Notre flotte compte en plus
organisation, l’économie suisse contribue
des camions 386 voitures en moyenne, dont
à titre volontaire à la réalisation des objectifs
des véhicules du parc disponibles en fonction
climatiques nationaux. Dans le cadre de
des besoins. Nous utilisons aussi dans nos
notre adhésion, nous avons conclu une conven-
installations de production et entrepôts 149
tion d’objectifs volontaire pour deux usines
chariots-élévateurs électriques.
de mise en bouteille (Bolligen et Dietlikon) et
un centre d’exploitation (Bussigny comme
Nous nous efforçons de maintenir notre
ancien usine de mise en bouteille). Pour Vals,
flotte au niveau le plus récent et aussi peu
une convention est adoptée au printemps
polluant que possible. 95 % des kilomètres
2012. Le rendement énergétique global est au
parcourus par nos camions le sont déjà
cœur de cette convention vérifiée par l’Etat.
aujourd’hui avec des véhicules répondant à
Nous avons défini des objectifs de rendement
la norme Euro-5. En 2012, les derniers
énergétique et d’émissions de CO₂ des
camions Euro-3 passeront à la norme Euro-5.
sites en collaboration avec les modérateurs
de l’AEnEC et avec leurs instructions compétentes. Nous vérifions régulièrement ces
Notre objectif de diminuer la consomma­
tion de la flotte (essence et diesel réunis)
51
de 1,5 % par 100 kilomètres parcourus a
été clairement dépassé l’année du rapport.
Consommation énergétique de la flotte
Avec 10,66 l / 100 km, il bat de plus de 9 %
80 Mio.
le résultat de l’année précédente (11,76 l /
100 km). Par rapport à 2008 (chiffres malheureusement indisponibles pour 2007),
60 Mio.
la consommation a même diminué de plus
de 10 %. Cette année, la consommation de
nos voitures s’élève à 6,56 l / 100 kilomètres
40 Mio.
parcourus, ce qui représente une réduction
de 11 % par rapport à l’année précédente.
Comme on le voit, nos efforts de réduire
20 Mio.
continuellement la taille des moteurs portent
leurs fruits (voir détails ci-après). Tous les
résultats susmentionnés sont des comparaisons estimées des consommations effectives.
En ce qui concerne notre flotte de voitures,
il convient de souligner que les voitures des
0
2007
2008
2009
2010
2011
Carburants des camions et voitures de l’entreprise (en MJ)
collaborateurs représentent souvent un
élément de salaire fixe et peuvent donc être
utilisées à des fins privées également. En
toute la flotte commerciale. L’année du rap-
d’autres termes, la consommation globale de
port, cette valeur était de 173 g/km pour tous
carburant de notre flotte ne sert pas qu’aux
les véhicules des commerciaux et des cadres
trajets professionnels. Nous ne tenons pas de
(voitures personnelles).
statistiques sur la part de trafic privé dans la
consommation globale.
Nous avons essayé de diminuer la consom­
mation énergétique de notre flotte de véhi-
La consommation énergétique globale
cules par diverses mesures:
de notre flotte, essence et diesel confondus,
n’a cessé de diminuer ces cinq dernières
— Downsizing ou réduction de la puissance
années – à l’exception de 2009 – alors que les
des moteurs: cette année, le moteur de
volumes de production augmentent. Par
206 voitures du service externe est passé
rapport à l’année précédente, la consomma-
de 1,9 l à 1,6 l, ce qui équivaut pour chaque
tion énergétique a reculé de 2 %, ce qui est
voiture à une réduction des émissions de
certainement dû en grande partie à la déloca-
CO₂ de 139 g/km à 127 g/km.
lisation des domaines Cold Drink Operations
(placement et entretien des frigos, distribu-
— Evaluation des données: l’année du
teurs de boissons et installations pression) et
rapport, nous avons revu nos rapports
la transformation de Valser Service (service
sur la flotte: pour chaque véhicule et
de boissons) en une filiale à 100 %. Avec ces
trimestre, il est ainsi possible de donner la
mesures, 24 camions (5,5 t) et 49 voitures
consommation de carburant, les coûts,
ont disparu de nos statistiques au milieu de
les émissions de CO₂ et les accidents. Dès
l’année du rapport.
2012, ces données seront même disponibles mensuellement. Les résultats des
Nous avons réussi à réduire les émissions moyennes de CO₂ de toute notre flotte,
rapports sur la flotte font aussi partie
de la formation des chauffeurs.
camions compris, de 9 % (282 g/km contre
311 g/km) par rapport à l’année précédente.
— Formation des chauffeurs: nous propo-
Notre maison-mère a pour objectif d’at-
sons régulièrement à notre personnel
teindre d’ici 2016 un ratio de 138 g/km pour
roulant des formations sur la conduite et
52
Nos sept priorités
Energie et protection du climat
la sécurité telles que des cours sur le dé-
de Bolligen, ce qui garantit une planifica-
rapage ou les premiers secours. De plus, les
tion uniforme. Nous nous attelons aussi
cours d’éco-conduite font partie de notre
à réduire continuellement nos voyages à
offre de base. Un chauffeur suit en général
vide ( Relations avec les fournisseurs).
un à deux cours par an.
Avec le nouveau Vendor Managed Inventory (VMI), nous gérons le stock de nos
— Renouvellement de la flotte: nos respon-
clients-clés et améliorons la transparence
sables de flotte testent régulièrement
et l’efficacité de la chaîne logistique,
de nouveaux systèmes d’entraînement et
transport compris, et donc l’intérêt com-
vérifient leur intérêt pour notre flotte.
mun. Au quatrième trimestre de 2010,
Les moteurs au gaz naturel, électriques et
nous avons relevé un défi lié à l’optimisa-
hybrides ne correspondent pas encore
tion de nos envois. Dans le cadre des Hel-
à nos besoins. Toutes ces technologies ne
vetic Good Morning Meetings (HGMM),
sont pas encore assez au point pour soute-
les collaborateurs du service externe
nir efficacement notre charge utile élevée
d’une région du marché se réunissent tous
ou ne sont pas adaptées au comportement
les matins pour une réunion d’équipe,
d’utilisation de notre service externe.
ce qui engendre naturellement des déplacements supplémentaires du service
— Optimisation des itinéraires: nous sommes
externe et se répercute négativement sur
très bien armés avec nos sites de pro-
notre bilan. Les HGMM nous permettent
duction et de distribution régionaux. Nous
toutefois d’améliorer nettement notre
produisons aussi près que possible de
traitement du marché et le service clien-
nos clients et les livrons directement en
tèle, deux de nos points les plus précieux.
grande partie, c’est-à-dire sans transbordement de la marchandise. Par ailleurs,
Ces dernières années, nous avons intensi­
près de 95 % de notre volume de trans-
fié notre recours au rail pour le transport de
port sont dispatchés à partir de notre site
marchandises, notamment pour le transport
Semaines de l’Energie @ Coca-Cola HBC Suisse
En collaboration avec l’entreprise d’électricité
de courant variable, c’est-à-dire la consommation
du canton de Zurich (EKZ), notre siège social a
que nous pouvons influencer directement par
participé aux Semaines de l’Energie, une initiative
notre comportement (éteindre la lumière, couper
européenne organisée en avril ayant pour but de
l’écran de l’ordinateur, etc.).
nous sensibiliser aux thèmes relatifs à la consom-
période de mesure entre octobre et décembre
mation électrique et de nous donner des impul-
2011, par contre, le résultat était tout autre: nous
sions décisives pour de futures économies. Parmi
avons fait moins bien que l’année précédente.
les mesures, on peut citer les conseils quotidiens
Concrètement, nous avons consommé 4’630 kWh
d’économie de courant sur l’Intranet, des confé-
ou 4,9 % de courant de plus sur la même période.
rences sur la consommation électrique des lampes,
Ce résultat n’est pas étonnant quand on pense
des appareils domestiques et des écrans d’ordina-
que la phase finale de notre passage à SAP a
teur ainsi que des entretiens avec des conseillers
occasionné un surplus de travail. De plus, plusieurs
en énergie d’EKZ. Par ailleurs, la consommation
dizaines de personnes supplémentaires travaillaient
électrique du bâtiment principal a été mesurée
au troisième étage, avec les déplacements d’ascen-
pendant deux semaines et comparée à celle de
seur supplémentaires que cela entraîne. Malgré
l’année précédente. D’autres mesures ont eu lieu
cette consommation et les résultats comparables
d’octobre à décembre. Durant les deux semaines
limités, nous restons motivés et continuerons à
d’avril, nous avons pu économiser au total 19,4 %
sensibiliser régulièrement nos collaborateurs.
