Mémoire Haute Qualité Environnementale

Mémoire Haute Qualité Environnementale
Cible 1 : Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat.
• objectif 1 : …La valorisation du site, une image à donner à cet ensemble, un fonctionnement à mettre en place …
Notre proposition s’appuie sur une évaluation préalable des contraintes et des potentialités du site détaillées ci dessous. Le lycée
s’organise donc de manière compacte autour d’une cour sur deux niveaux principaux regroupant toutes les fonctions pédagogiques et
administratives , dans la partie haute au Nord du terrain et , à un autre niveau inférieur sur les terrains à plus faible pente , les
différentes aires sportives ainsi que les principaux accès de livraison. L’image compacte du lycée est , à la fois , affirmée par la limite
visuelle que constitue la parois courbe traité en mur épais qui prend naissance au niveau de la restauration et meurt au delà du CDI en
passant par le volume du parvis couvert. Cette notion de limite est également enrichie par un certain nombre de transparences et plans
successifs traités avec légèreté qui rythme le mur courbe : la terrasse des professeurs, le parvis d’entrée, l’abri des deux roues et le
jardin forum restituent à cet équipement une échelle humaine et en rapport avec l’échelle du quartier constitué essentiellement
d’habitations individuelles. La hauteur des bâtiments qui tangentent l’ancien chemin Mazo n’excèdent pas le R+2 selon une gradation
qui trouve son maximum d’amplitude au niveau du parvis couvert d’entrée . Des volumes intermédiaires en rez ou R+1 établissent une
seconde gradation dans la profondeur.
Légèrement encaissé au Nord / Nord-Est, le lycée émerge progressivement du terrain pour affirmer sa position en promontoire à partir
du préau et surtout avec la salle de restaurant.
Un front bâti se dessine dynamiquement entre le futur rond-point au Nord et celui à l’Ouest répartissant les différents flux véhicules et
piétons . Cet ensemble visuel donné par la perspective d’entrée confère à notre lycée , une image unitaire que recouvre également le
fonctionnement, image dont la perception est immédiate à l’approche du lycée.
Il s’agit également d’un secteur en devenir et de nouveaux équipements importants complèteront la structuration initiée par le lycée
notamment le futur complexe sportif communal situé sur les terrains à l’aval de la voie communale Sud Ouest.
Il nous semble important que la gestion des flux soit la plus lisible possible au regard du fonctionnement du lycée et des futurs
développements de la zone.
• objectif 2 : …Un lycée ouvert sur la ville, un lieu de vie agréable pour ses utilisateurs et ses usagers…
Notre proposition d’un lycée compacte s’accompagne nécessairement d’une large ouverture sur l’extérieur à travers le préau et le
parvis. Cette fenêtre sur le monde extérieur à la fois immédiat et lointain vers l’océan indien, cadré par les remparts du Dimitile au
Nord-Ouest et les contreforts du volcan du Piton de la Fournaise au Sud-Est, tout en assurant une bonne protection de ces espaces aux
vents dominants ( Nord Est - Plaine des Cafres et Sud Est – Saint-Pierre )
La grande façade courbe sur rue traduit cet échange entre la ville et le lycée de manière réciproque. Elle permet une large ouverture sur
la ville, l’environnement immédiat et lointain tout en assurant une bonne image de préservation et de sanctuarisation du lycée.
Lieu d’échange, il permet à des utilisateurs extérieurs de se rencontrer, d’accéder à des services culturels et de formation continue.
L’accueil regroupe les différentes fonctions accessibles de l’extérieur : hall d’accueil, administration, professeurs, CPE, salle
polyvalente, labo de langues.
Des espaces différenciés répondent aux multiples moments de la vie du lycéen :
- la cour : deux niveaux ; le premier en relation avec l’entrée du lycée, minéral, permettant les regroupements, de certaines activités
sportives, les attentes abritées et l’accès aux véhicules de secours ; le second, haut, en partie traité en gradin , végétal, permettant
les petits regroupements et la déambulation calme .
