La PACES c`est le mal - corporation des carabins nicois

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ACTU PACES : les expérimentations !
Haha, ce mot effrayant que tu as vu passer dans des articles sur le net... Bien sûr qu'on va en parler ! Puis
comme ça, tu auras un autre sujet de conversation que les ambiguïtés d'embryo au resto u !
Les expérimentations PACES, what the hell is that ? Une façon autre que la PACES d'intégrer les L2 de
santé ! 4 expérimentations sont lancées et seront évaluées dans 6 ans. À terme, la meilleure des
expérimentations devrait remplacer la PACES.
- Angers : un parcours pluridisciplinaire, dit "plurisanté". Une L1 validée permet d'accéder aux épreuves
d'admission (écrites et orales) en deuxième année de dentaire, médecine, pharmacie ou sage-femme. 75%
des places seront alors attribuées. Ceux qui échouent peuvent poursuivre – et retenter leur chance aux
épreuves (25% de numerus clausus) – ou rejoindre une autre L2, voire ensuite continuer en master, en
écoles d'ingénieurs ou de commerce.
- Sorbonne Paris Cité et Saint-Étienne : augmenter les chances d'intégrer la deuxième ou troisième année
d'une filière santé avec une L2 ou une L3 validée quelconque (droit, chimie, philosophie...) mais adaptée.
Les étudiants doivent suivre des unités d'enseignement de PACES complémentaires, dont le nombre et la
nature dépendent du cursus choisi en parallèle. Après la licence, un pourcentage de places leur est réservé.
Etc, je ne détaille pas les deux autres, c’est pour comprendre le principe.
Mais pourquoi ? La PACES c'est le mal ? Ces expérimentations ont été proposées pour
"éviter le gâchis humain", la PACES c'est quand même 75% de personnes qui n'auront obtenu aucune
filière au bout d'un an, et si un tiers d'entre peuvent redoubler, les autres doivent recommencer à partir
d'une L1. Avec ces expérimentations, les personnes n'intégrant pas les L2 santé pourront continuer un
cursus santé sans retourner dans une autre L1, mais dans d'autres voies (ingénierie médicale, ...). « Ce
gâchis humain, il s'explique à la fois par un Numérus Clausus drastique et des systèmes de
passerelles PACES => L2 quelque chose inexistants (ou mal favorisés). Si on faisait un effort
pour réorienter les PACES dans une L2 bio en, par exemple, évaluant son niveau dans
certaines UE fondamentales, on pourrait favoriser le passage d'une PACES ajournée à une
L2 bio. Et on repartirait pas forcément en L1. On peut également favoriser d'autres voies vers
l'ingénierie, la manie' radio etc après la PACES. Et augmenter le Numérus Clausus ; on a besoin
de davantage de professionnels de santé... Le soucis, c'est qu'accueillir plus d'étudiants en
cours, en CHU, en stage nécessiterait d'agrandir nos infrastructures. C'est plus simple
d'accueillir médecins venus de l'étranger. Sans eux, le déficit serait énorme ! (Attention : ils
ont les mêmes compétences etc, ce n'est pas un jugement de niveaux ou même un jugement tout court). »
"Ces étudiants venus d'autres licences seront largués en L2 santé, ils n'auront jamais
vraiment travaillé..." Faux. Déjà il faut savoir qu'il existe actuellement des passerelles master => P2
santé et doctorat => D1 ; ces étudiants, sélectionnés sur dossier, entretien, se portent à merveille dans nos
promos. C'est sûr qu'en 5 voire 8 ans, ils ont acquis la maturité, la capacité de travail et la rigueur nécessaire
pour suivre les études de médecines. De plus les personnes intégrant une L2 médecine/odonto/
maieutique/pharmacie issues des expérimentations auront étudiés un programme
approprié avec des matières abordées en PACES, ils ne débarqueront pas.