Lors de la seconde
53
de boissons d’Ilanz vers le centre de distri­
en 2011. En outre, plus de 1’000 nouveaux
bution de Zizers et pour l’importation
appareils avec le système de gestion de l’éner-
de boissons provenant d’Italie. La fiabilité,
gie ont été achetés.
la sécurité et le faible coût sont les atouts
du transport ferroviaire.
En plus de la consommation d’électricité,
nous nous intéressons donc aussi au rem­
Frigos
Quelque 34’000 appareils frigorifiques –
placement à moyen terme des agents réfrigérants les plus nocifs, dont le R12.
Le R12 est un chlorofluorocarbone (CFC).
frigos et vitrines – sont actuellement placés
Les CFC, au même titre que le méthane et
chez nos clients. Sur le plan écologique, ces
le protoxyde d’azote, font partie des gaz à effet
appareils sont préoccupants à double titre:
de serre longue durée et ces CFC détruisent
d’une part, ils consomment du courant et,
l’ozone dans la stratosphère. La loi permet de
d’autre part, ils contiennent des agents réfri-
conserver les frigos concernés mais inter-
gérants qui pourraient avoir un impact
dit leur recharge en gaz. 600 frigos de ce type
négatif sur le climat resp. la couche d’ozone,
sont encore utilisés chez nos clients. Ils
pas durant leur phase d’exploitation régu-
disparaîtront toutefois du marché d’ici 2013
lière certes mais en cas de panne et lors de
au plus tard ou seront équipés d’un autre
leur élimination incorrecte.
réfrigérant. Pour 2015, le groupe Coca-Cola
Hellenic et The Coca-Cola Company se
Au moment du développement des appa-
sont fixé un objectif clair: d’ici-là, aucun des
reils, la préoccupation majeure est l’usage
nouveaux frigos mis en circulation ne contien-
électrique. Nous nous efforçons de réduire
dra plus d’hydrocarbures fluorés (HFC).
la consommation électrique des appareils
Ces derniers affichent un potentiel d’effet de
utilisés par nos clients. Le groupe Coca-Cola
serre jusqu’à mille fois plus élevé que les
Hellenic en charge de l’achat centralisé
réfrigérants naturels. Le réfrigérant R134a
( Relations avec les fournisseurs) travaille
encore présent dans 91 % des frigos sur le
ici en étroite collaboration avec nos four-
marché tombera aussi bientôt en disgrâce.
nisseurs. Ce partenariat a porté des fruits
Par conséquent, nos achats de nouveaux
concrets ces dernières années avec le dévelop-
appareils se concentrent de plus en plus sur
pement de systèmes de gestion de l’énergie
des réfrigérants naturels au faible potentiel
pour les frigos. Il s’agit ici de systèmes « intel-
d’effet de serre comme le dioxyde de car-
ligents »: ils enregistrent comment l’appa-
bone (R744), le propane (R290) ou le butane
reil est utilisé, quels sont les pics et quand
(R600a). L’année du rapport, 60 % de nos
l’appareil n’est plus fréquenté. Le refroi­
nouvelles acquisitions contenaient déjà cette
dissement est alors adapté en conséquence.
génération d’agent frigorifique. Les appareils
L’appareil se coupe par exemple après la
à base de CFC ou de HFC restant sur le mar-
fermeture du magasin et ne se rallume que
ché après le retrait du R12 en 2013 seront soit
deux heures avant son ouverture. De plus,
modifiés soit remplacés par la dernière géné-
ces appareils sont équipés d’un éclairage LED
ration après évaluation économique.
qui consomme moins de courant, produit
moins de chaleur et affiche une durée de vie
Pour la mise au rebut de nos frigos retirés
plus longue. Au final, un tel appareil
du marché, nous collaborons avec la fon­
consomme jusqu’à 63 % d’énergie en moins
dation SENS qui s’occupe du démontage des
qu’un modèle de 2004. Le remplacement de
appareils dans les règles et de l’élimination
notre parc d’appareils n’en est toutefois
correcte des agents frigorifiques. SENS est fi-
encore qu’à ses débuts: 4 % des frigos placés
nancée par les taxes de recyclage anticipées
chez nos clients sont actuellement munis
perçues à l’achat d’appareils électroniques et
d’un tel système et nous en avons équipé 5 %
électriques.
54
Nos sept priorités
Emballages et recyclage
Emballages
et recyclage
Notre matériel d’emballage est un
facteur décisif pour garantir la sécurité
et la qualité élevée constante de nos
produits. On sait aussi de longue date que
l’emballage joue un rôle important sur
le plan marketing. Et, enfin, nos contenants
et les éléments d’emballage résiduels ont
un immense impact écologique car tant leur
fabrication que leur élimination nécessitent de l’énergie et des matières premières.
C’est pourquoi nous travaillons conti­
nuellement et de façon ciblée à l’optimisation de nos emballages et de la préservation globale des ressources.
Lors de la production de nos boissons,
les ressources en évitant ou réduisant les
deux types de matériaux d’emballage inter-
déchets, en utilisant des matières premières
viennent:
recyclées ou renouvelables dans nos emballages et en jouant un rôle central dans la
— les matériaux d’emballage primaires en
contact direct avec le produit comme
récupération et le recyclage des matières
premières utilisées.
les bouteilles en PET ou en verre et les
bouchons, et
— les matériaux d’emballage secondaires
servant essentiellement au transport
Développement de
l’emballage
comme les étiquettes, les palettes en bois,
le carton, le film thermorétractable.
Le PET est de loin le matériau d’emballage
le plus apprécié sur le marché suisse des bois-
Dans notre directive environnementale,
nous nous engageons à gérer efficacement
sons: près de 80 % des boissons rafraîchis­
santes sont vendues en PET. Plusieurs études
55
56
Nos sept priorités
Emballages et recyclage
Consommation PET
gin) de plus de 9 % sur la même période. Les
bouteilles en PET mises en circulation par
nos soins comportent ainsi déjà plus d’1/5 de
12’000
PET recyclé. Chez notre bouteille contour
pour Coca-Cola, Coca-Cola light et Coca-Cola
Zero, nous utilisons même 50 % de PET
9’000
recyclé depuis 2011.
Selon l’association PET-Recycling Schweiz,
6’000
chaque kg de PET recyclé permet d’éco­
nomiser plus de 3 kg de gaz à effet de serre.
The Coca-Cola Company a fixé comme
3’000
objectif pour toutes les entreprises Coca-Cola
d’utiliser 25 % de matériaux recyclés ou
renouvelables d’ici 2015. Théoriquement, une
0
2007
2008
2009
2010
2011
Tonnes consommées de nouveau PET et PET recyclé
bouteille en PET peut se composer à 100 %
de matière recyclée mais, en pratique, le taux
est plutôt de 50 %. Dépasser ce pourcentage est actuellement impossible en raison
surtout de la perte de qualité et de la faible
ont entretemps montré que la bouteille je-
disponibilité.
table en PET, telle qu’elle est utilisée en Suisse,
équivaut à la bouteille en verre consignée
Les optimisations de poids de cette année
d’un point de vue écologique. Plus d’1,5 mil-
(Lightweighting) réalisées en étroite colla­
liard de bouteilles de boisson en PET arrivent
boration avec notre fournisseur autrichien et
sur le marché suisse chaque année.
le groupe Coca-Cola Hellenic portent leurs
fruits: grâce au lancement des « shortnecks »,
Cette année, nous avons acheté pour nos
c’est-à-dire un goulot raccourci sur les bou-
trois usines de mise en bouteille quelque
teilles en PET (y compris le bouchon) ainsi
11’751 t de PET. Tandis que notre volume de
qu’aux nouvelles optimisations dans l’usage
production a augmenté d’1 % par rapport
des matériaux, nous avons pu atteindre des
à l’année précédente, nous avons réussi à ré-
réductions maximales sans conséquence
duire nos besoins de PET d’1,5 %. De plus,
au niveau de la stabilité et des performances
nous avons réduit la part de PET neuf (Vir-
des bouteilles. Sur la bouteille de 500 ml,
Le PET – une histoire à succès
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’armée
et intégralement recyclable sans perte de qualité.
