Dossier de presse - Des Hommes sur la Montagne

Transcription

Dossier de presse
Image Création.Com, Seven Doc, Didier Hill-Derive
en coproduction avec la RTBF (Télévision belge),
Wallonie Image Production (WIP)
présentent
Documentaire - Belgique/France - 53'32" - Bétacam Digital - 16/9 - Couleur - 2007
www.deshommessurlamontagne.be
1ère diffusion le 24 octobre 2007 à 23h25 sur la RTBF- La Une
Image Création.Com - Avenue de l'Hippodrome, 68 - 1050 Bruxelles - Tél: 00.32(0)2/218.28.16 - Fax: 00.32(0)2/218.38.03
E-mail: [email protected]
SYNOPSIS
DES HOMMES SUR LA MONTAGNE
UN FILM DE DIDIER HILL-DERIVE
UN SIÈCLE DE PASSION POUR LE MÉTIER DE GUIDE
Pour devenir Guide de Haute Montagne, de nouveaux candidats entrent chaque année à l’ENSA, l’Ecole Nationale de
Ski et d’Alpinisme située à Chamonix. En 4 ans de formation, ils vont associer leur passion pour la Montagne à
l’engagement de prendre des clients sur leur corde.
Leurs aînés, guides «de père en fils» ou «extérieurs à la vallée», témoignent de l’évolution de ce métier. Du «guide pour
riche Monsieur» du début du siècle au «guide animateur de groupe» voué à l’économie de loisirs, la relation qui unit le
guide à son client oscille entre tradition et innovation.
Prenant appui sur l’aventure humaine de leurs prédécesseurs, ce documentaire accompagne les futurs guides dans
leur parcours. Un apprentissage parsemé de joies et de doutes qui font d’eux, à leur tour, des Hommes sur la Montagne
avec cette flamme dévorante et fragile qui anime leur désir d’altitude.
Photo : Didier Hill-Derive
Ombre d'une cordée sur la neige
NOTE D'INTENTIONS
Avec Des Hommes sur la Montagne, je propose une approche à la fois intimiste et historique du métier de guide.
Pour cela, mon travail documentaire s'est attaché à plusieurs générations de guides.
D'une part, la narration prend appui sur le parcours de jeunes rêvant d' exercer ce métier, leur quatre années de formation
ayant rythmé la fréquence des tournages.
D'autre part, afin d'implanter le rôle de guide dans sa signification et son évolution au fil de l'essor touristique en montagne
depuis un siècle, l'apprentissage de ces jeunes entre en corrélation avec le vécu de leurs prédécesseurs. Du guide «
de père en fils » attaché à la tradition au guide extérieur à la vallée voué à l'économie de loisirs, les personnages situent
leur pratique selon des philosophies différentes. Les futurs guides se présentent à la croisée de ces influences
traditionnelles et économiques. Au-delà de ce qui caractérise ce métier d'hier et d'aujourd'hui, j’insiste sur la filiation
dans laquelle ce métier s’inscrit. Qu’ils soient fils de guide, extérieurs à la vallée ou originaires du plat pays, un élément
essentiel les rassemble : la passion pour la Montagne, aussi indispensable que fragile pour celui qui choisit de vivre
avec la Montagne. Quels que soient la philosophie et le contexte économique dans lesquels il exerce ce métier, chaque
guide hérite de cette « aura ». Il est « LE » guide, le passeur, celui qui ouvre la montagne au visiteur et veille à le ramener
vivant dans la vallée.
Par ce traitement, Des Hommes sur la Montagne est avant tout une aventure humaine destinée à la fois aux adeptes
de l'altitude et aux spectateurs non-initiés ou d'ordinaire insensibles à cet univers.
Didier Hill-Derive
Photo : Didier Hill-Derive
Quentin Delavignette, premier de cordée, guide ses clients
A PROPOS DE "DES HOMMES SUR LA MONTAGNE"
Depuis l’âge de 14 ans, je pratique la montagne. D’abord à moyenne altitude, ensuite plus haut, là où un guide peut
vous emmener. S’encorder à la lueur des lampes frontales, quitter le refuge dans la nuit pour profiter d’une neige encore
gelée et voir le jour se lever sur les cimes. Des heures de marche pour franchir un col, gravir un sommet ou contourner
une crevasse. Marcher dans les pas de celui qui ouvre la voie, qui veille sur vous, que l’on respecte immanquablement
car il est le guide. C’est la découverte de tout un monde ! Une révélation qui n’aurait pas été aussi forte sans la rencontre
de ces personnages souvent singuliers que sont les guides. Année après année, les randonnées se sont succédées.
Elles m’ont permis de côtoyer différents guides et le désir de leur consacrer ce film documentaire s'est progressivement
imposé à moi.
Est-ce l'absence de montagne en Belgique qui rend si improbable l'idée même qu'un Belge devienne guide ? Si un
jeune Belge aspire à devenir guide, comment s’y prendrait-il ? Première approche du sujet. En 1997, je prends contact
avec le Club Alpin Belge. A la question : « Parmi vos membres, connaissez-vous un jeune qui s’oriente vers le métier de
guide ? ». Réponse immédiate : « Vous devriez rencontrer Quentin Delavignette ». « Et il y en a d’autres ? » « Non ».
A cette époque, Quentin Delavignette avait mis en veilleuse ses aspirations de guide le temps de décrocher un diplôme
de kinésithérapeute, afin d’assurer son avenir si son rêve de montagne ne s’accomplissait pas. Mais, en 2001, aucun
doute dans son esprit : il présentera les épreuves d’entrée à l’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme. J'y serai avec ma
caméra...
En attendant que Quentin revienne plus activement à son désir de montagne, je continue à penser à un documentaire
sur les guides… Ce qui m’intéresse, ce n’est pas seulement comment on devient guide; mais comment on le devient
dans la lignée de cette pratique séculaire. Je ne peux concevoir un film sur ce métier sans l’inscrire dans son évolution.
Ainsi, je commence à imaginer un documentaire proposant une corrélation entre le cheminement de jeunes aspirants
à ce métier et des guides ayant exercé ce rôle à des époques différentes.
Je suis fasciné par l’iconographie dans les Alpes du début du siècle. On y voit des guides qui posent endimanchés chez
le photographe, d’autres qui participent à l’ascension de sommets encore vierges et quantité qui vendent leurs services
aux riches citadins qui désirent s’aventurer sur les glaciers… Comment était vécu ce métier au début du siècle ? Qu’estce qui rend l’image du vieux guide si « mythique » ? Je comprends rapidement que le guide, de tous temps, est
« le » lien entre le visiteur et la montagne. Qu’il a dû, à chaque époque, s’adapter à l’évolution d’une demande, entre
tradition et innovation.