- l’espace restauration : un moment privilégié de détente et d’activités ludiques correspondant à un espace de vie distinct de la cour.
C’est un moment qui permet de se retrouver en dehors des circulations propres aux salles de cours, dans un cadre végétal agréable :
le jardin forum près du restaurant, espaces qui conservent toutefois un lien avec les lieux de surveillance comme le préau.
- Toutes les salles de classe, selon leur orientation disposent des potentialités de vues intéressantes sur les espaces végétalisés à
proximité ou le paysage proche.
Ces espaces sont autant d’espaces destinés à une meilleure appropriation en lieux de vie et une meilleure intégration des élèves dans la
vie du lycée.
La gestion des flux, l’organisation des accès des différents utilisateurs ( notamment handicapés ) fait l’objet d’une note spécifique.
Cible 2 : Choix intégré des procédés et des produits de construction.
-
façades porteuses
dalles précontraintes continue
cloisons isophoniques désolidarisées de la structure  permet les reconfigurations ultérieures
faux plafonds : selon les salles il assurera une fonction acoustique, le passage des réseaux fluides( eau, électricité, gaz, air
comprimé, informatique facilement accessible pour un personnel qualifié).
- Des menuiseries extérieures seront calepinées suivant un principe de modularité des locaux . une simulation d’évolutivité pourra
être envisagé au cours des études opérationnelles.
Utilisation de matériaux particuliers :
Le bambou : en remplissage des garde-corps dans des conditions de sécurité à définir, claustrats et bracons associé avec d’autre
matériaux
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Le bardage bois offrant une bonne réponse thermique été comme hiver et une image accueillante
Le basalte en habillage de certains soubassements.
Cible 3 : Chantier à faible nuisance
Localisation des extensions du lycée et de l’internat
Accessibilité
Gestion des nuisances possibles
Pas d’atteinte à l’image du lycée
Proximité des voies de desserte
Pas d’interférence avec le fonctionnement du lycée
Cible 4 : Gestion de l’énergie
• La gestion de l’énergie d’un établissement prend pour base les besoins propres à l’établissement. la première démarche consiste à les
optimiser pour limiter ces besoins.
La seconde consiste en la rationalisation :
- des systèmes d’utilisation de l’énergie,
- des systèmes de production d’énergie.
• Un établissement scolaire tel que le lycée du Tampon III a des besoins en énergie dans les secteurs principaux suivants :
Besoins en électricité pour :
- l’éclairage et petite force dans les locaux d’enseignement,
- l’éclairage des locaux des équipements sportifs
- courant force en cuisine , ateliers et administration
Besoins en eau chaude pour :
- le terminal de restauration
- les vestiaires
- les logements
Besoins en eau froide potable :
- cf cible 5 : gestion de l’eau
Besoins en eau froide non potable :
- cf cible 5 : gestion de l’eau et tranche conditionnelle n°2 ( TC 2 )
• Le projet intègre l’optimisation des systèmes d’utilisation de l’énergie électrique :
Eclairage en locaux d’enseignement
- de larges baies permettent un éclairement naturel des salles de classes et permettent de limiter les temps d’utilisation de l’éclairage
artificiel. Celui-ci est de type fluorescent.
- Les éclairages des locaux occupés occasionnellement est prévu sur minuterie
- Eclairage naturel des parties communes et éclairage artificiel
Eclairage des locaux des équipements sportifs
- l’éclairage des équipements sportifs, tant intérieurs qu’extérieurs est une contrainte forte du programme ( 600 lux ). Ce niveau
d’éclairement doit pouvoir être revu à la baisse ( la pratique sportive ne nécessite pas ce niveau d’éclairement ; seuls les besoins,
dépassés de nos jours, de retransmission d’évènements imposaient ces contraintes ). Néanmoins le poste d’éclairage des
équipements sportifs restera un élément prépondérant des consommations.