« Même si on doute (à tort) de la compétence d'étudiants venus d'autres filières, il y a fort
à parier qu'ils ne soient pas moins compétents que les médecins venus de l'étranger (aussi
indispensables soient-ils actuellement, à cause du NC justement). On n'empêchera jamais les
gens de mener la vie qu'ils souhaitent dans un contexte de mondialisation galopante (études en Roumanie,
Pessoa...). En empêchant les passionnés venus d'autres filières de rejoindre médecine, on favorise un
système encore plus inégalitaire où seuls les riches peuvent contourner le concours en faisant leurs études
dans d'autres pays (ou bientôt, les écoles privées type Pessoa...), système dans lequel nous aurons encore
moins de garanties concernant le niveau des étudiants (puisqu'aucun contrôle)."
"C'est dég***lasse pour les personnes en PACES actuellement" « Ce qui me dérange
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surtout, c'est qu'on bouffe du numérus clausus aux PACES pour le donner à ces
expérimentations. Si on était à 100 étudiants pris à l'issu de la PACES, c'est maintenant seulement 85 et
15 pour les expérimentations. À partir du moment où on en est à expérimenter un projet, j'estime qu'on
n'aurait pas dû enlever 15 places aux PACES mais à en rajouter 15 pour les expés (sauf que ça aurait fait
115 étudiants en L2, et c'est impossible). Quand on aura évalué les expérimentations et
déterminé si oui ou non c'est mieux que la PACES, on pourra revoir la répartition PACES/
Licences expérimentales :p »
« Après, je me fiche de savoir que les nouveaux P2 ont ou non « souffert » comme moi. Je
ne prends aucun plaisir à voir les P1 en chi** uniquement parce que j'en ai chi*, je ne prends aucun
plaisir à voir des gens brillants se faire foutre dehors uniquement parce que le système a
fini par me réussir. Maintenant que je suis de l'autre côté, tout ce que je demande, c'est que
les étudiants en P2 aient le niveau qu'on est en droit d'attendre. S'ils l'ont, qu'ils aient traversé
un concours, un examen, un rituel vaudou, qu'ils aient été formés en France, en Papouasie, sur Internet ou
ailleurs, qu'ils viennent de droit, d'éco, ou d'arts du cirque, tant qu'ils ont le niveau qu'il faut parce qu'ils
ont bossé pour atteindre ce niveau, je m'en fous. S'ils sont à la hauteur, de quoi j'me mêle ? J'estime que
la PACES n'offre aucune garantie supplémentaire d'intelligence ou de capacités. Il est
évident que si ces gens parvenaient à entrer en médecine, on vérifierait qu'ils ont encore et
toujours le niveau sur lequel je radote depuis tout-à-l'heure. Je ne vois pas où est le souci
qu'ils aient étudié AUSSI des lettres. Ils ne seraient pas plus cons ou moins légitimes que
nous. En fait, ils seraient peu ou prou aussi formés que nous en médecine, mais ils
seraient aussi très calés dans un autre domaine, donc plus érudits que nous. Un peu de
culture, d'ouverture d'esprit et de jolis dossiers bien écrits, en alexandrins, je n'ai rien contre, oh
que non. La médecine est un milieu très fermé, et on aurait tout à gagner à apprendre de
ceux qui ont un autre regard et une autre expérience liée à leur parcours. Mais rien n'empêche
d'envisager plusieurs voies pour intégrer médecine : à chacun de choisir celle qui lui réussira le mieux, et
d'en essayer plusieurs s'il le faut (ainsi, personne n'est désavantagé, puisque tout le monde peut réessayer).
Les vrais passionnés arriveront en médecine, et on évitera une telle déperdition de talents et tant de
vocations gâchées en multipliant les filets de sécurité. Si chacune de ces voies d'entrée en médecine apporte
la garantie que le niveau théorique est homogène, je ne demande rien de plus. »
Pas pire que ceux qui viennent de passerelles master/doctorat sans le moindre pré-requis médical.