Dans le célèbre roman « Premier de Cordée » de Roger Frison-Roche, mon attention se fixe sur un personnage : Joseph
Ravanat. Pour imaginer ce personnage, Frison-Roche s’est inspiré d’un guide qu’il a connu : Joseph Ravanel, surnommé
« Le Rouge » en raison de son poil roux. C’est « Le » guide dans toute sa splendeur, dans la tradition, guide de père en
fils, lié à la Compagnie des Guides de Chamonix, à une époque où tous les sommets des Alpes n’ont pas encore été
gravis. Un guide que l’Histoire de l’alpinisme retient pour ses conquêtes encore possibles dans les Alpes et pour la
notoriété de certains de ses clients comme Albert Ier, Roi des Belges. Mais aussi, un guide qui s’inscrit dans la généalogie
des Ravanel où toutes les branches développent des générations de guides. Ainsi, je rencontre Gilles et Alexandre
Ravanel, respectivement oncle et neveu. Tous deux sont affiliés à la célèbre Compagnie des guides de Chamonix et
veillent à maintenir la pratique conforme à une certaine tradition, à l’image de leurs ancêtres. Il est évident qu’un film
sur le métier de guide repose sur le thème de la transmission. Cette passation se dégage naturellement au sein des
générations d’une famille originaire de la vallée. Empreint de toute la philosophie qui animait son arrière-grand-oncle,
Joseph Ravanel, Gilles le représente au sein du documentaire. A 60 ans, ses propos et ses considérations pour son métier
témoignent de cette volonté de faire évoluer le rôle de guide sans se détourner totalement de la pratique traditionnelle.
Mais cette tradition qui repose sur l’image du guide avec son client unique n’est plus la norme. L’économie et les sports
de loisirs accompagnent étroitement l’évolution du métier de guide.
Au début des années 90, mon désir de me mesurer à la haute montagne m’a amené à participer à des treks dans les
Alpes organisés par l’agence Terres d’Aventure. A cette occasion, j’ai découvert un personnage étonnant : Philippe
Bonano.
Qu’est-il devenu ? Je reprends contact avec lui pour découvrir qu’il n'a pas changé : chaque été, depuis le début des
années 70, il organise les formules de stage haute montagne pour les gens que lui envoie « Terres d’Aventure ». Philippe
Bonano n’est ni natif de la vallée ni fils de montagnard. Il a dû innover dès ses premiers pas dans le métier. Ainsi, il a
développé des stages de montagne pour des groupes, une façon plus démocratique de souscrire aux services d’un
guide. Depuis plus de trente ans, il centralise les demandes, organise les programmes de randonnée, délègue d’autres
guides, anime les groupes et continue de fréquenter la Montagne en endossant ce rôle de guide. Son meilleur produit:
« le stage Mont Blanc », une semaine de montagne en haute altitude récompensée en fin de séjour par l’ascension du
sommet de l’Europe. Philippe Bonano est un guide indépendant aux allures de businessman. Il ne compte plus ses
ascensions du Mont Blanc. Sa façon d’aborder le métier m’apparaît rapidement incontournable dans le film. Il apporte
un témoignage sur l’évolution du métier depuis plus de 30 ans. Il est le représentant de ce qui dérange : cette montagne
« de consommation » à laquelle doivent se frotter quantité de guides. Mais surtout, Philippe Bonano, avec beaucoup
de lucidité et d’honnêteté, développe l’un des thèmes principaux du film : la fragilité de la passion.
Année après année, il a gravi tant de fois le Mont Blanc, que la passion pour la montagne du jeune guide qu’il était s’est
effritée. « Guide » est un métier de passion. On n’y accède pas sans cette flamme. Comment la préserver dans une
profession qui s'inscrit tôt ou tard dans une routine asservie à l'économie touristique de masse ?
Juillet 2001, j’immortalise les épreuves d’entrée à l’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme de Chamonix. J’y retrouve
Quentin Delavignette. J’imaginais le suivre tel le fil conducteur évident et indispensable au film. Mais je réalise
progressivement que l’intérêt de suivre Quentin est surtout une façon d’accompagner le groupe de jeunes dans lequel
il s’intègre. Ils sont la prochaine génération de guides, gonflée de passion pour ce métier qui leur permettra de vivre
pour - et de - la Montagne.
Plus besoin d’être natif de la vallée pour devenir guide. Le métier s’est ouvert, s’est institutionnalisé. Il y a une école,
des épreuves, un diplôme.
Mais il n’est plus question de premières ascensions, ni d’expéditions qui seraient leur gagne-pain. Non, ces jeunes sont
avant tout des sportifs, érudits en nouvelles activités de loisirs en montagne. Ils sont sensibles à l’idée d’efficacité dans
la polyvalence : du ski à l’alpinisme, en passant par le canyoning, l’escalade, la via ferrata, ou même le VTT. Ils veulent
avant tout exercer ce métier tout au long de l’année. Cette approche très sportive, souvent empreinte d’une fougue qu’il
s’agira de canaliser afin d’endosser les responsabilités du guide, se frotte à une réalité : pour la plupart, ils devront mettre
de côté leur motivation première pour un alpinisme de l'extrême et seront amenés à développer des facultés d’animateur
et de pédagogue en emmenant principalement une clientèle aux capacités sportives modestes.
Comment parviendront-ils à maintenir le souffle de leur passion originelle quand, à leur tour, après quelques années
de pratique, ce métier sera avant tout une profession ?
Quentin devient un personnage plus discret que ce que j’imaginais au départ. Face à l’expérience et la sagesse des
« vieux guides », c’est surtout l’esprit collectif du groupe qui m’intéresse. Cette arrogance qui anime la jeunesse « qui
croit savoir » s'oppose à l'humilité des guides confirmés « qui eux savent ».
Il en résulte un film où les futurs guides évoluent en pointillés, filmés régulièrement pendant leurs quatre années de
formation. Un groupe caractérisé par un visage récurrent : celui de Quentin, discret et candide, qui quitte sa Belgique
natale pour ce métier.
Alternant leur parcours avec le vécu de leurs prédécesseurs, la narration situe l'apprentissage dans toute sa dimension:
elle met en évidence la transmission nécessaire au passage du métier entre les générations. Un relais qui consiste en
un héritage délicat entre la tradition dans laquelle le rôle de guide puise son fondement et l'adaptation avec laquelle
ce rôle répond à l'évolution de la demande au fil des époques. Mais ces jeunes apprennent plus qu'un métier, ils
choisissent une existence consacrée à la montagne. Cet univers déclenche les passions puis les fragilise, attise les
fougues puis impose l'humilité, stimule les certitudes puis les effrite. Ce sont ces transformations qui font que l'on devient
un « Homme sur la Montagne ».
Didier Hill-Derive
FILMER
COMMENT
COMMENT
EN HAUTE MONTAGNE
FILMER LA
MONTAGNE?