- L’éclairage naturel ( grand pan côté ravine ) sans gêne pour les utilisateurs permettra de limiter le temps d’utilisation des éclairages
artificiels aux seuls nocturnes.
- Le choix des lampes permettra de limiter les consommations
Prises force en cuisine, Atelier et administration
Si les besoins en atelier sont uniquement liés aux machines, les besoins en terminal de restauration sont optimisés par choix du matériel
exprimant pour un même service rendu une consommation minimale.
Les postes principaux d’appel de puissance sont :
- Le four de remise en température
- La machine à laver la vaisselle
Un système de contrôle d’utilisation permettra de séquencer l’appel de puissance afin de limiter les pointes ( réduction de puissance de
l’ordre de 30 % )
La puissance demandée en administration pour la climatisation est limitée du fait de l’isolation thermique maximale du bâtiment.
Le projet intègre également l’optimisation des systèmes d’utilisation de l’eau chaude.
Rationalisation des besoins en terminal de restauration
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La machine à laver devra être équipée d’un système de condensation des buées permettant de limiter les consommations en eau chaude.
La production d’eau chaude en cuisine est réalisée par chauffe-eau solaire monoblocs en toiture.
COUPE DE PRINCIPE SUR PREAU
COUPE DE PRINCIPE SUR PREAU
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COUPE DE PRINCIPE SUR CLASSE
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Vestiaires des équipements sportifs
La production d’eau chaude en vestiaire est assurée par chauffe-eau solaire. L’utilisation de mitigeurs thermostatiques associés des
pommes de douches à faible débit permet de limiter la consommation.
Logements
La production d’eau chaude en logements est assurée par chauffe-eau solaire individuels associés à un appoint électrique . L’orientation
et la pente des toitures est particulièrement favorable ( Nord – Nord/Est ) et permet d’envisager l’intégration architecturale des capteurs
et de la cuve.
En outre s’il est un domaine en pleine expansion c’est celui des « communications ». Si on ne peut le classer strictement dans le
domaine de « l’énergie », la conception du réseau et son potentiel d’évolutivité peuvent être source de coût induits importants et de
débauche d’énergie à tous niveaux. Afin de permettre l’évolution des réseaux de communications ( voix, données, images ) le projet
intègre une ossature desservant l’ensemble des locaux ( demandé ou non en programme ). Cet accès devra permettre :
- la connaissance et la gestion des consommations énergétiques des différentes zones identifiées ( enseignement général,
enseignement technique, restauration, équipements sportifs )
- la commande à distance de certains organes en fonction de paramètre objectifs ( éclairage de la salle de sport, … )
- la communication de données en temps réels aux élèves.
Cible 5 : Gestion de l’eau
Le croquis de la coupes type sur les bâtiments d’enseignement montrent le principe de récupération des eaux de toiture ainsi que leur
collecte vers une bâche fermée située sous le préau. Le caniveau de récupération des eaux de ruissellement ( cour ) seront dirigés vers
l’exutoire naturel ( la ravine ) et ne seront pas retraités.
Le coût de chéneaux et gouttières, descentes EP, dauphins pourront être comptabilisés en tranche ferme
L’eau est un bien limité qu’il faut préserver. La zone géographique de l’établissement n’est pas classée en zone pluvieuse. L’utilisation
rationnelle de l’eau potable s’impose. Afin de permettre la réduction des consommations d’eau potable, il est prévu de dissocier l’eau
d’irrigation et d’arrosage de l’eau desservant les sanitaires et vestiaires. Des compteurs divisionnaires par zone de consommation (
enseignement général, enseignement technique, restauration et équipements sportifs ) permettent de suivre les évolutions de
consommation et de déceler les éventuelles anomalies. Les systèmes d’utilisation de l’eau seront du type à faible débit ( chasse d’eau
3/6 l en administration, robinets temporisés en sanitaires élèves ). Un limiteur de pression est prévu en aval des installations.