américaine voulait remplacer la soie et le Nylon
Naturellement, le PET jouit d’un succès sans
japonais. Ses recherches ont abouti au développe-
précédent depuis les années 1970. C’est pourquoi,
ment du polyester. Le polyéthylène téréphta-
les bouteilles pour boisson en PET sont collectées
late – en abrégé: PET – appartient à la famille du
systématiquement en Suisse depuis 1990. Le
polyester et se compose à 100 % de pétrole ou
recyclat s’utilise essentiellement dans les embal-
de gaz naturel. 1,9 kg de pétrole brut donnent
lages et fûts. A côté de cela, les applications
environ 1 kg de PET, ce qui serait aussi le principal
pour le PET ne cessent de se multiplier: dans un
inconvénient de ce matériau. A part cela, ce
ménage moderne, on retrouve ainsi le PET
matériau n’a par contre que des avantages: il est
dans l’habillement, les meubles et l’électronique
transparent, léger, neutre au goût, incassable
de divertissement.
57
Déchets par type d’élimination
8’000
6’000
Déchets (g) par litre de boisson produite
4’000
2’000
0
2007
2008
2009
2010
2011
Déchets spéciaux, incinération des ordures ménagères et
recyclage (en tonnes)
9.33
14.17
11.41
8.64
15.08
par exemple, nous avons économisé 3 g de
boissons, nous avons pu anticiper la hausse
matériau. Grâce à cela, nous avons besoin
des déchets de verre et de plastique dans
de moins de matières premières pétrolières
nos objectifs pour cette année. Il faut encore
et générons aussi moins d’émissions par
ajouter à cela le besoin accru de tests suite à
bouteille pour le transport final. En plus des
l’optimisation des bouteilles en PET.
2007
2008
2009
2010
2011
optimisations des bouteilles en PET, nous
avons également lancé une nouvelle bouteille
en verre de 330 ml cette année. Par le design
inspiré de la bouteille aux courbes historiques,
la nouvelle bouteille pèse 2,2 g ou 7,5 % de
moins que son prédécesseur. Nos investisse-
René Herzog
ments relativement élevés – toutes les ins­
tallations ont dû être modifiées et adaptées
– se sont révélés payants.
Déchets et recyclage
En 2011, chaque litre de boisson produit
Directeur de
PET-Recycling
Schweiz
a engendré un peu plus de 15 g de déchets
comme du plastique (PET compris), du verre,
du carton, du papier, du bois et du métal. Ce
chiffre est certes de 74 % supérieur à celui de
La meilleure chose que les producteurs de
l’année précédente mais nous devons l’ex­
boissons puissent faire pour réduire la consomma­
pliquer. Notre but pour 2011 était de 23,7 g/
tion des ressources non renouvelables est
lbp, un objectif que nous avons bien dépassé.
l’utilisation de PET recyclable comme le font déjà
Cette augmentation des déchets a une raison:
Coca-Cola et Valser. Afin de pouvoir fermer la
comme nous avions décidé de lancer de
boucle des bouteilles à l’avenir, les Suisses doivent
nouvelles bouteilles en verre en 2010 et que
continuer à collectionner de manière exemplaire
ceci passe par le changement des caisses de
les bouteilles PET.
58
Nos sept priorités
Emballages et recyclage
Taux de recyclage en Suisse 2010
94 % Verre
91 % Aluminium
80 % PET
Les chiffres de 2011 ne seront disponibles qu’en août 2012
Sources: PET-Recycling Schweiz, IGORA et Vetrorecycling
2009: 95 % Verre, 91 % Aluminium, 81 % PET
2008: 95 % Verre, 91 % Aluminium, 78 % PET
59
Nous avons revalorisé à plus de 94 les
déchets occasionnés. Nous avons ainsi enregistré le taux de recyclage le plus haut jamais
atteint et dépassé la barre des 90 % pour la
troisième fois depuis quatre ans. Les déchets
résiduels ont été incinérés dans les instal­
lations spécifiques locales avec récupération
de la chaleur. Moins de 0,5 % de nos déchets
étaient des déchets spéciaux, notamment des
huiles usagées et des scories de nos installations de neutralisation.
Notre taux de recyclage très élevé n’est
Georgia Green et
son déhanché
possible que parce que la Suisse est le champion du monde du recyclage. Pour tous les
« Nous avons besoin d’une bouteille reconnais-
emballages de boissons – verre, PET et can­
sable entre mille, même dans l’obscurité ». Telle
nettes en aluminium, ces dernières étant
était la commande de Coca-Cola à la manufacture
importées de l’étranger – le taux de recyclage
de verre de l’époque. Celle-ci a répondu à cette
suisse est d’au moins 80 % ( Graphique).
demande d’originalité en concevant une bouteille
rebondie s’inspirant d’une noix de cola et affichant
Nous avons un rôle dans ces résultats.
un élégant déhanché. Indissociable du produit,
En tant que membre actif du comité de direc-
cette bouteille est devenue une icône du design
tion de l’association PET-Recycling Schweiz
industriel moderne. Lorsqu’elle a commencé à
(PRS) et de la coopérative IGORA, nous veil-
être produite en série par la Roots Glass Company,
lons activement au bon fonctionnement des
la bouteille a été surnommée « Georgia Green »
systèmes de collecte et d’élimination sur base
en raison de son verre aux reflets verts. Le sable
volontaire du PET et des cannettes depuis
utilisé pour la fabrication du verre a donné à la bou-
plus de 20 ans. Dans le cadre de notre engage­
teille sa couleur caractéristique.
ment dans PRS, nous récupérons chaque
année jusqu’à 2’000 tonnes de PET, soit 4 %
de la quantité recyclée en Suisse, auprès
des entreprises de restauration et de notre
La bouteille PET
Valser Service. Ces deux organisations
innovatrice
sont financées par les taxes de recyclage anticipées perçues lors de la vente des produits.
Ces dernières années, The Coca-Cola Company a consacré beaucoup d’énergie au développe­
ment de la PlantBottle™. Cette bouteille est aussi
légère, stable et recyclable qu’une bouteille normale en PET. A une différence près, petite mais
appréciable: le PEG (polyéthylène-glycol) contenu
dans la PlantBottle™ n’est pas issu du pétrole ou
du gaz naturel, comme c’est le cas dans le PEG des
bouteilles en PET traditionnelle, mais de résidus
de la production de cannes à sucre en Amérique du
Sud et en Inde. Outre la part de PEG jusqu’à 30 %,
la PlantBottle™ contient du PET neuf et du PET
recyclé. Nous avons réalisé les premiers tests avec
cette bouteille en Suisse ces deux dernières années
pour le compte du groupe Coca-Cola Hellenic.
60
Nos sept priorités
Relations avec les fournisseurs
Relations
avec les
fournisseurs
Nous nous préoccupons beaucoup non
seulement de notre impact environnemental
direct mais aussi de nos conséquences
indirectes pour l’être humain et la nature.
C’est pourquoi nos choix en matière d’achat,
notamment de marchandises stratégiques
comme le PET, le verre, le dioxyde de carbone
ou le sucre, sont décisifs. Pour continuer
à réduire durablement notre empreinte indirecte, nous collaborons étroitement
avec nos fournisseurs généralement locaux
et notre maison-mère.
Notre entreprise est une grande consommatrice de concentré de The Coca-Cola
Company, de sucre et édulcorants, de dioxyde
de carbone, d’eau, de bouteilles et d’étiquettes mais aussi de frigos, de véhicules, de
matériel de marketing et d’une vaste palette
de services. L’achat des matières premières et
produits stratégiques passe par notre
maison-mère. Notre groupe a encouragé cet
achat professionnel centralisé par de gros
investissements ces dernières années. En
Suisse aussi, nous avons accompli une étape
importante vers un processus d’achat au
contrôle centralisé, efficace et moins soumis
aux erreurs en adoptant un logiciel SAP
complet.