"Ces étudiants en expérimentation seront évalués... " sur dossier et entretien. « Ce qui
me pose énormément de problème, je ne parviens pas à imaginer qu'on passe par un
système subjectif (évalué par des humains, et non une machine à lecture optique de grille qcm :p), ça
laisse la place aux dérives, pistons etc. Au temps ça peut favoriser les personnes qui sont
très motivées, avec des qualités humaines et d'empathie extraordinaire, et qui auraient raté
leur PACES à quelques places, et ça c'est une très bonne chose. La PACES évalue plein de
choses : notre capacité à gérer le stress et la pression, mobiliser nos connaissances et
aptitudes à un moment précis, à engranger des montagnes de savoir... En fait les étudiants
réussissant la PACES sont les personnes qui ont le plus de chances de gérer les études
médicales. On évalue pas la capacité de l'étudiant à exercer son futur métier, mais son
aptitude à suivre les études médicales. Les expérimentations semblent faire l'inverse : évaluer la
capacité d'un étudiant à être un futur professionnel de santé, en jugeant à la fois le travail, la motivation et le
"côté humain" des étudiants. Mais peut-être auront-ils plus de difficultés pendant leur période
d'apprentissage et de formation ? Pour le moment, on ne peut que spéculer. »
"Ça rallonge inutilement les études médicales" : oui et non. Non parce que la moitié
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reçus sont des doublants, et oui pour l'autre moitié, qui aura fait en un an ce que les
expérimentations graduent en 2 ans (voire 3). « En sortant du BAC, c'était clair dans ma tête,
j'allais faire médecine. Je ne voulais plus d'un cursus général, je voulais faire ce que j'aimais.
Le problème des expérimentations c'est aussi qu'elles proposent un programme très général,
plus général que celui de la PACES, et ça m'aurait saoulée de devoir remettre à encore plus tard le
moment où on allait aborder l'humain, que ce soit dans sa physio ou sa pathologie, à l'échelle moléculaire,
cellulaire, histologique ou anatomique. Le programme de PACES est très intéressant, et il m'a énormément
servi en P2, c'est les bases, l'homme sain c'est le fondamental. Me taper à côté d'autres trucs servant plus à
l'ingénierie, le commerce, la biologie des bambous et la photosynthèse, NON MERCI. Je sais bien que la
majorité des lycéens ne savent pas quels métiers faire en sortant du BAC, mais priver ceux qui savent d'un
cursus au programme alléchant et les mettre dans un cursus très général, c'est pas sympa
#ouhqueçaclashsévère. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas favoriser la venue d'étudiants
qui auront fait le choix des études médicales plus tard qu'en sortant du BAC. La motivation,
la persévérance et la détermination sont les moteurs les plus intéressants, que le bagage soit
scientifique pur, ou mixé avec des lettres, du droit, de l'art, anything... la diversification des
profils n'est pas une mauvaise chose. Ça n'empêche que de manière personnelle, je n'aime pas la façon
dont ces expérimentations sont mises en place, et une "simple" augmentation du Numérus Clausus avec un
appui plus important des passerelles sortantes (PACES => autre chose que les 5 filières de santé "classiques")
voire des passerelles entrantes (autres => L2 d'une des 5 filières) auraient été mieux venues. Que chacun se
fasse son idée, c'est un long débat bien sûr, et j'attends les résultats des évaluations avec
impatience. Meanwhile, on mets toutes les chances de son côté, on bosse, pas de regrets, et
sus au concours :p » (ceci mêlait deux témoignages anonymes).
CONSEILS !
Salut à tous ! À l’heure où tu lis cet article, il doit te rester environ un mois avant le grand jour (désolé :p),
mais ne stresse pas! J’ai 2 pages de passoire pour te remonter le moral alors on va commencer maintenant =)
1) Comment gérer son stress à J-30 ? Bon, on va pas se mentir : oui, vous êtes tous stressés,
et c’est normal ! Mais vois le bon côté des choses : tu as enfin le droit de pourrir la totalité de
ton entourage sans aucunes représailles car oui, t’es en PACES, faut bien un truc positif ^^
Le stress n’est pas forcément quelque chose qu’il faut chercher à combattre à tout prix, il est
aussi possible de s’en servir comme moteur. Une fois que tu l’as accepté, c’est lui qui te fera
travailler un peu plus tard le soir, ou qui te donnera la motivation d’enfin ouvrir ta première
ronéo de physique :p
2) Comment préparer son CCB ? Tout ce qui suit est le fruit d’une vision personnelle, cela a très bien
fonctionné pour moi mais n’essayez pas de l’appliquer à tout prix, on fonctionne tous différemment !