Cible 6 : Gestion des déchets d’activité
Entretien des arbres, de la ravine
Tri sélectif
Compostage
Cible 8 : Confort hygrothermique
Cf croquis coupes type sur locaux d’enseignement
Le bien être de l’utilisateur est primordial. Les conditions hygrothermiques des ambiances doivent être acceptables et permettre un
travail adapté. La situation tempérée du Tampon à 650 m d’altitude impose des solutions adaptées. Il ne s’agit pas de reproduire les
solutions des bas( St-Pierre ) ni celles des hauts ( Plaine des Cafres ). L’idée importante est de réaliser un bâtiment bien isolé
thermiquement ( contre le chaud et le froid ). Les principes des bâtiments « ECODOM » ne sont applicables que partiellement. Si
l’isolation thermique importante en toiture est primordiale, la porosité du bâtiment devra être gérable( elle respectera les dispositions
d’implantation sur le site, les protections solaires des toitures , des façades, des fenêtres, d’une ventilation naturelle, la production d’eau
chaude sanitaire ).
Par une ventilation traversante avec régulation par jalousies à lames orientables . Le principe n’étant pas indispensable pour tous les
locaux toute l’année, les jalousies seront associées avec des menuiseries aluminium coulissantes. Les ombrières extérieures devront
limiter l’ensoleillement direct pendant la saison chaude , les apports thermiques pourront être utilisés pendant la saison froide . Selon
l’orientation et l’intérêt pédagogique, les ombrières pourront faire offices de capteurs solaires. Des brasseurs d’air complèteront selon
les possibilités le confort thermique des locaux intérieurs.
Les solutions apportées afin d’amener un confort thermique et d’éviter les désordres par condensation sur paroies froides en certaines
saisons, sont les suivantes :
- isolation thermique avec pare-vapeur en toiture
- gestion des ouvrants
- brasseurs d’air dans les locaux d’enseignement qui le nécessitent ( hauteur sous plafond : 3.00 m )
- large ventilation naturelle des locaux à pollution spécifique
- ventilation mécanique en atelier.
- Traitement d’air en administration  ce traitement ne consiste pas à climatiser les locaux . L’effort sur la thermique du bâtiment
permet de simplement prévoir un système d’amenée d’air neuf traité dans chaque local. Le système comprend un caisson
d’induction d’air neuf filtré associé à une batterie froide ou chaude.
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La cour centrale protégée sur 3 côtés ( NE-SE-NO ) préservent les espaces extérieurs des vents dominants et assure donc un confort aux
espaces extérieurs. De même l’entrée, le préau et les jardins extérieurs seront préservés.
Les équipements sportifs extérieurs bénéficient des effets de masques du plateau couvert/EPS et de l’écran végétal de la ravine du Bras
d’Antoine.
Cible 9 : Confort acoustique
Les principales sources de nuisances identifiées sont les axes de circulation existant amenés à être renforcés et les axes de voiries
futurs.
Le chemin Mazeau recalibré fera l’objet d’un traitement spécifique :
Le CDI en partie en contre bas par rapport au niveau des voies existantes et futures fera l’objet d’un traitement environnemental
spécifique : écrin et écran végétal , ouvertures privilégiées vers l’arrière façade SE, vers la vue lointaine au SO , un mur de façade épais
sur rue avec correction acoustiques intégré si nécessaire et menuiserie coulissantes étanches.
L’administration bénéficiera du même traitement de façade
La principale source de nuisance sonore proviendra du plateau couvert dont la façade principale s’ouvre sur l’espace boisé de la ravine
à l’opposé des salles de classes. Malgré la direction des vents , les nuisances devraient être fortement limitées.
Des murs antibruit formant également cache vue pourront être judicieusement mis en place entre la voie amont et les logements de
fonctions et le bâtiment d’extension au Nord Est.