61
Dans nos décisions stratégiques d’achat
et de choix des fournisseurs, nous suivons ces
sécurité alimentaire effectués par The CocaCola Company.
principes au nom de la durabilité:
Grâce aux principes cités et aux ob— Nous augmentons l’efficience des res-
jectifs de développement durable concrets
sources de nos produits dans la mesure
fixés dans les conventions de prestations
du possible;
de nos acheteurs, nous avons pu améliorer
notre efficience en divers endroits l’année
— Nous travaillons avec un nombre réduit
de fournisseurs;
du rapport. Les optimisations de bouteille
et de bouchon mentionnées dans le chapitre Emballage et déchets en sont de bons
— Nous mettons nos fournisseurs à contri-
exemples. De plus, nous avons réussi à
bution et nouons avec eux des partena-
économiser encore les matériaux en collabo-
riats solides.
ration avec nos fournisseurs de film ther­
morétractable. Nos bouteilles en PET de 0,5 l
Grâce aux achats centralisés via le
et 1,5 l sont désormais entourées d’un film
groupe, nous profitons, d’une part, d’avanta­
thermorétractable plus fin dans les rayons
ges financiers et, d’autre part, de contrats
des magasins.
uniformes offrant le poids nécessaire au domaine du développement durable. Tous
les fournisseurs signent le code des fournis­
seurs du groupe, les « Supplier Guiding
Principles », et s’engagent ainsi à respecter les
règles en matière de sécurité des produits
Sucre local: pour une
et du travail, droits de l’homme et protection
responsabilité
environnementale que nous observons
aussi. L’application de ces règles est vérifiée
régulièrement chez nos fournisseurs-clés
dans le cadre de contrôles de qualité et de
environnementale et
sociale
Dans son étude réalisée en 2011 « Analyse
de durabilité de la production industrielle de sucre »,
Guido Stäger
l’Institut pour les décisions environnementales de
l’EPFZ est arrivé à la conclusion que le sucre suisse
devait être préféré à celui du Brésil. Cette étude
commanditée par notre fournisseur, les Sucreries
Aarberg + Frauenfeld SA, portait sur la fabrication
de sucre à partir de betteraves sucrières suisses
et de cannes à sucre brésiliennes tout au long de
la chaîne de production, de la fabrication de
CEO Sucreries
Aarberg +
Frauenfeld SA
l’engrais à la livraison. Les aspects pris en compte
étaient l’écologie, le social et l’économie. En ce
qui concerne la pollution environnementale (besoin
d’eau, voie de transport, etc, ) et donc aussi en
Nous sommes fiers que Coca-Cola se soit
matière de critères sociaux tels ques les conditions
décidé pour le sucre suisse. Nous accomplissons
de travail, le sucre suisse s’en sort mieux. Ce
les standards exigés de la sécurité alimentaire,
n’est que sur le plan économique que la balance
de la qualité des produits, de la durabilité et de la
penche en faveur du sucre de cannes brésilien:
disposition de livraison. Même dans des cas
la production bien plus intensive est plus rentable et
urgents, nous sommes rapidement sur place.
contribue plus largement à l’économie nationale.
62
Nos sept priorités
Engagement social
Engagement
social
En tant qu’entreprise suisse de 75 ans,
nous sommes fermement ancrés sur nos usines
de mise en bouteille et apportons notre
contribution sociale en tant qu’employeur et
contribuable, dans le cadre d’initiatives
spécifiques, comme acheteur et via des actions
de bénévolat et de dons.
Depuis toujours, nous entendons non
seulement rafraîchir les gens mais aussi
prendre nos responsabilités dans la société.
Nous en avons apporté la preuve dans les
chapitres précédents. Depuis 2009, tout le
groupe Coca-Cola Hellenic dispose en outre
d’un programme pour le bénévolat (Corporate Volunteering) permettant aux collabo-
Markus Mader
rateurs de réaliser des interventions bénévoles d’intérêt social pendant leurs heures de
travail. Voici quelques exemples de notre
engagement social durant l’année du contrat
sous forme de main-d’œuvre ou de dons.
— Tout au long de l’année, Coca-Cola HBC
Suisse soutient différentes organisations
caritatives telles que « Table couvre-toi »,
Directeur de la
Croix-Rouge suisse
Caritas, les Tables Bernoises, l’Arbeitsheim Brüttisellen et la société pour les
personnes atteintes de la maladie des os
En 2011, Coca-Cola a fêté son anniversaire en
de verre ainsi que des associations
faisant un geste de solidarité. Je suis ravi que l’ac-
sportives par la distribution gratuite de
tion « Happy Moments avec Coca-Cola » aide la
boissons.
Croix Rouge suisse à donner quelques « moments
de bonheur » à des personnes défavorisées. Nous
— Pour l’action « 2 × Noël », 65 collabo­
nous servirons de ce don pour atténuer la misère
rateurs ont soutenu activement la Croix-
de ces personnes.
Rouge Suisse en janvier. Pendant deux
63
jours, ils ont ouvert des colis offerts au
sportivement à d’autres tout en contri-
centre de distribution de la Croix-Rouge
buant à une action d’intérêt public (photo
Suisse et trié les denrées alimentaires,
ci-dessus).
peluches, produits de soin pour le corps et
matériel scolaire afin d’offrir un second
— Au lieu de distribuer des cadeaux de Noël
Noël aux personnes socialement défavo-
à nos clients, nous versons une somme
risées de Suisse et de l’étranger.
à une organisation d’intérêt public choisie par nos collaborateurs. Comme les
— Nous soutenons également le bal annuel
années précédentes, nous avons soutenu
de la Croix-Rouge Suisse par un don
en 2011 l’association d’entraide pour les
substantiel et des boissons. Nous aidons
enfants Kovive – Vacances pour enfants
aussi le Kispiball, une manifestation pour
défavorisés.
récolter des fonds en faveur du Kinder­
spital Zürich, en notre qualité de sponsor
d’or.
— Pour la fabrication de petites caisses
de boissons rétro en bois, nous collabo­
rons avec la Fondation « Stiftung zur
— Dans le cadre de la « Live Positively
Palme ». La fondation dirige une entre-
Week », les entreprises Coca-Cola s’en-
prise employant des personnes handi­
gagent une fois par an dans toute l’Europe
capées et aidant celles-ci. Elle propose 95
pour un thème de protection environne-
places d’accueil, 120 emplois et 20 places
mentale. Durant l’année du rapport, nous
d’apprentissage. Les ateliers de Pfäffikon
nous sommes chargés du nettoyage de
ZH ont réalisé 500 caisses rétro que nous
la partie du Brandbach passant à Dietlikon
remettons à nos visiteurs depuis le milieu
(photo ci-dessus).
de l’année 2010.
— Des équipes ont pris part à deux reprises
à des tournois de fussballcharity.ch.
Les recettes de ces manifestations sont
versées à Caritas Zurich et à la Fondation
Espoir qui aident les enfants et familles
dans le besoin par diverses offres de
conseil et d’assistance. En participant aux
tournois, nous avons pu nous mesurer
Notre équipe au tournoi de la
fussballcharity.ch (à gauche).
Les collaborateurs de CocaCola lors du nettoyage
du ruisseau « Brandbach » à
Dietlikon (à droite).
64
Annexes
Index GRI
Index GRI
Le tableau qui suit renseigne sur les
sabilité du fait des produits et Société. Les
différents indicateurs GRI (GRI3.1) dans les
informations sur notre solution de gestion se
domaines Stratégie et profil, Economie,
trouvent dans la partie  Notre approche
Environnement, Droits de l’Homme, Emploi,
et au début du chapitre sur les axes de notre
relations sociales et travail décent, Respon-
développement durable.