TOURNER EN HAUTE MONTAGNE?
Bien que «Des Hommes sur la Montagne» propose une approche intimiste du métier de guide en favorisant le cadre
de la formation au sein de l’ENSA, il fallait faire vivre la Montagne au sein du film. Elle est la raison d’être des guides ou
de ces jeunes qui aspirent à ce métier. « Comment la filmer ? » et « Comment partir y tourner ? », étaient deux questions
cruciales, sous-jacentes à la réalisation de ce film.
S’agissant d’un film sur le métier de guide, il me semblait tout naturel de montrer la montagne en restant proche de
leur point de vue, eux qui s’en approchent et la gravissent. Mais aussi : eux qui y entraînent d’autres personnes. En ce
sens, ma caméra épouse plus exactement le point de vue d’une de ces personnes : le client.
Par ailleurs, je ne voulais pas d’une approche filmique sensationnelle basée sur des points de vue époustouflants
pendant les séquences en montagne. D’abord, je n’ai pas les capacités physiques et techniques pour suivre les guides
dans les endroits périlleux où ils se rendent tout en les filmant au moyen d'une petite caméra . Ensuite, je ne voulais pas
d’une esthétique qui n’aurait que les prouesses d’escalade du caméraman comme principal atout.
Non, je voulais une prise de vue à la fois souple et posée, au découpage classique et au rendu exigeant en terme visuel.
J’ai donc opté pour des tournages réalisés en betacam digital, du matériel dit «lourd» pour de la haute montagne...
Certes, j’ai souffert physiquement à maintes reprises, mais je ne regrette pas mon choix. Il suivait mes exigences
d’opérateur.
Je ne voulais pas recourir à une utilisation systématique de l’hélicoptère. C’est peut-être ce qui banalise le plus ce qu’on
tend à nommer « le film de montagne » : un usage excessif de prises de vue aériennes. Par ailleurs, dès que le rotor tourne,
il faut compter 25 euros la minute... Jamais le budget du film n’aurait pu encaisser un usage intensif d’hélicoptère. Mais
bien indépendamment de cela, je ne vois pas comment j’aurais pu développer un bon climat de tournage avec les
aspirants-guides, les guides ou leurs clients si, le preneur de son et moi, nous nous étions faits systématiquement
héliporter d’un endroit à l’autre pour mener à bien la prise de vue sans effort. Non, la montagne, je voulais la partager
avec les personnes filmées. Il fallait vivre l’ascension avec les guides et les clients qui apparaissent dans le film. Arriver
au refuge dans le même état qu’eux… Le film gagnerait ainsi en véracité.
En revanche, je tenais à ce que deux séquences du film soient filmées en hélicoptère. D'une part, je voulais présenter
le Mont Blanc par des images aériennes séduisantes alors que Philippe Bonano parle de ces « produits » que sont les
stages Mont Blanc. J’imaginais les prises de vue en hélicoptère comme un catalogue de voyage : on y voit toute la
majesté du Mont Blanc; mais on ne manque pas pour autant de constater la sur-fréquentation des cordées qui le
gravissent…
D'autre part, je voulais un point de vue aérien pour la séquence finale du film : l’aspirant-guide est devenu guide. Il a
des clients encordés derrière lui et les mène en montagne. Il a atteint son rêve. Pour incarner ce rêve à l’image,
l’hélicoptère flirte avec le sommet des Aiguilles de Chamonix, puis il bascule vers cette cordée perdue dans l’immensité
du massif. Commence alors un ballet : la cordée progresse sur une arrête alors que la caméra tourne autour. Fondu au
noir…
Pour tout le reste, il a fallu porter ce matériel, nous exposant ainsi à de vrais problèmes de logistique. Outre le portage
et le bon fonctionnement du matériel, il fallait mener le tournage en toute sécurité. Nous avons donc engagé les services
de guides pour le tournage proprement dit.
Que ce soit pour filmer les épreuves de l’ENSA sur la Mer de Glace, monter au Refuge du Couvercle, tenter l’ascension
du Mont Blanc ou «simplement» descendre l’arrête de l’Aiguille du Midi, il fallait se faire assurer. Ainsi, un guide veillait
sur Eric Chabot, le preneur de son, et un autre me «surveillait» pour que mes élans à la prise de vue ne me fassent pas
chuter.
La dizaine de guides sollicitée au cours des différents tournages aura été également un soutien indispensable en terme
de portage. Le preneur de son et moi, avec l'aide d'un ou de deux guides selon la course, devions nous répartir dans
les sacs à dos une caméra beta digitale, un trépied, K7, batteries, housses de protection, un pare-soleil et des filtres,
du matériel son pour tourner en stéréo, etc… sans oublier le nécessaire pour se déplacer en montagne (piolet, casques,
cordes, baudrier, crampons, vivres, etc…) ou séjourner en refuge.
C’était éprouvant. Je voulais éviter au maximum de recourir à la mise en scène. Il s’agissait de s’adapter et d’éviter
d’interférer sur le rythme des alpinistes, surtout dans le cadre des formations de l’ENSA. Beau principe, mais dur à tenir:
quand nous terminions de filmer le passage des personnages encordés, les rattraper, les dépasser pour à nouveau les
filmer alors qu'ils poursuivaient leur marche, exigeait à chaque fois un effort colossal. Le minutage utile ramené suite
à ces séjours en montagne était bien maigre par rapport au temps et à l’énergie investis…
Néanmoins, le souvenir de ces efforts engagés pour mériter ces images ne trahit pas mon objectivité : la Montagne trouve
une vraie existence dans le film, immuable devant ces hommes qui ne font qu'y passer.
Photo : Bertrand Delapierre
Tournage à la "Vire des guides" avec Alexandre et Gilles Ravanel
A PROPOS DE LA MUSIQUE
MUSIQUE ORIGINALE DE YVES BARBIEUX (URBAN TRAD)
Le groupe «Urban Trad» a représenté de façon audacieuse la Belgique lors du Concours Eurovision de la Chanson en
2003. Sans proposer un morceau dans le «pur style Eurovision», ils termineront à la seconde place en interprétant le
titre «Sanomi». Ode à la beauté des sons, jusqu’à l’usage d’un langage chanté imaginaire et donc universel.
Depuis, j’ai découvert leurs autres compositions. J’écoutais régulièrement leur musique alors que je travaillais sur
l’élaboration du film.
Je rêvais d’une musique originale pour «Des Hommes sur la Montagne», une musique entre tradition et modernité,
un thème récurrent au fil de la narration. Un air qui reste en tête tout en se déclinant selon l’usage de différents instruments.
Une rengaine arrangée subtilement selon qu’il s’agisse de dynamiser les séquences d’escalade ou, au contraire,
d’intensifier le rythme lent de la marche des cordées à la lueur du lever du soleil sur les cimes.