Cible 10 : Confort visuel
La plupart des vues autour de la cour sont d’une certaine qualité . Le CDI bénéficiera d’une triple orientation : au SE dans la zone verte
à l’amont du terrain, sur le lycée et sur l’horizon lointain au SO par la terrasse professeur/administration. La cour elle même s’ouvre
largement dans la direction SO. La restauration traité de manière très transparente permet un champ de vision panoramique . le lycée ,
par sa position haute sur le terrain , profite des vues de qualité sur les paysages proches et lointains contribuant à créer des conditions
propices à un enseignement de qualité.
Cible 11 : Confort olfactif
Il n’y a pas de nuisances olfactives majeures. Le terminal de restauration ne constitue pas un pôle de nuisances. Une bonne gestion des
déchets doit permettre d’éviter les risques d’odeurs. les déchets végétaux seront stockés dans un secteur sous le vent.
Cible 13 : Qualité de l’air.
Il n’y a pas de sources potentielles de pollution dans le secteur du lycée, néanmoins la cour , l’entrée, les espaces extérieurs élèves et
professeurs ont été disposés à l’opposé des vents dominants.
Le plateau noir et la piste de 250 m bénéficient partiellement de l’effet de masque du plateau couvert et de l’écran végétal de la ravine.
Cible 14 : Qualité de l’eau.
Les effluents spécifiques sont traités : il s’agit des eaux de laboratoire ( bac antiacide ) et des eaux du terminal de restauration ( bac
débourbeur dégraisseur ). Les effluents sont ensuite transmis à la fosse septique et lit bactérien.
TC 1 - TRANCHE CONDITIONNELLE N°1 : ENERGIES RENOUVELABLES
La réalisation proposée concerne la mise en place de panneaux photovoltaïques afin de produire de l’électricité.
L’énergie solaire est transformée en électricité ; un m2 de capteur délivre environ dans cette zone de l’île 200 Wh/jour. Différents
supports sont envisagés mais une inclinaison de 20 à 30° et une orientation secteur Nord sont impératives. La technologie en verrière
verticale ne sera pas privilégiée du fait de l’inclinaison des capteurs et des ombres portées par les capteurs eux-mêmes.
Les toitures serviront principalement de supports des capteurs ( environ 150 m2 ) 100 m2 de capteurs seront installés sous forme
d’auvent remplissant un rôle d’étanchéité et 100 m2 sous forme de pare-soleil. Une verrière comprenant 50 m2 de capteur sera installée
( couvertures des gradins du terrain de sport par exemple ).
L’ensemble des données recueillies, telle que la production instantanée d’énergie sera diffusée en temps réel dans la zone de préau près
des salles scientifiques. Ces données seront correllées avec les données de la station météo qui sera installées près du plateau vert.
L’utilisation de cette énergie produite ( environ 80.000 Wh/jour ) sera utilisé pour l’éclairage des plateaux sportifs et espaces extérieurs
en soirée. Cet éclairage sera optimisé ( 200 lux au sol sont conseillés pour la pratique sportive hors compétition officielle ). L’ensemble
des équipements pourra donc être éclairé par le système photovoltaïque 4 heures par jour.
Les coûts se répartissent comme suit :
- 3 MF pour la production
- 1 MF pour la diffusion de l’information et la station météo
- 1 MF pour la distribution.
TC 2 - TRANCHE CONDITIONNELLE N°2 : RECUPERATION ET GESTION DES EAUX PLUVIALES
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La zone du Tampon bénéficie d’une couverture nuageuse importante mais pour autant la pluviométrie reste assez faible. Le projet
intègre la récolte des eaux pluviales de toiture et le stockage de ces eaux dans des cuves situées, sous préau en vide sanitaire.
L’utilisation de ces eaux peuvent être de deux ordres :
- utilisation en eau de chasse ou de lavage
- utilisation en eau verte pour l’arrosage des espaces extérieurs
1 - Utilisation en eau de chasse ou de lavage.