IndicateurRéponse resp. référence sur le chapitre / la section du rapport
1. Stratégie et analyse
1.1
Déclaration du décideur le plus haut placé de l’organisation (directeur général,
président ou cadre dirigeant de même niveau, par exemple) sur la pertinence du
développement durable pour l’organisation et sa stratégie
Editorial
1.2
Description des impacts, risques et opportunités majeurs
Notre produit; Systématique
2. Profil de l’organisation
2.1
Nom de l’organisation
Coca-Cola HBC Suisse SA
2.2
Principaux produits et/ou services et marques correspondantes
Notre activité; Notre produit
2.3
Structure opérationnelle de l’organisation, avec description des principales divisions,
entités opérationnelles, filiales et coentreprises
Notre activité; A propos du rapport
2.4
Lieu où se trouve le siège de l’organisation
Brüttisellen ZH
2.5
Nombre de pays où l’organisation est implantée et nom des pays où soit l’exploitation est majeure, soit les questions relatives au développement durable traitées dans
le rapport s’avèrent particulièrement pertinentes
Notre activité
2.6
Nature du capital et forme juridique.
Notre activité
2.7
Marchés où l’organisation opère avec répartition géographique, secteurs desservis
et types de clients ou de bénéficiaires
Notre activité
2.8
Taille de l’organisation et plus particulièrement:
— le nombre de salariés
— le chiffre d’affaires net (pour les organisations du secteur privé) ou les recettes
net (pour les organisations du secteur public)
— le financement total, en séparant les dettes et les capitaux propres (pour les
organisations du secteur privé)
— et la quantité de produits ou de services fournis
Notre activité; Notre produit; Collaborateurs
2.9
Changements significatifs de la taille, de la structure de l’organisation ou de son
capital au cours de la période de reporting comprenant:
— le lieu d’exercice des activités ou son évolution, avec l’ouverture, la fermeture
ou l’extension desites
— les modifications de la structure du capital social et autre formation de capital,
préservation du patrimoine et autres changements (pour les organisations du
secteur privé)
Notre activité; A propos du rapport
2.10
Récompenses reçues au cours de la période de reporting
Swiss HR-Award 2011 (Collaborateurs)
3. Paramètres du rapport
3.1
Période considérée (par exemple exercice comptable, année calendaire) pour les
informations fournies
2011
65
IndicateurRéponse resp. référence sur le chapitre / la section du rapport
3.2
Date du dernier rapport publié (le cas échéant)
2005, Rapport environnemental
3.3
Cycle considéré (annuel, biennal, etc.)
Editorial; A propos du rapport
3.4
Personne à contacter pour toute question sur le rapport ou son contenu
A propos du rapport; Mentions légales
3.5
Processus de détermination du contenu du rapport et notamment:
— détermination du principe de pertinence
— définition des priorités à l’intérieur du rapport
— et identification des parties prenantes susceptibles d’utiliser le rapport
A propos du rapport; Notre approche
3.6
Périmètre du rapport (pays, divisions, filiales, installations en crédit-bail, coentreprises, fournisseurs, par exemple)
A propos du rapport
3.7
Indication des éventuelles limites spécifiques du champ ou du périmètre du rapport
A propos du rapport
3.8
Principes adoptés pour la communication des données concernant les coentreprises, filiales, installations en crédit-bail, activités sous-traitées et autres situations
susceptibles d’avoir une incidence majeure sur les possibilités de comparaison d’une
période à l’autre et/ou d’une organisation à l’autre
A propos du rapport
3.9
Techniques de mesure des données et bases de calcul, y compris les hypothèses et
techniques à l’origine des estimations appliquées au renseignement des indicateurs
et autres informations figurant dans le rapport
A propos du rapport
3.10
Explication des conséquences de toute reformulation d’informations communiquées dans des rapports antérieurs et des raisons de cette reformulation (par
exemple fusions/acquisitions, modification de la période considérée, nature de
l’activité, méthodes de mesure)
–
3.11
Changements significatifs, par rapport à la période couverte par les rapports
antérieurs, du champ, du périmètre ou des méthodes de mesure utilisées dans le
rapport.
–
3.12
Tableau identifiant l’emplacement des éléments d’information requis dans le
rapport. Identification des numéros de page ou des liens Internet où peuvent être
trouvées les informations suivantes:
— Stratégie et analyse 1.1 – 1.2
—Profil de l’organisation 2.1 – 2.10
—Paramètres du rapport 3.1 – 3.13
— Gouvernance, engagements et dialogue 4.1 – 4.17
—Information sur l’approche managériale, par catégorie
—Indicateurs de performance de base
—Indicateurs supplémentaires GRI, éventuellement inclus
—Indicateurs des suppléments sectoriels GRI, éventuellement inclus dans le
rapportn
Tableau GRI
3.13
Politique et pratique courante visant la validation du rapport par des personnes
externes à l’organisation
Validation par des personnes externes à l’organisation
pas encore rentrée
4. Gouvernance, engagements et dialogue
4.1
Structure de gouvernance de l’organisation y compris les comités relevant du plus
haut organe de gouvernance, responsables de tâches spécifiques telles que la
définition de la stratégie ou la supervision de l’organisation
Systématique
4.2
Indiquer si le président du plus haut organe de gouvernance est aussi un administrateur exécutif (et dans ce cas, indiquer ses fonctions dans l’organigramme de
l’organisation et les raisons de cette disposition)
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4.3
Pour les organisations ayant un système de conseil d’administration (ou assimilé)
à organe unique, indiquer le nombre d’administrateurs indépendants et/ou non
exécutifs
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4.4
Mécanismes permettant aux actionnaires et aux salariés de faire des recommandations ou de transmettre des instructions au plus haut organe de gouvernance
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4.5
Lien entre les rémunérations des membres du plus haut organe de gouvernance,
des cadres supérieurs et des cadres dirigeants (y compris les indemnités de départ)
et la Performance de l’organisation (y compris sociale et environnementale)
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66
Annexes
Index GRI
IndicateurRéponse resp. référence sur le chapitre / la section du rapport
4.6
Processus mis en place par le plus haut organe de gouvernance pour éviter les
conflits d’intérêt
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4.7
Processus de détermination des qualifications et de l’expertise exigée des membres
du plus haut organe de gouvernance pour décider des orientations stratégiques de
l’organisation en matière de questions économiques, environnementales et sociales
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4.8
Missions ou valeurs, codes de bonne conduite et principes définis en interne par
l’organisation sur sa performance économique, environnementale et sociale, et état
de leur mise en pratique
Editorial; Notre approche; Collaborateurs
4.9
Procédures définies par le plus haut organe de gouvernance pour superviser la
manière dont l’organisation identifie et gère sa performance économique, environnementale et sociale, et notamment les risques, opportunités, ainsi que le respect
des normes internationales, des codes de bonne conduite et des principes
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4.10
Processus d’évaluation de la performance propre du plus haut organe de gouvernance, notamment du point de vue économique, environnemental et social
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4.11
Explications sur la position de l’organisation quant à la démarche ou au principe de
précaution et sur ses actions en la matière
Notre approche
4.12
Chartes, principes et autres initiatives, d’origine extérieure en matière économique,
environnementale et sociale, auxquelles l’organisation a souscrit ou donné son aval
Notre approche
4.13
Affiliation à des associations (associations professionnelles) ou adhésion à des
organisations nationales ou internationales de défense des intérêts dans lesquelles
l’organisation:
— détient des postes au sein des organes de gouvernance
— participe à des projets ou à des comités
— apporte des financements dépassant la simple cotisation
— ou considère sa participation comme stratégique
Adhésions
4.14
Liste des groupes de parties prenantes inclus par l’organisation
Coopérative; Adhésions; Axes
4.15
Base d’identification et sélection des parties prenantes avec lesquelles dialoguer
Coopérative; Adhésions; Axes
4.16
Démarche de ce dialogue, et notamment fréquence par type et par groupe de
parties prenantes
Coopérative; Adhésions; Axes
4.17
Questions et préoccupations clés soulevées via le dialogue avec les parties prenantes et manière dont l’organisation y a répondu, notamment lors de l’établissement de son rapport
Coopérative; Adhésions; Axes
5. Approche managériale
Economie
EC2
Implications financières et autres risques et opportunités pour les activités de l’organisation liés aux changements climatiques
Energie et protection du climat
EC4
Subventions et aides publiques significatives reçues
Pas d’aide publique pendant la période couverte par le
rapport
EC6
Politique, pratiques et part des dépenses réalisées avec les fournisseurs locaux sur
les principaux sites opérationnels
Relations avec les fournisseurs
EC7
Procédures d’embauche locale et proportion de cadres dirigeants embauchés
localement sur les principaux sites opérationnels
62,5 %
EC8
Développement et impact des investissements en matière d’infrastructures et des
services, principalement publics, réalisés via une prestation commerciale, en nature
ou à titre gratuit
Engagement social
Environnement
EN3
Consommation d’énergie directe répartie par source d’énergie primaire
Energie et protection du climat
EN4
Consommation d’énergie indirecte répartie par source d’énergie primaire
Energie et protection du climat: Consommation énergétique et émissions de CO2
EN5
Energie économisée grâce à l’efficacité énergétique
Energie et protection du climat: Production; Flotte
67
IndicateurRéponse resp. référence sur le chapitre / la section du rapport
EN8
Volume total d’eau prélevé, par source.