Pour passer d’un personnage à l’autre, du vieux guide du début du siècle à la nouvelle génération de guides, j’imaginais
des colorations différentes. Le même air nourri de violoncelle, de flûte ou de guitare, tantôt de percussions et pourquoi
pas d’un soupçon de cornemuse…
Enfin, je voulais aussi une musique qui puisse magnifier les grands espaces montagneux pour la séquence finale du
film.
Je me suis donc mis en rapport avec Yves Barbieux, le leader du groupe «Urban Trad». Il a reçu le dossier de production
alors qu’il partait en vacances en Corse. La lecture du dossier lui a rappelé un morceau dont il avait déjà composé
les premiers accords. Quand il m'a présenté cette mélodie, j’ai immédiatement perçu à quel point elle pouvait porter
le film. Yves a baptisé cet air «GR 20» du nom du sentier de grande randonnée qui traverse la Corse. En effet, c’est là
que sa musique a rencontré le film.
Si le métier de guide de haute montagne a toujours évolué entre tradition et innovation comme j’ai voulu le représenter
au fil du documentaire, le talent de Yves Barbieux ne pouvait qu’épouser les besoins musicaux du film. En effet, l’énergie
de « Urban Trad» se situe dans cette même combinaison : la tradition, incarnée par des instruments acoustiques (violon,
accordéon, flûte, cornemuse…), et la modernité, soutenue par des rythmes et des sonorités contemporaines. Ainsi, sa
musique a donné au film sa respiration.
Merci pour ce « GR20 ».
A PROPOS DE L'ÉDITION DVD
Des Hommes sur la Montagne est édité en DVD au mois de septembre 2007 par la société SEVENDOC.
REF : SD 70616
Prix public TTC : 23 euros (Hors frais d’envoi)
Contact : www.sevendoc.com - [email protected]
Le DVD comprend le film documentaire et des Bonus.
Le documentaire Des Hommes sur la Montagne (53’32’’)
« Du guide pour « riche monsieur » du début du siècle au guide animateur de groupe voué à l’économie de loisirs, le métier
de guide ne cesse d’évoluer. Entre le respect de la tradition et l’émergence d’activités sportives en montagne toujours plus
variées, comment de jeunes-aspirants guides se situent-ils ? Ce film nous emmène à travers un siècle de passion pour le
métier de guide ».
Durée : 53’32’’ - Français
Version : Française avec sous-titre anglais
Bonus (42’):
Séquences additionnelles : ce bonus comprend 8 scènes inédites n’ayant pu être maintenues au montage faute de
temps, de redondance ou de rythme inhérent à l’ensemble de la narration.
Ces séquences suivent la chronologie dans laquelle elles auraient pu se situer dans le film. Chacune est présentée avec
un degré de finition avancé en terme de montage (image et son) et de mixage.
1. « L’épreuve Terrain Varié » Lors des épreuves probatoires, les candidats démontrent leur aisance de
déplacement en évoluant sur un terrain constitué de pentes enneigées et de roche…
2. « Le recul de la Mer de Glace » : Les guides Gilles et Alexandre Ravanel marchent vers la mer de Glace et
s’étonnent du recul du glacier…
3. « La chambrée » : Discussions entre aspirants-guides dans une chambre de l’internat de l’ENSA...
4. « L’école d’escalade» : Encadrement pédagogique : Quentin explique le nœud de « 8 » à un groupe d’enfants
avant de les faire grimper sous l’œil critique de son professeur...
5. « La Cabane d’Orny » : Dans le refuge, le professeur explique aux aspirants -guides l’importance de différencier
la prise de risques du danger…
6. « L’avion » : Alors qu’il survole la vallée de Chamonix et aperçoit le Mont Blanc, Philippe Bonano exprime sa
difficulté de maintenir la passion pour le métier de guide…
7. « L’économie du Mont Blanc » : Philippe Bonano et son groupe de clients arrivent au Refuge du Goûter. Avec
d’autres guides, il vante la puissance économique du Mont Blanc…
8. « L’humilité » : Dans une salle de classe de l’ENSA, le professeur prend appui sur les résultats catastrophiques
d’un examen écrit pour exprimer aux futurs guides l’importance de l’humilité en montagne…
Clip « Escalade » : Compilation d’images et de séquences d’escalade non retenues dans le film. On y retrouve les
aspirants-guides en situation de grimpe en salle, sur rocher, en falaise ou en haute montagne.
Clip « Contemplation » : Devenu guide, Quentin Delavignette se rend au refuge du Couvercle. Monté sur le rocher qui
chapeaute ce vieux refuge, il admire les sommets qui l’entourent. Commence alors un enchaînement de vues de montagne
au rythme d’une musique qui accentue le désir de contemplation.
Séquence souvenir : « La promotion ENSA 2005 - 2 juillet 2005» : ce montage reprend une séquence non retenue
dans le film : la cérémonie de remise des diplômes. Dans le grand auditoire, les jeunes guides entendent leur mention,
puis reçoivent en cadeau du matériel d’escalade offert par les sponsors de l’ENSA. Ce montage fait honneur aux aspirants
guides qui apparaissent dans le film.
Séquence souvenir : « La fête des guides de Chamonix - 15 août 2002 » : Dans le film, une séquence montre la fête
des guides du 15 août 2005. Or celle de 2002 a été filmée également et n’a pas servi. Ces prises de vues sont l’occasion
de proposer ce montage en l’honneur des guides de la Compagnie de Chamonix. Au fil des propos de Gilles Ravanel,
ce montage reprend les grand moments de la cérémonie : recueillement au cimetière en mémoire des guides décédés
en montagne, procession, bénédiction des cordes et piolets par le curé et appel des guides sur le parvis de l’église.
Portfolio : En musique, il s’agit de l’enchaînement d’une trentaine de photos prises au fil des tournages espacés entre
juillet 2001 et septembre 2005. Ce montage se veut une approche des ambiances de travail ou de détente qui ont ponctué
les tournages.
Bandes-annonces : Quelques bandes-annonces des films de la « Collection Montagne » produite par Seven Doc.
BIOGRAPHIE DE DIDIER HILL-DERIVE
Didier Hill-Derive est né le 9 août 1971 à Schaerbeek en Belgique.
En 1989, il entre à l’INSAS (l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle à Bruxelles), en section «Image». Au cours
de ces trois ans de formation, il acquiert les bases de la prise de vue (cinéma et télévision). Il est séduit par le reportage/
documentaire, domaine de prédilection qui oriente ses activités d’opérateur depuis 1993.
En janvier 1996, il adopte le statut d’indépendant et met son expérience de caméraman au service d’émissions
télévisées hebdomadaires ou mensuelles comme le «Journal Télévisé», «L’Hebdo», «Question à la Une »,
«Autovision », «Escapade Gourmande » ou encore «Strip-Tease» ainsi que pour des documentaires : «Mobutu,
Roi du Zaïre» de Thierry Michel (1999) ou «Sale Temps sur la Planète» de Philippe Dutilleul (1999).