Sous réserve d’un accord des services compétents ( ce qui ne semble pas être à ce jour le cas ), les eaux de récupération peuvent être
surpressés et stockés dans des cuves situées au dessus des blocs sanitaires. Un réseau de desserte des chasses d’eau est alors installé.
D’autre part des points d’eau de lavage ( non potable ) sont installés en locaux entretien.
2 – Utilisation en « eau verte »
Les réserves accumulées servent après surpression à l’arrosage automatique des espaces extérieurs. Le réseau d’irrigation pourra être
prolongé sur les abords du lycée en fonction de la ressource disponible. Les eaux de pluie sur parking sont traités par un séparateur
hydrocarbure et stockées dans des bâches tampon afin de les évacuer en ravine en débit différé. Ce système permet de réduire les
ouvrages en aval du lycée puisqu’il permet de différer le débit de pointe.
Les coûts se répartissent comme suit :
- 0,5 MF pour le réseau de stockage
- 0,5 MF pour le réseau de desserte en eau de chasse et de lavage
- 1 MF pour l’arrosage automatique des espaces extérieurs
- 1 MF pour la récolte et le traitement des eaux de parking
- 2 MF pour l’arrosage des espaces extérieurs à l’établissement.
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ANNEXE AU MEMOIRE HQE : ATOUTS & CONTRAINTES
( cf carte des Atouts et contraintes)
1-LES CONTRAINTES
• La topographie
• La ravine du Bras d’Antoine
• Climat : soleil & vent
• Nuisances sonores et olfactives
• La topographie
Deux zone de surfaces équivalentes de part et d’autre d’une ligne diagonale d’Est en Ouest présentent , l’une, au Sud, des pentes faibles
à moyennes ( 10 – 20 % et parfois < à 10 % ) et l’autre , au Nord, des pentes moyennes à fortes ( 20 – 40 % et ponctuellement 50 % ).
Compte tenu du programme et des contraintes particulières de la partie concernant les différents équipements sportifs du lycée en terme
d’altimétrie, la zone sportive a été logiquement regroupée dans la partie Sud afin de réduire autant que faire se peut , non seulement les
mouvements de terre en remblais mais aussi et surtout les déblais qui , du fait d’un sous-sol présentant des risques forts de cavernes
pourront peser sur le budget de l’opération. Par conséquent, le lycée proprement dit, devait s’implanter sur les pentes plus fortes au
Nord et une organisation étagée sur plusieurs niveaux pour une adaptation optimale a été rendue nécessaire : c’est une contrainte forte
pour la conception du lycée et notre proposition se fonde sur cette donnée essentielle du site. Exploitée au mieux et de manière
intelligente, cette contrainte s’avère aussi une potentialité pour l’image et la lisibilité de sa relation avec l’environnement immédiat et
lointain en tant qu’équipement public structurant d’un quartier en mutation.
• La ravine
Au Sud-Est, l’existence de la Ravine du Bras d’Antoine, nous rappelle la nécessité de disposer d’informations plus précises sur la
position du fil d’eau , de ses risques de débordement, des reculs par rapport à sa berge. Au stade du concours compte tenu des
imprécisions du programme , l’aire couverte s’implante entre 15 et 20 mètres de la ligne correspondant à la fois à la limite parcellaire et
au fil d’eau, avec l’hypothèse que la maîtrise du bord de la ravine encaissée côté lycée permette de contrôler les risques éventuels de
débordement. Il sera nécessaire d’effectuer une évaluation plus précise de ce risque dans la phase opérationnelle. Le document extrait
du PERI établi par SOGREAH transmis le 13 Janvier 2001 ne présente qu’une vue graphique non dimensionnée et reste insuffisant
pour l’implantation des bâtiments. La ravine dans son état actuel présente un couvert végétal relativement dense tout le long de la limite
SE avec le terrain d’assiette du lycée : c’est la seule zone boisée du site avec la plantation au NE. Cette zone fera l’objet d’un maintien
des arbres en place assurant la stabilité des berges et d’un entretien régulier pour éviter les risques de colmatage lors des fortes pluies
cycloniques.
