Jacques Brel n`a jamais chanté les avions, c`était pourtant
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Jacques Brel n`a jamais chanté les avions, c`était pourtant
JOJO passionné. Aux Marquises, où il vécut les derniers années de sa vie, Jojo, son bimoteur, Twin Bonanza, immatriculé FODBU, a été restauré à l’occasion du 25eme anniversaire de sa mort. acques Brel n’a jamais chanté les Jacques Brel eut trois avions avant avions, c’était pourtant JOJO, en 1967 il acquit un GARDAN un pilote GY 80-180 N°160, le F-BNQM qu’il garda jusqu’en avril 1970, date à laquelle il acheta un WASSMER WA 4/21-250 dont il se sépara un an plus tard, pour s’acheter le Twin Bonanza. Mais son premier avion était un Gardan Horizon, immatriculé F-BLPG, acheté en février 1965, et c’est cet avion auquel je vous propose de nous intéresser. Qu’est-il devenu, après que Brel l’ai vendu en mai 1968 à Norestair, un société de Neuhof ? Le 22 mai 1969, l’Aeroclub de Belfort le fait enregistrer à son nom, et le Gardan se retrouve ainsi à Chaux. J Nous le garderons jusqu’en février 1972, date a laquelle il est vendu en Suisse, et deviendra le HB-DCF, il existe toujours et est basé du coté de Zurich. LES BONS PAPIERS DE relevé par notre envoyé spécial dans le Haut Doubs, Alain Rognon. Ouverture le 15 octobre de « L’AERO-CLUB DE BELFORT DANS LA PRESSE EN 1934 », une rétrospective des articles de presse concernant l’aéroclub, durant l’année 1934. Consultable depuis le site, dans la rubrique Centre Culturel, dans l’onglée Musée, vous pourrez participer à une visite de l’expo, ou télécharger les articles présenté L’interview du mois Emile Garré Emile Garré est né en 1920, à Sermamagny, dans la maison qu’il occupe aujourd’hui encore. En 1940 il avait donc 20 ans, il travaillait avec ses parent, cultivateurs à Sermamagny. Il aimait les avions, allait sur le terrain où il voyait les pilotes de l’époque, Ledilasser, Rahin et Lenhart. Je l’ai rencontré pour qu’il me parle de l’aérodrome de Chaux depuis les années 1930, et particulièrement de la période de la deuxième guerre mondiale pour laquelle il ne reste pas beaucoup de témoins. J’ai rencontré un homme curieux de tout, très intéressé et très intéressant. ABVM News : Pouvez-vous nous parler du bombardement de 1940 ? Emile Garré: Oh oui…. ABVM News : Que faisiez-vous ce jour là ? Emile Garré: Il était 6 heures du matin, j’étais avec la fille à Thiez, on regardait car on entendait ronfler partout, c’était des avions partout dans le ciel, la rue n’était pas comme actuellement, il y avait le fossé, d’un seul coup j’en vois un, je lui dis ‘’il y en a un qui vient’’, on a plongé dans le fossé, en même temps on guettait, c’est là que j’ai vu les quatre bombes, l’avion ne volait pas bien haut, une hauteur comme l’arbre là ( il montre un arbre qui se trouve devant la maison), il était en piquée, j’ai vu les quatre bombes lâchées, et elles se sont plantées dans le sol, et l’avion est remonté, ça c’était le 10 mai 1940, le 11 mai ils sont revenu, mais là j’était plus loin vers les Veronnes , il y avait des mitrailleuses qui étaient sur la corne du bois, à chaque fois que les avions y avait des trous dans le sol, la piste n’était descendaient, rrrrrraccc ils envoyaient une pas touchée, mais le lendemain si. rafale, mais là on a été secoué … ABVM News : les bâtiments avaient été touchés ? Emile Garré: Non … les bâtiments militaires n’ont pas été touchés, seul le hangar de l’aéroclub qui était en métal a été touchés le deuxième jour, mais le hangar Bessoneau, en bois, n’a rien eu, ni les casernements…. ABVM News : Voici les hangars……..(je lui fais voir une photo des hangars de l’aéroclub en 1935) Emile Garré: Et oui, celui là (le plus proche ABVM News : Il y a eu des dégâts ? de Sermamagny) a été complètement détruit, Emile Garré: ……mais les avions avaient puis les deux ont été démontés en mai 1942 été tous emmenés plus loin, dans les bois… par les allemands qui les ont expédiés vers ils ne les ont pas vu … leur pays par le train. ABVM News : Et après ces bombardements, vous êtes allé voir sur le terrain ? Emile Garré: Bien sure que nous sommes allé voir, après le premier bombardement ils 1946 : Le hangar, dans ses dimensions, à l’endroit de sa construction. Le nouveau hangar, construit sur la dalle de l’ancien, en 1946, il est légèrement moins large, il a été récupéré à Luxeuil, démonté et transporté dans la journée à Sermamagny, stocké dans une ferme du bord de la route de Sermamagny à Chaux, puis monté par les membres du club. Ce bâtiment avait été équipé de deux auvents, l’un à l’avant, l’autre à l’arrière, les poutres avaient été calculées par Paul Oudard. Il était aménagé en trois parties, la partie avant, destinée à abriter les avions, à l’arrière, coté ouest, un bar et, coté est, l’atelier. Des portes permettaient le passage du bar vers le Hangar, et a l’arrière, une porte ouvrait vers l’atelier. Les murs étaient en bois. Le bar est équipé d’un zinc devant lequel sont disposé des tabourets hauts, il y a des tables, sans doute trois, sous les fenêtres le long du mur, coté ouest. Depuis le 15 octobre le musée vous propose une rétrospective des articles de presse concernant l’aéroclub, durant l’année 1934. Intitulée « L’AERO-CLUB DE BELFORT DANS LA PRESSE EN 1934 », elle est visitable sur le site, dans la rubrique Centre Culturel, puis dans l’onglée Musée, vous pourrez aussi télécharger les articles présentés 1930 - Le premier hangar De l’aéroclub : En 1930, le ministère de l’air alloue une subvention à l’aéroclub pour la construction d’un Hangar, le terrain de Chaux est pourtant situé en zone interdite, et l’activité du club est alors concentrée sur la formation de mécaniciens, sous la direction de Marcel Pfiffelmann. Le hangar mesurait cinquante et un mètres de longueur par vingt trois de large pour une hauteur totale de neuf mètres cinquante, autorisant un passage sous portes de quatre mètres. Entièrement métallique, il ne comportait aucune lucarne, et était équipé de portes coulissantes extérieures. Il sera détruit lors du bombardement du 11 mai 1940, et fut démonté par les allemands en 1942 et évacué vers l’Allemagne, sans doute pour en recycler l’acier. Depuis le 15 octobre le musée vous propose une rétrospective des articles de presse concernant l’aéroclub, durant l’année 1934. Intitulée « L’AERO-CLUB DE BELFORT DANS LA PRESSE EN 1934 », elle est visitable sur le site, dans la rubrique Centre Culturel, puis dans l’onglet Musée, vous pourrez aussi télécharger les articles présentés