Maintenant qu’on en parle, avant le concours… Bah y’a le concours blanc ! Et mine de rien
c’est important de bien le réussir (pour pouvoir crâner devant tes potes, ou tout simplement pour le
moral). Alors oui, on arrive vers la fin du semestre et tu as forcément dû accumuler quelques
ronéos de retard, mais il est quand même intéressant de prendre un peu de temps pour
préparer ce CCB, car c’est l’examen qui se rapprochera le plus du concours. Et oui, dans la
même matinée tu vas devoir switcher de la chimie orga (berk) à la biostats (baaaahh) en passant
par la physique (la quoi ?), et tu risques de te rendre compte que c’est pas si évident que ça de
tout avoir en tête. Ça va te permettre aussi quand tu seras seul face à ta copie (oui oui, seul ! tu
résisteras à la tentation d’utiliser l’appel à un ami) de te rendre vraiment compte de ce que tu sais et
sur quoi tu vas devoir retravailler durant le temps qui te sépare du concours.
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Pour cela, voici 5 commandements qui te permettront, si tu les suis à la lettre, de faire un petit
top20 (minimum) :
- Tes fiches (de bioch) tu reliras : Tu seras interrogé sur tout le programme que tu as vu
jusqu’à ce jour. Personnellement, la semaine du concours blanc je m’étais réservé 4 jours (1
par UE) où j’essayais de revoir le maximum de chose, en mettant de côté les ronéos qui
sortaient le mardi pour pouvoir me consacrer à réviser le plus de choses possibles. J’étais
arrivé à ne pas prendre trop de retard vis-à-vis des ronéos de la semaine car j’avais pu les
voir le dimanche et le lundi juste après. J’en profite à ce niveau pour vous donner ce qui est
pour moi le plus utile des conseils, et ce qui m’a probablement le plus servi : finissez vos
révisions par l’UE par laquelle vous allez commencer le jour J. Pour le CCB (et pour le
concours), j’avais fait en sorte d’avoir toute la bioch en tête la veille, ce qui fait qu’en
arrivant devant ma copie à 8H du matin j’ai pu directement réussir la première épreuve ce
qui m’a mis en confiance pour tout le reste de la journée (vive la mémoire instantanée).
- En forme le matin, tu arriveras : Il est très important, voire essentiel de se faire une
grosse nuit de sommeil avant l’épreuve. Enchaîner 4 UE dans la même matinée est une des
choses les plus épuisantes qu’il m’ait été donné de faire, je vous conseille donc vivement
d’arriver frais avec un bon p’tit déj’ dans le ventre. Cela implique évidemment d’arrêter les
révisions avant 2H du mat et de se détendre un peu le soir (je me rappelle que la veille du
concours j’avais maté jurassik Park III dans ma chambre d’hôtel) !
- Tricher, tu éviteras : On va pas se mentir, on l’a tous fait au moins une fois (oui, toi aussi,
ne mens pas je t’ai vu !). Le problème, c’est que le jour du concours, il est absolument
impossible de regarder sur la feuille du voisin, c’est entre toi et le sujet uniquement. J’ai
connu certaines personnes qui faisaient régulièrement des top50 voire même top10 à tous les tutos, et qui
finalement sont arrivés très loin au classement général. Ne pas tricher ça t’habitue à te débrouiller
seul, à gérer le doute que peut faire naitre en toi un item et a finalement prendre la bonne
décision. Très honnêtement après le concours personne ne se rappellera de ton classement
tutorat, et c’est beaucoup plus gratifiant d’arriver 500ème seul que 50ème en ayant triché.
- Une bonne aprèm de détente, tu prendras : En sortant du CCB tu auras probablement
l’impression que ton cerveau s’est sauvagement fait gangbang par les 4 UE en même temps,
et toute la caféine du monde ne suffirait pas à le sauver. À titre exceptionnel tu as le droit de
t’accorder une petite pause bien méritée pour décompresser un peu, faire de l’aquaponey ou
tout ce qui pourra te faire plaisir (c’est TON aprèm) !
