Le don d`organe en Crise : #SSH

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Le don d`organe en Crise : #SSH
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OPÉRATION SANTÉ SOLIDAIRE : Ah, le voyage...
Une envie d’aventure trottait dans notre petite tête depuis un moment déjà, nous avions envie de partir c’est
indéniable. Et pour cela des mois de réflexion se sont écoulés afin d’établir la destination, d’élaborer notre
projet (et enfin de décoller !), en voici l’histoire :
• Tout d’abord, pourquoi le Népal ? Au début nous avons procédé par élimination
(l’Afrique c’est pas top sécurisé et pour l’Amérique du Sud nos discussions allaient se
résumer à « Hola que tal »). Il ne nous restait donc que l’Asie ! Les échos de personnes déjà
partis au Népal ainsi que nos recherches sur ce pays ont permis de clôturer notre choix.
• Le projet : Notre projet consistait tout d’abord à participer à une campagne de
sensibilisation à l’hygiène, plus précisément le lavage des mains et des dents, auprès
d’enfants, en collaboration avec VIN (une association locale). Pendant 2 semaines, nous
étions 4h/jour dans les écoles, à passer de classe en classe pour présenter notre programme.
Cela a nécessité un important travail en amont de notre part, un casse-tête imaginable !
La 2ème partie de notre projet était dévouée à la découverte des différentes pratiques
médicales du pays lors de notre 3ème semaine. Nous voulions ainsi découvrir le système
Népalais, voir les bons et mauvais côtés et ainsi nous faire notre propre opinion (sans
préjugés). Nous avons donc visité des hopitaux allopathiques, ayurvédiques et on a même
eu droit à une séance chamanique ! Des expériences parfois déroutantes, qui nous ont
souvent laissées perplexes, mais toujours très enrichissantes.
• Les rencontres : Laissons place maintenant au récit de quelques rencontres qui nous ont
marquées. Commençons par Hari, le gérant de notre guest house de Kathmandu . Il fut
d’une si grande aide que ce soit pour nous faire rentrer dans des hôpitaux ou encore
retrouver la tablette d’Agathe, quitte à perdre 2h dans sa journée, sans rien ne demander en
retour et toujours dans la bonne humeur.
Et la famille népalaise qui nous a hébergé pendant nos 2 premières semaines ! Tout d’abord
Deepak, l’ainé, est sans doute celui qui nous a laissera la meilleure impression, tant à la
maison en jouant au cartes, en essayant de nous intégrer au max dans la famille tant dans les
écoles en traduisant et canalisant les élèves.
Les membres de VIN nous ont laissés de manière générale une mauvaise impression. Certes
ils nous ont bien encadré pour trouver les écoles et la famille mais ne nous ont pas vraiment
accompagné dans le déroulement de notre projet. Cela dit, grâce à l’association nous avons
pu rencontrer d’autres volontaires venus des 4 coins du monde avec qui nous avons partagé
de bons moments et qui nous ont donné de bons contacts locaux. Ainsi grâce à Hugoline,
volontaire bretonne, nous avons rencontré des gens hors du commun : Bischu et sa femme
Sophie, fondateurs d’une association locale et qui n’ont pas hésité à passer la journée avec
nous afin de nous faire rentrer dans des hôpitaux.
Dans le cadre de la seconde partie de notre projet, nous avons rencontré un chaman, un vrai
stéréotype (secterishnu), complètement perché, toujours sa grande barbe au bout des doigts
essayant de lire les lignes de notre main, tout ca dans un parfum d’encens !
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Vous l’aurez compris, ce voyage fut riche en rencontres, je ne vous détaille pas tout mais
c’est bien grâce à ces gens là, gentils et accueillants, que notre projet restera inoubliable.
• Comment s’qui vivent là-bas ? Passons au point culture, habitudes et dépaysement ! Il
serait trop long de tout mettre mais la 1ère chose qui nous a frappé en arrivant c’est la
circulation CHAOTIQUE : 1 seul feu de signalisation dans la capitale (évident non ?), 10 sur
un scoot et un seul casque obligatoire, j’en passe et des meilleures ! Question électricité je
crois que c’était devenu un réflexe pour nous d’avoir notre lampe torche. Niveau nourriture,
c’est riz à tous les repas avec des trucs des fois bien épicé même au petit dej’. Et là-bas pas de
gaspillage, pas d’échappatoire possible !
Certaines situations nous ont interpellées comme lorsque 2 hommes ou 2 femmes se tiennent
la main dans la rue, cela n’a aucune connotation homosexuelle pour eux. Et bizarrement
impossible de voir un couple se tenir la main.
Enfin, les élèves travaillent quasi tout le temps en anglais, nous avons pu constater que
comparé à eux notre niveau en France est vraiment pas folichon, alors que les moyens ne sont
pas les mêmes ! Niveau discipline, il ne fallait pas être choqué de voir les maitresses donner
quelques jolies corrections.