Eau: Protection des sources; Efficience de l’eau
EN11
Emplacement et superficie des terrains détenus, loués ou gérés dans ou au voisinage d’aires protégées et en zones riches en biodiversité en dehors de ces aires
protégées qui est en possession de l’entreprise, en bail ou managé par l’entreprise
Vals GR
EN12
Description des impacts significatifs des activités, produits et services sur la biodiversité des aires protégées ou des zones riches en biodiversité en dehors de ces
aires protégées
Eau: « Recherches fondamentales à la source St-Paul »
EN16
Emissions totales, directes ou indirectes, de gaz à effet de serre, en poids
Energie et protection du climat: Consommation énergétique et émissions de CO2
EN18
Initiatives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et réductions obtenues
Eau: Traitement des eaux usées; Energie et protection
du climat: Consommation énergétique et émissions de
CO2; Production; Flotte
EN19
Emissions de substances appauvrissant la couche d’ozone, en poids
Energie et protection du climat: Frigos
EN21
Total des rejets dans l’eau, par type et par destination
Eau: Traitement des eaux usées
EN22
Masse totale de déchets, par type et par mode de traitement
Emballage et recyclage: Déchets et recyclage
EN23
Nombre total et volume des déversements accidentels significatifs
Pas d’incidents durant la période du rapport
EN24
Masse des déchets transportés, importés, exportés ou traités et jugés dangereux
aux termes de la Convention de Bâle, Annexes I, II, III et VIII; pourcentage de
déchets exportés dans le monde entier
Emballage et recyclage: Déchets et recyclage
EN26
Initiatives pour réduire les impacts environnementaux des produits et des services,
et portée de celles-ci
Eau; Energie et protection du climat; Emballage et
recyclage
EN27
Pourcentage de produits vendus et de leurs emballages recyclés ou réutilisés, par
catégorie
Emballage et recyclage: Déchets et recyclage
EN28
Montant des amendes significatives et nombre total de sanctions non pécuniaires
liées aux réglementations en matière d’environnement
Pas de violation des réglementations ni d’amende durant
la période du rapport
EN29
Impacts environnementaux significatifs du transport des produits, autres marchandises et matières utilisés par l’organisation dans le cadre de son activité et du
transport des membres de son personnel
Energie et protection du climat: Flotte
Emploi, relations sociales et travail décent
LA1
Effectif total par type d’emploi, contrat de travail et zone géographique
Collaborateurs
LA2
Turnover du personnel en nombre de salariés et en pourcentage par tranche d’âge,
sexe et zone géographique
Collaborateurs
LA4
Pourcentage de salariés couverts par une convention collective
Pas de collaborateurs faisant partie d’une convention
collective. Les collaborateurs temporaires constituent
une exception car les agences d’intérim en prennent en
charge la responsabilité.
LA6
Pourcentage de l’effectif total représenté dans des comités mixtes Direction-salariés
d’hygiène et de sécurité au travail visant à surveiller et à donner des avis sur les
programmes de santé et de sécurité au travail.
Echanges dans le cadre du « Walk the Talk » et des
réunions de cadres dans les usines de mise en bouteille
auxquelles participent aussi les responsables HSE (Collaborateurs: Santé et sécurité)
LA7
Taux d’accidents du travail, de maladies professionnelles, d’absentéisme, nombre de
journées de travail perdues et nombre total d’accidents du travail mortels, par zone
géographique
Collaborateurs: Santé et sécurité
LA11
Programmes de développement des compétences et de formation tout au long de
la vie destinés à assurer l’employabilité des salariés et à les aider à gérer leur fin de
carrière
Collaborateurs: Développement des collaborateurs;
Formation continue et formation
LA13
Composition des organes de gouvernance et répartition des employés par sexe,
tranche d’âge, appartenance à une minorité et autres indicateurs de diversité
Collaborateurs
LA14
Rapport du salaire de base des hommes et de celui des femmes par catégorie
professionnelle
Collaborateurs
68
Annexes
Index GRI
IndicateurRéponse resp. référence sur le chapitre / la section du rapport
Droits de l’Homme
HR2
Pourcentage de fournisseurs et de sous-traitants majeurs dont le respect des droits
de l’Homme a fait l’objet d’un contrôle; mesures prises
Relations avec les fournisseurs
HR4
Nombre total d’incidents de discrimination et mesures prises
Pas d’incident
SO2
Pourcentage et nombre total de domaines d’activité stratégique soumis à des
analyses de risques en matière de corruption
Pas d’examen spécifique
SO4
Mesures prises en réponse à des incidents de corruption
Collaborateurs
SO5
Affichage politique, participation à la formulation des politiques publiques et
lobbying
Bien-être des consommateurs: Informations nutritionnelles transparentes
SO6
Total des contributions versées en nature et en espèces aux partis politiques,
hommes politiques et institutions connexes, par pays
Pas de contributions en nature ni en espèces durant la
période couverte par le rapport
SO7
Nombre total d’actions en justice pour comportement anticoncurrentiel, infractions
aux lois anti-trust et pratiques monopolistiques; résultats de ces actions
0
SO8
Montant des amendes significatives et nombre total des sanctions non financières
pour non-respect des lois et des réglementations
Pas de violation des réglementations ni amende durant
la période du rapport
Société
Responsabilité du fait des produits
PR1
Etapes du cycle de vie où sont évalués en vue de leur amélioration les impacts des
produits et des services sur la santé et la sécurité, et pourcentage de catégories de
produits et de services significatives soumises à ces procédures
Bien-être des consommateurs: Sécurité maximale des
produits; Collaborateurs: Santé et sécurité
PR2
Nombre total d’incidents de non-conformité aux réglementations et aux codes
volontaires concernant les impacts sur la santé et la sécurité des produits et des
services, par type de résultat
Pas de violation des réglementations durant la période
couverte par le rapport
PR3
Type d’information sur les produits et les services requis par les procédures et pourcentage de produits et de services significatifs soumis à ces exigences d’information
Relations avec les fournisseurs; Bien-être des consommateurs: Informations nutritionnelles transparentes et
Sécurité maximale des produits; Emballage et recyclage
PR4
Nombre total d’incidents de non-conformité aux réglementations et aux codes
volontaires concernant l’information sur les produits et les services et leur étiquetage, par type de résultat
2010: Adaptation de la déclaration chez une boisson
énergétique (Burn), amélioration de la distinction de la
date pour Disney Cappy
2011: Pas de violation des réglementations durant la
période couverte par le rapport
PR5
Pratiques relatives à la satisfaction des clients et notamment résultats des enquêtes
de satisfaction des clients
Coopérative
PR6
Programmes de veille de la conformité aux lois, normes et codes volontaires relatifs
à la communication marketing, y compris publicité, promotion et parrainages
Bien-être des consommateurs: Responsabilité dans les
départements marketing et commercial
PR7
Nombre total d’incidents de non-conformité aux réglementations et aux codes
volontaires relatifs à la communication marketing, y compris publicité, promotion et
parrainages, par type de résultat
Adaptation d’une annonce dans un journal de clients
PR8
Nombre total de plaintes fondées pour atteinte à la vie privée et de perte de données relatives aux clients
Pas d’infractions dans la période du rapport
PR9
Montant des amendes significatives encourues pour non-respect des lois et des
réglementations concernant la mise à disposition et l’utilisation des produits et des
services
Pas de violation des réglementations ni d’amende durant
la période couverte par le rapport
Annexes
Adhésions
69
Adhésions
Organisation
Fonction
Association Suisse des Annonceurs (ASA)
Membre
Association Suisse des Distributeurs de Boissons (ASDB)
Membre
Association suisse des sources d'eaux minérales et
de producteurs de soft drinks (SMS)
Membre
Association suisse pour les emballages de boissons
respectueux de l'environnement (SVUG)
Membre fondateur
Association suisse pour les procédés d'amélioration
(SAV-ASP)
Membre
CI Eaux minérales
Membre
Fédération des industries alimentaires suisses (FIAL)
Membre du groupe de travail Nutrition
Fondation européenne pour le management par
la qualité (EFQM)
Membre
Fondation suisse pour la pratique environnementale
PUSCH
Membre
Gastrosuisse
Membre
Gesellschaft für Marketing (GFM)
Membre
Getränke-Fachhandel-Kooperation (GEFAKO)
Membre
GS1 Suisse, le centre de compétences de l’économie
en matière de standards, de logistique, de Supply &
Demand Management
Membre
IGORA (Alu-Recycling)
Conseil d’administration
International Advertising Association (IAA)
Membre
Öbu – Réseau d’économie durable
Membre
PET Recycling Schweiz (PRS)
Membre fondateur et conseil d’administration
Publicité Suisse
Membre
Schweizer Presse
Membre
Schweizerischer Verband für Spital-, Heim- und
Gemeinschaftsgastronomie (SVG)
Membre
Solution par groupe d’entreprises « Boissons »
Membre fondateur et
présidence du conseil d’administration
Swiss Association for Quality (SAQ)
Membre
Total Quality Management, Forum Schweiz
Membre
Union suisse de l’article de marque Promarca
Membre
WWF
Membre
Nous participons aussi à
diverses associations et
organisations dans les communes de nos sites et nous
nous engageons via différents
sponsorings financiers
ou distributions de produits
( Engagement social).