3) Pour le 5ème commandement je vais le coupler au 3ème sujet : l’interprétation des
résultats (tutorat + concours blanc).
- Avec philosophie, tes résultats tu interpréteras : Quel que soit ton classement, tu as deux
manières de l’interpréter : positivement ou négativement.
A) Si tu es bien classé : Je t’interdis de déprimer en te disant que ce n’est pas représentatif,
surtout si tu n’as pas (trop) triché ! C’est très encourageant et cela veut dire que tu as trouvé la
méthode qui te correspond. En général les QCM du tutorat sont un poil plus durs et plus
poussés que ceux du concours, si tu as le sentiment de les avoir bien réussi c’est vraiment
un bon signe. Continues comme ça, et aie confiance en toi !
B) Si tu es moins bien classé : Ne te décourage pas ! Cela veut sûrement dire que tu n’as
pas encore vraiment acquis la bonne méthode, ou que tu ne travailles pas suffisamment ou
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que tu ne t’entraînes pas assez à faire des QCM (ceux des examens sont assez redondants).
Partir d’un haut classement te permet d’avoir une très bonne progression, de te fixer plus
d’objectifs, et il n’y a rien de plus gratifiant que de commencer 900ème et d’arriver à
gagner des places petit à petit. Le plus important est de garder sa motivation, de ne pas se
laisser abattre et de voir chaque obstacle comme un défi, chaque échec comme une
manière d’apprendre et de ne plus réitérer ses erreurs.
Un petit mot pour finir : Je voulais que vous sachiez que j’ai énormément de respect pour chaque personne
qui lit ce message, car vous avez fait un choix difficile, celui de la PACES. C’est sûrement l’épreuve la plus
éprouvante de votre vie, mais malgré ça vous êtes toujours là. Alors battez-vous, ne lâchez rien, et surtout
quel que soit votre classement ne regrettez rien.
Jvous aime tous ! Kick
CULTURE
Le saviez-tu ? Toujours à propos de notre rédactrice en chef étudions aujourd’hui
l’expression « être de mauvaise humeur ». Eh bien, elle remonte à l’Antiquité ! Oui
Monsieur ! Effectivement, l’on a pensé pendant plusieurs siècles (presque deux millénaires soit l’âge de Kick-Ass - si l’on compte à partir d’Hippocrate), que le corps était composé de quatre «
humeurs » c’est-à-dire de substances dont les proportions influencent le tempérament de
tout un chacun, une théorie qui influença encore plus profondément le langage que la
médecine comme nous allons le voir. On comptait le sang, la lymphe ainsi que les biles
noire et jaune.
Tout déséquilibre, excès ou manque, faisait donc que l’on avait tantôt un comportement
sanguin, explosif mais aussi chaleureux - comme une certaine rédactrice de la rubrique
témoignage dont je ne citerai pas le nom de peur de représailles ... sanguinaires - ; tantôt
lymphatique, mou, pareillement à une bière scandinave qui traîne sur le forum de Chimie
G. On trouve aussi l’individu bilieux (jaune) excité tel un macrophage face à une jeune P1
et finalement l’atrabilaire amoureux, mélancolique (du grec mélanos : noir, la mélanine, tout ça
tout ça, et cholos : la bile, le conduit cholédoque tout ça tout ça) pareillement à votre cher rédacteur
qui s’exprime.
C’est ainsi que les expressions « saute d’humeur », « être d’humeur à », « être d’humeur
massacrante » ou très simplement « changer d’humeur » ont pour unique origine cette
vision du corps, tout comme, par exemple, le terme « d’immunité humorale » qui peut être
utilisé pour désigner l’immunité liée aux anticorps sécrétés par les plasmocytes dans le
sang. #l’histovoussuit
Le premier qui trouve le titre d’une œuvre littéraire française du XVIIème siècle dans cette anecdote gagne
un câlin. #laSSHvousaime
La citation du jour, qui, en cette difficile période, prend tout son sens à mon humble
avis : « L’espoir, contrairement à ce que l’on croit, équivaut à la résignation, et vivre ce
n’est pas se résigner » Albert Camus
Pour conclure sur une note plus légère, le Pokémon du jour sera Lippoutou, car on vous
aime et on vous fait plein de poutoux !