Un autre fait marquant, que je regrette un peu, c’est qu’au Népal il ne faut pas être pressé. À
chacun son rythme et on fait avec, faut pas râler ! C’était vraiment un autre univers !
• Le bilan : Sur le plan humain ce projet a été méga enrichissant de par toutes ces rencontres,
ces échanges et cette immersion totale dans une nouvelle culture. Sur le plan santé, nous
pensons avoir contribué, certes à petite échelle, à lutter contre la propagation de maladies
infectieuses en leur exposant les notions de bases de l’hygiène.
Cependant quelques réserves persistent sur le réel impact de notre action. Et puis avec le
recul, nous nous rendons compte des erreurs commises qui ont entrainé des pertes de temps et
un projet moins pertinent qu’imaginé. Dans l’ensemble, nous restons très satisfaits de ce
voyage enrichissant et épanouissant, en espérant que ce projet inspire et fasse émerger
nombreux autres projets.
• Retour à la réalité : De retour en France, nous retrouvons vite notre petit train-train
routinier. Mais au bout du bout, quel impact cette expérience aura-t-elle eu sur nous ?!
Ce « voyage » nous a énormément ouvert l’esprit, appris sur nous-même (on se connaît
beaucoup mieux avec moi et moi maintenant). On a pu partager énormément de choses
notamment dans notre famille d’accueil (<3), avec les enfants, ou tout simplement dans la
rue, les lodges etc… On a appris à vivre autrement, à s’immerger dans une autre culture.
C’est magique tout ce que ça apporte humainement. On en sort forcément grandi !
Nous avons pu nous faire plein de contacts, qui nous permettrons de monter des projets
encore plus FAAAT !
Sur le plan médical, nous avons pu voir un autre mode de fonctionnement qui marche tout
autant que le nôtre, dans des conditions différentes. Ça fait réfléchir quand on voit comment
ils s’en sortent avec leurs moyens pendant que nous, on râle à longueur de journée !
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Dans les hôpitaux, on a été accueilli comme des chefs : que ce soit le directeur de l’hôpital
ou les internes ou les médecins, nous avons pu tout voir, tout suivre, nous avons eu des minicours de sémio, juste GENIAL. Je pense que nous aborderons notre futur métier
différemment à présent, peut-être avec plus d’humilité ! Et moins intéressant : on a pu
progresser en Anglais (et en Népalais). Je pourrais continuer encore longtemps mais tout le monde s’en
foutrait et le papier manquerait !
Un conseil : Si vous en avez l’occasion, ne réfléchissez pas, FONCEZ !!!
Nicolas RLG, Humaniçois
RECHERCHE : Le don d’organes, crise et espoirs
Le don d’organe en Crise : #SSH
Comme vous l’avez appris en SSH (#beurk), le don d’organe souffre d’une grave
pénurie. L’année dernière en France, sur 18 000 personnes en attente de greffe, seules 5 000
ont pu recevoir un organe. C’est 30% de moins qu’en 1991, où avec 3500 greffés sur 6000,
le taux de greffe était de 58%. Les conséquences socio-économiques de ce problème sont
graves. En effet, les patients en l’attente d’une greffe doivent être traités dans des structures
spécialisées, telles que les machines de dialyse pour les insuffisant rénaux. Cela coûte cher,
et altère beaucoups la qualité de vie du patient.
L’origine du problème est double. Premièrement, le nombre de demandeur d’organe
augmente depuis quelques décennies beaucoup plus vite que l’offre. Deuxièmement, la loi
Léonetti de 2004 a forcé les médecins à rechercher auprès de la famille le consentement du
défunt. Cette dernière, alors sous le choc et obligée de décider rapidement, déclare dans une
grande partie des cas que le patient s’était opposé de son vivant au don. Cela entraîne entre
30 et 40 % de refus alors qu’environs 90 % de la population déclare, de son vivant, y être
favorable ; seules 100 000 personnes sont inscrite sur la liste nationale de refus.
Un troisième problème est la conservation des organes. Ils ne peuvent être conservés
que de quelques heures à quelques jours, entraînant un gaspillage d’organes. Cela force à
demander très rapidement son avis à la famille. Trop rapidement pour avoir eu le temps de
faire le deuil de leur défunt et donner un avis éclairé à ce sujet. Pour pallier à ce problème,
une nouvelle technique de conservation nommée « vitrification » d’organes vois le jour...
A new hope for the don d’organes : #Recherche
Il existe chez les grenouilles des molécules qui, lorsqu’elles sont mises en solution
aqueuses, empêchent la solidification de l’eau en dessous de 0°C. C’est cette solidification –
ou cristallisation des molécules d’eau – qui est la limite de la conservation d’organes, en
détruisant les structure cellulaires et tissulaires de ces derniers. Jusqu’à présent, ces
molécules étaient toxiques pour les mammifères, mais une équipe de chercheurs américains
dirigés par Gregory Fahy a réussi à en fabriquer une qui ne le soient pas. Elle se nomme
« M22 » et a pu être testée avec succès dans le cadre de la greffe de reins sur des lapins. Une
fois passé les test cliniques, elle pourrait permettre de conserver les organes humains
pendant des années, et ce à une température de -130°C. Cela serait une avancée
technologique capable de résoudre des problèmes médicaux, sociaux et économiques.