70
Annexes
Liens principaux
Liens
principaux
Coca-Cola HBC Suisse SA
www.coca-colahellenic.ch
Coca-Cola Suisse Sàrl
www.coca-cola.ch
Portail client de
Coca-Cola HBC Suisse SA
www.cokeonline.ch
Coca-Cola Hellenic Bottling Company S.A.
www.coca-colahellenic.com
The Coca Cola Company
www.thecoca-colacompany.com
Site web du Job Dating Day de
Coca-Cola HBC Suisse
www.jobdatingday.ch
Commune du site de Dietlikon
(production et distribution)
www.dietlikon.ch
Commune du site de Wangen-Brüttisellen
(siège social)
www.bruettisellen.ch
Commune du site de Bolligen
(production et distribution)
www.bolligen.ch
Commune du site de Vals
(production)
www.vals.ch
Commune du site de Bussigny
(distribution)
www.bussigny.ch
Commune du site de Zizers
(distribution)
www.zizers.ch
Global Reporting Initiative, GRI
www.globalreporting.org
Greenhouse Gas Protocol, GHGP
www.ghgprotocol.org
Organe consultatif par rapport aux questions
du changement climatique, OcCC
www.occc.ch
Annexes
Glossaire
Glossaire
Adiposité
Obésité  Indice de masse corporelle (Body Mass
Index)
Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC)
Organisation de l’économie suisse via laquelle les
entreprises suisses contribuent sur base volontaire à la
réalisation des objectifs climatiques nationaux. Nous
avons conclu avec l’AEnEC une convention d’objectifs
volontaire dans le cadre du Modèle Energie.
Burnout
Le syndrôme du burnout ou épuisement professionnel
est un état d’épuisement émotionnel avancé réduisant
les performances.
Case Management
Le Case Management est une procédure spécifique
pour le traitement coordonné de questions complexes
liées au social, à la santé et aux assurances. Au cours
d’un processus coopératif géré systématiquement, une
prestation adaptée aux besoins individuels est fournie
ou soutenue afin d’atteindre des objectifs définis en
commun et des effets de grande qualité.
CFC
Les chlorofluorocarbures sont utilisés dans une partie
de nos frigos comme agent réfrigérant. Tels que le
méthane et le gaz hilarant, ils font partie des gaz à effet
de serre et, dans le cas d’une fuite ou d’une évacuation
incorrecte, détruisent l’ozone de la stratosphère.  R12
Chauffeurs contractuels
Prestataires logistiques qui exécutent des ordres de
transport au nom de Coca-Cola HBC Suisse. L’entreprise leur garantit un volume de transport fixe. Les
chauffeurs contractuels utilisent leur propre véhicule ou
un véhicule loué et n’apparaissent pas dans les statistiques de Coca-Cola HBC Suisse.  Chauffeurs tiers
Chauffeurs tiers
Prestataire logistique exécutant des ordres de transport
à court terme au nom de Coca-Cola HBC Suisse.
L'entreprise fait principalement appel à ces capacités
de transport supplémentaire du marché libre en période
estivale. Les chauffeurs tiers utilisent leur propre véhicule ou un véhicule loué et n’apparaissent pas dans les
statistiques de Coca-Cola HBC Suisse.  Chauffeurs
contractuels
Clients
Entreprises de restauration et détaillants qui vendent nos
produits aux  Consommateurs.
Cold Drink Operations
Ancienne unité d’affaires de Coca-Cola HBC Suisse
responsable de la gestion des frigos, des distributeurs de
boissons et des installations pression, y compris leur placement et leur entretien. Cette unité a été externalisée à
une société de services externe durant l’année couverte
par le rapport
71
72
Annexes
Glossaire
Compatibilité culturelle
Terme issu du recrutement des collaborateurs qui
désigne la compatibilité de valeur et de culture entre
l’employeur et les employés potentiels.
Consommateurs
Les personnes qui consomment nos boissons.
 Clients
Contenants
Ensemble de tous les conditionnements utilisés, ex.
bouteille en PET 0,5 l et bouteille en verre 0,33 l.
Corporate Social Responsibility (CSR)
Désigne un concept d’entreprise uniforme intégrant
toutes les dimensions du développement durable et
regroupant toutes les contributions sociales, écologiques et économiques d’une entreprise pour la prise
en charge volontaire de ses responsabilités sociales. Le
concept va au-delà du respect des dispositions légales
(Compliance).
Développement durable
Le rapport Brundtland de 1987 définit le développement
durable (« sustainable development ») en ces termes:
« Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre
aux leurs ». Ce principe directeur a été appliqué cette
dernière décennie aux actes responsables et au succès à
long terme des entreprises.
Eau de boisson
Eau utilisée pour la production de boissons.  Eau de
traitement
Eau de traitement
Toute eau utilisée pour le nettoyage ou le refroidissement et non pas pour la fabrication de produits.  Eau
de boisson
EMS
Système de gestion de l’énergie. Le système EMS est
intégré à nos frigos de dernière génération. Il permet un
meilleur rendement énergétique des frigos.
FSSC 22000
Le protocole Food Safety System Certification 22000
est une norme garantissant la sécurité alimentaire lors de
la production de denrées alimentaires.
Fût consigné
Un fût spécialement développé pour le remplissage
industriel et le stockage hygiénique de boissons. Les fûts
consignés se sont imposés dans la restauration ( installations pression).  Keg
g/lbp
Grammes par litre de boisson produite  Ratio de
déchets
Greenhouse Gas Protocol
Le GHGP est l’instrument d’établissement de bilan le
plus répandu dans le monde pour les gouvernements
et entreprises afin de comprendre, de quantifier et de
contrôler les émissions de dioxyde de carbone.
Groupes d’interlocuteurs
Aussi parties prenantes. Une personne ou un groupe
ayant un intérêt (justifié) dans les activités de l’entreprise. Les groupes d’interlocuteurs sont influencés par
l’entreprise et/ou ont une influence sur l’entreprise.
Hazard Analysis and Critical Control Points (HACCP)
Le concept HACCP (en français: analyse des risques et
maîtrise des points critiques) est un système préventif
visant à garantir la sécurité des denrées alimentaires et
des consommateurs.
HFC
Hydrocarbures fluorés utilisés comme agents réfrigérants dans nos frigos. Ils font partie des gaz à effet de
serre.