L’émission « Strip-Tease » (apparue sur France 3 après la RTBF), pour laquelle il a filmé plus d’une soixantaine de sujets,
lui permet d’étendre progressivement ses activités d’opérateur aux tournages de nombreux documentaires produits
en France comme «MSF, Chirurgie de guerre» une co-réalisation de Marco Lamensh et Olivier Lamour sur l’action
humanitaire de MSF en Haïti (2007), «Noires Douleurs» de Lorène Debaisieux sur le drame de l’excision (2006) ou
encore «Sun City, l’antichambre du paradis» de Frédéric Biamonti sur une ville en Arizona conçue pour les retraités
(2004).
Dès 1996, il ressent le besoin de nourrir sa pratique d’opérateur en réalisant ses propres films. Séduit par le chapitre méconnu de l’enlèvement des cloches en Belgique pendant l’occupation, il réalise un premier documentaire :
«Sauveurs de Cloches» (1996). Dix ans après, il finalise son deuxième film «Des Hommes sur la Montagne»
(2007), consacré aux Guides de haute montagne, métier auquel aspire un groupe de jeunes qu’il filme régulièrement durant leurs quatre années de formation à l'ENSA (Ecole Nationale de Ski et d'Alpinisme).
Depuis novembre 1995, il enseigne aux opérateurs les techniques de reportage-documentaire à l’INSAS.
FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE DE DIDIER HILL-DERIVE
RÉALISATIONS
Sauveurs de Cloches (JFB Productions - 1996) (40’)
Avec le soutien du CBA, du Fond Télévisuel de la Communauté Française et de la RTBF, tourné en Betacam SP,
documentaire historique relatant l’enlèvement des cloches en Belgique pendant l’occupation. Premières diffusions sur
la RTBF les 2 et 6 février 1997.
Des Hommes sur la Montagne (Image Création.Com - Seven Doc - DHD - 2007) (52’)
Avec le soutien du WIP et de la RTBF, documentaire consacré au parcours d’un groupe de jeunes voulant devenir guide
de haute montagne. Première diffusion le 24 otcobre 2007 à 23h25 sur la Une.
REPORTAGES - MAGAZINES
Cameraman pour l’émission «Strip-Tease», magazine de société diffusé sur FR3 et produite par VF Productions. De
1996 à 2007: une soixantaine de sujets filmés dont :
Evelyn, Reine d’Afrique (2 x 52’ - 2007) de Anne-Marie Avouac
Squat (52’ - 2006) de Jean-Pascal Hattu
Regym (40’ - 2006) de Véronique Houth
A la poursuite de Madame Li (2 x 52’ - 2005) de Anne-Marie Avouac
Et Dieu croqua la femme (52’ - 2005) de Dominique Fischbach
Americe America (4 x 52’ - 2004) de Anne-Marie Avouac
Le Maître du logis (26’ - 2003) de Jean-Pascal Hattu
La Fureur de vivre (13’ - 2002) de Dominique Fischbach
Histoire d’eau (13’ - 2002) de Manolo D’Arthuys
Les Caprices du Chef (35’ - 2001) de Anne-Marie Avouac
Droit Commun (13’- 2000) de Eric Cardot
Souriez ! (13’ - 2000) de Mathieu Ortlieb
A comme Adoption, Amour, Apocalypse (3 x 15’ - 2000) de Aline Morcillo
Bronzez catho ! (13’- 1998) de Philippe Cornet
Cameraman pour la RTBF. Reportages multiples pour le Journal Télévisé ou des émissions-magazines telles que:
«Strip-Tease» et «Tout ça ne nous rendra pas le Congo» (société), «L’Hebdo»(société), «Question à la Une» (société),
«Intérieur Nuit» (culturel), «Autovision»(automobiles et mobilité), «Millésime» (vins), «Escapade Gourmande» (Gastronomie et tourisme), «Tour des terroirs» (produits du terroir), ...
Interventions sur d’autres émissions comme: «Al Dente» (émission culturelle - Be tv), «Fenêtre sur cour» (Tennis - Be tv),
«L’œil et la main» (émission pour mal-entendant - France 5), «Frères ennemis» (société - France 2), …
DOCUMENTAIRES
MSF, Chirurgie de guerre et MSF, revue des troupes (2007) Co-réalisés par Marco Lamensh et Olivier Lamour,
deux documentaires de 52’ sur la méthode et l’éthique menées par Médecin Sans Frontière France au fil de leur
opérations humanitaires. Produit par AMIP Productions. Diffusion prévue sur France 3. (DVCam DSR500)
Jean-Edern, le fou Hallier (2006) Documentaire de 52’ de Frédéric Biamonti, produit par La Générale de Production et diffusé sur France 5. Ce documentaire retrace la vie fantasque et provocatrice de J-E Hallier. (DVCam
DSR570)
Noires Douleurs (2006) Documentaire de 52’ de Lorène Debaisieux. Produit par ARTLINE FILMS pour France 3.
Ce film raconte le parcours de femmes africaines ayant été excisées. (DVCam DSR570)
Chef Opérateur également pour les deux autres volets de cette trilogie de Lorène Debaisieux sur l’intégration des
femmes africaines en France : Noires Promesses (2006) et Noires beautés (2004)
Tiens-toi droite, tu es Reine ! (2006) 52’ de Anne-Marie Avouac, produit par VF Production, diffusé sur France 5.
Documentaire sur l’évolution de la place de la femme dans des postes à responsabilités. (DVCam Dsr500)
Le Destin des Halles (2005), 52’ réalisé par Frédéric Biamonti, produit par Antoire Martin Productions et diffusé
sur France 5. Documentaire sur la problématique architecturale autour du site des Halles à Paris. (DVCam DSR500)
La Scuderia Ferrari - Les coulisse d’un défi (2005) : (52’) de Pierre Evrard. Produit par TAC production et le
magazine VSD. DVD vendu avec les magazines VSD et Autoplus. Diffusé sur BeTV. Documentaire tourné au sein du
centre d’essai et de développement de Ferrari à Maranello.(DVCam Dsr500)
La carrière du roi Jean (2005) : (52’) de Frédéric Biamonti produit par Antoine Martin Production et France 3
Normandie. Film documentaire sur la carrière politique de Jean Lecanuet. Diffusé sur France 3 Normandie. (DVCam
Dsr500)
Risque Majeur (2005) : 52’ de Marie Ka, produit par les Films Alou, diffusé sur France 2. Documentaire sur la
difficulté de mener la médecine d’urgence en cas de catastrophe industrielle, naturelle ou d’attentats terroristes.