Sources: Nova – saison 41 – making stuff colder,
NCBI, Nature.
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Antoine Ristaino
PRENEZ LA PAROLE : les Mots-Mêlés
Retrouvez les pseudos de vos tuteurs adorés du deuxième semestre dans la grille !
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Émy
QUIZ !
Tu aimes :
∏ Les tomates
∆ Le sucre
∑ Je ne mange pas
La première chose quand tu te lèves :
∆ Croissant, pain au chocolate, café, thug life
∑ Je ne me lève pas. Je ne me couche jamais.
∏ Je contemple le soleil
Quand t'as le blues :
∑ Ta gueule
∏ Je cultive des levures
∆ Je mange
Le sexe :
∏ Oh oui
∆ Ben... ça s’mange !
∑ PÉCHÉ
Tu as une majorité de...
∏ : Tu es gigique, tu poursuis ta vie tranquillement telle une guirlande posée
délicatement sur un sapin. Rien ni personne ne t’atteint, fais attention tout de même à sortir
un peu du 8ème étage pour acheter des nouvelles chemises. Le café, certes, mais avec
modération ;)
∆ : Tu es un glucophage, poussé à l’extrême dans cette année difficile, le nutella
t’accompagne dans tout ce que tu fais. Ton meilleur ami peut se révéler en ennemi si tu en
abuses (ok, je parle d’abuser de nutella, pas de ton pote) (on sait jamais) (pas de mauvaises
interprétations svp), lâche la grande cuillère et prends la petite, ce n’est pas tant la taille qui
compte, mais plutôt l’utilisation qu’on en fait ;)
∑ : Tu es irritable ! À trop sacrifier, voilà que tu perds ton côté humain... Autorise-toi de
souffler, tu n’en repartiras que plus efficace et plus agréable. Le sourire n’est ni une
hypocrisie, ni en option ! Lâche-toi deux minutes, parce qu’à mettre les autres contre toi, tu
vas perdre bien plus ;)
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BLAGUES : les News
Fait divers : il réalise un “perfect” à un tutorat de SSH
L’étudiant primant, profondément choqué aurait crié “Je suis passionné de déontologie
médicale !” avant de faire un malaise. Un événement tragique, qui vient douloureusement
rappeler que dé-hontologie n’est pas synonyme de déshinibition.
Sir Percival Pott : “Je suis prêt à me badigeonner le scrotum de suie, si vous ne me
croyez pas !”
C’est ce qu’il aurait prononcé lors d’un congrès international de ramoneurs à Londres, où il
es-suie actuellement un échec, à propos de la recrudescence des cancers de scrotum dans le
milieu. (A la rédaction, ça nous en touche une sans faire bouger l’autre). Et pour terminer sur
l’escroc Tom, sachez qu’il est toujours recherché.
Insolite : Avoir un ami en PACES qui souffre serait bénéfique pour votre moral.
C’est du moins ce que révèle une récente étude de neuropsychologues. “Se nourrir de la
souffrance de vos amis vous fait du bien” selon un professeur de l’hôpital Bichat à Paris. Une
nouvelle alternative aux antidépresseurs ?
Faire du bruit en tapant sur ses touches de clavier ne rend pas le travail plus efficace.
Il n’y a aucun impact sur la productivité. A l’écran les lettres apparaissent de la même façon,
peut-être plus vite, mais ça ne change rien. De prochaines études doivent encore confirmer
l’utilité du caps lock MAIS LA REPONSE N’EST PAS CAPITALE.
Dilemme cornélien pour de nombreux PACES avec la sortie prochaine de la saison 5 de
Game of Thrones en Avril.
L’addiction risque de refaire surface pour la majorité d’entre vous, difficile de résister à la
tentation. Nos conseils santé (mais pas sans café) : arrêtez Facebook et Twitter, vous ne
pourrez plus vous faire spoiler. Optez pour Game of Néphrones. Parfait.
“La première année de médecine est la plus dure” ne serait qu’une légende urbaine.
Effectivement, on a depuis créé les ECNs. PACES ? Ça peut passer c’est sûr. Eux ? C’est
haine à l’état pur. Oh, et puis … légendes-et-primants sont souvent pas très fréquentables.
“Dire qu’il y a un an je commençais à stresser pour le bac”
Nous confie un étudiant en rigolant, comme quoi certaines choses paraissent rapidement
dérisoires. Mais comme le confirment les infectiologues : sans le bac, t’es rien !
La principale différence entre les prépas et le tutorat serait le prix.
C’est ce que révèle notre dernière enquête investigations en immersion. Et le nom, aussi.
Après-pas moyen de les distinguer : si tu te tues-t’auras pas ton année !
Alexandre Gérard et Pierre Gourdan
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Bisous !
(grand moment d’inspiration)
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