• L’ensoleillement, le vent, la pluie.
Les problèmes et les réponses liés à l’exposition des façades apparaissent sur les différents croquis ( Climat : soleil & vent – coupes
types )
Les auvents de protection solaire des baies devront jouer ce rôle spécifique à l’altitude proche de 600 mètres : arrêter le rayonnement
solaire direct pendant les mois les plus chauds et les laisser passer en partie les mois d’hiver ( le matin). Il est ainsi possible d’obtenir
en toute saison un bon confort par climatisation naturelle dans la majorité des locaux, c’est à dire sans réfrigération en été et sans
chauffage en hiver . Il ne s’agit donc pas d’une contrainte à part entière mais d’un avantage pour le confort et la qualité de
l’enseignement à cette altitude.
La zone du Tampon bénéficie d’une couverture nuageuse importante mais pas d’une pluviométrie exceptionnelle, ce qui constitue un
handicap pour assurer tous les besoins en eau notamment ceux liés à l’arrosage des espaces verts : la tranche conditionnelle concernant
la récupération des eaux pluviales est , par conséquent, d’une grande opportunité.
• Les nuisances olfactives & sonores
Nous n’avons pas eût connaissance , soit à la suite de nos différentes visites sur site ou des informations recueillies auprès des
habitants, de contraintes particulières liés aux bruits et aux odeurs. La réalisation future du lycée et des infrastructures de desserte
peuvent quant à elles en générer. Dans le cadre de la cible 3 – Chantier à faible nuisance il sera possible d’évaluer et de proposer des
solutions appropriées à ces problèmes.
Le terminal de restauration ne constitue pas une nuisance olfactive pour le lycée et l’environnement proche.
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2- LES ATOUTS
la position en belvédère confère au lycée une position remarquable qui permet une large ouverture sur l’environnement immédiat mais
aussi lointain. Cette potentialité offre aux différents utilisateurs du lycée une fenêtre sur le monde extérieur tout en respectant les
contraintes liées à la sécurité et la protection nécessaire vis à vis de l’extérieur : cette double nécessité se traduira dans l’image générale
du lycée.
En effet , à travers le préau et le velum d’entrée, le regard peut s’évader dans différentes directions et plus particulièrement vers
l’horizon lointain.
La Région dispose d’un terrain dépassant largement le seul terrain d’assiette du lycée et une maîtrise de l’environnement immédiat est
un atout dans la capacité d’insertion environnementale de cet important équipement public. La garantie de qualité de la relation visuelle
dans cet axe initiée par le lycée passera donc par cette nécessaire maîtrise.
Au Nord-Est, on trouve une plantation intéressante qui permettra de bien intégrer la desserte ultérieure par le haut. Cet élément naturel
du paysage contribuera également à protéger le lycée des vents dominants issus de la Plaine des Cafres et constituera, l’été , un
réservoir de fraîcheur.
l’altitude proche de 600 mètres permet d’arrêter le rayonnement solaire direct pendant les mois les plus chauds et les laisser passer en
partie les mois d’hiver ( le matin). Il est ainsi possible d’obtenir en toute saison un bon confort par climatisation naturelle dans la
majorité des locaux, c’est à dire sans réfrigération en été et sans chauffage en hiver . Il ne s’agit donc d’un avantage pour le confort et la
qualité de l’enseignement à cette altitude.
Les seules nuisances sonores produites par le lycée pourrait provenir de ses équipements sportifs mais les ouvertures de la salle
couverte sont orientées vers l’écran végétal de la ravine qui contribue à améliorer la qualité d’ambiance lumineuse à l’intérieur de la
salle tout en réduisant les risques de nuisance pour le lycée. L’écran végétal, quant à lui, amortira la nuisance sonore vers les
habitations riveraines de la ravine.
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