(DVCam Dsr500)
Sun City, l’antichambre du paradis (2004) Documentaire de 52’ de Frédéric Biamonti, produit par Agat Films et
France 2. Diffusé sur France 2 et RTL TVI. Ce documentaire analyse les rouages de Sun City, ville construite en plein
désert dans les années soixantes et exclusivement conçue pour les personnes retraitées. (DVCam DSR570)
Le petit Charles (2003) Documentaire de 52’ de Anne-Marie Avouac, produit par VF Production et diffusé sur
France 5. Suite à une lésion cérébrale à la naissance, le petit Charles ne marche toujours pas alors qu’il a déjà 6
ans. Ses parents, divorcés et en conflit, s’unissent tous les six mois pour se rendre à Philadelphie afin que leur fils
bénéficie des techniques de l’ « Institut Doman », controversé dans la médecine traditionnelle... (DVCam DSR500)
Ado et déjà maman (2002) Documentaire de 26’ réalisé par Jana Bucholtz, produit par DOC EN STOCK et diffusé sur
ARTE. Ce film cherche à comprendre pourquoi l’Angleterre est le pays de l’union européenne au nombre de filles-mères
le plus élevé. (DVCam DSR500)
Sale temps pour les bêtes (2002) Documentaire de 52’ réalisé par Lorène Debaisieux et produit par TETRA MEDIA.
Première diffusion sur LA CINQUIEME. Ce film traite de la mode des nouveaux animaux de compagnie et des trafics
d’animaux vivants qui s’organisent en Europe. (Betacam SP / Mini DV PD150 et camera cachée)
Le Cycle du Chameau (2001) Documentaire de Fabienne Dupond réalisé en vue d’une soirée «Théma/ARTE» sur la
nouvelle économie. Produit par Cinétévé (France), ce document raconte les illusions et désillusions de quelques jeunes
impliqués dans l’évolution d’une start-up. (DVCam Dsr500)
Un Paysage sous influence (1999) Documentaire de 52 minutes réalisé par Stéphane Le Gall-Viliker sur l’évolution
sociologique de l’Auvergne. Une coproduction AMIP (France) et ARTE dans le cadre d’une soirée «Théma» consacré
à «La vie des villages». (Betacam Digital)
Mobutu, Roi du Zaïre (1999) Long métrage et série documentaire sur la vie du Président Mobutu. Réalisé par Thierry
Michel. Produit par Les Films de la Passerelle, Image Création et la RTBF. Tournages d’interviews en France et aux EtatsUnis de personnes ayant côtoyé Mobutu. (Betacam Digitale)
Sale Temps sur la Planète (1999) Série de 3 documentaires de 52 minutes sur les changements climatiques et leurs
conséquences. Réalisée par Philippe Dutilleul et Patrick Banquet. Produit par Image Création (Belgique), France 2 et
la RTBF. Chef opérateur pour le premier épisode. Tournages au Kenya et en Suisse. (Betacam Digitale)
L’Or des Anges (1998) Documentaire de création (52’) réalisé par Philippe Reypens sur la tradition des choeurs
d’enfants en Europe. Produit par King’s Group en association avec l’ORF(Autriche), ARTE (Allemagne/France), la RTBF
(Belgique) et Peter Williams TV International (GB). Directeur de la photographie au cours de tournages éparpillés en
Europe. (Film Super 16)
Baka (1993) Documentaire (40’) réalisé par Thierry Knauff. Tourné au Cameroun sur support film noir et blanc en
Panavision 35mm, ce film est une allégorie de la musique traditionnelle des pygmées Baka. Co-production entre
Les Productions du Sablier (Belgique) et Abacaris Films (France). Poste d’assistant caméra.
IMAGE CRÉATION.COM
LISTE DE RÉFÉRENCE DES PRODUCTIONS (DE 1987 À 1999 - SOCIÉTÉ IMAGE CRÉATION)
Les trucs et astuces de la ménagère de Blaise Jadoul et Philippe Antoine
(400 numéros diffusés sur RTL TVI - 1987).
Petrofina de Claude Pirotte - Films industriels de 1988 à 1991.
La clinique du cheval de Michel Rocher. Documentaire de 26 minutes diffusé sur Antenne 2 (1989).
Europuzzle de Blaise Jadoul et Bernadette Marie
(50 numéros sur les monuments des villes européennes - 1990-92).
Le permis de conduire de Blaise Jadoul
Réalisation d’une cassette vidéo grand-public pour la formation au code de laroute (1990).
L’univers intérieur Adaptation française pour la RTBF de 6 documentaires de 52' sur le corps humain (1990).
Now de Jean-Claude Frisque et Catherine Godard. Coproduction Keynews. Documentaires de 12 X 4’30 sur la
situation des droits de l’homme à travers des cas de prisonniers d’opinion (1992).
L’insoutenable liberté de la presse de Pierre Stinne. Coproduction RTBF. Documentaire de 26' sur les journalistes et la liberté de la presse (1992).
Silex de Patrick Ferryn et Michel Baudour. Court métrage : portrait d’un tailleur de silex en Dordogne (1992).
Horta et la BD de Christian Mesnil. Visite lyrique à travers le centre de la B.D. Court métrage (1992).
Autogramme de Marc Lobet. Court métrage : portrait d’un artiste : Pierre Cordier. Réalisation sonore (1992).
L’Art Nouveau à travers l’Europe de Christian Mesnil. Documentaire de 52' (1992).
Maurice Carême de Blaise Jadoul. Portrait d’un écrivain .
Turquie - Les droits de l’homme torturés de Michel Anglade. Documentaire de 26' sur la situation des droits de
l’homme au Kurdistan. En collaboration avec Amnesty International, Avocats sans Frontières, Reporters sans
Frontières (Juin 93).
Sky Magazine de Patrick d’Artois. Magazine bimestriel économique, culturel et touristique sur la Belgique. Production déléguée : Sky TV. Diffusion sur les longs courriers Sabena. Durée 20'
Le trieur de Philippe Boon et Laurent Brandenbourger. Court-métrage de fiction. Coproduction Alexis film. Prix
des télévisions européennes au festival du film fantastique de Bruxelles (1993)
Le camion de Thomas Cheysson. Court-métrage de fiction. Coproduction Simple Production. Prix de la SABAM au
Festival du Film Francophone de Namur (1993).
Rose de Alain Berliner. Court-métrage de fiction. Production WFE (1994).
40 enfants découvrent les indiens de Serge Simon. Documentaire pédagogique de 26' . Coproduction
Wannabee, Image Création (1994).
Les enfants et la guerre ( Ethiopie et Soudan) de Roger Beeckmans. Série documentaire. Coproduction :
RTBF, Image Création, UNICEF, AGCD (1995).
Regards économiques de Patrick d’Artois. Magazine économique sur TV5 Europe. Production exécutive: Image
Création (1995, 1996).