Que le vent porte vos pas. 6
Florent
BLAGUES
Les Stats c’est bientôt du PACES. Premier chiffre à garder en tête, 100% des étudiants
ont tenté leur chance au cours de cette année (toute ressemblance avec la Française des Jeux serait
fortruite). Parmi les étudiants en PACES que nous avons interrogés dans le cadre de notre
grande enquête, 79% ont accepté de répondre, 13% ont refusé, 4% nous ont insultés, 2%
ne se prononcent pas, et 2% n’étaient en fait pas des êtres humains. Pour être sûrs que
l'échantillon soit représentatif et non biaisé par les refus de réponses, nous avons eu
l'excellente idée d'interroger sous la torture notre panel, et les gens (mais aussi les 2%
d’animaux) devenaient étrangement beaucoup plus coopératifs. Aucun animal n’a été maltraité
pendant la préparation de cette chronique, mais nous ne nous prononcerons pas pour les autres.
Hodor hodor hodor ?
Hodor 37%
Hodor hodor hodor, hodor 44%
Hodor. Hodor. 12%
Eric Gilson 7%
93% des étudiants pensent que José Bénoliel
ressemble à une boîte à moustache movember.
(à noter que la mousse tache et la pistache ou la pistache ta frimousse (tache) ) et 7% ont fait impasse
biostat (de toute façon même sans faire impasse, cette épreuve reste une véritable… impasse) parce que
quand l’un passe, l’autre le trouve pas sympa)
20% des étudiants pensent que nous savons compter (parce qu’on a le mental, enfin c’est ce qu’on
a gru hier, cantal à brie nous nous croyions, avec nos amies molettes au goût d’ailleurs, beaux forts que nous
sommes), mais 85% ont néanmoins un doute qui naît en plus, et 5% ne comptent pas sur
nous (et nous ne pouvons les blâmer).
Qu’est-ce qui est le plus compliqué ?
61% - comprendre un cours de Chimie Organique / 11% - concevoir une fusée de la NASA dans son garage
7% - résoudre le conflit israélo-palestinien sans bouger les oreilles / 3% - trouver le milieu de nulle part
2% - brancher l’antivol d’un chariot de supermarché sur lui-même / 3% - manger un seul granola
3% - savoir si le chat de Shrödinger est vivant / 3% - se lécher le coude en chantant Bohemian Rhapsody
2% - amnistier les portes condamnées / 2% - tuer Chuck Norris avec une agrafe / 1% - faire danser la
macarena à un cadavre exquis / 1% - réconcilier les oeufs brouillés / 1% - répondre à ce sondage
=> Une option de
réponse “Je préfère les
carottes” :
On découvre également
que François Hollande
(qui croit encore Hollande
mains qui chantent avec 2%
d’opinions favorables) est
plus populaire que
Jérôme
(nimo)
Golebiowski, peut-être
parce que personne ne
sait l’orthographier ou
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parce qu’ils se sont fait gauler. Par ailleurs, et c’est stupéfiant, 87% des sondés (qui sont des
primants) estiment que Nabilla bourrée tient un discours plus cohérent que le Dr. Philip,
même sous l’effet du logis et des stupédiants. (c’est stupéfiant). 47% des catholiques de P1
trouvent les voies métaboliques plus impénétrables que celles du Seigneur (des agneaux).
42% des femmes en PACES (même celles qui sondage mûr), 3% des hommes, ainsi qu’ExAO
seraient prêts à renoncer à la PACES en échange d’un dîner romantique en tête à tête avec
le doyen Patrick Baqué (et d’un pin’s commémoratif). Enfin, 87% des lecteurs ont apprécié
cette chronique, tandis que 12% sont des menteurs, et qu’1% n’a pas encore fini d’être
torturé à l’heure où nous écrivons (Louis-Ferdinand) ces lignes.
Les stats c’est jamais fini : Le sachiez-tu ? Si tu souhaites t’orienter vers la filière Médecine les
Biostatistiques reviendront en 3ème année, mais IFOP à t’en faire !
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(Alexandre et Pierre)