Lire - SPG Ventes Résidentielles

Hebdomadaire distribué gracieusement à tous les ménages du
Canton de Genève, de l’agglomération de Nyon et de toutes les
autres communes de la Zone économique 11 (Triangle GenèveGland-Saint Cergue). 172 327 exemplaires certifiés REMP/FRP.
Edité par Plurality Presse S.A. Paraît le lundi
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Daniel Hostettler, Sophie Gravante
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Distribution: Epsilon SA
30 septembre 2013 – no 604
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n mot de passe «immodéfi»
la spG s’engage pour la formation
l’avenir des entreprises passe aussi par la formation. Consciente de l’importance de ce défi, la société
privée de gérance (spG) se mobilise depuis de nombreuses années en tant qu’«entreprise formatrice».
elle vient d’engager un stagiaire dans le cadre d’une nouvelle initiative: immodéfi. nicole saint-Jal
précise le contexte de ce programme.
- En quoi consiste le programme
Immodéfi, auquel vous participez pour la première fois?
- Ce programme de formation a
été conçu par l’Union suisse des
professionnels de l’immobilier,
section vaudoise (USPI Vaud),
avant d’être repris par l’USPI
Suisse. L’objectif est de recruter
des personnes venant d’autres
secteurs d’activités et de l’AI,
de les former et de les placer
dans les domaines de la gérance
technique et administrative. Au
cours du programme, qui se déroule cette année d’octobre 2013
à juin 2014, les stagiaires reçoivent une formation théorique, à
hauteur de 20%du temps, qui
s’appuie sur des modèles de
formations spécifiques à l’immobilier. La formation pratique se
fait dans une régie, pendant neuf
mois. A l’issue du stage, des
examens sur les connaissances
en immobilier, en techniques de
la construction et du bâtiment,
et une formation aux comportements humains permettent de
valider les acquis.
Nous accueillons cette année
notre premier stagiaire qui,
après un parcours de plusieurs
années en tant qu’agent commercial en France, souhaitait se
réorienter.
- Cette participation à Immodéfi
s’inscrit dans la politique de formation professionnelle très active menée par la SPG à Genève.
Pourquoi cet engagement?
- C’est une volonté de Thierry
Barbier-Mueller,
président
de la SPG, qui est convaincu
de l’importance de préparer
la relève en formant notamment des apprentis. Nous nous
sommes engagés dans cette
voie à partir des années 90, où
nous sommes devenus «entreprise formatrice». Aujourd’hui,
la SPG forme à elle seule entre
15% et 25% des apprentis, année après année depuis 2004,
ce qui la place en termes de
formation au premier rang des
quelque 40 régies que compte
l’USPI Genève.
Nos jeunes apprentis sont encadrés par trois formatrices et
suivent un programme en relation avec le guide méthodique.
Mais, à partir de la deuxième
année, nous ajoutons des
cours spécifiques à raison • • nicole saint-Jal.
tout l’emploi & formation • no 604 • 30 septembre 2013
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d’une demi-journée par semaine, axés sur le secteur immobilier.
Je tiens à souligner que la formation des apprentis s’inscrit vraiment dans une culture d’entreprise, à laquelle les collaborateurs
adhérent avec enthousiasme.
C’est un facteur indispensable
pour offrir aux jeunes une bonne
formation.
Cette année, nous avons adhéré à
l’apprentissage sans tabac. L’apprenti prend l’engagement moral
de ne pas fumer pendant un an,
ni au travail ni dans le cadre privé.
En s’engageant à ne pas fumer
pendant une année complète
d’apprentissage, les jeunes par-
• f o r m at i o n
ticipent à un tirage au sort doté
de nombreux prix.
- Les métiers de l’immobilier
sont-ils attractifs aux yeux des
jeunes?
- Oui, de plus en plus. Je pense
qu’ils sont intéressés par la diversité des métiers, qui vont
de la gestion d’immeubles à la
vente, en passant par la conduite
de travaux, la construction, la
comptabilité, l’informatique ou
encore le juridique, par exemple.
Par ailleurs, le secteur offre des
nombreuses possibilités de carrière et il est possible, lorsqu’on
le souhaite, de poursuivre sa formation auprès d’une HES.
- Quel est le profil des candidats
à l’apprentissage?
- Jusqu’à présent, nous avions
essentiellement des dossiers
de jeunes de 15 ou 16 ans qui
n’étaient pas attiré par les études
et préféraient entrer rapidement
dans la vie active. Mais depuis
deux ans, nous avons remarqué l’arrivée sur le marché de
jeunes d’une vingtaine d’années,
bénéficiant d’une formation supérieure, qui souhaitent se réorienter professionnellement.
- Quelle est la place réservée à la
formation continue?
- Elle est importante, d’autant
plus que les collaborateurs sont
tout l’emPloi & formation • no 604 • 30 sePtemBre 2013
très demandeurs. C’est indispensable si l’on veut suivre les
évolutions du marché. Chaque
année, un à trois collaborateurs, en moyenne, passent les
examens du brevet en immobilier. Au cours des années, nous
avons pu constater à quel point
la formation était un facteur motivant.
Par ailleurs, nous avons mis en
place un système de mentorat
pour les nouveaux collaborateurs
et des formations en interne ou
en externe sont organisées régulièrement. n
Propos recueillis
par Julia Rossi