La Fabrique du corps humain de Marc Huraux. Série documentaire ( 3x52’). Production: les Films d’Ici, Image
Création (1996).
Savoir pourquoi de Frans Buyens et Lyda Chagoll. Documentaire (9x60'). Production: Buyens Production et Films
Lyda (1996).
Donka, radioscopie d’un Hôpital africain de Thierry Michel. Production: Les films de la Passerelle, Zeaux
Production, Médecins Sans Frontière, RTBF,CBA, Image Création (1996).
Une maison à Prague de Stan Neumann. Production: Les Films d’Ici et Image Création, RTBF, centre du cinéma
de la Communauté française (1997).
Attaville ou la véritable histoire des fourmis de Gérald Calderon. Long métrage 90’. Production: Dussart
Production, Image Création, RTBF, Canal+, Centre du cinéma de la communauté française (1997).
Polifonias - Pace è Salute , Michel Giacometti de Pierre - Marie Goulet. Documentaire de création 52 ‘. Producteurs: Costa Do Castello Filmes, RTP, IPACA, Image Création, RTBF, Les films du Village, Centre du Cinéma
de la Communauté française (1997).
Amsterdam via Amsterdam de Rob Rombout et Roer Van Eck. Documentaire 52’. Production: Asap production,
Image Création (1997).
Bestiaire Film d’animation 50x2’. Production: Wannabee, Image Création, RTBF (1997).
Panamarenko de Claudio Pazienza. Documentaire de 20’ Production: Quazi, Quazi films, Arte, Image Création,
RTBF (1997).
Les murs ont des oreilles de Valérie Vanhoutvinck. Documentaire de 52’.
Production: Artemis, Image Création (1997).
Kurtag, l’homme allumette de Judith Geller. Documentaire de 52’.
Production: Les Films d’Ici, Image Création (1997).
New Morning de Marie Binet. Documentaire de 52’. Production:Image Création (1998).
Le Paradis des autres de Pierre Stine. Série documentaire de 6 x 40’. Production: Image Création, Bueberry,
RTBF (1995 à 1998).
Republica, journal du peuple de Ginette Lavigne. Documentaire de 52’.
Production: Les Films du Village, Image Création (1999).
Un Spécialiste D’après l’ouvrage d’Hannah Arendt Eichman à Jérusalem, rapport sur la banalité du mal. Un film
écrit par Rony Brauman et Eyal Sivan. Coproduction Momento (France), Amythos (Israël), Image Creation
(Belgique), Bremer Instituut (1999).
Sale temps sur la Planète de Philippe Dutilleul et Patrick Benquet. Série documentaire de 3 x 52’. Production:
Zeaux Production, France 2, Image Création, RTBF, Triangle 7 (1999).
Mobutu, Roi du Zaïre de Thierry Michel. Long métrage: 120'. Production: Les Films de la Passerelle, Les Films
d’Ici, Image Création, Canal +, RTBF, CBA (1999).
La Chaconne d’Auschwitz de Michel Daeron. Film de 90’. Production: Les Films d’Ici, Image Création (1999).
Le Petit Château de Karin de Villers. Documentaire de 52’. Production: CBA, RTBF, Arte, Image Création (1999).
P RODUCTION M UL
TIMEDIA
ULTIMEDIA
Musée d’histoire de la Ville de Luxembourg
Création de 140 films de 30’’ à 3’ sur l’histoire de la ville pour la conception interactive du Musée, gestion de la
charte graphique, conception artistique.
Les techniques de la gravure
Cdrom coproduit avec le musée de Louvain la Neuve et présentant les techniques de la gravure de Dürer à Picasso.
DEPUIS AVRIL 2000, CRÉATION DE LA SOCIÉTÉ IMAGE CREATION.COM
Apparatschiks et Businessmen de Stan Neuman. Documentaire de 52’. Production: Les Films d’Ici, Image
Création.com, RTBF, La sept Arte (2000).
Des vies sans importance de Roger Beeckmans. Documentaire de 52’. Production: RTBF, WIP, Image
Création.com, DGCI (2000).
La Décomposition de l’âme de Nina Toussaint et Massimo Ianetta. Film documentaire de 90’ et 60’. Production:
Image Création.com, RTBF, CBA, Centre du Cinéma de la Communauté française, Lichtfilms, Films Hambourg,
NDR/ARTE (2002).
Une leçon de tolérance de Roger Beeckmans.. Film documentaire de 52’. Production: Image Création.com, CBA,
RTBF (2002).
Maurice Pirenne - Au cœur du monde de Patrick Zeyen. Film documentaire de 26’. Production : Image
création.com, WiP (2004).
Nos cœurs sont vos tombes de Roger Beeckmans. Film documentaire de 90’. Production: Image Création.com,
CBA, RTBF, VRT, VAF , Centre du cinéma de la Communauté française, DGCI (2004).
L’Internat de Bertrand Lissoir.. Film documentaire de Bertrand Lissoir. Production : Image Création.com, CBA, RTBF
(2004).
Algériennes de Djamel Sellani. Film documentaire de 60’. Production : Les films du Cyclope, Image Création.com,
RTBF, Centre du cinéma de la Communauté française (2004).
Cinquante et un auteurs belges de Jean-Claude Bonfanti. Livre multimédia. Production : Image création.com et la
promotion des lettres belges (2004).
Paroles intimes : dialogues avec le Cancer de Yves Dorme. Film documentaire de 52’. Production : Image
Création.com, films du cyclope, CBA, RTBF, Centre du cinéma de la Communauté française (2006).
Lucien Hervé de Gerrit Messiaen. Film documentaire de 52’. Production : Image Création.com, Centre du cinéma de
la Communauté française, Vlaamse audiovisueel fonds. En cours.
Des Hommes sur la Montagne de Didier Hill-Derive. Film documentaire de 52’. Production : Image Création.com,
WIP,RTBF,Sevendoc.
Voyage à Vigata de André Buytaers. Film documentaire : 52’. Production : Image Création.com, RTBF, Wallonie
Image Production, Les films du Triton, France 3 (2007).
La Sofina de Bernard Cheyenne. Film d’entreprise : 6’
Enfants sans domicile fixe de Roger Beeckmans. Film documentaire de 52’. Production : Image Création.com,
RTBF, Wallonie Image Production, La Croix Rouge de Belgique (2007).
Les prix Caïus, Prométhéa de Bernard Cheyenne. 25 films de présentation des entreprises participant au prix
Caïus (2006-2007).
Les chemins de la Mémoire de José Luis Penafuerte. Long métrage documentaire de 90’. Production : Image
Création.com, Man’s film, Matfilms, RTBF. En cours.
Somville, un artiste parmi les hommes de Jean Christophe Yu. Film documentaire de 52’. Production : Image
Création.com, Wallonie Image Production. En cours.