HSE
Health, Safety & Environment (Santé, sécurité et
environnement)
73
Incident Management & Crisis Resolution (IMCR)
L’équipe de gestion des incidents et des crises (équipe
IMCR) est un groupe composé de cadres spécialement
formés de tous les domaines de l’entreprise. En cas
de problème, les membres de l'équipe sont habilités à
prendre rapidement les mesures immédiates nécessaires
dans leur domaine d'activité pour gérer l'incident ou la
crise.
Indice de masse corporelle (Body Mass Index – BMI)
Le BMI est une mesure servant à évaluer le poids
d’une personne en fonction de sa taille. Le poids
normal se situe entre 18,5 et 25 kg/m2. Les personnes
ayant une valeur supérieure à 25 sont considérées
comme en surpoids et celles dépassant 30 sont obèses
 adiposité.
Installation de remplissage
Ligne de production où les boissons sont embouteillées.
Installation pression
Système utilisé dans la restauration pour le service direct
(sans bouteille) de boissons où la boisson passe directement d’un  Fût consigné à un verre de service.
ISO 14001
La norme internationale de gestion environnementale
ISO 14001 détermine les exigences mondialement
reconnues du système de gestion environnementale
d’une entreprise.
ISO 9001
La norme ISO 9001, le système de gestion le plus usitétilisé au monde, détermine les exigences du système de
gestion de qualité d’une entreprise.
Job Dating Day
Instrument de recrutement novateur de Coca-Cola
HBC Suisse où les candidats font la connaissance de
l’entreprise et des emplois vacants à l’aide de différents
« Dates » et discutent dans une ambiance détendue
avec les collaborateurs HR et spécialisés.
Keg
 Fût consigné
KPI
Key Performance Indicator: indicateur servant à mesurer
une performance déterminée, ex.  Ratio d’eau
l/lbp
Litre par litre de boisson produite  Ratio d’eau
LED
Abréviation anglaise de diode électroluminescente.
Désigne un élément de construction électronique
semi-conducteur produisant de la lumière. Les LED sont
plus économes en énergie et ont une durée de vie plus
longue que les ampoules à incandescence traditionnelles.
Lightweighting
Ensemble de toutes les mesures destinées à la réduction
de poids des emballages de boisson.
Matrice CIP
Nettoyage automatique d’un système fermé. En cas
de changement de boisson sur une  installation de
remplissage, la matrice Cleaning in Place, en abrégé
CIP, est mise en œuvre. La matrice CIP détermine les
nettoyages de la ligne à effectuer entre les procédures
de remplissage de différentes boissons.
MJ/lbp
Mégajoule par litre de boisson produite  Ratio
d’énergie
Mystery Shopper
Personnes effectuant des achats-tests de façon anonyme
pour The Coca-Cola Company afin de contrôler la
qualité des produits sur le marché.
OFSP
Office fédéral de la santé publique
OHSAS 18001
L’OHSAS 18001 (Occupational Health- and Safety
Assessment Series) sert de base de certification pour les
systèmes de gestion dans le domaine de la protection
du travail.
74
Annexes
Glossaire
Organisations non-gouvernementales (ONG)
Ensemble de tous les acteurs de la société civile
apparaissant comme groupes d’interlocuteurs face à une
entreprise.
PEG
PEG (polyéthylène-glycol). Composant d’une bouteille
en PET traditionnelle.
PET
Le polyéthylène téréphthalate appartient à la famille du
polyester et se compose à 100 % de pétrole ou de gaz
naturel. Le PET est transparent, léger, neutre au goût,
incassable et peut être recyclé sans perte de qualité.
Preform
Bouteille brute en PET mise en forme et aux dimensions par une souffleuse via une action thermique et
pneumatique
R12
Un chlorofluorocarbone ( CFC) utilisé dans
plusieurs centaines de frigos de Coca-Cola HBC Suisse
comme agent réfrigérant.
Ratio d’eau
Mesure du groupe Coca-Cola Hellenic indiquant en
litres l’eau consommée par litre de boisson produite
(unité:  l/lbp)  Ratio de déchets,  Ratio
d’énergie
Ratio d’énergie
Mesure du groupe Coca-Cola Hellenic indiquant l’énergie consommée en mégajoules pour un litre de boisson
produite (unité:  MJ/lbp)  Ratio de déchets,
 Ratio d’eau
Ratio de déchets
Mesure du groupe Coca-Cola Hellenic indiquant
la quantité de déchets en grammes pour un litre de
boisson produite (unité:  g/lbp)  Ratio d’énergie,
 Ratio d’eau
Repères Nutritionnels Journaliers GDA
Les Repères Nutritionnels Journaliers GDA (Guideline
Daily Amounts) créés en 2008 contiennent des informations sur l’apport énergétique et la quantité des quatre
principales valeurs nutritionnelles par portion de boisson:
sucre, lipides, lipides saturés et sodium.
Salle des sirops
Salle où est fabriqué le  sirop.
SAR
Sickness Absence Rate: mesure utilisée par Coca-Cola
HBC Suisse exprimant les jours d’absence pour cause
de maladie et d’accident en pour-cent de la durée de
travail totale.
Semaine de l’Energie (Energy Week)
Initiative européenne pour la sensibilisation aux thèmes
de l’efficience énergétique et des énergies renouvelables
à laquelle participent des centaines d’organisations dans
plus de 30 pays.
Shortneck
Goulot de bouteille PET raccourci (bouchon compris)
lancé sur le marché suisse en 2011.
Sirop
Pour la fabrication de Coca-Cola, le sirop simple est
préparé dans une cuve en mélangeant le sucre et l’eau
de boisson. Le sirop final est ensuite obtenu dans une
deuxième cuve à partir du sirop simple: en mélangeant
le concentré avec les ingrédients spécifiques du Coca.
La boisson finale est alors préparée dans une troisième
cuve par l’ajout de dioxyde de carbone (« carbonisation »)  Salle des sirops
Source Water Protection Program (SWPP)
Le SWPP sert à identifier les dangers et risques relatifs à
la consommation d’eau dans une  Usine de mise en
bouteille. L’analyse porte non seulement sur les aspects
écologiques mais aussi sociaux comme les relations avec
les sociétés locales d'approvisionnement en eau et les
autres  groupes d’interlocuteurs.
75
Système Coca-Cola
L’ensemble de toutes les organisations Coca-Cola du
monde entier.
Usine de mise en bouteille
Site de production où Coca-Cola HBC Suisse embouteille ses boissons.
Valser Service
Valser Service SA est la société de distribution pour la
livraison de produits Coca-Cola aux particuliers et aux
entreprises. L’ancienne unité d’affaires a été retirée de
Coca-Cola HBC Suisse SA pour des raisons internes
durant l’année couverte par le rapport. Coca-Cola HBC
Suisse en est propriétaire à 100 %.
Valser Silence
Dernière venue dans la gamme d’eaux minérales de
Coca-Cola HBC Suisse qui se distingue par une degré
de minéralisation relativement faible. Captée de la
source St-Paul à 1’815 m d’altitude.
Vendor Managed Inventory (VMI)
Le Vendor Managed Inventory (VMI) est un moyen
logistique pour améliorer les performances de la chaîne
de livraison où le fournisseur a accès aux données de
stock et de demande du client.
Mentions légales
En route vers le développement durable –
Ce rapport apparaît en allemand, en français et
Rapport développement durable Coca-Cola
en italien. En cas de doutes, la version originale alle-
HBC Suisse SA
mande fait foi. Ce rapport est imprimé sur papier
recyclé avec certificat FSC, « Blauer Engel » et le
Texte: Coca-Cola HBC Suisse SA, Brüttisellen;
label écologique de l’UE. L’impression est climati-
Graphique: David Büsser – Conception Visuelle,
quement neutre. Un projet de biogaz en Thaïlande
Zurich (Couverture en collaboration avec Flavio
certifié « Gold Standard » par le WWF est soutenu
Berther); Impression: Südostschweiz Presse und
avec la contribution de compensation de CO2 à
Print AG, Coire
Swiss Climate située à Berne.
En cas de questions et de suggestions, vous
pouvez nous joindre sur [email protected]
Vous trouverez de plus amples informations sur
l’entreprise et le thème du développement durable
sur: www.coca-colahellenic.ch

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