SEVEN DOC
Créée en 1999, SEVEN DOC bénéficie d’une expérience de huit ans dans le domaine de l’audiovisuel. En effet, par
leurs différents parcours professionnels, ses fondateurs ont acquis une solide expérience dans la production audiovisuelle
et dans la distribution internationale de programmes.
SEVEN DOC produit essentiellement des documentaires et des magazines.Les sujets sont traités avec un souci de
qualité. Ainsi les équipes sont choisies pour leur professionnalisme et leur adaptabilité. Mais elles nous choisissent aussi
pour notre respect de la création et notre grand souci de la distribution.
La maîtrise de la diffusion est un atout supplémentaire. Elle nous permet d’établir de nouveaux liens internationaux, de
connaître les besoins du marché tout en établissant des synergies avec les confrères représentés.
La distribution comporte l’exploitation Broadcast et multimédia (Home Vidéo, DVD, NET, livre).
Depuis juillet 2001, l’activité s’est enrichie d’un département Edition Livre avec l’acquisition des Editions PUBLIALP.
Quelques productions :
Yves Tanguy, derrière la grille de ses yeux bleus réalisé par Fabrice Maze (DVD & Livret - 80')
Robert Desnos, Inédits réalisé par Fabrice Maze(DVD & Livret 2007 - 52')
Jean-Marc Boivin, Extrêmement vôtre réalisé par Gilles Chappaz (52' - 2006)
La voie Terray réalisé par Gilles Chappaz (52' - 2006)
Skippers d’altitude réalisé par Bertrand Delapierre (52' - 2005)
Flying Babouches réalisé par Guillaume Broust (26' - 2005)
Marco, étoile filante réalisé par Bertrand Delapierre (90' -2005)
Jacqueline Lamba, peintre réalisé par Fabrize Maze (DVD & Livret - 2x52' - 2004 )
Spitzberg, sur un pied d’égalité réalisé par Véronica Duport en collaboration avec la Fédération Française Handisport
dans le cadre de l’année européenne du Handicap - Expédition parrainée par Jean-Louis Etienne.
(26' - 2004)
La R8 Gordini avec Jean Vinatier réalisé par Fabrize Maze . (26' - 2004)
Diffusion 20 000 DVD avec le magazine 1093 (groupe de presse Hommell).
Selectionné au Festival du Film de Automobile de Paris
Ice UP réalisé par Bertrand Delapierre (110' - 2003-2004)
Diffusion : édition traditionnelle + 20 000 avec magazine (groupe Glénat) - Janvier 2004
Selectionné au Festival du Film de Montagne et de l’Aventure d’Autrans - Décembre 2003
Selectionné au Banff Montain Festival, Banff USA - Décembre 2003
Jésuites au Paraguay réalisé par Guy Meauxoone (52' - 2003). Diffusion KTO
André Breton, malgré tout réalisé par Fabrize Maze (26' - 2003). Diffusion Arte.
L’œil à l’état sauvage : l’atelier d’André Breton réalisé par Fabrize Maze (26' - 2003)
Diffusion Arte et Centre Pompidou dans le cadre de l’exposition L’Aventure Surréaliste ».
La force de la foi réalisé par Fabrice Maze (10x13' - 2003). Diffusion KTO.
On a marché sur l’Everest (52' - 2003). Diffusion 25 000 DVD avec le magazine Vertical (Glénat Presse).
La 205 T 16 avec Ari Vatanen réalisé par Fabrice Maze (52' - 2002). Diffusion en éditions vidéo et DVD.
Léontina Vaduva : chanter, ma raison d’être réalisé apr Fabrice Maze (52' - 2001).
Diffusion Muzzik, et éditions vidéo et DVD.
FICHE
TECHNIQUE
Réalisation et scénario .............................. Didier Hill-Derive
Ingénieur du son ......................................... Eric Chabot
Directeur photo et cadre ........................... Didier Hill-Derive
Montage image ...........................................Jean Thomé
Habillage et montage son ........................ Christophe Denizot
Mixage ...........................................................Jeanne Gignoux
Mixage bonus DVD ..................................... Jean-Jacques Quinet (Studio 5/5)
Etalonnage .................................................. Bertrand Dargent
Animation photo ..........................................Temps d’Images
Titrages ........................................................ Vincent Hubert
Musique originale ....................................... Yves Barbieux (Urban Trad)
Arrangements et réalisation .....................Yves Barbieux, Pascal Chardome
Images additionnelles en hélicoptère ....Yann Chapron
Pilote hélicoptère ........................................Pascal Brun
Guides de haute montagne .................... Denis Ailloud, Maurice Cretton, Philippe Deslandes, François Diaferia,
Bertrand Frayon, Olivier Laborie, Stéphane Laurenceau, Jean-Luc Thierry
Assistants haute montagne ...................... Bertrand Delapierre, Gérard Vivier
Recherche iconographique ......................Didier Hill-Derive, Thomas Castex, Clotilde Taberlet
Directrice de production ........................... Julie Delecocq
Assistants de production .......................... Myriam Andreu, Thomas Castex, Franck Rigaud
Stagiaire production .................................. Maxime Cassan
Une coproduction
Image Création.Com - Martine Barbé
Seven Doc - Séverine Gauci
Didier Hill-Derive
WIP- Wallonie Image Production - Christine Pireaux
RTBF (Télévision belge)
Assistante de Production .......................... Annick Lernoud
Chargée de Production ............................. Françoise Pasteel
Responsable Documentaires ...................Wilbur Leguebe
Avec le soutien de
Tatou Belgique, Plani Monteur et Terres d'Aventure
Année:
2007
Durée :
53’32"
Support :
Betacam Digital
Genre :
Documentaire
Site internet: www.deshommessurlamontagne.be
CONTACTS
PRODUCTION
Image Création.Com
Martine Barbé
Avenue de l'Hippodrome, 68
1050
Bruxelles
Tél:00 32 (0) 2 218 28 16
Fax: 00 32 (0) 2 218 38 03
Seven Doc
Séverine Gauci
Rue Henri Bergson, 10
38100 Grenoble
Tél: 00 33 (0) 4 76 47 67 47
Fax: 00 33 (0) 4 76 43 29 63
Site internet: www.sevendoc.com
Didier Hill-Derive
Avenue des Villas, 55A
1060 Bruxelles
Tél: 00 32 (0) 2 537 00 77
Portable: 00 32 (0) 475 63 71 54
Fax: 00.32(0)2 537 00 77
DISTRIBUTION POUR
LA
FRANCE
Les Studios Win Win
Séverine Gauci
Rue Claude Genin, 12
38100 Grenoble
Tél: 00 33 (0) 4 76 25 59 03
Site internet: www.studioswinwin.com

Dossier de presse - Des Hommes sur la Montagne

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